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Archive du blog pour 2017

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De passage à Percé ou à Gaspé, c’est l’occasion de déguster les fruits de mer et poissons frais du golfe.

À Percé, la Maison du Pêcheur est passée à l’histoire et elle nous offre aujourd’hui  une cuisine régionale à base de poissons et de fruits de mer, mais aussi des pizzas sur bois et des viandes grillées. Du côté de l’Anse-à-Beaufils,  le café-Bistro de la salle de spectacle et galerie La  Vieille Usine avec  sa terrasse directement sur le quai,  est un  lieu naturel de rencontre. Au menu, la maison s’enorgueillit d’offrir les délices du terroir gaspésien, d’excellents cafés et boissons variées. Ses incontournables 5 à 7 et ses soirées musicales animeront votre séjour.

Des auberges homosympas  vous accueillent aussi à leur restaurant.  Le Manoir de Percé au coeur du village offre une cuisine gastronomique et régionale avec  ses spécialités  de bouillabaisse, de saumon fumé artisanal et  grillades en plus des déjeuners. Le restaurant La Maison Mathilde jouxte l’Auberge des Trois sœurs.  Sans prétention, ce resto offre à sa clientèle des plats de qualité inspirés des frais produits de la mer. Dans une ambiance conviviale, La Maison Mathilde  propose homard, poisson, fruits de mer, pâtes, viandes et volailles.

Du côté de Gaspé, l’impressionnante Auberge William Wakeham  au riche cachet historique est parmi les meilleures tables de la région. Elle sert dans sa  salle à manger une  cuisine du marché faite de produits de la mer et du terroir habilement apprêtés par ses chefs. Ses menus se composent de poissons et fruits de mer de la Gaspésie, mais  aussi de certains poissons importés d’une fraîcheur irréprochable, de viandes et légumes du Bas-St-Laurent, de Gaspé et Percé, de fromages et gibiers du terroir québécois.

Pour manger sur place, pour apporter ou pour s’approvisionner, le Marché des saveurs gaspésiennes, rue de la Reine au coeur de Gaspé,  offre des menus mettant à l’honneur les produits régionaux, fromages québécois et d'importation, charcuteries, produits fins et pâtisseries.  Comme c’est avant tout une épicerie fine, c’est l’occasion de faire le plein des délices gaspésiens.

RimouskiLeBic

D ans le Bas-du-fleuve,  juste avant d’arriver en Gaspésie, Rimouski est la principale ville de tout l’Est du Québec avec ses  46,000 habitants. Cette charmante ville universitaire compte plusieurs établissements homosympas et une vie culturelle et nocturne active concentrée le long du boulevard Saint-Germain. Sertie de ces deux joyaux que sont Le Bic à l’ouest et Saint-Luce-sur-mer à l’est, la région offre un large éventail de tous les plaisirs maritimes, de la plage sablonneuse au kayak sur mer.

Rimouski compte quatre musées qui vous plongeront dans l’univers marin. Le plus important est le Site historique maritime de la Pointe-au-Père. Visitez les anciens bâtiments de la station de phare et ce phare qui a joué un rôle central dans l’histoire de la navigation sur le Saint-Laurent. Érigé en 1909, c’est l’un des plus hauts au Canada. La visite permet d’atteindre son sommet et de profiter d’une vue fantastique.

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Le Musée Empress of Ireland raconte l’histoire beaucoup moins connue que celle du Titanic, mais toute aussi tragique de l’Empress of Ireland. De sa construction, en 1906, jusqu’au naufrage qui fit 1012 victimes, en 1914, vous apprendrez tout sur ce magnifique navire. Découvrez la collection d’objets prélevés sur l’épave, des photos, des bornes interactives et des témoignages de passagers. Un spectacle multimédia vous plongera dans l’atmosphère de cette nuit tragique. Vous pouvez aussi y monter à bord de l’Onondaga, le seul sous-marin accessible au public au Canada. En entrant dans le navire vous découvrirez le quotidien d’une soixantaine d’hommes, qui vivaient confinés pendant des mois dans un sous-marin de 90 mètres. La visite audioguidée vous plongera dans ce monde fascinant et inconnu. Il est aussi possible de passer une soirée et une nuit à bord pour vivre l’expérience comme si vous étiez sous-marinier!

En prenant une navette à la marina de Rimouski, on peut accéder à l’Ile Saint-Barnabé, à trois km au large, un lieu de migration de plus de 72 espèces d’oiseaux dont le cormoran et le grand héron.

À visiter aussi, la maison Lamontagne, une maison à colombages pierroté, classée monument historique. Cette demeure, qui représente un des derniers vestiges de ce type d’architecture en Nouvelle-France, fut construite vers 1744.  Au plan carré initial, une rallonge est ajoutée en 1819. C’est aujourd’hui un centre d’interprétation de la vie en Nouvelle-France.

À une dizaine de km de Rimouski, retournez mil ans en arrière aux origines de la civilisation occidentale à la Feste Médiévale de Saint-Marcellin en août. Trois jours de célébrations, tournois, foire et spectacles sont au programme ainsi que le célèbre banquet du Seigneur des lieux. Visitez le Bourg médiéval soigneusement reconstitué, avec sa tour de guet de quinze mètres, son trébuchet et ses décors qui vous transporteront en l’an mil.

Lors de la fin de semaine de la Fête du Travail, le centre-ville de Rimouski s’anime pour  la 32e édition de son festival de jazz. L’organisation propose, cette année encore, une programmation qui mettra en vedette des figures mondiales du jazz, des virtuoses en pleine ascension internationale, des visages incontournables de la scène québécoise, des jeunes musiciens de la relève et plusieurs artistes régionaux du jazz bien en vue.

La Baie est le plus ancien et le plus pittoresque arrondissement de la nouvelle ville de Saguenay.  Au fond du fjord, ses battures sont spectaculaires. Le territoire actuel de La Baie aurait été fréquenté par les tribus innues du Saguenay. Sur les rives de la baie des Ha! Ha!, La Baie fut le premier pôle colonisé au Saguenay–Lac-Saint-Jean lorsque la Société des Vingt et un s’y est installée en 1838.

La grande profondeur navigable de la baie des Ha! Ha!, même près de ses rives, a permis de développer rapidement les installations portuaires les plus importantes de la région à la suite de l’arrivée du chemin de fer en 1910. Ces eaux profondes sont aussi ce qui en fait ces dernières années un point d’escale majeur des bateaux de croisière qui fréquentent le Saguenay et le St-Laurent. Autour de ces installations portuaires, dans l’axe de la rue Victoria au centre-ville, on trouve bon nombre de bons restaurants et de belles auberges. La Baie compte plusieurs adresses homosympas.

C'est à La Baie qu'est situé l'aéroport et la base militaire de Bagotville , principal aéroport civil du Saguenay–Lac-Saint-Jean et l’une des deux bases militaires du Canada à héberger, en permanence, les chasseurs CF-18 de la force tactique aérienne.

L’arrondissement compte deux musées. À Grande-Baie, le Musée du Fjord se consacre au patrimoine historique, naturel et artistique de la baie des Ha! Ha! et du Fjord du Saguenay.

À Bagotville, le Musée de la Défense aérienne de la base militaire  est le seul musée consacré à l’aviation militaire au Québec. Logé dans une ancienne chapelle protestante, il est entouré d'un parc commémoratif où l’on peut observer des avions militaires de différentes époques.

L'arrondissement possède une salle de spectacles d’une capacité de 2 300 spectateurs, le Théâtre du Palais municipal. C'est le plus grand amphithéâtre de l’arrondissement et l’un des plus importants lieux de rassemblement de Saguenay. Chaque été depuis 1988, on y présente la fresque historique à grand déploiement, La Fabuleuse Histoire d'un royaume qui attire des dizaines de milliers de visiteurs.

À Grande-Baie, il faut visiter la Pyramide des Ha! Ha!, un monument commémorant le Déluge du Saguenay survenu il y a vingt ans en 1996. Réalisée sur un concept développé par l'artiste en art contemporain de La Baie, Jean-Jules Soucy, la structure en aluminium est décorée d'environ 3 000 panneaux de signalisation « Cédez le passage » munis d'une pellicule qui réfléchit la lumière.

Un escalier central permet d'y monter jusqu'à un promontoire d'observation. À l'intérieur, sur les parois de la pyramide, on trouve de nombreuses plaquettes dédiées à quelques familles. Ces plaquettes gravées contiennent les noms de certains citoyens de La Baie qui ont été concernés de près ou de loin par l'événement.

Chaque hiver, la baie des Ha! Ha! est recouverte d’une couche de glace, assez épaisse pour y accueillir des cabanes et des véhicules, afin d'y pratiquer la pêche blanche. Au plus fort de la saison, on compte près d'un millier de cabanes. On y pèche le sébaste, l'éperlan arc-en-ciel, l'ogac, la morue franche et le flétan du Groenland.

Mange-Grenouille sall à manger

Ville universitaire, capitale régionale, Rimouski et sa région comptent un large éventail de bonnes tables pour tous les goûts. Ici, on peut goûter toutes les meilleures saveurs du Bas-Saint-Laurent. Le pittoresque village du Bic, maintenant intégré administrativement à Rimouski, compte parmi les meilleures tables de la région. Un survol des meilleures tables, ne saurait manquer d’inclure Chez Saint-Pierre, l’un des 100 meilleures au Canada. La talentueuse chef-propriétaire Colombe St-Pierre vous reçoit dans une ambiance feutrée qui se prête très bien aux déclarations amoureuses ou simplement à un très bon moment. Le menu dégustation fait l’unanimité et permet de se délecter d’un éventail de produits de la région bien mis en valeur. Légumes, viandes et poissons sont ici travaillés de manière originale. Les accords mets et vins très étudiés sont l’oeuvre d’un sommelier. Obligatoire ici de réserver.

Toujours au Bic, la renommée de l’Auberge du Mange-Grenouille n’est plus à faire. La réputation de sa table n’est pas surfaite. La déco théâtrale de la salle à manger crée une atmosphère unique qui met en valeur ce bâtiment historique. Le chef propose au menu des produits locaux et de saison, apprêtés avec soin. Pour l’accord mets-vins, la carte des vins est très intéressante. La table est renommée et sa réputation n’est pas surfaite. On en profite pour y séjourner au moins une nuit et tomber sous le charme.

Le bistro Les Affamés propose une cuisine familiale, accessible et abordable. Au menu, des mets populaires, des produits locaux et saisonniers préparés de façon originale et inventive. De la poutine au foie gras en passant par les salades repas et poissons frais. L’été, on profite avec plaisir de la terrasse.

Côté terroir, la ferme et gite C'est la Faute des Biquettes abrite une boutique qui propose des spécialités culinaires, dont de la charcuterie artisanale. Quinze espèces d'animaux vivent dans la ferme sur place, notamment des moutons et des lamas. Vous pourrez participer à une visite guidée de la ferme, en saison et sur réservation.

La chocolaterie artisanale Croqu’Érable fabrique un fondant à l’érable selon la tradition ancestrale. Ce fondant se décline en d’autres produits de chocolat à l’érable ou aux fruits des champs et à l’érable, en verres à porto en chocolat, en tablettes et en pièces exclusives. Elle offre aussi des confitures sublimes faites de fruits des champs de la chocolatière.

Au royaume du Saguenay crédit auandre

Le fjord du Saguenay est classé parmi les plus grands attraits incontournables au monde par le guide Michelin, aux côtés de la tour Eiffel et des pyramides d’Égypte. Ce fjord, l’un des dix plus longs fjords au monde, est une gigantesque vallée glaciaire qui s’étire sur plus de 126 km. Dépaysant, le fjord du Saguenay déploie toute l’ampleur de son immensité avec ses gigantesques murailles de roc de plus de 350 mètres et les magnifiques villages qui le bordent, dont certains portent le label de l’Association des plus beaux villages du Québec.

Durant des millénaires avant l'arrivée des Européens, les Premières Nations ont utilisé le Saguenay comme voie de transport et de commerce. Il était la voie de déplacement entre les ressources en gibier de l'intérieur et les zones de pêches du Saint-Laurent ainsi que le lien entre les tribus de son bassin hydrographique. Le tout se faisait en canot d'écorce. Les Basques sont les premiers  européens selon toute apparence à avoir visité Tadoussac lors de leur chasse à la baleine. Ils ont sûrement commercé avec les Premières Nations, mais ce sont les Français qui y ont établi le premier poste de traite de fourrure en 1600.

La rivière était connue des Européens depuis le XVIe où elle apparut dans la cartographie du Canada, mais son éloignement des principaux lieux de peuplement est demeuré longtemps un obstacle à la colonisation. C’est l’exploitation de la forêt qui sera le déclencheur de l'arrivée des populations blanches dans la région. Car au début du XIXe siècle, le blocus continental par Napoléon a forcé l'Angleterre à s'alimenter en bois dans sa colonie canadienne pour la construction navale. La région du Saguenay, couverte de forêts, attira finalement des investisseurs comme William Price.

Le fjord du Saguenay est parsemé de paysages divers. Passé la ville de Saguenay, la vallée devient rapidement escarpée et les villages se font clairsemés au fond des baies. Le fjord du Saguenay est protégé et mis en valeur par deux parcs : le parc national du Saguenay et le parc marin du Saguenay–Saint-Laurent.

Au fond du fjord, la ville de Saguenay avec ses 150,000 habitants, est la principale ville de toute la zone du Québec maritime. C’est aussi dans cette ville qu’on retrouve le seul établissement s’adressant spécifiquement à la clientèle gaie dans ces vastes régions aux populations clairsemées.

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Le Kamouraska prolonge la Côte-du-sud jusque dans le Bas-Saint-Laurent. C’est une enfilade de jolis villages fondés à la fin du XVIIe siècle comme dans le reste de la Côte-du-Sud. Le village de Kamouraska est probablement le plus pittoresque. En plus de son riche patrimoine architectural et historique, Kamouraska émerveille toujours par la beauté, la diversité, l’harmonie et la sérénité de ses paysages. Tout près, des sommets des montagnes à Coton et du Cabouron, on s’émerveille devant un panorama agricole, villageois, maritime et montagneux. Sur la rive sud de l’estuaire du Saint-Laurent, on y bénéficie d’un paysage exceptionnel : filets des pêches à l’anguille ancrés sur l’estran, l’archipel de Kamouraska, et en toile de fond le massif majestueux des Laurentides dans Charlevoix aux couchers de soleils impressionnants.

En plus de ses très belles maisons traditionnelles, ce village tricentenaire offre la visite de son musée et de son centre d’art, des activités culturelles et artistiques. Plusieurs anciennes villas sont devenues des auberges de charme et le village compte plusieurs adresses homosympas. Allez  faire un tour à la Villa Thomas Ward, une auberge depuis le XIXe siècle.

Les premiers colons s’établirent à Kamouraska vers 1692. Ravagé lors de la guerre de conquête en 1759, le village est déjà au début du XIXe siècle un centre de villégiature au cœur d’une seigneurie prospère passée aux mains de la famille Taché. Une deuxième paroisse, St-Pascal, est créée au sud. Cette ville voisine, en bordure de l’autoroute 20, est aujourd’hui le chef-lieu de la municipalité régionale de Kamouraska et offre un large éventail de services.

Comme beaucoup de jeunes filles de bonne famille de Québec, la romancière Anne Hébert séjourna dans ce charmant village durant son enfance. Sa mère, descendante de la famille seigneuriale des Taché, lui raconta le terrible drame survenu en 1839 lorsqu’à l’issu d’un triangle amoureux sur fond de mariage malheureux, le jeune seigneur de Kamouraska, Achille Taché, fut assassiné par le Dr George Holmes, l’amant de sa femme, Éléonore d’Estimauville. Celle-ci fut d’abord soupçonnée de complicité, mais finalement relâchée. Le Dr Holmes, lui, avait fui au Vermont et n’a jamais subi de procès. Ce drame lui inspire le roman Kamouraska pour lequel elle reçoit le prix des Libraires de France en 1971 et qui lance pour de bon la carrière de la romancière des deux côtés de l’Atlantique. Cette grande œuvre romanesque est portée au cinéma par Claude Jutra en 1973, sur une trame musicale du compositeur André Gagnon. Elle grave le nom du village dans la mémoire collective des Québécois.

Une résidence victorienne, aujourd’hui appelée Maison du domaine seigneurial Taché, existe toujours à Kamouraska. Elle fut l’un des lieux de tournage du téléroman Cormoran. La résidence a été construite en 1886 là où se trouvait le Manoir Taché du roman d’Anne Hébert, détruit dans un incendie évoqué dans les visions de son personnage romanesque Elisabeth Rolland.

La Gare Labelle hiver

À partir de Mont-Tremblant, on a quitté la vallée de la Rivière du Nord qu’ont suivi les pionniers du XIXe siècle dans la conquête des Pays d’En-haut. La rivière du Diable qui traverse Mont-Tremblant se jette un peu plus loin dans la Rivière Rouge dont la vallée nous mène vers les Hautes-Laurentides et qui est un affluent de l’Outaouais. Toutes les Hautes-Laurentides sont traversées par ce bassin hydrographique. La Rivière du Lièvre qui traverse Mont-Laurier et Ferme-Neuve, les principales villes des Hautes-Laurentides, fait aussi partie de ce bassin.

Autrefois nommé Chute-aux-Iroquois, le village de Labelle à une vingtaine de km au nord de Mont-Tremblant fut rebaptisé à la mémoire du célèbre abbé de Saint-Jérôme qui présida à sa fondation. On quitte ici les villes récréotouristiques des Laurentides très fréquentées par les Montréalais qui y ont souvent des maisons de campagne, chalets ou condos. On arrive ici dans des contrées beaucoup plus sauvages et la prochaine ville de service, au bout du trajet de l’ancien P’tit Train du Nord, Mont-Laurier, est à des dizaines de km.

Quelle que soit votre activité préférée, Labelle vous réserve d’innombrables découvertes au tournant de chaque saison. Le village est un carrefour des activités de plein air. Entourée d’un décor à couper le souffle, Labelle est un véritable paradis pour les amants de la nature et les passionnés de plein air. Ski de fond, raquette, chasse, pêche, circuit patrimonial, canot, motoneige: le choix est grand. Été comme hiver, ce paradis couvert de montagnes et de lacs offre aux villégiateurs et touristes des paysages à caractère unique.

Quoi de mieux pour explorer cette région qu’un séjour à La Gare dans l’ancienne gare transformée en auberge, resto et bar en protégeant jalousement ce bijou patrimonial quasi centenaire. Le circuit du P’tit Train du Nord vous y mène tout naturellement. Vous dormirez ici dans les chambres qu’utilisait le personnel du Canadien Pacifique. Le menu du restaurant offre des classiques actualisés préparés sur place, une cuisine réconfort faite de produits toujours frais où chaque ingrédient est choisi pour sa qualité, afin de vous offrir confort, simplicité et fraîcheur tant dans l'assiette que sur l'oreiller.

Matane Crevettes

Pour déguster les meilleures crevettes nordiques et autres délicieux produits de la mer, la poissonnerie Boréalis est une véritable institution depuis près de vingt ans à Matane. À la poissonnerie et à la boutique qui offrent une gamme de produits d’épicerie fine, d’importation et du terroir, ainsi que des mets préparés de qualité, s’est ajouté il y a quelques années un bistro pour le plus grand plaisir des touristes qui peuvent maintenant savourer sur place sa fine cuisine de la mer.

Sur la rue Saint-Jérome au centre-ville, parmi les adresses homosympas, il faut visiter  la brasserie artisanale La Fabrique et déguster, dans un décor agréable et chaleureux, une gamme de bières brassées directement sur place, accompagnées de sandwichs et de burgers où les produits locaux et régionaux sont mis à l’honneur. La Fabrique offre également un calendrier culturel stimulant où spectacles de la relève musicale croisent expositions d'arts visuels.

À quelques coins de rue, le café-boulangerie Toujours Dimanche est facile à repérer avec son drapeau arc-en-ciel dans la porte. À la fois boulangerie artisanale, café et épicerie, Toujours Dimanche propose pains, viennoiseries et gâteries. Sur place ou pour emporter, on y offre déjeuners de style continental, mets préparés, smoothies, cafés espressos et autres breuvages spécialisés.

À l’Hôtel Quality Inn, le restaurant La Terrasse, qui, comme son nom l’indique, jouit d’une charmante terrasse côté mer, vous offre ses spécialités de grillades, poissons, fruits de mer et fondue chinoise. Le déjeuner continental pour les hôtes est copieux et le brunch du dimanche couru.

Un coin de Toscane en Gaspésie

Une des attractions de la région, c’est le vignoble Carpinteri à Saint-Ulric. On ne s’attend guère à trouver une luxueuse villa d’inspiration toscane et un vignoble en Gaspésie. Le Vignoble Carpinteri  est en fait le vignoble le plus au nord du Canada. Pour réaliser son rêve, en 2004, la famille Carpinteri fait l'acquisition d'une ancienne fraisière ayant un microclimat favorable. Le site étant propice à la culture de la vigne, les terres ont été converties en vignoble avec des cépages hybrides. Aujourd'hui la plantation compte 5 ha de vignes. Le vignoble offre des visites guidées et des dégustations. En boutique, vous pourrez faire le plein de ses exceptionnels vins gaspésiens. On peut même y séjourner dans l’un de ses suites et y faire une cure de vinothérapie!

Chicoutimi centre-ville

Chicoutimi est l'un des trois arrondissements de la ville de Saguenay, au centre géographique de son vaste territoire. C’est le plus urbanisé des trois arrondissements et le siège des principales institutions publiques dont l’Université du Québec et l’Hôtel de ville de Saguenay. En langue innue eshko-timiou signifie « jusqu'où c'est profond ». Le vocable autochtone, considéré comme descriptif, désignait déjà un lieu géographique avant toutes tentatives d'établissement. L'endroit constituait, ce qu'il est convenu d'appeler, « la tête de la navigation en eau profonde » sur le Saguenay.

Si chacun des trois arrondissements a son propre centre-ville, le centre-ville de Chicoutimi, autour de la rue Racine, est le plus ancien et le plus urbain. Comme dans tant de petites villes du Québec, la plupart des commerces de détail ont déserté le centre-ville et se sont installé dans les centres commerciaux près des quartiers résidentiels, et les restaurants et bars ont remplacé les anciens commerces sur la rue Racine qui est maintenant le premier pôle de sorties de Chicoutimi.

Autour de la rue Racine, on trouve parmi les meilleures tables de la ville et plusieurs établissements homosympas. L’Auberge Racine dans l’historique Maison Bossé est une adresse homosympa qu’il vaut la peine de visiter. En août, la rue Racine accueille le Festival des Rythmes du Monde , un festival de musique du monde où les artistes se produisent sur les scènes dressées aux deux bouts du tronçon central de la rue commerciale.

À proximité, le musée de la Petite Maison Blanche raconte l’histoire du déluge du Saguenay, une catastrophe naturelle survenue en 1996 et à laquelle cette résidence de 125 ans a survécu alors que le terrain autour d’elle était emporté par les eaux.

La Pulperie de Chicoutimi est un vaste complexe d’animation culturelle et touristique destiné à la préservation et la mise en valeur du patrimoine du Saguenay–Lac-Saint-Jean. Situés aux abords de la rivière Chicoutimi, les bâtiments qui composent cet ensemble touristique appartenaient autrefois à la Compagnie de Pulpe de Chicoutimi, qui transformait mécaniquement le bois en pâte à papier pour répondre à la demande des marchés européens jusqu’en 1930.

Sainte-Flavie plage

À quelques km de Sainte-Luce-sur-mer et de Rimouski, Sainte-Flavie et la Mitis sont d’un point de touristique considérés comme la porte de la Gaspésie. C’est ici que le visiteur qui souhaite faire le tour de la péninsule gaspésienne en provenance du sud, doit choisir entre la route 132 est ou la 132 ouest, puisque cette route encercle la Gaspésie en longeant ses côtes et complète la boucle à travers la vallée de la Matapédia.

Village agricole à l’origine, Sainte-Flavie offre ce paysage si familier au Bas-Saint-Laurent de rochers en bordure de mer, mais protégeant ici bien souvent des bouts de plage sablonneux. Le village a développé au fil des ans une vocation culturelle, une vocation à laquelle le pionnier qu’est l’artiste peintre et sculpteur Marcel Gagnon n’est pas étranger. Son Centre d’art, avec galerie, boutique, resto et auberge sur mer est au cœur de la Route des Arts qui vous fera découvrir les galeries et ateliers d’artistes du village. C’est derrière ce centre d’art, dans la mer et au gré des marées qu’on peut admirer son Grand Rassemblement, une œuvre d'art grandeur nature regroupant quatre-vingt statues sortant de la mer en une longue procession. À marée basse, ces étranges sculptures surgissent de la mer, et elles s’y enfoncent quand elle remonte,

Au cœur du Village, le Vieux-Presbytère accueille plusieurs expositions d'artistes tout au long de la saison estivale, de même que l'exposition inédite « Contre vents et marées » qui présente les richesses du littoral et l'épisode des grandes-marées du 6 décembre 2010.La Grange à dîme présente la vie agricole du siècle passé, ainsi que le musée de paléontologie.

Le Vieux Moulin, un ancien moulin à farine construit en 1830, est une halte enivrante et un petit bijou de musée. C’est dans ce décor chaleureux que les artisans passionnés de l’Hydromellerie du Vieux Moulin élaborent de fabuleux vins de miel plusieurs fois médaillés d’or, tout en vous conviant à l’étage, au Musée de la Neufve-France qui regorge de trésors patrimoniaux de la Nouvelle-France et d'artefacts exceptionnels des Premières Nations. À la boutique apicole, hydromels mousseux et tranquilles côtoient une vaste gamme de produits fins de la ruche.

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