Elsa Houde est née à Gaspé et y a passé la première partie de sa vie. Elle a ensuite élu domicile sur la rive-sud de Montréal où elle a bâti une famille et entrepris une carrière professionnelle en communication.
À la fin des années 90, elle choisit d’amorcer un virage à 180 degrés en décidant de revenir dans sa Gaspésie natale pour amorcer un changement profond, sans toutefois savoir de quoi il s’agissait vraiment avant d’y arriver. Sa fibre entrepreneuriale prend son éveil et elle constate que Gaspé aurait grand besoin d’une boulangerie digne de ce nom, rue de la Reine.
Après quelques visites chez des amis qui tiennent boulangerie à Saint-Hilaire et chez la propriétaire de La Pétrie à Bonaventure, elle se met à la préparation d’un plan d’affaires et réalise un sondage auprès de la communauté Facebook, pour connaître les besoins et trouver des appuis à son projet. Surprise : plus de 1000 réponses confirment sa décision et lui donnent l’énergie et la confiance pour aller de l’avant.
Les années 2018 et 2019 ont été celles de la planification : compléter le financement, trouver un local, acquérir des équipements, établir une liste de produits et les prix de vente, imaginer l’aménagement, développer ses compétences en gestion, etc. Dès qu’elle entre en 2020 dans le local que Oh les pains occupe, rue de la Reine, elle a déjà la vision de ce que ça sera.
Puis arrive la pandémie de COVID, en mars 2020. Les commandes de fours et autres équipements de boulangerie qui viennent de France pour certains sont mises sur pause. Lentement, mais sûrement, les équipements se mettent en place et les premières cuissons sont effectuées. Elsa Houde est seule maître à bord au début. Puis une boulangère arrive en septembre 2020. L’équipe accueille aussi des pâtissiers. Les produits se multiplient et les clients aussi. Petit à petit, Oh les pains devient un lieu de rencontre et l’arrivée des déjeuners et des soupes et sandwiches le midi gagne en popularité. L’équipe grandit au rythme de la demande et de la croissance de la clientèle.
« Cette ouverture, en plein cœur de la pandémie, est loin d’être un simple détail historique. Cela souligne la détermination d’Elsa et sa vision claire : offrir un lieu accueillant et chaleureux, où le pain et les produits de qualité sont à l’honneur », lisait-on dans un reportage peu de temps après l’ouverture. Chez oh les pains, l’expérience va bien au-delà de l’achat d’une baguette : c’est un espace de vie où les clients peuvent partager des moments authentiques tout en dégustant divers produits de boulangerie toujours réinventés.
En parallèle, rapidement, la boulangerie intègre des pratiques d’économie circulaire autour de l’élaboration de ses produits. Par exemple, dans les premières années, pour concocter un de ses pains spéciaux, l’équipe récupère le petit lait de la production de ricotta du café voisin, Le Paquebot. Aujourd’hui, le petit lait a été remplacé par le kéfir, le pain existe toujours et reste le point de départ des explorations de l’équipe.
Cette démarche n’est pas seulement un choix écoresponsable, c’est aussi une manière de travailler en collaboration et en synergie avec les autres entreprises locales. Chez oh les pains, il n’y a pas de sous-produit, chaque substance secondaire issue d’un processus de production donne l’occasion de créer de nouveaux produits tout en donnant une seconde vie à ce qui est parfois considéré à tort comme des résidus. De plus, les non-vendus sont expédiés aux comptoirs d’aide alimentaire de Gaspé.
Pour Elsa Houde, la notion de développement durable est aussi au cœur de la gestion de son équipe, qui compte aujourd’hui près de 30 personnes. Elle veille à adapter les horaires de travail à la diversité de ses employés, pour répondre aux besoins individuels, qu’il s’agisse d’étudiants avec des contraintes scolaires changeantes ou de parents ayant besoin de plus de flexibilité. Cela fait de Oh les pains une entreprise où le développement durable passe aussi par l’humanité.
Quatre ans plus tard, la boulangerie est devenue un pilier de la communauté, un espace où le sentiment d’appartenance se renforce autour de produits authentiques et de pratiques durables. Avec fierté, Elsa et son équipe ont implanté la notion de village sur la rue de la Reine. Voilà qu’on projette maintenant de développer la distribution des produits de boulangerie ailleurs en ville et dans la région. La fibre entrepreneuriale de Elsa Houde continue de s’étendre et de s’installer. Oh les pains n’a pas fini d’étonner et de grandir.
Oh les pains
ohlespains.com
114b, rue de la Reine
Gaspé, QC G4X 1T4
581 822-0555
Imaginez un concept de restauration qui fait un accord des mets originaux concoctés par des chefs en gastronomie du Mange-Grenouille du Bic, et huit bières artisanales dédiées de la Microbrasserie L’Octant de Rimouski, jamais encore servies dans un établissement de restauration.
Imaginez aussi un grand local favorablement situés en plein cœur du secteur des restaurants, bars et hôtels de la ville, au 97 rue Saint-Louis, qui pourra accueillir la clientèle désireuse de découvrir cet heureux mariage qui sera célébré officiellement au début de décembre 2024, sous l’appellation du Club Saint-Louis.
Maintenant que la saison 2024 de l’Auberge du Mange-Grenouille est terminée, son propriétaire Mathieu Deschênes a décidé de permettre à son équipe de restauration de pouvoir participer à un nouveau projet.
C’est ainsi qu’il a imaginé un concept de sandwicherie et bières avec ses amis de L'Octant – Microbrasserie, qui produisent leurs bières dans un local du parc industriel de Rimouski depuis 2018. On y trouvera une offre abordable de sandwiches, soupes et salades, le tout préparé par les chefs Félix et Gabriel, ainsi que les huit lignes de fût dédiées à l'Octant. Le Club Saint-Louis sera ouvert le midi et le soir selon un horaire à être révélé sous peu.
Les habitués du secteur reconnaîtront les lieux qui ont abrité pendant quelques années le pub ludique « À qui le tour ? » et le Café Saint-Louis., entre 2020 et 2023.
Quant à l’Octant Microbrasserie, c’est au début 2018 qu’elle ouvre ses portes dans un local du quartier industriel de Rimouski. Après plusieurs années d’études et de travail dans le milieu brassicole québécois, l’équipe de L’Octant a finalement décidé de s’implanter dans leur ville d’enfance afin de promouvoir la créativité et la beauté de la région.
Pour sa part, Mathieu Deschênes compte plus de 20 ans en hôtellerie et restauration. Après une carrière dans des institutions de Rivière-du-Loup, dans la chaîne Fairmont, au Sofitel Montréal, à diverses fonctions dont directeur de la restauration, il a été fier de revenir dans sa région natale. Amoureux du Bas-St-Laurent, Mathieu a comme vision de la restauration une offre conviviale, mettre l'accent sur l'hospitalité et pouvoir faire découvrir une gastronomie " du Bas du Fleuve" à tous ceux et celles qui passent au Mange-Grenouille.
« Nous sommes actuellement à un point tournant dans l'histoire du Mange-Grenouille où nous retournons à la base de la restauration, un contact humain, un accent sur la convivialité et l'hospitalité, une relation étroite avec les producteurs de la région et une cuisine qui se veut un ôde au Bas-St-Laurent », explique-t-il sur la page web du Mange-Grenouille.
Il y a fort à parier que la formule développée pour le Club Saint-Louis sera rapidement appréciée et adoptée par les adeptes de mets originaux, populaires et revisités par les chefs, en accord avec des bières artisanales que plusieurs découvriront pour la première fois.
Le Club Saint-Louis
97, rue Saint-Louis
Rimouski (Qc) G5L 5P6
Page Facebook
Mine de rien, l’année 2024 marque les 10 ans de l’arrivée de la microbrasserie Le Malbord dans le paysage gaspésien. Établie dans une ancienne épicerie totalement réaménagée, en bord de mer au cœur du secteur historique de Sainte-Anne-des-Monts, Le Malbord est devenu un lieu de rencontre convivial et fait revivre ce bâtiment patrimonial dans un décor chic et rustique agrémenté de créations d’objets recyclés.
Pour les amateurs d’information linguistique, « malbord » est une expression folklorique pour désigner la Haute-Gaspésie, l'autre Gaspésie qui ne veut pas sombrer dans l'oubli. On associe souvent la Gaspésie à la Baie-des-Chaleurs. Malbord, ça fait référence à l'autre bord de la Gaspésie. « Pour nous, c'est une façon de dire que ça vaut la peine de s'arrêter à Sainte-Anne-des-Monts. Il y a de beaux produits et une belle population de tous âges, super impliquée », indique le copropriétaire Félix Labrecque.
Sainte-Anne-des-Monts est la plus importante municipalité de la Haute-Gaspésie, mais aussi, en contrepartie, la ville québécoise qui a connu la plus importante chute démographique au cours des dernières années. Elle méritait donc qu’on y injecte un peu d’énergie entrepreneuriale.
En 2012, cela a motivé trois personnes provenant de milieux bien différents, mais quand même préoccupés par leur avenir et conscients de l’effervescence du monde des microbrasseries à l’époque, de se lancer dans l’aventure et de saisir l’opportunité qui se présentait à eux. Après quelques expériences de brassage en petites quantités réalisées au sous-sol de la résidence de l’un d’entre eux, pendant deux ans, ils ont entrepris de poursuivre leur projet avec l’acquisition du bâtiment de la 1ére avenue et sa rénovation.
Ils ont même eu l’idée de se lancer dans la culture du houblon… mais le projet ne s’est pas concrétisé après mûre réflexion et le manque de potentiel.
Entre temps, ils entreprennent de faire brasser leurs premières bières imaginées par eux chez Pit Caribou (Percé) et le Naufrageur (Carleton-sur-Mer) et reçoivent enfin leurs premiers clients en novembre 2014. Un an après l’ouverture, Le Malbord célébrait le début du brassage maison avec des équipements modernes et des recettes sérieusement concoctées par les propriétaires.
Thierry Lafargue, un travailleur du milieu forestier et Félix Labrecque, un passionné d’architecture, ont poursuivi seuls à partir de 2018 l’aventure Malbord.
Le Malbord offre aujourd’hui des bières de fabrication artisanale raffinées dont les recettes s’inspirent de la richesse du terroir. Les propriétaires définissent leurs produits comme « Des bières qui se partagent, qui se découvrent, des bières qui s’affirment au gré du temps. Bonne mer, mauvaise mer, elles s’agrippent à vos papilles comme les crans de roche à la mer. Elles vous feront voyager, découvrir ses goûts aussi bien que les beautés de notre coin de pays, avec ses monts et son ciel à perte de vue. »
Au bistro bar, 11 bières pression servies en tout temps et brassées sur place. En distribution en épicerie et en boutique partout au Québec, plusieurs produits dont la blanche, la blonde, la rousse et la noire en canette de 473 ml. Pour les appétits gourmands, un menu de style pub et grignotines offre des plats savoureux. On tient aussi boutique dédiée à la vente de vêtements et d’accessoires du Malbord ainsi que de la bière pour emporter.
Ayant été un certain temps un lieu de diffusion et de découverte culturelle, l’accent est d’abord mis sur le plaisir ! Étant une petite équipe, on accueille parfois un humoriste, un quizz amusant ou des soirées de karaoké.
Le Malbord est ouvert toute l’année du jeudi au dimanche. L’été on peut profiter de la terrasse à l’avant et y admirer les magnifiques couchers de soleil sur le Saint-Laurent.
Microbrasserie Le Malbord
lemalbord.com
178, 1ère avenue Ouest
Ste-Anne-des-Monts, Qc G4V 1C9
418 764.0022
Le seul nom de cette entreprise écotouristique évoque déjà quelque chose de particulier. Un mélange d’évasion spatiale et d’expérience terrestre en émane avant même qu’on ait pu en savoir plus sur ce qu’on y offre.
Pat Gauvin et Émilie Leblanc ont fondé Cielo Glamping Maritime, un site d’hébergement éco-touristique quatre saisons accessible depuis janvier 2019 à Haut-Shippagan, en territoire acadien au Nouveau-Brunswick. Pourtant, rien ne prédestinait ces deux jeunes professionnels qui oeuvraient dans des domaines bien différents avant de se lancer en entrepreneuriat. Lui comme producteur-réalisateur en cinéma et télé, elle en santé et recherche.
En 2017, quand ils ont eu cette idée de projet, c’est d’abord leur attachement à la communauté, au terroir acadien et leur envie de faire connaître les produits et les producteurs locaux et régionaux et de les faire rayonner ailleurs, qui les a motivés. « Il n’y avait aucun modèle du genre dans la région ni autour. Notre concept était bien particulier. Les structures en dômes recherchées n’existaient pas au pays. On les a trouvés en Pologne. Puis on a conçu et réalisé l’aménagement intérieur. Le site de ce développement était à l’état sauvage. Il n’y avait qu’un chemin qui y menait », explique Patrick, dont la famille est entrepreneuriale depuis plusieurs générations près de Moncton. Lui a grandi dans le Haut-Shippagan. Elle est originaire de la région.
Cielo Glamping est situé sur le bord de la baie St-Simon d’où on peut profiter du coucher de soleil à partir de l’un des cinq dômes luxueux offerts en location d’hébergement. Ces dômes, surnommés les Perles, sont de véritables petites habitations dans lesquelles on retrouve une cuisine complète, une toilette avec douche vitrée, un barbecue au charbon de bois, un hamac, une douche extérieure saisonnière et des « hots tubs » (jacuzzi) électriques disponibles à l’année.
La Perle des Bois : nommée en l’honneur de la forêt qui l'entoure. Les arbres clairsemés et le foin de côte mettent en valeur une vue imprenable sur la Baie St-Simon. La Perle Munro : elle offre un regard unique sur l'île Munro, en arrière-plan des fameux couchers de soleil sur l'eau. Elle est la seule à posséder une rampe semi-accessible pour personnes à mobilités réduites. La Perle Saint-Simon : permet d’admirer la magnifique Baie St-Simon, dont les couchers de soleil sont à couper le souffle. Elle porte aussi le nom de la fameuse huître cultivée par les Huîtres Mallet. La Perle de Lune : le seul dôme où on peut apporter son chien. Admirez les étoiles dans votre lit au deuxième étage, dans ce dôme aux teintes de lune. La Perle de Lunatie : la lunatie de l'Atlantique, un mollusque que l'on retrouve dans la baie et le puit de lumière permettant d'apercevoir la lune ont inspiré le nom de ce dôme.
Pour permettre aux clients de profiter totalement de l’expérience acadienne et pour faire rayonner les produits du terroir, on y a créé le Hub, un lieu fondé sur le partage d’espace et de ressources qui permet le réseautage entre les gens de la communauté, les visiteurs et les producteurs d’ici. Le développement, la production, la valorisation et la vente de nouveaux produits locaux est au cœur du Hub. Le site de Cielo comprend un grand espace de jardins dans lesquels on y produit légumes, petits fruits et fleurs comestibles destinées à être transformés dans la cuisine du site.
Ainsi, l’équipe du Hub a créé depuis le début des dizaines de nouveaux produits fabriqués sur place, dans la cuisine commerciale ou en collaboration avec différents producteurs de la région.
Le concept de restauration unique du Hub gravite autour de la découverte de ces produits uniques et de ceux d’autres producteurs du Nouveau-Brunswick. Les gens peuvent choisir eux-mêmes leurs produits à même la boutique gourmande du Hub afin que l’équipe transforme ces produits en de magnifiques planches Cielo à partager. Des boîtes cadeaux peuvent aussi être assemblées avec trois produits et plus.
Les propriétaires de Cielo, Patrick et Émilie, se réjouissent de profiter d’un rayonnement international avec des parutions dans plusieurs publications et émission de télévision d’ici et d’ailleurs. Selon eux, la clientèle actuelle provient à 60% du Nouveau-Brunswick. Environ 30% vient du Québec et de l’Ontario. Le reste est constitué de touristes européens.
Pour le moment, pas question d’ajouter d’autres dômes au site ou de faire des travaux majeurs. Toutefois, le couple entrepreneur travaille sur un projet de nouveau type d’hébergement original et unique qui devrait aboutir éventuellement : la transformation d’un crabier (bateau de pêche) en habitation touristique. Patrick et Émilie n’ont pas fini d’épater la galerie, ça c’est certain.
À surveiller aussi au cours des prochains mois de 2024 et en 2025 : le Hub accueillera des spectacles d'artistes divers (chanteurs.euses, musiciens.nes, etc.) d'Acadie ou d'ailleurs. De belles soirées en perspectives.
Cielo Glamping Maritime
glampingcielo.com
232, Chemin des Huîtres
Haut-Shippagan, Nouveau-Brunswick
506 601-8005
Lors de notre visite la veille de la Fête nationale du Québec, ça grouillait d’énergie dans le vaste local du boul. Fréchette à Chambly. Tout juste voisin d’un carrefour giratoire où se croisent les chemins : ne cherchons pas plus loin d’où origine le nom de l’établissement. On finissait d’y installer la décoration pour accueillir la clientèle de fêtards le soir même et le lendemain.
Après être né en 2016 au centre-ville de Chambly, l’établissement s’est transporté dans le lieu actuel un an plus tard. Depuis sept ans, on y propose une cuisine de bon goût jusqu’à tard le soir, on y sert des bières, dont une dizaine de sa microbrasserie, et on y présente des activités culturelles diverses : musique, chansonniers, expositions artistiques, événements spéciaux,etc.
Dominique et Louis : une joyeuse paire de partenaires
La Croisée des chemins, c’est l’histoire de la rencontre de deux bons vivants, Louis et Dominique, qui n’avaient pourtant pas grand-chose en commun au départ, à part peut-être leur désir partagé de rendre les gens heureux. Pourtant, une seule visite de Dominique Théberge, quelques mois après l’ouverture en 2017, alors conseiller financier, aura suffi pour que les deux hommes décident de devenir partenaires. Son expérience passée en cuisine, en gestion de restaurants, en finances et aussi son intérêt et son engagement dans les causes sociales, ont vite convaincu Louis Monty-Tremblay que c’était l’homme de la situation.
Pour sa part, le fondateur de l’entreprise a lui-même une feuille de route impressionnante. Dès 2003, il s’intéresse au monde de la bière et de l’industrie brassicole. De rencontres en formation, il devient un vrai spécialiste de la bière, à la fois historien brassicole, dégustateur et vulgarisateur. L’expérience et la fibre entrepreneuriale mènent alors Louis à démarrer sa propre brasserie artisanale, incluant une cuisine complète, une scène pour les concerts et un mur d’exposition pour les arts visuels. Voilà en bref comment est née la Croisée des chemins.
Louis a même été impliqué dans le monde de la musique alors qu’il a été le leader d’un groupe de musique traditionnelle de 2004 à 2022. Il a produit deux albums et plusieurs maquettes, des vidéos, de nombreux spectacles, etc. Maintenant, Louis accueille les artistes à La Croisée des chemins où plus de 300 concerts et événements culturels y ont déjà eu lieu.
Bonne nouvelle : ça brasse à Chambly maintenant!
La Croisée des chemins propose déjà une vingtaine de bières artisanales québécoises en fût, triées sur le volet et en constante rotation. Toutefois, nul doute que le démarrage de leur petite brasserie personnelle installée depuis peu dans une grande cage vitrée à l’entrée du restaurant va changer bien des choses pour l’avenir de leur entreprise. Un brasseur professionnel embauché spécialement à cette fin entreprend en juillet le début du brassage des 10 recettes de bières maison déjà connues.
C'est le mercredi 30 octobre qu'on iinaugurera le début officiel de la production sur place. Après 8 ans de brassage dans diverses microbrasseries de la région, on brasse maintenant les bières sur place. C'est un long chemin de croix qui a mené à concocter les recettes dans ce petit-mais-fonctionnel atelier brassicole à l'entrée du pub.
La clientèle est invitée à découvrir cette toute nouvelle brasserie artisanale chamblyenne, en compagnie du brasseur, du propriétaire et de leur consultant. L’endroit est réputé homosympatique.
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Louis et Dominique sont fiers de ce qu’ils ont accompli ensemble. Leur capacité à innover et à voir des solutions à tout problème leur a permis de traverser la pandémie de belle façon, avec la redéfinition de leurs services et de leur menu, avec l’aide et la contribution de nombreux bénévoles, entre autres. Aujourd’hui, ils voient l’avenir de leur établissement avec optimisme.
Côté restaurant, La Croisée mise sur l’originalité et ses plats faits maison. Le canard sous diverses formes y est à l’honneur, ce qui en fait une spécialité des plus originales. On y trouve aussi de quoi plaire à toute la famille. Les gens de Chambly et des environs apprécient déjà que la cuisine ferme plus tard en soirée.
En plus de ses bières artisanales, le restaurant propose aussi un vaste choix de vins, de cidres, d’hydromels et de spiritueux, dont une sélection spécialisée de produits du terroir québécois. En plus, on y concocte d’excellents cocktails originaux.
Louis et Dominique misent sur leur vision d’une entreprise ouverte d’esprit et sur leur grande capacité à innover pour imaginer son développement. Le retour dans des événements annuels populaires comme au plus important festival de bières artisanales au Québec, celui des Bières et Saveurs de Chambly, en 2025, figure parmi leurs projets. Leur processus de rendre totalement maison leur cuisine, une formule déjà reconnue, se poursuivra également.
Malgré tout ce que comportent comme travail leurs fonctions de copropriétaires de la Croisée des chemins, Louis et Dominique poursuivent leur engagement communautaire auprès de diverses clientèles. Louis se consacre à promouvoir la scène culturelle locale et régionale, alors que Dominique poursuit son engagement auprès de la communauté LGBT comme directeur de l’organisme JAG – Montérégie qui intervient auprès des jeunes et adultes touchés de près ou de loin par la diversité affective, sexuelle et de genre, ou en questionnement.
Rendre les gens heureux : voilà qui est à la base de la mission et de la motivation quotidienne que Louis et Dominique se sont données.
Ah oui, n’oublions surtout pas de mentionner le rôle important qu’y joue leur mascotte, Edgar le canard. Il est l'esprit même de l'entreprise et des quelque 20 personnes qui composent son personnel.
La Croisée des chemins
Pub culturel et brasserie artisanale
lacroiseedeschemins.ca
450 593-3336
3701, boul. Fréchette
Chambly (QC) J3L0M8
Quand on passe prendre un café, une crêpe ou une viennoiserie au Mich Café à Chandler, on ne sait jamais sur quoi on va tomber. Justement parce qu’il s’y passe souvent plein de choses qui animent les lieux et ce, en toutes saisons.
Le propriétaire Jean-Michel aime bien accueillir les gens de la communauté et partager l’espace avec eux. Quand ce ne sont pas les tricoteuses, les séances de yoga en plein air, ou des artistes locaux qui viennent y créer une œuvre, ce sont les jeunes coureurs du club de course de la polyvalente, ou encore des marcheurs qui viennent y faire une halte, au chaud à l’intérieur ou sur le parterre aménagé en face. Deux dômes géodésiques se sont ajoutés l’an dernier, permettant de profiter du paysage même par mauvais temps, au moins jusqu’à l’automne.
Pendant la belle saison, on a vu encore la Mich Mobile servir les plaisanciers de la plage de Cap-d’Espoir et même se déplacer ailleurs pour des événements spéciaux, dont les populaires Percéides à Percé. On a fait l’ajout d’un bar à crêpes dans l’unité mobile, pour encore plus de délices.
Fait à signaler, le Mich café a remporté cette année le concours « Le Collectif » organisé par l'Association des restaurateurs du Québec (ARQ) à travers le Québec. Il a été récompensé pour ses pratiques RH innovantes et efficaces qui contribuent à maintenir un climat de travail dynamique au sein de son équipe.
On peut aussi rappeler qu’on vient de lancer en octobre 2024 son 4e café, le « Maison Jaune », qui provient du Costa Rica. On a retenu ce nom car l’établissement est un lieu chaleureux et réconfortant, tout comme ce café. De plus, on appelle le Mich Café « la maison jaune » depuis toujours.
C’est ouvert tous les jours dès 7h00. Le bar à crêpes est offert du jeudi au dimanche, le matin.
Mich Café
facebook.com/Michcafe
165, rue Commerciale Ouest
Chandler, QC, G0C1K0
(418) 689-7799
Bien connue et populaire sur la rue de la Reine à Gaspé depuis plus de 20 ans, et propriété depuis 2022 d’un couple de sud-américains bien installés au Québec depuis une quinzaine d’années, la boutique Mille saveurs gaspésiennes a un nouveau mandat depuis l’été 2022 : faire manger les visiteurs du Parc Forillon du secteur sud (Petit Gaspé).
Parcs Canada a accordé à l’entreprise la concession de ce resto-épicerie qui opère de juin à septembre sous l’appellation aux Délices de Forillon. On y propose entre 9h et 17h chaque jour le monde culinaire du Marché des Saveurs gaspésiennes, incluant le petit déjeuner et le diner. On y trouve des saveurs d’ici et d’ailleurs explique Claudia Romero, la propriétaire avec son conjoint Ricardo Granja, : plats diversifiés, fromages et charcuteries, pain frais, crème glacée et bien plus. On peut également y acheter des produits d’alcool. On peut y manger à l'intérieur ou sur la terrasse, ou encore apporter la nourriture pour consommer en pique-nique.
Les Délices de Forillon sont situées au Centre récréatif, près des campings de Petit-Gaspé et à deux pas de la piscine. Un site avantageux il va sans dire et les trois derniers étés ont permis de bien servir la clientèle du Parc avec la découverte de mets et de repas de qualité et appréciés. Une équipe de trois personnes assure les opérations de l’endroit.
Les gaufres arriveront sous peu aux Mille saveurs gaspésiennes
Parlant des nouveautés à venir à la boutique de Gaspé, Claudia Romero annonce l’arrivée sous peu d’un nouveau produit qui devrait plaire à plusieurs : les gaufres. Il s’agira d’une formule originale et on travaille actuellement à développer le concept de façon à le proposer à la clientèle de la rue de la Reine. On souhaite également les commercialiser pour les rendre disponibles dans divers établissements (épiceries, hôtels, restos, etc.)
On espère pouvoir annoncer l’arrivée des gaufres d’ici 2025-2026.
Les Délices de Forillon
parcs.canada.ca/pn-np/qc/forillon/activ/services-alimentaires-food-services
2342 boul. de Grande-Grève
Gaspé, QC, G4X 6L6
418 368-7705
L’endroit est baigné dans la lumière matinale d’un soleil automnal. Le vieux bâtiment trône fièrement sous les arbres de la rue de l’Évêché, à quelques enjambées de la vivante rue Saint-Germain et de ses multiples commerces.
Le restaurant populaire depuis presque 30 ans, peut accueillir jusqu’à 120 personnes sur les deux étages ainsi que sur la terrasse durant la belle saison. Outre le magnifique escalier ancestral surmonté d’un impressionnant lustre qu’on aperçoit dès l’entrée, plus de mille cabanes d’oiseaux, dont plusieurs des plus originales, ornent les divers coins du bâtiment, l’œuvre du fondateur du restaurant, Alain Bellavance. Les nouveaux propriétaires ont repris le flambeau et continuent de faire grandir l’imposante collection.
Pendant la belle saison, une terrasse extérieure, véritable havre de paix lumineux au cœur du centre-ville de Rimouski, située à l’avant de l’élégante maison victorienne, permet aux convives de profiter des doux rayons du soleil tout en offrant de l’ombre avec la présence de beaux arbres matures.
L’édifice construit en 1920 par un prêtre à la retraite, Georges Gagnon, se distingue par un ensemble architectural distinctif du portail avant, tiré de l’art gothique, qui domine la façade et les magnifiques galeries qui couvrent trois côtés de cette maison ancestrale. Ses poteaux en bois tourné, épaulés de consoles à volutes au sommet de la balustrade, sont d’origine. Les propriétaires passés et actuels se sont donc assurés de préserver ce trésor désormais plus que centenaire.
Ce sont Julie Lacroix et Alain Bellavance qui devaient créer ce tout nouveau concept de restaurant en juin 1995. Un autre groupe d’affaires a pris la relève quelques années plus tard et la belle aventure se poursuit, au grand bonheur d’une clientèle grandissante.
Finalement, en juin 1995, le Central Café a connu une transformation importante au niveau de sa gestion : le propriétaire précédent souhaitant prendre sa retraite et n‘ayant pas de relève assurée, un groupe d’employés et quelques autres personnes intéressées par la poursuite des affaires ont décidé d’aller de l’avant pour transformer l’entreprise en une coopérative de solidarité. Le groupe a reçu l’aide et les conseils d’un expert pour cheminer dans ce projet de coopérative de travailleurs.
Ce sont donc 16 personnes, dont plusieurs employés de longue date, qui forment les membres de la coopérative depuis bientôt 10 ans. Le succès de cette formule, explique la directrice générale Nancy Dubé, une des initiatrices du projet, c’est le fort sentiment d’appartenance qui découle de cette structure de gestion et d’opération : plutôt que de travailler pour un patron, on travaille pour sa propre organisation et on participe aux décisions. On parle aussi d’avantages fiscaux non négligeables..
Nancy Dubé, directrice générale
Le Central Café fait partie de l’Association des restaurateurs du Québec. Il est également membre de Saveurs du Bas-Saint-Laurent, une organisation chargée de promouvoir les produits bas-laurentiens. Le Central Café fait une large place dans ses assiettes aux produits agroalimentaires de la région. Le restaurant se fait un point d’honneur d’encourager les artisans locaux qui font la fierté de la région.
Aujourd’hui, plus de 27 personnes assurent le fonctionnement du Central Café, ouvert toute l’année, 7 jours par semaine.
Les clients apprécient particulièrement la qualité du menu qui propose une bonne variété de burgers, de pâtes, de pizzas, de viande fumée et d’escalopes. En accompagnement, on peut choisir entre le bol de frites de la maison, les oignons français, le saumon fumé de l’Atlantique ou la fondue parmesan maison, quelques-uns des délices de la cuisine.
On s’évertue à réaliser des recettes uniques, concoctées par les cuisiniers et transformées sur place à partir d’ingrédients et de produits de la région. On est fier aussi des délicieux desserts originaux qu’on y prépare.
Le Central Café vaut certainement le détour pour qui apprécie les mets savoureux, une ambiance agréable et décontractée et un séjour dans un environnement riche d’histoire et de cuisine de qualité. On propose également la livraison à domicile en tout temps.
Central Café
centralcaferimouski.com
31, rue de l’Évêché Ouest
Rimouski (Qc) G5L 4H4
418 722-4011
Lorsqu’on se présente devant les étalages de la boulangerie Le Farinographe au centre-ville de Rimouski, on sent tout de suite qu’il se passe quelque chose d’exceptionnel derrière ces grandes vitrines qui nous permettent de voir le personnel et le proprio à l’œuvre.
De plus, avec son déménagement de l'autre côté de la rue Saint-Germain, dans un local plus grand et mieux adapté à ses activités et à sa croissance, en mai 2024, la boulangerie-pâtisserie-café a pris des allures de modernité qui lui vont à merveille.
Ici on prépare les chocolatines, là-bas on enfourne les baguettes qui vont s’envoler plus tard « comme des petits pains chauds », pour reprendre l’expression populaire. À l’accueil, le sourire du personnel qui connaît par cœur le nom et les saveurs des produits en étalage, ajouté aux bonnes odeurs diverses qui émanent de l’endroit, font titiller nos papilles gustatives sans même avoir goûté à rien.
De plus, le comptoir propose dorénavant le café sous plusieurs formes, au grand plaisir de la clientèle qui s'y présente toute la journée, dès 7h et ce jusqu'à 18h (sauf le lundi où on prend congé).
Originaire de Mont-Joli, le propriétaire Rémi Bélanger a toujours œuvré dans le domaine alimentaire, avec un intérêt marqué pour les aliments biologiques, ce qui l’amena à exploiter une petite ferme maraîchère biologique à St-Octave-de-Métis dans les années 80, avant de faire un retour aux études et à l’enseignement dans les années 90.
De fil en aiguille, avec le goût de revenir au bercail après une quinzaine d’années dans la formation en transformation des aliments à La Pocatière et le désir de démarrer à nouveau un projet d’entreprenariat, il analysa le potentiel de lancer une nouvelle boulangerie artisanale à Rimouski.
Installé d'abord dans le complexe abritant la Coop Alina, qui songeait à agrandir sa section de produits frais et manifestait un grand intérêt pour y inclure un service de boulangerie, c’est dans ce contexte qu’on a pu assister au démarrage de la Boulangerie Le Farinographe en juillet 2019, un beau « projet de retraite » précise-t-il.
En plus d’une importante gamme de pains, allant des plus légers aux plus denses, on y propose viennoiseries, pâtisseries et sandwichs variés. Le pain au levain demeure une spécialité de l’endroit qui plaît grandement aux nombreux restaurants qui s’en approvisionnent.
Rémi Boulanger ne s'en cache pas : le déménagement a permis de se doter de plus d'espace pour la production, une meilleure accessibilité avec pignon sur rue, et d'une meilleure autonomie pour desservir la clientèle. On peut désormais offrir les déjeuners et on y a aménagé un coin pour permettre de s'attabler pour consommer sur place. De plus, on en a profité pour revisiter certains produits, dont le prêt-à-manger, les mets végan, les sandwiches et la variété de pâtisseries.
Enfin, ces changements dans la production ont contribué à porter le nombre d'emplois à 19.
Boulangerie Le Farinographe
lefarinographe.com
110, rue Saint-Germain Ouest
Rimouski, QC G5L 4B5
418.725.5297
Rimouski, rue Saint-Germain ouest, une façade qui n’indique que très peu ce qui attend le visiteur à l’intérieur. Un vaste espace « cozy », de petits fauteuils autour d’une table basse, une section bistro, et au fond une grande salle aux éclairages tamisés où de petits groupes viennent y discuter où s’y réunir tout en profitant des produits uniques et spécialisés du torréfacteur.
Et puis ce grand comptoir derrière lequel on trouve deux douzaines de silos remplis de grains de cafés divers prêts à être emportés, moulus au goût du client ou dégustés sur place en une variété de choix et de formats, grâce à un personnel de baristas formés et connaisseurs.
On n’y sert pas de repas, précise Nathalie Gagnon, la directrice générale. On y sert en plus des cafés, des thés, des bières de micro-brasserie, des vins, des pâtisseries d’un commerce local. On peut y apporter un lunch et le faire réchauffer. À l’occasion, on y tient des vernissages, des conférences ou des spectacles.
La torréfaction, au cœur de l’entreprise
Le Moussonneur, ce n’est pas que l’endroit qu’on vient de décrire plus haut. C’est encore et surtout une entreprise qui importe et sélectionne des cafés d’un peu partout dans le monde, et qui opère dans le parc industriel de Rimouski un atelier de torréfaction parmi les mieux équipés, grâce à l’expertise de plus de 32 années de Richard O’Neil, l’associé de Nathalie Gagnon.
Et le nom de cette entreprise rimouskoise provient du terme « moussonné », qui constitue en fait une gamme de cafés dont le Moussonneur en a fait sa spécialité. En fait, on dit d'un café vert obtenu à partir de café non lavé qui a été exposé en atmosphère humide afin d'absorber de l'eau, gonfler et changer de couleur jusqu'à devenir brun clair doré, qu’il est moussonné.
La vedette de cette gamme, c’est le Moussonné des Îles-de-la-Madeleine, un café vert trempé dans l'eau de mer des Îles, ensuite séché au soleil et aux vents salins, avant d'être torréfié au fur et à mesure de la demande. Pourquoi cette idée folle ? « Parce que le sodium de mer, cristallisé à l'intérieur de ce grain, se mélange aux huiles du café lors de sa torréfaction, ce qui crée une réaction réduisant grandement l'acidité des autres cafés avec lequel il est mélangé, en plus de faire ressortir leurs arômes spécifiques qu'on ne découvrirait pas sans lui », explique Richard O’Neil. Il s’agit d’un procédé découvert au 17e siècle. Ces produits sont reconnus pour leur finesse, leur saveur supérieure et leur texture onctueuse. Afin de concevoir ces cafés exceptionnels, Richard O’Neil s’est plus qu’inspiré de la nature : il l’a intégrée à son procédé.
Par sa façon unique de choisir et de torréfier nos cafés d’origine, l’artisan torréfacteur Richard O’Neill sait atteindre des saveurs exceptionnelles et remarquables. D’ailleurs, il se rend lui-même sur les plantations afin de mieux comprendre le quotidien et les particularités des producteurs, leurs procédés spécifiques ainsi que l’environnement distinct qui entoure chacune des cultures.
Il développe également plusieurs mélanges aux saveurs précieuses, parfaites et sans pareil qui savent plaire aux fins connaisseurs, qu’on appelle les Incontournables. L’atelier produit aussi des cafés pour des chaînes d’épicerie et des restaurants.
Par ailleurs, les cafés Privés sont des cafés ayant obtenu un grade au-dessus de 87 sur une échelle de 100 définie par la SCA (Speciality Coffee Association), une note attibuée selon différents critères : les arômes, le corps, l’acidité, la balance, l’arrière-goût, la netteté de la tasse. De l’éclairage de la salle, au Ph de l’eau en passant par les niveaux d’humidité du grain, tout est pris en compte pour assurer une uniformité des résultats lors de la dégustation.
C’est en découvrant ces détails et les méthodes de travail du torréfacteur qu’on peut dire qu’il est au café l’équivalent du sommelier pour le vin.
L'avenir est prometteur
On ne peut terminer ce profil sans parler d’un nouveau produit qui occupe un créneau particulier : on l’appelle le Cold Drip Brew. Ce café est infusé à froid selon une méthode artisanale japonaise de goutte à goutte, le style Kyoto. Ce procédé permet d'obtenir un café infusé à froid d'une extrême richesse permettant le développement des saveurs et arômes spécifiques au terroir de chaque café d'origine. Il est offert en cannette prêt à servir ou à être intégré à un alcool ou à un breuvage fruité, par exemple, sur glace.
Ces dernières années, les boissons froides à base de café sont devenues de plus en plus populaires pendant les mois d'été aux États-Unis et au Canada. L'infusion à froid a connu une croissance exponentielle au cours des dix dernières années. Cependant, parallèlement à l'infusion à froid, on a également assisté à l'essor du café « cold drip », une boisson qui présente des similitudes et des différences essentielles. C’est ce procédé que le Moussonneur utilise pour fabriquer ses cinq variétés, dont le Costa Rica Terrazu et le Jamaica Blue Mountain.
Par ailleurs, à l'automne 2024, Nathalie Gagnon installera à l'entrée de son commerce une boutique spécialisée en accessoires pour le café, incluant des cafetières, des tasses et autres articles pertinents et exclusifs. Elle y présentera aussi des formations pour les amateurs de café sur l'utilisation des machines, les techniques de préparation, et autres sujets reliés au café et à ses particularités.
Le Moussonneur va également développer une division commerciale pour desservir les restaurants, les hôtels et les divers établissements servant du café à leurs clients. Un expert du domaine s'associe à l'entreprise pour coordonner ce service. On pourra également s'y procurer des sacs de café sans mouture en gros.
Le Moussonneur emploie une équipe de quatre personnes à l’atelier en plus de quelques baristas au café du centre-ville.
Le Café du Moussonneur
lemoussonneur.ca
173, rue St-Germain Ouest
Rimouski (Qc) G5L 4B8
418 721-7776
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