Manger et boire

Par Pierre Perreault
MÀJ - 20-12-2025

L’Anse Saint-Jean cherchait une nouvelle vocation pour le vieux presbytère voisin de l’église. Il y a bien eu un projet de centre culturel, et une boulangerie y a tenu commerce un certain temps. Aujourd’hui, il semble bien que ce soit l’entreprise de David Landman, Français d’origine et cuisinier de formation depuis 18 ans, qui occupe désormais l’endroit.
Kao Chocolat

Ce passionné de la saveur, de la justesse et de l’extravagance gustative opère et dirige une chocolaterie dans ce village du Bas-Saguenay en bordure du fjord. KAO Chocolat charme déjà les amateurs de chocolat depuis 2014. D’abord acquise avec un ami de longue date, l’entreprise a déménagé en 2022 dans le vieux presbytère. On parle même d’un projet d’acquisition du bâtiment en cours.

David, a débuté sa carrière comme apprenti à Paris, ensuite à Bruxelles, puis l’a poursuivie à Montréal. Son implantation à L’Anse-Saint-Jean remonte à 2018. Charmé par l’âme du village, David était en alors à la recherche de nouveaux défis : l’opportunité d’acquérir KAO Chocolat fût pour lui l’occasion de quitter Montréal et de s’associer alors avec son ami Peter.

Kao Chocolat
Fort de ses bases sur le travail du chocolat, David voit en KAO Chocolat l’opportunité de faire vivre le terroir québécois en l’exprimant par la création de fines bouchées gourmandes et irrésistibles. On parle ici d’une palette de saveurs issue de la forêt boréale et du terroir québécois, à travers l’univers du chocolat.

Kao Chocolat

« KAO Chocolat a débuté modestement, mais ses produits, en raison de leur originalité et de leur qualité, ont tout de suite connu le succès. D’où la nécessité de s’agrandir », explique le chocolatier. Kao Chocolat compte quatre employés en temps normal. Ce nombre augmente à cinq ou six pendant la période de pointe de l’été.

Kao Chocolat

KAO Chocolat produit donc sa gamme de produits fins dans le vieux presbytère de L’Anse-Saint-Jean depuis 2023. David insiste sur l’importance pour KAO Chocolat de s’identifier à son milieu. « Je veux créer des saveurs originales à partir de produits locaux ; il va sans dire que le bleuet figure dans ma liste ! D’autre part, mon approvisionnement est assuré, tant que c’est possible, par des fournisseurs du Saguenay–Lac-Saint-Jean. Les matières premières proviennent de producteurs de fermes biologiques et/ou équitables afin de respecter le savoir-faire traditionnel et l’environnement de nos communautés locales ».

Kao Chocolat

Pour ce qui est du cacao, sa démarche respecte le travail des producteurs et la valorisation de leurs terres. Sa priorité à cet égard est l’équité. La protection de l’environnement fait également partie de ses priorités. « Je fais en sorte de réduire à la source la production de déchets. Par exemple, tous nos emballages sont fabriqués à partir de matières recyclés et réutilisables. »

Dans ses projets à court terme, il aimerait pouvoir transiger avec les producteurs de cacao et transformer lui-même les fèves pour avoir un plein contrôle sur la qualité des chocolats qu’il confectionne. Il y travaille sérieusement.

Kao Chocolat

Puis, KAO a ajouté à ses produits les gelatos au chocolat noir, blanc et au lait qu’il sert directement par un comptoir installé pour l’occasion donnant sur la galerie. Des tables et des chaises sont installées au balcon et sur le parterre adjacent. On peut les déguster dès la mi-juin jusqu'en automne. David parle aussi d’aménager une autre section du presbytère pour en faire un lieu on pourra déguster les produits de KAO.

KAO Chocolat
kaochocolat.com
261 rue Saint-Jean-Baptiste
L'Anse-Saint-Jean, QC, G0V 1J0
(418) 608-8005

Par Pierre Perreault
MÀJ : 20-12-2025

C’était en 2018. Un vieux motel des années 1960, situé à l’entrée de l’artère principale menant au cœur du village de l’Anse Saint-Jean, au milieu de la magnifique vallée du Bas Saguenay, attire l’attention d’un groupe d’amis qui partagent la même passion pour la nature, la rencontre avec les gens et l’amour de la bonne cuisine.

Auberge Camp de base Anse-St-Jean
C’est alors qu'est né ce projet un peu fou de restaurer le bâtiment et d’en faire ce qui est aujourd’hui connu comme Le Camp de Base, un lieu d’hébergement distinctif, simple et écoresponsable, explique Marie Lerdu, adjointe à la directrice générale. Ce groupe composé de gens d’expériences en restauration, tourisme et d’origines diverses, dont certains de la région même, a formé une entreprise pour assurer la réalisation de leur rêve dans les meilleures conditions possibles. Certains d’entre eux en sont également des employés assurant la gestion et la coordination des activités d’hébergement et de restauration.

Avec un plan d’action précis et plusieurs rénovations importantes plus tard, dans les 9 chambres et un dortoir, en plus des équipements de la cuisine, le Camp de base a pris son envol et a pu accueillir ses clients. Aujourd’hui, on peut y dormir en chambre ou dortoir (7 places), y camper avec tentes ou VR, et y manger et boire. Le tout avec des tarifs abordables, un terrain de pétanque, une cuisine et des aires communes conviviales, propices aux rencontres ainsi que des expériences gustatives uniques au resto.

Auberge Camp de base Anse-St-Jean

Les chambres sont tout ce qu’il y a de plus confortable. Pour chacune on y trouve, entre autres : une salle de bain privée avec douche et baignoire, un mini réfrigérateur, la literie et les serviettes, une entrée individuelle avec accès extérieur, un stationnement privé, une table extérieure, un accès à la cuisine commune par l’intérieur. À noter que les chambres ne sont pas équipées de téléviseur. On y offre cependant un accès gratuit au wifi.

Auberge Camp de base Anse-St-Jean

Si l’hébergement en chambres est offert toute l’année, les services de resto et de bar le sont aussi, sauf pendant quelques semaines au printemps après la fin de la saison de ski. Le resto bar est devenu un endroit populaire où se donne rendez-vous pour toutes sortes de raisons. L’été, la terrasse extérieure ajoute au plaisir de l’expérience. Des événements spéciaux musicaux ou autres (des spectacles de chanson, de l’improvisation et même des soirées jeux de société) sont présentés à divers moments de la saison. « Bien que l’endroit attire un grand nombre de touristes tout au long de l’année, nous avons la réputation d’être un lieu de rassemblement social pour les habitants du village », nous confie Marie Lerdu. Le mélange des touristes et des résidents crée des soirées fort chaleureuses. 

Auberge Camp de base Anse-St-Jean

Au resto, on propose une cuisine toute en saveur, des plats fumés maison et des mets végétariens créés avec des produits locaux. On fume sur place les viandes et les poissons de façon artisanale avec l’expertise de Füm Füm afin d’offrir une expérience gustative unique. Une cuisine gourmande préparée sur place, des tapas savoureux, à manger seul ou à partager, des pizzas originales, les meilleurs sandwichs et burgers en ville et de réconfortants menus du jour. Le resto bar est certifié « Ambassadeur de saveurs » par Zone Boréale, ce qui signifie qu’on attache une grande importance à l'origine des produits. Que ce soit dans les assiettes ou dans le bar, on y propose des produits locaux ou régionaux.

CAmp de base Anse

En ce qui concerne le bar, pour prendre une bière bien fraîche été comme hiver, en après-ski ou en revenant de randonnée, il n'y a pas mieux. De façon régulière, on invite à découvrir une microbrasserie. On peut aussi déguster un cocktail créé à même une sélection de boissons québécoises dans une ambiance relaxe. Les amateurs de vins apprécieront les produits d'importation privée exclusifs. On peut aussi y trouver les bières de la Chasse-Pinte, l'authentique microbrasserie Anjeannoise, ainsi que des bières collaboratives saisonnières.

Auberge Camp de base Anse-St-Jean

Bref, l’Auberge Camp de base de l’Anse Saint-Jean joue un rôle important dans l’accompagnement des villégiateurs et dans l’accueil des gens du coin qui veulent se retrouver pour passer de bons moments et s’offrir de quoi boire et manger dans un environnement sympathique.

Pour leur part, depuis 2022, les campeurs trouvent derrière l’auberge, au bord de la rivière Saint-Jean, réputée rivière à saumon, plusieurs espaces pour les tentes et pour les VR, sans service d’électricité ou d’eau potable. Pour un contact direct avec la nature dans un milieu boisé. Les campeurs ont toutefois accès à la cuisine commune et aux salles de bains de l’auberge en tout temps. Des partenariats avec Saguenay Aventures et d'autres organisations du milieu permettent d'offrir des forfaits en diverses saisons pour profiter du plein air et des activités nautiques, par exemple.

Bref, l’Auberge Camp de base l’Anse Saint-Jean agit comme une porte d’entrée vers les beautés de cette municipalité aux mille attraits qui donne le ton à ce qui attend les visiteurs.

Auberge Camp de base l’Anse Saint-Jean
aubergecampdebase.com
5, rue Saint-Jean-Baptiste
L'Anse-Saint-Jean, QC G0V 1J0
418 272 3359


Par Pierre Perreault
MAJ : 20-12-2025

Pour Sébastien Pirot, l’amour est dans les Alpes françaises. Pourquoi ? Parce que c’est là qu’il a rencontré sa conjointe et mère de ses trois enfants. Son associée du coup !

C’est donc de là que tout est parti. En 2003, il fait une première visite au Québec. En 2006, lors d’une visite chez une amie, il découvre l’Anse St-Jean. D’origine bretonne, Sébastien Birot a fait plusieurs tours du monde avant de venir y établir sa famille dans ce magnifique village du Bas-Saguenay. Il a séjourné ou travaillé dans plus d’une de dizaine pays.

 Mais l’amour, plus fort que tout, l’a porté ici. Il y a fait l’acquisition d’une maison en pleine nature. Ses trois enfants y sont nés et y grandissent. Chaque année, il devait retourner en France pour travailler l’été. Et à son retour en automne, il repartait parfois vendre des arbres de Noël à New-York. Mais c’est enfin à l’Anse qu’il a fini par réaliser un de ses vieux rêves : avoir son propre établissement et partager les saveurs de son pays d’origine.

En 2012, il apprend entre les branches que les propriétaires de la boutique les Rebelles des bois face au quai souhaitent ouvrir un café dans leur établissement. Rebelles des Bois représente le travail de plus de 80 artisans et designers québécois. L'entreprise crée également une ligne de bijoux et d'objets design.

Qu’à cela ne tienne, Sébastien se met au travail et planifie ce qui deviendra le premier et encore seul restaurant à offrir une des fiertés de son coin de pays d’origine : les crêpes bretonnes.

Café du quai
Ouvert à l’été 2013, le Café du quai a comblé un vide dans le paysage saguenéen selon plusieurs. De nombreux produits des artisans et producteurs locaux ont par ailleurs fait leur apparition sur le menu, permettant d’heureuses combinaisons entre les terroirs. « Parce que dans la cuisine aussi, les cultures se rencontrent, se marient », rappelle Sébastien avec un sourire coquin.

L’endroit est idéal : face à un quai où chaque jour en saison des centaines de visiteurs embarquent ou débarquent de bateaux de croisières ou d’autobus, où des dizaines de kayakistes viennent s’adonner à leur sport, où de nombreux plaisanciers y ont leur bateau à la marina. Sans parler de tous les autres qui viennent découvrir le magnifique paysage du fjord, pour quelques heures ou quelques jours. Sur deux étages, on peut accueillir jusqu’à une cinquantaine de clients à la fois. L’endroit procure de l’emploi à 22 personnes.

Café du quai
Sébastien s’est assuré des services de chefs qualifiés qui ont su s’approprier les meilleures recettes de crêpes bretonnes. On n’y fait pas que des crêpes repas, desserts ou flambées au Café du quai. On y sert aussi des sandwiches et paninis, et on offre des tables d’hôte. On a même vu passer au menu un Club Sandwich du quai au poulet mariné, bacon, jambon, fromage suisse, tomate, mayo assaisonnée maison & épinard. Les cafés y sont aussi à l’honneur.

Café du quai

Sébastien invite ses compatriotes à venir retrouver un morceau de saveur de France. Et pour les Québécois et voyageurs de partout ailleurs, à y découvrir ou redécouvrir ce volet de la gastronomie qui puise ses sources dans une philosophie de vie simple et authentique, nourrie au grand air de Bretagne. Ouvert 7 jours durant l’été, et sur un horaire qui varie en hiver et au printemps.

Note : nous y somme passés le 20 décembre 2025 et on y a retrouvé les mêmes bons mets et le sourire éclatant de la serveuse, à notre grand plaisir.


Café du quai – Restaurant et crêperie bretonne
cafeduquai.ca
358 A, rue Saint-Jean-Baptiste
L'Anse-Saint-Jean, Quebec G0V 1J0
(418) 272-1190

Il y a maintenant plus de 20 ans, en 2025, que David Janelle a entrepris de réaliser son projet de devenir chef cuisinier. Originaire de Chicoutimi, son plan l’a amené à quitter la région un certain temps, et même à traverser l’océan, pour finalement revenir y établir les bases de son rêve devenu réalité : posséder son propre restaurant.

Le chemin pour y parvenir a été rempli de belles expériences. De 2003 à 2005, il s’engage dans une formation en cuisine d’établissement au Centre de formation professionnelle Fierbourg, à Québec. Il travaille pendant la même période dans des restaurants du Vieux-Québec et va même passer quelques mois en stage en France, dans un restaurant réputé de Vendée, pour développer de nouvelles compétences en cuisine française et en fonctionnement de production avec des produits régionaux.

 Double Tree

Puis, un collègue connu à Québec l’invite à venir le rejoindre à son restaurant de La Baie où il devient sous-chef. En 2007, il fait son entrée à La Cuisine comme sous-chef à l’invitation du propriétaire d’alors, M. Bergeron. Depuis 1994, le restaurant La Cuisine, propose à Chicoutimi une cuisine du marché authentique et créative. Tout est cuisiné sur place afin d’offrir une qualité maison inspirée des saisons, en priorisant l’utilisation de produits frais et régionaux.

Puis en 2012, il devient chef principal de l’établissement après le départ du précédent. Il s’approche alors de plus en plus de son rêve et s’engage rapidement dans le développement d’une cuisine misant toujours davantage sur les produits régionaux. Cela vaudra d’ailleurs la reconnaissance de La Cuisine comme Ambassadeur de saveurs de la Zone Boréale. Cette accréditation, émise par la Table agroalimentaire du Saguenay-Lac-Saint-Jean, engage à mettre en valeur les produits typiques de la région. Arrive en 2016 le concours télévisé du Combat des villes où des chefs de diverses régions sont jumelés pour la compétition. David Janelle y remporte la 3e place, ce qui procure une belle visibilité à La Cuisine.

C’est en 2017 que le propriétaire fondateur de La Cuisine choisit de passer le flambeau à son chef principal, qui n’attendait que cette occasion. Guillaume Bergeron s’est dit fier d'avoir transformé cette ancienne brûlerie et épicerie fine en restaurant. Celui-ci s’est bâti une solide renommée depuis deux décennies. David Janelle en fait l’acquisition, d’abord avec un associé, puis propriétaire unique depuis 2019 après le rachat des parts.

La Cuisine

David Janelle est la preuve vivante que les rêves peuvent se réaliser si on sait miser sur ses forces, ses compétences et la confiance de partenaires pour développer sa passion et mettre en place les outils pour y parvenir. Sa motivation ultime, c’est de « faire découvrir la région par les assiettes ». Le chef Janelle ne cesse de pousser toujours plus loin ses connaissances. Il va chercher ses inspirations dans les voyages, auprès d’autres chefs et aussi dans les livres de recettes. La signature #borealivore adoptée par le chef Janelle et toute son équipe de La Cuisine est significative de cette passion et de l’engagement de l’établissement à agir comme un pilier de la cuisine locale pour plusieurs années encore.

Consulter le menu de La Cuisine, c’est faire un voyage dans des saveurs originales, des mets aux appellations suggestives, des descriptions d’ingrédients étonnantes et un contact avec une appropriation du territoire évidente. Le cellier du restaurant est disposé à satisfaire les accords de vins les plus improbables, mais des plus réussis.

La Cuisine 

La Cuisine
En plus de sa vaste salle à manger, le restaurant La Cuisine propose ses deux salles privées pour des réceptions ou des repas de groupes. Elles sont appréciées dans le cadre de rencontres d’affaires ainsi que lors d’évènements familiaux. Elles sont disponibles avec repas et service personnalisé. À l’étage, la salle Denis-Fortin est une salle chaleureuse pouvant accueillir jusqu’à 60 personnes. Elle offre une magnifique vue sur la rivière Saguenay et offre plusieurs possibilités. Au sous-sol, la somptueuse salle du Cellier est idéale pour des réunions entre collègues. Elle peut recevoir jusqu’à 16 personnes.

Restaurant La Cuisine
restolacuisine.com
387, rue Racine Est
Chicoutimi, QC, G7H 1S8
(418) 698-2822

À Québec, capitale gastronomique par excellence, le nom de Stéphane Modat est bien inscrit dans le firmament des chefs incontournables et des propriétaires de restaurants haut-de-gamme. Lorsqu’on est invité à passer un peu de son précieux temps avec lui pour discuter de la formule de son Clan et profiter ensuite de son menu-dégustation, on ne peut que se sentir privilégié.

Ce Français arrivé au Québec il y a 25 ans avec déjà pas mal d’expérience, d’idées et de projets, s’est signalé dans quelques établissements réputés de Québec, avant de passer à la direction des cuisines du Champlain au prestigieux Château Frontenac, poste qu’il a occupé pendant huit ans. Puis arrive la pandémie de Covid en 2020 : il y voit l’occasion d’opérer des changements et de lancer sa propre affaire.
Février 2021, il quitte le Château et entreprend ses démarches l’amènent vers l’ancien Café de la paix, rue Des Jardins, autrefois un haut-lieu de cuisine française à Québec, un établissement mythique fondé en 1952 et ayant fermé ses portes en 2013. Pourquoi cet endroit plutôt qu’un autre? « Il faut écrire l’histoire dans quelque chose qui est historique », disait Stéphane Modat alors qu’il se préparait à y établir son Clan.

Le Clan

Par définition, le clan est un petit groupe de personnes qui ont des idées, des goûts communs et qui les partagent dans leur entourage ou encore un groupe de personnes se soutenant mutuellement par passion ou intérêt. Pour le chef Modat, ce concept est appliqué à sa formule d’affaire : réunir autour de lui des producteurs, des maraîchers, des transformateurs, des artisans et des commerçants qui proposent des produits locaux et régionaux de qualité, pour les faire découvrir à sa clientèle d’ici ou d’ailleurs et ainsi établir une communauté du terroir tout en participant au développement d’une gastronomie québécoise qui rayonne à l’international.

Viandes, gibier, poissons, fruits de mer, légumes, épices, et autres produits sont constamment dans la mire de Stéphane Modat qui parcoure les régions pour découvrir sans cesse les meilleurs produits et les producteurs les plus originaux et performants. « Pas de compromis possible dans ce domaine », assure-t-il. Le logo du restaurant au cœur du Vieux-Québec exprime bien cet esprit : l’union des produits de la chasse et de la pêche dans un environnement de terroir, ce qui traduit l'amour du chef pour ces activités.

Qu’est-ce qui le motive au quotidien depuis qu’il a créé le Clan? « Je nourris le monde! Je suis chanceux de recevoir les gens chez moi et leur offrir le meilleur à tous les niveaux! »

Le Clan

L’un des éléments clés de la formule du Clan : tout le monde y entre par les cuisines. Autant les clients que les fournisseurs et le personnel, on y a accès par le lieu où tout se passe vraiment. Une fois rendu à l’étage, on est aussitôt plongé dans une ambiance qui prépare à ce qu’on va nous faire vivre ensuite. « Accueillir les gens, c’est ma passion », assure le chef Modat.

À lui seul, le menu dégustation qu’on nous a servi lors de notre visite est totalement une aventure gustative et émotive. On passe par de multiples saveurs et on se délecte de la présentation de chaque mets avant même qu’il soit porté en bouche. Les pétoncles de Baie-Comeau (Aguachile de légumes d’été / Encre de seiche /OEufs de truite /Oignons Marinés), l’esturgeon jaune de Châteauguay (Topinambours / Airelles / Amandes / Caribou / Gingembre), la pintade de Cap Saint-Ignace (Morilles aux miso / Foie gras / Tempeh / Crème de volaille), l’Hommage à Marie-Victorin (Lactaire / Bleuet / Thé des bois / Épinette), et leurs accords de vin, voilà quelques exemples de ce qui attend les amateurs de découvertes gastronomiques vraiment uniques.

Le Clan Le Clan Le Clan Le Clan

Le chef Modat innove également avec ses menus-midi en formule tapas « Café de la paix » depuis l’été 2024, populaires auprès des travailleurs du secteur et des visiteurs à la recherche de curiosités culinaires basées sur les produits du terroir québécois. De plus, il accepte les invitations à partager ses talents auprès d’autres établissements comme chef invité, et même sur des paquebots amarrés au port de Québec à l’occasion. Sans compter sa participation à des événements internationaux en tant que conférencier expert, ici et à l’étranger.

Stéphane Modat, père de quatre enfants devenus adultes et adolescents, tous nés à Québec, s’engage aussi dans la communauté depuis quelques années, entre autres au Patro Roc Amadour de Limoilou qu’ont fréquenté ses enfants, avec un repas de bouilli aux légumes de 180 portions servi dans le cadre d’un événement de financement. Son ami Peter Simons de l’entreprise plus que centenaire portant son nom, s’est joint à lui pour l’occasion.

Fait à signaler, en mai dernier, le Guide Michelin accordait une recommandation du Clan auprès du prestigieux annuaire gastronomique de renommée mondiale. Par ailleurs, le Clan a été désigné « Restaurant de l’année 2025 » au Québec aux prestigieux Lauriers de la gastronomie.

Le Clan

Cet entrepreneur venu de France s’est totalement intégré dans sa ville d’adoption, à Québec. Il en est devenu le symbole vivant que la détermination, l’innovation, la qualité et la diversité constituent des ingrédients essentiels au succès. Le Clan représente bien ce qu’il considère comme le secret de son engagement : « Agir pour les bonnes raisons, sans compromis. Ls meilleures idées arrivent demain! », est-il convaincu.

Le Clan
Le Clan
restaurantleclan.com
44, Rue des Jardins
Québec, QC G1R 3Z1
(418) 692-0333

18 juillet 1980. Un groupe de rêveurs qui s’appellent alors Jean-Marc, Claude, Henri et Fernand permettent à ce lieu riche d’histoire de demeurer et d’ouvrir ses portes aux arts et à la musique. Parce que La Grave, c’est un site qui a profondément marqué le développement des Îles de la Madeleine.

Il fallait que je débarque dans l’archipel ce même jour 45 ans plus tard, après une nuit sur le traversier qui relie Souris (I,P.E.) à Cap-aux-Meules, pour apprendre que la soirée de célébrations allait être mémorable.

À l’époque, la Grave était le port d’entrée des Îles et le cœur des activités commerciales, et ce, jusqu’à la fin des années 50. Ce qui fut jadis un magasin général a pris part à l’histoire des Madelinots. Son premier propriétaire, John Phillip Savage, natif de Jersey, s’est établi aux Îles-de-la-Madeleine vers 1865. On prenait le temps d’aller aux nouvelles, de chuchoter les potins, de partager ses inquiétudes, ses espoirs, et de faire des pronostics sur l’avenir du pays.

C’est entre les murs de ce lieu mythique que s’est développé un sentiment d’appartenance fort, un attachement profond à la culture locale sous toutes ses formes, et un esprit festif qui a su traverses toutes les époques depuis sa fondation. En 2007, un vent nouveau souffle sur le café. Trois entrepreneurs dynamiques, Sonia, Francine et Denis apportent leur vision et leur volonté de poursuivre l’institution qui gagne en popularité bien au-delà des Îles. Le Café de La Grave est en voie de devenir un incontournable pour qui vient passer du temps dans l’archipel. Fraîcheur et fantaisie sont les éléments qui caractérisent cette nouvelle équipe.
La Grave 45 ans

Puis en 2015, c’est au tour de Marie-Claude Vigneault et de sa mère Nathalie, de prendre les rênes du Café et de s’entourer d’une solide équipe pour poursuivre les activités de l’institution. En fait, au fil des ans, il s’est construit une histoire autour du Café de La Grave à laquelle des milliers de personnes ont contribué de diverses façons.

Ce 18 juillet 2025, des dizaines de personnes, clients de longue date, visiteurs, touristes, familles et amis, ont envahi les lieux pour venir contribuer un tant soit peu à l’événement. Dès 18h30, la salle à manger vibrait de fébrilité. Deux anciens propriétaires du groupe fondateur se sont même faits un devoir de participer. Parce que les souvenirs, c’est ce qui perpétue l’histoire.

La Grave 45 ans La Grave 45 ans La Grave 45 ans

Suzanne Richard, au piano, a rappelé à plusieurs l’époque où la musique était au cœur de la vie du Café. Plusieurs ont des souvenirs assez vibrants de ces soirées animées qui se perpétuent encore aujourd’hui.

La Grave 45 ans La Grave 45 ans

En plus de ces soirées « traditionnelles » inspirantes, le Café propose également un grand éventail d’expositions d’arts visuels, de spectacles et de « jams » spontanés. De plus, tout en poursuivant les traditions culinaires locales, on encourage les partenariats avec les différentes entreprises du secteur bioalimentaire de la région. Le menu du Café de la Grave a de quoi satisfaire ceux et celles qui aiment se laisser surprendre par des saveurs et des produits différents. Moules, pétoncles, agneau, veau, effiloché de phoque en poutine, morue et plus encore, il y en a pour tout le monde. Au Café de La Grave, rien n’est ordinaire peut-on constater.

La Grave 45 ans

Au moment d’écrire ces lignes, les célébrations se poursuivaient. Souhaitons à ses artisans et à toute l’équipe une longue vie afin de perpétuer encore longtemps ce merveilleux lieu emblématique des Ìles.

Café de La Grave
cafedelagrave.com
969, Chemin de la Grave,
Havre Aubert, Îles de la Madeleine (Qc) H4T 9C8
418-937-5765
.

Fièrement affiché en facade du RIÔTEL-MATANE, on ne peut franchement pas ignorer la présence du restaurant CARGO dans cet établissement depuis 10 ans en 2025. Toutefois, les habitués du secteur et les anciens se rappelleront que la restauration existe à cet endroit, dans cette même enceinte, depuis une soixantaine d’années, autrefois sous la bannière de l’Hôtel des Gouverneurs.

Aujourd’hui, le CARGO a quitté ses vieux habits pour devenir restaurant original, proposant toute l’année un clin d'oeil au patrimoine industriel et maritime de la ville de Matane. Son décor charme avec ses installations, ses matériaux bruts et simples et son design intérieur qui lui confèrent une atmosphère des plus conviviale et permet d’apprécier pleinement la nourriture au menu et l’environnement naturel des lieux.

Riotel-Matane+Cargo

Ce qui étonne et charme surtout à l’arrivée, c’est cette large vitrine ouverte sur le Saint-Laurent et l’immensité de son estuaire maritime. On ne se lasse jamais de se laisser envelopper par ce paysage plus grand que nature, peu importe les saisons, sans parler des grandioses couchers de soleil qui s’y manifestent, jour après jour. Avec la présence de la marina voisine, les mouvements de bateaux qui sortent et rentrent ajoutent à cette impression de vie maritime et de vacances.

Avant de s’y attabler pour un repas en soirée, on peut choisir de passer un peu de temps pour un apéritif au CARGO LOUNGE, où on sert une variété de cocktails maisons, de bières régionales ou importées, de vins provenant d’un imposant cellier. Plusieurs mocktails et boissons non-alcoolisées sont aussi disponibles. Leur limonade est d’ailleurs digne de mention. On peut y venir en groupe d’amis ou en famille, ou simplement pour un 5 à 7 décontracté. En saison et selon la météo, la terrasse extérieure prolonge ce plaisir, autant pour les repas que pour le cocktail, toujours avec cette vue imprenable unique à Matane.

Riotel-Matane+Cargo Riotel-Matane+Cargo

Pour un anniversaire ou un déjeuner d’affaires, par exemple, on peut également profiter d’un salon privé aménagé dans un container à l’intérieur du CARGO et pouvant accueillir 10 personnes.

Le CARGO sert des repas au petit-déjeuner et pour le souper, autant pour la clientèle locale que pour les clients de l’hôtel (Riôtel-Matane et Pavillon-sur-Mer). Les menus concoctés par une équipe de chefs chevronnés sous la direction du chef Jean-Alexandre Dubé, proposent des plats simples, de qualité et accessibles, selon la formule que favorise RIÔTEL pour les décrire. Une cuisine bistro urbaine inspirée des saveurs de la Gaspésie, incluant des plats végétariens et un menu pour enfants. On peut également commander des plats à emporter. Plusieurs plats sont offerts en version sans gluten.

Parlant d’expérience culinaire, certains mets méritent qu’on s’y attarde. Il faut mentionner en entrée les pilons de canard, crème sure au poivre crispé, ou le foie gras au torchon, pain brioché, gelée d’argousier et caramel de betteraves : des saveurs indéniables. Le tartare de bœuf ou de saumon est également à souligner. En plat principal, on a l’embarras du choix avec les poissons et fruits de mer, les pâtes, les tartares, ou même les viandes, le burger ou les choix végétaliens. On a pu apprécier le fish’n chips maison de morue qui inspirait la Gaspésie, et la bavette de bœuf Angus AAA et ses légumes, digne des grandes grilladeries.

Riotel-Matane+Cargo Riotel-Matane+Cargo

Les desserts ne sont pas en reste, avec une courte variété, mais des choix de qualité, tels le cheesecake onctueux et la tarte aux bananes avec de gros morceaux de fruit sous la garniture.

Pour les amateurs de petits-déjeuners, CARGO propose toute une gamme d’assiettes, certains intégrant des fruits de mer, voire même une poutine déjeuner. Les œufs et les crêpes y sont également proposées selon diverses formules. On y sert de délicieux cafés pour ceux et celles qui en ont besoin pour débuter leur journée.

Fait à signaler, l’accueil et le service par le personnel du CARGO sont réputés de qualité supérieure. La maître d’hôtel Malela y œuvre depuis 10 ans, d’abord comme serveuse, puis est récemment passée à cette importante fonction de chef d’orchestre des opérations de la salle à manger et du lounge du CARGO.

Enfin, mentionnons que comme le Riôtel-Matane loge un centre de congrès, les participants aux événements qu’on y tient peuvent eux aussi profiter des avantages des cuisines du CARGO pour les repas qui y sont servis. De plus, avec l’acquisition de trois autres hôtels en Gaspésie, le groupe Riôtel Hospitalité a étendu aux restaurants de ces établissements la même formule de menus, avec des variantes pour favoriser les spécificités locales, à Percé, Bonaventure et depuis peu à Carleton-sur-Mer.

Riotel-Matane+Cargo

Resto-bar-lounge CARGO
restocargo.com
250, avenue du Phare est
Matane (Qc) G4W 3N4
418.566.2651

Au cours des derniers jours, les experts et inspecteurs du Guide Michelin, une des plus illustres références mondiales dans la classification des restaurants en France, ont rendu leur verdict pour la toute première sélection du Guide MICHELIN Québec. On a dévoilé neuf restaurants auréolés d'Étoiles MICHELIN à Montréal, à Québec et à Rimouski.

Les inspecteurs se sont aussi rendus ailleurs au Québec pour expérimenter des tables remarquables. C’est ainsi que le restaurant Chez Mathilde Bistro, à Tadoussac, figure dans la prestigieuse sélection du Guide MICHELIN.

Guide Michelin

En cette année de célébration des 18 ans de leur établissement, les propriétaires Mireille Perron et Jean-Sébastien Sicard considèrent cette reconnaissance comme un cadeau pour le moins exceptionnel !

Voici ce qui est écrit dans le guide à son sujet : « Au confluent du fjord du Saguenay et du fleuve Saint-Laurent, le site de Tadoussac offre une biodiversité marine exceptionnelle. C’est ici, dans ce village isolé soufflé par les vents, que Mireille (originaire de la région) et Jean-Sébastien ont choisi de s’installer. Ils ont bâti au fil des ans la réputation de leur restaurant, très fréquenté pendant ses cinq mois d'ouverture estivale. Un menu est consacré aux produits terrestres (légumes du potager, plantes forestières, gibier), l’autre dédié au Saint-Laurent (crabe des neiges, thon rouge, homard, flétan). Les assaisonnements sont simples et bien équilibrés, laissant toute leur place à la saveur des ingrédients. »

Pour voir la description des restaurants ayant obtenus deux et une étoiles au Guide, c’est ICI.

Véritable institution dans le paysage de la Côte-de-Beaupré depuis maintenant 50 ans, l’Auberge Restaurant Baker de l’avenue Royale à Château-Richer est un lieu riche en histoire et en patrimoine culturel. Aujourd’hui, sous la gouverne de Gaston Cloutier, l’établissement prépare lentement, mais sûrement, le dossier de la relève.

D’abord une maison bourgeoise de campagne plutôt cossue construite en 1840 dans un des plus vieux villages du Québec, par Ferdinand Lefrançois et son épouse Mary Ann (Anney) Brady, l’endroit a profité d’une période de croissance économique faste. La finition et l’ornementation des lieux démontrent clairement qu’il s’agissait d’une habitation confortable et du dernier cri.

Auberge Baker 

À cette époque, le deuxième étage servait de grenier et on y habitait qu’en été. Presque cent ans plus tard, soit en 1935, l’homme d’affaires Alvin A. Baker, qui avait connu le crash économique récent, ouvrit « The Baker’s Inn » dans la maison qu’il loua d’abord du propriétaire et qu’il acheta finalement en 1958. On y faisait une cuisine très québécoise de l’époque, mais simple aussi parce qu’en fait, les mets populaires, c’étaient le bar – le poisson – et aussi le steak. Comme c’était écrit « fish and steak » sur l’enseigne, c’était très important pour tous les Américains qui venaient dans la région.

Après son décès, au début des années 1960, sa seconde épouse Lucienne Hamel, continua d’opérer le restaurant. Plus tard, celle-ci ayant décidé de se retirer de l’opération des lieux en raison de problèmes de santé, c’est Henri Simard, le fils d’Idola Simard, propriétaire de la terre où est bâtie l’auberge, qui décida de racheter le « Baker » en 1972. Très vite, il le revendit à un de ses neveux, Gaston Cloutier au printemps 1975, qui en est le propriétaire encore aujourd’hui.

Celui-ci habita l’étage avec sa famille jusqu’en 1989, tout en assurant la gestion et l’entretien des lieux. Cette année-là l’auberge reprit son nom chez Baker puisqu’on y aménagea cinq chambres pour accueillir des touristes.

Auberge Baker

Gaston Cloutier (photo) a démontré au fil de ans une véritable passion pour l’Auberge Restaurant Baker. Il a mené en parallèle à sa vie d’aubergiste une carrière d’éducateur physique dans une école secondaire de la région, de 1973 jusqu’à sa retraite en 2005. Depuis, il se consacre corps et âme à son établissement qui a pris une place importante dans le monde de la gastronomie et de la cuisine du terroir de la région de la Capitale-Nationale, entre autres. Peu d’endroits peuvent se targuer de servir des repas depuis 90 ans. Chaque année il y apporte des changements et des améliorations pour toujours mieux répondre aux attentes de la clientèle et ce, pendant toute l’année.

Du côté de l’hébergement, on propose six chambres joliment décorées sous les combles, mais on a ajouté un petit chalet voisin ainsi que la « Maison du Village », située au cœur du village de Château-Richer, la maison du grand-père Cloutier. Celle-ci consiste en une demeure ancestrale et patrimoniale de 1776 face au fleuve et à l’Île d’Orléans, aménagée pour accueillir six personnes pour un voyage dans le temps dans le confort du 21e siècle.

Auberge Baker

Quant au restaurant, il est d’une capacité de deux cents places et est composé d’une salle à manger et d’une salle de réception entièrement vitrée, spacieuse et polyvalente avec toutes les installations multimédias nécessaire pour un événement réussi. On y propose la table d’hôte en soirée et de fabuleux brunchs le dimanche.

Auberge Baker 

Auberge Baker

Plus récemment, Gaston Cloutier a choisi d’ajouter un produit à son offre : une bière de type belge, la Baker, brassée à Québec à partir d’un houblon cultivé sur une ferme locale, et de mûres aussi produites localement. Une touche spéciale: cette bière est fermentée avec de la levure de champagne, offrant une effervescence délicate et des arômes raffinés.

Auberge Baker
Certes, le succès de l’Auberge Restaurant Baker depuis 50 ans, sous la gouverne de Gaston Cloutier, est lié à son engagement de tous les instants et à sa motivation toujours animée par la qualité de l’accueil et du produit « Baker ». Plus de 22 personnes y trouvent un emploi et le patron peut compter sur du personnel fiable et compétent à qui il peut déléguer une bonne partie des responsabilités.

Une visite sur place est certainement la meilleure façon de découvrir et d’apprécier la qualité des lieux et de ses services.

Auberge Baker

Auberge Restaurant Baker
aubergebaker.com
8790, avenue Royale
Château-Richer (Québec) G0A 1N0
418 824-4478

35 ans, ça se fête en grand. Comme d'habitude, l'Auberge du Mange Grenouille, au Bic, a décidé d'en faire un événement, en invitant le réputé chef Stéphane Modat, propriétaire du restaurant Le Clan, dans le Vieux Québec et figure emblématique de la gastronomie au Québec, à venir cuisiner pour la clientèle de la populaire salle à manger de l'Auberge.

Il y sera pour l'ouverture officielle de la saison 2025 les 9 et 10 mai, en compagnie du chef Félix St-Pierre et du sous-chef Samuel Roy, tous deux anciens membres de sa brigade au Château Frontenac, dont il a dirigé les cuisines pendant quelques années. Chef passionné du terroir, Stéphane Modat et son équipe proposent une cuisine raffinée en célébrant la richesse des produits d'ici ainsi que le travail des artisans et producteurs locaux.

Le propriétaire du Mange Grenouille, Mathieu Deschênes, est fier de proposer ce "cadeau" à sa clientèle pour souligner de façon toute spéciale les débuts de la 35e saison de l'Auberge. Pour l'occasion, pour ces deux soirs seulement, on aura un menu dégustation unique de cinq services à 95 $. On pourra faire l'accord mets et vins si désiré. La composition du menu n'est pas encore dévoilée, mais on peut s'attendre à des mets hors de l'ordinaire, conçus spécialement pour les privilégiés qui auront la chance d'en profiter.

Mange Grenouille

On peut réserver dès maintenant au Mange Grenouille en utilisant le formulaire en ligne.

Auberge du Mange-Grenouille
148, Rue de Sainte-Cécile-du-Bic
Rimouski, QC
(418) 736-5656