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LGBT+ Baie-des-Chaleurs – Association pour la diversité sexuelle et de genre est un organisme communautaire autonome qui œuvre depuis 2011 pour l’ensemble des communautés 2SLGBTQIA+ (autochtone, francophone, anglophone et allophone) de la Baie-des-Chaleurs.

 
L’organisme dont les bureaux logent à New-Richmond, en plein cœur du territoire des quelque 25 municipalités desservies, s’acharne à défendre les droits et intérêts des personnes lesbiennes, gaies, bisexuelles, trans, Two-Spirit, queer, intersexuées, asexuelles et celles en questionnement, reconnu.e.s sous l’acronyme 2SLGBTQIA+.

 
Née d’un flagrant besoin de soutien émanant des personnes de la région et créée dans le but de venir en aide à ces communautés, l’association est officiellement reconnue depuis 2013 par le Centre intégré de santé et de services sociaux de la Gaspésie et par Justice Québec.

LGBT+ Baie des Chaleurs
L’organisme couvre le territoire non cédé de la Baie-des-Chaleurs en Gespe’gewa’gi aujourd’hui appelé Gaspésie. Elle offre ses services dans les MRC de Bonaventure et d’Avignon, qui comprennent 24 municipalités et 2 communautés autochtones. L’équipe travaille fort pour être disponible et inclusive pour les communautés francophones, anglophones, autochtones et allophones présentes sur le territoire.

 
LGBT+-BDC s’est donné une nouvelle coordination générale en la personne de Corinne Lamy au cours des derniers mois. Elle travaille ardemment à compléter le plan d’action stratégique, à revamper et améliorer le site Web et à réaliser davantage de communications avec les membres des diverses communautés. Corinne ajoute qu’elle et ses collègues vont discuter de la possibilité de tenir une première Fierté BDC au cours des prochaines années.


Les personnes intéressées peuvent s’inscrire à l’infolettre et devenir membres en se rendant sur le site Web https://lgbt-bdc.net

LGBT+-BDC

lgbt-bdc.net130, boul. Perron O.
New Richmond (QC) G0C 2B0
581-886-5428

Barbara et Phil Thibodeau ont créé de toutes pièces, sans jeu de mots, cette résidence imposante montée pièces sur pièces qui agit comme gite Bed & Breakfast en bordure de mer à Pointe-Verte au Nouveau-Brunswick. Et ils l’ont appelée Gîte Toutes Saisons pour exprimer leur volonté d’en faire un lieu d’accueil toute l’année.


Ainsi, chacune des quatre chambres porte un nom évocateur : Coucher de soleil d’été, Lever de soleil d’automne, Refuge d’hiver, Sérénade du printemps.

L’hospitalité en toutes saisons  L’hospitalité en toutes saisons
Situé entre Bathurst et Campbelton, le gîte a débuté à accueillir des voyageurs en 2000. Quelques années auparavant, ce site n’était qu’un grand terrain de deux acres sans aucun aménagement. Après l’avoir acquis en 1999, ils ont alors entrepris d’y construire une grande maison et d’y aménager un terrain qui rencontre leurs valeurs et leur passion, avec en prime la proximité immédiate de la mer avec ses marées, ses levers de soleil et sa faune aviaire aquatique.

L’hospitalité en toutes saisons
Phil et Barbara ont engagé de la main d'œuvre locale pour la construction de leur gîte. Ce cottage en bois de cèdre local, entièrement conçu par les propriétaires, est un lieu de sérénité dans la Baie des Chaleurs.

 
Amoureux de la nature, les hôtes ont une belle conscience écologique, ils font une saine gestion des déchets ainsi que des ressources alimentaires, ils s'approvisionnent le plus possible localement, mettant en valeur les artisans du coin. Ils ont opté pour un chauffage au sol qui alimente en chaleur seulement les espaces occupés dans la journée, afin de réduire l'énergie consommée.

 
D'un engagement social indéniable, Phil (originaire de Bathurst) et Barbara (née en Ontario) sont des hôtes qui partagent leur culture avec authenticité et générosité. Ils se mettent à table avec les voyageurs et partagent autant d'anecdotes de vie que de connaissances diverses.
Phil a longtemps participé au comité multiculturel visant à favoriser l'échange entre les locaux et les immigrés, en plus d’être bénévole dans l'accompagnement des personnes malades. Ils ont à cœur de promouvoir le changement dans leur milieu. Barbara a pris sa retraite il y a quelques années d’une carrière d’enseignante à Chatam en Ontario.

L’hospitalité en toutes saisons
Les seules règles de la maison, ce sont : arrivez quand vous voulez, couchez-vous quand vous êtes fatigué, levez-vous quand vous êtes bien reposé et mangez quand vous avez faim ! Les quatre chambres sont spacieuses et douillettes et vous invitent au sommeil paisible. Fin cuisinier, Phil sait surprendra avec un délicieux petit-déjeuner local à la grande table de leur belle salle à manger rustique. « Phil adore préparer des repas pour les gens », explique Barbara. Il est dans son élément dans la cuisine. « Faut le voir aller quand on reçoit la famille dans le temps des Fêtes ou qu’on accueille des groupes au gîte », ajoute-t-elle.

L’hospitalité en toutes saisons
Ils ont beaucoup d'histoires à raconter et ils les partagent avec authenticité et simplicité avec leurs hôtes. Ils ont élevé une belle famille de quatre enfants, dont une réside encore en Acadie et trois sont en Ontario. Une de leur petite-fille, cuisinière de profession, a déjà démontré un intérêt pour prendre la relève de ses grands-parents lorsque ceux-ci décideront de passer le flambeau. Phil a 83 ans et Barbara 78 ans. Même s’ils sont en relative bonne santé, le jour viendra où ils devront penser à se reposer et vivre des jours paisibles. Tenir et gérer un gîte pendant près de 25 ans, ce n’est pas de tout repos.

 
Plusieurs services sont inclus dans le tarif d’hébergement, incluant le petit déjeuner, le wifi, l’accès à la mer et à la plage direct, aux jardins, en plus du stationnement, etc.

L’hospitalité en toutes saisons  L’hospitalité en toutes saisons  L’hospitalité en toutes saisons  L’hospitalité en toutes saisons

Ce qui est certain, c’est qu’un séjour chez ces gens ouverts d’esprits et bien accueillants est le gage de bons moments et de souvenirs heureux.

Gîte Toutes saisons B&B
relaxseaside.com
10, rue des Oiseaux
Pointe-Verte (NB)
(506) 783-3122

À Caraquet, capitale de l’Acadie, il y a de ces lieux qui font partie du paysage touristique depuis belle lurette. La Maison touristique Dugas est de ceux-là. Non seulement parce que ses installations sont charmantes et accueillantes, mais surtout parce que ce sont l’âme et la passion d’une famille qui en tiennent les destinées depuis trois générations.


Ces lieux ont un vécu riche et attrayant depuis la construction de la maison principale en 1926 par l’ancêtre Henri Dugas. La maison fait alors partie d'un domaine impressionnant, contenant une grange, un moulin à bois, un moulin à farine, une scierie et une usine de portes et fenêtres. Malheureusement, en 1945, une grande partie du domaine sera détruite dans un incendie et seulement la maison et la grange seront épargnées.

 Les Dugas
Ayant reçu la maison de son père Émile, Martina Dugas l'a converti en un gîte aux environs de 1977, sous le nom « La Maison Touristique Dugas ». Aujourd’hui, ce sont la fille de Martina, son conjoint ainsi que leurs enfants qui ont repris l’entreprise. « Plus personne ne porte le nom de Dugas, mais on s’assure de perpétuer la tradition familiale d’accueil qui a fait sa réputation », explique le propriétaire Guy Beaucage.


À l’époque de son établissement, le gîte des Dugas était le 2e du genre au Canada. Au fil des ans l’offre d’hébergement a évolué.

 
La qualité de l'immeuble et les matériaux utilisés génèrent l'intention de produire un travail d'une grande qualité. On peut admirer les magnifiques boiseries en chêne, le moulage raffiné et l'élégant escalier-spirale, que les nombreux visiteurs apprécient. Tout a été créé par Henri dans ses ateliers. Le décor, la vaisselle, le piano et la fourniture sont tous traditionnels, la majorité datant jusqu'en 1900. Cela rend cette maison un rare exemple d'une maison typique Acadienne du 20e siècle. La deuxième maison, construite bien plus tard, a été rénovée pour ressembler le plus possible à l'original, avec son plancher de bois franc et ces portes avec le même moulage.

 Les Dugas
Dans la maison ancestrale, on peut loger dans la chambre des parents ou encore dans une des trois autres chambres à l’étage. On a rénové la grange derrière en 1989-90 pour en faire un lieu proposant des chambres et suites modernes, incluant salle de bain privée, cuisine et coin salon. Plus loin, on a aménagé un site de camping qui propose trois formules, avec ou sans services. Enfin, quelques petits chalets totalement autonomes, pour 2, 3 ou 4 personnes, incluant la climatisation et le wifi, accueillent les voyageurs au fond du vaste domaine boisé.

Les Dugas
Un grand gazebo derrière la maison est accessible pour tout le monde. Une station de cuisine extérieure est située juste à côté.


Guy Beaucage nous confie que l’un des principaux éléments de « vente » de l’endroit, c’est le calme. Le terrain, qui se rend jusqu'à la baie, a été développé pour permettre aux clients d'admirer la beauté de la forêt tout en étant situé près de la ville.

 Les Dugas
Il spécifie aussi que chez Dugas, on fait preuve de grande ouverture d’esprit et qu’on favorise une attitude d’inclusion pour tout le monde.

 
Des projets pour les propriétaires des lieux ? On avait déjà annoncé avant la pandémie un projet de construction de 18 nouveaux chalets dans le boisé qui se situe entre la section de camping et la plage. Il a été présenté à la municipalité et on prévoit entreprendre les travaux en 2024 si tout va bien. Il y a un important travail de défrichage et de déboisement à faire pour dégager des espaces de construction avec un large dégagement entre chacun des chalets.

Les Dugas Le propriétaire, Guy Beaucage
Accessibles aussi l’hiver, ils permettraient d’accueillir des motoneigistes et utilisateurs de véhicules de type quatre roues et ainsi, de prolonger la saison d’activité d’hébergement. On conserverait les grands arbres pour recréer une ambiance forestière appréciée par ce types de villégiateurs, entre autres.

Enfin, Guy Beaucage rappelle que l’on peut admirer quelques-uns plus beaux couchers de soleil dans la cours arrière du site, directement sur la plage de la baie. Une marche de 10 minutes à travers la forêt permet d’y admirer les vues panoramiques de la péninsule.


Maison touristique Dugas
maisontouristiquedugas.ca
683, boul. Saint-Pierre Ouest
Caraquet (NB) E1W 1A1
(506) 727-3195

Bouctouche. Acadie. L’île-aux-Puces. C’est là que vit et s’anime depuis 32 ans, chaque été, le Pays de la Sagouine, cette reconstitution fantastique d’un village de pêcheurs au temps de la prohibition, sous forme théâtrale. Avec plus de 1,5 million de visiteurs depuis 1992, touristes et gens de la région continuent d’y retourner pour revivre l’expérience unique année après année.

Au Pays de la Sagouine
Derrière ce succès phénoménal, il y a une équipe de gestionnaires et de gens de marketing, entre autres, qui ont la passion de partager la culture acadienne grâce à la magie de personnages plongeant les visiteurs, petits et grands, dans un tourbillon de musique et de théâtre sur une petite île, du mercredi au dimanche chaque semaine. Comédie, musique et nourriture acadienne sont au rendez-vous.

Parce qu'ici, la Sagouine ce n’est pas qu’un roman et une pièce de théâtre d’Antonine Maillet et un personnage coloré créé par la regrettée Viola Léger C’est tout un monde culturel et touristique historique qui se vit au quotidien.

Pour parvenir à maintenir et faire progresser cette réussite, l’organisme Le Pays de la Sagouine s’est doté d’une codirection en 2022. Monique Poirier, qui occupait la direction générale et artistique par intérim depuis le départ de Luc LeBlanc en 2017, est devenue codirectrice à titre permanent. Elle a été musicienne et chanteuse au Pays de la Sagouine de 1993 à 2001. Pour sa part, le fonctionnaire de carrière Thierry Arseneau, était directeur général de la Division du patrimoine et des musées au ministère du Tourisme, du Patrimoine et de la Culture du Nouveau-Brunswick. Géographe de formation, sa thèse de maîtrise portait notamment sur l'Acadie littéraire d'Antonine Maillet, la créatrice du personnage de la Sagouine.

Au Pays de la Sagouine Monique Poirier
On comprend pourquoi avec de telles références l’organisation a le vent dans les voiles. Récemment, Le Pays de la Sagouine obtenait la certification Arc-en-ciel Officiel, qui reconnaît les entreprises favorables et accueillantes aux personnes 2ELGBTQI+ à travers le Canada. Le Programme de certification Arc-en-ciel Officiel a été mis sur pied par la Chambre de commerce 2ELGBTQI+ du Canada en collaboration avec RH Tourisme Canada. Le Pays de la Sagouine compte maintenant parmi 194 entreprises au Canada, et neuf au Nouveau-Brunswick à se mériter cette reconnaissance.

Au Pays de la Sagouine Thierry Arseneau
C’est à la suite de la participation de Thierry Arseneau au congrès de l’Association touristique du Nouveau-Brunswick, auquel la Chambre de commerce 2ELGBTQI+ du Canada était invitée, que l’idée d’y inscrire le Pays de la Sagouine est apparue. Il s’est donc empressé de demander l’information utile auprès des responsables afin de soumettre l’idée à ses collègues. Un des premiers éléments découlant de cette démarche fut la refonte du manuel du personnel de l’organisme, afin de s’assurer que tout le monde comprenne bien les motifs et le contexte des politiques d’inclusion « qui vise continuellement d’être un lieu accueillant et un endroit sécuritaire pour tous », explique Thierry Arseneau.

Au Pays de la Sagouine Tomy Desrosiers
De passage à Bouctouche le 6 juillet dernier, nous avons pu discuter avec les deux codirecteurs et celui qui a mené le projet de candidature de l’organisation pour la certification Arc-en-ciel, Tomy Desrosiers, assistant à la coordination des projets spéciaux au Pays de la Sagouine. « En tant qu’employé faisant partie de la communauté 2ELGBTQI+, il était important pour moi de mener ce projet à terme », dit-il. « J’estime qu’il est important pour une organisation du milieu touristique et artistique de montrer son soutien à la communauté avec des actions concrètes comme l’obtention de l’accréditation. Il s’agit d’une excellente preuve que le Pays de la Sagouine a non seulement un respect envers la communauté 2ELGBTQI+, mais aussi que l’organisation a à cœur la sécurité du public et de ses employés qui font partie de la communauté 2ELGBTQI+ » poursuit-il.

Au Pays de la Sagouine
L’accréditation est accordée suite à un processus d’évaluation des efforts déployés par l’entreprise par rapport aux normes établies par l’organisme Arc-en-Ciel Officiel. Les démarches d’inclusion, les politiques et procédures, l’affichage et autres facteurs sont évalués avec un formulaire d’évaluation, et un entretien avec l’équipe de l’entreprise.


Plusieurs autres mesures, autant pour le personnel que pour les visiteurs, seront progressivement mises en place. On n’a qu’à penser à des salles de toilettes dégenrées par exemple. L’organisme va aussi afficher fièrement cette accréditation sur la plupart de ses outils promotionnels et de ses communications publiques.


Voilà donc une raison de plus de planifier une visite au fabuleux site du Pays de la Sagouine lors d’un prochain passage en Acadie. Pour voir la programmation 2023, visitez le site Web.


Le Pays de la Sagouine
sagouine.com/fr
57, rue Acadie
Bouctouche (NB) E4S 2T7
(506) 743-1400

Le Musée de la Mer du Havre-Aubert, situé au cap Gridley sur le site de La Grave, aux îles de la Madeleine, a fière allure, perché sur un des plus beaux points d’observation du secteur. Depuis son installation sur ce site en 1974, après avoir vécu quelques années dans l’ancienne salle paroissiale du Havre entre 1969, année de sa fondation, et son déménagement, il joue un rôle de premier plan afin d’assurer la sauvegarde du patrimoine maritime et culturel des îles.


Cette mission se traduit par des actions de recherche, de conservation des collections, de mise en valeur, de diffusion et d’éducation, en particulier concernant l’empreinte insulaire qui conditionne la vie des Madelinots.


D’ailleurs, pour ceux qui aiment les éléments impressionnants dans ce type d’institution muséale, dès l’entrée dans le hall principal de ce bâtiment agrandi et rénové en 2011, on est attiré par ce squelette de baleine suspendu du plafond.

Le Musée de la Mer

  
Rappel historique : en mai 2008, un Grand cachalot s’échoua sur la plage du Nord, juste avant la Pointe-aux-Loups. Le décès étant constaté, un groupe de Madelinots décida d’exposer aux Îles le squelette de l’animal. Trois hommes : Claude Bourque, Pierre-Henry Fontaine et Paul Grégoire, et vingt autres bénévoles s’affairent alors à réaliser ce projet et mirent trois jours à dépecer la carcasse du mammifère marin. C’est alors que débutèrent deux phases très importantes : le nettoyage de chaque os et sa numérotation afin de remonter le squelette. Ce n’est que plus de six ans plus tard, soit en décembre 2014, que les 215 os dégraissés, séchés et propres sont remontés et le squelette suspendu dans le hall du musée de la Mer.


La nouvelle directrice du Musée depuis la fin de 2022, Gabrielle Leblanc, est fière de pouvoir poursuivre l’œuvre du fondateur, le père Frédéric Landry, qui en fut le directeur pendant plus de 30 ans. Formée en science politique, en lettres et en gestion de projets, Mme Leblanc oeuvre dans le milieu de la culture et du patrimoine depuis de nombreuses années. De 2008 à 2021, elle a occupé le poste de superviseure aux activités culturelles et régisseure en culture, patrimoine et bibliothèques à la Municipalité des Îles-de-la-Madeleine.

Le Musée de la Mer
C’est le 8 août 1969 que le Musée des Îles fut inauguré en présence de Jean-Jacques Bertrand, alors Premier ministre du Québec. En 1972, le déménagement du Musée des Îles et son changement de nom pour le Musée de la Mer sont annoncés. Le gouvernement du Québec y consacre une subvention de 200 000 $ afin de construire un nouvel édifice spécialement dédié à l’établissement.


Expositions vivantes et activités captivantes
« Le Musée de la Mer offre une immersion dans la culture madelinienne, à travers expositions et activités, durant toute l'année. L'accueil chaleureux du personnel inspirant et passionné s’ajoute à la qualité des présentations permanentes ou temporaires et ce, pour toute la famille », assure Gabrielle Leblanc.

Le Musée de la Mer Le Musée de la Mer
L’exposition permanente « Vivre aux îles, vivre les Îles », des expositions temporaires sur différentes thématiques, montrant des œuvres, entre autres, des artistes locaux, et offrant une documentation pointue aux passionnés de généalogie, des artéfacts de la vie maritime, des activités de pêches ancestrales, de bateaux échoués, des conférences sur des sujets pertinents, voilà ce qui attend les visiteurs locaux et les touristes nombreux qui y viennent chaque année.


Depuis mai 2023, jusqu’en octobre, on peut voir l’étonnante exposition d’Annie Morin, artiste multidisciplinaire, « Promenade au fond de l’océan ». On y présente un amalgame d’œuvres sculpturales ainsi que picturales qui font appel aux profondeurs de l’océan. Dans sa démarche, elle s’inspire des formes organiques de ce milieu ainsi que le contraste entre sa fragilité et sa force.

 Le Musée de la Mer Le Musée de la Mer
Fait à signaler, en février 1971, on a accueilli l’exposition « La Lune débarque aux Îles ». Le musée a accueilli et présenté les roches lunaires rapportées sur Terre en 1969 par l’équipage d’Apollo 11.

 
De plus, en juillet 1987 fut inauguré l’Aquarium des Îles, dans l’ancien bâtiment patrimonial des Salines, sur le site de la Grave, qui présentait au public une partie de la faune et de la flore présentes sur le plateau continental du golfe du Saint-Laurent, un projet porté au départ par le musée dans le cadre du classement et de la revitalisation du site patrimonial de la Grave.

 
Après un changement de vocation en 2017, le bâtiment abrite depuis ce temps une exposition au 2e étage sur l'histoire de la Grave et des activités culturelles au rez-de-chaussée durant l'été. Les experts s’affairent à sécuriser le bâtiment datant de 1895 pour permettre de consolider ses fondations et poursuivre ainsi sa vocation d’animation et d’information historique durant l’été.


Pour sa part, le Musée de la Mer est un OSBL géré par un conseil d’administration présidé par Normand Thellab. Le Musée emploie une équipe de personnes de diverses disciplines, en plus d’accueillir des chercheurs en archéologie et anthropologie judiciaire durant l’été.

Musée de la Mer
museedelamer-im.com
1023, chemin De La Grave
Havre-Aubert, (Qc) G4T 9C8
418 937-5711

Il y a des histoires d’amour qui arrivent sans qu’on les aient vraiment planifiées. Pour celle qu’a vécue Mireille Vachon en 2017, disons qu’il y avait quand-même pas mal de conditions réunies pour que ça se passe ainsi.

 
Mentionnons surtout une volonté solide, une créativité sans borne, un talent de rassembleuse, une carrière de rêve, un conjoint et d’excellents amis pour l’appuyer et lui faire confiance.

La Récréation C Ouloir
C’est dans ce contexte qu’est née La réCréation, un lieu de transmission des arts sous diverses formes dans un centre d’hébergement créatif, comme le définit Mireille Vachon elle-même, qui est copropriétaire de l’endroit avec deux vieux amis, trois artistes visionnaires, amoureux des Îles-de-la-Madeleine, tombés sous le charme de l'école du Moulin et ayant choisi de lui donner un nouveau souffle de vie.

Sans en être un actionnaire lui-même, son conjoint Louis Robichaud, un artiste peintre de réputation internationale y occupe une place importante avec ses œuvres posées sur les murs du bâtiment rénové et décoré avec goût et avec toute une gamme de matériaux récupérés.
D’abord une toute petite école de canton au début du siècle, l’École du Moulin dans sa dimension actuelle est érigée en 1954 et abritera pendant 20 ans les classes de 1ère et de 2ième année du primaire pour les enfants de la communauté avoisinante. Puis elle devient par la suite, en 1974, « la salle des 50 ans et plus. » Ce lieu de rassemblement a reçu pendant plus de 40 ans les fêtes de famille, activités et événements de toute la communauté de l’île du Havre Aubert.

Une histoire de cœur et de passion
Venue aux Îles avec une chorale en tournée, en 2017, cette costumière d’émissions pour enfants et de spectacles de scène depuis plus de 30 ans, nominée aux Gémeaux à plusieurs reprises et en ayant remportée un, est littéralement tombée en amour avec cette école désaffectée, puisque ne répondant plus aux normes du bâtiment. Elle y a vu une occasion exceptionnelle de créer un lieu unique pouvant accueillir des artistes, des familles, des visiteurs cherchant un hébergement différent dans un environnement maritime et forestier à la fois.


En moins de temps qu’il faut pour le dire, elle va voir la municipalité et propose d’acheter la vieille école. On lui dit qu’il faudra aménager un nouveau système des eaux usées et faire plusieurs modifications structurales et aux équipements électriques, par exemple, pour pouvoir donner suite à son projet. Son ami Mario Bouchard vient alors à sa rescousse l’été suivant pour réaliser avec elle des plans d’aménagement et de rénovation.

La Récréation C Ouloir
Ainsi. Mireille Vachon et son compagnon de vie venaient de décider de quitter Montréal pour s’installer aux Îles de la Madeleine.

 
Un chantier de longue haleine

Contre vents et marées, si on peut dire, le chantier durera deux années et demie. Beau temps, mauvais temps, les ouvriers œuvrent avec courage et ténacité dans des conditions hivernales parfois périlleuses. Un souci d’économie circulaire et de récupération des matières, déjà en place dans la vieille école avant sa réfection, inspire les concepteurs dans sa réalisation et cela se reflète dans une foule de détails : de l’ameublement aux revêtements muraux.

Située à Bassin, sur l'Île-du-Havre-Aubert, la plage du Moulin à ses pieds, l'ancienne école de canton s'est métamorphosée et abrite maintenant deux magnifiques appartements de style « loft ». Il a fallu défaite la toiture et y ajouter un second étage pour réaliser le projet.

La Récréation C Ouloir La Récréation C Ouloir
Ayant débuté ses opérations en 2020, en pleine pandémie de COVID, l’endroit a maintenant pris des airs de renouveau. Le premier étage comprend deux chambres fermées et une grande salle à manger pouvant accueillir 12 convives. L'autre, un appartement à deux étages, est doté d'une immense mezzanine avec vue panoramique. De plus, au deuxième étage se trouvent quatre grandes chambres avec salles de bain individuelles et balcon pour contempler la mer. Les invités ont accès à une cuisine commune équipée et disposent d'un barbecue et de tables à pique-nique. L'attirail indispensable à la préparation des repas étant à portée de main et les hôtes n'ont que quelques pas à franchir pour faire leurs provisions.

Un endroit de « grande classe »

Les chambres et appartements portent des noms qui rappellent le passé de ce lieu : la Classe de première année, la Classe de 2e année, la Classe de 3e année, la Classe de 4e année, la Salle d’études, le Bureau de la directrice.

L’art y est omniprésent, que ce soit par la représentation d’artistes en art visuel locaux ou invités. Tous les espaces communs, classes et appartements comportent des œuvres originales et inédites. L’artiste peintre Louis Robichaud y tient une place de choix.

En 2022, un troisième partenaire, Alain Fournier, déjà très impliqué dans l’aménagement paysagé de La réCréation, rejoint Mario et Mireille à titre de partenaire officiel.


Des activités pour tout le monde
L'emplacement de la réCréation favorise tant les amants de la nature que les amateurs de sports. Les uns profiteront de la richesse des paysages madelinots et les autres pourront s'adonner à diverses activités dont la baignade, la pratique du kayak et de la planche à pagaie. Les randonneurs quant à eux n'auront qu'à emprunter le sentier du Phare qui mène au port de pêche de Bassin. Les mordus du kite surf sont particulièrement choyés aux Îles : été comme hiver, ces chorégraphes de ballets aériens époustouflants jouissent de conditions idéales.
La Récréation C Ouloir

De plus, le Salon du moulin situé au rez-de-chaussée de l’auberge est un endroit privilégié pour y rencontrer madelinots et madeliniennes lors des prestations musicales qui ont lieu quelques fois par semaine en mode 5 à 7. On y propose également des classes de yoga et activités diverses reliées à diverses disciplines artistiques (peinture, écriture, etc.).


Des projets d’avenir qui mijotent

Fière d’avoir remporté le prix « Best Creative Lodging » 2023 de l’organisme Creative Tourism Awards, parmi des candidats issus de 38 pays et 152 destinations, Mireille Vachon souhaite faire de La réCréation un lieu toujours plus attrayant.

Ainsi, elle entend établir le projet l’École buissonnière dès 2024, un camp de jour mis en place en partenariat avec l’organisme « Fou de Nature », orienté sur l’éducation à la nature et à l’environnement.

 Puis, pour remplacer un restaurant voisin abandonné, elle a acquis récemment une goélette historique dont une maquette se trouve au Musée de la Mer de Havre-Aubert, la Gaspésienne 26, qui sera transportée à l’automne sur le terrain où se trouvait ce restaurant. On y aménagera les lieux pour en faire une attraction originale, autant pour les Madelinots que pour les touristes qui viendront y manger des spécialités locales.

La RéCréation
larecreationauxiles.ca
814, chemin du Bassin
Bassin, Îles de la Madeleine (Québec) G4T 0C8
514 651-3810

C’est un phénomène qui surprendra tous ceux qui se sont baignés dans Charlevoix ou à Tadoussac et en Haute-Côte-Nord. Mais il faut monter un peu plus au nord vers la péninsule de Manicouagan pour trouver de l’eau de mer plus aisément baignable.
Eaux chaudes Manicouagan
Et la raison en est fort simple: alors que les eaux de l’estuaire sont très profondes de Charlevoix aux Escoumins ce qui attirent les baleines, les rivières Aux Outardes et Manicouagan ont créé depuis des millénaires un delta sablonneux dans l’estuaire avec de longues battures qui peuvent parfois atteindre 8 km. 

Eaux chaudes Manicouagan
Comme le fond marin y est peu profond et la batture longue, l’eau se réchauffe l’été, tout particulièrement à marée montante quand l’eau remonte sur le sable chaud. Les rivières Aux Outardes et Manicouagan qui coulent de chaque côté de la péninsule amènent aussi des eaux plus chaudes dans la mer. C’est ainsi que vous trouverez tout autour de la péninsule 30 km de plages de sable fin parmi les plus belles de la Côte-Nord. La Péninsule Manicouagan, c’est des millions de grains de sable et une mer en perpétuel mouvement qui vous offrent un très grand potentiel de loisirs, de détente et d’aventure. 

Eaux chaudes Manicouagan

De Baie-Comeau, les plages de Pointe-Lebel de l’autre côté de la rivière Manicouagan sont les plus facilement accessibles à à peine 20 km du centre-ville. La plage de Pointe-Paradis est un petit paradis marin naturel. Du côté de Pointe-aux-Outardes, on peut séjourner au Parc nature qui offre différents types d’hébergement en nature avec un accès direct à la plage. À proximité, la plage du Vieux-Quai est très appréciée.

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Presqu’à l’extrémité est de l’île, le site permet d’admirer ce grand Saint-Laurent à perte de vue. Les beaux arbres en bord de route offrent une oasis de fraîcheur où on s’y attarde pour lire ou simplement admirer le paysage. En pénétrant le bâtiment principal en place depuis 1961, on est frappé par la splendeur du pupitre d’accueil, reprenant les lignes du bastingage d’une goélette. Pièce unique, fabriquée par un employé artisan de longue date.
Hôtel du Capitaine
La mémoire du Capitaine Desbiens, grand-père de la propriétaire actuelle, y est omniprésente. Sa casquette, des photos, des artéfacts divers jonchent le sol et les murs de l’accueil et de la salle à manger connexe.
Pourquoi vient-on ici ? « Pour le bonheur », répond Marcelle Tremblay, responsable de l’accueil. Sept chambres dans l’hôtel et 13 autres dans le motel adjacent. Animaux de compagnie acceptés. Piscine à l’eau du fleuve chauffée. Spa et sauna. Les réputés soupers-concerts du samedi en haute saison par l’hôtesse elle-même.

Hôtel du Capitaine piscine
Parlant de la salle à manger, son menu change chaque jour. Un mix entre les produits du terroir régional et la cuisine traditionnelle. La variété est toujours présente.

Hôtel du Capitaine resto
Tellement d’histoires et de légendes sont ressenties dans ce sympathique endroit. La vie des marins a imprégné l’histoire de cette île depuis toujours. On a tous vu ou entendu parler des films sur les voitures d’eau, les goélettes, le quotidien des pêcheurs et marins de l’île du cinéaste Pierre Perrault, un fils de Charlevoix. Dans cet hôtel, on en ressent les humeurs et les murs en relatent de grandes bribes.

Hôtel du Capitaine
hotelducapitaine.com
3033, chemin des Coudriers
Île-aux-Coudres. Qc
418.438.2242

La bannière Le Manoir du spaghetti a été présente à Québec et à Trois-Rivières pendant de nombreuses années, depuis 1978, alors que des associés opéraient trois succursales (Charlesbourg, Ste-Foy), toutes logées dans des maisons de style canadien au cachet historique.

 
Or, depuis 2016, seul le restaurant logeant dans la Maison Hart de Trois-Rivières porte désormais l’appellation de Manoir du spaghetti. Le propriétaire unique, Pierre Plante, y mène fièrement les affaires, lui qui y a été chef cuisinier ainsi qu’aux deux autres succursales pendant quelques années. L’aventure l’a amené à devenir actionnaire, avec des membres de sa famille, avant de finalement acheter à Trois-Rivières en 2001.

Le Manoir du spaghetti
On peut donc dire que Pierre Plante porte l’ADN du Manoir du spaghetti dans ses veines.

 
Sur la rue Hart à Trois-Rivières, au cœur du quartier historique de la deuxième plus ancienne ville d’expression française en terre d’Amérique, on remarque la demeure ancestrale qui abrite, depuis 35 ans, le restaurant Le Manoir du Spaghetti, résidence acquise de Jean-Louis Caron, architecte reconnu pour son travail sur le chantier de la cathédrale de Trois-Rivières.

Le Manoir du spaghetti
Cette authentique maison canadienne a abrité les joies et les peines de plusieurs familles notables de la cité fondée par Laviolette il y a près de 400 ans, le 4 juillet 1634, entre autres celle de Ézéchiel Hart. Ce dernier fut le premier député d’origine juive élu au Canada.


« C’est donc dans un environnement historique et patrimonial évident que la clientèle peut déguster la cuisine italienne du Manoir, qui a évolué au fil du temps, mais qui a retrouvé plusieurs de ses classiques d’origine qui ont fait sa renommée à l’époque, comme les trios de pâtes, les combos pâtes et pizza, et d’autres encore », explique Pierre Plante.

Le Manoir du spaghetti
Son ambiance chaleureuse et festive, son service attentionné, son menu distinctif contribuent à en faire un incontournable à Trois-Rivières, à quelques jets de pierre du secteur historique, du vieux port et du quartier des boutiques et des bars très fréquentés de la rue des Forges. On succombe à son grand choix de pâtes et de pizzas tandis que sa variété de vins et de bières est aussi étonnante ! Particularité des lieux pour le dessert : le bar à crème glacée, un concept adapté d’un restaurant de la Floride, sait toujours ravir petits et grands.

 Le Manoir du spaghetti
On peut aussi acheter en ligne les diverses sauces, vinaigrettes, soupes et autres produits pour prolonger l’expérience chez soi.

 
Comme un bon père de famille

Pierre Plante est heureux et fier de diriger une équipe d’employés.es, une vingtaine de personnes, qui forment une petite famille. D’autant plus qu’à part un cas particulier, personne n’a quitté son poste pendant les périodes de la pandémie où la salle à manger était fermée. « Je prends soin de mes gens. Si quelqu’un travaille ici, c’est parce je l’aime bien au départ. Pendant la pandémie, j’ai continué d’être attentif et de prendre soin de tout mon monde. On a partagé de la nourriture lorsque certains avaient quelques difficultés », explique-t-il.

Le Manoir du spaghetti Le propriétaire, Pierre Plante. (Photo : Pierre Perreault)


Le Manoir a poursuivi ses opérations en commandes pour emporter presque tout le temps lorsque c’était permis par la Santé publique. Cela a permis à certains employés des cuisines, entre autres, de poursuivre leurs activités.

Pas étonnant donc que le taux de roulement du personnel soit si bas. La longévité va de 1 mois… à 38 ans.

 
C’est un peu la même chose pour la clientèle. Les gens reviennent. La grosse majorité provient de Trois-Rivières et des environs, même de la rive-sud. Les autres sont des voyageurs de passage, entre Montréal et Québec, des touristes descendant des bateaux de croisières en été, ou encore des congressistes et gens d’affaires réunis dans les hôtels de la ville. « Il arrive qu’on serve les enfants et petits-enfants de clients qui venaient ici depuis le début ».


Pierre Plante, en bon cuisinier qu’il a toujours été, insiste sur la qualité des produits qui entrent dans la production des plats qu’on sert aux clients. « Ne jamais baisser la barre. Toujours garder les meilleurs produits de chaque catégorie, voilà ce qui nous distingue et ce qui plaît à la clientèle », assure-t-il.

Le Manoir du spaghetti
En plus de la vaste salle à manger répartie sur divers espaces du rez-de-chaussée. Le Manoir dispose d’une superbe terrasse bien aménagée et intime à l’arrière durant la belle saison.


Le Manoir du spaghetti
manoirduspaghettiv3r.com
1147, rue Hart
Trois-Rivières (QC)
819 373-0204

Il aura 35 ans en octobre 2023. Il représente un des plus beaux cadeaux qu’une société peut se faire à elle-même : un outil pour sauvegarder sa mémoire collective. Depuis sa création, cette créature du gouvernement du Québec n’a de cesse de nous étonner avec ses expositions et ses événements qui vont bien au-delà de ce que les musées proposent en général.

La mission qui lui a été confiée est précisément :
- faire connaître l’histoire et les diverses composantes de notre civilisation, notamment les cultures matérielle et sociale des occupants du territoire québécois, de même que celles qui les ont enrichies ;
- assurer la conservation et la mise en valeur de la collection ethnographique et des autres collections représentatives de notre civilisation ;
- assurer une présence du Québec dans le réseau international des manifestations muséologiques par des acquisitions, des expositions et d’autres activités de médiation culturelle et éducative.

Le Musée de la Civilisation a ceci de particulier qu’il OSE s’engager dans des thèmes, des sujets et des enjeux qui témoignent de nos réalités profondes, comme peuple Québécois.

Le Musée de la Civilisation

Depuis qu’il a ouvert ses portes au public le 19 octobre 1988, au fil des ans, le gouvernement du Québec a confié à l’institution muséale nationale des responsabilités supplémentaires en matière de conservation et la mise en valeur, de création du Centre national de conservation et d’études des collections, de mise en valeur et d’animation de Place Royale, etc.

Aujourd’hui, l’expertise du Musée de la civilisation est consolidée, connue et reconnue à travers le réseau canadien et le circuit international des grands musées. La créativité, le savoir-faire et l’efficacité de ses artisans sont une marque de commerce du Musée.

Résolument engagé dans le 21e siècle
Pour le PDG du Musée, Stéphan LaRoche, « l’offre culturelle du MCQ, par sa diversité, son abondance et sa qualité, a marqué l’imaginaire des Québécois et des visiteurs de partout. La multiplicité de ses moyens de diffusion continue de surprendre. Comme toute organisation vivante, il s’adapte et se transforme en continuant d’explorer de nouvelles avenues, en développant de nouvelles façons de faire ».

L’innovation, l’engagement numérique et l’optimisation de l’organisation, avec comme objectif d’être plus créatifs, plus performants, et de renforcer son positionnement comme lieu de rassemblement de la communauté, sont au cœur de l’action de l’équipe compétente constituée de plus de 230 personnes.

La réalisation des expositions ou d’activités culturelles et éducatives, la conservation et la manipulation des objets, les communications, la saine gestion ou l’accueil et à l’expérience des différents publics, voilà ce qui constitue le quotidien de tous ces gens.

« Notre musée est une « maison du monde », où les familles, les jeunes et les communautés de toutes origines convergent pour mieux comprendre le passé, construire le présent et rêver l’avenir. Notre programmation diversifiée d’expositions et d’activités en témoigne éloquemment », poursuit M. LaRoche.

Des lieux hors du commun et accueillants à souhait
Dès l’entrée dans le grand hall du Musée, on est frappés par l’étendue de cet espace, sa luminosité et son aménagement des plus étonnants.

En effet, en contrebas de l’aire d’accueil, on aperçoit une installation bien particulière. Des fouilles archéologiques réalisées dans la maison Guillaume-Estèbe pendant la construction du Musée de la civilisation ont révélé une barque datant du Régime français, conservée par le fait qu’elle n’était pas exposée à l’air libre. La barque est déposée, bien en vue, dans le hall du musée.

Le Musée de la Civilisation

Elle « navigue » au milieu d’une sculpture de grande envergure, La débâcle de Astri Reusch. Il s’agit de l’œuvre gagnante d’une compétition à l’échelle du Québec réalisée en 1982, où il fallait concevoir et réaliser une sculpture sur le thème du fleuve Saint-Laurent. Ces grands blocs de béton armé coulé, évoquent la fonte des glaces sur le fleuve au printemps. Une présentation vraiment impressionnante.

C’est assez incroyable de penser qu’à marée haute il y a environ 250 ans, le hall du Musée était submergé. Là où sont les portes aujourd’hui, on aurait eu de l’eau jusqu’aux genoux.

Une expo qui fait réfléchir, genre !
Après la présentation de l’expo photographique rétrospective Evergon – Théâtres de l’intime par le MNBAQ sur les Plaines en 2022, sur une thématique plurisexuelle, qui sortait véritablement des sentiers battus, voilà que le MCQ propose en 2023, une exposition qui « ose » elle aussi aborder des questions vibrantes dans la société québécoise actuelle, intitulée « Unique en son genre ».

Le Musée de la Civilisation

On est littéralement invités à plonger au cœur de l’expérience humaine et de sa diversité en explorant les multiples réalités liées aux identités de genre. Au Québec comme ailleurs, on y voit comment ces dernières se transforment dans le temps et évoluent selon les cultures. La visibilité des personnes trans, non-binaires et bispirituelles gagne en importance, mais les violences basées sur le genre persistent malgré les efforts des communautés pour faire reconnaître leurs identités et leurs droits.

Après deux visites (la première, plus brève, lors du lancement en mai dernier et la seconde plus élaborée le 27 juin), il nous faut admettre que le contenu en information de cette exposition est phénoménal. En présentant des séquences vidéos avec diverses personnes ayant vécu ou vivant encore des situations particulières reliées à l'identité de genre (incluant des parents, des médecins, psychologues, personnel enseignant, experts divers, etc.), on permet de mieux comprendre la réalité de ces personnes, mais aussi d'évoluer de façon dynamique dans cet univers souvent confondant pour qui n'y est pas familier.

Pour aider les visiteurs ou toute autre personne intéressée à mieux "naviguer" dans cet univers des questions de genre, l'équipe du Musée a préparé un Guide "Unique en son genre" qu'on peut télécharger. Recommandé pour une visite de l'exposition en totale connaissance de cause (avant ou après).

Le Musée de la Civilisation Le Musée de la Civilisation

Par cette exposition, le Musée souhaite participer à ces importantes discussions et contribuer à démystifier et à célébrer la pluralité des identités de genre.

Le Musée de la Civilisation

Pour sa part, au MNBAQ en 2022, l’artiste canadien Evergon, à la force créatrice immense, explorait l’identité, la diversité corporelle, l’amour, le désir, le vieillissement au cœur de son travail. On y célèbrait toutes les facettes de la vie, souvent avec humour. Evergon y greffait des notions d’autofiction et d’extimité, une révélation de l’intime dans la sphère publique, courantes aujourd’hui, mais qu’il a explorées tôt dans sa carrière. Evergon y approfondissait les termes d’une identité masculine et féminine queer, secouant les perceptions trop arrêtées.

Un Musée vert !
En plus de présenter jusqu’au 10 octobre prochain une exposition qui invite à voir La vie en vert grâce à un nuancier d’objets soigneusement sélectionnés dans les différentes collections du Musée, le MCQ vient de concrétiser un vieux rêve : celui de tenir un potager sur les toits du bâtiment.

Le Musée de la Civilisation

Un projet de potager temporaire fut installé en 2008 à l’occasion du 400e de Québec, mais le Musée rêvait de donner vie à une installation verte permanente. En partenariat avec Nature Québec, le projet de toit vert a finalement été mis sur pied en octobre 2021. Lors d’une prochaine visite au Musée, il faut gravir les grands escaliers et allez voir la verdure !

Le concept de ce verdissement ramène au fonctionnement naturel d’un écosystème : son processus d’évolution et de développement. Au bas des escaliers, c’est un univers familier et construit par l’homme qui accueille le visiteur. Plus on grimpe vers le toit, plus on évolue vers une nature dense, pratiquement en friche, où la vie peut se développer.

Le Musée de la Civilisation Le Musée de la Civilisation

Ce chemin permet de réaliser à quel point l’homme peut avoir une emprise et un contrôle sur cette nature si fragile. Prendre conscience de la façon dont nous avons investi des lieux, pour ensuite revenir à un état plus sauvage, naturel et sain pour le vivant. Le concept du projet et ses objectifs sont tout à fait collés au rôle du Musée de la civilisation, soit celui de musée de société.

Parmi les végétalisations en développement, il y a les plantes vivaces, indigènes et fruitières, des fleurs et même des arbres ! Mais surtout, on tenait à ce qu’un jardin potager, partagé et communautaire soit aménagé. En fait, le MCQ souhaite redonner et redistribuer à la communauté – aux organismes locaux par exemple.

Musée de la Civilisation
mcq.org
85, rue Dalhousie
Québec (Québec) G1K 8R2
418 643-2158

Expo « Unique en son genre »
présentée jusqu’en avril 2024.
Cliquez le lien pour description et billetterie.

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