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Quand elle a ouvert il y a dix ans sa boutique d’artisanat L’Artisane du Village juste en face du terminal du traversier Godbout-Matane au cœur de Godbout, Sylvie Savard a vite décidé pour se démarquer de se tourner vers l’artisanat autochtone dans cette région où la nation innue est omniprésente. Elle-même métisse, elle comprenait l’intérêt des touristes pour cet artisanat unique. C’est ainsi que l’idée lui est venue d’installer un tipi pour prendre le thé des bois sur le terrain. Mettant à profit sa formation en cuisine, elle a vite associé des pâtisseries au thé sous le tipi. C’est ainsi qu’est né Thépi Bec Sucré.
Devant la demande de clients pour un séjour en tipi, l’entrepreneure a décidé d’ajouter un volet hébergement en tipi et en gite. En réponse à la pandémie, une sandwicherie avec terrasse a pris la place de la boutique. Et au tipi, s’ajoutera bientôt une yourte quatre-saisons pour répondre à la demande d’hébergement insolite.

Thepi Bec Sucré
Cette évolution au fil des ans permet aujourd’hui à Sylvie et son conjoint d’accueillir les visiteurs en leur offrant un toit et une table tout en les mettant en contact avec la culture autochtone. Ses deux chambres très confortables en formule gite avec vue sur la mer mettent à l’honneur l’artisanat autochtone avec une salle de bain partagée. Le tipi et bientôt la yourte dans la cour permettent un séjour insolite inspiré de la tradition autochtone tout en donnant accès aux facilités du gite et de la sanswicherie.
La sandwicherie offre quant à elle une spécialité de poisson et de fruits de mer, mais aussi un menu diversifié comprenant salades, burgers, pizzas, nachos et poulet frit.

C'est sans parler de l'accueil chaleureux et sans prétention de vos hôtes. Vous vous sentirez comme chez vous.
Alors que vous soyez en virée sur la Côte-Nord ou en transit vers la Gaspésie, Thépi Bec Sucré est une adresse sympathique à ajouter à votre séjour.
Thépi Bec Sucré
166, rue Pascal-Comeau
Godbout, Québec
G0H 1G0
418.568.7879
418.293.7273

Quand on arrive au bout du chemin qui mène à l’extrémité de la presqu’ile et qu’on aperçoit cet immense domaine en bord de mer où se trouvent un hôtel de 24 chambres incluant un centre de soins esthétiques (spa), un centre de congrès et 33 chalets disponibles pour locfation dispersés autour, on se rend compte de l’ampleur de l’endroit qui nous accueille.
Le site en impose par son envergure, ses rues identifiées comme dans un village, sa quiétude et l’impression de bien-être qui en émane grâce à un aménagement unique en son genre. Un séjour saura en convaincre les plus difficiles. L’hôtel offre toutes les commodités auxquelles on peut s’attendre d’un tel endroit. On y propose le petit déjeuner inclus dans une salle avec vue totale sur la mer, mais pas de repas le reste de la journée. Plusieurs lieux de restauration se trouvent à faible distance dans la ville de Tracadie.
Villégiature Deux Rivières offre en fait un service d’hôtellerie digne des grandes chaînes, mais sans les contraintes qui viennent avec. Martin Albert, un fils de la région, détenteur d’un MBA en administration des affaires de l’Université de Moncton, en assume la direction générale depuis 2013. Martin a auparavant été directeur général de la municipalité de Paquetteville.

« Ce qui distingue la corporation Villégiatures Deux Rivières des hôtels de chaînes, c’est que tout est décidé et géré localement », explique son directeur général.

Martin Albert est fier de participer à cette belle aventure depuis bientôt 10 ans. Pour lui, la mission et la vision de Villégiature Deux Rivières font partie de son quotidien. Même si l’endroit est devenu un incontournable depuis quelques années déjà en matière d’hébergement et de séjours de qualité, il souhaite en faire « la destination de préférence au Canada Atlantique, où les invités sauront capturer des souvenirs inoubliables à saveur acadienne ».
L’arrivée de la véloroute dans le secteur a amené une nouvelle clientèle pour qui l’environnement et la tranquillité des lieux, avec l’omniprésence de la mer et les levers de soleil à couper le souffle sont des éléments de choix. L’hiver, les sentiers de motoneige amènent eux aussi bon nombre de visiteurs.

Une histoire qui a débuté il y a presque 25 ans.
C’est en 1999 que l’aventure du Centre de villégiature Deux Rivières a débuté à Tracadie-Sheila. La municipalité avait confié à la Corporation de développement des deux rivières de Tracadie (CDDRT) le soin de développer ce site exceptionnel.
Dès lors, grâce à une entente de partenariat public-privé entre un groupe d’investisseurs locaux et la CDDRT, on a débuté la construction de 33 chalets. L’année suivante, on a construit le centre de congrès. En 2001, ce sont 17 nouveaux chalets qui se sont ajoutés. Puis en 2009, c’est l’hôtel de 20 chambres qui s’est ajouté. Juste à temps pour la tenue du Congrès mondial acadien.

En 2012, l’entreprise a procédé à un changement de nom pour devenir Villégiature Deux Rivières, ce qui représentait mieux les services offerts par l’entreprise. En 2013, la Corporation de développement Deux Rivières de la municipalité s’est retirée du centre de villégiature qui est maintenant géré entièrement par cette corporation d’investisseurs propriétaires.

L’entreprise voulait grandir et avoir assez d’hébergement pour tenir des congrès de moyenne envergure sur le site. Les investisseurs des chalets sont alors devenus les actionnaires de l’hôtel avec l’enregistrement d’une corporation Hôtel Deux Rivières afin de veiller à sa gestion.

Villégiature Deux Rivières
www.deuxrivieres.ca
100, rue Deux Rivières
Tracadie-Sheila, N.B.
506.394.4050

Au XIXe siècle, les vacanciers allaient en Gaspésie, mais les touristes se faisaient rares. C’était difficile de s’y rendre, et pire encore, de s’y déplacer.

Tour Gaspésie
Les villages le long de la côte n’étaient accessibles que par bateau. La route reliait une poignée de villages, mais la plupart restaient isolés. Et là où passait une route, elle était souvent érodée, parfois impraticable ou même carrément dangereuse, en raison des fissures et crevasses majeures et des ornières nombreuses. Dans bon nombre de secteurs, il n’y avait tout simplement pas de route.

Par ailleurs, des visiteurs de plus en plus nombreux s’y rendaient pour découvrir les attraits naturels de ce coin de pays ; toutefois le tourisme n’y était nullement organisé. Le changement est arrivé avec les bateaux à vapeur qui assuraient les services maritimes sur le Saint-Laurent et s’arrêtaient à Gaspé. L’industrie et le commerce se sont développés, ouvrant de nouveaux horizons aux entrepreneurs locaux qui rendraient service aux voyageurs épuisés qu’il fallait accommoder. On s’est donc mis à construire des hôtels.

Puis les touristes ont débarqué en grand nombre lorsque le chemin de fer Intercolonial fut achevé en 1876. Ce réseau ferroviaire longeait la Matapédia et traversait la section ouest de la péninsule. Les voyageurs pouvaient ainsi se rendre aux frontières de la Gaspésie.

La Gaspésie a dû se battre pour avoir des routes. Les maires et les députés ont harcelé le gouvernement pour qu’il en construise afin de relier les villages côtiers.
Dans les années 1920, les infrastructures du siècle précédent ne convenaient plus et devaient mieux répondre à l’augmentation de la circulation automobile naissante.

Tour Gaspésie
Ainsi, la Gaspésie a été l’une des premières régions du Québec à se doter d’un réseau routier moderne et à profiter de la popularité grandissante des escapades routières. De plus en plus de vacanciers, au volant de leur rutilante automobile neuve, ont entrepris de sillonner les routes de l’Amérique du Nord.

Celle de la péninsule gaspésienne ayant été terminée en quelques mois seulement, elle deviendra, dès 1929, la destination numéro un pour le tourisme québécois grâce à cette première génération de conducteurs hardis et enthousiastes. Il ne s’agissait pas simplement d’une route de vacances. La Gaspésie offrait beaucoup plus : une route longeant la côte et formant une boucle de 550 milles, bordée de paysages parmi les plus spectaculaires, au plus grand ravissement des conducteurs et de leurs passagers.

Construire le réseau routier a représenté de nombreux défis. Le littoral rocailleux et les collines escarpées offraient un paysage sauvage qui attirait les visiteurs dans la région, mais les constructeurs devaient trouver des solutions créatives pour rendre cette route nationale sécuritaire.

Tour Gaspésie
Après avoir achevé la route de la péninsule, il fallait en faire la promotion. Diverses instances se sont regroupées : agents gouvernementaux, concepteurs publicitaires et photographes dégourdis. Les intervenants ont travaillé avec les hôteliers et les restaurateurs, les premiers cherchant à louer leurs chambres, les seconds souhaitant remplir leurs tables.

« Away to the Gaspé » et « Allons faire le tour de la Gaspésie » sont alors devenus un appel populaire pour des générations de vacanciers.

(D’après une histoire d’Alexander Reford, directeur, Jardin de Mitis)

Léopold L. Foulem est un céramiste de renommée internationale. Il a exposé dans plusieurs pays et ses œuvres font partie d’importantes collections publiques et privées. Le Rendez-vous de la fierté Acadie Love, en collaboration avec la Galerie Bernard-Jean et le Festival acadien, présente la 57e exposition solo de cet artiste originaire de Caraquet. Il est maintenant âgé de 77 ans.

Par ailleurs, on y a présenté en avant-première le film documentaire de la cinéaste Caraquetoise, Renée Blanchar, « Lettre d’amour à Léopold L. Foulem », en sa présence. L’émotion était palpable dans la salle le jeudi 14 juillet en après-midi. À la fin de la présentation du film de 50 minutes, les applaudissements nourris ont prouvé l’attachement de la population locale à cet artiste qui est né et a grandi à Caraquet.

Une exposition sans retenue
Le thème de l’homosexualité a souvent fait partie de son langage plastique et sa nouvelle exposition, Hommes et jeunes hommes, en réaffirme la connexion. La mini-rétrospective regroupe trois bronzes et dix céramiques, provenant de différentes séries. Ces œuvres inédites mettent en scène les personnages fétiches de l’artiste, notamment le Colonel Sanders et le Blue Boy, prenant différentes attitudes allusives au gré des compositions. On y retrouve également le modèle de la police montée, dont la célèbre réputation « They always get their men », prend ici toute sa couleur arc-en-ciel. L’humour de l’artiste est indissociable de son œuvre.

Pour la toute première fois, ses objets d’art sont accompagnés de dessins, ces derniers conservés depuis plus de quarante ans dans sa maison de Caraquet. Ces esquisses, créées à partir de modèles vivants durant ses années d’études, étaient depuis tombées dans l’oubli. Léopold les retrouve avec bonheur et se surprend de leur sobriété plastique et de leur audace. Une série de six dessins sera donc dévoilée lors de cette exposition.

Pour honorer le tout, la cinéaste Renée Blanchar signe une Lettre d’amour à Léopold L. Foulem sous forme de documentaire tourné en grande partie dans la maison de l’artiste. Renée, aussi originaire de Caraquet, considère Léopold comme une source d’inspiration et lui dédie ce film d’autrice. On voit Léopold avec sa sœur, sa fée comme il l’appelle, son conjoint et quelques bons amis. Plusieurs photos d’archives y sont aussi présentées.

Pour Le Rendez-vous de la Fierté Acadie Love présenté du 14 au 17 juillet 2022, soit sa 6e programmation, on a choisi de mettre de l’avant le thème « ÊTRE ». Toute une panoplie d’activités sont de retour pour le plus grand plaisir, et en format présentiel cette année.

Acadie Love 2022
Le lancement des festivités et la levée officielle des drapeaux ont eu lieu le jeudi 14 juillet devant l’hôtel de ville de Caraquet, en présence de nombreuses personnes représentant les divers milieux de la ville et de la région, incluant ceux de la communauté LBGTQ2+.

« Être, ça peut sembler simple de prime abord, mais c’est un verbe d’une grande importance pour la communauté de la diversité sexuelle, encore davantage pour les communautés en milieu minoritaire et rural. » Le président du conseil d’Acadie Love et ex-maire de Caraquet de 2014 à 2021, Kevin J. Haché exprime ainsi la pertinence de ce thème.

Acadie Love 2022
Même s’il peut afficher ouvertement son homosexualité, sans peur et sans préjugé, Kevin Haché, un avocat en pratique privée, a pensé aux autres qui hésitent, qui se taisent. « Ceux et celles pour qui ce rassemblement annuel de quelques jours pourrait les convaincre d’être, tout simplement », poursuit-il.

Pour lui, « être, c’est pouvoir vivre authentiquement et sans peur, sans jugement. D’être libre et surtout être en sécurité. C’est très important de pouvoir donner à nos communautés un espace où célébrer en sécurité. Offrir ce lieu est d’une importance capitale pour l’ensemble des diversités. Faudrait que ce soit évidemment 365 jours par année. On n’en est pas là, mais on s’en approche », a-t-il indiqué.

La programmation de cette année propose des activités tout aussi divertissantes qu’éducatives, pour plaire à tous, avec des têtes d’affiche pour en faire voir de toutes les couleurs !

Une réflexion de longue haleine


La décision de lancer un festival annuel francophone de la diversité à Caraquet, le premier du genre dans l’est du pays, dans une ville de moins de 5000 habitants, elle a pris naissance dans une réflexion de longue haleine que Kevin Haché a lancé lors de sa mairie.
Un débat entourant l’idée de peindre des traverses pour piétons au centre-ville aux couleurs de l’arc-en-ciel a suscité beaucoup de réactions, en 2015. On a donc créé un comité pour réfléchir sur les questions d’inclusion, de diversité et d’ouverture, ce qui a débouché sur le projet de première présentation d’Acadie Love en juillet 2017.
Cette 6e édition représente donc un pas important vers l’atteinte des objectifs du départ, c’est-à-dire, explorer le concept de l’identité et de l’authenticité du questionnement et du respect de vivre ensemble.

Le Québec était sous le choc au lendemain de Noël 2021 en apprenant le décès subit la veille du réalisateur Jean-Marc Vallée à 58 ans, Jean-Marc Vallée à qui l'on doit le film culte C.R.A.Z.Y. qui l'a fait connaître à travers le monde. Ce film racontant l'enfance jusqu'à l'âge adulte de Zachary et son rapport difficile avec son père en raison de son homosexualité appréhendée dont Zach essaie en vain de se 'guérir 'dans un Québec encore sous influence religieuse, à partir d'un scénario largement autobiographique de François Boulay, a profondément touché un large public autant au Québec qu'à l'international et contribué à ouvrir les esprits. De façon quasi-prémonitoire, ce film s'ouvrait avec le personnage de Zachary qui déclarait: 'D'aussi loin que je me souvienne, j'ai toujours détesté le jour de Noël'

Né à Rosemont, Jean-Marc Vallée a fait ses études en cinéma à l'Université de Montréal. Après ses études, Jean-Marc Vallée réalisé Liste noire en 1995, un film  qui a connu assez de succès au Québec pour retenir l'attention des studios d'Hollywood. Vallée reçoit alors des offres de réalisation qui le maintiennent une dizaine d'années aux États-Unis durant lesquelles il s'attache à réaliser C.R.A.Z.Y.. Après dix années d'efforts, le film connaît un succès de salle au Québec et gagne plusieurs prix dont dix prix Génie et quatorze prix Jutra. Le film obtient un énorme succès à travers le monde. Graham King (en tandem avec Martin Scorsese) le repère, et lui confie le script d'un projet développé par sa société de production, une réinterprétation romancée des années de jeune femme de la reine Victoria du Royaume-Uni. Ce drame historique, intitulé  Victoria: les jeunes années d'une reine,  avec Emily Blunt dans le rôle-titre, reçoit trois nominations aux Oscars du cinéma 2009, et remporte celui des meilleurs costumes.

Vallée profite de cette reconnaissance internationale pour monter un projet plus personnel qu'il écrit et réalise, sorti en 2011, Café de Flore, avec l'actrice française Vanessa Paradis dans le rôle principal Cette coproduction franco-canadienne, est très bien reçue par la critique.

Progression hollywoodienne

Vallée s'installe à Hollywood alors avec deux films biographiques : d'abord le drame Dallas Buyers Club, avec Matthew McConaughey, Jared Leto et Jennifer Garner. Le film est acclamé par la critique et reçoit six nominations aux Oscars 2014, dont celui du meilleur film. Les deux acteurs masculins remportent la statuette. Vallée enchaîne dès l'année suivante avec le drame de survie, Wild, avec Reese Witherspoon dans le rôle principal. Cette fois, il n'officie pas au scénario. Le film reçoit deux nominations aux Oscars, dans les catégories "Interprétation féminine".

Alors qu'il planche sur un film biographique de Janis Joplin, pour un tournage prévu pour la seconde moitié de l'année 2015, il boucle la post-production de Demolition, un drame consacré à la crise d'identité d'un trentenaire veuf, incarné par Jake Gyllenhaal. Le film divise la critique. Vallée rebondit alors à la télévision : il signe les sept épisodes de la série évènement de la chaîne HBO, Big Little Lies. L'écriture est assurée par David Edward Kelley, et l'interprétation principale portée par une distribution quatre étoiles : Nicole Kidman, Reese Witherspoon, Shailene Woodley et Laura Dern. Le programme est lancé fin février 2017 et rencontre un immense succès populaire et critique. Il réitère l'expérience durant l'été 2018 en signant les 8 épisodes de la série Sharp Objects pour HBO.

Pierre Perreault

On connaît mieux le Michel Tremblay romancier, conteur, traducteur, adaptateur, scénariste de films et parolier de chansons, que le dramaturge. Pourtant, l’auteur qui vient de célébrer ses 80 ans en juin, récidive avec une neuvième œuvre théâtrale à son actif, « Cher Tchekhov », parue en 2019. Le Théâtre français du Centre national des Arts  la présentera en novembre  avec une distribution remarquable, dirigée et mise en scène par Serge Denoncourt.
Ce n’est pas la seule incursion de Tremblay dans l’univers de Tchekhov. Le Théâtre Prospero accueillait sur ses planches la pièce Platonov, Amour Haine et Angles Morts d’Anton Tchekhov pour 15 représentations du 23 novembre au 11 décembre 2021 dans une version traduite en québécois par Michel Tremblay, à la demande expresse de la direction du théâtre.
« Cher Tchekhov » est le résultat d’une démarche de Tremblay à la suite d’un blocage alors qu’il écrivait cette pièce, vers 2014. Dans son roman « Le cœur en bandoulière », on explique cette démarche. « Seul à Key West, alangui, le dramaturge des Belles-Sœurs replonge avec une certaine anxiété dans une pièce en hommage à Tchekhov, projet resté en rade il y a plusieurs années et toujours, en son cœur, à terminer. Après doutes et tergiversations, il décide de relire Cher Tchekhov tout en la commentant, puis d’en poursuivre l’écriture. Il s’y remet avec la peur de ne pas pouvoir aller, cette fois encore, au bout du défi qu’il s’était initialement lancé. Pourra-t-il éviter ce qu’il appelle « la grande maladresse » qui l’avait conduit à arrêter la pièce après quatre-vingts pages, bloqué, désarçonné, décontenancé qu’il était par des personnages n’arrivant pas à lancer leurs coups de gueule, ces explosions de colère et de violence qui constituent pourtant sa signature ? »
Le résultat de cette réécriture est étonnant et magistral. « Quand j’ai relu la pièce, étonnamment, même si je n’en gardais pas un bon souvenir, j’ai aimé ça, affirme Michel Tremblay. J’ai donc choisi de mettre en scène mon alter ego, Jean-Marc, et son propre alter ego dans la pièce, Benoît, le dramaturge. C’est une mise en abyme d’une mise en  se passe dans une famille d’acteurs. Et voilà qu’apparaissent, dans les splendeurs de l’automne, les préparatifs d’un souper à l’ombre d’une maison centenaire à Vaudreuil. Dans cette fratrie de théâtre, il y a un auteur en panne d’écriture depuis qu’un critique l’a descendu trois ans auparavant. Or, lorsque paraît l’aînée, l’étoile de cette dynastie avec le critique en question à son bras, on comprend que le ciel va leur tomber sur la tête.

Tour à tour léger et poignant, caressant et féroce, drôle et bouleversant, Michel Tremblay, en totale maîtrise de son art, nous entraîne à travers les doutes et les bonheurs de la création. Sous le regard malicieusement bienveillant de Tchekhov, il nous pose les questions universelles qui viennent avec l’âge: ai-je déjà donné le meilleur de moi-même? Suis-je dépassé par la jeunesse ? Que puis-je y faire ?
Serge Denoncourt, qui fréquente avec bonheur Tremblay – et Tchekhov! – depuis plus de trente ans, a rassemblé une distribution à la hauteur de cette création d’envergure, où brillent entre autres les noms de Gilles Renaud (Jean-Marc), Anne-Marie Cadieux (Claire), Éric Bruneau (Christian) et Maude Guérin.

Du 11 au 14 novembre 2022, au Centre national des Arts

For its 23rd edition, the Mtl en Arts festival is back in force, with a few improvements. From June 29 to July 3, the festival will bring together a hundred of artists from various disciplines as well as many artistic activities : exhibitions, live creations, parades and conferences.

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This year, the festival will mostly take part in the eastern part of the Village, between Beaudry and Papineau streets, which will encourage a better synergy between the artists and the public, as well as a friendly atmosphere.

« What a pleasure to be back this year with a new edition, highlighting diversity in all its forms », says Stéphane Mabilais, general manager of the festival.

Diversity at the core of the festival

More than ever, it was important for the organizers of the festival to promote diversity through the programming, whether in terms of culture or gender. This year, about 20% of the artists are coming from diverse backgrounds.

Moreover, a new activity is introduced this year: the "station des artistes" conferences. Hosted by a drag queen, there will be three conferences per day where the artists will be presented. In addition, throughout the festival, artists from the Afro Museum will be on site for an exhibition and to lead creative art workshops for teenagers and children.

As part of the "L'art qui redonne" project, LGBTQ2S+ artists Nikki Küntzle (she/they) and Enok (they/them) will create large-scale temporary murals inspired by the mission of ATQ (Aide aux Trans du Québec). Reproductions of these works will be sold in support of the organization.
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Studio ZX's festive parade under the theme of diversity will parade down St. Catherine street. Even bigger than last year, stilt walkers, jugglers, dancers and others will be there to entertain the public. Festival-goers are also invited to participate in the parade by showcasing their colors.

Animations for every taste and age

Between Beaudry and Papineau streets, many other moving and still animations will be offered :
• L'expo-vente : an exhibition bringing together approximately forthy visual artists to celebrate local creativity, the richness of diversity and the dynamism of the next generation.
• L’art mobile : creation of large format artworks on a wheeled mobile support.

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• Ça déménage : artists Raphaël Dairon and MC Baldassari will give a second life to used furniture by transforming it into unique works of art. This creative and eco-responsible project is possible thanks to the festival's partners, Recyc-Québec and Desjardins.
• Murale collective : under the inspiration of the artist Dalkhafine, the public will be invited to paint a giant mural with the help of the colours indicated. The result will be a beautiful collective work of art.

Animations for every taste and age

Between Beaudry and Papineau streets, many other moving and still animations will be offered :
• L'expo-vente : an exhibition bringing together approximately forthy visual artists to celebrate local creativity, the richness of diversity and the dynamism of the next generation.
• L’art mobile : creation of large format artworks on a wheeled mobile support.
• Ça déménage : artists Raphaël Dairon and MC Baldassari will give a second life to used furniture by transforming it into unique works of art. This creative and eco-responsible project is possible thanks to the festival's partners, Recyc-Québec and Desjardins.
• Murale collective : under the inspiration of the artist Dalkhafine, the public will be invited to paint a giant mural with the help of the colours indicated. The result will be a beautiful collective work of art.

Pour sa 23e édition, le festival Montréal en Arts est de retour en force avec sa formule habituelle pré-pandémique. S’ajoutent également quelques améliorations pour le plus grand bonheur des festivaliers! Se déroulant du 29 juin au 3 juillet, le festival rassemblera une centaine d’artistes issues de diverses disciplines ainsi qu’une quinzaine d’activités artistiques : expositions, création en direct, parade, conférences.

Cette année, le festival sera concentrée dans la partie Est du Village, entre les rues Beaudry et Papineau, ce qui favorisera une meilleure synergie entre les artistes et le public, ainsi qu’une ambiance des plus amicales.

«Quel plaisir d'être de retour en force avec une nouvelle édition renouvelée, mettant en valeur la diversité sous toutes ses formes »,

souligne Stéphane Mabilais, directeur-général du festival.

Un festival sous le signe de la diversité

Plus que jamais, il était important pour les organisateurs du festival de faire rayonner la diversité à travers la programmation, que ce soit en termes de culture ou de genre. Cette année, environ 20% des artistes proviennent de la diversité.

D’ailleurs, une nouveauté fait son entrée cette année: les conférences «station des artistes». Animées par une drag queen, il y aura trois conférences par jour portant sur des portraits d’artistes. De plus, pendant toute la durée du festival, des artistes de l’Afromusée seront également sur place pour une exposition et pour animer des ateliers de création artistique pour les jeunes.

Dans le cadre du projet «L'art qui redonne», les artistes de la communauté LGBT, Nikki Küntzle et Enok feront la création de murales éphémères grand format inspirées de la mission de l’organisme ATQ (Aide aux Trans du Québec). Des reproductions de ces œuvres seront vendues en soutien à l’organisme.

La parade festive de Studio ZX sous le thème de la diversité défilera sur la rue Sainte-Catherine. Plus imposante qu'en 2021, échassiers, jongleurs, danseurs et autres seront de la partie pour divertir le public. Les festivaliers sont aussi invités à participer activement au défilé en montrant leur(s) couleur(s). Les participantes au défilé sont des artistes et créateurs issus de communautés marginalisées et particulièrement ceux issus de la communauté LGBT, marque de commerce de Studio ZX. 

Des animations pour tous les goûts

Entre les rues Beaudry et Papineau, plusieurs autres animations déambulatoires et fixes seront regroupées, qui plairont tant aux petits qu’aux grands :
• L'expo-vente: une exposition regroupant une quarantaine d’artistes en arts visuels et métiers d'art permettant de célébrer la créativité locale, la richesse de la diversité et le dynamisme de la relève. Les œuvres des artistes seront mises en vente au public.
• L’art mobile: créations d'œuvres grand format devant le public sur support mobile à roulettes.
• Ça déménage : les artistes Raphaël Dairon et MC Baldassari donneront une seconde vie à des meubles usagés en les transformant en œuvres d'art uniques. Ce projet créatif et écoresponsable est possible grâce aux partenaires du festival, Recyc-Québec, Desjardins et Pébéo.

• Murale collective : sous l’inspiration de l’artiste Dalkhafine, les festivaliers pourront peindre une murale géante selon les couleurs indiquées et ainsi créer une œuvre collective.

• SORTIR DE LA BOÎTE (Attaque créative) : l'artiste Emmanuel Laflamme propose une activité de co-création collective sous le thème du vandalisme artistique ! Le public sera invité à créer une œuvre d’art à coups de balles de peinture. Nous voulons en finir avec la guerre, la division, le jugement, la peur et la propagande, et faire place à la paix, l’unité, la tolérance, l’amour et la philosophie.

Dessine ton quartier : le groupe Urban Sketchers Montréal, composé d'environ 60 artistes, viendra mettre sur croquis les scènes de la vie quotidienne du Village. Le public sera convié à participer, et sera guidé dans la création de croquis par les membres du groupe.
Je t’arrange ton portrait : trois artistes, Matthew Belval, Cedric Taillon et Pascal Foisy seront sur place pour la durée du festival afin de reproduire en direct les portraits des festivaliers.
Ma première galerie d’art Québecor : afin d’initier les enfants à collectionner l’art et de juger par eux-mêmes de la qualité des œuvres. Cette galerie sera seulement accessible aux enfants de moins de 13 ans. une œuvre d’art collective. une œuvre d’art collective.

RUE SAINTE-CATHERINE

Expo-vente : Du mercredi 29 juin au samedi 2 juillet de 13 h à 20 h , et le dimanche 3 juillet de 13 h à 19 h
Cortège festif Studio ZX : samedi 2 juillet de 18 h à 19 h
L'art mobile, Ça déménage, Je t’arrange ton portrait, L’art qui redonne, Ma première galerie d’art Québecor, murale collective, Afromusée : Du mercredi 29 juin au samedi 2 juillet de 13 h à 20 h , et le dimanche 3 juillet de 13 h à 19 h
Urban Sketchers Montréal le vendredi 1er juillet et le dimanche 3 juillet de 11 h à 17 h


PARC DE L'ESPOIR
Conférences : de 15 h à 17 h
Sortir de la boîte (Attaque créative) de Emmanuel Laflamme : Du mercredi 29 juin au samedi 2 juillet de 17 h à 20 h, et le dimanche 3 juillet de 17 h à 19 h.

À propos de Mtl en Arts

Créé dans une optique fédératrice il y a plus de 20 ans, Mtl en Arts a pour mission de soutenir et de promouvoir les arts visuels et leurs créateurs. C'est un festival qui rassemble nos artistes afin de créer un lien avec le grand public. Le festival met l'accent sur la création sous toutes ses formes et permet la diffusion des arts visuels et la promotion d’artistes confirmés et émergents, majoritairement locaux. Il favorise l’accès du public à la culture par le biais d’expositions et d'activités artistiques et participatives.

Site internet www.mtlenarts.com

À quelques km de Mont-Saint-Pierre, Mont-Louis est le plus important village de la Haute-Gaspésie. Important poste de pêche dès le XVIIIe siècle, Mont-Louis perpétue cette tradition grâce à deux usines de transformation de poissons qui s’approvisionne d’une quinzaine de pêcheurs dont Atkins et frères reconnu à l’échelle mondiale pour ses produits fumés haut de gamme.
Mont-Louis
Avec un peu de chance, il n’est pas rare de pouvoir observer des baleines dans les eaux à proximité de son anse. L’été, sa plage qui borde la mer au cœur du village est très appréciée par les touristes. À seulement quatre kilomètres à l'est, l’Anse-Pleureuse offre au bord de son lac une aire de pique-nique verdoyante.

Mont-Louis
On est ici comme à Mont-Saint-Pierre dans un paysage où falaises des Appalaches se découpent avec force et splendeur sur ciel et mer, avec sentiers de randonnée, d’observation de guillemots au belvédère de Gros-Morne, d’escalade de glace et un panorama d’intérêt géologique qui invite au baptême de l’air.
Tirant profit de cet environnement, la municipalité s’est tournée vers l’avenir en accueillant deux parcs éoliens dont l’un est le plus grand au Canada.
À ne pas négliger, dans cette vaste région peu peuplée, Mont-Louis est un village-relais qui se distingue par la diversité et la qualité de ses services: restauration, hébergement, épicerie, station d'essence et de dépannage mécanique, guichet automatique, pharmacie, quincaillerie.
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Pointe Sec
Mais le village se démarque sur le plan culturel avec ses artistes, galeries d’art, sa salle de spectacles à La Pointe Sec, mais aussi en matière gastronomique avec ses restos et produits de la mer. La Pointe Sec anime la vie culturelle du village. Cet espace culturel géré par un OBNL, la Machine à Truc, permet à des artistes émergents de la région ou d’ailleurs de se produire sur scène, qu’ils proviennent de l’univers de la musique, du théâtre ou d’autres formes d’art. On peut prendre aussi un verre ou diner à sa buvette La Face B ou sur la terrasse en profitant de la vue sur le havre et le golfe. En mai 2022, Sofia Nolin inaugurait sa saison.

Mont-Louis

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