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Archive du blog pour 2017

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Rosemont-La-Petite-Patrie, au cœur de la ville et de l’Ile de Montréal, est un arrondissement qui attire de plus en plus de gais et lesbiennes au fur et à mesure que le Plateau-Mont-Royal se sature. Le mouvement s’est amorcé avec le redéveloppement du pôle Angus où bon nombre de gais se sont installés, et avec le débordement vers le nord de la forte présence lesbienne sur le Plateau.

Plus distants du centre-ville, ce sont des quartiers d’abord et avant tout résidentiels au cœur de l’identité montréalaise. Culturellement, c’est l’univers du groupe Beau Dommage et de son légendaire 6760, Saint-Vallier, Montréal, un des groupes musicaux à avoir le mieux exprimé la culture montréalaise. Ce Montréal familial était jusqu’à la fin du XXe siècle un Montréal où la communauté gaie et lesbienne était plutôt invisible, se résumant à la présence de saunas gais. Un Montréal traditionnel où comme dit la chanson de Beau Dommage les ‘garçons agaçai(en)t les filles et s’appelai(en)t tapette’. Pour moi, c’est le quartier où j’ai grandi au moment où, comme les gais et lesbiennes maintenant, les jeunes familles dans la deuxième moitié du XXe siècle débordaient du Plateau ou d’Hochelaga-Maisonneuve vers Rosemont. C’est aussi le quartier développé il y a un siècle largement par mon grand-oncle, le promoteur immobilier Ucal-Henri Dandurand, un quartier qui doit son nom à la mère de celui-ci, Rose Philipps.

D’un point de vue architectural, surtout dans sa partie ouest, c’est un quartier où l’architecture résidentielle est dominée par cet élément montréalais bien spécifique de la première moitié du XXe siècle, une période de grande expansion de Montréal qui a donné à la métropole sa couleur originale, qu’est l’escalier extérieur en fer forgé menant aux étages. Le visiteur peut s’imprégner de cette vie urbaine où la ruelle était un lieu de socialisation et où on entendait crier aux enfants qui y jouaient comme dans la chanson de Beau Dommage ‘Manon vient souper, si tu viens pas, tu pourras t’en passer. Attends pas que môman soit tannée, pis qu’a descende.’ En arpentant ses rues et ruelles, vous décrirez cette atmosphère qui a marqué la vie montréalaise et qu’on retrouve dans les œuvres des auteurs urbains de Tremblay à Beau Dommage en passant par Yvon Deschamps. Si vous rencontrez encore un hangar autrefois si commun, ayez une pensée pour tous ces jeunes qui y ont fait du touche-pipi, joué au docteur et découvert leur sexualité. Les nombreuses initiatives de l’arrondissement pour verdir ses rues déjà bien souvent bordées d’arbres d’âge mûr, rendent la ballade agréable d’un jardin de rue à l’autre, d’une ruelle verte à l’autre. C’est d’ailleurs dans cet arrondissement qu’on compte le plus grand nombre de ruelles vertes à Montréal.

Depuis des décennies, ce sont des quartiers vers où les Montréalais convergent, que ce soit pour s’approvisionner au Marché Jean-Talon, magasiner rue Saint-Hubert, aller voir un film au cinéma Beaubien ou visiter le Jardin Botanique. Après des décennies de concurrence féroce des centres commerciaux de banlieues, ces pôles se revitalisent à la faveur d’un retour des commerces de quartier et des produits frais et de qualité, du terroir. Ce renouveau est perceptible sur les rues commerciales de l’arrondissement.

La Plaza Saint-Hubert compte plusieurs adresses homosympas. C’est là qu’on trouve le seul établissement spécifiquement gai de l’arrondissement, le Sauna Saint-Hubert. À proximité, la succursale de la Plaza de la librairie Raffin tient depuis 2005 un rayon consacrée à la littérature gaie et lesbienne. Non loin, Isabelle Lehoux offre ses bijoux et créations. Presqu’à l’extrémité nord de la Plaza, Il Boléro est un lieu couru par les fans de fétichisme et de vêtements sexy pour elle et lui.

Parc Molson

Si vous magasinez sur la Plaza, il faut faire un détour aux Délires du Terroir. Cette microboutique aux allures d’épicerie de village, offre un voyage des sens, à la découverte du terroir québécois : fromages, confitures, gourmandises et bières de micro-brasserie sont à l’honneur.

Si vous voulez casser la croûte, le Fixe Café offre d’excellents cafés et des brunchs gargantuesques d’inspiration espagnole très inspirés. Non loin, à la Casa do Alentejo, c’est plutôt la cuisine du Portugal qui est à l’honneur avec ses grillades et un rapport qualité/prix inégalé à Montréal. Pour finir votre visite en beauté, faites un saut à La Récolte, rue Bélanger à deux pas de la Plaza, Ici, on mange bio, équitable et responsable, avec des produits frais du marché. La carte change selon l’humeur des chefs et les saisons.

Au-delà du pôle commercial majeur qu’est la Plaza Saint-Hubert la transformation du quartier est aussi très perceptible sur la rue Beaubien. C’est là qu’à pignon sur rue depuis quatre ans un bar un peu spécial sur la scène alternative, dans une ancienne salle de quilles, très homosympa, Notre-Dame-des-Quilles. Tout le long de la rue jusqu’aux alentours du cinéma Beaubien, les boutiques spécialisées, cafés, restos et bars de quartier se sont multipliés. L’été, la rue s’anime de terrasses installées sur le domaine public. La dernière coqueluche du quartier, c’est le bistro Les Beaux-frères sur Beaubien où la cuisine méditerranéenne revisitée est à l’honneur dans un décor branché avec vue sur le splendide Parc Molson. Recommandé avant ou après un excellent film du cinéma Beaubien voisin.

La rue Masson, juste au nord du pôle Angus, a connu aussi depuis vingt ans une revitalisation et plusieurs établissements homosympas y ont ouvert. Certains parlent d’une ‘plateauisation’ du quartier, mais il s’agit d’une exagération. Les commerces et leur densité répondent encore principalement aux besoins de l’arrondissement, un arrondissement aussi populeux que la plupart des grandes villes régionales du Québec avec ses 137,000 résidants.

francois cormier-2011

François Cormier a permis au cinéma de prendre une toute autre place à Percé, voire même en Gaspésie. L’événement, devenu désormais un rendez-vous incontournable pour les amateurs de culture dans l’Est du Québec, donne à l’enfant du pays un statut forcément particulier. Depuis huit ans, au mois d’août alors que les cieux se remplissent des étoiles filantes dites perséides, Percé voit toutes les stars briller sur grand écran avec les Percéides.

Celui qui avait quitté sa région natale pour « apprendre son métier » à Montréal, a ensuite voulu revenir sur ses terres pour faire vivre aux habitants de son coin des émotions artistiques qu’on pense souvent réservées aux grandes villes. Après avoir été impliqué dans le milieu culturel comme commissaire, programmateur et collaborateur pour le Festival des Grandes Écoles de Cinéma du Monde, le Festival Vues d'Afrique et pour le Festival international du Jeune Cinéma de Montréal, en 1992, il fonde Champ Libre, un diffuseur montréalais dans les domaines des arts électroniques et de l’architecture dont il a assumé la direction artistique de 1992 à 2007. En 2008, il crée en Gaspésie un tout nouvel événement dans les domaines du cinéma et de l’art contemporain, Les Percéides, festival international de cinéma et d’art de Percé, et La Nuit du cinéma à Percé, une activité de diffusion hivernale en plein air sur le site historique Charles Robin sur la plage de Percé.

Avec cette initiative, François Cormier fait la part belle à un genre méconnu pour le grand public qui l’assimile parfois à un art obscur, le cinéma d’auteur, qu’il soit québécois ou international. Il met également en avant la création 100% gaspésienne, rêvant doucement à donner l’impulsion nécessaire pour l’éclosion d’une jeune génération de cinéastes du coin qui n’auraient pas besoin de partir, à Montréal ou ailleurs, pour réussir.

www.perceides.ca

st-patrice

Rivière-du-Loup compte plusieurs bonnes tables homosympas. Plusieurs ont pignon sur la rue Lafontaine, au cœur de la ville. 

À quelques coins de rue, L'Intercolonial offre une section Grill qui saura charmer l'amateur de viande en vous, en plus de spécialités telles que brochettes, sautés, foie de veau, etc. Le Bistro offre aussi une carte des vins des plus complètes, ainsi que la plus belle terrasse des environs. Un peu plus loin, L’Estaminet est un café-bistro offrant d'excellents déjeuners, de fines pizzas, burgers, moules et frites, sauté thaï et grillades, et un large éventail de bières importées et québécoises et vins d'importation primée.

Toujours sur Lafontaine, la boutique du Pain Gamin se remplit quotidiennement de fabrications artisanales de produits boulangés. N’utilisant que des ingrédients de qualité supérieure et les meilleures farines québécoises de grains entiers ou tamisés, découvrez-y une sélection de pains au levain et à l’ancienne, pizzas, fougasses, viennoiseries pur beurre, petits gâteaux, bouchées sucrées et biscuits. On y sert un café à l’italienne et des breuvages chauds équitables et biologiques, ainsi que des repas légers.

Faisant écho à son célèbre quartier historique de villégiature qui accueillait les premiers ministres du Canada, le Saint-Patrice, rue Fraser, à proximité de tous les principaux hôtels, est l’une des meilleures tables de la ville. Au menu, des mets copieux d'inspiration française préparés avec des ingrédients locaux et servis dans un cadre chaleureux. Tous les plats gourmands peuvent maintenant être dégustés selon le type d’ambiance recherchée. La section Saint-Patrice arbore une ambiance chic et détendue, tandis que la section Novello revêt un look plus moderne.

bRUCE hORLIN 
La rédaction a appris ce matin le décès de Bruce Horlin, figure légendaire et pionnier du Village depuis plus de 30 ans. Dans les années 1980, Bruce Horlin à son retour de New York où il avait vécu dans Greenwich Village, alors le cœur de la vie gaie de la métropole américaine, avait ouvert le bar KOX, sur la rue Montcalm. Impressionné par l’existence d’une zone pour les queers et la contreculture, il s’est impliqué dans le développement d’un tel quartier à Montréal dans ce quartier en déclin qu’était l’ancien Faubourg Québec. Il y ouvre alors à l’image des bars tendance new-yorkais le KOX, un bar ‘underground, sans néon flashy à l’extérieur, avec une équipe chaleureuse et des bons prix, un bar qui puisse contribuer à la communauté’ comme il le définissait. En 1991, face au succès de ce nouveau bar, il le déménage dans l’ancienne succursale postale C, au coin de Ste-Catherine et Plessis, alors le Théâtre Félix-Leclerc. C’est le début d’une nouvelle ère avec l’ouverture du premier complexe de bars pour gais et lesbiennes dans le Village. Le nouveau KOX est cependant devenu victime de son propre succès. Bruce Horlin s’en désengage. ‘’Le K.O.X a décliné quand il n’était plus question que de l’argent roi, quand la bonne énergie s’était échappée. Les propriétaires de bars ne font plus de grandes fêtes parce qu’ils n’y croient plus. J’ai dépensé mon argent et fait de la publicité dans de nombreuses publications gaies jusqu’aux États-Unis. Pour investir ainsi, vous devez y croire.’’ Expliquait-il au magazine RG en 2011. Depuis quelques années, Bruce Horlin expliquait largement par le contingentement des permis de bars le déclin du Village. Selon lui, les détenteurs de permis étaient assis sur leurs permis, un monopole de facto que leur confère le contingentement des permis de bar. Il souhaitait aussi que la Ville clarifie de façon définitive le plan d’aménagement urbain de façon à reconnaître le quartier comme un pôle de vie nocturne. Après l’aventure du KOX, Bruce Horlin a continué pendant plusieurs années à œuvrer dans la vie nocturne du Village. Il ne travaillait plus depuis trois ans, aux prises qu’il était avec plusieurs problèmes de santé.

Voir aussi cette entrevue avec Bruce Horlin. http://www.etre.net/bruce-horlin-une-autre-idee-du-nightlife/

Les incontournables rendez-vous dominicaux de l'été montréalais sont de retour!
Piknic Électronik dévoile sa programmation de la saison 2016
Montréal, le 10 mai 2016 - Signe officiel du début de l'été pour des milliers de Montréalais qui l'attendent fébrilement, Piknic Électronik® dévoile aujourd'hui la programmation de sa 14e édition. Parce que les beaux moments se savourent en bonne compagnie, tout le monde est convié, tous les dimanches de l'été, à venir danser sous le Calder du parc Jean-Drapeau, du 22 mai au 2 octobre.
 
Des têtes d'affiche internationales tout au long de la saison
Piknic se fait toujours un point d'honneur de convier à Montréal des artistes de renommée internationale et cette 14e édition le confirme avec une liste d'invités venus des quatre coins du monde pour fêter avec nous l'été 2016. Le traditionnel double Piknic d'ouverture lance les festivités le dimanche 22 mai avec l'innovateur bulgare KiNK (BG) qui vient livrer une performance live de house et techno à la scène Solotech. Dès le lendemain, le lundi 23 mai, c'est Four Tet (GB) qui fera vibrer le Calder avec une combinaison éclectique alliant bass et broken beat qui a remodelé la dance music britannique. On termine le mois en beauté (29 mai) avec de la pure techno berlinoise servie par le résident du Berghain Len Faki (DE). L'ambiance monte d'un cran en juin alors que MUTEK se joint à la fête (5 juin) et s'empare des deux scènes avec, entre autres, le légendaire Josh Wink (US). À peine le temps de souffler que dès la semaine suivante arrive la Française Chloé (FR) du label Kill The DJ Records (12 juin). Et c'est avec plaisir que nous annonçons le retour de Crew Love le 26 juin sur la scène principale, avec les grands explorateurs des profondeurs de la dance music américaine : Soul Clap (US) et Wolf + Lamb (US).
 
Lena Willikens (DE) et LOUISAHHH (US) se préparent à faire du 3 juillet une journée de house crue et innovante et de techno bondissante. Le 10 juillet, c'est l'Allemande tINI's (DE) qui fait danser Montréal de ses planantes vibrations inspirées d'Ibiza. Le mois se termine le 24 par la traditionnelle collaboration avec le MEG qui occupe les deux scènes avec, entre autres, le jeune mais néanmoins expérimenté Huxley (GB) et sa house « made in UK ». Les mois d'août et septembre comptent aussi des dignitaires étrangers, et non les moindres, à commencer par l'unique San Proper (NL) de Rush Hour qui nous fera goûter aux saveurs d'Amsterdam (21 août), suivi de près par le Suisse Deetron (CH) et sa vaste sélection techno (28 août). La fête se poursuit de plus belle avec des précurseurs des nouvelles tendances de la house, le Britannique George Fitzgerald (GB) et l'Irlandais Bicep (IE), présentés par nos amis de NEON le 5 septembre. Avec le passage attendu de la légende anglaise du mouvement rave DJ Harvey (GB) (18 septembre) et encore bien d'autres noms à dévoiler, les Pikniqueurs auront l'embarras du choix parmi tant d'artistes internationaux pour cette 14e saison à savourer jusqu'à la dernière note.
 
Saveurs et couleurs locales
Piknic mise depuis sa création sur le talent d'ici. La vitrine qu'il lui offre nous réserve souvent certains des plus éclatants moments et plus belles surprises de l'été. En cette 14e saison, les collectifs locaux Anoma Records, Awsum Kulture, DJ Luv's Records, Moto Made, Samouraïs des Jungles Urbaines et Trash Family feront rayonner une foule d'artistes exclusivement québécois alors que 8Day, Multi Culti et Raw Moments ajouteront un zeste exotique au cocktail avec RULS (MX), Peter Power (IE) et Cinthie (DE).
 
En outre, cette année, deux journées offrent un programme 100% local dont celle du 19 juin où le label Eresys, véritable institution des tendances minimales, fêtera ses 10 ans avec de savantes sélections deep sous le Calder, alors que Roux Soundsystem roulera en mode jackin' du côté de la scène Vidéotron Mobile. Et bien sûr, Piknic ne serait jamais le même sans la seule et unique Misstress Barbara, grande favorite du public dont le classique rendez-vous de la fête du Travail est toujours un moment fort de la saison (4 septembre). Avec un terroir si riche à partager, Piknic prouve une fois de plus que le talent d'ici ne craint aucune comparaison.
Le retour des Piknic gratuits!
Fort d'un succès immédiat l'été dernier, Piknic reviendra faire danser les foules pour une série de trois soirées gratuites aux Jardins Gamelin, les jeudis 16 juin, 28 juillet et 25 août. De même, la collaboration avec les Week-ends du monde offrira encore cet été deux samedis gratuits au site du parc Jean-Drapeau, les 9 et 16 juillet. Restez à l'affût pour connaître la programmation de ces événements spéciaux.
 
Et ce n'est pas tout! Attendez-vous à d'autres belles surprises pour septembre et pour la grande finale du 2 octobre. Piknic vous réserve encore quelques secrets pour illuminer vos dimanches d'été. À très bientôt sous le Calder!
Les incontournables rendez-vous dominicaux de l'été montréalais sont de retour!
Piknic Électronik dévoile sa programmation de la saison 2016
Montréal, le 10 mai 2016 - Signe officiel du début de l'été pour des milliers de Montréalais qui l'attendent fébrilement, Piknic Électronik® dévoile aujourd'hui la programmation de sa 14e édition. Parce que les beaux moments se savourent en bonne compagnie, tout le monde est convié, tous les dimanches de l'été, à venir danser sous le Calder du parc Jean-Drapeau, du 22 mai au 2 octobre.
 
Des têtes d'affiche internationales tout au long de la saison
Piknic se fait toujours un point d'honneur de convier à Montréal des artistes de renommée internationale et cette 14e édition le confirme avec une liste d'invités venus des quatre coins du monde pour fêter avec nous l'été 2016. Le traditionnel double Piknic d'ouverture lance les festivités le dimanche 22 mai avec l'innovateur bulgare KiNK (BG) qui vient livrer une performance live de house et techno à la scène Solotech. Dès le lendemain, le lundi 23 mai, c'est Four Tet (GB) qui fera vibrer le Calder avec une combinaison éclectique alliant bass et broken beat qui a remodelé la dance music britannique. On termine le mois en beauté (29 mai) avec de la pure techno berlinoise servie par le résident du Berghain Len Faki (DE). L'ambiance monte d'un cran en juin alors que MUTEK se joint à la fête (5 juin) et s'empare des deux scènes avec, entre autres, le légendaire Josh Wink (US). À peine le temps de souffler que dès la semaine suivante arrive la Française Chloé (FR) du label Kill The DJ Records (12 juin). Et c'est avec plaisir que nous annonçons le retour de Crew Love le 26 juin sur la scène principale, avec les grands explorateurs des profondeurs de la dance music américaine : Soul Clap (US) et Wolf + Lamb (US).
 
Lena Willikens (DE) et LOUISAHHH (US) se préparent à faire du 3 juillet une journée de house crue et innovante et de techno bondissante. Le 10 juillet, c'est l'Allemande tINI's (DE) qui fait danser Montréal de ses planantes vibrations inspirées d'Ibiza. Le mois se termine le 24 par la traditionnelle collaboration avec le MEG qui occupe les deux scènes avec, entre autres, le jeune mais néanmoins expérimenté Huxley (GB) et sa house « made in UK ». Les mois d'août et septembre comptent aussi des dignitaires étrangers, et non les moindres, à commencer par l'unique San Proper (NL) de Rush Hour qui nous fera goûter aux saveurs d'Amsterdam (21 août), suivi de près par le Suisse Deetron (CH) et sa vaste sélection techno (28 août). La fête se poursuit de plus belle avec des précurseurs des nouvelles tendances de la house, le Britannique George Fitzgerald (GB) et l'Irlandais Bicep (IE), présentés par nos amis de NEON le 5 septembre. Avec le passage attendu de la légende anglaise du mouvement rave DJ Harvey (GB) (18 septembre) et encore bien d'autres noms à dévoiler, les Pikniqueurs auront l'embarras du choix parmi tant d'artistes internationaux pour cette 14e saison à savourer jusqu'à la dernière note.
 
Saveurs et couleurs locales
Piknic mise depuis sa création sur le talent d'ici. La vitrine qu'il lui offre nous réserve souvent certains des plus éclatants moments et plus belles surprises de l'été. En cette 14e saison, les collectifs locaux Anoma Records, Awsum Kulture, DJ Luv's Records, Moto Made, Samouraïs des Jungles Urbaines et Trash Family feront rayonner une foule d'artistes exclusivement québécois alors que 8Day, Multi Culti et Raw Moments ajouteront un zeste exotique au cocktail avec RULS (MX), Peter Power (IE) et Cinthie (DE).
 
En outre, cette année, deux journées offrent un programme 100% local dont celle du 19 juin où le label Eresys, véritable institution des tendances minimales, fêtera ses 10 ans avec de savantes sélections deep sous le Calder, alors que Roux Soundsystem roulera en mode jackin' du côté de la scène Vidéotron Mobile. Et bien sûr, Piknic ne serait jamais le même sans la seule et unique Misstress Barbara, grande favorite du public dont le classique rendez-vous de la fête du Travail est toujours un moment fort de la saison (4 septembre). Avec un terroir si riche à partager, Piknic prouve une fois de plus que le talent d'ici ne craint aucune comparaison.
Le retour des Piknic gratuits!
Fort d'un succès immédiat l'été dernier, Piknic reviendra faire danser les foules pour une série de trois soirées gratuites aux Jardins Gamelin, les jeudis 16 juin, 28 juillet et 25 août. De même, la collaboration avec les Week-ends du monde offrira encore cet été deux samedis gratuits au site du parc Jean-Drapeau, les 9 et 16 juillet. Restez à l'affût pour connaître la programmation de ces événements spéciaux.
 
Et ce n'est pas tout! Attendez-vous à d'autres belles surprises pour septembre et pour la grande finale du 2 octobre. Piknic vous réserve encore quelques secrets pour illuminer vos dimanches d'été. À très bientôt sous le Calder!

auberge_de_la_tour_du_lac_gastronomie

Val-David et Val-Morin comptent plusieurs bonnes tables. Parmi les adresses homosympas, le Bistro des Artistes, rue de l’Église, au coeur de Val-David s’imprègne de l’âme de ce village artistique. C’est un endroit chaleureux où il fait bon déguster un bon fish & chips, un foie de veau et d’autres plats de style bistro. Le chef Pierre-André Cantin, un maître canardier depuis plus de 35 ans, a une feuille de route impressionnante. En 2013, il réalise son rêve d’ouvrir un petit restaurant sympa à Val-David, un village qu’il affectionne, qui connait un succès immédiat. Le Bistro des Artistes de Val-David se distingue par son rapport qualité / prix et son décor urbain épuré au cœur du noyau villageois. L’été, la terrasse qui donne sur la rue principale du village permet de voir et d’être vu.

Du côté de Sainte-Agathe-des-Monts, l’Auberge La Tour du Lac offre un repas gastronomique six services à 35$ par personne depuis des années et le menu n’a pas changé, sinon pour l’améliorer. Idéal pour un 5 à 7, une simple bouchée, un repas complet aux saveurs équilibrées ou un dessert, tout est entièrement fait sur place. Le souper six services est servi dans la magnifique salle à manger et restaurant datant du siècle dernier.

Têtes de cochon

C’est à Sainte-Adèle qu’est installée l’École hôtelière des Laurentides. C’est sans surprise que la ville compte plusieurs excellentes tables. Parmi les adresses homosympas, Chez Milot, installé dans une bâtisse centenaire au cœur de Ste-Adèle, rue Valiquette, est une institution.  À Sainte-Adèle depuis 1985, l’entreprise familiale a même passé la main à la deuxième génération. La cuisine est variée et répond à tous les goûts. Elle est reconnue pour ses généreuses portions. Que ce soit en terrasse ou dans le restaurant avec foyer pour les belles soirées d'automne et d'hiver, le sommelier peut vous conseiller sur le choix du vin qui accompagnera le mieux votre repas. Il a toujours quelques bonnes bouteilles en réserve.

Toujours sur Valiquette, le bistro Aux Garçons offre des mets revisités de la cuisine française concoctés avec des ingrédients frais, le plus souvent de la région, créant ainsi un menu alléchant et différent selon l’inspiration du jour. La carte des vins a été choisie afin de rehausser les saveurs et vous faire apprécier chaque bouchée. Du côté lounge, on peut prendre l’apéro ou le digestif, ou encore vse laisser tenter par les petites bouchées.

À proximité, le restaurant et boucherie Les Têtes de Cochon offre un large éventail de produits : boucherie, épicerie fine, café, charcuterie, mets préparés, vins d’importations privées, fromages et rôtisserie. Au menu dans la salle à manger lumineuse, urbaine et chaleureuse : une grande quantité de produits gourmand issus d’une culture responsable, biologique, sans antibiotiques et provenant des producteurs locaux. Tout ce qui est au menu, est fabriqué sur place avec la plus grande attention.

Du côté de Ste-Marguerite-du-Lac-Masson, la coopérative de solidarité O’ Marguerites est venue combler un sérieux manque dans ce charmant village en le dotant d’un café chaleureux. Vous pouvez y déguster un bon café ou un savoureux repas, à l’intérieur du restaurant ou sur la magnifique terrasse chauffée offrant une vue sur le lac Masson. On y cuisine principalement avec des produits biologiques, naturels et sauvages du terroir. On peut aussi s’y procurer des vins biologiques et bières artisanales. On peut y manger sans gluten

À l’Estérel Resort, le complexe offre trois expériences culinaires. Le resto L’Ultime vous amène au summum de l’expérience gastronomique avec son menu 5 services fine cuisine, marié à la vue époustouflante du lac Dupuis. Un bar, un bistro et une vue panoramique sur le lac vous attendent au 260. Spécialisé en cuisson sur pierre vive, le Rok sait satisfaire les amateurs de viande et de fruits de mer. Vous pouvez y être maître de votre cuisson.

"LA PASSION D'AUGUSTINE"

À l’ouest de Joliette et au nord de Mascouche, la municipalité régionale de Montcalm regroupe des villages et petites villes de la campagne agricole jusqu’aux zones forestières de villégiature plus au nord.

Sainte-Julienne, la principale ville de Montcalm, abrite une destination gaie très appréciée au nord de Montréal, le Domaine la Fierté, un centre de villégiature exclusivement réservé aux hommes gais, et unique en son genre au Québec où la naturisme est permis presque partout durant la belle saison. Le Domaine avec ses 250 acres de terrain boisé, ses dunes de sable, ses deux lacs et ses sentiers pédestres qui mènent à la rivière Ouareau et aux chutes Dorwin, comprend quelques 130 sites de roulottes avec services, des emplacements pour roulottes de parc et près de 200 sites pour tentes. Que ce soit pour une visite d'une journée, pour un court séjour en tente ou en roulotte, ou pour y résider en permanence, le Domaine la Fierté est un endroit pour relaxer, s'amuser entre amis et profiter de la nature. L’été, c’est un véritable village gai qui plante sa tente au beau milieu de Lanaudière.

Quand vous vous baladez dans Montcalm, il ne faut pas vous surprendre si le drapeau tricolore étoilé acadien y côtoie le fleurdelisé québécois dans plusieurs villages. Vous êtes ici dans la Nouvelle Acadie colonisée à partir de 1766 par des déportés acadiens revenus du Massachusetts et du Connecticut où ils avaient été éparpillés en 1755. Les Sulpiciens, seigneurs de Saint-Sulpice, les installent alors plus haut dans la vallée de la rivière à laquelle il donne le nom de L’Assomption, fête religieuse qui tient lieu de fête nationale des Acadiens le 15 août. C’est en 1772 que l’on commence à nommer Nouvelle Acadie le territoire en voie de défrichement qui faisait partie de Saint-Pierre-du-Portage. Le village de Saint-Jacques est fondé en 1774.

De cet arbre pousseront des rameaux qui ont su, chacun à leur manière, façonner Lanaudière : Rawdon (1837), Sainte-Julienne (1849), Saint-Alexis (1852), Saint-Liguori (1852), une partie de L'Épiphanie (1854), Sainte-Marie-Salomé (1888) et une partie de Crabtree (1921). Le premier ministre Bernard Landry qui dirigeait le gouvernement du Québec lors de l’adoption en 2002 de la loi instituant l’union civile et les nouvelles règles de filiation homoparentales, est un de ces descendants acadiens, originaire de Saint-Jacques. Aujourd’hui encore, début août, le Festival acadien de la Nouvelle Acadie célèbre ce riche héritage.

Le village de Saint-Jacques est l'hôte des Fêtes gourmandes de Lanaudière depuis 2004 qui se déroulent juste avant la Fête nationale des Acadiens. On peut alors y déguster les meilleurs produits du terroir lanaudois.

En 2014, c’est au couvent des sœurs de Ste-Anne à Saint-Jacques que Léa Pool a tourné son film La passion d'Augustine consacré meilleur film de l’année au Gala du cinéma québécois.

Muse_e-d_art-de-Joliette-la-nuit

En remontant la rivière L’Assomption, vous découvrirez Joliette, la capitale régionale de Lanaudière, l’une des plus charmantes villes de province du Québec. Si cette ville de province ne compte que 20,000 habitants, la municipalité régionale compte plus de 60,000 habitants, ce qui en fait la ville la plus importante de la région en-dehors des banlieues montréalaises. On est ici résolument sorti de l’orbite montréalaise, la ville plongeant ses racines dans la campagne lanaudoise.

C’est un centre industriel et commercial important, mais la vieille ville n’a rien perdu de son charme provincial. La présence en périphérie de son territoire du centre commercial le plus important de la région a forcé l’ancien centre-ville à se redéfinir, une opération de revitalisation urbaine plutôt réussie. Le boulevard Manseau qui prend racine devant la cathédrale et l’ancien collège, est la principale rue du centre-ville et il traverse la place Bourget, l’ancienne place du Marché, qui est maintenant le principal pôle d’animation culturelle urbaine de son centre-ville revampé. Tout autour vous découvrirez de nombreux cafés, restaurants, terrasses, bars et chouettes boutiques, dont plusieurs adresses homosympas. Tout le secteur mérite d’être exploré à pied.

À quelques pas, le Musée d’art de Joliette, le plus important musée d’art au Québec en-dehors des grands centres, a rouvert ses portes en 2015 après une reconstruction majeure. Il offre, à travers son importante collection, un panorama exceptionnel de l’art, du XIVe siècle à nos jours. Ouvert à l’année, le musée propose une programmation variée d’expositions temporaires et permanentes.

Chaque automne, le centre-ville vibre au rythme du Festival Blues de Joliette grâce à la quarantaine de spectacles présentés dans plus de vingt restaurants et bars au grand plaisir des amateurs de blues.

En décembre, le Marché de Noël réunit sur la place Bourget nombre d’habitants et d’artisans du terroir qui viennent offrir leurs produits alimentaires et leurs œuvres d’artisanat. Pour les plus pressés qui n’ont pas le temps de faire de l’agrotourisme, c’est une excellente occasion de découvrir les meilleurs produits du terroir lanaudois. Plusieurs activités musicales et d’animation complètent la programme d’activités culturelles qui s’étale jusqu’à Noël.

Joliette accueille chaque été en juillet et août le Festival international de Lanaudière, le plus important festival de musique classique au Canada. Le Festival compte aussi parmi les plus grands festivals du genre en Amérique du Nord. Au programme, de la musique symphonique et chorale, de la musique de chambre et des solistes de réputation internationale. Les concerts ont lieu en plein air à l'Amphithéâtre Fernand-Lindsay et dans les différentes églises des municipalités de Lanaudière.

L’hiver, on peut aussi patiner sur la rivière L'Assomption, la plus longue patinoire extérieure sur rivière du Québec. Le Festi-Glace a lieu chaque année sur l’immense patinoire. Tout au long de ses neuf kilomètres, les festivaliers peuvent profiter des plaisirs de l’hiver grâce aux activités, aux spectacles et au symposium de sculptures sur neige organisés pour l’occasion.

Vue-aérienne-plage

Sainte-Agathe-des-Monts avec, en son centre, le bien-nommé Lac des Sables, est depuis un siècle un vaste oasis de santé et haut-lieu de villégiature dans les Laurentides. La ville a su préserver son cachet unique et son architecture qui témoigne de cette histoire. De nombreux attraits et activités vous sont proposés été comme hiver : de magnifiques plages, des croisières sur le lac et des activités nautiques, des spectacles en plein-air au bord de l'eau, un théâtre renommé, un camping reconnu, du ski de fond, des sentiers de raquette et de randonnée pédestre, de l’escalade et des tyroliennes, et aussi du patinage sur le lac. À cette offre, s’ajoutent de charmantes boutiques, des restaurants réputés et une offre d’hébergement des plus diversifiée dont plusieurs sont homosympas.

Fondé en 1849, c’est vraiment avec l’arrivée du premier train en 1892 que le développement touristique du village prend son envol. Sainte-Agathe-des-Monts devient alors la destination favorite des riches hommes d’affaires anglophones de Montréal. Dès 1928, plus de 11 000 y skieurs arrivent par train. C’est de cette époque que date la présence toujours visible de la communauté anglophone. C’est ici que le controversé écrivain anglo-montréalais Mordecaï Richler situe l’action de son célèbre roman L'Apprentissage de Duddy Kravitz.

L’architecture particulière des grandes maisons de Sainte-Agathe-des-Monts, munies de grandes galeries couvertes et de solariums, rappelle l’époque où l’air pur et le soleil attiraient les malades et convalescents atteints de tuberculose, une maladie qui était endémique aux débuts du XXe siècle au Québec.

Le magnifique Lac des Sables dont la magie opère autant que le paysage inspirant qui l’entoure au cœur de la ville, vous offre trois belles plages de sable. La plage Major est la plus grande. La plage Tessier, la deuxième plage en importance, est l’endroit idéal pour se reposer au soleil et profiter de la tranquillité des Laurentides. La plage Sainte-Lucie au cœur de la ville de Sainte-Agathe-des-Monts, sur la rue Larocque, permet aux visiteurs de se rafraîchir tout en profitant des services du centre-ville.

Le Théâtre Le Patriote fondé en 1968 est un lieu mythique de la vie culturelle québécoise qui a vu défiler nos plus grands artistes de la chanson et de la scène de Gilles Vigneault à Pierre Lapointe et Ariane Moffatt.

tyroparc-laurentides-quebec

À Sainte-Agathe, les amateurs de sensations fortes ne manqueront pas de visiter le parc d'aventures en montagne Tyroparc avec ses quatre méga-tyroliennes, sa Via Ferrata, la descente en rappel, la randonnée pédestre et la tyrolienne de nuit. Vous découvrirez le cœur des Laurentides en voltigeant à 115 m du sol et ce, sur une distance de 2,6 km, l'un des parcours aériens les plus hauts au Canada.

À Val-des-Lacs, au nord de Ste-Agathe, le centre Kanatha-Aki invite les amants de la nature à des activités d'hiver et d'été, à l’évasion et à sa découverte dans ce qu'elle a de plus beau et de plus sauvage à vous offrir. Reposant sur la philosophie amérindienne du Kanatha-Aki qui signifie en algonquin gardien de la terre sans frontière, le centre offre divers forfaits personnalisés comprenant la balade, randonnée, excursion ou expédition, le traîneau à chiens, le cheval, la survie en forêt, la pêche toutes saisons, une journée authentique de coureur des bois, la rencontre avec le bison des bois et un site traditionnel amérindien. Les nuitées se passent sous un tipi, un refuge, dans la cabane du trappeur ou en camping sauvage.

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