Destination

Au nord de l’estuaire du Saint-Laurent, le Nitassinan est la terre ancestrale des Innus. En explorant les vastes régions du Saguenay, du Lac Saint-Jean et de la Côte-Nord, c’est l’occasion pour les visiteurs de renouer avec les traditions et la culture de ce peuple qui le premier a su s’adapter à ce territoire boréal. Ce peuple que les explorateurs français avaient appelé les Montagnais, est encore très présent sur le territoire et c’est probablement ici une des régions du Québec où il est le plus facile pour les touristes d’y venir à la rencontre des Premières Nations que ce soit à Mashteuiatsh au Lac Saint-Jean, à Essipit, à Pessimit, à Ekuantshit, à Mani-Uténam ou à Nutashkuan sur la vaste Côte-Nord.

Grande Alliance 1603
Les Innus furent l’un des premiers alliés des Français avec lesquels ils signèrent tout comme les Algonquins et les Etchémins une Grande Alliance à la Pointe Saint-Mathieu, près de Tadoussac, en 1603. François Gravé du Pont et Samuel de Champlain conclurent au nom du roi Henri IV avec le chef innu Anadabijou ce traité leur permettant de peupler les territoires en échange d’une protection militaire. Cette alliance, le premier traité franco-amérindien du Nouveau Monde, a permis la création de la Nouvelle-France. « Nos fils vont épouser vos filles et ensemble nous formeront une seule et même nation » avait prédit Champlain parlant ainsi de la naissance de la nation métisse dans le Nouveau Monde qui deviendra la Nouvelle-France et le Québec. Près de 5 000 Innus vivent encore au Pekuakami (le Lac Saint-Jean en langue innu) dont près de la moitié dans la communauté de Mashteuiatsh près de Roberval. Sa pointe s’avançant directement dans le lac permet une vue exceptionnelle et un contact direct avec les eaux bleues. Facile de se mettre les pieds dans l’eau à partir du Site Uashassihtsh, ou à l’arrière du Carrefour d’accueil. Ses longues plages situées au sud de la communauté vous font rêver lorsque le soleil se couche, de quoi faire rougir les couchers de soleil des tropiques!

Plage Robertson 

Encore aujourd’hui, le territoire du Nitassinan demeure important et les jeunes générations s’approprient les territoires familiaux afin de garder ce contact. Vous pourrez y vivre l’expérience de dormir sur une couche de sapin dans un tipi ou une tente de toile et humez l’odeur qui s’en dégage. Nul doute que vous serez éblouis par les couleurs des apparats et des régalias, costumes traditionnels des pow-wow lors du Grand rassemblement des Premières Nations à Mashteuiatsh.. Chaque année, à la deuxième semaine du mois de juillet, c’est la fête. Danses, spectacles, défis de sports traditionnels, dégustations de mets à saveur autochtone, et ce, dans un site enchanteur, sur le Site Uashassihtsh. Un premier arrêt au Carrefour d’accueil vous permettra de découvrir toute la diversité des activités et des attraits à voir et à vivre.
Mashteuiatsh scène
La communauté d’Essipit aux Escoumins vous accueille pour sa part dans ses chalets et condos sur le bord du Saint-Laurent d’où vous pourrez observer les baleines directement de la rive, des lieux inspirants où Ariane Moffatt vient parfois gratter sa guitare.
Vacances Essipit offre aussi des croisières sur le fleuve pour les voir de plus près et différents forfaits découvertes. L'entreprise vous propose un vaste éventail d’activités de plein-air plein air à volonté au sein de sa communauté: kayak de mer, chasse, pêche, observation de l’ours et plus encore. Vous pourrez y profiter d’un environnement qui regorge de lacs naturels et de paysages à couper le souffle.

Condos Natakam

La vue spectaculaire sur l’estuaire en fait un lieu privilégié pour l’observation des baleines et de la faune marine. Vous pourrez vous y reposer dans ses condos-hôtels modernes, ses chalets bien équipés, ses pourvoiries en forêt ou ses terrains de camping. Vous serez séduits par les secrets bien gardés d’une culture transmise de génération en génération, depuis des millénaires.

En route vers la Minganie ou la Basse-Côte-Nord, Sept-Iles est un arrêt incontournable. Jusque dans la deuxième moitié du XIXe siècle, Sept-Îles n’était qu’un poste de traite fréquenté par les Innus, les coureurs des bois et marchands qui y échangeaient pelleteries et biens manufacturés. Le site historique du Vieux-Poste vous fait revivre la vie au quotidien de la traite des fourrures au 19e siècle. Héritage de cette époque, la ville est entourée des communautés innues d'Uashat et de Malioténam. À Sept-Iles, le Musée régional de la Côte-Nord fait une large place à l’histoire et à la culture autochtones.
A Uashat, il ne faut pas manquer de visiter le Musée Shaputuan. Ouvert en 1998, le musée a pour mission de faire partager la culture innue et de faciliter le dialogue entre les Autochtones et les non-Autochtones par des échanges interculturels. Le musée abrite une exposition permanente, En pays innu, la marche des saisons, axée sur la vie traditionnelle des Innus au fil des saisons, ainsi qu’une centaine d’objets témoignant du passé. Le solstice d’été Innu Tshitshuk, qui a lieu le 21 juin, est une des activités les plus populaires.

Innu Nikamu
L’Atelier-boutique Atikuss vous offre de découvrir les coutumes de ces peuples millénaires à travers les mains d’artistes et artisans issus des 11 Premières Nations du Québec. Vous y découvrirez une galerie d’art, un atelier de confection et la renommée boutique Atikuss, un véritable et authentique lieu de création, où vous pourrez admirer en direct le travail des artisanes et ainsi goûter à cette belle et riche culture ancestrale. La boutique d’artisanat, qui regorge de produits naturels, authentiques et écoresponsable issus des traditions des Premières Nations et du terroir. En 2018, les créations Atikuss ont fièrement chaussé les duchesses du Carnaval de Québec avec leurs fameuses Bottes de l’espoir !

Du côté de Malioténam, en août, le Festival Innu Nikamu est l’un des plus importants festivals de musique et des arts autochtones en Amérique du Nord. Depuis 30 ans, c’est aussi le lieu de rassemblement des artisans et des touristes qui visitent la région. Il perpétue la tradition des grands rassemblements estivaux innus.

Festival de l'Innucadie
En poursuivant la route, la Minganie est un pays de pêcheries, de gibier et de cueillette de petits fruits parcouru depuis des millénaires par les Innus. À la Maison de la culture innue, à Ekuanitshit, arrêtez-vous pour goûter à la bannique, ce pain traditionnel. À Natashquan et dans la communauté innue voisine de Nutashkuan, le Festival du conte et de la légende de l’Innucadie est un haut lieu de la parole vivante dans un décor de taïga, de rivières, de plages et d’eau propice à la baignade. Le festival fait un pont entre Natashquan et Nutashkuan. On y célèbre en 2022 l’œuvre de Gilles Vigneault, la culture acadienne et l’œuvre de Joséphine Bacon, et la création artistique des Innus, pour qui l’oralité est primordiale dans la transmission des savoirs.
La communauté innue voisine de Nutashkuan est le plus important village à l’est de Havre Saint-Pierre. Au Camping Nutshimit, vous pourrez vous immerger dans la culture innue.

Mashteuiatsh, qui signifie « Là où il y a une pointe », est la seule communauté autochtone au Saguenay–Lac-Saint-Jean. Plusieurs connaissent cet endroit sous l’appellation de Pointe-Bleue. Elle est située sur la rive ouest du Pekuakami, nom ilnu qui désigne l’immense étendue d’eau que constitue le lac Saint-Jean, à 6 km de Roberval.

 
Désignée autrefois par le nom de Ouiatchouan, la communauté porte le nom de Mashteuiatsh depuis 1985. Les 6780 membres de cette Nation parlent le nehleun et le français.

Mashteuiatsh
Destination incontournable dans la région, Mashteuiatsh bat au rythme des saisons et perpétue sa tradition d’important lieu d’accueil et de rencontre. On y découvre l’histoire, la culture et les traditions de la Première Nation des Pekuakamiulnuatsh, en plus d’y vivre une aventure où se côtoient culture et nature.


Au Bureau d'accueil touristique du Carrefour d'accueil Ilnu, sur un site bien aménagé au bord du lac, le superviseur à l’accueil et à l’animation, Pierre Larouche, agit comme un apôtre de cette communauté. Une seule question qui lui est posée débouche sur un long et pertinent discours qui démontre sa profonde connaissance de ce peuple, de son histoire et de ses traditions ancestrales.

 Mashteuiatsh Mashteuiatsh
Depuis l’année 2000, il s’évertue, avec les autres membres de son équipe, à renseigner les visiteurs sur tout ce qui concerne cette communauté qui a tissé des liens forts et dynamiques avec l’ensemble des intervenants politiques, économiques et touristiques régionaux.
Les yeux de Pierre Larouche brillent dès qu’on s’intéresse à ce qui anime sa passion pour cette communauté. Le bureau d’accueil est bien aménagé et on y trouve de l’information sous diverses formes (imprimée, vidéo, balado, artéfacts, etc.). On peut même y apprendre à lire et à prononcer des mots dans la langue nehlueun. On peut également s’informer sur les autres communautés du Québec autochtone.


Une halte à cet endroit permet enfin d’admirer l’immensité du lac Saint-Jean. On y a aménagé des installations qui permettent de profiter des lieux de diverses façons.

Mashteuiatsh
Il ne faut pas oublier de visiter le Musée ilnu de Mashteuiatsh. Ouvert depuis juin 1977, le Musée est reconnu comme étant un lieu privilégié de mise en valeur et de transmission de la culture des Pekuakamiulnuatsh (Innus du Piékouakami) et des Premières Nations du Québec. Son exposition permanente Tshilanu Ilnuatsh (Nous autres) a remporté un Prix de l'excellence de l'Association des Musées Canadiens en 2021. Une visite au Musée, c’est l’occasion d’explorer l’histoire des Pekuakamiulnuatsh, à travers des siècles de transformation, et de prendre contact avec une culture à la fois unique et vivante.

 Mashteuiatsh
Bref, une visite au bureau d’accueil et une discussion avec Pierre Larouche, voilà qui agrémente de belle façon un séjour dans ce coin du Lac Saint-Jean.

Bureau d'accueil touristique de Carrefour d'accueil Ilnu
tourismemashteuiatsh.com
1516, rue Ouiatchouan
Mashteuiatsh, QC G0W 1G0
(418) 275-7200

 

les-premieres-nations-et-les-inuits

Aujourd’hui, les Premières Nations renouent avec leurs traditions d’ouverture à la diversité sexuelle. À Wendake, à quinze kilomètres de Québec, sur le territoire de la nation huronne-wendat, l’Hôtel-musée des Premières Nations vous permet de découvrir leur culture à la fois contemporaine et millénaire. Dans ce bâtiment dont l’architecture est inspirée des maisons longues traditionnelles, vous retrouverez sous le même toit un hôtel de 55 chambres et suites, un musée, un restaurant et une boutique.

L’hôtel au design contemporain où les matériaux nobles comme la pierre, le cuir et le bois se conjuguent à une architecture remarquable, est entouré de jardins thématiques et de sentiers pédestres ce qui crée une atmosphère unique pour une des plus belles terrasses de la région. Le musée huron-wendat inauguré en 2008, veille à la conservation et à la mise en valeur du patrimoine de cette nation.

Au restaurant La Traite, le chef Martin Gagné nous offre une fine cuisine inspirée du terroir du Nord avec ses produits de la chasse, de la pêche et de la cueillette. À la boutique, vous pourrez vous procurer des créations d’artisans et d’artistes des Premières Nations. L’hôtel et le gite La Huronnière vous serviront de base pour découvrir Wendake et les environs et les multiples activités

Sur le territoire de Wendake, le Site Traditionnel Huron constitue une occasion unique de découvrir l’histoire, la culture, la cuisine, les danses et le mode de vie des Hurons d’hier à aujourd’hui. En visitant ce village reconstitué et en vous laissant emporter par les récits, vous découvrirez les facettes cachées de la vie des Hurons d’hier à aujourd’hui.


Au nord de Magog, le parc national du Mont-Orford, d'une superficie de près de 60 km carrés, est une des principales attractions de la région. Le mont Orford, haut de 853 mètres, et le mont Chauve, de 600 mètres dominent son territoire. Le Parc du Mont-Orford est une aire protégée du Québec. Toute activité menée sur son territoire doit protéger ses écosystèmes, et les activités de récréation doivent se dérouler à l'intérieur d'un territoire délimité. Un centre consacré à la musique, le Centre d'art Orford, y est installé, tout comme la Station de ski du Mont Orford. Près de 500 sites de camping sont aussi accessibles.

La randonnée est sans aucun doute la meilleure façon de découvrir le parc national du Mont-Orford. C'est l'occasion parfaite d'accéder à de nombreux points de vue qu'on dit parmi les plus spectaculaires de la région des Cantons de l'Est. Le parc abrite, notamment, des cerfs de Virginie et des grands hérons, observables dans leur habitat naturel. Aux abords des deux plages, plusieurs activités sont au programme pour le plaisir des vacanciers. L'hiver venu, le parc devient un incontournable des adeptes de ski de fond et de raquette. Le Mont Orford est le quatrième plus haut sommet skiable au Québec et le plus haut des Cantons de l'Est. Il offre les meilleurs dénivelés de la région, satisfaisant les désirs des débutants comme des plus expérimentés.

Un peu à l’ouest de Magog, Eastman accueille depuis 2003 un festival littéraire assez unique. Les Correspondances d’Eastman sont engagées dans une action de revalorisation de l'écriture et de la lecture. L’objectif de ce festival est de donner le goût d’écrire et de lire. Il rend l’écriture vivante en permettant de rencontrer des auteurs et de célébrer le livre et le travail des écrivains. Au programme, des rencontres informelles avec des écrivains au hasard des activités du village, des inspirations vivantes lors des causeries et spectacles en soirée et aussi des révélations d’écrivains en herbe chez les lauréats du concours de la Poste restante. Tous les grands noms de la littérature québécoise y ont participé. La romancière Francine Ruel établie à Lac Brome tout près en est une abonnée.

À l’est, c’est au lac Magog, dans la villa de Luc Plamondon, qu’il y a trente ans Denys Arcand campa l’action du Déclin de l’empire américain. On se souvient du personnage de Claude, le prof d’université homosexuel, un des premiers personnages gais hors ghetto et non caricatural du cinéma québécois.

Dans le Bas-du-fleuve, juste avant d’arriver en Gaspé-sie, Rimouski est la principale ville de tout l’Est du Québec avec ses 46 000 habitants. Cette charmante ville universitaire compte plusieurs établissements homosympas et une vie culturelle et nocturne active concentrée le long du boulevard Saint-Germain. Sertie de ces deux joyaux que sont Le Bic à l’ouest et Saint-Luce-sur-Mer à l’est, la région offre un large éventail de tous les plaisirs mari-times, de la plage sablonneuse au kayak sur mer.

Rimouski compte quatre musées qui vous plongeront dans l’univers marin. Le plus important est le Site historique maritime de la Pointe-au-Père. Visitez les anciens bâtiments de la station de phare et ce phare qui a joué un rôle central dans l’histoire de la navigation sur le Saint-Laurent. Érigé en 1909, c’est l’un des plus hauts au Canada. La visite permet d’atteindre son sommet et de profiter d’une vue fantastique.

Le Musée Empress of Ireland raconte l’histoire beaucoup moins connue que celle du Titanic, mais toute aussi tragique de l’Empress of Ireland. De sa construction, en 1906, jusqu’au naufrage qui fit 1012 victimes, en 1914, vous apprendrez tout sur ce magnifique navire. Découvrez la collection d’objets prélevés sur l’épave, des photos, des bornes interactives et des témoignages de passagers. Un spectacle multimé-dia vous plongera dans l’atmos-phère de cette nuit tragique.

Vous pouvez aussi y monter à bord de l’Onondaga, le seul sous-marin accessible au public au Canada. En entrant dans le navire vous découvrirez le quotidien d’une soixantaine d’hommes,
qui vivaient confinés pendant des mois dans un sous-marin de 90 mètres. La visite audioguidée vous plongera dans ce monde fascinant et inconnu. Il est aussi possible de passer une soirée
et une nuit à bord pour vivre l’expérience comme si vous étiez sous-marinier!

En prenant une navette à la marina de Rimouski, on peut accé-der à l’Île Saint-Barnabé, à trois kilomètres au large, un lieu de migration de plus de 72 espèces d’oiseaux dont le cormoran et le grand héron.
À visiter aussi, la maison Lamontagne, une maison à co-lombages pierroté, classée monument historique. Cette demeure, qui représente un des derniers vestiges de ce type d’architecture en Nouvelle-France, fut construite vers 1744. Au plan carré initial, une rallonge est ajoutée en 1819. C’est aujourd’hui un centre d’interpréta-tion de la vie en Nouvelle-France.

En août 2021, malgré la pan-démie, Rimouski est l'hôte du premier évènement de fierté LGBT de l'histoire du Bas-Saint-Laurent, Fierté du fleuve, sous la présidence d'honneur de l'auteur Denis-Martin Chabot.

En juillet, la ville s’anime pour les Grandes Fêtes du Saint-Laurent, l’un des plus importants festivals de musique populaire à l’est de Québec, avec les vedettes québécoises et international et les groupes de la relève. Au début d'août, et ça depuis 75 ans, l’Exposition agricole de Rimouski, une des plus grandes au Québec, attire des gens de tout l’est du Québec.

Lors de la fin de semaine de la Fête du Travail, Rimouski s’anime pour son festival de jazz. Depuis plus de 30 ans, l’organisation réussit à mettre en vedette des figures mondiales du jazz, des virtuoses en pleine ascension internationale, des visages incontournables de la scène québécoise, des jeunes musiciens de la relève et plusieurs artistes régionaux du jazz bien en vue. Bravo!

À une dizaine de kilomètres de Rimouski, retournez mil ans en arrière aux origines de la civilisation occidentale à la Feste Médiévale de Saint-Marcellin en août. Trois jours de célébrations, tournois, foire et spectacles sont au programme ainsi que le célèbre banquet du Seigneur des lieux. Visitez le Bourg médiéval soigneusement reconstitué, avec sa tour de guet de quinze mètres, son trébuchet et ses décors qui vous transporteront en l’an mil.

De passage à Baie-Saint-Paul, découvrez les bonnes tables de cette ville culturelle. En vous baladant au cœur de la ville, vous en découvrirez plusieurs sur les rues Saint-Jean-Baptiste et Ambroise-Fafard à proximité des galeries d’art. L’été, vous ne pourrez manquer de vous attarder à leurs terrasses.
Gastronomie Baie-Saint-Paul corrigée
Un incontournable est certes Le Mouton Noir sur la rue St-Jean-Baptiste. Depuis des décennies, l’ancien magasin général, devenu café-boîte à chansons, puis restaurant, est devenu un classique de Baie-St-Paul. Toujours sur Saint-Jean-Baptiste, sous le toit de l’Auberge La Muse, à deux pas des galeries, découvrez l’incontournable Chez Bouquet éco-bistro avec les spécialités du terroir de Charlevoix où l’on vous sert des pièces de chevreau et de bouvillon Galloway élevés dans la région. Non loin de là, le restaurant Le Saint-Pub de la MicroBrasserie Charlevoix offre une table tout à la fois simple et de qualité. Les mets y sont élaborés à partir de produits régionaux, et de bière maison. C’est aussi ici qu’est né, en 1998, la MicroBrasserie Charlevoix et on brasse toujours à l’intérieur des murs du Saint-Pub des bières naturelles savoureuses de tous les styles, pour tous les goûts.

À quelques pas, vous voudrez retomber en enfance chez Fraicheurs et Saveurs. Dans un décor rétro, vous voudrez magasiner vos bonbons et friandises et vous offrir les glaces de vos rêves ou de la barbe à papa faite sur place comme dans les fêtes foraines.

À l’extérieur du village, les épicuriens ne manqueront pas de visiter la Maison d’Affinage Maurice Dufour sur le boulevard Mgr de Laval. C’est là qu’on produit le célèbre Migneron de Charlevoix. Affiné en surface 50 jours, ce fromage à pâte semi-ferme à croûte lavée est fait de lait entier provenant de troupeaux de vaches de la Vallée de Baie-Saint-Paul. Son nom, Le Migneron de Charlevoix, rend hommage à la première femme de l’aïeul des Dufour en Nouvelle-France, Anne Migneron.

Sur le domaine de la famille Migneron, la table champêtre Faux Bergers propose une expérience gastronomique hors du commun: une cuisine au feu de bois, de la pizza, un menu du midi en saison estivale et de la crème molle au lait de brebis, et le soir, l'établissement vous convie à une expérience 7 services unique conçue autour des produits de la région digne des plus grandes tables gastronomiques.

Sur la route 138, la Laiterie Charlevoix fabrique du fromage depuis 1948. Devenue un Économu-sée du fromage en 1998, l'entreprise permet aux visiteurs de voir et d'en comprendre les étapes de fabrication. À la boutique, vous pourrez vous procurer des produits fabriqués sur place, ainsi que de nombreux produits du terroir charlevoisien.

Sur une belle fermette charlevoisienne datant de 1844, Azulée vous fera découvrir son large éventail de produits de lavande certifiés biologiques. En saison, vous pourrez vous promener dans ses champs de lavande.

Sur le rang St-Antoine, Le Domaine de la Vallée du Bras produit un vin apéritif de tomate unique au monde, Omerto. Issu d’une vieille recette familiale conçue en Belgique et jalousement gardée pendant quatre générations, Omerto est maintenant produit à Baie St-Paul.

Sur sa terre natale de Saint-Urbain, Raymonde Tremblay gère la plus grande ferme d'émeus au Canada avec plus de 400 têtes, le Centre de l'Emeu de Charlevoix. Ici, exit tout ce qui est néfaste pour la santé et l'environnement. Favorisant un élevage sans antibiotiques et sans hormones, elle valorise entièrement son produit en offrant la viande rouge extra-maigre pour la consommation et en utilisant le gras pour en faire une huile 100 % pure. Avec cette huile, elle fabrique des produits pour le corps aux propriétés remarquables. Tous ces produits sont disponibles à la boutique ou peuvent être goûtés sur place au restaurant sur la ferme. Toujours à Saint-Urbain, la Ferme Basque se consacre à l'élevage artisanal de canards destinés à la produc-tion de foie gras et de produits à base de viande. L'élevage se fait à l'extérieur quand les conditions le permettent et le gavage se fait de façon tradition-nelle en parcs avec des grains de maïs entiers. À la boutique ouverte à l'année, on propose les produits pour achat ou en mode dégustation.

Cap-Chat est devenu synonyme d’énergie éolienne, car on y trouve un parc de 76 éoliennes à axe horizontal exploitées sur une base commerciale. Astuce pour vos photos : la plus belle vue se trouve à l’ouest, même si à l’est on trouve Éole, la plus haute éolienne à axe vertical au monde (110 mètres). Éole Cap-chat est un centre d’interprétation qui vous fait découvrir cette industrie verte en plein essor dans la région.

Pour les amateurs de plages, chaque ville ou village jouit de vastes plages sur la mer. Si la plupart présentent un mélange de plage sablonneuse et de galets, la plage de l’Anse-au-Goémon aux limites de Cap-Chat et de Ste-Anne-des-Monts est la plus sablonneuse.

À 15 km du cœur de Cap-Chat, le Village Grande Nature Chic-Chocs dominé par la chaîne
de montagnes des Chic-Chocs, redonne vie au village désaffecté de Saint-Octave-de-l'Avenir. Pour une évasion en pleine nature et un séjour confortable, en chalet comme en auberge, et profiter de sa toute nouvelle escale spa et d'une panoplie d'activités de plein air, ça vaut le détour.

En traversant la vallée de la Matapédia, on rejoint la rivière Ristigouche dont la Matapédia est un affluent. La Ristigouche se jette dans la Baie des Chaleurs en plein cœur des Appalaches. C’est une rivière reconnue mondialement comme rivière à saumon qui fait partie du patrimoine canadien. Le nom Ristigouche (en anglais Restigouche) vient de la francisation de Listuguj, le nom de la communauté mi’gmak qui campait sur ses berges des centaines d’années avant la venue des premiers colonisateurs français. Encore aujourd’hui, la communauté de Listuguj, l’une des plus importantes communautés mi’gmak des Maritimes se dresse sur la rive québécoise en face de la ville de Campbellton au Nouveau-Brunswick.

Campbellton
Sur la rive droite de la Ristigouche, la nouvelle ville fusionnée de Campbellton constitue avec les communautés de Listuguj et de Pointe-à-la-Croix auxquelles elle est reliée par le pont interprovincial la plus importante conurbation de la Baie-des-Chaleurs avec ses quelque 15,000 habitants.
Les Micmacs appelaient le site Wisiamkik, ce qui signifie endroit boueux, en référence aux sédiments dans les étroits de la Ristigouche. Le site prit le nom de Pointe-des-Sauvages vers 1700 à l’époque coloniale française et un petit village y fut fondé par des déportés acadiens en 1755, alors que plus de 1,000 déportés s’établissaient en face à la Petite-Rochelle. Cet important village ne connut qu’une existence éphémère car il fut rasé sous les ordres de James Wolfe après la chute de la Nouvelle-France en 1760. Le site devint un simple poste de traite pendant des décennies alors que les Acadiens se dispersèrent et fondèrent divers villages autour de la baie des chaleurs. La ville ne naquit vraiment qu’avec l’immigration écossaise dans la région au début du XIXe siècle. La ville porta à l'origine divers noms. Le nom actuel fut donné en 1833 en l'honneur de Sir Archibald Campbell, lieutenant-gouverneur du Nouveau-Brunswick entre 1831 et 1837.

Après une première édition pleine de succès en 2023, les organisateurs de La Semaine sensibilisation LGBTQ+ de Fierté Charlevoix ont annoncé la programmation de leur 2e édition. Celle-ci se tiendra du 8 au 19 mai 2024.

Le tout débutera par la soirée d’ouverture se tiendra au Musée d’art contemporain de Baie-Saint-Paul le 8 mai, sous le thème « Un océan de diversité ». Un vernissage de l’exposition Collection en couleurs, où les gens pourront admirer des oeuvres de la collection du MACBSP d’artistes LGBTQ + ou en lien avec les réalités de la communauté.

Le président de l'organisme, Louis-Philippe Tremblay, signale aussi la contribution des élus des conseils municipaux des MRC de Charlevoix et de Charlevoix-Est qui sont invités, encore cette année, à la levée du drapeau de la fierté LGBT sur les mats de leurs hôtels-de-ville le vendredi 17 mai.

Parmi les principales activités proposées :
- Le 17 mai, la drag queen Océane, alias Thierry Boily-Simard, originaire de Baie Saint-Paul, proposera un spectacle sous le thème Eleganza avec ses acolytes au restaurant Tony et Charlo.
- Une heure du conte avec Barbada, organisée par la Bibliothèque Laure-Conan de La Malbaie, est également prévue le 11 mai à 13h30.
- Un vernissage est également prévu au Musée de Charlevoix le 16 mai à 17h30. Noctambule Queer night life in Haiti sera le thème abordé.
- Le samedi 18 mai, de 14h à 19h, la Ferme Ambrosia de Saint-Hilarion recevra de nouveau les gens de Fierté Agricole et tous les intéressés à une journée sur la réalité agricole des gens issus de la diversité sexuelle et de la pluralité des genres.
- Enfin, le dimanche 19 mai, entre 11h et 16h, Fierté Charlevoix clôturera ses activités 2024 par une superbe journée en plein air à La Malbaie. Le tout débutera par une marche de solidarité familiale aux abords du fleuve dans une ambiance festive ! Après avoir profité de l’animation sur le site et des contes racontés par Océanne, on termine le tout en émotions avec la douce voix de Safia Nolin en spectacle, à 14h (Lieu à confirmer).

Fierté Charlevoix 2024 Fierté Charlevoix 2024 Fierté Charlevoix 2024

Pour la programmation complète, voir l’image plus bas (cliquer ici pour agrandir ).

Fierté Charlevoix 2024 +

Les Guides GQ sont heureux et fiers d'agir comme partenaire média de l'événement.

À propos de Fierté Charlevoix
Lors du lancement en 2023, les organisateurs présentaient leur événement ainsi.
Un comité organisateur composé de représentant.e.s d’organismes et de personnes LGBTQ+ a été formé au printemps 2022 en vue d’organiser la première semaine de sensibilisation dans Charlevoix. Les membres de ce comité sont soutenus par l’Alliance-Arc-en-Ciel et GRIS-Québec.

La programmation offrira une diversité d’activités éducatives, culturelles et festives adressées à toute la population, mais plus particulièrement aux jeunes. L’organisation de cet événement suscite déjà une très grande mobilisation régionale et les partenaires impliqués visent les objectifs suivants :
• Mobiliser les personnes LGBTQ+ dans Charlevoix et contribuer à briser leur isolement ;
• Créer des activités qui favorisent l’ouverture et le respect ;
• Permettre aux gens de tisser des liens au-delà de leurs différences ;
• Mettre en valeur les comportements inclusifs adoptés par les allié.e.s ;
• Contribuer au « vivre ensemble » et au sentiment d’appartenance.

Fierté Charlevoix 2024
Fierté Charlevoix
fiertecharlevoix.com
581 998-9226

À moins d’une heure de Charlottetown, la célèbre station balnéaire de Cavendish et toute la région vous offre un accès à la mer des plus agréables sur la côte nord de l’Ile-du-Prince-Édouard. Depuis 1937, le Parc national de l'Île-du-Prince-Édouard y a été établi sur 60 kilomètres  le long de cette rive du golfe du Saint-Laurent. Le parc national englobe ainsi les meilleures plages de l'Île-du-Prince-Édouard, dont une des plus populaires est la plage de Cavendish.

Cette destination a été rendue populaire par les romans de Lucy Maud Montgomery et son personnage d’Anne… la maison aux pignons verts, des romans traduits dans une quarantaine de langues. La ferme des ‘Pignons verts’ de la famille MacNeill où a grandi l’auteure et qui l’a inspirée pour la création de son personnage d’Anne, a été intégrée au Parc national.

Depuis plusieurs années, un débat académique intense a supputé le caractère lesbien des amours d’Anne avec ses amies au fil des romans. L’auteure, elle, décédée en 1942, avait pour sa part vivement nié tout penchant lesbien.

La région compte quelques adresses homosympas. Le Graham Inn vous offre un hébergement sympa avec piscine intérieure tout près de la mer et en prime le service est bilingue. Les unités d’Around the sea vous permettront de bénéficier de sa vue panoramique à 360 degrés puisque cette bâtisse est en rotation constante, rien pour vous étourdir, mais plutôt pour s’assurer de vous permettre de voir à la fois le lever et le coucher du soleil de vos fenêtres panoramiques.

Les établissements gais, lesbiens et homosympas se sont regroupés dans cette province, la plus petite du Canada, dans une association que vous trouverez facilement en ligne sur le site bilingue

www.gaytourismpei.ca