Actualités

La présence innue sur le territoire avoisinant l'actuel Baie-Comeau remonte à près de 6 000 ans. Territoire forestier immense, la Manicouagan est une région riche par sa faune diversifiée, ce qui permit aux Innus de prospérer grâce à la chasse des loups-marins, ours, castors, orignaux et plus au nord, de caribous. De plus, la Manicouagan offre un bassin de pêche important. Il semble qu'aux alentours de l'an 1000, les explorateurs vikings se soient 'intéressés à la Côte-Nord et à la région de la rivière Manicouagan. Des traces d'installations temporaires auraient été découvertes près de Baie-Comeau.

Depuis des dizaines de milliers d’années, les rivières des Outardes et Manicouagan ont créé la péninsule sablonneuse de Manicouagan qui s’avance dans l’estuaire. Aujourd’hui, on y trouve une trentaine de km continus de plages parmi les plus belles du Québec.  La profondeur des battures dans la péninsule de Manicouagan permet à l’eau de mer de se réchauffer durant les journées chaudes de l’été, pouvant souvent atteindre jusqu’à 27 degrés à la marée montante. La Route des plages de Manicouagan vous invite à découvrir ces plages des municipalités de Ragueneau, Chute-aux-Outardes, Pointe-Lebel et Pointe-aux-Outardes.

Le Parc nature de Pointe-aux-Outardes est une réserve naturelle de la biodiversité unique au Canada où l’on retrouve huit écosystèmes bien différents. Le Parc occupe toute la pointe ouest de la péninsule Manicouagan et est situé dans la Réserve Mondiale de la Biosphère Manicouagan-Uapishka. Comme pour toutes les réserves de biosphère, elle vise la protection de la diversité écologique et culturelle ainsi que le développement durable de ce territoire. Le parc compte une superbe plage, de ces plages de sable blanc qui ont fait la renommée de la Côte Nord.

À quelques 200 km de Tadoussac, Baie-Comeau, au cœur de la région de Manicouagan, est la deuxième ville de la Côte Nord par sa population avec plus de 22,000 habitants. C’est une ville jeune qui a pris son essor après la grande crise économique des années 1930, d’abord comme centre de l’industrie forestière, puis avec le développement hydro-électrique des rivières aux Outardes et Manicouagan. Sept barrages et centrales hydroélectriques y seront érigés jusqu'à la fin des années 1970 dans ce qu'on appelle le complexe Manic-Outardes. 

La centrale de Manic 5 est une attraction touristique de Baie-Comeau, bien      qu’elle soit située à 214 km au sud de la centrale et du barrage. Hydro-Québec organise quatre visites guidées quotidiennes à l'intention des visiteurs, de la Fête nationale du Québec au 31 août.

En périphérie de Baie-Comeau, le Jardin des glaciers promet une rencontre unique avec la dernière glaciation, les changements climatiques et la thématique des peuples. En bordure du Saint-Laurent et en plein cœur de la réserve mondiale de la biosphère Manicouagan-Uapishka, le Jardin des glaciers est un site intégré d'interprétation, d'exploration et d’éducation dont les valeurs reposent sur un contenu scientifique, dans un environnement inusité et exceptionnel.

Pour un séjour homosympa, l’Hôtel Le Manoir au cœur de Baie-Comeau, le seul hôtel 4 étoiles à l’est de Tadoussac, vous offre le meilleur d’hier et d’aujourd’hui. Ceux qui recherchent le confort y retrouvent un service personnalisé, une table raffinée et le fleuve à leurs pieds. On est ici à proximité de la Place Lasalle, le principal pôle de sorties au cœur de la ville qui s’anime l’été avec ses terrasses. C’est l’occasion d’aller faire un tour à la microbrasserie Le Saint-Pancrace pour y découvrir les meilleures bières de la région.

En route vers la Basse-Côte-Nord, le Gite La Richardière à Godbout est une halte des plus homosympa où l’hôte se fait chef pour vous offrir des déjeuners et soupers mémorables ou vous accueillir pour le thé en après-midi.

C’est dans le Roberval du début du siècle dernier que Michel-Marc Bouchard a situé l’action de son drame romantique, Les Feluettes, que le cinéaste canadien John Greyson avait porté sur grand écran en 1996 et dont la version opéra vient d’être présentée par l’Opéra de Montréal en première mondiale. C’était  à la belle époque du boum de l’industrie forestière où de grands hôtels étaient construits sur les rives du lac Saint-Jean dont le mythique Hôtel Roberval réduit en cendres il y a plus d’un siècle.

La prospérité de naguère est disparue et la petite ville est aujourd’hui une ville de services. La rue Saint-Joseph a conservé tout le charme des rues commerciales de province. Et vous voudrez volontiers vous y attabler sur la terrasse d’Emporte-moi, ce resto de fine cuisine qui est aussi un salon de thé. À quelques pas, le Club Nautique de Roberval offre un accès direct au lac St-Jean avec une capacité d’accueil de quelque 200 plaisanciers et des services et aménagements qui en font une escale fort agréable.

À quelques km, vous reculerez d’un siècle, à cette époque glorieuse des premiers moulins à pâte du Québec au site historique de Val-Jalbert. Entre les années 1901 et 1927, Val-Jalbert vibrait joyeusement au rythme de son usine de pâte à papier.

Mais l’histoire de Val-Jalbert s’est terminée en 1927 avec la fermeture du moulin à pulpe. C’est aujourd’hui un musée à ciel ouvert où vous vous pourrez toucher du doigt les maisons en bois d’époque, le couvent-école, le bureau de poste et le magasin général qui tenait lieu de « supermarché » et qui abrite aujourd’hui une boutique de souvenirs, un sympathique Café-terrasse et des chambres de grand confort.

Juste à côté de Roberval,  Mashteuiatsh (autrefois appelé Pointe-Bleue) vous ouvre les portes de la seule communauté autochtone de la région. Lieu de rencontre des Pekuakamiulnuatsh, premiers occupants de ce vaste territoire, Mashteuiatsh est un endroit de prédilection pour une vue unique sur le Pekuakami, véritable mer intérieure. Vous irez  à la rencontre d’un peuple unique par son histoire et sa culture millénaire toujours vivante. Le village recèle une des plus belles plages de la région, la Plage Robertson.

À Lac-Bouchette, à l’intérieur des terres, l’Auberge Éva est un site de villégiature qui propose un séjour en milieu naturel avec une qualité d’accueil supérieure. L’Auberge Éva propose hébergement, randonnée pédestre, location d’embarcation, location de vélo, animation, ainsi qu’un service de restauration. Situé au bord du Lac-Bouchette, le site offre des paysages naturels et plonge les visiteurs dans une ambiance rurale du Nord québécois. En saison hivernale, l’auberge revêt son manteau blanc et devient un relais motoneige, elle offre aussi la location de raquettes, de tubes à glisser et un locateur motoneige est à proximité.

Avec ses 7,000 habitants, la ville de Sainte-Anne-des-Monts regroupe la majorité de la population de la Haute-Gaspésie. Dès la fin du XVIIe siècle, on y concède une seigneurie avec l’objectif d’y établir un poste de pêche permanent. C’est cette industrie qui permettra l’établissement d’un village permanent. Les premiers Annemontois s'y installent en effet en 1815 principalement attirés par la pêche. Aujourd’hui largement une ville de services et récréo-touristique, la ville a gardé ce cachet propre aux villages de pêcheurs.

La 1ère avenue qui suit le front de mer compte plusieurs belles auberges et restos homosympas souvent logés dans des bâtiments historiques comme le Château Lamontagne qui domine la baie ou l’Auberge La Seigneurie des Monts dont la partie ancienne date de 1790. L’été, les terrasses des auberges et restos de la 1ère avenue permettent de casser la croûte ou de prendre un verre en bord de mer.

À Sainte-Anne-des-Monts, on peut emprunter la route 299 communément appelée la Route du Parc, qui relie Sainte-Anne-des-Monts à New Richmond, en traversant complètement la Gaspésie par les terres. La route 299 donne accès au Parc national de la Gaspésie.

De passage à Sainte-Anne-des-Monts, il ne faut pas manquer de faire un arrêt au bistro La Broue dans l’Toupet. Le menu est ouvert sur les tendances culinaires du monde, mais bien ancré dans le terroir gaspésien. Le modeste bistro urbain ouvert par le chef Daniel Gasse originellement à Mont-Louis s’est établi à Sainte-Anne-des-Monts en 2015 alors qu’il revampait un ancien motel pour en faire le seul hôtel 4 étoiles de la région, Hôtel & Cie.

Si vous souhaitez plutôt dîner avec vue sur mer, le pub Chez Bass sur la 1ère avenue est un incontournable. Chez Bass propose une cuisine bistro inspirée du terroir gaspésien avec grillades et fruits de mer et une belle sélection de bières locales. L’été, sa terrasse permet de profiter pleinement du bord de mer et de l’animation urbaine.

Si vous préférez une cuisine gastronomique dans une atmosphère feutrée et une vue époustouflante sur la ville et la mer, allez faire un tour à l’Auberge Château Lamontagne. Dans cette superbe résidence bourgeoise du XIXe siècle, le chef Jérôme Paquet propose un menu évolutif avec poissons et fruits de mer, boeuf, agneau et foie gras. L’été, sa vaste terrasse fleurie saura vous ravir.

En vous promenant au cœur de la ville, découvrez les chocolats fins de Couleur Chocolat faits avec passion, des chocolats faits maison aux algues, caramel maison, truffes ou aux saveurs forestières de la Gaspésie. Ou allez prendre un verre au bar de l’ancienne Poste à la Seigneurie des Monts.

 

Léa Pool

Léa Pool fait partie de ces femmes et de ces hommes qui ont choisi Montréal, dans son cas il y a plus de quarante ans. Née à Genève d’un père d’origine juive polonaise et d’une mère suisse alémano-italienne et protestante, elle immigre en 1975 pour étudier en Communications à l’Université du Québec à Montréal.

Réalisatrice et scénariste, Léa Pool est toujours demeurée discrète sur sa vie privée. Son identité sexuelle, vacillant entre gaie et bisexuelle, se fait sentir dans son observation continue des frontières entre les relations homoérotiques et homosociales chez les femmes comme dans son premier succès primé, La femme de l'hôtel en 1984, et dans son affection pour les triangles amoureux. C’est un sujet familier pour la réalisatrice comme femme juive et immigrante, mère monoparentale de surcroit.

Dans Rispondetemi, réalisé dans le cadre de l’anthologie Montréal vu par... à l’occasion du 350e anniversaire de la ville, son histoire d’une femme accidentée en route vers l'hôpital dans les bras de son amante à travers un parcours fou dans les rues de Montréal, considérée comme l’un de ses chefs-d’œuvre, est certainement son film le plus ouvertement lesbien. Les films les plus puissants de Pool sont ceux qui s’inspirent de ses expériences personnelles comme Anne Trister, sorti en 1986, le récit d’une artiste bisexuelle immigrante en conflit avec ses parents, tout comme Emporte-moi sorti en 1999. Avec À corps perdu, elle adapte le roman Kurwenal de l’écrivain Yves Navarre et explore l’homosexualité masculine.

Grand succès auprès du public, son film La Passion d’Augustine, sorti en 2015, a remporté six prix au Gala du cinéma québécois dont ceux de meilleur film et meilleure réalisatrice. En remportant le prix de meilleure réalisatrice, Léa Pool devenait la première femme à remporter ce prix dans le cadre de ce Gala.

Flux RSS

Souscrire

Catégories

Mots clés

Autres articles

Archives