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Archive du blog pour juillet 2023

La microbrasserie artisanale La Compagnie, à Sept-Îles, fut la première à s’implanter sur le territoire en 2018. Elle devenait alors la quatrième microbrasserie à lancer ses activités sur la Côte-Nord en moins de deux ans, après St-Pancrace à Baie-Comeau, la microbrasserie de Tadoussac et  La Mouche à Natashquan.


La copropriétaire de La Compagnie, Marie-Pier Johnson, précise que le concept a mûri durant deux ans avant que l’on entreprenne les travaux de transformation du local voisin du Centre des congrès, dans l’ancienne salle de quilles, au centre-ville. En plus des équipements de brasseur, on y trouve un pub pouvant accueillir 85 personnes, sans compter une boutique, et la superbe terrasse extérieure qui fait face à la mer.

Par ici La Compagnie
Le nom de l’entreprise est relié à l’histoire de la ville. « Les gens qui venaient travailler à Sept-Îles venaient travailler pour la compagnie, qui fait référence à IOC. On a voulu le souligner dans tous les aspects du projet, que ce soit le nom des bières ou même au niveau du décor dans le pub », explique Marie-Pier Johnson.


Les trois copropriétaires ont pour mission de « célébrer la fierté qui nous unit à Sept-Îles depuis des générations, dans une ambiance décontractée, entre amis pour jaser, rire un coup et boire une bonne bière artisanale. Et si t’as une fringale, lâche-toi lousse sur l’un de nos snacks réconfortants, cuisinés ici même ou dans l’un de nos commerces partenaires » mentionne leur promotion.

Par ici La Compagnie
Le menu propose des grignotines et des repas comme la fondue, les diverses pizzas, tacos, salades et mac&cheese, entre autres.
Pour les bières, elles ont toutes des noms évocateurs, comme par exemple l’Ouvrière, la Wagon Rouge, la Blanche des Forges, la Pointe-aux-Basques, la Clarke et la Sorensen (IPA). Et la petite dernière, La Corossol, leur première Gose à vie. Elles sont brassées. Elles s'inscrivent dans le contexte de l'entreprise, qui souligne la place de l'industrie dans le développement de la région.


Cette allusion aux travailleurs et aux bâtisseurs industriels de Sept-îles se perçoit aussi dans les messages promotionnels originaux, comme celui-ci : Chez-nous, on n'a pas peur de dire que notre bière est faite de minerai fer, de graisse de baleine, de pulpe de papier et d'histoires d'ouvriers acharnés. Dans l'temps, ils disaient : “ J'm'en vais travailler à Compagnie ”, aujourd'hui ils disent : “ J'm'en vais boire à Compagnie ”.

 Par ici La Compagnie
La Compagnie s’est mérité divers prix dans l’industrie des microbrasseries ces dernières années avec ses bières. « Mais honnêtement, c’qui nous rend le plus fiers dans tout ça, c’est de savoir que ce sont les gens de chez nous qui les boivent », lit-on sur la page Facebook de La Compagnie. « On va s’le dire, on les brasse en premier lieu pour que les Septiliens les aiment… et qu’ils soient fiers de leur microbrasserie », ajoutent les propriétaires qui remercient toute l’équipe.

Par ici La Compagnie
La boutique de l’entreprise offre une variété de produits dérivés aux couleurs de La Compagnie : vêtements, accessoires et cartes-cadeau. Pour le moment, aucun service de livraison à domicile n’est offert. On doit cueillir les achats à la microbrasserie du centre-ville.


La Compagnie emploie une vingtaine de personnes et son pub est ouvert à l’année. On trouve plusieurs de ses 10 produits dans les dépanneurs depuis 2020. On prévoit maintenant stabiliser les opérations et la distribution avant de parler de développement de nouveaux produits, assure Marie-Pier Johnson.

Microbrasserie et pub La Compagnie
microlacompagnie.com
15, rue du Père-Divet
Sept-Îles (Québec) G4R 5B6
418.961.2337

Sandra Blais et André Gauthier, propriétaires de la ferme Purmer, sur l’île Grosse Boule à Sept-Îles, sont de gens dont la résilience est réellement surdimensionnée. Leur entreprise d’élevage de moules créée en 1994 par un pêcheur commercial de la région, Serge Gagnon, qu’ils ont acquise en 2007, ne l’a pas eu facile à ses débuts.


Passionnée de la mer, restauratrice de longue date, Sandra Blais (photo) se lance corps et âme dans la mariculture et commence à y cultiver des moules. Au fil des années, elle y installe des yourtes et développe le potentiel touristique d’une ferme unique en son genre : un camp de jeune, un site de villégiature, des excursions en mer et toute une gamme d’activités de plein air !

PurMer
Mais un événement malheureux survenu en automne 2013, alors que ça devait être l'aboutissement de cinq années de dur labeur pour les entrepreneurs qui envisageaient de commencer la commercialisation de la moule, élevée depuis 2008 dans la baie de Sept-Îles, les a forcés à la mettre aux poubelles plutôt que sur la table en raison des risques de contamination laissés par les 5000 litres de mazout qui ont fui des installations industrielles de la minière Cliffs Natural Resources dans la baie de Sept-Îles.

PurMer
« C'est certain qu'on est encore amer d'avoir travaillé autant et de ne pas en avoir récolté les fruits », déclarait Sandra Blais à l’époque. « Les premiers mois ont été difficiles, mais ça nous a appris que dans la vie, aujourd'hui t'es là, et demain, tu ne sais pas », ajoutait-elle avec optimisme. Le couple a donc remis à l'eau, en juillet 2014, 50 000 livres de moules qu'ils souhaitaient cueillir à l'automne 2017.

 
C’était alors sans se douter qu’en 2018, ils devraient encore remettre ça puisque leurs installations ont été envahies par les algues. Il en fallait davantage pour les décourager. La diversification des cultures allait être leur bouée de sauvetage. Alors qu’on avait déjà introduit le pétoncle, on allait ajouter la culture d’algues pour la consommation. Les huîtres se sont maintenant ajoutées aux cultures.

PurMer
Au cours des dernières années, les productions ont repris de la vitesse, sauf pour le pétoncle qui n’a pas été produit en 2023, l’eau de la baie étant trop chaude. Eux qui ne s’y connaissaient aucunement au début en mariculture ont vite appris de formations sur Internet et d’un séjour d’André, le menuisier de carrière, sur la Basse-Côte-Nord avec des pêcheurs qui lui ont appris les rudiments de la mariculture.


Grosse Boule, un paradis
Depuis 2018, en plus de l’univers fascinant de la mariculture, le décor enchanteur de l’île Grosse Boule, en plein cœur de l’archipel des Sept Îles dévoile tous ses secrets. Outre déguster les produits, on y apprivoise la culture des algues ainsi que l’élevage de moules et de pétoncles. Ceux qui s’y rendent en excursion ne voient plus les fruits de mer de la même façon par la suite.

PurMer
L’accès au site s’effectue par bateau pneumatique. Le trajet depuis la marina de Sept-Îles dure environ 15 minutes selon les conditions météorologiques.

PurMer

Le camp éducatif Purmer accueille les jeunes âgés de 8 à 13 ans pour un séjour de 4 nuitées sur l’île Grosse Boule. Les enfants ont le plaisir de découvrir les secrets de la mariculture et les beautés naturelles de l’archipel des Sept Îles et de vivre l’excitation de passer la nuit sous l’une des yourtes modernes et bucoliques.

PurMer
Les biologistes sur place interprètent et expliquent le processus d’élevage de moules et d'algues lors d’une excursion en zodiac autour des installations de la ferme. Les visiteurs sont ensuite invités à une dégustation de pétoncles. Suite à cette inoubliable rencontre culinaire, les visiteurs de l’île se voient accorder un moment pour découvrir le site par eux-mêmes, pouvant ainsi prendre des photos. La ferme offre également des accommodements d’hébergement en yourtes pour 4 à 8 personnes.

PurMer
André Gauthier et Sandra sont aujourd’hui de fiers producteurs maricoles. Ils ont même refusé une offre d’achat généreuse pour leur île, plusieurs fois plus élevée que le prix payé. Tout ça parce qu’ils veulent laisser ce petit paradis en héritage à leurs descendants. Leur fille, Meggie, est déjà impliquée dans l'entreprise familiale en y venant passer ses étés pour collaborer avec ses parents.

 
Ferme maricole Purmer
ferme-purmer.com
Ile La Grosse Boule
Sept-Îles (QC) G4R 2P8
(418) 960-4915

Tout le monde qui passe par Longue-Pointe-de-Mingan, sur la Côte-Nord, et qui souhaite se rendre en excursion dans les îles de l’archipel ou encore se loger à proximité, en bord de mer, connaît l’enseigne Famille Vibert. Ce qui se cache derrière ce nom, ce sont des gens dont l’histoire est étroitement rattachée à ces lieux touristiques.


Les Vibert, ce sont Marius, le navigateur d’expérience, Danielle Kavanagh, sa conjointe et fille du dernier gardien du phare de l’Île aux Perroquets, Robert Kavanagh marié à Mary Collin, et leur descendance. C’est Emmanuelle Vibert, leur fille, qui est maintenant aux commandes de l’entreprise qui propose plusieurs services, activités et excursions aux nombreux touristes qui viennent chaque année découvrir ces curiosités de l’archipel mythique. Elle le fait avec passion et assure la relève de ses parents, à leur grand soulagement.

Famille Vibert

Danielle Kavanagh et Emmanuelle Vibert, mère et fille.


L’entreprise a débuté en 1992 avec la construction de la boutique Souvenirs Archipel Mingan. Durant le même été, un besoin fut constaté pour offrir de l’hébergement dans la région. En 1993, deux premières maisonnettes toutes équipées sont construites sur le terrain voisin, directement face à la mer. Le concept du « prêt à camper » fait alors ses effets.


En 1995, deux autres maisons apparaissent suite à la forte demande pour l’hébergement dans la région. En 1999, le complexe touristique actuel se complète. Il est désormais composé de 8 maisonnettes tout confort et 5 chambres en motel, en plus d’un terrain de camping donnant directement sur la plage. La boutique de souvenirs et d’accueil pour les excursions constitue le point fort de cet ensemble.

Famille Vibert
Entre temps, un service d’excursions avait débuté. Il permet aux visiteurs d’explorer les iles de l’archipel de Mingan, devenu une réserve de parc national en 1984, et la région. Marius Vibert coordonne les excursions. Homme d’expérience, il connaît très bien la mer et la région ce qui lui permet d’offrir des excursions personnalisées et intéressantes. Avec plus de 40 ans d’expérience sur un bateau, il connaît bien les détails qui rendent une excursion intéressante, que ce soit pour l’observation des baleines ou la photographie des paysages nature uniques.


Enfant et adolescente, Danielle Kavanagh a vécu ses étés sur l’île aux Perroquets qui ouvre la porte de la Minganie. Elle y a passé 19 ans et connaît très bien la mer ; l’océan fut son terrain de jeux. Le phare de l’île aux Perroquets est le premier dans la région à avoir accueilli une station de phare en 1888, il y a plus de 125 ans. Il a cessé ses opérations en 1976.

 Famille Vibert Les Vibert, trois générations de gens passionnés

Accueillir les gens et leur faire connaître son petit coin de paradis est une passion qui se dévoile aussi dans les peintures de Danielle. Encore aujourd’hui, elle prend plaisir à seconder sa fille dans l’accueil des touristes toujours heureux de la rencontrer et d’échanger avec cette femme pleine de souvenirs.

Famille Vibert Famille Vibert
« Le complexe touristique actuel est un rêve qui s’est réalisé et qui continue à se réaliser chaque jour », assure Emmanuelle Vibert. Avec le support et la collaboration de Parcs Canada, qui assure la protection, la sauvegarde et la gestion îles de l’archipel de Mingan, la Famille Vibert s’assure d’offrir toujours des excursions de qualité, grâces à ses trois bateaux confortables et sécuritaires, et à la présence de guides chevronnés de Parcs Canada sur place lors de l’arrivée des touristes qui profitent de l’une des deux excursions quotidiennes, lorsque la météo et la mer le permettent.

PurMer
Cet engouement pour les excursions aux îles ne se perd pas. Au contraire, avec la pandémie qui a permis à un nombre plus grand de Québécois de découvrir cette région, la popularité ne cesse d’augmenter. La Famille Vibert est prête à faire face à la musique pour répondre aux attentes, dans la mesure des disponibilités et de la capacité d’accueil, et ce dans le respect des consignes de Parcs Canada. Et sans oublier, bien entendu, l’héritage patrimonial que Robert Kavanagh a suscité avec son passage mémorable dans ce phare.


Des projets pour l’avenir ? Emmanuelle ose nous indiquer, du bout des lèvres, que l’entreprise songe à développer un concept d’hébergement insolite sur la plage. Elle n’en dit pas plus pour le moment, mais ses yeux brillent de passion. Peut-être verra-t-on son projet surgir en 2025, conclut-elle.


Les Maisonnettes des Îles
Excursions Famille Vibert
minganie.info
126, rue Bord de la Mer
Longue-Pointe-de-Mingan (Qc) G0G 1V0
418 949-2302

L'un des plus grands festivals musicaux annuels sans alcool au Canada présente en 2023 sa 39e édition à Mani-Utenam, sur la Côte-Nord, près de Sept-Îles. Le coordonnateur des activités, Normand Junior Tshirnish-Pilot, en poste depuis 2022, est bien au fait de la réalité de ces communautés. C'est en travaillant auprès des jeunes, alors qu’il était à la GRC, qu'il s'est aperçu du besoin de ces derniers d'avoir des lieux de rassemblement et de divertissement.

 Festival Innu Nikamu Normand Junior Tshirnish-Pilot, coordonnateur

Passionné de musique et de cinéma, le coordonnateur a travaillé fort avec son équipe et avec plusieurs bénévoles afin que le festival 2023 laisse place à un bon nombre d'artistes autochtones et allochtones, tout en misant sur la présence d’artistes québécois réputés, comme Richard Séguin, Roxane Bruneau, Émile Bilodeau, Souldia et quelques autres. Signalons aussi la présence des artistes innus bien connus Florent Vollant et Claude Mckenzie (ex-Kashtin) qui enrichiront la programmation de leur participation.

Festival Innu Nikamu 

Richard Séguin et Florent Vollant sur la même scène


Un volet PRO en 2023 pour la recherche de talents
Pour la première fois cette année, le Refrain, regroupement des festivals régionaux artistique indépendants, et le Festival Innu Nikamu, présentent des rencontres professionnelles. Normand Jr, qui est également responsable de la programmation et du marketing du Festival, se réjouit de cette initiative exceptionnelle.


C’est à la suite d’une discussion entre Mathieu Mackenzie, membre du groupe Maten et copropriétaire du label Makusham Musique, et Dominique Malo, directrice générale du REFRAIN, que l’idée de rendre plus visible les artistes autochtones auprès des organisateur.trices de festivals et des intervenant.es de l’industrie, a été évoquée. C’est donc ainsi qu’est née l’idée d’un rendez-vous PRO à l’occasion du festival autochtone.

Festival Innu Nikamu 
Ces rencontres professionnelles ont pour but d’assurer un repérage d’artistes ainsi qu’une meilleure compréhension des réalités autochtones par les membres de l’industrie. Ce volet permettra également d’ajouter un grand nombre de prestation musicales en vitrine. Cet événement sera l’occasion pour les artistes autochtones d’explorer les différentes structures en place dans le milieu (financement, outils pour le développement de carrières…) grâce à la participation d’intervenants reconnus et réputés en la matière (SOCAN, ADISQ, Musicaction, etc.).

Enterrer un passé tristement célèbre
Innu Nikamu, qui signifie « il chante » en innu, a lieu à chaque année à Mani-Utenam sur la Côte-Nord au Québec au mois d'août depuis 1984. Les artistes rassemblés au sein de cet évènement, pour la majorité de nationalité autochtone, sont conteurs, chanteurs, musiciens, compositeurs. Créé par une petite équipe de rêveurs, le Festival Innu Nikamu est porté par toute une communauté qui se réunit autour de la musique et exprime son identité à travers son art et sa créativité.

 Festival Innu Nikamu
Cette grande fête familiale, sans alcool, crée un rapprochement entre les différentes nations autochtones qui s’y rencontrent ou s’y retrouvent annuellement, durant ces six jours de prestations de musiciens et d’artistes-interprètes. "Une majorité de la population locale a appuyé ce projet à l'époque, et on s'en est fait une fierté depuis le temps. Cela ajoute à la magie de l'événement année après année", explique Normand Jr, qui est plus jeune que le Festival lui-même.


Pour la petite histoire, la communauté de Maliotenam est depuis longtemps un point de rencontres et de rassemblements pour le peuple innu de la région, rappelle Normand Junior. Après la fermeture définitive du pensionnat vers le milieu des années 1970, qui a connu des événements malheureux à l’époque (on parle de mauvais traitements et d'agressions sexuelles chez les enfants), celle-ci prend un nouvel essor et se forge la réputation de berceau d’artistes et de musiciens. L’évènement, un des seuls situés sur une réserve autochtone, se tient toujours sur le site bucolique de l’ancien Pensionnat Notre-Dame de Maliotenam, transformant ainsi cet endroit au lourd passé, en lieu de célébration d’une culture qui refuse de s’éteindre.

Festival Innu Nikamu
En 2023, le Festival Innu Nikamu a lieu du 1er au 6 août. Mani-Utenam est situé à 15 minutes à l’est de Sept-Îles.


Festival Innu Nikamu
innunikamu.ca
2, rue Innut
Mani-Utenam (Qc) G4R 4K2
(418) 927-2476

Il y a 34 ans en 2023, on procédait à la transformation d’un bâtiment qui avait abrité un garage, puis un entrepôt, afin d’en faire un établissement chaleureux, accueillant et lumineux. Le Café bistro L’Anse-aux-Coques est né de la détermination de gens qui, à l’époque, souhaitaient miser sur une ambiance de bord de mer, avec une incroyable vue sur le fleuve pour créer un arrêt privilégié permettant de déguster les joyaux de la mer.

Anse aux Coques 

C’est cette même détermination et cette passion qui animent le propriétaire de l’endroit depuis 2020, Dave Roussel. Aux commandes de l’établissement après un séjour d’une quinzaine d’années sur la Côte-Nord où il a opéré restaurant et hôtel de même qu’une boulangerie artisanale, c’est un retour aux sources pour ce fils de la région du Bas-Saint-Laurent. Pour lui, l’Anse-aux-Coques est une valeur sûre qui doit se perpétuer, tout en y apportant quelques améliorations.

Anse aux Coques
L’établissement ouvert d’avril à septembre offre 90 places sur la terrasse, en plus des 70 places intérieures. Durant l’été, le bistro attire de nombreux touristes, mais la plus grande partie de la clientèle de l’Anse-aux-Coques est locale et régionale. Chose certaine, les fameuses clams (coques) demeurent parmi les vedettes de l’endroit, tout comme les autres produits locaux et régionaux au menu : moules, fines pizzas, pâtes poêlées, produits de la mer (poissons) et de la terre (viandes), pour ne nomme que ceux-là.
Dave Roussel parle d’un bar au 2e étage et de spectacles avec chansonniers et musiciens plus tard en saison. Et cette vue superbe d’un des plus beaux endroits de la côte, l’anse-aux-coques de Sainte-Luce-sur-Mer, dont la plage est l’une des plus populaires de la région.

https://youtu.be/mgmq-2_tggg

Café bistro l’Anse-aux-Coques
anseauxcoques.com
anseauxcoques@gmail.com
31, route du Fleuve Ouest
Sainte-Luce, QC G0K 1P0
418.739.4815

Si on se fie aux propos de la nouvelle directrice générale du Musée régional de la Côte-Nord depuis deux ans, Joanie Jacques, l’établissement pourra se doter d’une nouvelle exposition permanente pour remplacer celle en place depuis quelques années sous le thème « Terres de sens : le Grand voyage ».


Le concept de cette exposition facilite la compréhension de l’aventure humaine et sociale qui s’amorce il y a environ 9000 ans sur le territoire de la Côte-Nord et offre une vision critique et moderne de l’histoire régionale.

Musée Côte-Nord
Dans le cadre de la demande d’agrément au ministère de la Culture du Québec de son plan stratégique pour les cinq prochaines années, le conseil d’administration suggère qu’on puisse développer une exposition permanente qui permette d’apporter de nouveaux éléments intéressants dans le contexte de son mandat.


Situé au cœur de la vie culturelle de Sept-Îles, le Musée régional de la Côte-Nord est un musée d’art, d’histoire et d’archéologie qui se consacre à la conservation, à l’étude et à la mise en valeur du patrimoine régional nord-côtier. Il soutient la réalisation de projets d’expositions, d’événements et de rencontres entre partenaires culturels afin d’offrir à ses communautés un lieu de convergence des savoirs et des expériences de découvertes enrichissantes.


C’est en 1976 que le Musée des Sept-Îles est fondé par l’artiste André Michel, ce qui constitue une étape importante dans la protection du patrimoine nord-côtier ainsi que dans le développement de ses arts visuels. En 1991, il devient le Musée régional de la Côte-Nord.
Le Musée présente des expositions, des conférences, des mini-spectacles et devient le point de ralliement des amateurs d’art et d’histoire à Sept-Îles. Devant l’augmentation des collections et le nombre croissant de visiteurs, en 1986, soit dix ans après l’ouverture du Musée des Sept-Îles, un nouveau bâtiment était inauguré.


Entre 2017 et 2019, d’importantes rénovations ont été apportées au bâtiment grâce à diverses sources de financement public et privé.
« Le mandat régional du Musée régional de la Côte-Nord implique qu’il soit présent ou du moins sensible aux activités et aux événements culturels du vaste territoire nord-côtier », explique Joanie Jacques. Le milieu scolaire constitue une clientèle importante qu’on souhaite continuer à accueillir et à bien servir.

Musée Côte-Nord

Une mission bien précise
Le Musée oriente son action en fonction de trois grands objectifs principaux :
- promouvoir, par une muséologie d’intervention à l’échelle régionale, la mise en valeur du patrimoine nord-côtier ;
- protéger, conserver, étudier et présenter le patrimoine nord-côtier, particulièrement celui lié à l’exploitation de la faune marine et terrestre et à l’extraction des richesses du sous-sol ;
- promouvoir l’art par la diffusion des œuvres des artistes locaux, tout en présentant des expositions variées en provenance de l’extérieur.


Les entrepôts du Musée contiennent plus de 10 000 artéfacts divers en lien avec le développement des divers milieux de la Côte-Nord au fil de son histoire. On souhaite en faire une présentation régulière en rotation dans une des salles. Pour la 3e salle, on compte sur des expositions itinérantes ou provenant d’autres musées du Québec, comme celle du Musée Pointe-à-Callières de Montréal qui se tient jusqu’en octobre 2023 : 𝙏𝙧𝙖𝙞𝙣, 𝙩𝙧𝙖𝙣𝙨𝙥𝙤𝙧𝙩𝙚𝙪𝙧 𝙙𝙚 𝙧𝙚̂𝙫𝙚𝙨 pour voyager d'un océan à l'autre, de la fin du 19e siècle à aujourd'hui.

Musée Côte-Nord
L’exposition met en valeur une centaine de trains miniatures et des objets du monde ferroviaire. Des modèles réduits témoignent du travail des trains marquants de nos grandes entreprises, comme les outils, les costumes et les objets de gares. Afin de régionaliser le contenu, l’équipe du Musée de la Côte-Nord ajoute une section intitulée « Des ressources et des rails ». On y retrouve des photos et des cartes sur les réseaux ferroviaires nord-côtiers anciens et actuels.


Joanie Jaques et son équipe de professionnels travaillent étroitement pour attirer les clientèles et répondre aux attentes. Le Musée travaille aussi avec le Vieux poste de traite du secteur Uashat, dont il est propriétaire. Le Vieux-Poste est un site d’interprétation historique présentant la vie au quotidien dans un poste de traite des fourrures au 19e siècle. Il propose une expérience surprenante fondée sur la rencontre, au fil du temps, des cultures innue et eurocanadienne.

 Musée Côte-Nord
Finalement, la boutique du Musée offre aux visiteurs la possibilité de faire tout au long de l'année des achats originaux et de qualité : œuvres d'artistes et d'artisans nord-côtiers, produits dérivés des expositions en cours, créations originales, griffes distribuées en exclusivité, cartes de vœux, livres de recettes originaux, etc. Bref, lors d’un passage à Sept-Îles, une visite au Musée s’impose.

Musée Côte-Nord

Musée régional de la Côte-Nord
museeregionalcotenord.ca
500, boul. Laure
Sept-Îles (Québec) G4R 1X7
418 968-2070

Vendre son permis de pêche de homard chèrement acquis et géré depuis plusieurs années, pour réaliser un autre rêve : acquérir un des plus prestigieux hôtels de Percé. Voilà ce que Marie-Josée Moreau, gaspésienne d’origine, a choisi de réaliser, avec le support et l’encouragement de son Madelinot de conjoint, Alain Renaud, lui aussi pêcheur de homard, mais qui l’est quand même demeuré depuis.Manoir de Percé
Judicieusement situé au cœur de l’action, directement en face du fabuleux rocher et de la promenade qui longe la mer, le Manoir de Percé vit depuis 2018 une « renaissance » grâce aux importants investissements réalisés par les nouveaux propriétaires pour remettre l’endroit aux normes d’aujourd’hui et au goût du jour. Peu de rénovations avaient été faites au cours des 25 années précédentes.
Manoir de Percé
L’hôtel de 40 chambres, dirigé par le fils de la propriétaire, Jean-Félix Renaud, offre une vue sur la mer ou une vue sur la montagne. La salle à manger propose chaque matin des petits déjeuners uniques aux saveurs régionales. On peut aussi prendre le déjeuner sur la terrasse avec vue imprenable sur le rocher. Au menu, œufs bénédictines, pain doré, saumon fumé et homard fraîchement pêché. « Les plus grands classiques avec une touche gaspésienne », précise Jean-Félix, qui se dirigeait d’abord en techniques infirmières avant que ses parents acquièrent le Manoir. Depuis qu’il occupe la direction générale, il s’investit corps et âme pour qu’un séjour au Manoir de Percé devienne une expérience inoubliable.

Manoir de Percé
Son objectif et celui de sa mère : faire du Manoir de Percé la référence en hébergement de qualité à Percé et dans les environs. L’idée d’en faire un lieu totalement inclusif ouvert à toutes les clientèles, particulièrement les LGBT+, fait son chemin et est déjà bien accueillie. De plus, on a choisi de mettre en valeur des éléments historiques sur les murs un peu partout dans les aires communes, de même que des œuvres d’artistes locaux.
Manoir de PercéLe vieux manoir anglais construit entre 1909 et 1914 s’appelait alors South Beach et accueillait surtout des riches touristes américains et européens.

Depuis sa fondation en 1930, la Poissonnerie Fortier offre des produits frais et un service exceptionnel à Sept-Îles et les environs. Son expertise acquise au cours de plusieurs décennies, a toujours su ravir les plus grands amateurs de poissons et de fruits de mer de la région. Sans compter les savoureux mets cuisinés sur place qui ont conquis tant de gens.


Poissonnerie familiale durant de nombreuses années, elle est, depuis 2015, la propriété de la communauté autochtone Ekuanitshit de Mingan. La crevette cuite en écaille sur les bateaux, produit le plus attendu des Sept-Îliens au printemps, terminée depuis la mi-juillet, est distribuée à travers le Québec. Une autre pêche a lieu en octobre, explique la directrice générale de l’entreprise depuis 15 ans, Claudine Sirois.

Poissonnerie Fortier
« L’abondance et la fraîcheur marine sont continuellement au rendez-vous. On offre des produits même en hiver grâce aux approvisionnements assurés par les bateaux de pêche de la communauté innue de Mingan », ajoute-t-elle.


De plus, les bateaux de pêche de la communauté de Mingan approvisionnent la poissonnerie aussi en crabe, en bourgot, en flétan et en pétoncle. Ils sont d’ailleurs les seuls distributeurs du pétoncle de Minganie, un produit d’exception. On est aussi en mesure d’offrir plus de plats prêts à manger, préparés dans l’usine de transformation et de préparation, voisine du magasin et des bureaux administratifs.

Poissonnerie Fortier  Poissonnerie Fortier
On a aussi un arrivage de crevette fraîche à l'automne, cuite à bord du bateau. À l’usine, on décortique aussi la crevette à la main. Ce produit se compare avantageusement aux crevettes décortiquées à la machine qui perdent beaucoup de saveur lors de la transformation.
La Poissonnerie Fortier transforme à son usine plusieurs produits de la région. Le produit qui fait sa réputation est sans aucun doute la crevette en écaille, mais on transforme aussi le crabe des neiges, le bourgot, le homard et le flétan. Les pizzas, pâtés de morue, saumon et fruits de mer ainsi que les coquilles aux fruits de mer sont aussi préparées à l'usine.

 Poissonnerie Fortier
L’entreprise agit comme distributeur auprès des grossistes, qui eux revendent à leurs clients en restauration, hôtellerie, chaînes d’alimentation, etc. Dans le magasin de la poissonnerie, les clients locaux ou régionaux représentent près de 75% de la clientèle totale, affirme Claudine Sirois.

Poissonnerie Fortier
Poissonnerie Fortier compte sur les travailleuses de l’étranger depuis deux ans pour assurer le maintien de son équipe de personnel. Claudine Sirois est allée à la recherche de personnel à l’extérieur des frontières canadiennes. Malgré les longues démarches et les frais reliés à l’accueil de nouveaux arrivants, Mme Sirois affirme que les avantages qui en découlent sont majeurs. « Mon magasin peut désormais être ouvert sept jours sur sept. C’est quelque chose que je ne pouvais pas faire auparavant. En plus, elles donnent un service vraiment exceptionnel. Elles sont vraiment axées sur le service à la clientèle, souligne-t-elle.


À l’aube de ses 95 ans, Poissonnerie Fortier va s’offrir une cure de rajeunissement et d’agrandissement d’ici 2025. Ses propriétaires vont entreprendre une reconstruction presque totale de l’usine, sur le même site. On y installera des équipements modernes toujours dans le respect de la réglementation qui régit ce secteur d’activités. Cela permettra aussi la création de 20 nouveaux emplois. Le recrutement à l’étranger a déjà débuté à cet effet.

Poissonnerie Fortier  Plan image d'architecte - Nouvelle usine


Poissonnerie Fortier
ekuanitshit.com
1, rue du Père Divet
Sept-Îles (Québec)
G4R 5B6
418 962-9187

Lorsqu’on l’aperçoit en tournant le coin de la rue Arnaud, dans le vieux port de Sept-Îles, on se rend compte immédiatement de son ampleur et de sa notoriété dans le paysage. Le Château Arnaud est venu remplacer un vieux bâtiment qui se trouvait à cet emplacement depuis belle lurette. Il fut inauguré en 2013 après plus d’an de travaux.


L’hôtel est la propriété du promoteur immobilier Yani Bélanger, qui possède aussi l’Hôtel Mingan, sur le boul. Laure. Il fait partie du groupe Ôrigine artisans hôteliers, un réseau d'hôtels et auberges indépendants 100% québécois. Avec 35 hôtels et auberges distinctifs au Québec, le réseau coopératif Ôrigine artisans hôteliers offre le meilleur du Québec dans 15 régions touristiques.


L’hôtel en brique et en pierre situé aux abords de la baie de Sept-Îles, prend l’aspect d’un manoir ancestral. Il est situé à proximité du port de Sept-Îles et tout près du musée régional de la Côte-Nord. L'aéroport de Sept-Îles se trouve à 10,8 km. Il comprend 80 chambres spacieuses, dont 9 suites et 1 suite-appartement. L'hôtel offre également des salles pour conférence ou réception. Une salle d'entraînement est également à la disposition des clients.

Château Arnaud

Décorées dans des tons doux, les chambres standards sont dotées d'une cafetière, d'une télévision à écran plat, du Wi-Fi, de la climatisation et d'un balcon. Les chambres de catégorie supérieure et les suites comprennent en outre des éléments comme une kitchenette, un espace de vie avec canapé-lit et/ou une chambre séparée avec porte-fenêtre. La plupart des chambres offrent une vue sur le fleuve.

Château Arnaud Château Arnaud

Une grande salle à manger accueille les convives pour le petit déjeuner copieux inclus dans le séjour.

Château Arnaud

Un directeur venu de loin
Il y a deux ans, le propriétaire voulant donner un nouvel essor à son hôtel en y installant une direction générale de talent et d’expérience, a recruté un spécialiste en hébergement et gestionnaire réputé en la personne de Bechir Ben Aicha, arrivant directement de Tunisie avec sa famille. Bechir est diplômé d’une grande école de tourisme de son pays. Il a travaillé depuis l’âge de 15 ans dans le monde de l’hôtellerie, dont cinq ans dans l’une des plus grandes chaînes au monde, les hôtels TUI, avant d’accepter l’invitation de venir à Sept-Îles.

Château Arnaud Le directeur général, Bechir Ben Aicha

Bechir s’est vite taillé une place dans l’organisation, se faisant le complice et l’ami des membres de l’équipe, presque comme dans une famille. Pour lui, la responsabilisation des individus dans leurs tâches au quotidien donne des résultats intéressants.


Côté gestion, Bechir opère un suivi serré du budget, ce qui constitue une préoccupation des propriétaires qui sont actuellement en phase acquisition d’hôtels, de motels et d’entreprises de services connexes, dans la région de la Côte Nord et ailleurs au Québec. Bechir est partenaire des propriétaires dans le développement du concept en cours. Ils espèrent atteindre leurs objectifs d’ici la fin de 2027.


Quitter la Tunisie, un pays d'Afrique du Nord situé sur la côte méditerranéenne et en bordure du désert du Sahara, pour venir s’établir dans une région nordique au climat changeant et glacial en hiver, voilà qui représente un défi pour Bechir et sa famille qui ont vite cherché à s’intégrer dans le milieu. Ils sont ici pour rester.


Hôtel Château Arnaud
chateauarnaud.com
403, avenue Arnaud
Sept-Îles, QC G4R 3B3
418 960-5511

ste-luce-sur-mer-couchee-soleil

Juste à l'est de Rimouski, Sainte-Luce-sur-mer est la principale station balnéaire de l’estuaire. Ce joli village est connu pour sa plage, certes la plus belle plage de sable sur la rive sud de l’estuaire, et sa promenade de l’Anse-aux-coques en bordure de mer.  Le fond peu profond de l’anse permet l’été à l’eau de se réchauffer et rend la baignade possible pour les amateurs d’eaux froides. L’endroit est bien connu des gens du Bas-Saint-Laurent, mais méconnu du grand public.

Du Bistro des Ancrés, vous aurez une vue imprenable sur la baie et le proprio, un ex-Montréalais qui a adopté comme plusieurs la région pour ne plus revenir dans la métropole, vous racontera avec plaisir l’histoire du Nipigon, un ancien navire de sa Majesté coulé au large de Sainte-Luce pour le plus grand plaisir des plongeurs. C’est aussi au large de Sainte-Luce, dans le Saint-Laurent que se trouve l'épave de l’Empress of Ireland . Le navire a coulé en seulement 14 minutes, le 28 mai 1914 en faisant plus de mille victimes. L'épave a été classée bien culturel du Québec en 1999. L'église de Sainte-Luce datant de 1841, est un véritable chef-d'œuvre avec ses vitraux, et son architecture remarquable.

À la fin du mois d’août, Les Sculpturales réunit une fois par année quatre sculpteurs professionnels, lesquels produisent de superbes oeuvres monumentales, dans des billes de pin. Les sculptures sont entièrement réalisées en plein-air, le long de la Promenade de l’Anse-aux-Coques. Les visiteurs ont l’opportunité d’admirer sur place l’habileté de chacun des artistes. Les sculptures produites ornent ce charmant village pour le plus grand plaisir des visiteurs.

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