Afin de mieux comprendre les expériences individuelles des personnes résidantes du Village et de celles qui le fréquentent, l’Association citoyenne du Village de Montréal (ACVMtl) les a invitées à répondre à un sondage sur le sentiment de sécurité dans le quartier.
85% des personnes qui adhèrent à l’ACVMtl, indiquent que l'une des raisons qui les motivent à adhérer à l’association est la question de la sécurité. Cette préoccupation était déjà ressortie comme prioritaire lors des consultations en préparation du Forum du Village à l’été 2022.
Les résultats du sondage réalisé en ligne en août et septembre 2024 sont rendus publics aujourd’hui. Il appert que la situation est loin de s’être améliorée au cours des dernières années selon les réponses obtenues auprès de 718 personnes répondantes. Et ce même après un an de mise en œuvre de la Stratégie d'action collective pour le Village annoncée par la mairesse en juin 2023. L'intervention concentrée durant l'été sur la rue Ste-Catherine piétonnisée semble plutôt avoir eu pour effet de déplacer la criminalité vers les rues transversales et les petits parcs à proximité.
‘’Il est important de bien comprendre que l’objectif poursuivi par ce sondage n’est pas de dire que le Village est dangereux et qu’il ne faut pas le fréquenter, explique Sylvain Côté, président de l’ACVMtl. Au contraire, nous pensons qu’en regardant les problèmes en face, nous serons en mesure d’identifier les principales problématiques qui créent ce sentiment répandu d’insécurité et les actions qui doivent être priorisées.’’
Les réponses ont été sollicitées par le biais d’envois aux membres de l’ACVMtl et par des publications sur diverses plateformes de réseaux sociaux, ainsi que lors de la distribution de prospectus de porte à porte, dans les rues, les parcs et devant certains commerces du Village.
Dès le départ, les personnes répondantes interrogées à propos de leur perception de la qualité de vie dans le Village sont catégoriques : 478 (66,5 %) la considèrent mauvaise ou très mauvaise.
À la question sur leur perception du sentiment de sécurité dans le Village, 490 personnes (68,2 %) ont répondu qu’elles le trouvaient peu ou pas du tout sécuritaire. Par ailleurs, l’impact de la tenue d’activités, d’animations ou de spectacles dans le Village sur le sentiment de sécurité est estimé très positif et positif pour 582 répondantes (81 %).
Si une majorité, soit 66%, affirme éviter certains endroits du Village à certaines occasions, ce sont certains parcs du quartier plus que d’autres que les personnes répondantes ont identifiés comme étant moins sécuritaires : Serge-Garant (Métro Beaudry) (72,8%), Place Émilie-Gamelin (65,6%), Place du Village (50,1%), Place Emmett-Johns (48,7%), Charles-S. Campbell (41,5%), des Faubourgs (20,5%).
Certains secteurs des rues Sainte-Catherine et Ontario principalement ont aussi été identifiés comme moins sécuritaires. C’est sans contredit le secteur de la rue Sainte-Catherine entre les rues Berri et Atateken où un plus grand nombre de personnes répondantes, soit 77,2%, disent ressentir le plus grand sentiment d’insécurité, suivi par le secteur de la même rue entre les rues Alexandre-de-Sève et Papineau où 49% des personnes répondantes disent ressentir un sentiment d’insécurité.
Pour mesurer les impacts sur la sécurité ressentie de certaines situations ou réalités du Village, on en a énuméré quelques-uns. La présence d’intervenants communautaires sur le terrain semble sécuriser davantage (65,7 %), mais un certain nombre (23,8%) n'y voit aucun impact ou encore un impact négatif ou très négatif (3%). Celle de policiers et policières (71,4 %) semble être une source importante de sentiment de sécurité, même si encore une fois certaines personnes n’y voient aucun impact (15%) ou même un impact négatif ou très négatif (5%). Les interventions policières menées par exemple auprès des personnes intoxiquées ou violentes ou des groupes criminalisés se font rassurantes pour une forte majorité (64,7 %), alors que d’autres (15 %) n’y voient aucun impact ou un impact négatif ou très négatif (15,7%)."
Il ressort du sondage que la cohabitation avec les personnes ayant consommé des substances illicites représente un sentiment plus grand d’insécurité (74,7%) par rapport à la cohabitation avec les personnes ayant des problèmes de santé mentale (69,1%) ou avec les personnes en situation d’itinérance (61,6%).
«À travers nos rencontres avec la population du Village, il en ressort que la consommation de drogues dures s’accompagne de la présence de vendeurs, gangs de rue, etc., ce qui nous porte à croire que la combinaison de ces facteurs représente une part importante de la perception de la population en matière de sécurité » indique Alain Hébert, responsable du Comité Sécurité.
Enfin, l’ACVMtl demandait aux répondantes qui le souhaitaient de suggérer des solutions ou des moyens pour corriger la situation et améliorer la qualité de vie et le sentiment de sécurité, suggestions qui pourront être transmises aux décideurs et aux intervenants concernés. 606 personnes ont pris la peine de rédiger des souhaits ou des recommandations.
« Il en ressort un message fort : les différents paliers de gouvernements devront travailler ensemble rapidement afin de faire bouger la situation qui a atteint un seuil critique dans le Village.’’ conclut Sylvain Côté.
Profil des personnes répondantes
68,4% se sont identifiées comme des hommes, 25,9% comme des femmes, 3,1% non-binaires et 2,6% autres ou préférant ne pas répondre. Parmi ces personnes, 1,8% indiquent être trans et 2,8% ont préféré ne pas répondre à cette question.
54% se sont identifiées comme hommes gais, 25,6% hétérosexuelles, 4,9% bisexuelles, 2,8% pansexuelles, 2,6% queers, 2,2% lesbiennes, 0,6% comme asexuelles, 0,3% autre et 7% ont préféré ne pas répondre.
Les personnes répondantes avaient entre 18 et 79 ans et 71,7% avait entre 30 et 59 ans. 68,5% ont affirmé résider sur le territoire couvert par l’ACVMtl.
Ce fut d’abord un motel jusqu’en 1998. Puis ce fut une auberge qui se transforma ensuite en résidence de soins pour aînés jusqu’à sa fermeture en 2019. Le gros et imposant bâtiment beige et blanc qui trône à l’entrée de l’île de Lamèque, à la sortie du pont, est demeuré inoccupé pendant près de quatre ans avant que Clément Desylva, homme d’affaires et commerçant et sa fille Sylvie Desylva ne se montrent intéressés à y développer un projet.
Père et fille ont vite reconnu le potentiel de l’endroit après leur visite en 2023. Ils ont donc décidé de saisir l’opportunité et ont acquis l’immeuble avec l’idée de le reconvertir à sa mission première : l’hébergement hôtelier. Depuis le 15 juillet 2024, on y trouve 16 chambres sur deux étages, dont deux suites luxueuses, rénovées et décorées avec goût, selon la formule hôtel-boutique. Plusieurs meubles et articles anciens qui décorent les espaces et les chambres peuvent être achetés.
De plus, ils ont convenu d’y ajouter des éléments destinés à rendre les séjours plus intéressants, plus relaxants, en y ajoutant depuis août 2024 un espace détente offrant les divers services d’un spa comme bain flottant, sauna chaud et sauna sous la pluie, massothérapie et luminothérapie, bain de glace, etc. Des personnes expertes et professionnelles y sont affectées pour rendre l’expérience des plus agréables.
Enfin, les Desylva, sous la direction générale de Sylvie, ont décidé d’embaucher un chef cuisinier, Étienne Bisson, et d’ouvrir les cuisines pour offrir à la clientèle de l’hôtel, aux gens des alentours et aux touristes de passage un menu du marché proposant des produits locaux frais et originaux. En plus de la formule du soir offerte du jeudi au samedi, avec potages, poissons, fruits de mer et mollusques, entre autres, on peut y déjeuner le matin du mercredi au dimanche. À souligner aussi, une salle de réception au 2e étage peut accueillir des groupes pour des fêtes, des événements, des mariages ou autres.
Les autorités politiques et socio-économiques de Lamèque et de la région se sont réjouies de l’arrivée d’un nouvel hôtel qui permettra d’attirer et de garder un peu plus longtemps la clientèle entrepreneuriale et événementielle. Quand on reçoit des gens d’affaires ou pour l’organisation d’événements, on a souvent été obligé d’envoyer des gens coucher à 30 ou 35 kilomètres par manque de disponibilité, rappelle-ton à la Chambre de commerce. On parle aussi de cibler le tourisme hivernal et ceux qui se déplacent pour des activités diverses, notamment les tournois de hockey, le monde de la motoneige.
Pourquoi avoir choisi le nom de Malia pour leur établissement ? Parce que « malia » signifie calme, paisible, en hawaïen. On croyait donc que cette appellation collait bien à ce qu’on souhaitait faire de l’endroit.
Cela dit, la famille Desylva opère des commerces depuis longtemps à Lamèque. Clément Desylva raconte qu’il caressait l’idée de se lancer dans un tel projet depuis plusieurs années. « Moi, c’est un rêve que j’avais. [...] Ça me tentait, mais ça fait peut-être 30 ans, je dirais, se souvient-il », a-t-il déclaré en entrevue à Radio-Canada.
Le dépanneur Desylva situé à une centaine de mètres du Malia, est ouvert depuis 1976. Sylvie indique qu’elle y a travaillé dans sa jeunesse, donc qu’elle a grandi dans un environnement d’affaires et de commerce. Plusieurs autres commerces (bar, casse-croute mexicain, lave-auto, garage) se sont greffés au dépanneur au fil des ans. Elle-même est diplômée depuis 2000 en hôtellerie et restauration d’un collège spécialisé à Edmonston. Elle a également complété une formation sur la gestion de PME à Dieppe en 1997.
La directrice générale et co-propriétaire du Malia spa et villégiature de Lamèque songe déjà à une phase 2 à son spa, entre autres avec une section extérieure. D’autres nouveautés pourrait être annoncées alors que l’établissement fêtera son premier anniversaire en juillet 2025.
Fait à souligner, les chambres situées au rez-de-chaussée, qui comportent une porte-patio donnant sur la cour, peuvent accueillir les animaux de compagnie des clients qui le souhaitent. Enfin, la clientèle des cyclistes sera heureuse d’apprendre que la Véloroute régionale passe tout près de l’hôtel, ce qui en fait un choix intéressant pour une halte avant de poursuivre vers le reste de l’île ou vers Miscou, par exemple.
Malia Spa et villégiature
malia-spa.ca/
11 Rue Principale
Lamèque, NB, E8T 1M9
(506) 344-2488
Mine de rien, l’année 2024 marque les 10 ans de l’arrivée de la microbrasserie Le Malbord dans le paysage gaspésien. Établie dans une ancienne épicerie totalement réaménagée, en bord de mer au cœur du secteur historique de Sainte-Anne-des-Monts, Le Malbord est devenu un lieu de rencontre convivial et fait revivre ce bâtiment patrimonial dans un décor chic et rustique agrémenté de créations d’objets recyclés.
Pour les amateurs d’information linguistique, « malbord » est une expression folklorique pour désigner la Haute-Gaspésie, l'autre Gaspésie qui ne veut pas sombrer dans l'oubli. On associe souvent la Gaspésie à la Baie-des-Chaleurs. Malbord, ça fait référence à l'autre bord de la Gaspésie. « Pour nous, c'est une façon de dire que ça vaut la peine de s'arrêter à Sainte-Anne-des-Monts. Il y a de beaux produits et une belle population de tous âges, super impliquée », indique le copropriétaire Félix Labrecque.
Sainte-Anne-des-Monts est la plus importante municipalité de la Haute-Gaspésie, mais aussi, en contrepartie, la ville québécoise qui a connu la plus importante chute démographique au cours des dernières années. Elle méritait donc qu’on y injecte un peu d’énergie entrepreneuriale.
En 2012, cela a motivé trois personnes provenant de milieux bien différents, mais quand même préoccupés par leur avenir et conscients de l’effervescence du monde des microbrasseries à l’époque, de se lancer dans l’aventure et de saisir l’opportunité qui se présentait à eux. Après quelques expériences de brassage en petites quantités réalisées au sous-sol de la résidence de l’un d’entre eux, pendant deux ans, ils ont entrepris de poursuivre leur projet avec l’acquisition du bâtiment de la 1ére avenue et sa rénovation.
Ils ont même eu l’idée de se lancer dans la culture du houblon… mais le projet ne s’est pas concrétisé après mûre réflexion et le manque de potentiel.
Entre temps, ils entreprennent de faire brasser leurs premières bières imaginées par eux chez Pit Caribou (Percé) et le Naufrageur (Carleton-sur-Mer) et reçoivent enfin leurs premiers clients en novembre 2014. Un an après l’ouverture, Le Malbord célébrait le début du brassage maison avec des équipements modernes et des recettes sérieusement concoctées par les propriétaires.
Thierry Lafargue, un travailleur du milieu forestier et Félix Labrecque, un passionné d’architecture, ont poursuivi seuls à partir de 2018 l’aventure Malbord.
Le Malbord offre aujourd’hui des bières de fabrication artisanale raffinées dont les recettes s’inspirent de la richesse du terroir. Les propriétaires définissent leurs produits comme « Des bières qui se partagent, qui se découvrent, des bières qui s’affirment au gré du temps. Bonne mer, mauvaise mer, elles s’agrippent à vos papilles comme les crans de roche à la mer. Elles vous feront voyager, découvrir ses goûts aussi bien que les beautés de notre coin de pays, avec ses monts et son ciel à perte de vue. »
Au bistro bar, 11 bières pression servies en tout temps et brassées sur place. En distribution en épicerie et en boutique partout au Québec, plusieurs produits dont la blanche, la blonde, la rousse et la noire en canette de 473 ml. Pour les appétits gourmands, un menu de style pub et grignotines offre des plats savoureux. On tient aussi boutique dédiée à la vente de vêtements et d’accessoires du Malbord ainsi que de la bière pour emporter.
Ayant été un certain temps un lieu de diffusion et de découverte culturelle, l’accent est d’abord mis sur le plaisir ! Étant une petite équipe, on accueille parfois un humoriste, un quizz amusant ou des soirées de karaoké.
Le Malbord est ouvert toute l’année du jeudi au dimanche. L’été on peut profiter de la terrasse à l’avant et y admirer les magnifiques couchers de soleil sur le Saint-Laurent.
Microbrasserie Le Malbord
lemalbord.com
178, 1ère avenue Ouest
Ste-Anne-des-Monts, Qc G4V 1C9
418 764.0022
Le seul nom de cette entreprise écotouristique évoque déjà quelque chose de particulier. Un mélange d’évasion spatiale et d’expérience terrestre en émane avant même qu’on ait pu en savoir plus sur ce qu’on y offre.
Pat Gauvin et Émilie Leblanc ont fondé Cielo Glamping Maritime, un site d’hébergement éco-touristique quatre saisons accessible depuis janvier 2019 à Haut-Shippagan, en territoire acadien au Nouveau-Brunswick. Pourtant, rien ne prédestinait ces deux jeunes professionnels qui oeuvraient dans des domaines bien différents avant de se lancer en entrepreneuriat. Lui comme producteur-réalisateur en cinéma et télé, elle en santé et recherche.
En 2017, quand ils ont eu cette idée de projet, c’est d’abord leur attachement à la communauté, au terroir acadien et leur envie de faire connaître les produits et les producteurs locaux et régionaux et de les faire rayonner ailleurs, qui les a motivés. « Il n’y avait aucun modèle du genre dans la région ni autour. Notre concept était bien particulier. Les structures en dômes recherchées n’existaient pas au pays. On les a trouvés en Pologne. Puis on a conçu et réalisé l’aménagement intérieur. Le site de ce développement était à l’état sauvage. Il n’y avait qu’un chemin qui y menait », explique Patrick, dont la famille est entrepreneuriale depuis plusieurs générations près de Moncton. Lui a grandi dans le Haut-Shippagan. Elle est originaire de la région.
Cielo Glamping est situé sur le bord de la baie St-Simon d’où on peut profiter du coucher de soleil à partir de l’un des cinq dômes luxueux offerts en location d’hébergement. Ces dômes, surnommés les Perles, sont de véritables petites habitations dans lesquelles on retrouve une cuisine complète, une toilette avec douche vitrée, un barbecue au charbon de bois, un hamac, une douche extérieure saisonnière et des « hots tubs » (jacuzzi) électriques disponibles à l’année.
La Perle des Bois : nommée en l’honneur de la forêt qui l'entoure. Les arbres clairsemés et le foin de côte mettent en valeur une vue imprenable sur la Baie St-Simon. La Perle Munro : elle offre un regard unique sur l'île Munro, en arrière-plan des fameux couchers de soleil sur l'eau. Elle est la seule à posséder une rampe semi-accessible pour personnes à mobilités réduites. La Perle Saint-Simon : permet d’admirer la magnifique Baie St-Simon, dont les couchers de soleil sont à couper le souffle. Elle porte aussi le nom de la fameuse huître cultivée par les Huîtres Mallet. La Perle de Lune : le seul dôme où on peut apporter son chien. Admirez les étoiles dans votre lit au deuxième étage, dans ce dôme aux teintes de lune. La Perle de Lunatie : la lunatie de l'Atlantique, un mollusque que l'on retrouve dans la baie et le puit de lumière permettant d'apercevoir la lune ont inspiré le nom de ce dôme.
Pour permettre aux clients de profiter totalement de l’expérience acadienne et pour faire rayonner les produits du terroir, on y a créé le Hub, un lieu fondé sur le partage d’espace et de ressources qui permet le réseautage entre les gens de la communauté, les visiteurs et les producteurs d’ici. Le développement, la production, la valorisation et la vente de nouveaux produits locaux est au cœur du Hub. Le site de Cielo comprend un grand espace de jardins dans lesquels on y produit légumes, petits fruits et fleurs comestibles destinées à être transformés dans la cuisine du site.
Ainsi, l’équipe du Hub a créé depuis le début des dizaines de nouveaux produits fabriqués sur place, dans la cuisine commerciale ou en collaboration avec différents producteurs de la région.
Le concept de restauration unique du Hub gravite autour de la découverte de ces produits uniques et de ceux d’autres producteurs du Nouveau-Brunswick. Les gens peuvent choisir eux-mêmes leurs produits à même la boutique gourmande du Hub afin que l’équipe transforme ces produits en de magnifiques planches Cielo à partager. Des boîtes cadeaux peuvent aussi être assemblées avec trois produits et plus.
Les propriétaires de Cielo, Patrick et Émilie, se réjouissent de profiter d’un rayonnement international avec des parutions dans plusieurs publications et émission de télévision d’ici et d’ailleurs. Selon eux, la clientèle actuelle provient à 60% du Nouveau-Brunswick. Environ 30% vient du Québec et de l’Ontario. Le reste est constitué de touristes européens.
Pour le moment, pas question d’ajouter d’autres dômes au site ou de faire des travaux majeurs. Toutefois, le couple entrepreneur travaille sur un projet de nouveau type d’hébergement original et unique qui devrait aboutir éventuellement : la transformation d’un crabier (bateau de pêche) en habitation touristique. Patrick et Émilie n’ont pas fini d’épater la galerie, ça c’est certain.
À surveiller aussi au cours des prochains mois de 2024 et en 2025 : le Hub accueillera des spectacles d'artistes divers (chanteurs.euses, musiciens.nes, etc.) d'Acadie ou d'ailleurs. De belles soirées en perspectives.
Cielo Glamping Maritime
glampingcielo.com
232, Chemin des Huîtres
Haut-Shippagan, Nouveau-Brunswick
506 601-8005
Lors de notre visite la veille de la Fête nationale du Québec, ça grouillait d’énergie dans le vaste local du boul. Fréchette à Chambly. Tout juste voisin d’un carrefour giratoire où se croisent les chemins : ne cherchons pas plus loin d’où origine le nom de l’établissement. On finissait d’y installer la décoration pour accueillir la clientèle de fêtards le soir même et le lendemain.
Après être né en 2016 au centre-ville de Chambly, l’établissement s’est transporté dans le lieu actuel un an plus tard. Depuis sept ans, on y propose une cuisine de bon goût jusqu’à tard le soir, on y sert des bières, dont une dizaine de sa microbrasserie, et on y présente des activités culturelles diverses : musique, chansonniers, expositions artistiques, événements spéciaux,etc.
Dominique et Louis : une joyeuse paire de partenaires
La Croisée des chemins, c’est l’histoire de la rencontre de deux bons vivants, Louis et Dominique, qui n’avaient pourtant pas grand-chose en commun au départ, à part peut-être leur désir partagé de rendre les gens heureux. Pourtant, une seule visite de Dominique Théberge, quelques mois après l’ouverture en 2017, alors conseiller financier, aura suffi pour que les deux hommes décident de devenir partenaires. Son expérience passée en cuisine, en gestion de restaurants, en finances et aussi son intérêt et son engagement dans les causes sociales, ont vite convaincu Louis Monty-Tremblay que c’était l’homme de la situation.
Pour sa part, le fondateur de l’entreprise a lui-même une feuille de route impressionnante. Dès 2003, il s’intéresse au monde de la bière et de l’industrie brassicole. De rencontres en formation, il devient un vrai spécialiste de la bière, à la fois historien brassicole, dégustateur et vulgarisateur. L’expérience et la fibre entrepreneuriale mènent alors Louis à démarrer sa propre brasserie artisanale, incluant une cuisine complète, une scène pour les concerts et un mur d’exposition pour les arts visuels. Voilà en bref comment est née la Croisée des chemins.
Louis a même été impliqué dans le monde de la musique alors qu’il a été le leader d’un groupe de musique traditionnelle de 2004 à 2022. Il a produit deux albums et plusieurs maquettes, des vidéos, de nombreux spectacles, etc. Maintenant, Louis accueille les artistes à La Croisée des chemins où plus de 300 concerts et événements culturels y ont déjà eu lieu.
Bonne nouvelle : ça brasse à Chambly maintenant!
La Croisée des chemins propose déjà une vingtaine de bières artisanales québécoises en fût, triées sur le volet et en constante rotation. Toutefois, nul doute que le démarrage de leur petite brasserie personnelle installée depuis peu dans une grande cage vitrée à l’entrée du restaurant va changer bien des choses pour l’avenir de leur entreprise. Un brasseur professionnel embauché spécialement à cette fin entreprend en juillet le début du brassage des 10 recettes de bières maison déjà connues.
C'est le mercredi 30 octobre qu'on iinaugurera le début officiel de la production sur place. Après 8 ans de brassage dans diverses microbrasseries de la région, on brasse maintenant les bières sur place. C'est un long chemin de croix qui a mené à concocter les recettes dans ce petit-mais-fonctionnel atelier brassicole à l'entrée du pub.
La clientèle est invitée à découvrir cette toute nouvelle brasserie artisanale chamblyenne, en compagnie du brasseur, du propriétaire et de leur consultant. L’endroit est réputé homosympatique.
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Louis et Dominique sont fiers de ce qu’ils ont accompli ensemble. Leur capacité à innover et à voir des solutions à tout problème leur a permis de traverser la pandémie de belle façon, avec la redéfinition de leurs services et de leur menu, avec l’aide et la contribution de nombreux bénévoles, entre autres. Aujourd’hui, ils voient l’avenir de leur établissement avec optimisme.
Côté restaurant, La Croisée mise sur l’originalité et ses plats faits maison. Le canard sous diverses formes y est à l’honneur, ce qui en fait une spécialité des plus originales. On y trouve aussi de quoi plaire à toute la famille. Les gens de Chambly et des environs apprécient déjà que la cuisine ferme plus tard en soirée.
En plus de ses bières artisanales, le restaurant propose aussi un vaste choix de vins, de cidres, d’hydromels et de spiritueux, dont une sélection spécialisée de produits du terroir québécois. En plus, on y concocte d’excellents cocktails originaux.
Louis et Dominique misent sur leur vision d’une entreprise ouverte d’esprit et sur leur grande capacité à innover pour imaginer son développement. Le retour dans des événements annuels populaires comme au plus important festival de bières artisanales au Québec, celui des Bières et Saveurs de Chambly, en 2025, figure parmi leurs projets. Leur processus de rendre totalement maison leur cuisine, une formule déjà reconnue, se poursuivra également.
Malgré tout ce que comportent comme travail leurs fonctions de copropriétaires de la Croisée des chemins, Louis et Dominique poursuivent leur engagement communautaire auprès de diverses clientèles. Louis se consacre à promouvoir la scène culturelle locale et régionale, alors que Dominique poursuit son engagement auprès de la communauté LGBT comme directeur de l’organisme JAG – Montérégie qui intervient auprès des jeunes et adultes touchés de près ou de loin par la diversité affective, sexuelle et de genre, ou en questionnement.
Rendre les gens heureux : voilà qui est à la base de la mission et de la motivation quotidienne que Louis et Dominique se sont données.
Ah oui, n’oublions surtout pas de mentionner le rôle important qu’y joue leur mascotte, Edgar le canard. Il est l'esprit même de l'entreprise et des quelque 20 personnes qui composent son personnel.
La Croisée des chemins
Pub culturel et brasserie artisanale
lacroiseedeschemins.ca
450 593-3336
3701, boul. Fréchette
Chambly (QC) J3L0M8
Le Musée acadien du Québec (MAQ), situé à Bonaventure, souligne le 15e anniversaire des Rencontres de la photographie en Gaspésie en présentant l’exposition temporaire Quatre regards féminins sur la Gaspésie, du 22 octobre au 15 décembre 2024.
L’exposition met de l’avant le travail de quatre photographes internationales ayant effectué une résidence de création en Gaspésie : Maude Arsenault (Québec), Lara Gasparotto (Belgique), Marine Lécuyer (France) et Chieko Shiraishi (Japon).
Ces artistes se sont inspirées du territoire gaspésien pour créer des œuvres photographiques dignes de leurs univers personnels et poétiques. Leur travail est mis en espace par le commissaire Claude Goulet, fondateur et directeur artistique des Rencontres de la photographie en Gaspésie.
Déjà présentée une première fois en mai 2024 dans le cadre du Festival international du journalisme de Carleton-Sur-Mer (FIJQ), l’exposition revient pour une période plus longue et accessible au grand public.
Quatre démarches artistiques distinctes
Maude Arsenault arpente les berges, plages, falaises et paysages marins de la côte gaspésienne, en capturant, en images et en vidéo, les transformations de ce territoire.
Lara Gasparotto propose des images mêlant douceur et sauvagerie, transportant le spectateur dans un royaume imaginaire, empreint de désir d’évasion.
Marine Lécuyer s’écarte du réel pour offrir une expérience sensible et subjective de la Gaspésie par le prisme de la fiction.
Chieko Shiraishi, virtuose du tirage argentique, sublime ses photographies à travers cette technique. Son univers, à la fois poétique et introspectif, invite à une contemplation profonde.
Le vernissage de l’exposition aura lieu le dimanche 3 novembre, de 14 h à 16 h, au Musée Acadien du Québec à Bonaventure.
Cette exposition est le résultat d’une résidence de recherche des quatre photographes en Gaspésie à l’été 2022 et à l’automne 2023.
À propos des Rencontres de la photographie en Gaspésie
Événement estival annuel, les Rencontres de la photographie en Gaspésie font découvrir depuis 15 ans la création photographique contemporaine, son langage, ses codes et ses diverses esthétiques en occupant un territoire : la Gaspésie. L’événement y déploie une série d’expositions et d’installations, des événements publics conçus comme un espace de réflexion et d’initiation ainsi qu’un programme de résidences d’artistes et d’échanges avec des festivals d’autres pays.
Plus de détails sur le site Web des Rencontres : www.photogaspesie.ca.
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Musée Acadien du Québec
museeacadien.com
95, Av. de Port-Royal
Bonaventure, QC G0C 1E0
(418) 534-4000
Il y a un peu moins de 8 ans, en 2018, Priscilla Guy « débarquait » à Marsoui avec la tête pleine de projets… et l’acquisition d’une maison pour les réaliser. C’est une dizaine d’années plus tôt, en 2007, qu’elle avait créé Mandoline Hybride dont la mission est le développement de l’art contemporain avec la danse comme principale référence. Parce que la danse, c’est ce qui l’anime et la motive depuis longtemps.
D’où origine ce nom ? Pendant sa jeunesse, dans les camps de jour, son nom de camp était Mandoline. Hybride, c’est parce que la danse est abordée sous différents angles.
Entre 2007 et 2018, Priscilla Guy a complété des études, un baccalauréat en Beaux-Arts à Concordia, et a voyagé pas mal aussi. Celle qu’on décrit comme danseuse, chorégraphe, cinéaste, commissaire et chercheuse en arts vivants, a aussi eu le temps de créer en 2012, Regards Hybrides, avec pour mandat de favoriser l’articulation, le développement et le rayonnement des pratiques artistiques liant danse et cinéma.
Depuis sa fondation, Mandoline Hybride a réalisé des projets qui visent à (re)penser la place et la portée de l’art dans la société, « à partir de perspectives critiques. La mise en valeur des artistes de la relève et l’attention portée à l’inclusion de voix diverses et à la diversité sont des priorités pour l’organisme », explique sa fondatrice.
Avec son arrivée à Marsoui, accompagnée de Benoit Paradis, un musicien et partenaire d’affaires, Priscilla Guy n’a pas perdu son temps pour entreprendre ce dont elle rêvait depuis un certain temps.
Salon58
Mis sur pied en 2018, Salon58 qui loge dans la maison franchement acquise, se dédie à l’accueil d’artistes en résidence et à une programmation de concerts intimistes. Misant sur l’expérimentation artistique et la proximité avec le public, le projet favorise les rencontres à échelle humaine en région rurale et éloignée.
FURIES — festival de danse contemporaine
Sous la direction artistique de Priscilla Guy, Sébastien Provencher et Karla Etienne, FURIES est un festival de danse contemporaine présenté à Marsoui depuis 2019 qui met en avant des formes chorégraphiques percutantes dans le paysage quotidien, en salle et en plein air. Un événement homosympatique qui se tient en juillet et qui ne cesse de croître et d’attirer de nouveaux fervents d’ici et d’ailleurs. En 2024, on a présenté 18 spectacles et productions en 3,5 jours. On prépare déjà la 6e édition du festival qui aura lieu du 24 au 27 juillet 2025.
La communauté LGBT+ est traditionnellement bien représentée dans ce milieu et on pense que FURIES peut être attrayant pour les amateurs de danse de cette communauté.
L’Hybride — café & librairie
Plus qu’un simple café, situé en bord de mer au cœur du village, L’Hybride fonctionne comme une plaque tournante et presque le quartier général du groupe, qui permet à Mandoline Hybride d’innover, de consolider ses initiatives, de les mettre en action et de les partager. Le café, ouvert toute l’année, agit comme lieu communautaire et offre une visibilité permanente à Mandoline Hybride et à ses réalisations, explique Priscilla Guy, qui vit en permanence à Marsoui depuis 2018.
Entre temps, elle a réussi à compléter après quelques années, en 2022, un doctorat en cinédanse et études féministes de l’Université de Lille, en France. Comme artiste de danse, chercheure et cinéaste, elle a réalisé depuis 2010 une dizaine de films documentaires, quatre spectacles de danse et une dizaine de publications sur divers sujets relevant de son expertise.
En 2024, Priscilla Guy a vu ses efforts et ses accomplissements soulignés et récompensés alors que le Conseil des arts et des lettres du Québec (CALQ), en collaboration avec Culture Gaspésie, lui a décerné le Prix du CALQ – Artiste de l’année en Gaspésie. Ce prix, assorti d’un montant de 10 000 $, lui a été remis à l’occasion de la 33e assemblée générale annuelle de Culture Gaspésie, qui s’est tenue au Site historique national de Paspébiac.
« 𝑃𝑟𝑖𝑠𝑐𝑖𝑙𝑙𝑎 𝐺𝑢𝑦 𝑒𝑠𝑡 𝑢𝑛𝑒 𝑎𝑟𝑡𝑖𝑠𝑡𝑒 𝑎𝑐𝑐𝑜𝑚𝑝𝑙𝑖𝑒 𝑒𝑡 𝑝𝑎𝑠𝑠𝑖𝑜𝑛𝑛𝑒́𝑒. 𝑆𝑒𝑠 𝑜𝑒𝑢𝑣𝑟𝑒𝑠 𝑐ℎ𝑜𝑟𝑒́𝑔𝑟𝑎𝑝ℎ𝑖𝑞𝑢𝑒𝑠 𝑠𝑜𝑛𝑡 𝑓𝑜𝑟𝑡𝑒𝑠 𝑒𝑡 𝑛𝑜𝑣𝑎𝑡𝑟𝑖𝑐𝑒𝑠, 𝑑𝑒́𝑚𝑜𝑛𝑡𝑟𝑎𝑛𝑡 𝑎̀ 𝑙𝑎 𝑓𝑜𝑖𝑠 𝑠𝑜𝑛 𝑝𝑢𝑖𝑠𝑠𝑎𝑛𝑡 𝑠𝑒𝑛𝑠 𝑑𝑢 𝑟𝑖𝑠𝑞𝑢𝑒 𝑎𝑖𝑛𝑠𝑖 𝑞𝑢’𝑢𝑛𝑒 𝑚𝑎𝑖̂𝑡𝑟𝑖𝑠𝑒 𝑡𝑒𝑐ℎ𝑛𝑖𝑞𝑢𝑒 𝑖𝑚𝑝𝑒𝑐𝑐𝑎𝑏𝑙𝑒. 𝐴𝑣𝑒𝑐 𝑝𝑙𝑢𝑠 𝑑𝑒 200 𝑟𝑒𝑝𝑟𝑒́𝑠𝑒𝑛𝑡𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛𝑠 𝑑𝑒 𝑑𝑎𝑛𝑠𝑒 𝑖𝑛 𝑠𝑖𝑡𝑢 𝑎̀ 𝑠𝑜𝑛 𝑎𝑐𝑡𝑖𝑓, 𝑙𝑎 𝑐ℎ𝑜𝑟𝑒́𝑔𝑟𝑎𝑝ℎ𝑒 𝑎 𝑙𝑎𝑟𝑔𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑐𝑜𝑛𝑡𝑟𝑖𝑏𝑢𝑒́ 𝑎̀ 𝑑𝑒́𝑚𝑜𝑐𝑟𝑎𝑡𝑖𝑠𝑒𝑟 𝑙𝑎 𝑑𝑎𝑛𝑠𝑒 𝑐𝑜𝑛𝑡𝑒𝑚𝑝𝑜𝑟𝑎𝑖𝑛𝑒, 𝑎𝑢𝑡𝑎𝑛𝑡 𝑎̀ 𝑙’𝑖𝑛𝑡𝑒𝑟𝑛𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛𝑎𝑙 𝑞𝑢’𝑎𝑢 𝑄𝑢𝑒́𝑏𝑒𝑐. 𝑆𝑒𝑠 𝑛𝑜𝑚𝑏𝑟𝑒𝑢𝑠𝑒𝑠 𝑎𝑐𝑡𝑖𝑣𝑖𝑡𝑒́𝑠 𝑎𝑢𝑥 𝑞𝑢𝑎𝑡𝑟𝑒 𝑐𝑜𝑖𝑛𝑠 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝐺𝑎𝑠𝑝𝑒́𝑠𝑖𝑒 𝑓𝑜𝑛𝑡 𝑠𝑎𝑛𝑠 𝑐𝑜𝑛𝑡𝑟𝑒𝑑𝑖𝑡 𝑑'𝑒𝑙𝑙𝑒 𝑢𝑛𝑒 𝑑𝑖𝑔𝑛𝑒 𝑎𝑚𝑏𝑎𝑠𝑠𝑎𝑑𝑟𝑖𝑐𝑒 𝑐𝑢𝑙𝑡𝑢𝑟𝑒𝑙𝑙𝑒 », ont souligné les membres du jury réunis par le CALQ.
Projets ambitieux et poursuite des plans en cours
Le projet Regards Hybrides avec sa plateforme web permet de partager les ressources existantes en cinédanse, en plus de lier entre elles des structures investies dans son déploiement. L’événement des Rencontres Internationales Regards Hybrides tenu en 2017 et 2019 en collaboration avec Tangente, a rassemblé plusieurs dizaines de spécialistes et artistes autour d’un temps consacré à l’interaction entre danse et cinéma à l’ère du numérique et du développement des nouvelles technologies. Regards Hybrides offre également des formations professionnelles et scolaires, ainsi que des services d’accompagnement aux artistes, diffuseurs et autres acteur·trice·s du milieu artistique via son Escouade spécialisée. En 2023, Regards Hybrides a lancé sa Collection de cinédanse sur le web, regroupant de nombreuses œuvres canadiennes, ainsi que des contenus complémentaires exclusifs (entretiens, textes, archives).
L’édition 2025 du Festival de danses contemporaines FURIES, en juillet, promet des nouveautés, assure Priscilla Guy. En particulier avec l’ajout d’un volet destiné aux artistes et aux diffuseurs internationaux. On souhaite que le festival permette à des artistes d’ailleurs de se produire au Québec lors de leur venue. Des artistes d’ici pourraient également trouver des diffuseurs étrangers intéressés à les produire. On projette aussi d'augmenter la fréquentation des visiteurs de 25 à 30 %.
Un autre projet ambitieux qui est en développement pour Mandoline Hybride, c’est la requalification de l'Église de l’Immaculée-Conception de Marsoui. Construite en 1955, cette église a longtemps servi de lieu de culte catholique et a marqué les pages de l'histoire de la communauté locale.
En 2023, Mandoline Hybride a entrepris les démarches pour redonner vie à ce bâtiment patrimonial. On envisage de transformer l'église pour qu'elle puisse accueillir des activités socio-culturelles comme des résidences d'artistes et des événements culturels. Ces nouveaux usages ainsi que le transfert des activités actuelles de Mandoline Hybride permettraient de conserver durablement ce joyau au cœur de Marsoui. Une offre d’achat a été signée par le Diocèse en faveur de Mandoline Hybride, conditionnelle à 12 mois d’études de faisabilité. Une rencontre citoyenne a eu lieu en juillet 2024 pour présentation du projet.
Une boîte d’experts en architecture a pour mandat de les accompagner dans la définition d'une vision de projet, l'élaboration d'une esquisse architecturale et la mise en place d'un plan d'affaires. Des rencontres ont déjà eu lieu avec l'équipe et on a entrepris la phase 1 : la réalisation d'une étude de préfaisabilité.
On s’affaire donc à produire un carnet de santé du bâtiment, des relevés et mise en plan, une stratégie d’intervention des travaux d’urgence et de blocage programmatique. Selon Priscilla Guy, le bâtiment a besoin de « beaucoup d’amour » ! On estime que ce projet pourrait se réaliser dans un horizon de quatre ans, si les conditions sont réunies, bien entendu.
Mandoline Hybride
mandolinehybride.com
58 route de la Rivière
Marsoui, QC G0E 1S0
L’artiste-peintre de Cloridorme, le gaspésien Marc-Alain Marticotte, a vu une de ses œuvres être acceptée par le comité de sélection comme don à l’enrichissement des collections du Musée de la Gaspésie, à Gaspé. Son intronisation a eu lieu le 18 octobre dernier en présence du directeur général de l’institution, Martin Roussy.
Le Musée de la Gaspésie, créé en 1977, a pour mission de collectionner, interpréter, étudier et diffuser le patrimoine culturel de la Gaspésie, afin que tous puissent découvrir ou redécouvrir l’histoire de ce territoire. C'est dans le cadre d'un volet de cette mission que la proposition d'oeuvre de M. Marticotte viendra enrichir les collections de l'institution. Le Musée anime aussi son milieu par le biais de l’éducation muséale et de l’action culturelle, puis assume son leadership régional en muséologie en partageant ses expertises et en collaborant avec de nombreux acteurs du territoire.
L’œuvre offerte au Musée intitulée « Raconte-moi la Gaspésie », une toile de format 20’’ x 30’’ (50,8 cm x 76,2 cm) a été réalisée avec l’acrylique et des techniques mixtes et medium gel.
L’artiste y évoque divers aspects historiques, culturels et humains de la société gaspésienne depuis sa découverte en 1534. Les divers aspects qui y sont illustrés, tel que l’explique M. Marticotte, ce sont :
- Le rouleau historique de la découverte
- La bouée des bateaux
- L’arrivée de Jacques Cartier
- Gaspé le nouveau monde
- L’influence du christianisme
- La forteresse / le cap de Gaspé
- La baie de Gaspé
- Les outils de travail des pêcheurs
- La drave
- La fierté gaspésienne, sa culture
Certains éléments sont spécialement présents pour montrer la modernité et l’évolution du bout du monde, tout en évoquant la présence amérindienne. Bien entendu, le style non-figuratif de l’œuvre laisse place à des interprétations. L’artiste tient quand-même à préciser ce qui a alimenté sa créativité lors de son exécution au cours de l’été 2024.
Avantageusement connu comme artiste-peintre au Québec depuis de nombreuses années, Marc-Alain Marticotte est présent dans le paysage des arts visuels un peu partout dans le cadre de salons, d'expositions, de performances en direct et de conférences, entre autres. Artiste ouvertement gai, il a participé à de nombreuses occasions à des événements de la communauté dans le Village à Montréal, à des expositions solo ou en groupe dans des galeries, à des performances colorées et animées à diverses reprises, autant à Montréal qu'à Québec et dans les régions.
Plus récemment, il a été le co-fondateur et promoteur du Symposium de peinture et d'art visuel Clorid'Art, qui se tient à Cloridorme, en Gaspésie, à la fin du mois d'août et qui attire des centaines de personnes.
Marc-Alain Marticotte est bien fier de ce don aux collections du Musée de la Gaspésie. On annoncera plus tard un événement pour célébrer ses 40 ans de vie artistique avec une exposition spéciale en août 2026.
Pour plus d'information, on consulte sa page Facebook.
Ceux et celles qui connaissent et apprécient l’Auberge du Camp de base au Coin-du-banc, un peu en retrait de Percé en Gaspésie, savent déjà que ses propriétaires Pascale et Jean-François y proposent, en plus de l’hébergement en bord de mer, des activités de plein air et en montagne avec leur division Aventure Camp de base.
Ainsi, pendant tout l’été surtout, mais également en hiver dès janvier, les amateurs d’activités diverses en nature, adultes et adolescents, y trouvent diverses facilités et des équipements permettant de s’y adonner. Les activités sont encadrées par des guides professionnels et respectant les standards d'Aventure Écotourisme Québec.
En entrevue à une publication spécialisée en tourisme de plein air, Jean-François Tapp expliquait : « On souhaite que pour les gens qui aiment le plein air, mais aussi bien manger et voir de belles choses, l’endroit devienne le camp de base où jeter l’ancre. D’où le nom de notre entreprise [Camp de base] et de notre logo [une ancre]. »
Ainsi, au-delà des activités proposées – randonnées de fatbike et de ski de fond, planche à pagaie, escalade sur glace et pêche au bar rayé –, les Deschamps-Tapp misent sur une formule inédite dans le milieu de l’hébergement : réunir des individus de conditions socioéconomiques diverses autour d’intérêts communs, en offrant notamment autant des dortoirs que des unités plus luxueuses. « On ne souhaite pas avoir un lieu qui s’identifie à une classe sociale, on veut un endroit où se retrouvent des intérêts pour le plein air, pour les choses authentiques ou pour la Gaspésie », rappellent-ils.
L’auberge accueille aussi en été les campeurs en VR ou en tente qui souhaitent profiter d’un espace sans service, sur un vaste terrain faisant face au Camp de base. On leur propose l’accès à des douches et toilettes au sous-sol de l’auberge et ils peuvent commander des plats à la cuisine du restaurant.
Sinon, l’auberge propose des forfaits aventure sous diverses formes qui permettent de sortir de l’ordinaire. Certains incluent le petit-déjeuner. On peut aussi avoir accès au vaste spa derrière le bâtiment principal, avec vue sur mer. De mai à septembre, les intéressés trouveront toute une série de forfaits ou d’activités quotidiennes sur le terrain ou sur l’eau. Il faudra ensuite attendre le mois de janvier, après l’arrivée de la neige et de la glace, pour profiter des activités hivernales en forfaits hébergement-aventure.
Escalade de glace, fatbike, pêche blanche, randonnée pédestre, raquettes, ski de fond, ski hors-piste et ski de montagne attendent les amateurs d’aventure et de plein air hivernal.
Il faut surveiller le site Web et la page Facebook du Camp de base pour s’assurer de trouver les forfaits et les activités qu’on souhaite pratiquer à ces divers moments de l’année. Parce qu’à chaque fois on peut s’attendre à vivre quelque chose de vraiment unique et mémorable, dans un décor fascinant.
Rappelons que le couple Deschamps-Tapp a acquis et pris en charge le site et les bâtiments à caractère patrimonial du mythique Coin-du-banc qui tombaient en désuétude, en 2017, avec un projet rassembleur et franchement ambitieux. Force est de constater que depuis ce temps, ils ont accompli de grandes choses, avec ferveur et détermination, pour faire revivre cet endroit directement situé en bord de mer. L’auberge-musée à elle seule vaut le détour.
Aventure Gaspésie
Camp de base Coin-du-banc
campdebasegaspesie.com
315, route 132 Est
Percé, QC G0C 2L0
418 645-2907
Quand on passe prendre un café, une crêpe ou une viennoiserie au Mich Café à Chandler, on ne sait jamais sur quoi on va tomber. Justement parce qu’il s’y passe souvent plein de choses qui animent les lieux et ce, en toutes saisons.
Le propriétaire Jean-Michel aime bien accueillir les gens de la communauté et partager l’espace avec eux. Quand ce ne sont pas les tricoteuses, les séances de yoga en plein air, ou des artistes locaux qui viennent y créer une œuvre, ce sont les jeunes coureurs du club de course de la polyvalente, ou encore des marcheurs qui viennent y faire une halte, au chaud à l’intérieur ou sur le parterre aménagé en face. Deux dômes géodésiques se sont ajoutés l’an dernier, permettant de profiter du paysage même par mauvais temps, au moins jusqu’à l’automne.
Pendant la belle saison, on a vu encore la Mich Mobile servir les plaisanciers de la plage de Cap-d’Espoir et même se déplacer ailleurs pour des événements spéciaux, dont les populaires Percéides à Percé. On a fait l’ajout d’un bar à crêpes dans l’unité mobile, pour encore plus de délices.
Fait à signaler, le Mich café a remporté cette année le concours « Le Collectif » organisé par l'Association des restaurateurs du Québec (ARQ) à travers le Québec. Il a été récompensé pour ses pratiques RH innovantes et efficaces qui contribuent à maintenir un climat de travail dynamique au sein de son équipe.
On peut aussi rappeler qu’on vient de lancer en octobre 2024 son 4e café, le « Maison Jaune », qui provient du Costa Rica. On a retenu ce nom car l’établissement est un lieu chaleureux et réconfortant, tout comme ce café. De plus, on appelle le Mich Café « la maison jaune » depuis toujours.
C’est ouvert tous les jours dès 7h00. Le bar à crêpes est offert du jeudi au dimanche, le matin.
Mich Café
facebook.com/Michcafe
165, rue Commerciale Ouest
Chandler, QC, G0C1K0
(418) 689-7799