Bien situé à l’entrée de l’île de Havre-Aubert, le bistro gourmet Les Araynes est devenu en quelques années un endroit couru pour déjeuner et bruncher aux Iles. Avant que Lise Soutière et Philippe Kéroack se lancent dans l’aventure, l’endroit avait accueilli la boulangerie artisanale Fleur de Sable opérée par un couple gai. Après avoir abordé les Îles en 2014 et 2015 en y dérivant en voilier, Lise et Philippe sont tombés en amour avec l’archipel et ont saisi l’occasion d’affaires alors que Laurent et William souhaitaient vendre. Au point de délaisser leurs carrières dans la haute technologie et en rédaction technique pour se lancer dans une nouvelle aventure.
Lise Soutière
Héritant d’une coquille vide pour la restauration en 2016 après le départ de la boulangerie, c’est Lise qui a relevé le défi d’ouvrir le bistro qui était un beau complément pour les studios. N’ayant aucune expérience en restauration si ce n’est comme cliente, les nouveaux hôtes ont d’abord ouvert une boutique et un petit resto de 25 places où on servait des repas légers, du genre café et croissant. Mais ils se sont vite aperçus que les Madelinots étaient à la recherche de vrais déjeuners et ils ont ajusté leur menu en conséquence, en offrant des déjeuners et brunchs plus copieux. Et c’est là que le bistro a pris de l’ampleur. Le bistro est passé à 48 places et à 100 places l’été avec la terrasse.
L'équipe des Araynes qui fait la fierté de Lise
Durant la belle saison, le bistro est maintenant ouvert 5 jours/semaine et il compte sur une équipe stable qui fait la fierté de Lise qui la voit comme une grosse famille. Si elle admet qu’elle avait une vision assez romantique de la cuisine en décidant d’ouvrir un bistro gourmet mettant en valeur les produits du terroir madelinot et qu’elle capotait quand elle devait servir plus de dix personnes en même temps, aujourd’hui grâce à cette belle équipe, elle peut servir jusqu’à 90 personnes. Et on y vient pour déguster la guédille au homard ou une casserole déjeuner sur sauce hollandaise. Le grilled cheese au fromage des Iles est aussi très apprécié. Le terroir des Iles est mis en valeur avec le homard des Iles, les poissons fumés du Fumoir d’antan et le café de la Brûlerie des Iles.
C’est ainsi que Les Araynes sont devenus LA place pour déjeuner aux Iles avec une cuisine santé sans friture grasse, ni frites, ni burgers, avec des déjeuners plus luxueux, ‘’comme un Chez Cora pimpé» pour reprendre les mots de Lise.
Les studios
Six vastes studios avec cuisinette complètent l’entreprise. À moins de 500 m d’une vaste plage sur la Baie de Plaisance, les studios sont ouverts de juin à novembre et leur emplacement à quelques minutes en auto ou en vélo des lieux les plus populaires d’Havre-Aubert , à quelques minutes de la plage de la Martinique et des étangs voisins où se donnent rendez-vous les amateurs de surf-volant pour lesquels les Iles sont un véritable paradis, en font un emplacement de choix pour explorer les Iles.
Et pour ceux qui se demanderaient d’où vient le nom Les Araynes, c’est ainsi que Jacques Cartier avait baptisé l’archipel, impressionné par toutes ses plages de sable. En vieux français, comme en espagnol arenas, les araynes font référence aux beaux sables des iles.
Les Araynes
102, route 199
Havre-Aubert, Qc, G4T 9B3
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Pour ses 40 ans, le Festival en chanson de Petite-Vallée dévoile une affiche des plus colorées, à l’image de la chanson qu’il célèbre chaque année à partir des villages de Petite-Vallée et Grande-Vallée, sur le magnifique littoral nord gaspésien.
Cette édition anniversaire, qui aura lieu du 28 juillet au 5 août prochain, sera une fois de plus l’occasion de souligner la richesse de la musique francophone et autochtone, à travers une soixantaine de rencontres artistiques intimistes, dans l’environnement chaleureux et authentique qu’on lui connait.
Tout en attendant avec impatience le début des travaux de reconstruction de son Théâtre de la Forge, incendié en 2017, ce sera un rendez-vous musical à échelle humaine dans le cadre apaisant de la Gaspésie, avec Florent Vollant, Les Hay Babies, Patrice Michaud, Guylaine Tanguay, Vincent Vallières, Ariane Roy et plusieurs autres.
Le Festival renouera en renouant avec trois artistes qui l'ont fait maintes fois vibré. Michel Rivard et Pierre Flynn, qui fêtent incidemment leurs 50 ans de carrière, de même que Richard Séguin font partie des pôles d’attraction de l’affiche 2023 du festival.
« Ces trois artistes sont des piliers qui sont passés souvent au festival et qui ont travaillé avec nous, soit comme passeurs ou comme formateurs. Ils ont été des fidèles », signale le directeur général du festival, Alan Côté.
Premières Nations
La désignation de Florent Vollant comme artiste passeur avec Richard Séguin, une première pour un membre des Premières Nations, constitue un autre fait saillant de la programmation.
La présence de plusieurs autres artistes autochtones, dont Kathia Rock et Kanen, s’inscrit dans une désormais longue tradition d’ouverture aux Premières Nations à Petite-Vallée. Alan Côté croit que cette alliance remonte à une exposition sur la chanson québécoise qui avait été montée dans l’ancien Théâtre de la Forge.
« À l’intérieur de l’exposition, il y avait une place pour Kashtin. Quand Florent est venu pour la première fois, il avait été très ému qu’on fasse une place aux Premières Nations. On reconnaissait la chanson autochtone parmi la chanson québécoise. Ça a créé un lien. »
La billetterie du Festival en chanson est ouverte. Les billets pour chacun des spectacles sont en vente, de même que les différents passeports et forfaits.
Billetterie : en ligne / 418 393-2592
Dans la bergerie, les brebis sont calmes. À l’entrée, un gros chien fait le guet. Très calme lui aussi. Il est responsable de la sécurité : sa présence au champ lorsque le troupeau est dans la pâturage a empêché plusieurs fois que les coyotes ne fassent un festin, explique Rachel White, co-propriétaire avec son conjoint Pascal-André Bisson de la Ferme du Mouton-Blanc de La Pocatière.
En plus du cheptel de brebis, il y a la production de fromages débutée en 2004. Cinq produits de lait cru, dont un de vache, déjà reconnus et réputés. Le fromage vedette, la Tomme du Kamouraska, a reçu plusieurs prix au fil des ans.
En ce dimanche matin frisquet et humide du début de juin, Rachel se fait un honneur de présenter et raconter l’histoire de cette entreprise qui a été créée il y a 23 ans. Pendant ce temps, son conjoint prépare le terrain pour la plantation de noisetiers et de poiriers. On souhaite éventuellement produire de nouveaux fromages avec ces fruits, dès qu’on pourra les récolter.
Il faut comprendre ce que représente un élevage ovin qui compte près de 400 têtes, dont une centaine de brebis en lactation, dans un mode d’agriculture durable, sans pesticides. C’est un travail quotidien qui demande des soins constants et méticuleux. Les normes de production fromagère sont telles qu’on ne peut se permettre de diminuer la garde.
Chaque jour est différent pour Rachel White. La bergère est toujours émerveillée de travailler entourer de ses moutons. De janvier à mai, plus de 300 agneaux viennent au monde au Mouton Blanc. Pendant qu’elle prend soin des animaux, Pascal-André supervise la production des fromages et la gestion de la boutique. Parce qu’on y propose aussi des produits d’artisans fromagers et d’autres produits du terroir non-industriels, de la région et d’ailleurs au Québec.
Chaque été, des travailleurs guatémaltèques viennent prêter main-forte aux champs, à la bergerie et aux divers travaux de la ferme. Parce que la relève familiale n’y est pas, Rachel et Pascal-André ont une préoccupation première, celle de consolider l’entreprise qu’ils ont créée et faite grandir, pour pouvoir trouver d’éventuels acquéreurs qui assureront la pérennité du Mouton Blanc.
Fromagerie Le Mouton Blanc
lemoutonblanc.ca
176, route 230 Ouest,
La Pocatière, Qc G0R 1Z0
418.856.6627
Côté culture, il ne faut pas manquer de visiter au sud de Percé l'ancienne usine de transformation de poissons, la Vieille Usine de l'Anse-à-Beaufils, devenue depuis des années le carrefour culturel de la région avec ses salles de spectacles, sa galerie, son bar et bistro sur le quai. À proximité, le Magasin historique fait revivre l’époque du magasin général, tenu souvent dans cette région par des jersiais.
La Vieille Usine de l'Anse à Beaufils
Fin août, Percé convie les cinéphiles aux Percéïdes, un festival international de cinéma d’auteur et d’art. Les Percéides en tant qu’unique festival de cinéma d’auteur en Gaspésie se distingue par sa liberté d’esprit, son caractère novateur dans la programmation et son souci d’ouverture aux spectateurs non professionnels intéressés par les cinémas contemporains audacieux. La sélection du festival est sensible à la production annuelle de longs métrages et de courts métrages ainsi qu’a des formes cinématographiques qui explorent différents genres tels la fiction, le documentaire, l’animation, le cinéma populaire, le cinéma rural et le cinéma d’auteur et expérimental.
Le festival agit également comme diffuseur d’art contemporain in situ avec sa nouvelle salle de cinéma au cœur de Percé. A proximité, la microbrasserie Pit Caribou s’anime en soirée avec une riche programmation de spectacles musicaux.
Les arts visuels ne sont pas en reste. À quelques pas, à sa nouvelle Galerie Ovila, l’artiste-peintre Ovila David Huard propose une expérience d’arts visuels et de trouvailles. Un peu du sud du village touristique, l’artiste-peintre Denis Loiselle vous accueille dans son atelier- galerie pour vous faire découvrir sa peinture, une passion tardive après une carrière en médecine. Les deux artistes-peintres sont membres du Circuit des Arts de la Gaspésie.
Pour parfaire vos connaissances en géologie, le Géoparc vous propose Tektonik, une expérience multimédia immersive qui fait un survol des caractéristiques géologiques et patrimoniales de Percé. Le visiteur fait ses premiers pas dans la découverte de 23 géosites, avec comme point d’ancrage le majestueux rocher Percé. Tendez l’oreille pour écouter les légendes
murmurées par les pierres, depuis des millions d’années. Vous pourrez voyager dans le temps à la rencontre d’Agathe, la mystérieuse
« liseuse de bonne aventure », tout en assistant à la formation spectaculaire du Rocher Percé.
Visitez "Courant-culturel, MRC du Rocher-Percé"
Après Los Angeles (États-Unis) et Melbourne (Australie), le Musée national des beaux-arts du Québec (MNBAQ) est fier de présenter à Québec, du 15 juin au 10 septembre 2023, Alexander McQueen : l’art rencontre la mode, la toute première exposition canadienne de l’œuvre du designer Lee Alexander McQueen (1969-2010), figure majeure de l’industrie de la mode internationale entre 1990 et 2010.
Quand l’art et la mode se rencontrent
Cette exposition, dont Simons est le partenaire présentateur principal, propose une réflexion sur le processus de création de celui que l’on a surnommé « l’enfant terrible » de la mode britannique. Afin de mieux comprendre son vaste héritage artistique et ses sources d’inspiration, des ensembles, conçus par ce créateur de génie, sont mis en relation avec des œuvres d’art issues de différentes époques – de l’Antiquité à nos jours –, d’origines culturelles diverses et de techniques variées.
Ces œuvres, dont certaines sont réalisées par de grands maîtres de l’histoire de l’art – Dürer, Goya et Picasso – et par des artistes du Québec – François Baillairgé, Patrick Bernatchez, Clarence Gagnon, Holly King, Marcel Saint-Pierre et Claire Savoie –, se transforment ainsi en véritables références visuelles en écho aux créations et aux collections de McQueen. Nul ne sait si le designer a voulu citer directement les œuvres qui sont juxtaposées aux créations, mais il s’agit d’explorer, par cette présentation, l’impulsion interdisciplinaire qui aura défini toute sa carrière.
Pour somptueusement illustrer ces rencontres inédites entre l’art et la mode, 225 objets ont été rassemblés. L’exposition offre à voir : 195 objets de la collection du LACMA – dont 69 ensembles signés Alexander McQueen issus de la collection de Regina J. Drucker –, 50 œuvres d’art incluant une sélection de costumes historiques, 17 coiffes et chaussures réalisées par Michael Schmidt, un artiste de Los Angeles, auxquels s’ajoutent 32 œuvres de la collection du MNBAQ. Trois œuvres en provenance du Musée de la civilisation, du Musée des beaux-arts de Montréal et du Musée des beaux‑arts du Canada complètent cet imposant corpus qui a tout pour séduire tant les fashionistas que les passionnés d’art.
Alexander McQueen : l’art rencontre la mode
Pavillon Pierre Lassonde
Du 15 juin au 10 septembre 2023
MNBAQ / 179, Grande Allée Ouest, Québec, Québec G1R 2H1
Tout le monde ou presque connaît Mado Lamotte, ce personnage que son créateur, Luc Provost, incarne depuis plus de 35 ans. Mais peu savent que derrière Mado se cache un comédien, amoureux du théâtre, qui a étudié en théâtre à l’UQÀM et qui fera sa rentrée sur scène en septembre prochain, sous les traits de Claude Lemieux incarnant la célèbre travestie Hosanna, dans une adaptation-montage de la pièce Hosanna et du récent roman la Shéhérazade des pauvres, de l’auteur Michel Tremblay. Cette fois-ci, c’est Luc qu’on verra, sans costume, sans maquillage, sans artifice.
C’est avec le Théâtre du Trident, au Grand Théâtre de Québec, que cette première présence théâtrale de Luc Provost se réalisera, sous la direction du metteur en scène Maxime Robin.
L'auteur Michel Tremblay
Rappel du synopsis.
Depuis la fameuse soirée de 1973 où Hosanna a cru réaliser le rêve de sa vie en se travestissant en Elizabeth Taylor dans Cléopâtre, Claude Lemieux se terre dans son appartement de misère, entre ses guenilles de “folle” et ses rasades de gin quotidiennes. Quand ce vieil ex-travesti reçoit la visite d’un jeune journaliste qui s’intéresse à la faune des années soixante-dix, l’entrevue d’une heure prévue avec Claude se transforme en un échange d’une semaine avec Hosanna. Allant au bout de sa vérité, Hosanna redonnera vie à Cuirette, Sandra, la duchesse de Langeais et tous ces personnages désespérément en quête d’amour et de reconnaissance.
Maxime Robin signe l’adaptation et la mise en scène de cette œuvre intitulée « Hosanna ou la Shéhérazade des pauvres ».
« J’avais envie, avec Hosanna, d’aborder l’identité de genre. On manquait de contexte et l’arrivée du nouveau roman de Michel Tremblay l’a amené avec la présence du personnage d’Hosanna plus vieux. Luc “Mado Lamotte” Provost se glissera dans la peau de la vieille Hosanna. Il a eu le vertige lorsqu’on l’a approché et il a aussi été traversé par une grande excitation », a raconté le directeur artistique du Trident, Olivier Arteau.
Luc Provost, alias Mado
PHOTO : ERIC MYRE / TVA PUBLICA
C’est le jeune comédien Vincent Roy qui jouera la Hosanna des années 70.
La pièce sera présentée à la salle Octave-Crémazie du GTQ (19 représentations), du 12 septembre au 7 octobre 2023. Pour la billetterie, c’est ICI.
IMAGE+NATION. FESTIVAL COURTS QUEER SHORT FILM FEST (I+N FCQSFF), le premier festival de courts métrages queer du Canada célèbre les cinéastes queer d'ici et du monde entier. Diffusé dans tout le Canada, I+N FCQSFF est de retour cet été [du 22 au 25 juin] pour sa quatrième saison fabuleuse avec des séances de questions-réponses, des rencontres avec les cinéastes, des discussions, des activités de réseautage innovantes dans l'espace virtuel de rencontre image+nation.
Une lettre d'amour destinée aux courts métrages et à leurs héros :
I+N FCQSFF est né de notre amour pour les petites histoires. Les courts métrages présentés illustrent la collision entre des idées novatrices et l’image en mouvement. Un court représente bien plus qu’une simple carte de visite pour le premier long métrage d’un cinéaste. C’est un moment, une pensée, une capsule temporelle étroitement tissée qui mérite d’être diffusée et exposée au grand public. I+N FCQSFF 04 est l'occasion d'encourager les cinéastes émergent·es et établi·es en créant des espaces de collaboration et d'échange grâce à l'espace de rencontre virtuel image+nation.
« I+N FCQSFF répond à un de nos objectifs de longue date, celui de souligner le talent que nous voyons dans les courts métrages soumis chaque année à image+nation. festival de films LGBTQueer Montréal. Nous pensons qu'il est grand temps que le court métrage soit célébré et qu'on lui accorde la vitrine qu'il mérite. I+N FCQSFF est aussi un lieu où les cinéastes et le public peuvent explorer comment les vies queer sont portées sur nos écrans. » - Charlie Boudreau & Kat Setzer, image+nation culture queer
I+N FCQSFF soutient l’Ukraine:
image+nation est solidaire de toutes et tous les Ukrainien·nes. En soutien à nos collègues, créateurices culturel·les et les personnes d’Ukraine, la saison 04 présente une collaboration avec Bohdan Zhuk, programmateur au Kyiv International Short Film Festival (KISFF) et fondateur du Sunny Bunny Festival, un nouveau festival ukrainien dédié au cinéma queer. Ce focus inclut le programme QUEER FIGHTERS / GUERRIER·ÈRE·S QUEERS / КВІР-БОРЦІ : une sélection de courts métrages queer ukrainiens puissants et contemporains abordant les thèmes d’identité trans, d’être soldat et queer dans l’armée ukrainienne et les expériences de vies LGBTQ+ dans une société moins que tolérante.
La programmation de la saison 04 comprend aussi des contes irrésistibles et beaucoup de créativité :
Une programmation à thèmes alléchante vous attend. Celle-ci met l'accent sur les cinéastes locaux, locales et canadien·nes. Vous y trouverez des catégories telles que UNE QUESTION DE GENRES / A QUESTION OF GENDER, des drames, des comédies et des documentaires qui explorent les réalités non binaires et trans; ENCOUNTERS / AMOUR, des contes sur l’amour, le désir, la romance et les relations; DÉCLARATIONS / DECLARATIONS, des expressions courageuses et brutes-de-décoffrage sur l’identité puis enfin, et surtout, QUEERMENT QUÉBEC, un regroupement de courts métrages locaux.
Un accent sur la croissance et l'accessibilité :
I+N FCQSFF a pour objectif d'élever et de promouvoir les talents de la communauté des courts métrages. Cela se reflète dans la diversité de sa programmation et de sa production. Les multiples activités de réseautage offrent aux professionnel·les émergent·es la possibilité de se connecter à un public plus large, ce qui stimule la croissance des industries cinématographiques locales et mondiales. Grâce à sa politique du "payez ce que vous pouvez", le festival réimagine l'expérience traditionnelle des festivals de cinéma en créant un environnement abordable et accessible où les réalisatrices et réalisateurs de courts métrages et leurs œuvres peuvent être soutenu·es et célébré·es par toutes et tous.
Plus d'info : I+N FCQSFF (programmation et billetterie)
En façade, on est déjà impressionné par ce magnifique immeuble de briques centenaire construit au début du 20e siècle. On a l’impression de confort et de cachet avant même d’y entrer. Et c’est vraiment ce qui attend le visiteur dans son superbe hall d’entrée.
Son propriétaire depuis 30 ans, Gaétan Drolet, n’est pas peu fier de son établissement qui loge au cœur du milieu culturel de la haute ville de Québec, sur la prestigieuse Grande-Allée. Mobilier de style et antique côtoie des œuvres d’art de diverses provenances partout, autant dans les chambres, les corridors que les aires communes.
Cet établissement hôtelier se classe en haut de l’échelle dans sa catégorie. Il offre 23 chambres confortables et élégantes, des déjeuners au style raffiné dans un décor de galerie d’art et surtout une excellente équipe et un service impeccable. Toutes les chambres sont climatisées et comptent une salle de bain privée.
Québec et son arrondissement historique classé au patrimoine mondial de l’Unesco sont un trésor unique en Amérique du Nord. Un véritable musée à ciel ouvert qui ne se vit pas mieux qu’en séjournant en prise directe avec le Vieux-Québec et ses nombreux attraits.
C’est le séjour privilégié auquel vous invite le Relais Charles-Alexandre. Avec pour voisines l’avenue Cartier et les Plaines d’Abraham, l’hôtel se trouve à deux pas du Musée national des Beaux-Arts de Québec, de la Colline parlementaire et de la Citadelle, à quelques minutes à pied seulement du cœur battant du Vieux-Québec.
De plus, le Relais Charles-Alexandre présente le précieux avantage d’être un pied-à-terre calme et paisible dans un secteur de la ville connu pour son animation nocturne, ses bars et restaurants. L’emplacement de ce havre de paix est par ailleurs idéal pour explorer des facettes moins connues de la ville, comme les quartiers Montcalm et Saint-Jean-Baptiste.
Fait anecdotique qui ajoute au caractère historique récent de l’endroit : le fondateur du Cirque du Soleil, Guy Laliberté, a habité à l’étage supérieur dans les années 1980, un peu avant que le cirque soit créée et devienne populaire, rappelle Gaétan Drolet.
Le propriétaire se dit fier de pouvoir compter sur un personnel de qualité, fidèle et attentionné, qui contribue à la renommée de l’établissement depuis ses débuts.
À noter enfin que le Relais Charles-Alexandre est pourvu d’un stationnement gratuit à l’arrière, ce qui est rare dans le secteur, et qu’il met à disposition une borne de recharge de type 2 pour les véhicules électriques.
Relais Charles-Alexandre
relaischarlesalexandre.com
91, Grande-Allée Est
Québec (Qc) G1R 2H5
418.523.1220
Occupant une maison de maître construite en 1913, l'Hôtel-Auberge la Grande Maison et Spa se trouve dans le centre de Baie-Saint-Paul. Elle a une histoire unique et originale.
Cette grande maison victorienne rouge cerise compte 24 chambres climatisées et décorées avec goût dans des couleurs vives. Elles disposent toutes d'une salle de bains privée. L’endroit offre un grand stationnement gratuit ainsi que des bornes de recharge pour voitures électriques.
La salle à manger voisine du hall d’entrée accueille les clients pour le petit déjeuner chaque matin. L’auberge offre une copieuse assiette brunch incluse dans les frais de séjour.
Sa localisation permet un accès facile à quelques minutes de marche de toutes les activités du centre-ville, incluant les nombreux commerces, les boutiques et les restaurants de la rue Saint-Jean-Baptiste.
Les clients de l’auberge profitent d’un accès gratuit aux installations du Spa urbain, qui comprend notamment des bains thermaux, deux bains à remous, une cascade d'eau froide et un sauna. Ces installations sont aussi ouvertes à la clientèle extérieure. Un service de massothérapie et de soins de santé diversifiés est aussi offert. De plus, un service de bar est disponible. Certains y viennent en petits groupes pour des 5 à 7 originaux et relaxants.
Toute une histoire
N’eut été de l’intervention du père de Fannie Bouchard, la copropriétaire des lieux avec son conjoint Pierre Sylvain depuis 1991, ce vénérable bâtiment qui a connu plusieurs vies depuis plus de 100 ans, serait tombé sous le pic des démolisseurs.
En effet, la maison était abandonnée depuis quelques années, après la fermeture de l’hôtel Morin. La ville de Baie-St-Paul avait même émis un permis de démolition à l’automne de 1991. M. Bouchard ayant eu vent de ce projet sonne l’alarme et invite sa fille et son gendre à le suivre dans l’acquisition de l’immeuble. Environ 48 heures avant le début des travaux, une offre d’achat est déposée, mettant ainsi fin au processus de démolition en cours.
Ce fut le début de l’aventure de Fannie Bouchard et Pierre Sylvain comme aubergistes.
Rappelons qu’avant les années 90, l’immeuble a été une demeure familiale, puis un bureau de poste, un terminus d’autobus, et même un hôpital. En effet, vers 1934, elle est transformée en hôpital privé, l'Hôpital Saint-Paul, alors que l’hôpital de Baie-St-Paul était devenu un centre pour les traitements en psychiatrie. Dans les années 1940, sa vocation change à nouveau alors que Léopold Morin y ouvre l'Hôtel Morin. Plusieurs ailes sont construites dans les décennies suivantes.
Dans les années 50, l’endroit était connu pour sa salle de spectacles où les gens venaient y passer leur soirée les fins de semaine. Après son acquisition par Pierre et Fannie et sa transformation en auberge au début des années 1990, on y trouvait un restaurant réputé qui a accueilli les convives pendant plus de 20 ans. Il a cessé ses opérations il y a une dizaine d’années, pour être transformé en spa et centre de santé.
Aujourd’hui, la Grande Maison occupe un créneau qui lui convient à merveille et qui attire une clientèle fidèle soucieuse de passer des moments agréables. Ce qui est certain, c’est qu’un séjour à l’Auberge La Grande Maison constitue une expérience mémorable.
Auberge La Grande maison & Spa
grandemaison.com
160, rue Saint-Jean Baptiste
Baie St-Paul (Qc) G3Z 1N3
418.435.5575
À Québec, on dirait que les grands restaurants ont tous débuté sur de belles histoires. C’est aussi le cas pour la Trattoria La Scala, au cœur du quartier Montcalm. Au début des années 90, l’entrepreneur italien Ezio Bera, établi depuis quelque temps à Québec, choisit de créer une entreprise à son image, basée sur son désir d’offrir une fine cuisine italienne maison et de l’opéra : La Scala.
Parallèlement à tout ça, un jeune homme qui travaille dans la restauration depuis l’âge de 15 ans, rêve d’avoir un jour son propre restaurant. Le destin fait en sorte qu’à l’âge de 21 ans, il fait la rencontre de celui qui l’aidera à le réaliser. Contraint de vendre son restaurant pour des raisons de santé, Ezio Bera doit donc trouver un successeur qui saura conserver la vocation de l’endroit. On lui présente alors Marc-Antoine Munoz : la vision commune des deux hommes amène ce dernier à faire le grand saut.
Marc-Antoine Munoz
Photo : Brouillard Communication
Il procède à l’acquisition de La Scala à la fin des années 90, même s’il n’a pas encore de réseau d’affaires personnel bien développé ni de racines familiales entrepreneuriales. Il s’appuie sur la crédibilité et la renommée déjà établies de La Scala pour poursuivre l’attrait auprès de la clientèle. Il établit aussi un bon lien de confiance avec le propriétaire de l’immeuble dont il est locataire. Son désir d’offrir notamment à sa clientèle plusieurs soirées musicales par semaine le conduit, en 2001, à ajouter un second étage à son restaurant (salle La Piccola), puis à agrandir son premier étage en faisant l’ajout, en 2009, de la salle La Piccolo, avec le local voisin devenu vacant. Aujourd’hui, Marc-Antoine Muroz est propriétaire de l’immeuble du boulevard René-Lévesque ouest.
Depuis le début, Marc-Antoine s’inspire du savoir-faire et des orientations d’Ezio Bera afin de développer ses idées originales, toujours dans le respect des traditions italiennes. Il ne ménage pas les efforts pour respecter la volonté de son prédécesseur, tout en apportant sa touche personnelle. Le succès ne tardera pas à arriver. Même après toutes ces années, l’esprit d’Ezio Bera demeure bien ancré dans La Scala, où il est d’ailleurs possible d’y admirer une peinture créée par la mère du fondateur et d’y goûter la fameuse recette originale de gnocchis de ce dernier.
Marc-Antoine est aussi l’artisan de la préparation des gnocchis. Il les prépare exactement selon la technique transmise par l’ancien propriétaire. Et toutes les pâtes servies à la Scala sont faites maison.
En mars 2024, La Scala fêtera ses 30 ans. Et Marc-Antoine célébrera ses 25 ans comme propriétaire de la trattoria la plus authentique de Québec, alors qu’il n’a pas encore atteint la cinquantaine. Quand on lui demande quel est le secret pour maintenir sa façon très accueillante et généreuse de traiter la clientèle après toutes ces années, soir après soir, Marc-Antoine répond que c’est la motivation du rêve réalisé et de la volonté de le prolonger encore longtemps qui le poussent à toujours se montrer généreux et fier. Il sait que son produit est unique et il tient à en assurer la poursuite.
Parce que c’est bien le cas : dans son décor typiquement italien, où se côtoient boiseries, mosaïques, tissus veloutés, fresques murales et statues, les habitués de La Scala comme les passants ont l’occasion de vivre chaque soir une expérience digne des véritables trattorias de Milan ou de Rome. En plus de son menu typiquement Italien, le restaurant est aussi l’unique lieu à Québec où opéra et bonne chair se marient.
Photo : Les Festifs
On y tient, un dimanche par mois, des Soirées Opéra mettant en vedette des chanteurs d'opéra aux voix impressionnantes, auxquelles s’ajoutent les sons du piano et du violon, alors qu’un souper sept services est servi aux invités. Lors de ces soirées musicales, Marc-Antoine Munoz se laisse fort habituellement prendre au jeu en poussant lui aussi quelques notes de sa voix puissante. Fait à signaler, le reste du temps, une pianiste agrémente les soirées de La Scala tous les soirs et joue même ce que les clients lui suggèrent à partir d’un cahier impressionnant de titres variés.
D’ici à ce que Marc-Antoine annonce ce qu’il entend proposer pour le 30e anniversaire, il est possible de profiter de son hospitalité et de la richesse des plats de son menu 7 soirs et 5 midis par semaine et ce, toute l’année. Il peut compter sur environ 22 personnes à la cuisine et au service pour l’assister. On peut recevoir jusqu’à 200 clients lors de grandes soirées.
Restaurant Trattoria La Scala
restolascala.ca
31, boul. René-Lévesque Ouest
Québec (Qc) G1R 2A3
418.525.4545