Pierre Perreault
Le même jour, ce vendredi 22 avril, deux géants de l’histoire récente du Québec ont tiré leur révérence.
L’un était le joueur-vedette des Nordiques et du Canadien, un chouchou des Québécois depuis belle lurette, le hockeyeur Guy Lafleur. Après un virulent cancer.
L’autre, moins connu de Monsieur et Madame Tout-le-monde, mais une vraie star dans le monde du nightlife montréalais depuis le début des années 1970, le dj Robert Ouimet, l’inventeur du mixage de deux pièces musicales et une encyclopédie vivante de la musique disco, que la discothèque Limelight a fait connaître et qui a attiré des foules dans ce temple du disco jusqu’en 1983. Il a été retrouvé sans vie chez lui par un ami au cours des heures qui ont précédé l’annonce vendredi matin.

Pour plusieurs, le Godfather du nightlife montréalais
DJ Robert Ouimet a été couronné DJ de l’année par les magazines Rolling Stone et Billboard en 1979, alors qu’il vivait ses heures de gloires au Limelight de la rue Stanley. « Son flair musical est indéniable, et les milliers de personnes rassemblées dans la discothèque pouvaient en témoigner », raconte Guy Aubry, un animateur de radio vedette de l’époque. « Robert Ouimet est un secret bien gardé à l’extérieur des cercles disco. Mais les véritables mélomanes savent qu’il est reconnu comme étant le parrain du disco à Montréal. Du jeudi au dimanche, le DJ s’installe derrière les platines et fait danser des milliers de personnes au mythique club ».
Yvon Lafrance, copropriétaire du Limelight, se souvient de l’avoir découvert alors qu’il jouait dans un club de la rue Guy et de lui avoir offert de passer dans son nouveau club. Les années qui ont suivi n’ont pas fait mentir le bon feeling qu’il avait eu en faisant ce choix. « Son talent de disc-jockey et son statut au Limelight lui valent des primeurs. À l’époque, les promoteurs distribuent directement leurs vinyles aux DJ dans les discothèques afin de tester la réponse des fans. Si le morceau fonctionne sur la piste de danse, il a de bonnes chances de se retrouver à la radio commerciale par la suite. Sortir au Lime Light est donc l’occasion d’entendre les sonorités les plus avant-gardistes de l’industrie. »


Robert Ouimet se rendait à New York presque chaque semaine pour découvrir les nouveautés avant qu’elles n’arrivent à Montréal. Puis il revenait au Limelight la fin de semaine faire découvrir ses trouvailles. « « Bien avant que les radios jouent I Feel Love, de Donna Summer, je la faisais jouer, assure Robert Ouimet dans une entrevue pour un reportage sur Montréal, la reine du disco, à Radio-Canada, en décembre 2019. J’allais aux sources, j’étais souvent à New York. Je rencontrais les promoteurs, qui me donnaient des disques, et je faisais partie des premiers à les recevoir. J’avais une boîte qui m’attendait toutes les semaines. »
Le premier mixeur au Québec
« Sa contribution fut également d’avoir vraiment été le premier [au Québec] à mixer [deux disques] sur le tempo — avant lui, les DJ laissaient jouer un 45 tours et, lorsque la chanson se terminait, sur la fin, ils en partaient un autre », explique Pierre Gagnon, membre du trio PAJ Disco Mix qui, entre 1976 et 1978, confectionnait sur ruban magnétique des montages uniques de chansons disco que Ouimet diffusait ensuite dans ses soirées.
Sa carrière ne s’est pas terminée après la chute de la musique disco dans les années 80. Bien au contraire. Après avoir quitté le Limelight, Ouimet a jeté son dévolu sur le new wave, puis embrassé le mouvement house dès ses balbutiements à Chicago, à Détroit et à New York
Tout en poursuivant sa carrière de DJ, Robert Ouimet s’est tourné dans les années 1990 vers la production musicale et la réalisation, notamment avec le compositeur Miguel Graça ; le duo, sous le nom Red Light, a obtenu plusieurs succès sur les planchers de danse, notamment avec la chanson Thankful, Juno du meilleur enregistrement dance en 1994.
Jusqu’à son décès, il proposait encore des sessions musicales sur ACXIT Radio et collaborait avec Christian Pronovost sur les événements Mundo Disko, qu’on a pu découvrir lors du Festival Fierté Montréal au cours des dernières années.
Les hommages pleuvent de la part des collègues DJ
Dans une entrevue au journal Le Devoir ce vendredi, le musicien et DJ Christian Pronovost, autre figure de proue du nightlife de la métropole, dit avoir tout appris du métier aux côtés de son idole, devenu ami et collaborateur. « Il m’a montré, à moi et beaucoup d’autres DJ à Montréal, ce que c’était que d’avoir de la vision. Il disait : “ Si la musique existe, elle doit être jouée.” » Ce à quoi Robert Ouimet s’est consacré pendant plus de 50 ans.
« Dans les années 1970, Montréal avait beaucoup de clubs et d’excellents DJ, mais Robert Ouimet était dans une classe à part », explique Pronovost en se rappelant ses nuits passées au Limelight, rue Stanley. « Il fut le premier à gagner le respect de tous les autres DJ en ville, c’était un intouchable. Robert ne se contentait pas de jouer les disques simplement pour faire danser les gens : il était convaincu qu’il y avait de la musique qui méritait d’être partagée. »
D’autres DJ qui ont été près de lui ont rendu hommage à leur collègue sur leurs pages Facebook :
« Une très triste nouvelle pour moi ce matin d’apprendre le départ du Godfather de l'industrie et du Nightlife à Montréal , du Disco et de la musique électronique. Tu étais une vraie source d’inspiration. Repose en paix Robert Ouimet. Merci pour toutes les belles discussions avec toi et de ce que tu as fait pour moi ». (Scott Free, dj)
« Une grande inspiration, très grande, j’allais le voir chez Gil’s Music sur Beaubien, au début du Garage, au Lime où j’ai tombé en bas du speaker en dansant sur Planet rock, au Lime ça sonnait… » (Robert de la Gauthier, dj)
« Drag la nuit, Hosanna pour la vie » pourrait être le slogan de Marc-André Leclair, tant son interprétation du célèbre personnage de Tremblay marque les esprits. Une révélation ? Pour les critiques, c’est unanime. S’il est connu pour l’exubérance de Tracy Trash dont il revêt les plumes et les paillettes au Cabaret Mado, il est en voie d’être reconnu en tant que comédien à part entière pour son jeu à la fois puissant et à fleur de peau.
Bien entendu, Hosanna ne serait pas Hosanna sans Cuirette, que Florent Deschênes interprète avec justesse, subtilité et amour, le tout dans une mise en scène touchante et maîtrisée de Jean-François Quesnel. Aux dires de Michel Tremblay lui-même : « J’ai vu une dizaine de productions depuis 1973, et c’est l’une des meilleures ».
Après 15 représentations à guichet fermé à la Comédie de Montréal et une tournée à l'affiche à travers le Québec, nul doute qu’Hosanna est la pièce à ne pas manquer en 2022.
Soyez captivé.e par ce retour inattendu, bouleversé.e par l’actualité des thèmes, touché.e par la complicité des amants si amoureux, mais tellement maudits et en maudit.
« Moé, j’me disais… un jour, toué aussi tu vas faire ton entrée ! Ah, ça va être une ben p’tite entrée à côté de ça, mais ça va être mieux que rien… » - Hosanna
Sois belle et rassurée Hosanna, tu as fait une méchante belle entrée.
20-21-22 mai
Ranch O BoisRond St-Côme
https://www.theatreduranchoboisrond.com/programmation-2022nouvelle-page?mobile=true
26 et 27 mai au Vieux Bureau de poste de Lévis
https://www.vieuxbureaudeposte.com/spectacles/theatre
Comédie de Montréal
5-6 août
https://lepointdevente.com/?q=Hosanna&locality=11&radius=100
5 juin Fierté de Val d'Or
Crédit photo et infographie Martine Poulin
Pierre Perreault
La Face cachée de la Lune raconte la réconciliation entre deux frères, avec en toile de fond la course à la Lune entre les Américains et les Soviétiques.
Robert Lepage ne croyait pas, lorsqu’il a écrit cette pièce, qu’elle serait toujours jouée 22 ans plus tard. Il l’a joué lui-même 117 fois. Son ami et comédien fétiche, Yves Jacques, joue La Face cachée de la Lune, de Robert Lepage, depuis 2003. Il s’est attaqué, le 15 avril dernier, au fabuleux théâtre Le Diamant de Québec, à la 354e représentation d’une série de 12 nouvelles à cet endroit.
On lui demande, parfois, s’il est tanné de jouer cette œuvre créée sur les planches du Trident en 2000, une aventure qui l’a amené un peu partout sur la planète. « Je ne suis pas tanné de jouer du Robert Lepage. C’est une grande œuvre », a-t-il lancé.

Robert Lepage précise que le spectacle résonne d’une autre façon avec cette guerre qui se déroule en ce moment en Ukraine.
« Ça parle des Russes et des Soviétiques à une certaine époque avec une Russie qui retourne pas mal vers l’Union soviétique en ce moment. Au bout du compte, La Face cachée de la Lune est un spectacle sur comment on trouve les poignées pour se réconcilier et de quelle façon on prend les choses », croit-il.
« Cette histoire de deux frères qui ne s’entendent pas et qui essaient de trouver des façons de se réconcilier a une tout autre portée en Corée. C’est toujours étonnant. On ne sait pas comment les choses vont être perçues », raconte Yves Jacques, qui l’a jouée là-bas en 2003 et 2018. « Des gens en pleurs sont venus me voir après le spectacle. C’est comme l’Ukraine et la Russie en ce moment avec des familles déchirées », explique-t-il.
Les téléspectateurs québécois ont pu en voir une captation en direct par Télé-Québec, durant la pandémie, le 6 février 2021. Un beau cadeau tout de même pour les milliers de personnes qui n’ont pas le privilège d’aller au théâtre.
Les deux comédiens seront réunis sur scène le 1er mai lors d’un événement-bénéfice du Diamant, pour une représentation spéciale de La Face cachée de la Lune. Ils revivront l’expérience vécue le 6 février 2021 pour la télé.
La Face cachée de la lune
Créateurs : Ex Machina / Robert Lepage
Théâtre Le Diamant, Québec, salle Hydro-Québec, 15 au 30 avril 2022— 120 minutes sans entracte
Billetterie : https://billets.lediamant.ca/

Synopsis :
Avant que Galilée ne pointe son télescope vers le ciel, on considérait la lune comme un gigantesque miroir dont les sommets et les vallées reflétaient les mers et les montagnes terrestres. Quand les soviétiques envoyèrent une sonde contourner la lune pour en rapporter des images inédites, l’humanité étonnée découvrit une surface grêlée par des myriades de débris célestes. Les scientifiques américains parlèrent longtemps du visage défiguré de la lune, sans doute parce que les traits de sa face cachée portaient désormais les noms de cosmonautes, d’inventeurs et de poètes russes.
La Face cachée de la lune repose sur la relation houleuse entre deux frères aux ambitions parfaitement opposées, et sur l’improbable rapprochement mutuel que provoquera le décès de leur mère. En toile de fond, la course à la lune russo-américaine des années 60, où les perdants ne sont peut-être pas ceux que l’on imagine. Entre l’anodin et le sublime, il y a une ligne parfois mince. Ici, une poésie toute visuelle permet au personnage central, Philippe, de passer de la banalité du quotidien à la majesté du monde spatial, d’échapper à la force d’attraction terrestre pour aspirer à la légèreté du vide sidéral. - Leclerc
Extrait vidéo : https://youtu.be/EHNRH2mDeA8
Pierre Perreault
Il existe de ces événements qui se sont donné au fil des ans une mission et un objectif bien particulier, collés à la réalité et aux aspirations de leurs populations locales et des fidèles visiteurs qui s’ajoutent à chaque édition. Le Festif de Baie-Saint-Paul est un de ceux-là.
Créé en 2009, l’événement fête en 2022 sa 13e édition. Après deux années dans une formule « pandémie » plus restreinte en 2020 et 2021, le Festif! revient à sa formule originale du 21 au 24 juillet prochain. Ce qui fait l’originalité de l’événement, c’est l’orientation de sa mission : un rassemblement incontournable de la scène musicale québécoise dont l’engagement local, l’éco-responsabilité, l’audace et la créativité sont devenus les marques de commerce, peut-on lire sur leur site Web.
Alors qu’à son inauguration en 2010 l’événement offrait une soirée de cinq spectacles et attirait 2 000 mélomanes, il présentait en 2019 plus de 95 concerts répartis sur une vingtaine de sites différents dispersés à Baie-Saint-Paul, réunissait plus de 42 500 festivaliers et entraînait dans la région d’importantes retombées économiques. En 2022, ce sont
« Réalisé entièrement par un comité de jeunes dévoués qui ont le commun objectif d'insuffler à Baie-Saint-Paul une dose de magie, ce festival, à peine à une heure de route de Québec, est considéré comme l’un des plus beaux festivals du Québec bénéficiant de retombées médiatiques nationales », explique son directeur général et artistique, Clément Turgeon.
Sur l’affiche de l’édition 2022 où 90 artistes seront en vedette sur près de 32 scènes, on retrouve entre autres les noms de quelques artistes qu’on peut considérer comme proches de la communauté LGBTQ+, notamment Hubert Lenoir, Martha Wainwrigth (la sœur de Rufus), Safia Nolin, Edith Butler, pour ne nommer que ceux-là. Cette dernière montera sur scène à la veille de ses 80 ans bien sonnés et marquera 50 ans de carrière et 25 disques à son actif.

Le Festif! présentera aussi le groupe canadien de renommée internationale Bran Van 3000, qui célébrera les 25 ans de son premier album Glee. Rappelons que la chanteuse vedette et co-fondatrice Stephane Moraille, aujourd’hui avocate spécialisée en droit d’auteur est une alliée de la communauté gaie depuis de nombreuses années, ayant participé aux spectacles du Festival Black & Blue de la fondation BBCM à de nombreuses reprises depuis 30 ans. On l’a également vue et entendue lors des événements de Fierté Montréal à quelques reprises. Interrogée par le GuideGQ à savoir si elle pourrait faire un retour sur la scène pour cette occasion, Stephane Moraille a répondu qu’elle s’y préparait avec plaisir et honneur. Ce sera donc des retrouvailles doublement excitantes pour les festivaliers qui assisteront au spectacle du groupe le jeudi 21 juillet sur la scène de Place Desjardins.

Le volet international du Festif! impressionne aussi avec des prestations d’une dizaine de groupes musicaux et d’artistes provenant d’ailleurs.
Soulignons enfin le volet cirque du festival qui de retour avec la Rue Festive et une programmation bonifiée. On y rendra hommage au Cirque du Soleil qui est né à Baie-Saint-Paul, doit-on le rappeler. On pourra compter sur la présence d’une douzaine de troupes de cirque et de musiciens de rue des quatre coins de la planète.
La programmation complète du Festif! de Baie-Saint-Paul 2022 est ici : lefestif.ca
C'est le grand jour pour le chanteur rétro Alex Boucher. Pour la première fois, l'artiste nous offre son spectacle Les souvenirs retrouvés en salle au Côté-Cour à Jonquière, ce dimanche 10 avril à 15 h.
Depuis plusieurs années, l’artiste jonquiérois, véritable passionné de musique rétro, visite les résidences pour personnes âgées pour interpréter avec flamboyance les plus grands succès de ses idoles, Michèle Richard, Pier Béland, Michel Louvain.
''Une grande salle comme ça, 2 h 30 de temps, juste moi, c’est sur mesure pour moi. J’en rêve depuis tellement longtemps'', a-t-il partagé en entrevue au Téléjournal Saguenay-Lac-Saint-Jean.
Le chanteur sera accompagné de Michel Otis au piano. ''Il fait de la magie avec ses dix doigts cet homme-là, c’est extraordinaire. Ça coule comme de l’eau, a-t-il poursuivi.
Alex Boucher a d'ailleurs profité de sa présence pour ajouter plusieurs pièces à son répertoire, dont les pistes audio étaient plus difficiles à obtenir.
Il va y avoir un hommage à Guilda pendant mon spectacle et je vais faire mes grands succès de Michèle Richard, évidemment. Michel Louvain ne sera pas épargné non plus, a-t-il annoncé, rappelant que Michèle Richard est sa mère spirituelle du show-business. La prestation proposera quelques mises en scène glanées au fil des performances de ses idoles.
Alors que le site principal du festival se déplace sur l'Esplanade du Stade Olympique, Fierté Montréal annonçait le 24 mars que le diva Diane Dufresne fera le spectacle d'ouverture, un clin d'oeil à son célèbre spectacle Magie Rose de 1986 où elle avait rempli le Stade Olympique en demandant aux spectateurs de porter du rose.
Fierté Montréal a dévoilé une partie de la programmation de sa 15e édition. Après une présentation en ligne en 2020, et une formule hybride en 2021, c’est cette année un retour à la normale accueilli avec soulagement par son nouveau directeur général, Simon Gamache.
« On reprend où on était rendus en 2019, dit-il. On ne veut pas se comparer aux autres festivals, mais au-delà de l’évènement, Fierté Montréal est aussi l’occasion pour des personnes qui sont vulnérables et marginalisées de célébrer ensemble. Ça fait deux ans que ces personnes n’ont pas cette occasion, alors c’est fondamental que ça ait lieu cette année. C’est important pour notre communauté. » déclarait M. Gamache à La Presse.
Les spectacles seront présentés sur l’Esplanade du Parc olympique, « dans un souci d’améliorer l’expérience festivalière et de répondre à la popularité grandissante du Festival ». Avec le directeur artistique Chris Ngabonziza, les organisateurs ont jumelé la diva au musicien et DJ d’origine congolaise Pierre Kwenders.
Nous sommes très enthousiastes ! Je ne peux pas tout dire, mais attendez-vous à quelque chose de spectaculaire. Il y aura plusieurs artistes associés à ça. poursuit Simon Gamache.
Deux artistes internationaux sont aussi déjà au menu du festival, l’artiste de performance multimédia Alok, ainsi que la célèbre drag queen brésilienne Pabllo Vittar. Et on sait déjà que la soirée FeminiX du 6 août, qui célèbre les femmes de la diversité sexuelle et de genre, mettra en vedette la rappeuse montréalaise Calamine et l’autrice-compositrice-interprète atikamekw Laura Niquay.
Un volet virtuel du festival sera aussi diffusé sur les plateformes de Fierté Montréal. La suite de la programmation sera annoncée ultérieurement.
(Selon La Presse Canadienne)
Un monument national honorant les communautés LGBTQ2+ , inspiré d’un nuage sous l’effet d’un coup de tonnerre, doit être construit à Ottawa d’ici 2025.
Le design gagnant, qui inclut un intérieur en mosaïque argentée inspiré des nuages orageux et des boules disco, a été dévoilé jeudi lors d’un événement auquel a participé le ministre du Patrimoine, Pablo Rodriguez.
Le monument de 8 millions $, conçu par une équipe comprenant des architectes paysagistes de Winnipeg, comprend une plateforme d’observation, une scène, un jardin d’herbes aromatiques, un cercle de guérison et des aires de repos.
L’artiste visuelle Shawna Dempsey, l’une des membres de l’équipe de conception, a déclaré que le monument «110% queer» était destiné à être utilisé par tout le monde.
Il sera financé par les fonds provenant du règlement d’une action collective contre le gouvernement canadien en lien avec la discrimination systématique à l’égard des membres lesbiennes, gais, bisexuels et transgenres des Forces armées canadiennes, de la GRC et de la fonction publique fédérale.

M. Rodriguez a déclaré que le concept était «inclusif, innovateur et réfléchi», ajoutant qu’il est essentiel de se souvenir de l’histoire de l’homophobie et de la transphobie institutionnalisées au Canada.
«Ce concept exprime véritablement les objectifs du monument en matière d’éducation, de commémoration, de célébration et d’inspiration. De plus, il offre un espace sécuritaire et propice à la célébration et à la réflexion. Ce monument sera le premier du genre, a-t-il déclaré. Il nous rappellera à jamais la force, le courage et la détermination des communautés LGBTQ+ au Canada.»
Le monument, qui offrira aux visiteurs une vue sur Ottawa et la rivière des Outaouais, devrait être achevé d’ici 2025. Il a été conçu à la suite de consultations avec des membres de la communauté LGBTQ, y compris des Autochtones bispirituels.
Le néo-démocrate Blake Desjarlais, un député bispirituel, a déclaré que le mémorial était une «énorme réalisation pour notre pays» et aussi «un rappel» que des libertés durement acquises pourraient facilement être perdues.
«Le Canada n’est pas à l’abri de l’intolérance ou des préjugés», a-t-il déclaré.
Michelle Douglas, directrice générale du Fonds Purge LGBT, a déclaré que le monument «sera à la fois une source d’inspiration et un rappel des blessures causées par la discrimination».

En 2017, Justin Trudeau a officiellement présenté ses excuses aux Canadiens qui ont été accusés au criminel ou renvoyés de l’armée ou de la fonction publique du Canada en raison de leur orientation sexuelle.
Une purge de la sécurité nationale a conduit au licenciement de milliers de Canadiens dans l’armée, la GRC et la fonction publique en raison de leur orientation sexuelle à partir des années 1950.
Avant 1966, de nombreux Canadiens étaient accusés au criminel et reconnus coupables de grossière indécence parce qu’ils étaient homosexuels. Le Monument national LGBTQ2+ racontera l'histoire de générations de personnes LGBTQ2+ au Canada qui ont été persécutées, abusées, rejetées et marginalisées en raison de ce qu'elles désirent et de la façon dont elles s'identifient. Il reconnaîtra la discrimination subie par les communautés LGBTQ2+ et les abus perpétrés par l'État canadien, y compris pendant la Purge LGBT. Tout en reconnaissant les blessures et les injustices qui persistent, le Monument national LGBTQ2+ sensibilisera, commémorera, célébrera et inspirera. Il sera guidé par des principes d'inclusion, d'indigénéité, de visibilité et d'intemporalité.
Initialement prévue en 2020, la présentation de l’exposition Vandale de Lüxe$$ prend enfin l’affiche au MBAMSH jusqu’au 12 juin 2022, pour une expérience muséale hors de l’ordinaire ! À l’occasion de cette première présentation dans une institution consacrée aux beaux-arts, l’artiste a inspiré une mise en scène audacieuse, qui invite le public à vivre une expérience immersive et participative.

Zïlon est une figure incontournable du mouvement de l’art urbain au Québec et à travers le monde. En collaboration avec la Galerie Beauchamp qui représente l’artiste, l’équipe du musée a eu tous les accès à la collection disponible de l’artiste, pour réunir les extraits choisis parmi l’impressionnant corpus. Bien que le scénario d’exposition présente des oeuvres de différentes époques, le musée a troqué la rétrospective pour une proposition originale et incursive à travers une épopée artistique prolifique, au cours de laquelle, Zïlon est passée de la ruelle au musée.
Le MBAMSH a souhaité présenter des oeuvres créées avec une diversité de techniques et de supports dans une perspective d’exploration des principaux sujets et influences créatrices du maître-vandale.
En plus de la série pandémique Vandale de Luxe, les visiteurs pourront admirer des oeuvres monumentales créées en 2014 lors du festival Nuit blanche de Toronto, ainsi que la plus grande oeuvre mobile de Zïlon, Méduza, réalisée en 2018 dans le cadre d’une commande du Quartier des Spectacles de Montréal, pour une oeuvre au sein de l’exposition « Surfaces » présentée sur La promenade des artistes. À elle seule, cette oeuvre occupe 28 pieds linéaire de la salle d’exposition vandalisée.
Également, le public pourra découvrir des oeuvres plus intimes de Zïlon tel que des pièces de vêtements et des encres sur papier de personnages significatifs pour le créateur.
La visite se poursuit au salon avec une partie des bandes dessinées originales, première influence plastique du vandale, créées pour le magasin Ogilvy du centre-ville en 2009. On y trouve également un massif de petits formats, clin d’oeil au pop art, un triptyque de 1999 et une série de story board, un style que Zïlon affectionne particulièrement. La visite se termine par le visionnement d’une projection de photos et vidéos, qui nous dévoile les dessous de la création de Vandale de Luxe et de l’oeuvre permanente.

Pour marquer ce jalon dans la carrière de l’artiste, le MBAMSH a proposé au graffeur de créer une oeuvre permanente dans le vestiaire du musée. Le titre sera dévoilé lors de l’inauguration qui aura lieu en même temps que le vernissage du dimanche 20 mars. À la demande de l’artiste, munis de crayons, les visiteurs sont invités à ajouter leur touche sur les bancs, fabriqués sur mesure pour le vestiaire et zilonnés de la main du créateur, qui formera un tout collectif et immersif.
Finalement, la pandémie et le report de l’exposition de Zïlon au MBAMSH a permis un beau hasard. La publication du livre biographique sur l’artiste, par l’auteur Jean-Marc Beausoleil, dont le lancement aura lieu lors du vernissage du 20 mars prochain. Beausoleil brosse un portrait touchant de l’incontournable artiste de rue, de l’enfance à aujourd’hui, dans tous ses détours, ses paradoxes et ses victoires.
Une séance de lecture et de signatures en compagnie de l’auteur et de l’artiste est prévue pour le dimanche 10 avril 2022.
Le "Bas de la ville" de Sept-Îles près de la marina et du Vieux-quai offre plusieurs tables intéressantes. Pour déjeuner ou prendre un repas avec vue sur la marina, le le Bistro 7 de l’Hôtel Sept-Îles bénéficie d’une vaste terrasse l’été et offre une vue sur la mer à l’année longue. Du côté du Vieux-quai, le café-bar Edgar offre un décor branché avec terrasse à quelques pas de la mer. Bières québécoises en fût, hot-dog européen, fromages fins québécois, rillettes et terrines sont à l’honneur. Des spectacles musicaux et des expositions y sont souvent organisés.
À quelques pas du parc du Vieux-Quai, Billy Tanguay et Pierre-Olivier Simard souhaitent que les gens se sentent comme à la maison chez Le Bavard et l'Ivrogne, dans une ambiance conviviale. Ils offrent beaucoup de bouffe et de diversité en mettant à l'honneur le terroir nord-côtier et québécois. Le menu type est servi au centre de la table et à partager: tartare de bœuf, sandwich BLT, Mac & Cheese aux fromages du Québec, salade de saumon fumé, poutine à la joue de bœuf et bien d'autres.
À deux pas, au pub La Compagnie, on se rassemble entre amis pour jaser, rire un coup et boire une bonne bière artisanale de cette microbrasserie sept-îlienne. On peut y ajouter un snack réconfortant, cuisiné sur place ou par un établissement partenaire. Durant la belle saison, sa vaste terrasse est très courue.
À un coin de rue, Fumeur en Nord offre des produits fumés faits sur place qui sortent de l'ordinaire ainsi que la plus grande sélection de sauces piquantes, de sauces BBQ, d'épices, d'ingrédients de mixologie, de Bubble Tea et beaucoup d'autres produits du Québec.
À quelques pas, la Poissonnerie Fortier est une véritable institution depuis 1930 pour les gourmets en offrant des produits frais aux amateurs de poissons et de fruits de mer. La Poissonnerie emballe et expédie un grand nombre de produits et possède aussi un comptoir de produits régionaux.
Du côté du boulevard Laure, l’artère principale de la ville, le restaurant Pasta de l’Hôtel Mingan propose dans une ambiance classique et chaleureuse ses spécialités de pâtes, fruits de mer, poissons et grillades, ainsi qu’une copieuse carte des vins.
À quelques kilomètres de Saint-Félicien, avec une économie qui repose sur la forêt et son exploitation, Dolbeau-Mistassini est la deuxième ville en importance du Lac Saint-Jean avec ses quelque 15,000 habitants. La ville est traversée par la rivière Mistassini, un des principaux affluents du Lac-Saint-Jean et une des plus grosses rivières au Québec, par les rivières Mistassibi et aux Rats. Le long des trois rivières qui traversent la ville ou sur le bord du lac Saint-Jean, vous découvrirez des kilomètres de plages sablonneuses.
Avec ses rivières spectaculaires, son envoûtante forêt boréale, la ville est entourée par le Parc régional des Grandes-Rivières du lac Saint-Jean, où tout vous convie à vivre une aventure nature, en toutes saisons. Le Parc régional, c’est près de 100 kilomètres carrés répartis en différents secteurs à vocation touristique, récréative ou de conservation. C’est un fabuleux terrain de jeux pour les passionnés de plein air, les adeptes de sensations fortes et les amateurs d’histoire. Un réseau de sentiers permet la pratique de la randonnée pédestre, du vélo, de la raquette et du ski de fond. Des circuits de qualité s’offrent aussi aux quadistes et aux motoneigistes avec La Passerelle du 49e. On peut aussi y faire du canot-camping, du traîneau à chiens ou de la motoneige.
Au cœur de la ville, la Chute des Pères est une cataracte impressionnante nommée en l’honneur des Pères trappistes dont l’abbaye établi ici à la fin du XIXe siècle est à l’origine de la ville de Mistassini.
Au bord du lac Saint-Jean, à Vauvert-sur-le-lac, le Parc régional révèle un de ses plus beaux attraits, sa longue plage de sable, probablement la plus belle plage du Lac Saint-Jean, une plage publique très bien aménagée où on peut aussi séjourner en camping ou en chalet.
Au cœur de la ville, c’est autour du boulevard Wallberg que se concentrent la vie commerciale et le pôle de sorties avec cafés, restos et microbrasserie.