Manger et boire

Depuis 2008, l’Île d’Orléans accueille une entreprise créée par un couple qui, depuis, n’a cessé d’y mettre leur cœur et leur passion pour en faire ce qu’elle est devenue aujourd’hui. D’abord connue comme « Aux petites douceurs », on y retrouve alors des produits du terroir, des créations québécoises et, comme son nom le dit si bien, « des petites douceurs ».

 
Tous les deux Européens, mais ayant beaucoup voyagé, c’est à partir de la Martinique qu’ils ont choisi de venir s’installer au Québec en 2006, après l’avoir visité à quelques reprises et en être tombé en amour. Ils sont habités par la culture de la confiserie, et sont en affaires depuis plus de 45 ans dans les domaines de la cuisine et de la pâtisserie.

 La Nougaterie
C’est quelques années plus tard que Caroline Marelli et Patrick Augier ont eu l’idée de produire eux-mêmes toutes ces petites gâteries qu’ils offraient à leur boutique, désormais appelée La Nougaterie. C’est avec le nougat qu’ils ont choisi de travailler, en y associant le miel et l’érable, deux sucres naturels.

 
Le nougat est confectionné à partir du blanc d’œuf. « Pas de colorant, pas d’additif, pas de chimique », assure Caroline. Les amandes, les pistaches et la fleur d’oranger sont des produits qu’on ajoute à ces confiseries qui viennent sous diverses formes. On le fabrique selon une formule artisanale à l’ancienne.

 La Nougaterie
La Nougaterie propose aussi ses sucreries et ses à-côtés avec des recettes dignes des plus grands, spécialement la meringue, la guimauve, des lunes de miel, les tartinades et confitures, des bouchons de l’île, les beurres (pommes, bleuets, etc.) et des nougats sous toutes ses formes et dans un bon nombre de saveurs fruitées. Caroline s’empresse d’ajouter que le nougat est un produits très énergétique et faible en calories.


À l’île d’Orléans, on produit 14 saveurs de bonbons au nougat, dont ceux au caramel sont les plus populaires. Les lunes de miel ont aussi la cote. Il faut voir tout cet échantillonnage à la boutique de Saint-Pierre, pas très loin du lieu où le grand Félix Leclerc a vécu une grande partie de sa vie.

La Nougaterie
On peut aussi visiter la boutique en ligne et commander les produits préférés.
La Nougaterie tient également boutique dans le secteur touristique de Québec, au 51 rue du Petit Champlain.

La Nougaterie

Le nougat connu à l’Antiquité
Confiserie tendre et onctueuse qui remonte à l’Antiquité, il était fabriqué en Orient avec des amandes, du miel et des épices. Sa fabrication était aussi connue des Grecs qui le confectionnaient avec des noix. Au XIVe siècle, les confiseurs de Damas, en Syrie, décident de faire un nougat plus tendre et d’incorporer de la pistache d’Alep, ce qui lui ajoute un parfum agréable.


Diverses variétés tendres et dures sont apparues au fil des siècles. Le véritable nougat, tel que nous le connaissons aujourd’hui, est apparu au milieu du XVIIIe siècle. Des blancs d’œufs, fondus avec le miel et le sucre ont été ajoutés ce qui permet de bien aérer la pâte.


La Nougaterie de Québec
nougateriequebec.com
1367, Chemin Royal
Saint-Pierre-de-l’Île-d’Orléans
(QC) G0A 4E0
418.991.0889

Fondé avec le concept simple d'amener un restaurant de style bistro Italien à Campbellton, Pronto offre des plats tels que de délicieuses entrées, salades et pâtes, sans oublier une carte de boissons plutôt bien garnie. On y sert également les pâtes fraîches réputées de l’Atelier Gourmand.

 Pronto Facade Pronto Facade
Le proprio, Keegan Rose, a ouvert son restaurant en juillet 2022 et celui-ci est déjà reconnu parmi les mieux cotés de la ville par les critiques et les clients. Il a travaillé en restauration depuis qu’il a atteint l’âge adulte. Ayant eu l’opportunité d’ouvrir son propre restaurant, il a sauté sur l’occasion.

Le Pronto   Le proprio, Keegan Rose


En fait, il occupe le local que le restaurant où il travaillait auparavant a laissé libre en déménageant ailleurs. Un endroit bien situé et très fréquenté au cœur de la ville, entouré de nombreux commerces de proximité et tout près du pont Interprovincial qui mène au Québec.


Son projet de départ : offrir uniquement de la nourriture italienne à prix abordable et raisonnable. Il croit bien sûr qu’il est possible d’en avoir ailleurs en ville. Mais il précise que chez lui, elle est authentique et différente des autres. « Ça manquait à Campbellton ce genre d’endroit », assure-t-il. Il forme lui-même les cuisiniers qui préparent les mets qui sont à la base de son inspiration. Mis à part le menu Italien, on y trouve une intéressante carte des vins avec produits locaux et réputés, ainsi que des bières.

Le Pronto
Pronto peut accueillir près de 40 personnes à l’intérieur. Une terrasse extérieure en belle saison permet d’y ajouter une quinzaine d’autres. Près de 10 personnes y trouvent de l’emploi.


Alors qu’il est encore dans la trentaine, il n’aurait jamais pensé pouvoir posséder son propre restaurant avant la cinquantaine. De retour à Campbellton il y a quelques années, après avoir travaillé un certain temps à Calgary, pour une chaîne de restaurants à Rothesay, et avoir obtenu son certificat de chef « red seal » à Moncton, Keegan se sentait maintenant prêt à faire le grand saut.

Pronto Facade 
Pronto est ouvert du mardi au samedi, pour le midi et le soir. Fait à signaler, le patron et le personnel peuvent faire le service en français et en anglais. Traiter la clientèle aux petits soins, fait partie de son concept. Et il semble que ça fonctionne. Il est conseillé de réserver pour y avoir une table la fin de semaine.

Pronto – Bistro Italien
prontocampbellton.com
99, Roseberry St
Campbellton (NB) E3N 2G6
506.753.5000

Il était une fois un grand restaurant chic qui avait le goût de se doter d’un petit frère décontracté et sans prétention. C’est ainsi qu’est né le Conti, autour de 2005, dans le local voisin du Continental, rue Saint-Louis dans le Vieux-Québec.


Lorsque Mathieu Pettigrew et ses associés de l’époque en ont pris possession en 2010, ils ont vite compris que le bistro Italien allait occuper un créneau complémentaire à son grand frère. La chaleur de son décor urbain aux milles éclats et les délices de sa table Italienne très tendance, dans une ambiance feutrée, urbaine et inclusive à souhait, invitent à découvrir saveurs et couleurs de l’Italie d’aujourd’hui.

Le Conti Caffe
Le directeur du Conti, Alex Boyer, fait en sorte que la clientèle qui s’y présente, pour le repas du midi ou celui du soir, ou pour un cocktail de fin de journée, ressente l’esprit complice de l’endroit pour des moments de détente et de plaisir.

 
Mathieu Pettigrew a voulu en faire un endroit de qualité, décontracté, pour qui ne souhaite pas s’asseoir pendant deux heures pour un repas, mais s’attend tout de même à recevoir toute l’attention qu’on retrouve généralement aux bonnes adresses du secteur. L’été, l’endroit baigne dans la lumière avec ses fenêtres ouvertes sur la rue sur deux façades, donnant l’impression d’une terrasse. Mais toute l’année, on apprécie ses murs de briques anciens qui créent une chaude atmosphère ainsi que son éclairage qui favorise les beaux échanges.

Le Conti Caffe
Sa cave à vins impressionne par sa grande sélection de crus composés principalement de vins français, italiens et américains. Elle offre un choix de cinq mille bouteilles dans plus de quatre cents variétés, des plus abordables au plus grands crus classés.


Les habitants du quartier et les voyageurs apprécient cette adresse à deux pas du Château Frontenac. La touche italienne commence dans le nom de l'établissement et continue sur la carte. Le Conti revisite les grands classiques : risotto, pennes et linguines arrosées de sauces goûteuses. Pour un repas plus sophistiqué, on opte pour le veau, l'osso buco, le filet de saumon ou le filet mignon de bœuf. Le plat d'antipasti accompagnera parfaitement un bon verre de vin lors d'un « happy hour ».

Le Conti Caffe Le Conti Caffe
Bref, en s’attablant au Conti Caffe, on s’assure d’un accueil chaleureux, du souci du détail et d’un service attentionné, sans parler des mets uniques de tendance italienne, en rappel de ceux qui ont créé l’ancêtre de ce restaurant, les frères Angelo et Luigi Sgobba.


Ouvert 7 jours sur 7, le midi et le soir. On réserve ou on commande en ligne.

Conti Caffe
conticaffe.com
32, rue Saint-Louis
Québec (QC) G1R 3Y9
(418) 692-4191

Le plus ancien établissement gastronomique de la ville de Québec loge depuis 1956 dans une maison construite en 1845 par l'honorable Jean-Thomas Taschereau, juge de la Cour suprême du Canada. Au temps du gouverneur Frontenac, la rue Saint-Louis était déjà devenue la rue résidentielle la plus prestigieuse de la partie haute de la ville. Cette artère, qui partait du château du gouverneur, avait été nommée en l’honneur du roi des croisades, le bon saint Louis.


Aujourd’hui, abritant 140 places réparties sur deux étages, Le Continental poursuit la tradition de ses fondateurs Italiens, les frères Angelo et Luigi Sgobba, mais avec une signature de cuisine française classique haut de gamme. Fièrement aménagé, le décor de l’historique maison Taschereau donne presque l’illusion de se trouver sur un navire de croisière d’époque. Riches et chaudes boiseries, argenterie et nappes immaculées, lampes sur les tables plongent les convives au cœur d’une atmosphère intimiste et feutrée.

 
Depuis des décennies, Le Continental a reçu la visite de célébrités — d’ici et d’ailleurs — du cinéma, de la musique, du sport et de la politique. Presque tous les premiers ministres québécois y ont eu leur table, ainsi que plusieurs premiers ministres canadiens.
Le Continental se présente aussi comme « le restaurant des événements de la vie », qu’il s’agisse d’une célébration de remise de diplôme, de fiançailles, d’une noce, d’un anniversaire de mariage, d’une promotion ou de n’importe quelle occasion de rassembler des convives afin de célébrer. Il n’est d’ailleurs pas rare qu’on y serve la troisième génération de clients.

Le Continental
C’est en 2010 que Mathieu Pettigrew et ses associés ont fait l’acquisition du Continental. Mathieu y travaillait déjà depuis 1993. Leur intention d’alors : exploiter au maximum la réalisation de plats au guéridon, un des éléments clés de son succès.


Son menu varié et gastronomique comprend des spécialités telles que filet mignon continental, ris de veau flambés au Madère ou langoustines flambées au whisky. Une table d’hôte comprenant quatre services est également proposée à un rapport qualité-prix tout à fait honorable. Deux jolis salons privés sont à la disposition des clients.

Le Continental
Le clou du spectacle demeure l’unique service au guéridon, avec flambés en prime, qui offrent le luxe de plats préparés et cuits à la table. On forme ces artistes des plats flambés sur place dans la tradition de l’endroit. Le souci de la qualité du produit et l’authenticité sont au cœur des préoccupations de la direction. Par ailleurs, la cave à vin impressionne avec ses quelque 12 000 bouteilles et 300 appellations françaises, italiennes et californiennes, de la plus abordable au plus grand cru classé.

 Le Continental
Même s’il n’a pratiquement pas changé depuis 50 ans, puisque la clientèle l’apprécie ainsi, le menu est modifié deux fois l’an et adapté à la disponibilité des produits. On ne ménage rien pour assurer la constance de la qualité et satisfaire ainsi la clientèle, la nouvelle comme les habitués de longue date.

 Le Continental
Fait à signaler, à l’époque la cuisine du Continental se trouvait au sous-sol. Aujourd’hui, elle est réunie avec celle de son petit frère voisin, le Conti, avec une seule équipe de cuisine.


Le Continental est ouvert toute l’année, 7 jours sur 7, pour le repas du soir. Ensemble, les deux restaurants emploient de 75 à 80 personnes.


Une histoire qui inspire encore de nos jours
À compter du début des années 1800, avec l’installation du palais de justice à l’angle de la place d’Armes, de nombreux avocats s’établirent dans la rue Saint-Louis. C’est ainsi que la maison qu’occupe de nos jours le restaurant Le Continental fut construite en 1844 pour l’avocat Jean-Thomas Taschereau. Ce dernier, qui avait alors 30 ans, emménagea dans la nouvelle maison avec sa jeune épouse, et leur premier enfant. Heureusement que le jeune avocat Taschereau s’était fait construire une grande maison. Cinq enfants naquirent de son premier mariage. Puis sept enfants s’ajoutèrent avec son deuxième mariage.


Ses talents et sa bonne réputation lui valurent de devenir juge en 1855, ainsi que professeur à temps partiel à compter de la même année à l’Université Laval. En 1878, le juge Taschereau fut élevé à l’éminente position de juge de la Cour suprême du Canada. Mais sa santé se fit de plus en plus frêle et il prit sa retraite en 1888. Il termina sa vie dans sa maison de la rue Saint-Louis où il mourut en 1893, l’année même où l’on inaugurait, pas très loin, le Château Frontenac.


C’est imprégné de cette histoire que le Continental reçoit ses clients depuis les débuts. Ce sont les frères italiens Angelo et Luigi Sgobba — ainsi que leurs amis Luigi Giacomello et Stephano Degan – qui l’ont ouvert à la suite d’un périple de six mois au Québec. En venant à Québec, ce fut le coup de foudre.

Restaurant Le Continental
restaurantlecontinental.com
26, rue Saint-Louis
Vieux-Québec (Qc)
418 694-9

Quiconque a déjà déambulé sur la rue Saint-Louis, dans le Vieux-Québec, entre la porte Saint-Louis et la Terrasse Dufferin, a certainement remarqué du côté gauche cette grosse maison un peu en retrait du trottoir, avec sa facade blanche et son toit mansardé rouge, portant l’inscription Restaurant aux Anciens Canadiens.

Anciens Canadiens
Ce restaurant offre de la cuisine traditionnelle québécoise depuis 1966, dans un décor rustique et plein d’objets anciens, une invitation à découvrir le meilleur de notre patrimoine gastronomique. Outre des plats bien de chez nous, comme le bourguignon de bison ou le caribou du Grand Nord, son menu fait aussi la part belle aux classiques de la cuisine européenne, qu’on pense au saumon koulibiac ou au bœuf Wellington.

 
On y attire des clientèles diverses depuis trois générations de la famille Légaré. Aujourd’hui, c’est la petite-fille du fondateur, Laurence Légaré, qui en dirige les destinées depuis 18 ans.


Le restaurant est situé dans la Maison Jacquet, réputée comme la plus vieille maison de la ville de Québec et comme l’une des plus vieilles de la province. Elle fut érigée en 1675. On y racontait même que le Marquis de Montcalm (1712-1759), après avoir dirigé les troupes françaises contre les soldats anglais du général James Wolfe lors de la bataille des plaines d’Abraham survenue le 13 septembre 1759, y aurait succombé le lendemain.

Anciens Canadiens
Ce carré de maison original est l’un des rares à avoir conservé les caractéristiques propres à l’architecture résidentielle urbaine de la Nouvelle-France, malgré les rénovations et les agrandissements successifs qu’on y a apportés. La Maison Jacquet connaîtra différents propriétaires au fil du temps, dont John le premier barbier noir de Québec. L’établissement sera classé comme immeuble patrimonial en 1957.


Curieusement, quand le grand-père de Laurence, Renault Légaré, y a ouvert le restaurant, l’immeuble était la propriété du gouvernement du Canada, puisqu’on y tenait un bureau de poste jusque dans les années 1960. C’est d’abord comme locataire que le restaurant fut inauguré. C’est la grand-mère, après le départ de son mari, qui a négocié et a acquis la maison un peu plus tard.


« Aux Anciens Canadiens » est nommé ainsi en l’honneur du roman écrit par Aubert de Gaspé, qui fut également l’un des propriétaires de cette maison, roman inspiré des mœurs et des coutumes de la vie seigneuriale à la fin du Régime français.


Aujourd’hui, l’établissement reçoit encore et toujours des hordes de visiteurs qui sont curieux de découvrir ou de redéguster les plats qu’on y sert depuis toutes ces années et qui font sa renommée. On lui a d’ailleurs décerné plusieurs prix prestigieux au fil des années. Laurence Légaré dirige une équipe d’une quarantaine de personnes, à l’accueil, aux cuisines et au service. Près de 75 % de la clientèle est constituée de touristes d’un peu partout et ce, en toutes saisons.


Le défi des Anciens Canadiens pour l’avenir ? La directrice générale insiste sur l’importance d’assurer la continuité de la qualité des produits et du service, en tenant compte des contraintes que subit le monde de la restauration depuis quelques années, surtout après la pandémie mondiale de COVID. Le tout sans défigurer le menu et la tradition culinaire. « Nous devons tourner la page sur La COVID et regarder vers demain avec optimisme », assure-t-elle.

Aux Anciens Canadiens
auxancienscanadiens.qc.ca
34, rue Saint-Louis
Québec (Québec)
G1R 4P3
418 692-1627

Le bâtiment abritant les équipements de production et la boutique depuis 2012 est en lui-même une splendeur. Tout de bois et de verre, laissant pénétrer la lumière par de grandes vitrines et mettant en vedette la diversité de produits par des étalages rigoureusement installés, le tout autour d’un grand comptoir circulaire, on y ressent déjà la qualité et la passion des concepteurs dès l’entrée.


Le président de l’entreprise, fils du fondateur, Pierre-Philippe Tremblay, est fier de ce que sa famille a créé et développé. Un peu comme Obélix dans la potion magique, il est tombé dedans quand il était petit. Son père, Donald, un professeur de carrière, voulait au départ, en 1977, cultiver un jardin sur le vaste terrain de 400 acres qu’il avait acquis. Après défrichage, drainage et labour, on s’est dit que ce grand espace invitait à faire le choix d’une culture. À la suite de discussions familiales, le choix s’est arrêté sur la culture d’un petit fruit de luxe, la framboise. Trois ans plus tard, la framboisière Le Cageot était née.

Cageot

Ainsi, le Domaine Le Cageot cultive des petits fruits depuis plus de 20 ans, mettant en vedette aujourd’hui les savoureux bleuets sauvages, les framboises et le cassis. Comme si cela ne suffisait pas, au début des années 2000, on a ajouté des vignes pour l’implantation d’un vignoble artisanal. « Un vignoble dont le raisin est unique, non répertorié, un cépage indigène autochtone qu’on appelle le Saint-André », explique fièrement Pierre-Philippe.


En 2002, l’entreprise familiale en plein essor procède à l’implantation du 1er centre régional de production artisanale de boissons alcoolisées à base de petits fruits avec un vin, deux apéritifs et une liqueur. On ajoute également 13 produits de transformations agroalimentaires : 3 vinaigrettes de vin, 3 confitures, 3 gelées, 1 miel et 3 lies. Il faudra attendre en 2013, pour que la première cuvée de vins soit embouteillée et distribuée : le Père & Fils rouge et le Père & Fils blanc. Le Domaine le Cageot est devenu depuis le plus grand vignoble régional au Lac Saint-Jean.


En 2018, un transfert d’entreprise entre le père et le fils se met en branle et de nouveaux actionnaires s’ajoutent à l’équipe, pour faire place, à un projet de croissance d’envergure. En 2019-2020 seulement, ce sont près de 3,5 M$ qui y ont été investis, notamment dans des équipements de pointe pour la microdistillerie.

 Cageot
Le Cageot a lancé un premier vin mousseux de bleuets sauvages, au Québec et même au monde. De plus, après une décennie à créer son propre cépage, on a mis en terre 8 000 plants de vigne devenant ainsi le 1er vignoble reconnu par la RACJ (Régie des alcools, des courses et des jeux du Québec) au Saguenay–Lac-St-Jean.


En boutique, et sur le site Web pour des commandes en ligne, on retrouve une diversité de produits : alcools et vins, vinaigrettes, gelées et confitures, sirops, tartinades, prêt-à-boire, ainsi que quelques autres produits de collaboration (chocolats, pâtes, foie gras, etc.). Certains produits sont également offerts sur le site du Panier bleu québécois.

Cageot
« Nous sommes reconnus pour notre innovation, notre création, dans la manière d’élaborer nos produits, d’où la spécificité, l’unicité de ces derniers », expliquer le président. « Nous sommes à ce jour, toujours en constante évolution. Notre développons des produits uniques et de qualité supérieure. Pas étonnant donc que le Domaine accumule médailles, prix et hommages qui lui procurent un rayonnement international », conclut-il. Fait à signaler, Pierre-Philippe Tremblay a inscrit Le Cageot et participe à l’organisme Fierté agricole régional, en tant que membre de la communauté LGBTQ. Fierté agricole a pour mission de favoriser une meilleure connaissance des réalités LGBTQ+ en milieu rural et agricole, et de faciliter l’intégration sociale des personnes de diversité sexuelle et de genre partageant un intérêt pour l’agriculture.


Domaine le Cageot emploie une dizaine de personnes à temps plein, plus une dizaine d’autres en saison pour la cueillette et autres tâches. On offre également une salle de réception pour la tenue d’événements spéciaux. Elle peut accueillir plus de 150 personnes assises et 200 personnes en formule cocktail dinatoire. Différentes possibilités, comme mariage, réception, baptême, réunion, congrès, avec bar et repas.
Des visites du domaine et de ses installations sont offertes pour des personnes ou des groupes. On y voit régulièrement des autobus de touristes durant la saison des croisières au Saguenay.

Cageot
Enfin, la question que plusieurs se posent : c’est quoi un cageot ? Le cageot, ou cagette, est une caisse ajourée, très légère et superposable dont l'utilisation la plus fréquente est le transport et l'emballage de fruits et légumes.

Domaine Le Cageot
domainelecageot.com
5455, chemin Saint-André
Jonquière (Québec) G7X 7V4
418-547-2857

L’endroit était fermé et inoccupé depuis un certain temps. On y avait déjà tenu une résidence pour ainée. Depuis sa construction en 1902, l’endroit situé dans le quartier des notables de l’Arrondissement Jonquière de la Ville de Saguenay, a connu plusieurs vocations.


En 2021, Daniel Bolduc, un entrepreneur et propriétaire immobilier de la région, et sa conjointe Lise Laberge, se portent acquéreurs de cet immeuble ancestral de style victorien. En pleine pandémie, ils se mettent à la tâche pour remettre l’endroit en état pour accueillir les clients pour y loger ou pour y manger.

Les Deux Tours
Pas besoin de chercher longtemps pour comprendre d’où vient le nom de l’établissement. Il est coiffé de deux tours jumelles qui le distinguent des autres aux alentours. L’auberge offre 7 chambres climatisées et une salle à manger pouvant accueillir 50 personnes au rez-de-chaussée, en plus d’une terrasse en saison.

 
« Nous avons effectué de nombreux travaux pour transformer cette maison en une auberge de charme et offrir un hébergement paisible et confortable », explique Daniel Bolduc. Chaque chambre dispose d'une salle de bain avec douche et un climatiseur pour assurer le confort durant les nuits chaudes de la haute saison. Toutes les chambres disposent d’un petit réfrigérateur et certaines offrent une vue sur l'Église Saint-Dominique juste en face.


Ce qu’il manquait, c’était un chef cuisinier pour créer un menu qui soit attrayant, mais aussi pour assurer la relève éventuellement. C’est ainsi qu’après de fructueuses démarches auprès d’organismes spécialisés et une participation aux Journées Québec-France en 2022, un prestigieux chef cuisinier français s’est présenté à eux. C’est donc avec toute sa petite famille que le médaillé d’argent du concours Best of Gastronomie International 2022, Frédéric Poirier, a posé le pied au Québec en janvier dernier dans le but de s’établir à Saguenay, de repartir à zéro et peut-être de devenir, un jour, propriétaire de l’auberge.

Les Deux Tours
En ce qui concerne le menu, les propriétaires de l’auberge souhaitent poursuivre un peu comme celui qu’ils ont actuellement, mais en ajoutant des plats classiques ou plus élaborés, avec ce petit quelque chose de la cuisine française qui les fera se démarquer de la concurrence. On parle donc d’un restaurant semi-gastronomique français, où le chef élabore des plats locaux et saisonniers. Daniel Bolduc envisage aussi d’offrir un service de traiteur. Il projette donc d’agrandir le bâtiment à l’arrière pour prolonger la cuisine au cours de 2023-2024, incluant l’aménagement d’une terrasse sur le toit.

Les Deux Tours

La salle à manger est ouverte du mercredi au dimanche pour les petits déjeuner et les soupers. À partir de la mi-mai, on y sert aussi les repas du midi. L’endroit propose aussi des soupers-chansonniers à quelques occasions durant l’année.


Daniel et Lise n’avaient peut-être pas de réelle expérience en hôtellerie et restauration avant de devenir aubergistes, mais ils ont une longue expérience en commerce de détail et en immobilier. Ils sont heureux et fiers de ce qu’ils ont accompli depuis leur acquisition, malgré les aléas de la pandémie qui les a forcés à fermer leur établissement pendant plusieurs semaines. La réponse de la clientèle est excellente.


Auberge les Deux Tours
aubergedeuxtours.qc.ca
2522, Saint-Dominique
Saguenay (Jonquière), QC
(418) 695-2022

L’Anse Saint-Jean cherchait une nouvelle vocation pour le vieux presbytère voisin de l’église. Il y a bien eu un projet de centre culturel, et une boulangerie y a tenu commerce un certain temps. Aujourd’hui, il semble bien que ce soit l’entreprise de David Landman, Français d’origine et cuisinier de formation depuis 18 ans, qui va occuper l’endroit.
Kao Chocolat
Ce passionné de la saveur, de la justesse et de l’extravagance gustative opère et dirige une chocolaterie dans ce village du Bas-Saguenay en bordure du fjord. KAO Chocolat charme déjà les amateurs de chocolat depuis 2014. D’abord acquise avec un ami de longue date, l’entreprise a déménagé en 2022 dans le vieux presbytère. On parle même d’un projet d’acquisition du bâtiment en cours.


David, a débuté sa carrière comme apprenti à Paris, ensuite à Bruxelles, puis l’a poursuivie à Montréal. Son implantation à L’Anse-Saint-Jean remonte à 2018. Charmé par l’âme du village, David était en alors à la recherche de nouveaux défis : l’opportunité d’acquérir KAO Chocolat fût pour lui l’occasion de quitter Montréal et de s’associer alors avec son ami Peter.

Kao Chocolat
Fort de ses bases sur le travail du chocolat, David voit en KAO Chocolat l’opportunité de faire vivre le terroir québécois en l’exprimant par la création de fines bouchées gourmandes et irrésistibles. On parle ici d’une palette de saveurs issue de la forêt boréale et du terroir québécois, à travers l’univers du chocolat.

Kao Chocolat
« KAO Chocolat a débuté modestement, mais ses produits, en raison de leur originalité et de leur qualité, ont tout de suite connu le succès. D’où la nécessité de s’agrandir », explique le chocolatier. Kao Chocolat compte quatre employés en temps normal. Ce nombre augmente à cinq ou six pendant la période de pointe de l’été.
Kao Chocolat
KAO Chocolat produira donc sa gamme de produits fins dans le vieux presbytère de L’Anse-Saint-Jean encore en 2023. David insiste sur l’importance pour KAO Chocolat de s’identifier à son milieu. « Je veux créer des saveurs originales à partir de produits locaux ; il va sans dire que le bleuet figure dans ma liste ! D’autre part, mon approvisionnement est assuré, tant que c’est possible, par des fournisseurs du Saguenay–Lac-Saint-Jean. Les matières premières proviennent de producteurs de fermes biologiques et/ou équitables afin de respecter le savoir-faire traditionnel et l’environnement de nos communautés locales ».

Kao Chocolat
Pour ce qui est du cacao, sa démarche respecte le travail des producteurs et la valorisation de leurs terres. Sa priorité à cet égard est l’équité. La protection de l’environnement fait également partie de ses priorités. « Je fais en sorte de réduire à la source la production de déchets. Par exemple, tous nos emballages sont fabriqués à partir de matières recyclés et réutilisables. »


Dans ses projets à court terme, il aimerait pouvoir transiger avec les producteurs de cacao et transformer lui-même les fèves pour avoir un plein contrôle sur la qualité des chocolats qu’il confectionne. Il y travaille sérieusement.

Kao Chocolat
Puis, pour l’été 2023, KAO ajoutera à ses produits les gelatos au chocolat noir, blanc et au lait qu’il servira directement par un comptoir installé pour l’occasion donnant sur la galerie. Des tables et des chaises seront installées au balcon et sur le parterre adjacent. On pourra les déguster dès la mi-juin selon les plans prévus. David parle aussi d’aménager une autre section du presbytère pour en faire un lieu on pourra déguster les produits de KAO.

KAO Chocolat
kaochocolat.com
261 rue Saint-Jean-Baptiste
L'Anse-Saint-Jean, QC, G0V 1J0
(418) 608-8005

Dès notre entrée dans ce resto de plus en plus familier pour les gens du secteur, résidents ou travailleurs, on sent que quelque chose va se passer. Et tout de suite on a droit à deux ou trois bonjours bien nourris et là, on se retrouve devant le chef et proprio qui fait aller sa spanel (spatule en breton) sur deux billigs à la fois.

Spanel Yann Bris
Des billigs ? Mais qu’est-ce donc ? Un ou une billig, appelé aussi galettoire, est une plaque épaisse circulaire en fonte d'une quarantaine de centimètres de diamètre, utilisée en cuisine bretonne pour faire cuire les crêpes de froment ou de sarrasin, et les galettes.
Et voilà ! Maintenant qu’on en connaît les deux principaux outils de production, aussi bien consulter le menu. Et là encore, tout un défi : quoi choisir ? On veut quand même vous dire un peu du parcours professionnel du proprio, avant de lui laisser mettre les mains à la pâte.

Spanel Yann Bris
Un peu comme ses ancêtres l’ont fait quelques centaines d’années plus tôt, Yann Bris a le goût du large. Il quitte alors sa Bretagne française d’origine, plus précisément Paimpol, un petit port de pêche situé dans les Côtes-d’Armor, pour atterrir en Floride vers 1998 avec en bagage un diplôme en gestion hôtelière et restauration. Il avait aussi l’expérience de quelques séjours en hôtellerie dans le sud-ouest de la France, région renommée pour sa gastronomie. Il y ouvre alors sa première crêperie à Fort Lauderdale, qu’il finira par revendre en 2005.
C’est là qu’il atterrit au Québec, à Montréal plus exactement. Il y découvre une ville cosmopolite, à l’accent français, avec des quartiers qui bougent. Il y trouve aussi l’amour… il n’en faut pas plus pour qu’il reste. Yann ouvre d’abord une boutique de décoration dans le Village, sur la rue Amherst, qu’il nomme Karactère. Malgré le succès, la restauration lui manque. Il décide donc de fermer boutique et de s’engager à nouveau dans un projet plus proche de son amour de la gastronomie : une crêperie dans le nouveau quartier tendance de Griffintown, en voie de devenir un secteur en pleine effervescence. C’est ainsi que naît Spanel – Crêpes et gourmets, rue Notre-Dame ouest, en 2011.
Spanel
L’endroit est chaleureux et accueillant. Comble de bonheur, on peut profiter d’une terrasse à l’arrière utilisée aussi longtemps que les trois saisons le permettent, du printemps jusqu’à l’automne. Devant, une autre terrasse est dressée pour la période estivale. « Chez Spanel, explique Yann Bris, tous les ingrédients sont réunis pour que l’expérience soit toujours optimale. Parce qu’on utilise des farines spécialement apprêtées et qu’on les raffine en cuisine avant de les mélanger à la préparation qui sera versée sur la plaque, les recettes qu’on sert chez Spanel sont toutes vouées au plaisir des clients ».

Spanel
Cuisine française, petit déjeuner, crêpes sucrées ou crêpes salées (une trentaine de choix pour chaque), desserts, omelettes sur billig, sandwichs et tartines : tout ça et plus encore attend les estomacs affamés comme les plus petits appétits. Les crêpes au sarrasin sont sans gluten. On propose quelques versions véganes également. L’endroit possède un permis d’alcool et offre cocktails, vins et autres alcools. Sans oublier les cafés, thés et autres types de boissons rafraîchissantes.

Spanel

Après 12 ans de présence dans le quartier et de satisfaction de la clientèle, Yann est devenu un personnage connu et apprécié. Difficile de garder son attention très longtemps lorsque tout le monde qui entre ou sort s’arrête pour lui parler ou lui raconter quelque chose. Spanel, c’est aussi ça : un lieu où la clientèle peut retrouver chaque fois le patron et l’équipe de service toujours attentive et disponible. Une douzaine de personnes y trouvent un emploi et on est ouvert 7 jours par semaine toute l’année.
Fait à signaler : le patron est d’accord qu’on serve à déjeuner toute la journée. Le site web Time Out, spécialisé dans l’offre de restauration à Montréal, a d’ailleurs désigné Spanel parmi la vingtaine d’établissements où on trouve les meilleurs déjeuners en ville, en mars 2023. On peut se procurer des croissants frais et autres gourmandises chaque matin dès 8 heures chez Spanel, précise le chef.
Des projets d’avenir pour ce Breton entrepreneur ? Pour l’instant, on garde le gouvernail bien droit devant, mais il n’exclut pas que Spanel puisse éventuellement faire des petits dans d’autres secteurs de la ville.

Spanel

Spanel – Crêpes et Gourmets
creperiespanel.ca
1960, rue Notre-Dame Ouest
Montréal, QC
514 507-5017

Ils se sont connus à Québec, par le biais de l’Internet. Avant les réseaux sociaux actuels. Un babillard électronique. Années 1990. Ils y étaient chacun pour des raisons différentes, mais pas tant que ça finalement.


Patrick Fournier est originaire de Dolbeau, celui d’avant la fusion. Sébastien Simard a vécu sa jeunesse à La Baie. Ils avaient déjà quelques atomes crochus régionaux avant même de se connaître. Malgré qu’on dit toujours que le Saguenay et le Lac Saint-Jean, ce n’est pas pareil. Au fond, c’est en définitive leur goût pour la cuisine qui les a vraiment réunis.

Baumier
Patrick est allé suivre un cours de cuisine en formation professionnelle à Fierbourg à Québec, en 1996. Sébastien faisait déjà ses débuts dans les cuisines de restos. Puis ils ont eu envie de vivre autre chose, d’aller vers des défis à d’autres niveaux. Ils avaient déjà commencé à travailler ensemble en cuisine à quelques occasions. C’est à Montréal qu’ils ont trouvé ce qu’ils cherchaient.


Patrick est catégorique : il savait ce qu’il voulait faire depuis longtemps. Il voulait pouvoir acquérir l’expérience et l’autonomie qui lui permettraient de diriger une cuisine et tout ce qui vient avec. Pour sa part, Sébastien a eu la chance de vivre des expériences professionnelles plutôt satisfaisantes pour un chef : d’abord deux ans avec Jean-François Plante, considéré comme un artiste et un maître de la gastronomie, de qui il a beaucoup appris, puis pendant cinq ans au célèbre et cossu club de golf Mirage à Terrebonne, propriété de René Angélil et de Céline Dion à l’époque, où tout le gratin québécois et même international s'y retrouvait en tout temps.


Puis, à un certain moment, en 2020, une offre assez alléchante est arrivée. La direction de l’Hôtel du Jardin à Saint-Félicien, au Lac Saint-Jean, souhaite donner un nouveau souffle au restaurant Le Baumier, nommé en référence au conifère qu’on trouve en abondance dans la région. Patrick Fournier reçoit l’offre d’en devenir le chef. Il n’est cependant pas question qu’il y vienne seul. Il exige que son conjoint Sébastien Simard fasse partie de l’offre. Aussitôt demandé, aussitôt accepté.

Baumier
C’est ainsi que tous deux se sont retrouvés aux cuisines du Baumier en septembre 2020, en pleine pandémie de COVID. Ce fut là une occasion en or pour faire valoir leurs talent pour la préparation de commandes à emporter alors que la santé publique avait ordonné la fermeture des salles à manger.
Depuis, le couple de chefs a pu démontrer à de multiples reprises que les propriétaires de l’hôtel du Jardin ont misé juste en les embauchant.
Le Baumier fait vivre à des convives l’expérience du plaisir à la table, dans un décor charmant et convivial. On y propose des mets avant-gardistes, inspirés des saveurs nordiques. On y découvre chaque fois des plats savoureux, déclinés au gré des saisons. Tout est concocté sur place, avec passion, afin d’offrir une qualité et une fraîcheur qui honorent les produits régionaux.

Baumier
Parce que les plats gastronomiques concoctés par les chefs sont inspirés des saveurs boréales et pensés autour des traditions ancestrales québécoises, le tout avec leurs touches personnelles distinctes de façon avant-gardiste et en respectant les produits sans les dénaturer.
Le Baumier est fier dépositaire des Ambassadeurs de La Zone Boréale de la table agroalimentaire du Saguenay-Lac-St-Jean et fait partie également de la mention Aliments du Québec.


D’ailleurs, lors du Gala de la Table agroalimentaire 2023, Patrick et Sébastien se sont mérités les honneurs dans la catégorie « Efforts d’achats en produits locaux ». Ils ont alors tenu à remercier les producteurs locaux et régionaux « pour les produits exceptionnels de qualité avec lesquels nous avons la chance de travailler ». Ils ont aussi souligné le soutien de leurs patrons, la famille Beaubien, sans qui rien ne serait possible, se disant choyés et heureux de travailler pour eux.

Baumier
Les deux chefs du Baumier ont encore plein de projets en tête, pour toujours favoriser et mettre en valeur le terroir québécois. Ils souhaitent aussi imaginer de nouvelles tables d’hôte au fil des saisons. Ils ont aussi insisté pour que le menu en salle à manger soit imprimé sur un support de qualité dans le but de bien démontrer leur détermination à offrir une image de marque prestigieuse, à la hauteur des mets qui sont servis.

Baumier
Enfin, mentionnons que le Baumier reçoit chaque année de nombreuses célébrations de mariages, dont des unions de couples de même sexe. On s’efforce d’en faire toujours des événements remarquables et inoubliables à tous les niveaux. Les deux chefs y sont mis à contribution bien entendu.
Baumier
Restaurant Le Baumier de L’hôtel du Jardin

hoteldujardin.com/restaurantlebaumier

1400, boul. du Jardin

Saint-Félicien (Qc)

418 679-8422