Gérard Pourcel, fin août 2024
On y accède par un embranchement sur la route 362 entre Saint-Irénée et Les Éboulements. La descente vers la plage par une petite route tortueuse est assez raide. En bas de cette pente abrupte, sur la gauche, on vous indique une autre route très étroite : Plage. Vous continuez sur quelques centaines de mètres pour arriver sur un stationnement face à la grève cernée par la voie ferrée du train touristique de Charlevoix. La municipalité y a installé une toilette sèche, ce qui est fort à propos. Il se pourrait, surtout les beaux jours d’été, qu’il n’y ait pas de place sur le stationnement. Vous devrez faire preuve d’ingéniosité pour vous négocier un petit emplacement en bordure de cette voie très étroite. Même si c’est un peu compliqué pour circuler, je n’ai jamais vu d’automobiliste incivique obstruant une entrée privée ou bloquant la route.
Ici, c’est le paradis d’avant Adam et Ève, encore que la légende d’Adam et Ève soit bien antérieure à l’iconographie catholique. Selon Michel Onfray, dans les trois religions monothéistes, on retrouve la même histoire du paradis perdu d’Adam et Ève issue du mythe grec de Pandore. À l’extrémité nord-est de la plage de Cap-aux-Oies, c’est l’éden retrouvé, pas de feuille de vigne. Toujours selon Michel Onfray, l’existence de la feuille de vigne serait climatiquement contestable pour laisser sa place à une feuille de figuier. Toujours est-il qu’à la plage de Cap-aux-Oies, feuilles de vigne ou de figuier, on s’en contrefiche.
En réalité, la plage est séparée de manière un peu floue, sans poser de problème, en trois sections. La première section, près des escaliers, est hétéro textile. En s’éloignant vers la gauche, on atteint une section mixte hétéro nudiste et plus loin une partie nudiste peuplée essentiellement d’Adam. Et, les fruits défendus, si on les consomme, ce qui n’est pas obligatoire, ne seront pas en mesure de respecter le message biblique : « Soyez féconds, multipliez, remplissez la terre… »
Outre que la plage en forme de grande anse adossée à la montagne est très belle et offre de nombreux endroits intimes et ombragés, c’est le sentiment de liberté qui s’installe assez rapidement. Pour avoir fréquenté les lieux à diverses reprises, je ne m’y suis jamais senti mal à l’aise. Aucun harcèlement. Y prennent le soleil, des jeunes aux corps sculpturaux et des personnes nettement plus âgées marquées par les ans, des grands, des petits, des gros et des maigres. J’ai même vu un adepte du naturisme, cet été, fin août 2024, marcher à l’aide d’une canne. J’ai l’impression que tout le monde s’y sent à l’aise et sans complexes. La plage est très propre. Je n’y ai jamais remarqué des papiers gras, de vieilles cannettes de boisson gazeuses ou autres. Encore plus au nord-est, il y a une autre petite anse de sable fin, plus intime, à laquelle on ne peut accéder qu’en marchant quelques centaines de mètres le long de la voie ferrée.
Je vous souhaite le paradis, non pas à la fin de vos jours, mais dès que vous passerez dans Charlevoix en période estivale.
Référence : Michel Onfray, Traité d’athéologie/Livre de poche/éditions Grasset, 2005.
Comment un village de 600 habitants en Haute-Gaspésie peut-il réussir à créer un événement régional culturel et artistique annuel pour une 3e année consécutive ?
Sans aucun doute en raison de la détermination de ses deux initiateurs, les artistes-peintres Daniel Lévesque et Marc Alain Marticotte, qui depuis le début s’acharnent à permettre ce rendez-vous annuel mettant en vedette des artistes locaux, qu’est le Symposium en arts visuels Clorid’Art de Cloridorme.
Cette année, ce sont 8 artistes de la région qui accueilleront les visiteurs pendant trois jours de la fin de semaine de la Fête du travail, les 30 et 31 août et le 1er septembre au Chalet des Sports de Cloridorme. L’admission est gratuite pour tous.
Le vernissage de l’exposition aura lieu lors d’un 5 à 7, le samedi 31 août.
3e Symposium Clorid’Art
facebook.com/CloridArt
Chalet des sports
2, route du Portage
Cloridorme, QC, G0E 1G0
Mine de rien, un établissement commercial qui dure depuis 40 ans dans le Village, ça n’arrive pas souvent. C’est pourtant ce que le propriétaire du Campus Bar & Danseurs nus, Guillaume Patenaude et son équipe vont célébrer ce mardi 28 août ainsi que tout le week end de la Fête du travail.
Pour l’occasion, on aura droit à plusieurs activités spéciales ainsi que des invités surprises, comme ce à quoi le Campus a habitué sa clientèle au fil des années. Le propriétaire précédent, Gary Blanchard, a travaillé fort pour créer une notoriété à cet endroit pendant plus de 22 ans.
En devenant le patron des lieux en 2022, Guillaume Patenaude a tenu à poursuivre dans le même sens, et même à développer un nouveau concept, le Daddy’s Corner, qui accueille la clientèle masculine seulement entre 15h et 19h tous les jours. On a aussi modifié la signature graphique du club qui lui donne une allure « classy », avec la boucle dans un blason, surmontée de la lettre « C ».
Voilà donc l’occasion de célébrer ces 40 années de présence dans le ciel montréalais avec l’équipe des danseurs qui en mettront encore plein la vue toute la fin de semaine. Le Campus est ouvert tous les jours de 15h à 3h.
Campus Bar & Danseurs nus
campusmtl.com
1111, rue Sainte-Catherine Est
Montréal
514-526-3616
Autrefois reconnu comme une icône touristique, un comité de relance a été mis en place au cours des dernières années afin que Mont-Saint-Pierre redevienne une destination de choix en Haute-Gaspésie. C’est ainsi qu’est née la Coopérative de solidarité, de développement économique, touristique et social de Mont-Saint-Pierre, en 2019, grâce à la consultation de la population et à la contribution des acteurs socio-économiques locaux et régionaux.
La coopérative a été créée et mandatée pour mettre sur pied une stratégie de relance touristique. Des experts-conseils ont exploré la situation et ont recommandé la mise en place du projet Station de montagne sur mer. Tout est maintenant mis en œuvre pour que Mont-Saint-Pierre soit une destination rassembleuse pour la population, attractive pour une jeune relève et que ce projet génère des retombées économiques, sociales et démographiques pour la région.
Julie Coulombe, directrice générale
Julie Coulombe, directrice générale de la Coopérative et coordonnatrice de la mise en place des divers éléments de ce projet, depuis 2022, explique que le tout s’articule de trois façons : au village, sur la plage et au sommet de la montagne. On a mis les bouchées doubles depuis pour réaliser les divers éléments prévus.
La Station de montagne sur mer est un projet évalué à plus de six millions de dollars. Tout le financement est attaché, affirme Jean-Sébastien Cloutier, président du conseil d’administration de la coopérative.
On a d’abord complètement revitalisé la place du village, avec en son cœur l’ancienne Auberge des vagues, un bâtiment construit dans les années 1940 laissé à l’abandon. Devenu le cœur de Mont-Saint-Pierre, c’est l’endroit où tout le monde se rassemble et s’arrête, c’est un morceau d’histoire et c’est le lieu de départ de chaque activité. L’Espace découverte est le point de départ de l’aventure à Mont-Saint-Pierre. On y apprend tout sur l’offre de plein air et les autres attraits. C’est aussi l’endroit où se situe la billetterie pour toutes les activités.
Des écrans géants tactiles présentent les activités et les points d’intérêts de Mont-Saint-Pierre, alors qu’une maquette interactive et unique montre les sentiers à explorer, comme le Delta ou le Lynx. Un arrêt essentiel afin de connaître tous les secrets de la destination.
À Mont-Saint-Pierre, le vol libre, c’est pratiquement une religion. Pour rendre hommage à ce sport, l’église est devenue la Salle du clocher. À l’intérieur, un spectacle appelé À vol d'oiseau, un voyage immersif propose de voyager en mots et en images à travers cette discipline et toute son histoire.
Par ailleurs, le secret le moins bien gardé de Mont-Saint-Pierre, c’est le sommet de la montagne. On a une vue à couper le souffle sur le fleuve et sur la vallée glaciaire au sud. Le nouvel Observatoire, « le bijou de Mont-Saint-Pierre », propose une un spectacle multimédia dans l’observatoire, une expérience immersive sur les phénomènes géologiques extraordinaires de cet amphithéâtre naturel de montagnes. C’est aussi une vue unique du Saint-Laurent qu’on n’est pas prêt d’oublier grâce à la passerelle à flanc de falaise pour un contact privilégié avec les éléments.
L’été 2023 a été propice à la mise en opération des nouvelles installations. Toutefois, explique Julie Coulombe, c’est la saison 2024 qui constitue la véritable période d’accueil des visiteurs.
Mentionnons aussi que la plage de Mont-Saint-Pierre a aussi été entièrement revitalisée. On y a notamment installé des voiles d’ombrage de même qu’un tapis pour rendre possible l’accès à la plage aux personnes à mobilité réduite ou aux parents avec des poussettes. On prévoit dans l’avenir y tenir quelques spectacles sur le bord de la plage durant l’été.
La Station de Montagne sur mer prévoit d'offrir des activités durant les quatre saisons de l'année. Plusieurs chantiers se poursuivent pour faire en sorte que l’ensemble des éléments du projet Station de montagne sur mer soient en opération au cours des prochains mois, et pour la saison 2025. Cela permettra la création d’une vingtaine d’emplois saisonniers pour assurer ses activités.
Le maire de Mont-Saint-Pierre, Magella Emond, a bon espoir que le projet touristique revitalise le village. « Ce que je souhaite, c'est que comme dans les années 70-80, on va avoir un endroit où la population et les touristes vont pouvoir se rejoindre ou discuter ensemble ».
Fait à signaler, le projet est doté d’un volet écoresponsable qui prévoit un ensemble de mesures, autant pour la population que pour les touristes, en lien avec la mobilité durable, l’accessibilité universelle, la construction durable, l’efficacité énergétique, l’approvisionnement responsable, l’économie de partage, la réduction à la source des matières résiduelles et le tri à la source des matières secondaires, la conservation de la biodiversité, etc.
Station de Montagne sur mer
montsaintpierre.ca
84, rue Prudent-Cloutier
Mont-Saint-Pierre (Qc)
C.P 38, G0E 1V0
418 797-222
Depuis 17 ans, la microbrasserie Pit Caribou fait partie du décor de Percé, en Gaspésie. Ses fondateurs ont vu juste en implantant cette entreprise appelée à devenir un symbole incontournable du tourisme brassicole au Québec.
Pit Caribou fait partie de la Route des bières de l’Est du Québec, la preuve qu’il y a un réel engouement pour ce genre de produits.
Aujourd’hui, Vincent Coderre, un expert en finances et administration des affaires, et Jean-François Nellis, diplômé en administration, en relations industrielles et en ressources humaines, entre autres, en plus d’une expérience dans le domaine des breuvages, se réjouissent de l’acquisition en 2019 de l’entreprise Pit Caribou, dont l’usine de production et le siège social se trouvent sur le merveilleux site à L'Anse-à-Beaufils, une ancienne usine de transformation de loup marin.
Vincent et Jean-François cherchaient une entreprise avec une bonne notoriété qui avait un potentiel de croissance intéressant dans le domaine de l’agroalimentaire. Dans le cas de Pit Caribou, « tous les voyants étaient au vert », assurent-ils. Les deux Gaspésiens opèrent maintenant la microbrasserie et le pub de Percé, nouvellement installé dans un nouveau site stratégique et plus vaste au cœur de l’activité touristique et commerciale, en plus d’être partenaires dans le pub du Plateau Mont-Royal, à Montréal.
Impossible de dissocier Pit Caribou de ses racines gaspésiennes. Son identité de marque est intrinsèquement liée à la région, incluant le nom des nouvelles bières. La toponymie gaspésienne est une source inépuisable d’inspiration !
Pour celles et ceux qui n’ont pas la chance de faire un séjour en Gaspésie, le pub Pit Caribou situé sur le Plateau Mont-Royal, à Montréal, permet de goûter aux bières artisanales avant de se les procurer en épicerie ou dans les boutiques spécialisées.
Puis il y a eu la pandémie…
Même si bon nombre de personnes ont choisi de s’établir en région lors de la pandémie, la pénurie de main-d’œuvre demeure un casse-tête pour la microbrasserie. L’automatisation de certaines opérations manuelles, comme l’empaquetage, viendra résoudre en partie ce problème.
En mars 2021, avec la contribution de Développement économique Canada (DEC), Pit Caribou a pu investir dans les infrastructures et la mise à niveau de ses équipements brassicoles, un projet de plus de 1,3 million de dollars. Elle sert à l’achat d’une ligne canneteuse automatisée et à son installation. Ainsi, la capacité est passée à 7 000 mises en canettes à l’heure. La canette d’aluminium permet une commercialisation à plus grande échelle. Elle facilite aussi l’automatisation du processus « d’embouteillage ». Elle prend de 30 % à 40 % moins d’espace d’entreposage et coûte moins cher à transporter que la bouteille.
Durant cette même pandémie, Vincent et Jean-François ont multiplié le nombre de points de vente de Pit Caribou sous de grandes bannières comme Maxi, Provigo et IGA et étendu leur réseau de distribution avec des agences régionales.
À la conquête de la France
« C’est une fierté pour les gens de la Gaspésie, peu importe où ils sont, de voir qu’un produit gaspésien se retrouve sur les tablettes à Montréal, à Québec et dans d’autres régions », croient les entrepreneurs gaspésiens de Pit Caribou. Ces « autres régions » ont pris une tournure internationale récemment alors que les bières de Pit Caribou ont commencé à être distribuées en France. Les deux Gaspésiens ne comptent pas s’arrêter là et prévoient déjà courtiser le reste de l’Europe, de même que l’Asie et les États-Unis.
« Nous sommes présents dans la grande région de la Gaspésie ainsi que dans le reste du Québec pour aider la communauté avec différents soutiens sous forme de commandite monétaire et de produits. Que ce soit pour les jeunes ou pour aider les personnes en difficulté ou simplement pour promouvoir la région de la Gaspésie », explique le vice-président Jean-François Nellis qui assume les responsabilités du marketing et de la promotion de la microbrasserie, entre autres. Pit Caribou participe de plus en plus à des événements et des festivals, contribuant ainsi à l’expansion de sa notoriété un peu partout au Québec et faisant valoir davantage la marque en la rendant disponible.
Pit Caribou est une entreprise fièrement Gaspésienne qui mise sur ces valeurs locales depuis le début. La mobilisation de la communauté est puissante et les Gaspésiens l’ont souvent démontré. Rappelons que l’entreprise emploie environ 35 personnes à plein temps à son usine de l’Anse-à-Beaufils, qui brasse en plus de la douzaine de classiques, une cinquantaine de bières en rotation chaque année. On trouve une dizaines d’autres employés.es à son pub au cœur de Percé, en haute saison touristique. La popularité de l’endroit, depuis son déménagement dans des installations plus vastes et plus modernes presqu’en face de l’ancien pub, ne cesse d’augmenter.
En plus d’une belle sélection de bières de microbrasseries, le pub offre quelques grignotines locales, inspirées du terroir ou de la mer, afin d’assouvir les fringales. On se laisse tenter par les bouchées fumées, les planchettes des Artisans de la terre ou encore, inspirées du Saint-Laurent. On y sert jusqu’à 700 couverts par jour à la salle à manger et sur la terrasse, avec une cuisine ouverte jusqu’à 20 heures durant l’été. On y présente également des spectacles de musique régulièrement.
Fait à signaler, l’entreprise a transformé un ancien motel du secteur en une auberge pour y loger ses employés, facilitant ainsi la venue de personnel de l’extérieur.
Microbrasserie Pit Caribou
(Usine et terrasse)
27, rue de l’Anse
Anse-à-Beaufils (Qc) G0C 1G0
pitcaribou.com
418 782-1444
Percé (Pub et boutique)
155, route 132 Ouest
Percé QC G0C 2L0
418 782-1443
Montréal (Pub)
951, Rachel-Est
Montreal, Qc H2J 2J4
Pit Caribou, ça vient d’où ?
« Pit Caribou, c’était un personnage des Belles histoires des pays d’en haut. Quand j’étais petit, ma mère écoutait ça, mon grand-père aussi. Ç’a vraiment marqué mon enfance et j’ai toujours adoré l’émission. Dans le fond, Pit Caribou, c’était l’alcoolique du village. Ça a toujours été un personnage qui me faisait à la fois rire et réfléchir ! Même s’il se faisait manipuler, c’était vraiment un bonnasse au fond de lui. »
– Francis Joncas, fondateur de Pit Caribou.
Présenté les 23, 24 et 25 août 2024, le tout nouveau Festival des Faubourgs s’inscrit dans le cadre du Quartier culturel des Faubourgs inauguré en mai 2023. Ce nouveau festival, pluridisciplinaire et entièrement gratuit, a pour objectif de faire connaître le dynamisme culturel du Centre-Sud et ainsi, amener l’énergie festivalière dans l’Est, là où la culture se crée.
Le Festival des Faubourgs est né du travail commun de sept partenaires : le Cabaret Lion d’Or, l’Écomusée du fier monde, Espace Libre, la Maison de la culture Janine-Sutto, le Prospero, l’USINE C et Voies culturelles des faubourgs.
La rue Ontario est le fil conducteur de cet événement qui regroupe 15 propositions rassemblant plus de 40 artistes de toutes les générations et de toutes les disciplines. Cette première édition, proche des artistes et des communautés, vous propose des formes surprenantes, allant du tête-à-tête aux grands moments rassembleurs. Fait à signaler, l’événement est présenté dans les limites géographiques du Village et intéressera certainement les membres de la communauté LGBT+ qui y résident ou qui y viennent pour se divertir.
Sous le soleil ou sous la pluie, à l’intérieur comme à l’extérieur, les gens sont invités à redécouvrir sous un angle nouveau ce quartier en pleine ébullition, et à le célébrer dans une ambiance conviviale et festive.
À l'Écomusée du fier monde
L'Écomusée accueillera deux évènements.
- Le spectacle de danse bang bang, de la Cie Manuel Roque, le samedi le 24 août et dimanche le 25 août, à 16 h 00
À l’origine, bang bang est un solo de danse contemporaine créé en 2017. Le désir de transmission a transformé la pièce en une version à deux danseurs. La chorégraphie est basée sur le saut. Au fil des 50 minutes, l’identité des interprètes se dissout. Continuer de sauter devient à la fois absurde, poétique, politique, abstrait.
- La performance de Rose de la Riva, Pain noir, samedi le 24 août, à 19 h 00
Passer le balai, casser un objet, nourrir les oiseaux ou tailler au couteau la croûte d’une miche brûlée. En lien avec l’héritage ouvrier du quartier et l’imaginaire montréalais du Faubourg à m’lasse, Pain noir est une performance ancrée dans des recherches sur l’agriculture, le pain et la sorcellerie. Empreinte d’humour, cette création juxtapose des imaginaires à la manière d’un collage et s’intéresse à la vulnérabilité des gestes non maîtrisés.
Consultez la programmation complète du Festival des Faubourgs.
Depuis le mois de juillet, une nouvelle enseigne orne le bâtiment situé coin Sainte-Catherine et Papineau dans le Village : la Maison des bières. Vous n’y trouverez pas de hamburger ni de croquettes de poulet… on se rappellera que le dernier locataire fut un MacDonald. On y trouve maintenant de la bière, du cidre, du vin, des kombuchas et plusieurs autres breuvages alcoolisés ou non.
La Maison des bières a pignon sur rue depuis juillet 2013 sur le Plateau Mont-Royal. Son propriétaire, Marc Antoine Gagnon, avait un intérêt flagrant pour le monde brassicole bien avant cette date. Après plus de trois ans d’études de marché, un cours de sommelier en bière et de dégustation en dégustation, il s’est enfin lancé en affaires.
Il aura fallu attendre exactement 11 ans avant qu’il ne décide d’aller de l’avant avec un second point de vente. Maintenant associé avec sa conjointe Barbara Aburtto Alarcon, elle est aussi passionnée par le monde des microbrasseries du Québec et aux produits artisanaux du terroir, la Maison des bières s’attaque maintenant au marché du Village et des quartiers environnants. Avec son éthique de travail et son expérience dans le domaine du commerce, elle a complètement révolutionné le design et le marketing de la boutique.
Rencontré dans son nouveau local le jour de l’inauguration, Marc Antoine Gagnon explique qu’il cherchait un local dans le secteur depuis plus de 2,5 ans. Conscient que le développement immobilier amorcé depuis quelques années dans le centre-sud, avec les divers projets comme ceux de l’ancienne maison de Radio-Canada, le nouveau bâtiment voisin de son magasin qui accueillera sous peu un supermarché Maxi et des appartements aux étage supérieurs, tous les immeubles résidentiels qui poussent comme des champignons à l’est du Pont Jacques-Cartier, et d’autres encore, va amener quelques dizaines de milliers de nouveaux résidents avec de bons revenus, le potentiel de développement est bien présent.
Lui et sa conjointe voient les choses bien au-delà des problèmes actuels que plusieurs dénoncent et critiquent dans le Village. Pas question de jouer à l’autruche, au contraire. Ils croient pouvoir amener une dynamique nouvelle intéressante dans ce coin du quartier pour y attirer une clientèle qui favorise le type de produits qu’il propose.
La Maison des bières propose un immense choix de bières de microbrasseries du Québec et fait valoir les produits fabriqués par les artisans d’ci. On y offre un choix de plus de 1200 bières différentes provenant de plus de 120 microbrasseries du Québec (et d’Ontario), en plus des autres produits. Aucun produit commercial tel que ceux vendus dans les épiceries et les dépanneurs. La clientèle bénéficie en tout temps des services de conseillers disponibles 7 jours sur 7.
Une visite des lieux convaincra les plus sceptiques (il y en a plusieurs) qu’un tel commerce est viable dans le quartier. On y rencontrera également la mascotte canine de la Maison des bières, un magnifique jeune Akita américain qui accueille la clientèle sagement et tendrement, malgré sa taille imposante.
La Maison des bières
maisondesbieres.ca
1703, rue Sainte-Catherine est
Montréal (Qc) H2L 2J5
514 419-1591
Plateau Mont-Royal
4485, rue de Lanaudière
Montréal (Qc) H2J 3P3
514 564-3100
Du 30 août au 1er septembre 2024 se tiendra au Manoir Rouville-Campbell l’exposition collective d’art contemporain « Couples Artistes » organisée par la Fondation Jordi Bonet conjointement avec la Ville de Mont-Saint-Hilaire.
Cette exposition unique vous invite à explorer l'univers de 20 couples d'artistes, révélant leurs environnements, leurs motivations et leurs démarches artistiques personnelles. Un événement unique qui inclura un corpus d'œuvres de Jordi Bonet et Huguette Bouchard Bonet, un couple qui a d’ailleurs vécu dans ce riche manoir.
Vous aimez l'art ? Vous aimez l'architecture ? Les amoureux qui partagent autant leur quotidien que leur création vous fascinent ? Vous serez donc attirés par l'exposition Couples artistes.
L’artiste peintre et romancier gai Mathieu Laca et son mari Jean Comeau y participent avec dix-neuf autres couples de créateurs. Leurs œuvres seront présentées dans le cadre enchanteur de ce manoir de style néogothique, construit en 1856, entouré de jardins, qui borde la rivière Richelieu. Son histoire est intimement liée aux couples d'artistes qui en ont été les propriétaires, que l'on pense à Jordi Bonet et Huguette Vachon Bonet ou encore, plus récemment, Yvon Deschamps et Judy Richard. La ville de Mont Saint-Hilaire en est devenue propriétaire au cours des dernières années.
Mathieu Laca, Étude pour Jean et moi, fusain sur papier, 18" x 24", 2024. Photo: Guy L'Heureux.
Jean Comeau, Le Roman de la rose (détails), papier japonais sur bois, 37" x 25", 2024. Photo: Guy L'Heureux.
L'exposition ne dure que trois jours, soit du vendredi 30 août au dimanche 1er septembre. En dehors du vernissage, il faut réserver un billet gratuit pour s'assurer d'une plage horaire, car le Manoir est très achalandé. Le vernissage aura lieu le vendredi le 30 août à 17h30.
Manoir Rouville-Campbell
125, Chemin des Patriotes Sud
Mont-Saint-Hilaire, QC
L'Alliance Arc-en-ciel de Québec présente une identité renouvelée pour célébrer la 20e édition de la Fête Arc-en-ciel. Au cours des derniers mois, l'organisation a repensé son identité visuelle et a opté pour un changement de nom en accord avec le contexte et la vision de l'événement.
Autrefois la Fête Arc-en-ciel, cet événement prend maintenant le nom de Fierté de Québec et se déroulera du 30 août au 2 septembre autour de Place d’Youville et d’autres lieux à Québec. De plus, il est à noter que les célébrations de cette année seront hautes en couleur, puisque l’événement célèbre sa 20e édition depuis sa renaissance suite à la faillite de la Corporation de la Fête arc-en-ciel initiale en 2001. Toutefois, il y a 28 ans cette année qu'un premier groupe de militants et de bénévoles engagés ont organisé les premières célébrations de la Fierté sur les Plaines derrière le Musée.
« Le changement de nom de l'événement témoigne de notre volonté d'embrasser la diversité et de hisser notre mission à de nouveaux sommets », déclare Dave Tremblay, président de l'Alliance Arc-en-ciel de Québec. Cette transformation stratégique vise à accroître la visibilité ainsi que la notoriété de l'événement et à le rendre plus accessible, tant pour les résident.e.s locaux que pour les gens qui sont en visite dans la ville de Québec. Malgré cette actualisation de l’image excitante, les valeurs fondamentales restent inchangées.
Alors que l'excitation monte à l'approche des festivités de cette année qui se tiendront comme à l'habitude pendant la fin de semaine de la fête du Travail, l’organisation nourrit de grands espoirs quant à la possibilité que ce changement consolide davantage son statut d’événement majeur de la diversité et de l'inclusion dans la Capitale-Nationale.
La programmation de cette année propose une série d'activités et de spectacles qui célèbrent la diversité, l'inclusion et la joie de vivre. On promet des moments inoubliables et des surprises. Bien entendu, on y retrouvera la journée communautaire du samedi sur la rue St-Jean, la Marche des solidarités le dimanche midi, de l’animation un peu partout dans le quartier Saint-Jean-Baptiste, des spectacles pour tous les publics sur la scène de Place d’Youville, le Marché queer, le Brunch des drags et bien plus encore.
Consultez dès maintenant le site web pour tous les détails et préparez-vous à vivre une expérience mémorable dans La Capitale nationale ! Les organisateurs sont aussi à la recherche de bénévoles pour l’événement. Formulaire ici : BÉNÉVOLES
Pour la Journée communautaire, c’est déjà complet pour les stands.
Fierté de Québec
30 août au 2 septembre
(418) 809-3383
fiertedequebec.ca
Sous le thème AUJOURD’HUI, HIER ET POUR TOUJOURS, l’Arsenal Art Contemporain, à Montréal, propose une exposition immersive dans l’univers de Magie Rose, ce mémorable spectacle de Diane Dufresne au Stade Olympique en 1984, en même temps qu’un retour sur toute sa carrière.
Ce spectacle dont on parle encore avec émotions et frissons, 40 ans plus tard, n’a jamais eu son égal depuis ce temps pour un.e artiste d’ici. Ce fut l’élément déclencheur d’une période faste et prospère pour la musique québécoise et ses artisans.
Le 40e anniversaire de Magie rose, le happening grâce auquel Diane Dufresne est devenue le 16 août 1984 la première artiste du Québec, et encore la seule à ce jour, à présenter un spectacle dans ce stade iconique. Elle a récemment parlé de cette soirée historique avec un journaliste de la Presse. « Ce n’est peut-être pas mon meilleur show, dit-elle, mais c’est le plus grandiose. »
L’exposition se déroulera du 13 septembre au 13 octobre 2024 dans un espace entièrement dédié à la mise en valeur de l’œuvre et du legs de cette grande dame de la scène qui célébrera du même coup son 80e anniversaire cette année.
De nombreux éléments audiovisuels (spectacles et vidéoclips) seront présentés aux spectateurs. In y retrouvera également ses archives personnelles, des albums remastérisés et artefacts de 1966 à aujourd’hui.
Et pour créer un effet flamboyant, à son image, des installations rappelleront des moments clés de sa carrière. Enfin, un espace pédagogique sera aménagé et illustrera la ligne de vie de Diane Dufresne par la présentation de ses textes et de ceux de plusieurs autres témoins de son odyssée artistique.
Nous sommes invités à revivre les moments marquants de sa carrière et le cheminement créatif de cette grande artiste qui a révolutionné les arts de la scène, et à plonger dans ce voyage surprenant et visitez l’imaginaire de celle qui a su créer une relation inédite avec le public, une connexion aux mille facettes.
L’expo pourra être visitée du mardi au dimanche DÈS LE 13 SEPTEMBRE 2024.
Pour la billetterie : DIANE DUFRESNE L'EXPOSITION IMMERSIVE
Arsenal art contemporain
2020, rue William
Montréal QC H3J 1R8
dianedufresneexpo.ca
438 524-1914