En février 2002, YinYan voyait le jour au centre-ville gourmand de Rimouski. Ses propriétaires et associés, Yan Hallé et Dany Roy ont voulu créer le premier bar à sushi dans l'est du Québec, avec comme mandat de faire connaître le sushi et la cuisine orientale dans le Bas-St-Laurent. Aujourd’hui, le restaurant emploie 14 personnes.
Comme la cuisine et le sushi sont un art, il est très important pour eux de respecter les techniques et la tradition orientale dans toute leur beauté et leur magie. On parle en fait d’une cuisine équilibrée.
Judicieusement situé dans le secteur des restaurants et des boutiques, rue Saint-Germain, Yin Yan a mis en vedette son savoir-faire asiatique pour le plus grand plaisir : la gourmandise, explique Yan Hallé.
Dès 14 heures, une équipe travaille déjà à préparer les éléments qui seront nécessaires pour servir la clientèle, en salle à manger ou en commandes pour emporter, en début de soirée. Il faut les voir s’activer comme une petite ruche pour que tout soit en place avant l’arrivée des clients ou des commandes.
Les amateurs de sushis peuvent y découvrir des variétés exclusives, de même qu’une carte des vins et alcools. Le menu propose des soupes, des tartares, des plats de cuisine asiatique divers, des bols Poké, etc. Yin Yan offre aussi un service de traiteur. De plus, l’établissement encourage les artistes locaux en exposant plusieurs de leurs œuvres.
Yin Yan cuisine équilibrée
yinyansushi.com
61, rue Saint-Germain Est
Rimouski (Qc) G5L 8W2
418.725.2233
Lorsque les propriétaires de l’hôtel Le Saint-Germain ont décidé d’investir dans un « relooking » de l’établissement en plein pandémie, ce n’était pas un accident de parcours. Ayant débuté ses activités avec un espace restreint pour l’accueil, quelques années plus tôt, l’établissement était discret. Il comptait cinq chambres et en compte maintenant 25. Il emploie actuellement 18 personnes.
On a considéré que c’était le contexte idéal pour mettre en œuvre le plan de développement de l’entreprise. Les Entreprise Dumais, gestionnaire de l’Hôtel, a donc présenté une demande d’aide financière de 720 000 $ à Tourisme Québec, pour la rénovation de l’établissement, des aires communes et de l’extérieur de l’immeuble. Il s’agit de la première phase d’un projet plus ambitieux. Cette contribution financière est sous forme de prêt et versée dans le cadre du Programme d’appui au développement des attraits touristiques (PADAT), volet 2 ‒ Fonds de financement pour les établissements hôteliers.
« Il s’agit d’un investissement majeur qui vise à donner le prestige auquel on aspire pour notre hôtel. Il a déjà un certain prestige au plan international. On a des chambres de qualité internationale, mais la réception était toute petite et ressemblait davantage à un bureau pour desservir les clients. Là, on passe dans les ligues majeures avec la nouvelle réception de 2 500 pieds carrés incluant des aires de services (lounge, salle de réunion, mini gym, distributeur à vin, etc.). Si le projet de développement se poursuit, on pourrait atteindre les 60 ou 70 chambres », indiquait le directeur général et copropriétaire de l’entreprise, Adam Dumais, en entrevue à un journal local.
Lors d’une visite récente des lieux, le directeur général adjoint, Stéphane Roy, a manifesté son enthousiasme face aux dernières rénovations apportées aux aménagements au cours de 2022, notamment les chambres du 6e étage qui sont équipées de technologie domotique moderne pour l’éclairage, le confort, les rideaux, entre autres, en plus d’un ameublement et d’un décor plus luxueux.
De plus, le St-Germain offre une gamme de services plutôt impressionnante pour un hôtel de cette catégorie, en plus de s’afficher comme écoresponsable, avec plusieurs mesures en faveur de l’eau, des savons, du papier, de l’entretien et d’autres encore. Les clients y profiteront d’un petit déjeuner inclus en plus de l’accès à des commodités, en particulier pour la clientèle d’affaires, comme un espace coworking, salles de réunion, service d’impression, stationnement gratuit et bornes de recharge, etc.
Mais soyons clairs : ce qui distingue l’hôtel Le St-Germain, c’est sa localisation et la vue exceptionnelle qu’on y a de la plupart des chambres. Juste pour ça, il vaut la peine d’y aller séjourner.
Hôtel Le Saint-Germain
hotellestgermain.com
126 Rue de Vimy
Rimouski, QC G5L 3J6
855-724-3090
Par un samedi matin ensoleillé, un lendemain de première neige d’automne, il fait bon entrer dans cette boulangerie-café et d’apercevoir derrière le comptoir, en train de défourner du pain fraîchement cuit, le boulanger-propriétaire César Lopez, en plein cœur du quartier des restos et des bars, rue Lafontaine à Rivière-du-Loup.
Mais n’attendez pas votre pain Gamin, car il ne viendra pas. Puisqu’il n’existe pas réellement. César explique qu’on a quand même conçu un gâteau qui porte ce nom. On l’a choisi parce qu’il faisait sympathique, ajoute-t-il.
Arrivé de République Dominicaine, où il est né et a grandi, en 1994 à l’âge de 28 ans, il avait déjà le goût de la boulangerie puisque des membres de la famille la pratiquait. C’est aussi l’amour qui a amené ce souriant néo-Québécois à s’installer ici.
Depuis l’ouverture de ce commerce des plus populaires en 2005, Christiane Carrier, la gestionnaire, et César Lopez le boulanger, ont conquis leur clientèle par tous les sens, vue, odeur, toucher, saveur et sensation de plaisir.
" On manquait de bon pain, et c’est ce qui nous a décidés à faire le saut ", racontait à un journaliste la boulangère qui a quitté l’enseignement pour cette aventure. César avoue qu’il a un faible pour le pain aux canneberges et amandes grillées, elle pour la miche au sarrasin et celle aux dattes et écorce d’orange avec "pointe d’anis pour réveiller les papilles gustatives." Leur pain levain aux olives vaut aussi le détour.
Qu’est-ce qui motive César pour produire ses pains et autres pâtisseries chaque jour ? « On fait de la magie. C’est excitant. De la farine, du levain, de l’eau, un peu de garnitures ou d’assaisonnements, de l’imagination et beaucoup de chaleur : ça donne des résultats toujours impressionnants », répond César Lopez, avec un grand sourire.
Le Pain Gamin, c’est aussi un petit café sympathique où l’on vous sert des produits boulangers (pains, croissants, pâtisseries, viennoiseries, pâtes briochées, muffins, biscuits, petits gâteaux, petits fours, madeleines, biscottis), ainsi que des repas légers cuisinés sur place, des petites gâteries, accompagnés de succulents cafés à l’italienne, d’un thé bio ou d’une tisane équitable.
Boulangerie artisanale Au pain gamin
paingamin.ca
288-290, rue Lafontaine
Rivière-du-Loup, Qc G5R 3A8
418-862-0650
Les entreprises hôtelières familiales en région qui profitent de la relève des enfants ont souvent de meilleures chances de poursuivre leurs activités après la retraite ou le décès des fondateurs. L’exemple de l’Hôtel Quality Inn et Suites de Matane en est un exemple éloquent. Les frères Yannick et Pierre-Luc Thibault ont pris la relève de leurs parents après le décès du père, Jacques, en 2014, qui avait créé l’entreprise en 1980.
« J’avais cinq ans lorsque nos parents ont débuté l’aventure hôtelière. J’ai grandi dans ce milieu et j’y ai débuté comme employé quand j’avais 16 ans », explique le directeur général et copropriétaire, Yannick Thibault, qui a aujourd’hui plus de 30 ans d’expérience.
L’hôtel porte la bannière internationale Quality Inn depuis 1996 et cela a bien servi les intérêts de l’entreprise jusqu’à maintenant. Il a d’ailleurs remporté le prix Hospitalité Platine 2021 décerné par Choice Hotels Canada pour la qualité de son service et de son hospitalité au cours des derniers mois, et ce, en pleine pandémie. L’établissement hôtelier avait déjà reçu la même distinction au cours des dernières années.
L’hôtel de 68 chambres et suites jouit d’une localisation exceptionnelle à quelques centaines de mètres de l’accès au traversier Matane-Baie Comeau-Godbout, en opération toute l’année. L’hébergement est offert selon quatre catégories et le petit déjeuner est inclus dans le séjour. On y offre aussi les services de bar et de restauration. Une terrasse extérieur est accessible durant la belle saison. Une salle de gym, une piscine et des bornes de recharge pour véhicules électriques sont aussi offerts. Les amateurs de sports d’hiver motorisés y sont également bienvenus.
Pour la direction de l’établissement, la priorité demeure d’offrir une expérience client supérieure en tout temps. Elle est fière également de souligner le travail essentiel de tous ses employés qui par leur engagement exceptionnel, permettent de se démarquer auprès de la clientèle. « Nous avons adopté une attitude qui veut que les clients se sentent comme des invités dès leur arrivée, comme s’ils étaient à la maison », explique Yannick Thibault. La direction se sent également privilégiée de pouvoir compter sur des ressources humaines fidèles et qualifiées. On se réjouit aussi de l’engagement à leur fournir des formations de façon régulière, notamment en matière d’inclusion et de diversité culturelle.
Au fil des années, les propriétaires ont procédé en permanence à plusieurs travaux, autant dans les chambres, à l’accueil que dans les services de restauration. Ils sont constamment en évolution et ne ménagent aucun effort pour assurer la qualité totale à tous les niveaux. « Que les propriétaires soient présents sur place rend cela plus facile et réduit les délais d’exécution lorsque des interventions sont requises », assure le directeur général.
Hôtel Quality Inn & Suites Matane
qualityinnmatane.com
1550, avenue du Phare Ouest
Matane (Québec) G4W 3M6
418 562-6433
Qu’à cela ne tienne, le nouveau Café Chez Casgrain, à Kamouraska, qui loge à l’enseigne autrefois occupée par la chocolaterie La Fée gourmande qui a déménagé au printemps 2022 après l’avoir occupé pendant cinq ans, sera ouvert toute l’année… sauf peut-être quelques jours pour Noël et le Nouvel an.
Ayant débuté ses activités le 21 juin dernier après quelques transformations du local et l’aménagement d’une terrasse, le commerce porte le nom de Pierre Casgrain, le constructeur de la maison voisine où réside la famille de Élaine Bossé, propriétaire du commerce avec son conjoint.
La construction de la maison date de 1804. Ayant servi de magasin général et de banque avant de devenir une maison familiale, cette demeure fut transformée en 2008 par Marie Drapeau et Denis Bossé en gîte touristique. Jusqu’en 2018, la Belle Blanche a accueilli les voyageurs dans le confort et la simplicité.
On souhaite ainsi honorer la mémoire de Pierre Casgrain, qui fut une figure historique de la région et son implication en tant que marchand et seigneur a permis à plusieurs entreprises de la région de prendre leur essor dans les années 1800.
« Nous avons saisi l’opportunité de créer un commerce à notre image et de concrétiser une vision que nous avions si longtemps portée », explique Élaine Bossé attablée au café en ce dimanche matin frisquet de novembre. Elle et son conjoint Blake Love sont revenus à Kamouraska en 2021 avec leurs deux enfants après un séjour à Montréal, puis à Québec. La pandémie de COVID ayant instauré le travail à domicile, ils ont choisi de s’investir dans un projet « familial » avec le support des parents d’Élaine, propriétaires du bâtiment, situé en plein cœur du village, avec une localisation exceptionnelle.
Le café peut accueillir de 30 à 40 personnes à l’intérieur en plus de la terrasse extérieure en belle saison. Un stationnement permet d’accueillir une dizaine d’autos à la fois. On y sert les cafés, boissons chaudes et glacées et un menu d’accompagnements en valorisant un circuit court, comme une sélection de produits faits à partir d’ingrédients locaux afin de faire découvrir les saveurs du Kamouraska. On favorise les heures d’ouverture du matin et de l’après-midi, soit de 8 heures à 15 heures (16 heures les samedis et dimanches). Un rideau permet d’isoler une section de la grande salle pour des groupes privés, des réunions ou d’autres activités.
La saison estivale 2022 fut excellente, même si de petits ajustements ont dû être apportés au début pour mieux satisfaire la clientèle. Élaine Bossé est d’avis qu’on a maintenant bien maîtrisé tous les aspects des opérations d’un café et qu’on entreprend la suite des choses avec beaucoup d’enthousiasme.
Quelles sont les motivations de ces deux entrepreneurs ? Ils se définissent comme des rêveurs. « Nous avons rêvé d’un lieu d’échange pour les gens d’ici, celleux qui sont là à l’année, qui surmontent chaque vague estivale en tenant le cap. Nous avons rêvé d’un espace inspirant où naissent des romans mystérieux, des histoires d’amour et des projets ambitieux. Nous avons rêvé d’être au coeur de cette énergie, si près de nos racines, avec l’énergie des Appalaches sous nos pieds, les yeux tournés vers le majestueux Saint-Laurent. Nous avons rêvé d’une communauté accueillante, remplie d’énergie et vibrante d’idées ».
Café Chez Casgrain
chez-casgrain.ca
65C, ave Morel
Kamouraska, Qc G0L 1M0
418-308-0808
Rimouski, rue Saint-Germain ouest, une façade qui n’indique que très peu ce qui attend le visiteur à l’intérieur. Un vaste espace « cozy », de petits fauteuils autour d’une table basse, une section bistro, et au fond une grande salle aux éclairages tamisés où de petits groupes viennent y discuter ou s’y réunir tout en profitant des produits uniques et spécialisés du torréfacteur.
Et puis ce grand comptoir derrière lequel on trouve deux douzaines de silos remplis de grains de cafés divers prêts à être emportés, moulus au goût du client ou dégustés sur place en une variété de choix et de formats, grâce à un personnel de baristas formés et connaisseurs.
On n’y sert pas de repas, précise Nathalie Gagnon, la directrice générale. On y sert en plus des cafés, des thés, des bières de micro-brasserie, des vins, des pâtisseries d’un commerce local. On peut y apporter un lunch et le faire réchauffer. À l’occasion, on y tient des vernissages, des conférences ou des spectacles.
La torréfaction, au cœur de l’entreprise
Le Moussonneur, ce n’est pas que l’endroit qu’on vient de décrire plus haut. C’est encore et surtout une entreprise qui importe et sélectionne des cafés d’un peu partout dans le monde, et qui opère dans le parc industriel de Rimouski un atelier de torréfaction parmi les mieux équipés, grâce à l’expertise de plus de 32 années de Richard O’Neill, l’associé de Nathalie Gagnon.
Et le nom de cette entreprise rimouskoise provient du terme « moussonné », qui constitue en fait une gamme de cafés dont le Moussonneur a fait sa spécialité. En fait, on dit d'un café vert obtenu à partir de café non lavé qui a été exposé en atmosphère humide afin d'absorber de l'eau, gonfler et changer de couleur jusqu'à devenir brun clair doré, qu’il est moussonné.
La vedette de cette gamme, c’est le Moussonné des Îles-de-la-Madeleine, un café vert trempé dans l'eau de mer des Îles, ensuite séché au soleil et aux vents salins, avant d'être torréfié au fur et à mesure de la demande. Pourquoi cette idée folle ? « Parce que le sodium de mer, cristallisé à l'intérieur de ce grain, se mélange aux huiles du café lors de sa torréfaction, ce qui crée une réaction réduisant grandement l'acidité des autres cafés avec lequel il est mélangé, en plus de faire ressortir leurs arômes spécifiques qu'on ne découvrirait pas sans lui », explique Richard O’Neill. Il s’agit d’un procédé découvert au 17e siècle. Ces produits sont reconnus pour leur finesse, leur saveur supérieure et leur texture onctueuse. Afin de concevoir ces cafés exceptionnels, Richard O’Neill s’est plus qu’inspiré de la nature : il l’a intégrée à son procédé.
Par sa façon unique de choisir et de torréfier nos cafés d’origine, l’artisan torréfacteur Richard O’Neill sait atteindre des saveurs exceptionnelles et remarquables. D’ailleurs, il se rend lui-même sur les plantations afin de mieux comprendre le quotidien et les particularités des producteurs, leurs procédés spécifiques ainsi que l’environnement distinct qui entoure chacune des cultures.
Il développe également plusieurs mélanges aux saveurs précieuses, parfaites et sans pareil qui savent plaire aux fins connaisseurs, qu’on appelle les Incontournables. L’atelier produit aussi des cafés pour des chaînes d’épicerie et des restaurants.
Par ailleurs, les cafés Privés sont des cafés ayant obtenu un grade au-dessus de 87 sur une échelle de 100 définie par la SCA (Speciality Coffee Association), une note attibuée selon différents critères : les arômes, le corps, l’acidité, la balance, l’arrière-goût, la netteté de la tasse. De l’éclairage de la salle, au Ph de l’eau en passant par les niveaux d’humidité du grain, tout est pris en compte pour assurer une uniformité des résultats lors de la dégustation.
C’est en découvrant ces détails et les méthodes de travail du torréfacteur qu’on peut dire qu’il est au café l’équivalent du sommelier pour le vin.
On ne peut terminer ce profil sans parler d’un nouveau produit qui occupe un créneau particulier : on l’appelle le Cold Drip Brew. Ce café est infusé à froid selon une méthode artisanale japonaise de goutte à goutte, le style Kyoto. Ce procédé permet d'obtenir un café infusé à froid d'une extrême richesse permettant le développement des saveurs et arômes spécifiques au terroir de chaque café d'origine. Il est offert en cannette prêt à servir ou à être intégré à un alcool ou à un breuvage fruité, par exemple, sur glace.
Ces dernières années, les boissons froides à base de café sont devenues de plus en plus populaires pendant les mois d'été aux États-Unis et au Canada. L'infusion à froid a connu une croissance exponentielle au cours des dix dernières années. Cependant, parallèlement à l'infusion à froid, on a également assisté à l'essor du café « cold drip », une boisson qui présente des similitudes et des différences essentielles. C’est ce procédé que le Moussonneur utilise pour fabriquer ses deux variétés : le Costa Rica Terrazu et le Jamaica Blue Mountain.
Le Moussonneur emploie une équipe de quatre personnes à l’atelier en plus de quelques baristas au café du centre-ville.
Le Café du Moussonneur
lemoussonneur.ca
173, rue St-Germain Ouest
Rimouski (Qc) G5L 4B8
418 721-7776
Rimouski a maintenant sa franchise de la bannière Copper Branch depuis janvier 2019. Le restaurant propose des menus 100 % à base de plantes, et a pignon sur rue coin Léonidas et 2e rue est à Rimouski, un secteur de la ville en plein développement alors que de nombreux commerces et services s’y sont installés depuis quelques années.
Véronique Desrosiers et Tommy Corbin ont choisi cette franchise pour leur projet d’affaires d’abord parce qu’elle correspond à leurs valeurs et qu’elle permet de participer à un mouvement qui veut aider les gens et les guider vers une meilleure alimentation, explique celle qui a une formation de biologiste et qui poursuit sa carrière à temps partiel à l’Université du Québec à Rimouski (UQÀR).
Véronique est d’avis que son plan d’affaires et sa carrière scientifiques sont très proches. Comme chercheure, elle participe à des travaux sur l’aquaculture, donc sur la vie des poissons (recherche appliquée) en plus d’être engagée dans des travaux sur la gestion du vieillissement chez les humains, en partie par le biais des fonctions cellulaires (recherche fondamentale).
Copper Branch, une entreprise créée au Québec et qui a toujours son siège social à Montréal, se donne pour mission de servir des aliments de base végétale préparés avec des ingrédients sains. Le menu est 100 % à base de plantes et d’aliments puissants à haute valeur nutritive tels que l’avocat, le chou vert, les haricots noirs ou rouges, les graines de lin, de chia, si l’on en croit le site. Copper Branch possède plusieurs restaurants au Québec et en Ontario.
Véronique Desrosiers explique si au départ sa clientèle était majoritairement féminine, cela a changé et l’équilibre s’est rétabli en grande partie. Actuellement, ce sont les 25-40 ans qui sont la principale clientèle, gens d’affaires, travailleurs des alentours, étudiants, etc. On peut commander en ligne et venir chercher, ou choisir la livraison DoorDash. Une salle à manger permet de consommer sur place aussi. On y offre également un service de traiteur.
Le couple franchisé estime qu’il s’agit également d’une façon de contribuer à l’éducation et à l’évolution des habitudes alimentaires au moment où les changements climatiques sont de plus en plus préoccupants. Il faut revenir à l’essentiel : servir des aliments complets sains qui sont une véritable source d’énergie, en promouvant la santé et la vigueur, la saveur, la commodité, et la responsabilité. « Ce sont des repas composés de superaliments qu’on peut savourer en toute confiance », est convaincue Véronique.
Copper Branch – Rimouski
eatcopperbranch.com
371, Av. Léonidas Sud, Local C
Rimouski, Qc G5M 1A1
(418) 723-3230
Lorsqu’on fréquente un restaurant réputé pour la première fois, on cherche souvent à « tester » un plat méconnu et un autre que l’on apprécie déjà. Une expérience qui procure la plupart du temps des frissons sur les papilles gustatives.
Disons d’abord que l’Union Pacifique, en plein cœur du centre-ville de Rimouski, sur la populaire rue Saint-Germain est où on trouve nombre de restaurants, bars et boutiques très fréquentés, propose une salle à manger sur deux niveaux, dont l’un sous une verrière agréable pour sa luminosité en fin de journée. La partie inférieure est décorée sobrement dans un style qui inspire la conversation et la détente en bonne compagnie. L’endroit accueille les clients depuis plus de 25 ans.
Le chef-propriétaire, Mani Bonnif, a concocté un menu dite de cuisine urbaine, qui présente quatre sections: les entrées, le bistro, la ferme et la mer. Il est intéressant de pouvoir à la fois savourer une entrée originale, comme la terrine de fromage de chèvre, pesto et noix de pin, et de la compléter par un copieux plat de moules de l’Atlantique sauce au saumon fumé, et leurs frites. Les viandes grillées, les poissons et fruits de mer s’affichent également sur la carte. On peut bien entendu accompagner son repas d’un vin ou d’une bière, à partir de la sélection offerte.
Dans un coin de la salle à manger, un vaste vivier rempli de homards n’attend que l’on vienne les choisir.
L’Union Pacifique sait combler les attentes. Le sourire et la gentillesse du personnel y est certainement pour quelque chose.
L’Union Pacifique
unionpacifique.com
40, rue Saint-Germain est
Rimouski, Qc G5L 1A2
418.723.3220
Lorsque Josée Poulin et son conjoint ont acquis l’endroit, en 2014, c’était déjà un gîte qui offrait plusieurs petites chambres. Ils ont alors décidé de réduire ce nombre à trois, et d’en faire des suites incluant chacune une salle de bain, une cuisine et un espace lounge : La Marée haute, la Marée basse et la Sirène.
Cela a eu pour effet d’attirer des gens qui souhaitent un séjour prolongé en profitant des commodités pour cuisiner des repas et ce, avec une vue sur le paysage fluvial juste en face.
Ce que la clientèle apprécie particulièrement, explique Josée, c’est la proximité de tous les services, l’accès au bord du St-Laurent juste en bas et la tranquillité des lieux. Les chambres et les espaces communs sont meublés de plusieurs meubles antiques qui rehaussent le cachet de l’endroit.
Les couples de tout âge, les petites familles avec un ou deux enfants ou même les personnes seules s’accommoderont aisément de cet hébergement sympathique et plein d’avantages. On favorise les séjours de trois jours et plus, mais on peut également, selon la disponibilité, y loger pour une ou deux nuitées.
la collection de bijoux de Josée Poulin Joaillière-Sculpteure. Une série de pièces uniques aux formes aquatiques inspirées par la magie de la mer. L’argent, l’or, les pierres précieuses et semi-précieuses sont à l’honneur.
Josée vous offre également une série de produits nautiques fabriqués avec des bois de grève, du verre et des coquillages.
Situé en plein cœur des principaux attraits de Kamouraska, un lieu qui déborde de faits historiques et de bâtiments anciens, L’Écho de la Mer propose aussi une boutique d’art et joaillerie, une discipline qu’elle exerce depuis plus de 30 ans. Josée y conçoit et réalise des bijoux et autres pièces de joaillerie, en plus de présenter des réalisations d’autres artisans régionaux, entre autres.
La propriétaire des lieux explique que la saison 2022 en fut une des plus prolifiques, avec une clientèle provenant surtout du Québec, de l’Ontario et aussi d’Europe (la France surtout). Le retour des bateaux de croisière au port de Québec n’y serait pas étranger, croit-on.
Les propriétaires projettent des travaux dans la rénovation de cuisines et aussi pour l’aménagement d’un atelier de joaillerie plus adéquat.
Une visite à l’Écho de la Mer s’impose pour qui recherche un séjour différent et confortable à Kamouraska.
Gîte Écho de la Mer
echodelamer.com
139, ave Morel,
Kamouraska (Qc) G0L 1M0
418 308-3011
Le festival de film LGBTQ Image+Nation présente du 17 au 27 novembre 2022 plus 50 films, en présentiel et en ligne, pour souligner son 35e anniversaire. Pendant 11 jours, le festival présente sur écran et en ligne des films primés, des documentaires marquants et des courts métrages remarqués de partout sur la planète. Il y a donc de tout pour tous les goûts, des comédies romantiques aux drames, en passant par les enjeux d’ordre social.
Maintenant âgé de 35 ans, image+nation prend une nouvelle direction et devient image+nation Culture Queer : créations LGBT2SQ+ stories, mais continuera de présenter du cinéma queer par l’entremise de son festival principal et de I+N FCQSFF. « Cette expansion nous permet de créer des initiatives novatrices, dont I+N StoryLab qui souhaite aider les créateur·trice·s à raconter leurs histoires et I+N E/space LGBT2SQ+, une banque de données et salle d’exposition virtuelle en phase de développement. Le recentrage de notre mission élargit donc notre rôle au sein du paysage culturel canadien et nous offrons désormais des occasions de mentorat aux artistes queers, principalement celleux issu·e·s de communautés sous-représentées », écris la directrice de la programmation, Katerine Setzer, en page de bienvenue.
Pionnier du cinéma LGBTQ+ depuis au pays, image+nation culture queer s’engage à diffuser, promouvoir et faire découvrir les histoires et expériences de vies LGBTQ+ via les films et les productions médiatiques. « La mission d’image+nation est de représenter, de protéger et de préparer les générations contemporaines et futures des artistes queer en partageant leurs histoires aux publics d’ici, au Canada et de partout ailleurs grâce à nos initiatives en ligne », insiste Charlie Boudreau, qui occupe la direction générale du festival.
Ses créateurs se réjouissent que pendant des décennies, les cinéastes canadien.nes LGBT2SQ+ ont créé certains des films les plus intelligents et les plus inspirés du cinéma queer. « Made au Canada » met en lumière leurs talents et leurs visions. Cette année détient un nombre record de longs métrages canadiens, dont la majorité sont des premiers longs métrages. Grâce aux groupes donateurs canadiens qui reconnaissent et soutiennent la diversité de leurs programmes, 2022 voit un assaut de talents canadiens.
Dès jeudi le 17 novembre, quarante longs métrages de fiction et documentaires ainsi que 13 programmes de courts métrages présentant des œuvres de 28 pays différents seront à l’affiche dans quatre salles : Cinéma Impérial, Cinéma Moderne, Cinéma de Sève et Centre PHI. La programmation d’Image+Nation35 (I+N35) se déploie aussi en ligne partout au Québec, via la plateforme virtuelle de l’événement, une formule qui a été déployée en 2020 et 2021, pandémie oblige, et qui a connu un vif succès.
En ouverture, la scénariste, réalisatrice et actrice Gail Maurice présente Rosie, un premier film réconfortant qui nous mène dans la marge du Montréal des années 80 à travers le regard d’une fille autochtone devenue orpheline et de sa nouvelle famille choisie (le 18 novembre, 19h, Cinéma Impérial).
En clôture, Cop Secret, du cinéaste islandais Hannes Þór Halldórsson, est une comédie policière à la sauce hollywoodienne. Lorsque Reykjavik est victime d’une vague de crime, un superpolicier dans le placard et un justicier pansexuel s’unissent pour s’y attaquer, non sans se rapprocher l’un de l’autre (le 27 novembre, 19h, Cinéma Impérial). La bande-annonce ici : https://youtu.be/S6Ukq4eVyIE
Pour la programmation complète, on consulte le e-catalogue : https://issuu.com/imagenation2/docs/cat_in35_2022_hyperlinks