À proximité de Sherbrooke et Magog, il est considéré comme l'un des dix plus beaux lacs du Québec. C’est un joyau de la région. Le lac Massawippi qui signifie en abénaquis « le grand lac profond » a une superficie de 18,7 km carré et un périmètre de 38 km. C'est un paradis pour la pêche sportive. Salmonidés, achigans, perchaudes et brochets y abondent. À l'automne, en octobre et novembre, le lac est une halte incontournable pour des milliers d'oiseaux migrateurs : outardes, oies blanches, grands hérons et canards peuvent y être observés. Les boisés qui l'entourent regorgent de cerfs de Virginie, d'orignaux, de dindons sauvages et de castors. Avec un peu de chance on peut même y observer des tortues géantes.
Reconnu comme l’un des plus beaux villages du Québec, North Hatley a été fondé en 1897. À la pointe nord du lac Massawippi, le village s'est développé comme un amphithéâtre naturel qu’on a voulu protéger en décrétant une partie du village « Site du patrimoine » en 1986. Le charme des lieux a attiré, dès la fin du XIXe siècle, de riches touristes américains qui en ont fait un haut-lieu de la villégiature québécoise. Avec les années, plusieurs résidences, somptueuses et centenaires, se sont transformés pour devenir de charmantes auberges, des gîtes touristiques, des galeries d’art ou des boutiques. Plusieurs restaurants vous mettent l'eau à la bouche dont la table réputée du Manoir Hovey Relais & Châteaux. Les activités en plein air ne sont pas en reste avec la piste cyclable qui arrive au cœur du village près du parc Dreamland, propice à la farniente et aux concerts improvisés, et le centre d'équitation à la sortie du village.
À l’autre bout du lac, le toponyme d’Ayer’s Cliff rappelle la falaise qui domine la rive sud du lac Massawippi. Dès la fin du XVIIIe siècle, un petit hôtel de diligences accueillait les voyageurs en provenance des États-Unis. Cette tradition d'hospitalité se poursuit encore aujourd'hui grâce aux lieux d'hébergement touristique aux abords du lac. Étape du Chemin des Cantons, Ayer's Cliff a conservé son lustre anglo-saxon grâce à ses résidences d'antan, à son charmant kiosque de musique et au site de l'exposition où se tient un marché public tous les samedis d'été. La piste cyclable Sentier nature Tomifobia longe la rivière du même nom jusqu'à Stanstead et une descente de bateau permet d'accéder facilement au lac.
À seulement 50 kilomètres de Montréal, aux confins de la Montérégie et des Cantons del’Est, St-Paul-d’Abbotsford offre une occasion de sortie des plus épicurienne. En plus des producteurs de tout type, une virée autour du mont Yamaska vous permet de découvrir quatre vignobles et un large éventail de vins, de cidres et de mistelles.
Sur la 112, le vignoble et cidrerie Côteau St-Paul, sur le versant sud du mont Yamaska, produit un large éventail de vins blancs, rosés et rouges, mais aussi des vins fortifiés de type porto. Les Sao Paulo vous feront craquer et la mistelle de cerise se laisse savourer. Les vins de glace rouges ou blancs sont sucrés légèrement, bien sirupeux. Vous les découvrirez dans la boutique au décor médiéval. À partir de la mi-août, vous pouvez y faire l’auto-cueillette de raisin de table, une expérience assez unique au Québec.
Un peu plus loin en empruntant le Grand Rang Saint-Charles, le Domaine Le Grand Saint-Charles, vignoble et cidrerie bénéficie non seulement de la protection naturelle de la montagne contre les vents froids hivernaux, mais aussi des particularités des sols sablonneux et graveleux de la base des Montérégiennes, amenant ainsi un drainage naturel propice à la culture des vignes et des pommiers. Avec les cépages St-Pépin, Frontenac gris et Vidal, le Domaine s’oriente naturellement vers la production de vins blancs de grande qualité en respectant et en utilisant les particularités du climat québécois, ainsi que de cidres fins.
En faisant le tour de la montagne, vous reviendrez par le Rang de la Montagne et vous vous arrêterez aux Artisans du Terroir, vignoble et confiturerie. La boutique, la terrasse avec vue sur le vignoble vous invitent à déguster ses vins blanc, rouge , rosé, apéritif, de glace et d’hiver au chocolat et ses cidres de glace bien sûr, mais aussi ses confitures aussi surprenantes que variées, des compotes, des pommettes dans le sirop ou des rondelles de pommes séchées. Les becs sucrés ne sauront résister aux tartes ni aux gaufres, encore moins à la belle sélection de chocolats pour rehausser les saveurs de leur expérience.
Plus loin sur le rang, en terminant par Les Petits Cailloux, profitez-en pour vous offrir un pique-nique avec vue imprenable qu’offre ce vignoble à flanc de montagne. Les entrelacs à perte de vue sillonnent le terrain pentu pour ouvrir sur la plaine à l’horizon. Un jardin d’eau, fleuri et cerné de grosses pierres, accueille un jet d’eau qui descend en cascade à côté des tables de pique-nique. Il est possible de se procurer sur place fromages et charcuteries pour accompagner la dégustation des vins blanc, rosé, rouge, de glace ou fortifié. Un coup de cœur, le Sirroco, un vin fortifié de style porto aromatisé à l’érable.
À l’est de Baie-Saint-Paul, Les Éboulements offre un paysage d’une saisissante beauté avec une vue grandiose sur le fleuve et l’Isle-aux-Coudres, là juste en face, au pied de la montagne. Terre tourmentée, s'il en est, le nom des Éboulements rappelle le tremblement de terre de 1663, où un important glissement de terrain se produisit du plateau montagneux vers le fleuve, où se localise aujourd’hui Saint-Joseph-de-la-Rive. C’est également dans cette municipalité que se trouve le point d’impact de la météorite qui frappa Charlevoix, il y a 360 millions d’années, délimitant un cratère nettement visible dans les secteurs périphériques et que l’on identifie comme étant l’astroblème de Charlevoix. Les Éboulements est riche également au plan historique par la présence du manoir seigneurial des Éboulements construit à la fin du XVIIIe siècle.
C’est à partir du belvédère des Éboulements, aménagé en haut de la grande côte qu’on devine la présence de Saint-Joseph-de-la-Rive en apercevant son quai, point de départ du traversier qui se rend à l’Isle-aux-Coudres. La descente vers le village offre un panorama spectaculaire : les montagnes, le fleuve, sa navigation et son île. Au bas de la côte, Saint-Joseph-de-la-Rive s’étire entre la montagne et le fleuve, dans une harmonie architecturale qui lui confère un charme indéniable. Le jeu des marées, l’odeur du fleuve et le rythme de la nature contribuent à son grand cachet
Pied-à-terre central pour rayonner dans tout Charlevoix, plusieurs lieux d’hébergement et de restauration perpétuent la vocation touristique qui caractérise Saint-Joseph-de-la-Rive depuis le début du 20e siècle : vous serez comblés par les soins et les attentions de vos hôtes.
À Cap-aux-Oies, au creux d’une petite baie, c’est un tout autre paysage de nature qui vous éblouira. Cette plage baignée d’eau salée est visitée par des marées qui laissent des bassins peu profonds vite réchauffés par le soleil. Le long du kilomètre de plage naturiste, les adeptes du nu sont visibles de loin par les textiles près du terrain de stationnement, mais personne ne s’en plaint. Cet endroit a une tradition naturiste depuis au moins vingt ans.
Avant d’arriver à La Malbaie, Saint-Irénée se démarque par la beauté de sa plage, probablement l’une des plus belles de la région. L’architecture de ce village se démarque par la cohabitation de bâtiments plutôt modestes à ceux de villas plus cossues issues des villégiateurs canadiens-français ayant côtoyé les lieux.
C’est au Domaine Forget, ancienne propriété du député fédéral Rodolphe Forget que se déroule, chaque été, le Festival international de musique, où plus d’une trentaine de concerts y sont présentés. D’une acoustique hors du commun, la salle Françoys-Bernier, a été spécialement conçue pour la musique.
Essayer de résister au charme de la cour et des jardins, c'est tenter l'impossible. Magnifiquement paysagé et parfaitement entretenu, profitez au parterre de l'ombre des arbres pour prendre le pouls des lieux. Le spa, à proximité; la piscine au sel; le tourbillon... Tout invite aux délices et à la détente.
Stéphane, l'hôte, est aussi serviable qu'accueillant. Inévitablement, il vous fera visiter les lieux qu'il a créés. Volubile, il vous explique le soin qu'il a pris à créer cet univers aussi singulier que lui, le plaisir qu'il prend à partager son petit coin de paradis agréablement privé.
Ne vous étonnez pas de vous faire offrir un massage, puisque l'aubergiste pratique la massothérapie depuis longtemps. Laissez-vous gâter! Massage sur le toit, dans le bain tourbillon ou sur la table, vous vivrez autrement l'expérience pour peu que vous lui fassiez confiance. Osez!
L'auberge est chaleureux. On s'y sent à l'aise, rapidement comme chez soi. Des services sont là pour faciliter votre séjour, comme le réfrigérateur et la machine à glace. Surtout, n'hésitez pas à lâcher votre fou dans la salle de jeux. De grands éclats de rire, c'est aussi ça les escapades!
À l'étage, lorsque vous irez au lit (vibromassant), le sommeil vous gagnera en un rien de temps et au matin, vous n'aurez plus qu'à vous remplir la panse pour conclure votre passage. Inévitablement, vous repartirez avec l'adresse en vous promettant d'y revenir. N'est-ce pas cela l'irrésistible attrait d'un oasis!
3461, avenue des Églises, Charny, Qc, G6X 1W5, 418.832.9292
www.aubergespaetdetentecharny.com
Originaire de Shawinigan, Serge Denoncourt est un des acteurs et des metteurs en scène les plus prolifiques du théâtre québécois avec plus de 120 mises en scène. Après avoir fondé et dirigé le Théâtre de l’Opsis en 1984, il assume de 1994 à 1997 la direction artistique du Théâtre du Trident à Québec. Un parcours assez exceptionnel pour celui qui avait d’abord envisagé d’étudier la médecine avant d’être admis à l'École nationale de théâtre du Canada, puis inscrit au programme de théâtre du Collège Lionel-Groulx. Il a mis en scène non seulement les plus grands classiques du théâtre international, de Molière à Tennessee Williams en passant par Tchékhov, mais aussi les plus grandes pièces de nos plus brillants dramaturges dont Michel Tremblay et Michel-Marc Bouchard. En 2012 et 2015, il signe la mise en scène des deux créations récentes de Michel-Marc Bouchard, Christine, la reine-garçon et La Divine Illusion
En plus de son travail pour l'Opsis et le Trident, il a également dirigé au Cégep Lionel-Groulx, au théâtre Denise-Pelletier, au théâtre de Quat'Sous et au théâtre du Nouveau Monde.
Artiste polyvalent, il travaille également à l'opéra et en variétés. Il est le metteur en scène du spectacle d'Arturo Brachetti et a développé le concept visuel et artistique de deux tournées mondiales de la star européenne Eros Ramazzotti.
Le récipiendaire de quatre Masques et d’un Molière (Paris, 2000) a également conçu et mis en scène le spectacle Criss Angel Believe du Cirque du Soleil à Las Vegas.
À l'été 2011, en compagnie du gagnant du concours de danse So you think you can dance, le jeune Nicolas Archambault, il met sur pied un spectacle avec de jeunes tziganes à Belgrade nommé GRUBB The Musical, un projet mis sur pied pour soutenir les jeunes avec des projets éducatifs et artistiques. Ils se produiront au Festival international de jazz de Montréal dès l'été 2012.
En 2015, il devient une figure connue du grand public alors qu’il devient juge à l’émission Les Dieux de la Danse à Radio-Canada.
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[caption id="attachment_11415" align="aligncenter" width="1024"] À la plage de la Martinique[/caption]
Au centre de l’archipel, l’ile de Cap-aux-Meules est le principal noyau urbanisé des Iles de la Madeleine. C’est là que se trouvent les principaux services gouvernementaux, ainsi que le terminal de croisière et le bureau d’information touristique. Les premiers peuplements sur l'île se firent à L'Étang-du-Nord, mais la position stratégique de Cap-aux-Meules en fit rapidement le centre urbain de tout l'archipel. Cette position centrale en fait le principal pôle de sortie.
Parmi les adresses homosympas, le bar et salle de spectacles Aux Pas perdus est un incontournable. La salle de spectacles présente de nombreux artistes de passage aux Iles dans une ambiance intimiste et le bar adjacent est un lieu de rencontre au 5 à 7 et en soirée. Aux Pas perdus, c’est aussi dans un bâtiment voisin un bistro et un gite à l’étage.
À la Boutique d’art Tendance, l’artisan François Forest qui a débuté son travail dans la sculpture de l’albâtre il y a près de 30 ans, se renouvelle sans cesse avec des matières qui l'inspirent. Le verre recyclé, le verre fusionné, le bois de mer, le sable, la coquille de moule, les ustensiles recyclés, l'ivoire de morse prennent vie et deviennent des petits trésors.
À L'Étang-du-Nord, dans une ancienne usine de transformation de poissons, la microbrasserie À l'abri de la Tempête profite d'un emplacement de choix, en bordure de mer, avec une vue imprenable sur la dune de l'Ouest. Avant d'aller vous prélasser sur la plage ou après une journée bien remplie de sable et d'eau salée, faites une halte rafraîchissante dans sa salle de dégustation ou sur sa magnifique terrasse.
Toujours à L’Étang-du-Nord, la boutique Gourmande de nature est du calibre des plus belles épiceries fines doublée d’une boutique d’articles de cuisine. L’été, elle loge un comptoir rempli de trucs gourmands faits maison, des aides culinaires, des délicatesses salées et sucrées et quelques plats cuisinés au gré du marché et du temps.
Avec ses quelque 80,000 habitants dont 85% sont acadiens, le comté de Gloucester qui recoupe la partie est de la Baie des Chaleurs, la région de la ville de Bathurst et la Péninsule acadienne, est le principal pôle de la vie acadienne au Nouveau-Brunswick. En-dehors de Bathurst dont la population n’est francophone que par une légère majorité, la grande majorité des autres villes et villages sont aussi francophones que les régions voisines du Québec.
Le village de Petit-Rocher à l’ouest de Bathurst a accueilli pendant plusieurs années un événement de camping gai durant la fin de semaine de la Fête du travail et a acquis la réputation de village homosympa. Allez y faire un tour et ne manquez pas de visiter le Bistro culturel Cœur d’Artishow, de déguster des sushis au Kaï Sushi Bar ou de séjourner à l’Auberge d’Anjou à deux pas.
À Bathurst, le Gite de l’Étoile du Havre est une adresse homosympa incontournable. Les hôtes vous reçoivent dans leur maison qu’ils ont transformée en véritable hôtel boutique. Aussi vous bénéficierez des avantages des deux concepts. Et ils se feront un plaisir de vous faire découvrir le parc provincial de la Plage Youghall à proximité où vous découvrirez une fort jolie plage au cœur de la baie de Bathurst.
La péninsule acadienne à l’est est une région aussi largement homosympa. L’an dernier, le maire de Caraquet hissait pour la première fois sur l’hôtel de ville de cette ville de 4,000 habitants qui se veut la capitale culturelle de l’Acadie le drapeau arc-en-ciel à l’occasion de la journée mondiale contre l’homophobie. Caraquet est le siège de l’une des principales attractions de la région, le Village historique acadien et accueille chaque année un important Festival acadien autour de la Fête nationale du 15 août dont le tintamarre carnavalesque attire des milliers de visiteurs.
Tout près de Caraquet, Paquetville est le lieu de naissance de la chanteuse acadienne de renommée interntionale Edith Butler dont la chanson Paquetville a fait connaître son patelin aux quatre coins de la francophonie. Si vous visitez Paquetville, faites un détour à la Distillerie Fils du Roy, une jeune micro-distillerie qui vous réconciliera avec les saveurs des alcools forts. Son gin Thuya a été primé internationalement.
Vous trouverez tout autour de la péninsule acadienne de l’Ile Miscou à Val-Comeau de fort jolies plages de sable dont l’eau est réchauffée soit par la baie des chaleurs ou le détroit de Northumberland.
Si vous êtes amateur de plages sablonneuses pour la bronzette ou le naturisme, c’est dans la baie de Gaspé que vous trouverez les plus belles plages de sable de toute la Gaspésie. Comme la baie est orientée vers le golfe, les vagues y sont plus importantes que sur l’estuaire. Dans la baie de Gaspé, trois plages sont à ce titre dignes d’intérêt. De chaque côté de la baie, les plages Haldimand et de Cap-aux-Os sont les plus facilement accessibles.
La Plage Haldimand dans l’ancien village du même nom sur la rive sud de la baie, est la plus longue, la mieux aménagée et la plus fréquentée. Elle est située à 8 km du centre-ville de Gaspé, dans un décor fabuleux, avec le Parc national de Forillon comme toile de fond. Avec son vaste stationnement, son chalet de services avec casse-croûte et douches, c’est la seule des trois à s’adresser à un large public.
Sur la rive nord de la baie, dans le village de Cap-aux-Os enclavé dans le parc national de Forillon, la plage municipale est toute aussi sablonneuse, mais plus courte et les services sont plus rudimentaires et elle est moins fréquentée.
La plage de Boom Défense est plus difficile d’accès, les véhicules ne pouvant s’approcher à proximité. C’est un long banc de sable à travers la baie et on y a accès par le côté sud. On a alors le choix entre la plage du côté de la ville ou celle du côté du golfe. Mais il n’y a ici aucun service, c’est la plus naturelle des trois plages de la baie. Cette plage possède une très ancienne tradition de naturisme et de nudisme. C’est l’une des sept plages recommandées par la Fédération québécoise de naturisme. Il importe toutefois par les amateurs de trouver la section où celui-ci se pratique.
Il y aura vint ans cette année que s’éteignait Rose Ouellette, mieux connue et appréciée des Québécois comme La Poune, la reine du burlesque. Née dans le Faubourg Québec en 1903, dans le quartier qui allait devenir le Village, elle a fait les belles heures du Théâtre National, la plus vieille salle de spectacles encore ouverte du quartier, coin Sainte-Catherine et Beaudry. C’est la belle époque du burlesque, avant l’arrivée de la télévision, et La Poune y devient légendaire avec son personnage coiffé d’un chapeau de matelot et sa voix rude qui peut facilement passer pour masculine. C’est le célèbre Olivier Guimond père qui lui apprend son métier et la surnomme très tôt La Poune pour que ça rime avec son propre nom de scène, Ti-Zoune. Ce duo connaît d'énormes succès aussi bien à Montréal qu'à Québec et Ottawa.
C’est ainsi qu’en 1928, Rose Ouellette devient directrice du Théâtre Cartier à St-Henri et forme une troupe de burlesque qui compte dans ses rangs Juliette Pétrie qui sera sa partenaire durant plusieurs décennies. Après huit ans au Théâtre Cartier, Rose Ouellette devient en 1936 directrice du Théâtre National et devient la première femme en Amérique du Nord à avoir dirigé deux théâtres. Elle acquiert un statut de célébrité nationale et remporte d'immenses succès. Pendant 17 ans, la foule se pressera tous les soirs aux portes du National pour entendre La Poune entonner sa chanson-thème C'est d'la faute à poupa et présenter, dans des numéros de comédie et de chant, de nouvelles vedettes, dont Alys Robi qui y fait ses débuts.
Tous les grands acteurs burlesques de cette génération ont joué au Théâtre National dirigé par Rose Ouellette, les Manda Parent, Paul Desmarteaux, Juliette Huot, Olivier Guimond fils, Jacques Normand, Léo Rivest et bien d’autres. Quand la télévision de Radio-Canada entre en ondes, Rose Ouellette quitte le Théâtre National en 1953 pour se joindre à la troupe de Jean Grimaldi pour laquelle elle effectuera, durant quelques saisons, des tournées dans tout le Québec.
Il faudra attendre les années 1960 pour que la télévision et le cinéma québécois naissant passent par-dessus leurs préjugés et fassent appel à Rose Ouellette en lui accordant des rôles dans des téléromans ou des films. Elle se produira par la suite pendant vingt ans et demeurera la grande reine du burlesque québécois jusqu'aux derniers moments sur scène au Théâtre de Variétés de Gilles Latulippe pour ne prendre sa retraite qu’à l’âge vénérable de 90 ans, trois ans avant sa mort. Elle sera décorée de l’Ordre national du Québec en 1990.
Après un court mariage duquel naîtra une fille, Rose Ouellette est toujours demeurée discrète sur sa vie sentimentale. Mais plusieurs racontent qu’elle aura été la première lesbienne à faire sa marque dans ce qui est maintenant le Village.
À partir de Mont-Tremblant, on a quitté la vallée de la Rivière du Nord qu’ont suivi les pionniers du XIXe siècle dans la conquête des Pays d’En-haut. La rivière du Diable qui traverse Mont-Tremblant se jette un peu plus loin dans la Rivière Rouge dont la vallée nous mène vers les Hautes-Laurentides et qui est un affluent de l’Outaouais. Toutes les Hautes-Laurentides sont traversées par ce bassin hydrographique. La Rivière du Lièvre qui traverse Mont-Laurier et Ferme-Neuve, les principales villes des Hautes-Laurentides, fait aussi partie de ce bassin.
Autrefois nommé Chute-aux-Iroquois, le village de Labelle à une vingtaine de km au nord de Mont-Tremblant fut rebaptisé à la mémoire du célèbre abbé de Saint-Jérôme qui présida à sa fondation. On quitte ici les villes récréotouristiques des Laurentides très fréquentées par les Montréalais qui y ont souvent des maisons de campagne, chalets ou condos. On arrive ici dans des contrées beaucoup plus sauvages et la prochaine ville de service, au bout du trajet de l’ancien P’tit Train du Nord, Mont-Laurier, est à des dizaines de km.
Quelle que soit votre activité préférée, Labelle vous réserve d’innombrables découvertes au tournant de chaque saison. Le village est un carrefour des activités de plein air. Entourée d’un décor à couper le souffle, Labelle est un véritable paradis pour les amants de la nature et les passionnés de plein air. Ski de fond, raquette, chasse, pêche, circuit patrimonial, canot, motoneige: le choix est grand. Été comme hiver, ce paradis couvert de montagnes et de lacs offre aux villégiateurs et touristes des paysages à caractère unique.
Quoi de mieux pour explorer cette région qu’un séjour à La Gare dans l’ancienne gare transformée en auberge, resto et bar en protégeant jalousement ce bijou patrimonial quasi centenaire. Le circuit du P’tit Train du Nord vous y mène tout naturellement. Vous dormirez ici dans les chambres qu’utilisait le personnel du Canadien Pacifique. Le menu du restaurant offre des classiques actualisés préparés sur place, une cuisine réconfort faite de produits toujours frais où chaque ingrédient est choisi pour sa qualité, afin de vous offrir confort, simplicité et fraîcheur tant dans l'assiette que sur l'oreiller.