Manger et boire

Lors de notre visite la veille de la Fête nationale du Québec, ça grouillait d’énergie dans le vaste local du boul. Fréchette à Chambly. Tout juste voisin d’un carrefour giratoire où se croisent les chemins : ne cherchons pas plus loin d’où origine le nom de l’établissement. On finissait d’y installer la décoration pour accueillir la clientèle de fêtards le soir même et le lendemain.

Après être né en 2016 au centre-ville de Chambly, l’établissement s’est transporté dans le lieu actuel un an plus tard. Depuis sept ans, on y propose une cuisine de bon goût jusqu’à tard le soir, on y sert des bières, dont une dizaine de sa microbrasserie, et on y présente des activités culturelles diverses : musique, chansonniers, expositions artistiques, événements spéciaux,etc.
Croisée des chemins Dominique et Louis : une joyeuse paire de partenaires
La Croisée des chemins, c’est l’histoire de la rencontre de deux bons vivants, Louis et Dominique, qui n’avaient pourtant pas grand-chose en commun au départ, à part peut-être leur désir partagé de rendre les gens heureux. Pourtant, une seule visite de Dominique Théberge, quelques mois après l’ouverture en 2017, alors conseiller financier, aura suffi pour que les deux hommes décident de devenir partenaires. Son expérience passée en cuisine, en gestion de restaurants, en finances et aussi son intérêt et son engagement dans les causes sociales, ont vite convaincu Louis Monty-Tremblay que c’était l’homme de la situation.
Croisée des chemins Croisée des chemins

Pour sa part, le fondateur de l’entreprise a lui-même une feuille de route impressionnante. Dès 2003, il s’intéresse au monde de la bière et de l’industrie brassicole. De rencontres en formation, il devient un vrai spécialiste de la bière, à la fois historien brassicole, dégustateur et vulgarisateur. L’expérience et la fibre entrepreneuriale mènent alors Louis à démarrer sa propre brasserie artisanale, incluant une cuisine complète, une scène pour les concerts et un mur d’exposition pour les arts visuels. Voilà en bref comment est née la Croisée des chemins.

Croisée des chemins
Louis a même été impliqué dans le monde de la musique alors qu’il a été le leader d’un groupe de musique traditionnelle de 2004 à 2022. Il a produit deux albums et plusieurs maquettes, des vidéos, de nombreux spectacles, etc. Maintenant, Louis accueille les artistes à La Croisée des chemins où plus de 300 concerts et événements culturels y ont déjà eu lieu.

La Croisée des chemins propose déjà une vingtaine de bières artisanales québécoises en fût, triées sur le volet et en constante rotation. Toutefois, nul doute que le démarrage de leur petite brasserie personnelle installée depuis peu dans une grande cage vitrée à l’entrée du restaurant va changer bien des choses pour l’avenir de leur entreprise. Un brasseur professionnel embauché spécialement à cette fin entreprend en juillet le début du brassage des 10 recettes de bières maison déjà connues. On devrait pouvoir profiter des premiers résultats en août 2024.
Croisée des chemins

Louis et Dominique sont fiers de ce qu’ils ont accompli ensemble. Leur capacité à innover et à voir des solutions à tout problème leur a permis de traverser la pandémie de belle façon, avec la redéfinition de leurs services et de leur menu, avec l’aide et la contribution de nombreux bénévoles, entre autres. Aujourd’hui, ils voient l’avenir de leur établissement avec optimisme.

Croisée des chemins
Côté restaurant, La Croisée mise sur l’originalité et ses plats faits maison. Le canard sous diverses formes y est à l’honneur, ce qui en fait une spécialité des plus originales. On y trouve aussi de quoi plaire à toute la famille. Les gens de Chambly et des environs apprécient déjà que la cuisine ferme plus tard en soirée.

Croisée des chemins
En plus de ses bières artisanales, le restaurant propose aussi un vaste choix de vins, de cidres, d’hydromels et de spiritueux, dont une sélection spécialisée de produits du terroir québécois. En plus, on y concocte d’excellents cocktails originaux.

Louis et Dominique misent sur leur vision d’une entreprise ouverte d’esprit et sur leur grande capacité à innover pour imaginer son développement. Le retour dans des événements annuels populaires comme au plus important festival de bières artisanales au Québec, celui des Bières et Saveurs de Chambly, en 2025, figure parmi leurs projets. Leur processus de rendre totalement maison leur cuisine, une formule déjà reconnue, se poursuivra également.

Malgré tout ce que comportent comme travail leurs fonctions de copropriétaires de la Croisée des chemins, Louis et Dominique poursuivent leur engagement communautaire auprès de diverses clientèles. Louis se consacre à promouvoir la scène culturelle locale et régionale, alors que Dominique poursuit son engagement auprès de la communauté LGBT comme directeur de l’organisme JAG – Montérégie qui intervient auprès des jeunes et adultes touchés de près ou de loin par la diversité affective, sexuelle et de genre, ou en questionnement.

Rendre les gens heureux : voilà qui est à la base de la mission et de la motivation quotidienne que Louis et Dominique se sont données.

Croisée des chemins
Ah oui, n’oublions surtout pas de mentionner le rôle important qu’y joue leur mascotte, Edgar le canard. Il est l'esprit même de l'entreprise et des quelque 20 personnes qui composent son personnel.

La Croisée des chemins
Pub culturel et brasserie artisanale
lacroiseedeschemins.ca
450 593-3336

3701, boul. Fréchette
Chambly (QC) J3L0M8
Croisée des chemins

L’île de Miscou, dans la péninsule acadienne est d’une beauté exceptionnelle. Pas étonnant que Michèle Garceau et sa famille aient choisi d’y élire domicile il y a plus de 10 ans, alors qu’elle y avait trouvé son conjoint une quinzaine d’années plus tôt. Aujourd’hui, elle exploite ce qui est devenu son projet dès 2012, mais qui a mis du temps à aboutir pour diverses raisons, dont le décès tragique de son conjoint et bien entendu, la pandémie de COVID. 

Vieille école Miscou

Fait à signaler, cette diplômée en anthropologie, qui a roulé sa bosse au Québec pendant plus de 25 ans dans le domaine de la production télévisuelle et cinématographique entre autres, touchant plusieurs champs d’intérêt sociaux, culturels, anthropologiques, humains et bien d’autres, a depuis attaché une autre corde professionnelle à son arc : celle de capitaine de bateau de pêche au homard depuis 2016. Elle demeure encore une des rares femmes dans les Maritimes à exercer ce métier, ce qui a d’ailleurs fait l’objet d’un film documentaire (*) ces dernières années.

Une fois la saison de pêche terminée, en juin, c’est son dossier de La vieille école de Miscou qui prend la relève pendant la belle saison, et ce jusqu’en octobre.

La vieille école de Miscou, dont elle est propriétaire, fait dorénavant partie du paysage socio-économique, touristique et culturel de l’île et même de toute la région. « J’ai acheté l’école en me disant que je voulais faire quelque chose de créatif », explique-t-elle. Les aléas de la vie ont quelque peu retardé sa réalisation, mais depuis trois ans, le projet a fini par prendre forme et se concrétiser.
Vieille école Miscou Vieille école Miscou

L’édifice construit dans les années 1950 comprend deux étages et se veut un lieu polyvalent, selon le concept de maison des voyageurs, des artistes et des gens d’ici imaginé par Michèle Garceau. De nombreux travaux de rénovation, d’amélioration et de réaménagement y ont été réalisés depuis 10 ans. À l’étage supérieur, on y trouve huit chambres avec salles de bain, bien aménagées, pouvant accueillir chacune de 2 à 5 personnes, pour un total de 32 personnes. On y trouve aussi un coin café et un espace cuisine équipé pour les repas offerts dans la salle à manger. En bas, une vaste salle communautaire servira dès l’été 2024 pour la tenue de rassemblements, de spectacles, de conférences ou de réceptions.
Vieille école Miscou Vieille école Miscou

À l’arrière, sur le vaste terrain entouré d’arbres et de végétation, on a aménagé des structures couvertes pour accueillir des activités familiales, des cours de yoga, ou d’autres types de rassemblements. D’autres plus petites peuvent servir pour des pique-niques à l’abri, alors que deux autres abritent un spa, accessibles par les gens qui logent dans les chambres. La cour peut accueillir des activités en plein air de toutes sortes et adaptées selon les saisons.

On y tient d’ailleurs au mois d’août autour de la fête nationale des Acadiens, le populaire Festival du thon avec jeux, musique, bouffe et animation, concours et dégustation, fête de la famille, etc.

Vieille école Miscou

Michèle Garceau précise que depuis trois ans, l’endroit est le théâtre tout le printemps et aussi l’automne, avant et après la saison touristique, d’activités privées qui occupent les lieux en totalité ou en partie, pendant quelques jours ou même des semaines entières. L’endroit est prisé par les organisateurs d’activités qui recherchent un lieu calme, bien organisé, accueillant et polyvalent. Les administrateurs et membres de l’organisme LGBT Acadie Love de Caraquet y ont d’ailleurs tenu une rencontre d’orientation l’automne dernier. Avant la fermeture pour l’hiver, une grande fête d’Halloween pour la population locale et régionale y a été tenue en 2023. Parions qu’elle sera de retour pour les prochaines années.
Vieille école Miscou

L’accès au public des chambres et du restaurant est surtout concentré du 19 juin au 15 octobre environ, " en fait, après que la tourbière ait perdu son rouge flamboyant. Vers la fin septembre et début octobre, c’est carrément la messe pour venir virer à Miscou et voir ce spectacle annuel " rappelle Michèle Garceau. 

Pendant cette période, on peut profiter du café/restaurant licencié saisonnier. En plus du coin-café qui offre cafés, smoothies, croissants, chocolatines et muffins, les déjeuners traditionnels sont également offerts ainsi que le lunch. On y prépare aussi des lattés et lattés glacés, des fish cakes maison, paninis garnis, ou même une salade césar maison et une guédille aux homard. Qu’on vienne y loger quelques jours ou simplement faire une halte lors d’une visite au phare historique de 23 mètres tout au bout de l’île, on y sera bienvenu, assure Michèle Garceau.

Vieille école Miscou  Vieille école Miscou

Fière de participer à l’essor économique et touristique de l’île de Miscou, La vieille école emploie de 8 à 10 personnes de juin à septembre.

Vieille école Miscou

La vieille école de Miscou
facebook.com/LavieilleecoledeMiscou
506.344.0190

10577, New Brunswick 113
Miscou, NB E8T 1Z6

Vieille école Miscou

(*) Femmes capitaines, 2022, tou.tv. Disponible en ligne gratuitement. ici.tou.tv/femmes-capitaines

Un restaurant authentiquement mexicain en plein cœur de Caraquet, en Acadie ? Voilà qui est maintenant une réalité depuis 2022. Oubliez certains restos de cuisine rapide (fastfood) qui proposent des mets « mexicains », mais qui sont loin de représenter les plaisirs gastronomiques de ce pays dont la cuisine est certainement l’une des plus variées et raffinées des Amériques.


Tout cela est arrivé à la suite de la rencontre d’un authentique Mexicain, Rodolfo Cantu, originaire de la ville de Monterrey, et d’une pure acadienne, Marie-Pier Cormier. Le couple a imaginé leur projet sur la base d’un menu de plats traditionnels gastronomiques inspirés de la cuisine mexicaine, à partir de produits locaux et régionaux. Le résultat : des mets savoureux, frais et uniques.

Casa Guajillo
La carte est simple tout en étant variée. Les plats peuvent varier selon la saison et les arrivages de produits. La cuisson au charbon et le fumage au bois, sur des équipements hautement professionnels et modernes, assure une qualité tout à fait remarquable pour les viandes, entre autres.

Casa Guajillo Casa Guajillo
On a pu profiter du menu-dégustation qui propose quatre plats différents. En entrée, un cocktail de crevettes, coupées en morceaux, dans une sauce savoureuse rehaussée d’avocat et de tomates assaisonnées. Un plaisir pour les papilles gustatives.

Casa Guajillo
Vint ensuite le duo de tacos Ensenada (poisson pané) et Pollo a la pavilla (poulet), tous les deux conçus à partir de farine de maïs et apprêtés de façon exquise avec sauces d’accompagnement. En 3e lieu, c’est le Cochinita Pibil, du porc braisé à la Yucatan, qui a ajouté à ce repas une touche réellement surprenante de goût et de saveur.

Casa Guajillo
Pour terminer, le Pastel Tres Leches (gâteau aux trois laits) est venu fermer cette série de mets qui n’ont procuré aucune retenue ni déception.

Casa Guajillo
La maison propose aussi des cocktails variés, des téquilas et mezcals et des vins d’accord pour débuter le repas ou accompagner les mets.
Un autre élément qui ajoute au plaisir d’un repas à la Casa Guajillo : il loge dans une maison plus que centenaire qui a été aménagée de façon originale et colorée, comme les Mexicains savent le faire. On peut y accueillir 22 personnes, et des groupes d’au plus 12 convives. Il est aussi possible de réserver pour des activités privées (fêtes, partys de bureau, etc.).


Marie-Pier, au bar et au service, et Rodolfo aux fourneaux, sont fiers de contribuer à diversifier l’offre de restauration à Caraquet et dans la région, avec leur expérience gastronomique mexicaine. La clientèle nombreuse a déjà adopté l’endroit depuis deux ans, ce qui n’est pas sans réjouir le couple restaurateur.

Casa Guajillo
618, boul. Saint-Pierre
Caraquet, NB E1W 1A2
506 727-4696
facebook.com/casaguajillo

Il est de notoriété scientifique que l’humanité est le résultat de plusieurs millions d’années d’évolution. D’abord présentes dans les océans sous diverses formes, les espèces vivantes se sont transportées sur terre et ont généré des transformations et des mutations imposantes.


Aujourd’hui, l’être humain prend plaisir à retourner à l’occasion à ses origines, particulièrement lorsqu’il s’agit de satisfaire ses papilles gustatives. Les produits de la mer sont ce qui a motivé le couple de restaurateurs acadiens, le chef Benjamin Cormier et sa compagne et associée, Monique Snow, pour créer Origines Cuisine maritime à Caraquet en 2018.

Origines
Aujourd’hui, l’endroit est réputé pour la qualité de ses plats et la fraîcheur de ses produits, tout en étant inspirant pour les convives puisqu’on y a vue sur la mer. Pour sa part, le menu qu’on y propose est d’autant plus inspirant qu’il propose des plats uniques et originaux, tous imaginés et créés à partir de produits des provinces maritimes cuisinés selon des techniques françaises.

Origines Origines

Le chef Benjamin Cormier a plusieurs années d’expérience en cuisine et dans le traitement des produits de la mer. Il a entre autres exercé son talent au réputé Brumes du coude à Moncton. Maintenant, il met cette expérience au service des clients de Origines, avec un menu dégustation d’une dizaine de services, et une table d’hôte de trois services qui propose toujours deux options pour chaque service.
Les menus varient au rythme des saisons et des marées, mais ils sont toujours aux saveurs inspirées du terroir des Maritimes et créés à partir des produits de fournisseurs locaux et régionaux.

OriginesOrigines
Benjamin aime les défis et il a pu en relever un de taille en 2023 lors du Festival acadien de poésie. Lors d’une activité présentée en clôture du festival, sous le thème de Gastronomie poétique – Dévorantes langues, il a été appelé à créer des plats inspirés des oeuvres de cinq poètes, qui furent servis lors d’un repas gastronomique de cinq services.

Origines
Pour profiter de la table de Origines Cuisine maritime, il vaut mieux réserver. Les jours et heures d’ouverture varient d’une saison à l’autre. C’est ouvert toute l’année sauf pour des vacances en janvier.


Origines Cuisine maritime
originescuisinemaritime.com
49A, boul. Saint-Pierre
Caraquet, NB E1W 1B6
506 727-2717

En plein cœur de Causapscal, au confluent des rivières Matapédia et Causapcal, face au site patrimonial de pêche Matamajaw, se trouve une maison blanche à pignons, parée sur trois côtés d'une galerie ouverte. Cette ancienne résidence de religieux, qui fut aussi celle de la famille Bouchard, est située sur une petite butte tranquille et abrite, depuis l'été 1984, l'Auberge La Coulée Douce.


Ses premiers propriétaires souhaitant prendre leur retraite après une trentaine d’années d’opération des lieux, et n’ayant pas de relève familiale, c’est à une de leurs employées de 14 ans d’ancienneté, Julie Ménard, et à son conjoint Francis Potvin, qu’ils en ont confié la poursuite des activités.

CouléeDouce
C’est donc en mai 2013 que le couple vivant dans la région depuis quelques années avec leurs deux enfants, s’est engagé dans cette belle aventure d’aubergistes. Julie et Francis se sont connus dans la région de Montréal en 1983 au restaurant où elle travaillait. Ce fut le début d’une belle idylle pour ce natif de la Matapédia. Quelques années plus tard, ils ont choisi de venir s’installer dans la région et Julie est tombée en amour avec la région.

CouléeDouce CouléeDouce
L’endroit avait besoin « d’une peu d’amour », explique Francis. Ils dont donc entrepris quelques travaux pour remettre l’endroit au goût du jour : peinture, décor, portes et fenêtres, aménagement des chambres, etc. Ils souhaitaient s’assurer que la clientèle allait profiter des meilleurs services, autant à l’hébergement qu’à la salle à manger.


La Coulée Douce offre huit chambres à l’auberge, en plus de cinq chalets situés à l’arrière et offrant toutes les commodités. Depuis cette année, le couple a choisi de fermer la salle à manger en soirée pendant deux semaines au printemps pour se permettre des vacances. Le personnel a assuré la gestion de l’hébergement et des déjeuners et dîner pendant cette période.

CouléeDouce CouléeDouce
Autrement, l’auberge et le restaurant sont ouverts toute l’année. On peut y venir manger pour les trois repas chaque jour et ce toute la semaine. Julie est reine des cuisines avec son équipe. Le menu propose, sans prétention, l'une des meilleures tables du circuit gaspésien ! On y sert une excellente cuisine régionale composée de produits du terroir sans oublier la spécialité maison : le saumon atlantique. En soirée, on peut déguster aussi le filet mignon, des pâtes, des fruits de mer, des plats végétariens, sans parler de succulents desserts.


La Coulée Douce est membre de la Gaspésie gourmande et de l’ARQ. On y offre également diverses formules soit pour les réunions d'affaires, un 5 à 7, des menus de groupe, pour une fête de famille ou pour un cocktail dînatoire. La population locale constitue maintenant une partie importante des clients du restaurant, ce dont le couple est très fier.

CouléeDouce
Du côté de l’hébergement en chambre dans le bâtiment principal, chaque pièce est unique et présente des styles différents, soit plutôt champêtre ou moderne. L’atmosphère est propice à la détente. Les chalets plutôt modernes offrent toutes les commodités d’une maisonnette : une cuisinette avec tous les équipements nécessaires pour les repas, la literie, des séchoirs à cheveux, le wi-fi gratuit, etc. On peut aussi utiliser un BBQ pour cuisiner à l’extérieur.

 
Pêcheurs, chasseurs, randonneurs, motoneigistes, s’y retrouvent depuis toujours. L’auberge est certifiée comme établissement « Bienvenue Cyclistes » par Vélo Québec. L’endroit est reconnu « Qualité tourisme » et est partenaire du Sentier international des Appalaches (SIA).

L’auberge La Coulée Douce
lacouleedouce.com
21, rue Boudreau
Causapscal, (Québec) G0J 1J0
(418) 756-5270

Situé au centre-ville de Moncton, le centre culturel Aberdeen est un édifice historique qui héberge plusieurs organismes culturels et ateliers d'artistes, il est un lieu de rassemblement important pour la communauté artistique du sud-est du Nouveau-Brunswick.

 
C’est aussi le lieu où s’est installé le restaurant Les Brumes du Coude en 2014, avec le chef Michel Savoie aux commandes. Le bistro s’est rapidement taillé une place parmi les 100 meilleurs restaurants au Canada. On y propose une cuisine simple et savoureuse. Une vraie cuisine française de bistro, conséquence de ses sept ans de cuisine en France. 

Brumes du Coude

Le restaurant loge dans une ancienne salle de classe de l'école Aberdeen, devenue le Centre culturel Aberdeen en 1986. En 2017, le centre s'est doté d'une terrasse culturelle à 50 places qui est gérée par Les Brumes du Coude durant la saison estivale. 

Brumes du Coude

D’où origine donc le nom de son resto ? La ville de Moncton est reconnue pour sa rivière Petitcodiac, dont le nom signifie « qui se courbe comme un arc » en micmac. Les acadiens qui s’y sont établis en 1733 nommaient ce lieu Le Coude à cause du méandre de cette puissante rivière brune, où les brumes des marais s'enfouissent. Moncton est à ce jour, toujours surnommée Le Coude.

Toutefois le nom Les Brumes du Coude a un sens bien différent pour le chef-propriétaire Michel Savoie. Il explique ce terme comme étant une description de ce qui l'inspire dans la cuisine : les odeurs brumeuses des plats mijotés, les vapeurs qui sont le résultat d'un effort physique, ou l'huile du coude. 

Brumes du Coude Brumes du Coude

Sa cuisine est généreuse, juste et à point, à l'esprit d'un bistrot français. Inspiré par les produits saisonniers du terroir et de la mer, on y retrouve retrouverez un métissage de traditions culinaires françaises, acadiennes et d'ailleurs. « Il y a toujours du nouveau à découvrir au Brumes du Coude car tout comme le menu, la carte des vins et de cocktails est en constante évolution. L'équipe des Brumes du Coude se contentera de vous accueillir dans cet espace vivant, chaleureux et convivial « , explique-t-il.

Brumes du Coude

Originaire de Tabusintac, un petit village au nord de Néguac, Michel Savoie n’était pas prédestiné à la restauration. Avant la fin de ses études secondaires, il ne s’était pas vraiment intéressé à la cuisine. Des raisons financières n’ont pas permis qu’il puisse fréquenter l’université. À 18 ans, n’ayant aucune qualification particulière, il s’est retrouvé par hasard à travailler en cuisine, d’abord à la plonge. De fil en aiguille il s’est découvert un certain talent aux casseroles.

Il a roulé sa bosse dans le monde de la restauration pendant une vingtaine d’années, principalement à Montréal et à Tours en France, occupant le plus souvent des positions situées plutôt vers le bas de la hiérarchie. Son déplacement en France s’explique par le fait qu’il suivait sa femme de l’époque, une Française. A-t-il reçu une formation formelle en cuisine ? Il a bien passé quelques mois à l’ITHQ au début de la vingtaine, mais n’a pas pu compléter la formation, faute de moyens financiers. 

Son désir de lutter contre la malbouffe envahissante, même à Moncton, l’a motivé pour aller de l’avant avec l’ouverture de son propre restaurant.

Brumes du Coude

Serait-il en train de contribuer à réinventer la cuisine acadienne avec ses tentatives de revaloriser les produits locaux ? Il souhaite plutôt faire une cuisine misant le plus possible sur les produits du terroir et de la mer d’ici. On pourrait l’appeler une cuisine acadienne si le terroir en question correspondait à un territoire acadien. Il préfère toutefois ne pas se mêler à l’épineux débat sur les frontières de l’Acadie.
Entre temps, on a le loisir et le privilège de profiter des lieux, de son décor bon enfant, de son menu alléchant et des belles découvertes culinaires que partage Michel Savoie avec sa clientèle. Et si vous êtes amateurs de moules, sachez qu’on y a dégusté les meilleures du genre et ce, dans une proportion à satisfaire les plus grands appétits.


Les Brumes du Coude
lesbrumesducoude.com
140, rue Botsford
Moncton, NB E1C 4X5
506 858-0777

Au Coeur du Vieux-Longueuil, dans un grand bâtiment de pierres taillées construit en 1910, le restaurant Messina 2.0 propose depuis 2021 une cuisine fusion italienne, asiatique et d'Amérique latine.


Pendant de nombreuses années, à partir de 1968, la famille Lagiorgia a fait la pluie et le beau temps dans le monde de la restauration à Longueuil, entre autres avec Pizza Jacques-Cartier et ses succursales. Au décès du fondateur, les enfants et petits-enfants ont poursuivi les affaires. L’un d’eux, Franco Lagiorgia, a créé le Messina, l’un des meilleurs restaurants italiens de la rive-sud, situé dans le Vieux-Longueuil.

 Messina2.0
Au fil des ans, il en avait fait un lieu de rencontre accueillant et chaleureux pour célébrer des mariages ou encore des anniversaires de tous genres, avec plusieurs salles sur les deux étages de l’immeuble patrimonial de la rue Saint-Charles, entouré d’une vaste galerie qui ajoute à son charme. L’été, on y profite d’une terrasse accueillante. Le soir venu, des éclairages colorés en agrémentent la façade.

Messina2.0 Messina2.0
Depuis 2021, Franco Lagiorgia a passé le flambeau de cet établissement à son associé Felipe Fello, qui y avait débuté dans les années 2000 comme serveur, puis comme responsable marketing et de la gestion de plancher, avant de quitter pour opérer son propre restaurant dans le Village à Montréal, le Carte Blanche. En 2021, il a vendu son resto pour se lancer dans un service de traiteur à la maison. Puis en 2022, il est revenu au bercail pour lancer Messina 2.0, nouvelle formule. Même s’il en demeure le co-propriétaire, M. Lagiorgia a donné pleins pouvoirs à son associé qui y a procédé à quelques transformations, notamment au niveau de la cuisine.

Messina2.0 Messina2.0
Les habitués de la formule précédente du Messina apprécieront ce que le chef et associé Felipe Fello, en bon artiste qu’il est, leur prépare maintenant à partir de recettes traditionnelles et selon ses inspirations et origines chiliennes. Ce qui est certain, c’est que le chef mise sur des mets aux saveurs toujours exquises, ce qui nous a été donné de découvrir avec un menu dégustation d’une dizaine de mets différents, tous plus étonnants les uns que les autres.

 Messina2.0
L’établissement dispose d’une vaste salle à manger, en plus d’une salle pour des groupes ou des réunions d’affaires. Au sous-sol, la cave à vin est aménagée pour accueillir des petits groupes pour des activités spéciales, cocktails, etc.


On peut y manger du mercredi au dimanche, en soirée, sur réservation exclusivement. Le Messina 2.0 opère avec six employés au service et à la cuisine.

Messina 2.0
messina.ca
329, rue Saint-Charles Ouest
Longueuil (Qc)
450 651-3444

 

stviateurbagel

Parler de gastronomie dans le Mile-End ne peut se faire sans parler de l’héritage juif et est-européen de la cuisine montréalaise. Car le Mile-End est le centre des institutions emblématiques de cet héritage qui comprend le bagel et les sandwichs à la viande fumée ou au saucisson que l’immigration juive nous a apporté de l’Europe de l’Est dont étaient originaires la grande majorité des immigrants juifs du début du XXe siècle. Dans le Mile-End vous trouverez ces temples du bagel montréalais que sont Fairmount Bagel et le Saint-Viateur Bagel. On raconte que, probablement en s’adaptant au goût local, le bagel montréalais est plus sucré et délicat que son cousin new-yorkais. Les amateurs de viande fumée voudront faire la queue et aller goûter le célèbre smoked meat montréalais chez Schwartz, rue St-Laurent, un peu au sud du Mile-End, De retour dans le Mile-End, il faut aller goûter le sandwich au saucisson de Walensky, rue Fairmount.

C’est probablement cette spécialité de bagel et de sandwich qui a fait du Mile-End une destination de prédilection pour les amateurs de brunchs copieux. La tradition a été bien implantée par le resto Beauty’s, avenue du Mont-Royal où le bagel est une spécialité et elle a été mise au goût du jour par des restos comme B & M ou Fabergé, sur Saint-Viateur et Fairmount. Le resto syrien Kazamaza, avenue du Parc, en propose même une version moyen-orientale.

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Le caractère multiethnique du quartier se reflète bien sûr dans sa restauration et on peut y trouver d’excellentes tables offrant des spécialités provenant des quatre coins du bassin méditerranéen. Au bistro Barcola, avenue du Parc, vous découvrirez une cuisine authentique du Nord de l’Italie dans un décor intime. La Cuisine d’Izza, rue Bernard, nous fait découvrir la fine cuisine marocaine. L’influence espagnole est bien présente dans la carte de L’Assommoir, un peu plus loin, toujours sur Bernard, qui nous offre en hors d’œuvre avant une soirée animée tapas et ceviches.  Rue Van Horne, coin Hutchison, au tout début d’Outremont, le Caffé Della Pace décline le café italien en mode végétarien avec une cuisine santé maison toute en fraicheur. Les prix sont très abordables, l’atmosphère est convivial avec un piano dans un coin et des sofas dans l’autre. Les familles et enfants tout aussi bien que les queers s’y côtoient en paix. Mais l’éventail est bien plus large et pour le découvrir Local Montréal Tours vous propose des circuits gourmands qui vous feront découvrir la richesse et diversité de l’expérience épicurienne du Mile-end.

Du côté d’Outremont, sur la chic rue Laurier ouest, le bistro Chez Lévêque est un incontournable depuis plus de quarante ans. Sur un ton humoristique un tantinet irrévérencieux, le thème religieux y est décliné en référence au patronyme du chef-propriétaire Pierre Lévêque. Cette chic brasserie parisienne avec une touche bien montréalaise n’a pas dérogé du concept qui a fait son succès : bonne bouffe, bon vin et une ambiance branchée mais décontractée. Ses menus économiques de ‘faim de soirée’ attirent les plus jeunes après 21h.

Dans le quartier Sainte-Rose, à Laval, à quelques enjambées de la rivière des Mille-Iles, une vieille maison ancestrale datant de 1834 abrite depuis plus de 40 ans un établissement de restauration. Pour les habitués du coin, c’était le resto La Vieille Histoire qui y logeait, jusqu’à ce que Jean-François Pépin et Mélanie Joannette décident de l’acquérir.


Ainsi, depuis 2017, c’est un vieux rêve que ce couple réalise avec le restaurant Black Forest – Cuisine urbaine. Celui-ci est né d’une idée de partage et de découverte des sens. Textures, goûts et innovation sont en symbiose pour faire vivre ce voyage culinaire urbain.

Black Forest - Laval
Question de mieux saisir le contexte qui a précédé cette acquisition, disons que la restauration a fait partie de l’ADN familial depuis au moins trois générations chez les Pépin. Son grand-père et son père ont opéré des restaurants avant lui. Dans les années 2010, il a lui-même joué dans ce milieu, entre autres avec un service de traiteur auprès d’un opérateur de services aériens à Mirabel pendant quatre ans. Puis, le couple s’est mis à la recherche d’un restaurant et c’est sur le boulevard Ste-Rose à Laval que l’occasion s’est présentée.


Jean-François et Mélanie ont choisi dès le départ de modifier le style et le menu de leur restaurant, tranchant donc totalement avec la tradition des lieux. Toutefois, ils ont choisi de conserver l’ambiance chaleureuse qui rappelle celle des petites chaumières d’antan, une ambiance qu’on ressent dès notre entrée. Le décor est rajeuni par des éléments décoratifs modernes au charme discret. On y est littéralement plongé dans le charme des chaudes couleurs, des boiseries et de l’aménagement qui favorise le confort et les discussions entre convives.

Black Forest - Laval Black Forest - Laval
C’est toutefois avec leur choix de menu changeant mensuellement et selon les saisons que l’imaginaire créatif des chefs parvient à vous mettre l’eau à la bouche. À travers quelque 800 tapas gastronomiques cuisinés depuis 2017, l’équipe du Black Forest nous propose de plonger dans son univers épicurien. Jean-François Pépin, qui dirige les cuisines avec ses adjoints, favorise les produits locaux et du terroir québécois. Les produits sont travaillés et transformés dans une vision de cuisine du monde aux nombreuses influences.

Black Forest - Laval Black Forest - Laval
Une des spécialités de ce restaurant, qui emploie 19 personnes, c’est aussi les accords mets et vins. Le propriétaire est un fin sommelier. Les vins sont en fait une vraie passion pour lui. On y propose des vins d’importation privée de même que des produits de qualité provenant de la SAQ pour compléter ses accords avec son menu des plats en dégustation.

Black Forest - Laval Black Forest - Laval
Ce menu, il est conçu de plats à partager à la carte. Encore mieux, c’est d’opter pour le menu dégustation. Il est toujours composé d’une bouchée du jour pour débuter, puis ensuite de 10 plats du mois. Là-dessus, il y a toujours deux crus (genre ceviche et tartare de crudités), deux pâtes maison, deux protéines, deux poissons et fruits de mer ainsi que deux plats végétariens. On peut compléter le tout avec un dessert original.


Chaque plat est divisé en quatre portions, mais il peut être adapté pour 3 ou pour 6. En plus des vins, un grand choix de bières de microbrasseries est également offert, ainsi que de délicieux cocktails pour accompagner le repas.

Black Forest - Laval Black Forest - Laval
À noter que Black Forest offre des mets à emporter, un service qui fut fort populaire durant la pandémie de COVID 19. On peut y recevoir des groupes dans une salle prévue à cet effet. On peut choisir de s’installer dans la salle à manger à l’ambiance plus discrète, ou dans la section du bar près des cuisines. En été, la terrasse installée sur la galerie avant est très populaire.


Comme si cela ne suffisait pas, le couple restaurateur a choisi d’étendre son expérience culinaire dans un second Black Forest, à Terrebonne, depuis 2022. On y propose une signature, une ambiance, un décor et un menu originaux qui attire une clientèle locale et régionale.

Le Black Forest – Cuisine urbaine
leblackforest.ca
284, boul. Sainte-Rose
Laval (Québec) H7L 1M3
(450) 937-1200

Le complexe de restaurant et marché italien Le Richmond dans Griffintown est bien loin de ce que les amis d’enfance Luc Laroche et Paul Soucie ont d’abord imaginé et créé. Après avoir été copropriétaires du Misto, rue Mont-Royal est, jusqu’en 2015, ils ont entrepris ensemble de joindre leurs talents respectifs pour mettre au monde Le Richmond, un endroit de premier choix.


Ces deux adeptes de voyages et d’escapades gastronomiques ont choisi pour ce faire un espace industriel de 3200 pi² qui date de la fin des années 1800, rue Richmond, au sud de la rue Notre-Dame, pour y aménager un restaurant qui allait mettre en relief la richesse architecturale de l’endroit, le tout selon l’imaginaire créatif du réputé designer Luc Laroche.

Richmond 1 
Il faut voir le résultat : après de coûteux et complexes investissements, on a inauguré en 2013 une salle manger de 230 places assises dont une trentaine sur la mezzanine, surplombant la salle à manger, et 90 places dans la cour intérieure avec toit rétractable. Le tout se présente selon un véritable chef-d’œuvre de bon goût et d’audace. Et là on ne parle pas encore du menu !

 
Acier peint en noir, briques, éléments structuraux et décoratifs en bois de pruche : les matériaux rappellent le Montréal de 1886, dans lequel est né ce bâtiment. Ils sont cependant employés avec une approche moderne et contribuent à créer un décor convivial et chaleureux. Lorsque la toiture rétractable s’ouvre sur la terrasse du restaurant, la verdure intérieure fait écho à celle des grands arbres qui poussent à l’extérieur, et l’on peut profiter de la nature et du moment présent.

 
Le jury du 8e Grand prix du design au Québec, en 2016, a été impressionné au point de lui accorder son vote. On a souligné la qualité de ce concept, qui se démarque en plongeant dans l’histoire pour créer un intérieur invitant.

Le Richmond
Le succès n’a pas tardé. Au point où en 2015, la direction dorénavant composée des copropriétaires Ertan Eren, comme directeur général, et Luc Laroche, comme président, associés dans la vie comme en affaires, (photo ci-haut) a entrepris de prolonger l’offre alimentaire dans un nouveau concept qui occupe le local voisin du restaurant, rue Richmond. C’est ainsi qu’est né le Marché italien Richmond., qui agit en quelque sorte comme « garde-manger » du Richmond, explique son DG.

Richmond 1 Le Richmond
On y trouve un bistro-marché-traiteur dans un espace à aire ouverte où l’on peut profiter d’un verre de vin et d’une assiette d’antipasti au bar, savourer un repas complet du côté bistro et trouver des produits fins exclusifs ainsi qu’une sélection de mets à emporter.

 
Les articles disponibles au Marché italien Richmond sont préparés par le chef exécutif Liam Fanning et son équipe, des coffrets de recettes gourmandes où on peut préparer ses plats préférés à la maison, des coffrets gourmands spécialement préparés pour le 5 à 7 virtuel, ou les desserts préférés pour satisfaire sa gourmandise.

Richmond 1 Richmond 1
Le directeur général explique que le Richmond entrevoit de poursuivre son association avec le monde événementiel, comme le Grand Prix F1 de Montréal, et d’autres grands événements annuels. Le volet traiteur demeure une activité en croissance depuis la pandémie et toujours populaire. Le Richmond dispose d’une salle au 2e étage du restaurant pour recevoir des groupes ou tenir des événements spéciaux.


Un menu qui transporte et surprend

Le Richmond
Nous avons pu déguster quelques plats du menu du Richmond qui nous ont réellement convaincu de l’inspiration qui prévaut dans ses cuisines. En entrée, le Burrata (purée d’aubergine rôtie, tomates confites, chips de prosciutto, huile d’herbes) et les Pétoncles poêlés (beurre blanc, Œufs de saumon, salicorne, huile d'herbes), deux plats savoureux et surprenants pour les papilles. 

Le Richmond Richmond 1

En plat principal, la Morue d’Islande (Fregola, bisque de homard, salsa verde) et les pâtes flambées aux truffes, sur meule de fromage : spectaculaire ! Au dessert, un entremet de bleuets & lime (Sablés aux amandes & agrumes, sirop de lime, bleuets) et une mousse chocolat et abricots (coulis d’abricots, pacanes confites au caramel) ont complété ce régal à saveur italienne.

Le Richmond


Une équipe pleine de ressources
Diplômé du Collège Lasalle en 2012 à l'âge de 20 ans, Liam Fanning a débuté sa carrière culinaire a un très jeune âge. Ce qui était au départ un intérêt culinaire est devenu une passion au fil des années. Après deux premières années à travailler dans différents restaurants et services de traiteurs à fort volume dans la région de Montréal, il poursuit son expérience en cuisine dans l’Ouest-de-l’Île de Montréal, à l’Île-du-Prince-Édouard et à travers l’Europe.


Pionnier dans la cuisine du restaurant le Richmond depuis l’ouverture en 2013, il monte les échelons de chef de partie à sous-chef exécutif. En 2017, il part en Italie travailler pour se perfectionner avec des chefs renommés, spécialisés dans les produits frais et de saison. De retour à Montréal, Liam est devenu le chef exécutif du Groupe Le Richmond en 2020. Depuis, ce jour, il élabore les menus et supervise les équipes du restaurant Le Richmond, du Marché Italien Le Richmond et de la salle à manger, soit une trentaine de personnes au total.
Les associés propriétaires, pour leur part, proposent des talents et des expériences complémentaires, qui servent bien les intérêts de l’entreprise.

 
Né et élevé à Istanbul, en Turquie, Ertan Eren a poursuivi ses études au Québec avec son deuxième baccalauréat en génie mécanique spécialisé en systèmes et mécatronique à l'Université Concordia. Après avoir obtenu son diplôme en 2013, il se joint au Richmond et prend en charge la gestion de projet des premiers restaurants de ce groupe à Griffintown. Ses connaissances en budgétisation, prévisions et finances ainsi que sa passion pour l'hôtellerie et la gastronomie, lui permettent d’être promu au poste de directeur général et l'un des propriétaires du Groupe Le Richmond.


Pour sa part, véritable passionné de mode et entrepreneur dans l’âme, Luc Laroche débuta sa carrière en créant la ligne ultra-chic de sous-vêtements pour hommes, Lùk by Luc Laroche, au début des années 90. Il en assumera la direction de la création et de la mise en marché au Canada et aux États-Unis pendant plus de 14 ans avant de partir à la conquête de grandes maisons de prêt-à-porter, comme Château Lingerie, la marque espagnole Mango, puis à New York chez Tommy Hilfiger, comme vice-président des opérations au détail pour l’Amérique du Nord. De retour à Montréal avec un savoir-faire impressionnant en finances, en développement des affaires et en commerce de détail, il se lance dans une toute nouvelle aventure : la restauration, avec le Misto, en 2011. Quelques mois plus tard, il entreprend la concrétisation d’un grand projet : le restaurant Le Richmond dans Griffintown. Luc prend ainsi l’entière conception du design intérieur sous son aile et dirige le projet.

 
En plus de tout ça, il est depuis 5 ans vice-président, support aux opérations chez LCI Éducation, la division internationale du réputé Collège LaSalle, composé de cinq écoles et offrant plus de 60 programmes. Celui-ci est aujourd’hui présent sur cinq continents et compte maintenant 23 campus d’enseignement supérieur qui forment chaque année plus de 17 000 étudiants à travers le monde.

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Le Richmond
377, rue Richmond
Montréal (Qc) H3J 1T9
514 508.8749
lerichmond.com

Le Richmond marché italien/Bistro
333, rue Richmond
Montréal (Qc) H3J 1T9
514 508.8749
lerichmond.com