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Il y a 50 ans, en 2023, que ce bâtiment construit en 1855, à la suite de l’incendie du bâtiment précédent, a été transformé en hôtel. Les architectes et propriétaires précédents, dont de riches industriels, un médecin-chef de deux hôpitaux de la ville, ont apporté des modifications et des rénovations importantes au fil des ans, ajoutant leur goût pour l’art déco à la structure initiale.


À la fin des années 1930, la résidence de la rue d’Auteuil, cette rue située juste après les murs de fortification entre les portes Saint-Louis et Kent, avait trouvé sa signature qui subsiste encore aujourd’hui. C’est l’hôtelier Armand Blouin qui effectue la transformation en hôtel en 1973, qui s’appellera désormais le Manoir d’Auteuil. Toutefois, les propriétaires précédents y accueillaient déjà des visiteurs depuis beaucoup plus longtemps.

Le Manoir d’Auteuil
Il aura fallu attendre 2002, pour que le couple Linda et Daniel, venus en voyage des États-Unis pour apprendre le français, tombent sous le charme de la ville et de l’édifice, et décident de l’acheter. En 2012, ils se portent acquéreurs de l’édifice voisin et y ajoutent durant les années suivantes des chambres et des lieux communs pour être la propriété que l’on connait aujourd’hui.


En entrevue, la propriétaire Linda Lafollette (un nom d’origine française qu’on soupçonne d’avoir été transformé à partir de Lafayette), fait valoir toute son admiration et sa passion pour ces lieux qui les ont charmés il y a maintenant plus de 20 ans. Les 32 chambres et suites, qui ont chacune leur personnalité propre, offrent toujours les boiseries art déco et les salles de bain ornées qui ont suscité l’admiration des invités du Dr Paquet et de sa conjointe Alice qui en sont les initiateurs. Ces décors continuent de ravir les clients passionnés d’architecture.

Le Manoir d’Auteuil  
Dès qu’on pénètre dans le hall d’entrée, richement décoré, on sent déjà qu’on vient d’entrer dans des lieux uniques et différents. La ville de Québec déborde de lieux historiques et patrimoniaux qui présentent souvent des caractéristiques qui rappellent des périodes fastes et luxueuses du passé. Le Manoir d’Auteuil fait partie de ces lieux préservés et qui font perdurer le patrimoine bâti, surtout dans l’enceinte fortifiée de la vieille ville qui fait partie du Patrimoine mondial de l’Unesco.

Le Manoir d’Auteuil  Le Manoir d’Auteuil
Fait à signaler, curieusement, une des suites du Manoir porte le nom de Lady Godiva. Explication : la légendaire Lady Godiva, qu’on raconte avoir paradé nue sur son cheval à travers les rues de la ville de Coventry, en Angleterre, pour relever un défi avec son époux, fut une ancêtre de la famille Sewell, pour qui la bâtisse devenue depuis le Manoir d'Auteuil a été construite en 1835. Bien que romancée au fil des siècles, Godiva dans sa légende reste une icône de lutte féministe pour la liberté.


Une autre chambre Signature porte le nom de la chanteuse Française Édit Piaf. Celle-ci y a séjourné pendant ses visites à Québec dans les années 1950.


Pour sa part, la chambre Chapelle est absolument unique dans sa propre catégorie. Cette chambre charmante était à l’origine la chapelle de la famille dans les années 1800. Elle est parfaite pour des amis voyageant ensemble ou pour un parent voyageant avec son enfant, en raison de ses deux lits jumeaux.

 
Le Manoir d’Auteuil accueille des clients de toutes provenances, principalement des États-Unis et du Canada, mais aussi des croisiéristes débarquant à Québec, par exemple. Plusieurs clients reviennent y séjourner à la suite d’une première visite.


Sa localisation en face du magnifique Parc de l’Esplanade et à quelques pas du Château Frontenac, du Théâtre Capitole, des galeries d’art, des magasins, des restaurants, des musées et de tous les sites touristiques et historiques de Québec, en fait un lieu attrayant. Le Manoir constitue un point de départ parfait pour tous les voyageurs, grâce à un accès facile aux stations de ski de Québec, aux nombreux festivals d’art, aux événements culturels et aux sites touristiques du Vieux-Québec. La clientèle d’affaires, les touristes, les skieurs et les visiteurs à la recherche d’une escapade romantique et d’une expérience authentique dans le Vieux-Québec peuvent profiter d’offres hôtelières spéciales et de forfaits uniques à Québec.

Le Manoir d’Auteuil
Bref, le Manoir d’Auteuil a beaucoup plus à offrir. Une visite de son site Web saura vous en convaincre.

 
Manoir D’Auteuil

manoirdauteuil.com
49, rue D’Auteuil
Québec (Qc) G1R 4C2
418 694-1173

Alors que plusieurs commerçants du Village lançaient un nouveau cri d’alarme face aux problématiques sociales vécues dans le quartier en décidant de fermer leurs terrasses, Valérie Plante présentait jeudi dernier le plan d’action pour y faire face de l’arrondissement de Ville-Marie, un plan élaboré à la suite d’une enquête et de consultations auprès de divers intervenants du Village. Après avoir écouté la mairesse, le conseiller municipal, le chef de police et avoir pris connaissance de la trentaine de recommandations, je dois dire en toute honnêteté que le résultat est très décevant.

Quelques mois après que l’ombudsman de la Ville de Montréal ait reproché aux élus de continuer avec la même approche qu’ils savent inefficace pour faire face à la montée de l’itinérance, je me serais attendu à ce qu’on nous propose un changement de cap et non toute une bonification de mesures de mitigation. Quelques mois après la mission de l’UMQ en Finlande dirigée par son homologue de Québec Bruno Marchand qui refuse de voir l’itinérance comme une fatalité, je me serais attendu à ce que la mairesse ait autre chose à nous dire que d’apprendre à vivre avec et de présenter l’itinérance comme normale en raison de la proximité du centre-ville.


L’hypocrisie sociale

Je dois aussi dire en toute honnêteté que le portrait de la situation témoigne à mes yeux d’une hypocrisie sociale certaine. Présenter les problématiques sociales lourdes associées à l’itinérance, à la santé mentale, à la toxicomanie qui ont été pelletées depuis des décennies dans ce quartier et qui dégradent le tissu social comme les ‘’problématiques sociales du Village’’, c’est présenter la situation comme si ces problématiques émanaient du Village, alors qu’elles affectent le Village de façon disproportionnée en raison de mesures prises depuis des décennies par les administrations municipales successives.

 
Pour avoir vu passer depuis plus d’un quart de siècle comme éditeur tous les projets de revitalisation des micro-quartiers de l’arrondissement de Ville-Marie et les diverses interventions de la Ville pour faire face aux problématiques sociales de la rue, itinérance, prostitution, vente de drogues, santé mentale, Il est très clair dans mon esprit que l’accroissement de ces problématiques dans le Village est directement lié au tassement vers l’est de toutes les marges de la rue à la faveur de la revitalisation et de l’embourgeoisement du Faubourg St-Laurent à la fin des années 1990, puis du Quartier des Spectacles dans les années 2000. Plusieurs chercheurs ont documenté ce processus. Et nous en avons nous-mêmes été témoins.

 
La revitalisation de ce secteur est passée par l’élimination du Red Light et il est clair et net que la répression policière a été utilisée consciemment par les autorités municipales de l’époque pour y parvenir. Je me souviens trop bien des interventions policières à la Place Émilie-Gamelin à la fin des années 1990 après y avoir instauré un couvre-feu pour expulser manu militari les jeunes de la rue qu’on refoulait vers le Village. Ils avaient alors élu domicile au parc du métro Beaudry et au parc Campbell. C’est ce qui avait amené les commerçants du Village à réclamer un nouvel édicule transparent à cette station de métro de façon à ce que les patrouilles policières puissent voir facilement ce qui s’y passait, un dossier dans lequel j’ai représenté les commerçants du Village.

 
Je me souviens aussi trop bien du projet dément de déjudiciarisation de la prostitution de rue limitée aux territoires des postes de quartier 21 et 22 proposé par la Ville en 1999-2000 qui visait à débarrasser les autres quartiers du phénomène en la concentrant ‘dans le Centre-Sud’. Selon une logique bureaucratique, avec l’instauration des postes de police de quartier on a décidé de les spécialiser et les postes 21 et 22 étaient désignés pour l’itinérance. Alors que la Ville avait été obligée de reculer dans ce projet devant la levée de boucliers de la population contre elle, elle est restée sourde à la préoccupation citoyenne de voir peu à peu s’installer dans le quartier une grande concentration de ressources pour les ‘’clientèles de la rue’. Ça ne prend pas la tête à Papineau pour comprendre que si on installe au cœur ou autour du Village des ressources pour les hommes, les femmes et les jeunes de la rue, en plus de 2 des 3 sites autorisés d’injection supervisée pour toxicomanes, qu’on se prépare à une joyeuse tempête.

Camping dans les parcs

Dans combien de quartiers la Ville tolèrerait-elle de tels campements dans un parc pour les enfants?

Mais quand on a des grands projets de revitalisation à coup de centaines de millions $, on trouve tout à fait normal de tasser ces gens plus à l’est et on se dit que les gais sont des gens tolérants, des marginaux eux-mêmes et que le Village, ce n’est pas un quartier pour les familles. Alors ça pose moins de problèmes de gérer ces problématiques dans ce quartier. Ça, j’aurais aimé que l’administration municipale admette la responsabilité de la Ville dans cette dégradation du Village qui en résulte. L’administration actuelle pouvait à la rigueur reconnaître les erreurs des administrations précédentes qui nous ont mené là.

Police 1977

Un Village né du ‘’nettoyage’’ du centre-ville


Notre communauté connait trop bien le genre d’opérations de ‘’nettoyage’’ du centre-ville menée par les différentes administrations municipales au fil des décennies. C’est précisément la vague de répression qui a précédé les Jeux Olympiques de 1976 qui a amené les établissements gais à migrer vers l’Est dans ce qui est aujourd’hui le Village. Quand la mairesse parlait des luttes menées par nos communautés pour leurs droits dont le Village est la mémoire, il aurait peut-être été embarrassant de rappeler que c’est souvent contre l’administration municipale et son service de police qu’elles ont été menées. Comme la Ville reconnaît l’existence de discriminations systémiques, il serait approprié qu’elle se questionne sur sa propension à demander à nos communautés de vivre avec ce qui serait jugé intolérable dans d’autres quartiers. Ce n’est pas d’hier que les citoyens de ce quartier répondent à ceux qui leur reprochent le syndrome ‘’Pas dans ma cour’’ que c’est plutôt que ‘’la cour est pleine’’. Après avoir elle-même déplacé le problème vers l’est par ses actions, il est assez peu subtil de nous dire maintenant qu’il ne faut pas agir de façon à déplacer le problème.


Au-delà des déclarations d’amour pour ce quartier que j’ai entendues dans la bouche de nos élus ce jour-là, je ne peux faire autrement que de constater que le Village est le dernier pôle significatif de l’arrondissement de Ville-Marie à attendre un effort sérieux de revitalisation, un plan qu’on nous promet pour 2025-26… ce qui coïncidera étrangement avec la livraison des premières phases des vastes projets immobiliers qui se développent autour du Village… mais que la Ville n’inclut pas dans le périmètre du Village. Contrairement à la Place Émilie-Gamelin (sous la responsabilité du Quartier des Spectacles) qu’elle n’associe au Village que quand il s’agit de parler des problématiques sociales dans son plan d’action. Comme si y gérer la misère humaine relevait du Village.


À quand un changement de cap?


J’aurais espéré que l’administration Plante nous propose un changement de cap en matière d’itinérance. Depuis des décennies, autant les organismes communautaires que les chercheurs demandent qu’on ne se contente plus d’ouvrir des refuges de nuit ou des centres de jour, d’équipes de travailleurs de rue, mais qu’on offre du logement supervisé à ceux et celles qui souhaitent sortir de la rue. Pour pouvoir intervenir efficacement en santé mentale, en toxicomanie ou en itinérance, il faut stabiliser les personnes et créer les conditions qui rendent possible une intervention suivie. Ce qui ne peut évidemment se faire sans domicile fixe et passe inévitablement par offrir un toit. Et il n’est certainement pas souhaitable que ceci se concentre dans tel ou tel quartier pour en faire des ghettos. Dans un climat comme le nôtre, malgré que pour certains l’itinérance puisse être un mode de vie, il est clair et net que c’est ce que préféreraient la grande majorité des personnes qui se retrouvent à la rue. L’expérience de la Finlande qui a adopté cette approche et qu’est allé étudier le maire Marchand cet hiver est probant. Bien sûr ceci nécessite d’abord et avant tout un changement de cap des gouvernements québécois et fédéral dont relèvent la santé, les services sociaux et le logement. Mais quand la situation atteint progressivement un point de non-retour, faut-il attendre que le Village ou tout autre quartier se transforme en Downtown Eastside comme à Vancouver pour changer de cap?


Plus de 60 ans après la Révolution tranquille, 40 ans après la désinstitutionnalisation des personnes atteintes de maladies mentales, il serait plus que temps que les gouvernements québécois et fédéral cessent de compter sur la charité chrétienne et des organismes communautaires pour prendre en charge ces lourdes problématiques sociales. Il est pathétique qu’en la matière on compte encore sur ces ressources qui malgré toute leur bonne volonté sont insuffisantes et surtout pas équipées pour un suivi psychosocial qui peut souvent prendre des années. Plusieurs diront que ce genre de changement de cap prendra lui aussi des années avant de produire des effets et que ce qu’il faut, ce sont des actions qui produiront des effets à court terme. Cet argument, je l’entends depuis au moins 25 ans. Et d’actions à court terme en mesures de mitigation, voilà où nous sommes rendus. Peut-être en serait-il autrement si nous avions changé de cap il y a 25 ans.

André Gagnon Éditeur, Guides GQ

Son logo est un arbre à biscuits dans lequel un enfant y pige joyeusement… Mais ne nous méprenons pas : ce ne sont pas spécifiquement les enfants qui sont visés par cette image qui fait rêver autant les grands que les petits.
Dès qu’on y entre, il y flotte une douce odeur qui augmente au fur et à mesure que les yeux admirent le contenu des étalages vitrés. Biscuits, sablés et autres, carrés aux dattes, café, pâtisseries, desserts se bousculent pour qu’on les admire. Puis, tout au fond, derrière les comptoirs, de beaux appareils au métal étincelant n’attendent que les commandes de crème glacée et de yogourt glacé.

Fruits Biscuitier 3

Si la gourmandise a un nom, c’est certainement Aux fruits du biscuitier. Par beau temps, la terrasse avant permet de prolonger la visite en partageant les gâteries fraîchement acquises.
Et que dire du personnel passionné et souriant qui présente les divers produits confectionnés sur place. Ça complète le tableau de ce commerce original, issu de l’imagination de la famille Pedneault, juste en face de la cidrerie familiale.


Aux Fruits du Biscuitier

auxfruitsdubiscuitier.com
3387, chemin des Coudriers
Île-aux-Coudres (Qc) G0A 3J0
418.600.8123

La boutique de Cidrerie et Vergers Pedneault est une formidable vitrine, non seulement sur les divers produits que fabrique et distribue cet artisan familial, mais aussi sur cet art méconnu pour plusieurs de la fabrication du cidre. On y trouve de l’information précise sur le processus de création et de production, de la culture de la pomme à l’embouteillage.
On est rapidement attiré par les nombreux étalages et les colorées étiquettes des quelque 30 différents produits classés selon diverses catégories : mistelles, crèmes, mousseux, tranquilles fruités, de glace, apéritifs, etc. Deux produits ont excité nos papilles : le pomme d’érable au goût délicat et subtil, mais surtout la vedette inégalée encore aujourd’hui, le Glacier, gagnant de plusieurs prix dans des foires vinicoles.

Cidrerie Pedneault cidres

Même le nouveau-né, la Marée Rose, premier cidre rosé d’un beau rouge vif en raison de la pomme Geneva qui constitue 100 % de sa matière première, trahit les plus de 100 ans de culture de la pomme de la famille Pedneault sur l’île.
Sur place, on prend le temps de faire déguster et de bien expliquer la diversité des variétés offertes. L’éducation des amateurs de produits vinicoles contribue à rendre au cidre ses lettres de noblesse auprès de nombreux visiteurs de la boutique.
La demande grandissante des dernières années a eu pour effet d’ouvrir des boutiques à La Malbaie, à Baie-Saint-Paul et à Québec.
Fait à signaler, on peut pratiquer l’auto-cueillette des pommes, poires et prunes dans les vergers pendant l’automne.

Cidrerie et Vergers Pedneault
vergerpedneault.com
3384, chemin des Coudriers
L’Île-aux-Coudres, Qc G0A 3J0
418.438.2365

Pierre Perreault

Pour les plus âgés qui ont étudié le latin à l’école, ils s’en doutent un peu. Pour les autres, Le Corylus est tout simplement le nom latin du coudrier, fruit emblématique et patronyme de l’Isle-aux-Coudres, nommée ainsi par Jacques Cartier lui-même lors de son deuxième voyage dans la vallée du Saint-Laurent.
Stratégiquement situé en bord de fleuve face aux Laurentides et au quai de Saint-Joseph-de-la-Rive, l’architecture extérieure a de quoi surprendre dès l’arrivée, avec sa tour de style médiéval. En belle saison, la terrasse extérieure a de quoi épater les amateurs d’air marin avec sa vue spectaculaire.
Pâté croche Corylus
Au menu, des plats dont les seuls noms sont alléchants. Poissons, fruits de mer, spécialités locales et curiosités, dont le fameux pâté croche de l’Isle et ses accompagnements. Le restaurant encourage et fait la promotion des produits du terroir local et régional. Le fameux jus de pommes pétillant des vergers Pedneault a de quoi séduire les amateurs de ce genre de boisson non alcoolisée.
Une fois la sélection de plats faite, on n’a qu’à lever les yeux pour regarder le soleil se coucher derrière les montagnes, pendant que de grands bateaux naviguent vers l’aval ou vers l’amont devant nous.
Situé sur la pointe est de l’ile, dans l’ancien village de La Baleine, Le Corylus est certainement un incontournable dans la liste des lieux charmeurs de cette île aux mille curiosités.

Le Corylus Resto-Bistro
3094, Chemin des Coudriers, La Baleine, Île-aux-Coudres, QC G0A 2A0
418 600-8013
restaurantlecorylus.com


Ces dix dernières années, le Parc nature de Pointe-aux-Outardes est devenu une des attractions les plus visitées de la Côte-Nord. Alors qu’il avait accueilli 1800 visiteurs en 2012, ils étaient plus de 17,500 en 2021. Et pour cause! Ce coin de la péninsule de Manicouagan est unique par sa biodiversité. Neuf écosystèmes distincts s'y succèdent, de la forêt boréale aux battures, en passant par la plage et les dunes, en plus d’accueillir le deuxième plus grand marais salé du Québec.

Parc nature 2
Basé sur une pointe de sable qui s’avance dans la mer, au bout de la rivière aux Outardes, le Parc Nature de Pointe-aux-Outardes offre des paysages grandioses, accessibles à tous grâce à différents types d’activités, une aire de camping avec 10 sites de camping pour tentes en bord de mer et 10 sites de motorisés comme de l’hébergement inusité en chalets ‘’nichoirs’’ et un réseau de sentiers offrant des boucles de marche variant de 1 à 5 km.
Parc nature
Les haltes de découverte et de ressourcement présentes dans les sentiers permettent de se reposer en toute quiétude et d’en apprendre davantage sur ce site incontournable sur la Côte-Nord. Sans parler de la plage et de sa longue batture qui vous feront découvrir le secret fascinant des eaux de mer plus chaudes et baignables sans se geler de la péninsule de Manicouagan qui à elle seule vaut le détour de la 138.

Parc nature 2
La diversité de la faune et de la flore fera plaisir aux naturalistes aguerris. Une randonnée guidée de 2,5 km vous permettra de partir à la découverte des petits fruits comestibles et des vertus médicinales des plantes nord-côtières. Le Parc Nature est aussi classé parmi les cinq meilleurs sites d’observation d’oiseaux au Québec. Avec 255 espèces d’oiseaux répertoriées en période de migration, vos jumelles seront très occupées. Vous vous sentirez libre comme l’air en profitant du cadre enchanteur du Jardin d’oiseaux où 300 espèces végétales en permaculture trônent dans un décor créatif en matériaux recyclés. Pour compléter l’expérience vous pourrez dormir comme un oiseau dans un des cinq nichoirs d’oiseaux au décor inspirant. La nuit venue, le ciel étoilé, les astres et les planètes danseront sous vos yeux et un télescope de 45 cm vous permet d’explorer la Voie lactée.

Parc nature
La passion de Denis Cardinal
Son directeur-général actuel Denis Cardinal n’est pas étranger à ce développement. Il fait en effet partie des fondateurs de la Corporation en 1986, alors qu’il était nouvellement prof au cégep, lui qui est originaire de Pointe-aux-Trembles. Et il en parle avec passion. C’était à l’époque un parc régional et une aire de récréation polyvalente qui avait été créé sur le site du premier village à la Pointe aux Outardes fondé vers 1850 avant qu’un incendie le déplace vers le village actuel. Les premiers bâtiments du Parc construits en 1974 datent de cette époque.
Après avoir été pendant six ans directeur de Tourisme Manicougan de 2004 à 2010, il revient au parc en 2012 comme directeur-général pour en assurer la relance, C’est alors que le Parc régional devient le Parc nature de Pointe-aux-Outardes. Son objectif est d’en assurer le développement et la pérennité, tout en maintenant son statut d’OBNL indépendant de la SÉPAQ et des parcs nationaux. Les résultats sont là. Dix ans plus tard, le tourisme sur la Côte-Nord ne s’arrête plus à Tadoussac et il pousse l’exploration de la région jusqu’au Parc. C’est maintenant une des destinations principales des visiteurs qui poursuivent vers l’Archipel de Mingan et jusqu’à Natashquan.
Sur cette lancée, Denis Cardinal caresse maintenant un projet de développement de plus de 3 millions $ pour refaire le bâtiment d’accueil dès 2024 et un autre projet d’hébergement offrant tous les services dans des œufs d’oiseaux géants, un projet d’1,5 million $.
Il souhaite aussi créer au large une aire marine protégée en rappelant l’importance du phytoplancton et du zooplancton qui sont responsables de plus de 50% de la production d’oxygène en ces temps de grands défis climatiques. Ce ne sont pas les projets qui manquent.

Lorsqu’ils ont décidé d’acquérir l’établissement construit en 1996 dont ils sont propriétaires depuis le début de 2021, ils savaient que leur projet allait nécessiter beaucoup de travail pour l’aménager à leur image et à leur goût. Et ils ont relevé le défi avec brio : remettre les lieux au goût du jour sur le marché de l’hébergement touristique. Uniquement pour la mise à niveau, l’investissement frôle les 50 000$.

Motel Horizon

Dès l’accueil, on ressent cette ambiance qui caractérise les établissements tenus avec amour et fierté. Les propriétaires, Cheal et James, n’étaient jamais venus dans le secteur avant 2020. « On a vu un motel à vendre, on a conduit jusqu’ici, on a dormi une nuit et on a acheté. On est tombé en amour avec Baie-des-Rochers, Port-au-Persil et la vue du motel », explique James.

Motel Horizon
Un tour du propriétaire permet de constater le concept qui a pris forme et qui va se développer davantage au fil des saisons. Côté jardin, un spa couvert d’un gazebo accueille depuis l’été 2022 les visiteurs. Des boîtes à fleurs et un espace potager occupent un autre coin du vaste terrain. Côté cour, des chaises Adirondaks sont postées sur la verdure en bordure du cap pour l’observation du paysage.

Motel Horizon

À l’intérieur, neuf chambres au rez-de-chaussée et au premier étage, sans tapis, décorées avec goût et comprenant toutes la climatisation, une machine à café, un micro-ondes et un frigo, une télé avec câble, en plus d’un balcon. L’internet 5G est offert dans toutes les chambres. Derrière le comptoir de réception, une petite cafétéria qui offre tout ce qu’il faut pour le petit déjeuner et pour ceux qui veulent s’y installer pour manger un repas ou y déguster un café.

Motel Horizon
Le dernier étage agit comme résidence pour les propriétaires, qui sont donc toujours disponibles pour leur clientèle, au besoin.
Fait à signaler, on trouve à proximité le parc marin Charlevoix-Saguenay de Port-au-Persil, et Saint-Siméon est un carrefour pour partir explorer le Bas-Saint-Laurent avec le traversier vers Rivière-du-Loup, le Saguenay via la route 170 et Baie-Sainte-Catherine est à moins de 25 minutes de route. On peut y faire des excursions aux baleines et y prendre le traversier vers Tadoussac et la Côte-Nord.

Motel Horizon
motelhorizon777.com

777, rue Saint-Laurent
Saint-Siméon, QC G0T 1X0
418.638.2448

Après leur succès toujours plus grand avec les pommes, le cidre, les jus et moûts de pommes, les caramels, et autres produits du terroir et produits fins provenant de 35 producteurs, les membres de la famille Pedneault de l’Isle aux Coudres, propriétaires de Cidrerie et vergers Pedneault, ont décidé d’élargir leur concept de base en y ajoutant une microbrasserie et un restaurant nouveau style.


Portant le nom de L’Étale – Restaurant et Microbrasserie, le nouveau projet s’installe sur le site actuel de la Salle de quilles de l’Isle. On y offrira de bières, des produits locaux et une cuisine célébrant le terroir.

« L’étale a été choisi pour son rapport au temps. L’étale étant le moment de pause entre les marées sur le fleuve, l’Isle aux Coudres est un lieu où le temps ne se calcule pas de la même manière que sur le « continent ». Il sera mis de l’avant dans l’ensemble du concept », explique le copropriétaire Éric Desgagnés.

Pedneault Eric Desgagnes

Plusieurs secteurs du restaurant permettront notamment la tenue d’événements, d’espaces de télétravail et de divertissement pour tous les âges. Les insulaires pourront continuer de jouer aux quilles puisque les équipements seront conservés et modernisés. Le tout dans un endroit enchanteur mettant en valeur le panorama incroyable qu’offre la région de Charlevoix.


Le visuel des canettes de bières, mettra pour sa part en valeur les lieux enchanteurs de l’Isle aux allures de cartes postales. « Notre objectif étant, encore une fois, de faire rayonner les paysages insulaires par nos activités », ajoute M. Desgagnés.

Deux premières bières blondes sont offertes depuis quelques semaines au restaurant Le Corylus, propriété de l’entreprise, grâce à un partenariat avec Menaud – Distillerie et Microbrasserie. La Block, une blanche, et Le Pilier, une blonde, sont maintenant disponibles sur place ou pour la vente exclusive. Plus de détails suivront sur les autres types de bières qui seront produites.

 Pedneault L'étale La Block
« Des partenaires locaux essentiels comme la Ferme Harvey, dont proviendra la plupart des grains, permettront de rendre le projet encore plus porteur de sens. C’est Menaud – Distillerie et Microbrasserie de Clermont, qui brasse nos recettes dans leurs installations en attendant que nos équipements de brasserie soient opérationnels », précise Éric Desgagnés.

Les membres de la relève entrepreneuriale de la Cidrerie dirigeront ce projet d’envergure. Ils veulent créer une gamme de produits originaux en maximisant les intrants locaux et en utilisant plusieurs procédés d’économie circulaire concernant les intrants, la fabrication ainsi que la gestion des extrants.

« Nous sommes très enthousiastes face à ce projet et nous avons très hâte qu’il se concrétise dans les prochaines semaines », termine M. Desgagnés. L’ouverture de l’établissement est prévue pour le mois de juillet 2023.

L’Étale – Restaurant et microbrasserie
charlevoixenligne.com
3414 Chemin des Coudriers
L'Isle aux Coudres (QC) G0A 1X0
(418) 438-2365

Bien situé à l’entrée de l’île de Havre-Aubert, le bistro gourmet Les Araynes est devenu en quelques années un endroit couru pour déjeuner et bruncher aux Iles. Avant que Lise Soutière et Philippe Kéroack se lancent dans l’aventure, l’endroit avait accueilli la boulangerie artisanale Fleur de Sable opérée par un couple gai. Après avoir abordé les Îles en 2014 et 2015 en y dérivant en voilier, Lise et Philippe sont tombés en amour avec l’archipel et ont saisi l’occasion d’affaires alors que Laurent et William souhaitaient vendre. Au point de délaisser leurs carrières dans la haute technologie et en rédaction technique pour se lancer dans une nouvelle aventure.

Les Araynes
Lise Soutière


Héritant d’une coquille vide pour la restauration en 2016 après le départ de la boulangerie, c’est Lise qui a relevé le défi d’ouvrir le bistro qui était un beau complément pour les studios. N’ayant aucune expérience en restauration si ce n’est comme cliente, les nouveaux hôtes ont d’abord ouvert une boutique et un petit resto de 25 places où on servait des repas légers, du genre café et croissant. Mais ils se sont vite aperçus que les Madelinots étaient à la recherche de vrais déjeuners et ils ont ajusté leur menu en conséquence, en offrant des déjeuners et brunchs plus copieux. Et c’est là que le bistro a pris de l’ampleur. Le bistro est passé à 48 places et à 100 places l’été avec la terrasse.


Araynes
L'équipe des Araynes qui fait la fierté de Lise


Durant la belle saison, le bistro est maintenant ouvert 5 jours/semaine et il compte sur une équipe stable qui fait la fierté de Lise qui la voit comme une grosse famille. Si elle admet qu’elle avait une vision assez romantique de la cuisine en décidant d’ouvrir un bistro gourmet mettant en valeur les produits du terroir madelinot et qu’elle capotait quand elle devait servir plus de dix personnes en même temps, aujourd’hui grâce à cette belle équipe, elle peut servir jusqu’à 90 personnes. Et on y vient pour déguster la guédille au homard ou une casserole déjeuner sur sauce hollandaise. Le grilled cheese au fromage des Iles est aussi très apprécié. Le terroir des Iles est mis en valeur avec le homard des Iles, les poissons fumés du Fumoir d’antan et le café de la Brûlerie des Iles.
C’est ainsi que Les Araynes sont devenus LA place pour déjeuner aux Iles avec une cuisine santé sans friture grasse, ni frites, ni burgers, avec des déjeuners plus luxueux, ‘’comme un Chez Cora pimpé» pour reprendre les mots de Lise.

Araynes

Les studios 


Six vastes studios avec cuisinette complètent l’entreprise. À moins de 500 m d’une vaste plage sur la Baie de Plaisance, les studios sont ouverts de juin à novembre et leur emplacement à quelques minutes en auto ou en vélo des lieux les plus populaires d’Havre-Aubert , à quelques minutes de la plage de la Martinique et des étangs voisins où se donnent rendez-vous les amateurs de surf-volant pour lesquels les Iles sont un véritable paradis, en font un emplacement de choix pour explorer les Iles.
Et pour ceux qui se demanderaient d’où vient le nom Les Araynes, c’est ainsi que Jacques Cartier avait baptisé l’archipel, impressionné par toutes ses plages de sable. En vieux français, comme en espagnol arenas, les araynes font référence aux beaux sables des iles.

Les Araynes

102, route 199

Havre-Aubert, Qc, G4T 9B3

https://m.facebook.com/profile.php/?id=100063566353930

Pour ses 40 ans, le Festival en chanson de Petite-Vallée dévoile une affiche des plus colorées, à l’image de la chanson qu’il célèbre chaque année à partir des villages de Petite-Vallée et Grande-Vallée, sur le magnifique littoral nord gaspésien. 

Cette édition anniversaire, qui aura lieu du 28 juillet au 5 août prochain, sera une fois de plus l’occasion de souligner la richesse de la musique francophone et autochtone, à travers une soixantaine de rencontres artistiques intimistes, dans l’environnement chaleureux et authentique qu’on lui connait.

Festival Petite-Vallée 2023
Tout en attendant avec impatience le début des travaux de reconstruction de son Théâtre de la Forge, incendié en 2017, ce sera un rendez-vous musical à échelle humaine dans le cadre apaisant de la Gaspésie, avec Florent Vollant, Les Hay Babies, Patrice Michaud, Guylaine Tanguay, Vincent Vallières, Ariane Roy et plusieurs autres.


Le Festival renouera en renouant avec trois artistes qui l'ont fait maintes fois vibré. Michel Rivard et Pierre Flynn, qui fêtent incidemment leurs 50 ans de carrière, de même que Richard Séguin font partie des pôles d’attraction de l’affiche 2023 du festival.


« Ces trois artistes sont des piliers qui sont passés souvent au festival et qui ont travaillé avec nous, soit comme passeurs ou comme formateurs. Ils ont été des fidèles », signale le directeur général du festival, Alan Côté.


Premières Nations

La désignation de Florent Vollant comme artiste passeur avec Richard Séguin, une première pour un membre des Premières Nations, constitue un autre fait saillant de la programmation.

Festival Petite-Vallée 2023
La présence de plusieurs autres artistes autochtones, dont Kathia Rock et Kanen, s’inscrit dans une désormais longue tradition d’ouverture aux Premières Nations à Petite-Vallée. Alan Côté croit que cette alliance remonte à une exposition sur la chanson québécoise qui avait été montée dans l’ancien Théâtre de la Forge.


« À l’intérieur de l’exposition, il y avait une place pour Kashtin. Quand Florent est venu pour la première fois, il avait été très ému qu’on fasse une place aux Premières Nations. On reconnaissait la chanson autochtone parmi la chanson québécoise. Ça a créé un lien. »
Festival Petite-Vallée 2023

La billetterie du Festival en chanson est ouverte. Les billets pour chacun des spectacles sont en vente, de même que les différents passeports et forfaits.
Billetterie : en ligne / 418 393-2592

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