Chaque année, pendant la troisième semaine d'août, on peut prendre part aux diverses célébrations de la communauté de la Fierté LGBT+ d'Ottawa, qu’on connaît désormais sous l’appellation Fierté dans la Capitale.
Depuis 2015, un nouveau groupe de dirigeants de la communauté allosexuelle a pris la direction de l’organisation. Le Festival Fierté dans de la Capitale est en route pour célébrer ses 40 ans en 2025. Comme l’expliquent ses dirigeants, « nous créons des opportunités pour célébrer, revendiquer, éduquer et unir les personnes en ce qui concerne la pleine diversité de la communauté 2SLGBTQ+ ».
Écoute. Apprends. Agis.
En 2024, l’organisation a choisi de miser sur un thème dynamique. Les quatre piliers fondamentaux de Fierté dans la Capitale étant « célébrer, revendiquer, éduquer et unir les personnes », on a décidé de souligner le pilier « revendiquer » en se concentrant sur l’écoute, l’apprentissage et l’action.
Il s’agit d’un appel à l’action lancé à toutes les personnes pour qu’elles s’engagent activement dans le passé, écoutent les voix de celles qui ont été marginalisées et travaillent ensemble pour un avenir plus radieux et plus inclusif. Ce slogan incarne l’esprit de résilience, d’activisme et d’espoir qui définit le parcours de la communauté LGBT+ vers la libération et l’autonomisation collective.
La programmation annoncée propose des dizaines d’activités réparties sur 8 jours et qui se dérouleront dans les parcs, les rues, les clubs et d'autres sites de la ville.
Les points forts de la Fierté dans la Capitale sont les événements sportifs, la fête de l'arc-en-ciel, le pique-nique familial et le défilé de la Fierté, qui sont toujours très populaires. On inviote les participants à choisir parmi une douzaine d'événements signature et plus de 50 événements communautaires, dont beaucoup sont gratuits !
La fin de semaine du festival, l'intersection des rues Bank et Somerset Ouest, le centre du village gai d'Ottawa devient un centre de divertissement avec de la musique en direct, une foire communautaire et une brasserie en plein air.
Fait à signaler, les organisateurs ont annoncé que la Ville de Gatineau (la voisine du Québec) sera l’hôte d’une activité spéciale le 21 août en soirée. En effet, Bibliothèque et Archives Canada (BAC), en collaboration avec la Bibliothèque de Gatineau, convient les gens à une soirée riche en activités. La soirée débutera par une cérémonie de lever du drapeau, qui sera suivie par l’illumination colorée du complexe de préservation de Bibliothèque et Archives Canada (625 boul. du Carrefour, Gatineau). On pourra ensuite visiter l’établissement de renom et se laisser porter par l’expérience unique d’un DJ silencieux, tout en découvrant l’incroyable diversité musicale canadienne issue de la collection de l’institution. Activité gratuite mais on doit réserver.
Pour les amateurs de partys nocturnes, le samedi 24 août, le Centre Bronson sera transformé en un véritable palais de la Fierté pour Pitbull - Fierté dans la Capitale. Déjà populaires à Montréal et à Toronto, les soirées Pitbull promettent une nuit de musique incroyable et de spectacles époustouflants sur une piste de danse remplie de plaisir et de manigances. Des rythmes sexy et des grooves disco, avec le Dj Joey with the Mustache, ainsi que Miss Fiercalicious, tout juste sortie de sa superbe saison de Canada's Drag Race vs The World 2, seront responsables d’animer cette soirée. Une piste de danse pleine à craquer est tout ce qu'il faut pour passer un excellent moment.
Pour sa part, le Défilé de la Fierté sera de retour le 25 août 2024 à 13 h ! Plus de 225 groupes et 11 000 membres de la communauté vont défiler dans les rues de la ville. Pour toute la programmation détaillée, consulter le site web de Fierté Capitale.
Le comité Queer Nord, qui a vu le jour au printemps 2022, récidive le dimanche 18 août avec un pique-nique dans le Parc des Pionniers à Baie-Comeau, le 3e à se tenir à cet endroit. Cet événement rassembleur et inclusif s’adresse aux membres des communautés LGBT+ et à leurs proches, famille et amis.es.
Après la tenue d’une marche de la fierté le dimanche 11 août dernier à Sept-îles, ce sont les gens de la région de Baie-Comeau qui sont maintenant invités à se retrouver pour une activité festive.
Un premier pique-nique inclusif afin de rassembler des gens issus de la communauté LGBTQ+ de Baie-Comeau et les alentours avait été organisé une première fois en 2022. Une deuxième édition a eu lieu le 13 août 2023 afin d’inaugurer les activités du nouveau comité en plus de bien clôturer cette semaine 2023 de la fierté. Au total, une vingtaine de participants s’étaient déplacés au parc des Pionniers de Baie-Comeau.
Pour Billy Petitpas du comité Queer Nord, les gens de la Côte Nord doivent être informés de l’existence dans la région d’une communauté LGBTQ+. « On est fier d’être là. On ne peut pas le changer. Malheureusement, il survient parfois des conflits, parce que les gens ne connaissent pas certains enjeux…»
« On comprend qu’il y a plus de sensibilisation à faire ici, qu’à Montréal, Québec ou d’autres plus grands centres », pense-t-il. Le comité Queer Nord croit qu’il reste du travail à faire aussi dans la défense des droits des personnes LGBTQ+.
Le groupe organise donc un pique-nique au parc des Pionniers de Baie-Comeau le dimanche 18 août à partir de 12h30, où tout le monde est invité à se joindre. De l’animation est à prévoir sur place.
Le Festival international de cinéma et d’art de Percé Les Percéides, qui se déroulera cette année du 19 au 25 août, a annoncé la programmation 2024 consacrée au cinéma d’auteur avec une sélection record de plus de 120 films en provenance de 30 pays afin de souligner le 16e anniversaire de ce festival qui ne cesse de grandir année après année.
« Autant le documentaire, la fiction, l’animation que le cinéma expérimental rayonneront lors de cette grande fête du 7e art parmi les 90 courts métrages et la trentaine de longs métrages retenus, a indiqué François Cormier, Fondateur et directeur général et artistique. Fidèle à son mandat nous souhaitons mettre en lumière le talent de ces jeunes cinéastes qui feront le cinéma de demain. Le festival présente également une sélection audacieuse et stimulante de réalisateurs confirmés ».
« Nous y verrons des films dont la complexité et la profondeur viennent questionner notre rapport au monde, notre condition humaine. C’est l’un des rôles essentiels du 7e art », a-t-il ajouté.
À l’instar de l’année précédente, le festival offrira une telle programmation grâce aux deux nouvelles salles que l’organisation possède à sa disposition en collaboration avec les organismes respectifs. En effet, en plus de sa toute nouvelle salle de cinéma acquise il y a deux ans dans la grange patrimoniale Charles-Robin, située au cœur du village de Percé, Les Percéides se déploie au centre communautaire l’Oasis ainsi qu’une seconde fois au cinéma Le Cube à Gaspé.
Le festival célébrera son ouverture le lundi 19 août à 19 h à Percé avec la projection en grande première gaspésienne du dernier film du cinéaste québécois André Forcier. Véritable ode à la langue française, le film traduit habilement le vent de changement artistique qui a soufflé sur le Québec entre la Grande noirceur et la Révolution tranquille. Lors de cette soirée qui se déroulera au « mythique » au Centre d’art de Percé, le festival accueillera le cinéaste André Forcier et les acteurs Rémy Girard et Éric Bruneau protagonistes du film Ababouiné de même que plusieurs membres de l’équipe du film.
Le cinéaste André Forcier
De plus, depuis le début de cette année, les réalisatrices de la province n’ont cessé de nous surprendre avec des œuvres splendides, touchantes et audacieuses. De la grande douceur sur la rencontre et la solidarité avec Hôtel silence de Léa Pool, à l’amour poétique entre chasteté et passion de Lyne Charlebois avec Dis-moi pourquoi ces choses sont si belles, jusqu’au cinéma-vérité mêlant fiction et documentaire de Chloé Leriche avec Soleils Atikamekw, pour finalement aboutir à l’effrayant, sexy, troublant et provocateur Jour de chasse d’Annick Blanc, on passe par toutes les émotions avec nos cinéastes d’ici.
Enfin, soulignons la présentation de deux films réalisés par des cinéastes proches des réalités de la communauté LGBT et des milieux queer. Le film Hôtel Silence (2024) de Léa Pool, reconnue comme artiste de la diversité ethno-culturelle et qui n'a plus besoin de présentation, sera présenté le 20 août à 19h au Centre d'art de Percé.
Puis le court-métrage maintes fois primé Daniel le tisserand (2023) du prolifique cinéaste Acadien Julien Cadieux, sera présenté le vendredi 23 août à 13h au Centre d'art de Percé. Depuis plus de 10 ans, il cumule divers projets en tant que réalisateur de séries documentaires, de moyens et longs métrages documentaires ou de courts-métrages. Dans ses œuvres se manifeste son intérêt pour les arts, l’identité queer, l’Acadie et pour les rencontres humaines qu’il fait tout au long de son parcours.
Des films internationaux marquants brilleront
Parmi les autres films sélectionnés, mentionnons en grande première québécoise, le long métrage international documentaire ayant eu sa première mondiale au prestigieux festival de Sundance Never Look Away qui raconte l’histoire fascinante de la photojournaliste Margaret Moth impliquée dans les plus grands conflits des années 90.
Sinon, on ne peut passer sous silence le dernier film du prodigieux Ken Loach, grand maître du cinéma social, qui braque, avec brio, une fois de plus sa caméra sur les laissés-pour-compte du néolibéralisme avec The Old Oak (en compétition officielle à Cannes en 2023).
Une soirée de clôture à surveiller
Le 16e Festival Les Percéides présentera sa remise de prix des meilleurs films en compétition lors de la soirée de clôture qui se déroulera le dimanche 25 août à 19h dans la salle du Cinéma Les Percéides du Centre d’art de Percé. Parmi les nombreux prix qui seront décernés lors de cette soirée, mentionnons le Grand Prix du Jury Les Percéides et le prix Louis-Roy du meilleur film Gaspésien.
Pour composer le jury de cette 16e édition, on a réuni sous la présidence de la cinéaste et réalisatrice Charlotte Le Bon, Mathieu L'Heureux Roy, photographe, Sophie Desmarais, actrice, Sophie Faucher, comédienne et Anick Loisel, photographe et artiste multidisciplinaire. Ensemble, ils vont délibérer pour remettre le Grand Prix du jury. « Avec ces cinq artistes de différentes générations, généreux et proche du public, nous sommes assurés de remplir notre mission de faire rayonner le cinéma d’auteur, autant renommé que nouveau, en Gaspésie, et permettre des rencontres inoubliables avec les festivaliers », s’exclame Guillaume Whalen, directeur de la programmation du Festival Les Percéides.
Guillaume Whalen, directeur de la programmation
Pour la programmation complète, on consulte le site web des Percéides 2024.
Une marche de la fierté se tenait ce dimanche 11 août 2024 à Sept-Îles.
Marche de 2022 (Photo : macotenord.com)
L’événement est organisé en collaboration avec le comité Queer Nord et le Centre d’intervention le Rond-point. Il vise à rassembler la communauté pour célébrer la diversité et promouvoir l’égalité, tout en luttant contre l’homophobie et la transphobie.
Marche, jeux gonflables, micro ouvert, marché queer local et d’autres activités étaient au programme sous la Tente jaune. On y proposait aussi un Micro ouvert pour des témoignages ou encore la lecture de poèmes.
Jessy Martel-Roy, du comité organisateur espérait accueillir une centaine de personnes au moins, comme lors de la première marche en 2022.
Pour l’intervenante en santé sexuelle au centre d’intervention Le Rond-Point, Cindy Létourneau, ce rassemblement a de l’importance. « On cherche à promouvoir la fierté et l’acceptation de soi, peu importe les différences. Il s’agit d’une initiative importante pour renforcer les liens communautaires dans notre région ».
Le comité Queer Nord existe depuis environ un an dans la région et compte plusieurs dizaines de membres bénévoles. Ce comité a déjà organisé une marche à Port-Cartier l’an dernier et un pique-nique rassembleur.
Photos de la marche : André Gagnon, GuidesGQ.com
Les Archives gaies du Québec (AGQ) préparent une exposition pouvant se tenir d’ici la fin de 2025, à propos des débuts de l’actuel Village LGBT de Montréal (mieux connu sous l’appellation Village Gai) et de sa fondation, au début des années 1980.
Pour ce faire, l’organisme recherche des gens pouvant témoigner de cette époque charnière : initiateurs, employés des premiers commerces, entrepreneurs, propriétaires de bars ou boutiques, militants de groupes communautaires, ou simplement de gens l’ayant fréquenté à ses débuts.
AGQ recherche aussi des documents pertinents : photos d’époque, articles de presse, annonces publicitaires, films ou vidéos, ou tout autre document illustrant cette époque.
On est également intéressé à capter en vidéo tout témoignage de gens intéressés à témoigner personnellement pour ainsi, enrichir la mémoire des AGQ.
On communique avec les AGQ par courriel : info@agq.qc.ca.
Visitez le site web agq.qc.ca pour mieux connaître l’organisme, sa mission et ses réalisations.
La région de Manicouagan et sa ville majeure, Baie Comeau, ont développé une gastronomie qui sait plaire même aux plus exigeants. Nul besoin d'aller à Montréal ou à Québec pour se titiller les papilles gustatives.
Seul hôtel quatre étoiles à l’est de Tadoussac et adresse de renom, le Manoir de Baie-Comeau est une halte prisée en voyage sur la Côte-Nord, à quelques minutes du parc des Pionniers et de la plage Champlain. L’hôtel bâti sur un cap qui domine le Saint-Laurent offre une vue imprenable sur le fleuve et la baie dont profite pleinement le bistro La Marée haute qui vous donne accès à sa vaste terrasse en été. Pour un repas dans un site exceptionnel, c’est l’endroit tout désigné. C’est le chef Carl Beaulieu qui a opéré le restaurant L’Orange bleue dans le secteur Hauterive pendant une douzaine d’années qui est maintenant aux commandes du restaurant.
Carl Beaulieu a aussi choisi d’étendre son offre de restauration avec l’opération de deux camions-bouffe (food trucks), sous l’appellation La Poutinerie. Son menu propose poutines et frites, burgers, hot-dog et pogo, et autres spécialités. Depuis quatre ans, chaque été, on en trouve un en permanence, du mardi au dimanche, sur le terrain de stationnement voisin de l’hôtel, à proximité du parc des Pionniers. Quelques tables de pique-nique installées dans un coin permettent de consommer sur place ou d’apporter chez soi. L’autre camion est mobile et se trouve dans le secteur Mingan, au centre-ville, en plus de se déplacer dans divers événements et festivals durant l’été. Il offre le même menu que celui situé au Manoir de Baie-Comeau.
On est ici à proximité de la Place Lasalle, le principal pôle de sorties au cœur de la
ville qui s’anime l’été avec ses terrasses. C’est l’occasion d’aller faire un tour à la
microbrasserie St-Pancrace pour y découvrir les meilleures bières de la région.
Première microbrasserie en Côte- Nord, elle fabrique et vous propose ses bières
artisanales à saveurs locales pour accompagner un menu composé de produits du
terroir ainsi que d’une grande collection de whisky et spiritueux québécois. On peut
aussi déguster leurs bières directement à l’usine et en faire la visite.
Opérer une chocolaterie, c’est s’investir à fond dans un univers passionnant. Et c’est ce que fait la chocolatière Véronique Émond, qui fondait Choco Véro en 2017. En plus de vendre sa production à sa boutique de Place La Salle et par l’entremise de sa page Facebook, Véronique propose ses produits dans une douzaine de dépanneurs situés de Colombier à Port-Cartier. Elle et son conjoint se spécialisent également dans les levées de fonds. Plusieurs organismes caritatifs ou communautaires font appel à eux pour la confection de chocolat sur mesure, qu’ils vendent ensuite en socio-financement
Sur les rives du Saint-Laurent, près du quai du traversier, avec sa terrasse offrant une magnifique vue sur les alentours, même les baleines parfois,, le restaurant Saint-James au bar de l'eau propose divers menus du jour, tables d’hôtes et sélection de vins à prix compétitifs. On y trouve de savoureux fruits de mer, poissons et du crabe frais en saison. Aussi populaires auprès de la clientèle, pâtes, pizzas, salades, sandwichs, grillades.
Née d’une vision d’ensemble et de l’amour de sa région, la distillerie Vent du Nord de Baie-Comeau est axée sur sa communauté. Soutenus par ses partenaires et les producteurs locaux, ses artisans continuent de créer des produits qui feront rayonner le savoir-faire et la solidarité des gens de la région. Les recettes des spiritueux et des prêts-à-boire sont inspirées de la Côte-Nord, de son terroir, de ses traditions ancestrales, de ses aromates, de ses paysages... et de l'avenir brillant qu'on lui souhaite.
Impossible de parcourir l'Acadie sans se laisser tenter par un passage à Bouctouche et ses attraits bien particuliers.
L'Acadie est au cœur de l’œuvre d’Antonine Maillet et à Bouctouche, son village natal au cœur du Sud-Est acadien, un parc thématique est consacré à l’univers de la Sagouine, son truculent personnage. Créé autour de son oeuvre, Au Pays de la Sagouine est une destination culturelle homosympa où les traditions acadiennes sont vivantes et où la joie de vivre est contagieuse. On y respire l'air salin de la Baie de
Bouctouche en se baladant sur la passerelle menant à l'île-aux-Puces où la magie s'opère dans un univers bourdonnant de personnages attachants, de spectacles, de musique et de théâtre, de juin à septembre. Au coucher du soleil, Akadi Lumina s'illumine dans les sentiers boisés voisins avec un parcours nocturne enchanté de 1,5 km à la rencontre d'une culture vibrante de mai à octobre.
À l’est de Bouctouche, l’Éco-centre Irving, commandité par cette famille milliardaire du
Nouveau-Brunswick issue de la région, les Arvune de la Sagouine, met en valeur la
Dune de Bouctouche, une des plus longues dunes en Amérique du Nord, qui s’étend sur
12 km dans la baie de Bouctouche. La dune abrite un écosystème fragile servant
d’habitat essentiel à plusieurs espèces de plantes et d’animaux.
En septembre, l’Écofestival annuel de Bouctouche célèbre le patrimoine naturel et culturel exceptionnel de la région en mettant en valeur les écosystèmes côtiers et les produits du terroir tout en soulignant les enjeux environnementaux de l'heure et les outils
pour agir.
Au Restaurant La Sagouine, voisin du gîte du même nom, en plein cœur de la ville, on peut déguster des mets acadiens ou de fameux fruits de mer. C'est un rendez-vous des excursionnistes qui y déversent leurs passagers pour un repas en après-midi . Les petits déjeuners y sont particulièrement réputés.
Les moments difficiles offrent souvent l’occasion de se remettre en question et de se réorienter. C’est ce qui est arrivé à Joseph St-Denis-Boulanger, un Caplinois et sa conjointe, Laurie-Anne Cloutier, une Montréalaise qui sont allés se réfugier en Gaspésie pour panser leurs blessures à la suite de la perte douloureuse de leur fille à la naissance en 2018. Construire et ouvrir au public une distillerie entre la 132 et la mer, à Caplan : voilà l’ambitieux projet qu’ont entrepris de réaliser ce couple de nouveaux entrepreneurs. Whisky et gin sont ainsi confectionnés à la Distillerie des Marigots, qui a démarré sa production en 2020.
Ce Gaspésien d’origine et sa conjointe, Montréalaise tombée amoureuse de ce coin de pays, ont tous deux réalisé que c’était le moment ou jamais de vivre leur rêve : celui de s’installer à Caplan, d’une part, mais aussi de lancer leur entreprise de distillerie artisanale mettant en valeur les saveurs du terroir.
Le nom choisi pour leur projet invite d’ailleurs les résidents et touristes à profiter de la vie. L’expression « courir ou aller au marigot » fait référence aux pêcheurs qui font « la pêche buissonnière » et se réfugient dans une anse, à l’abri des regards, pour se la couler douce.
Joseph a par ailleurs peaufiné ses connaissances grâce à une formation dispensée à Seattle par la distillerie Copperworks pour lui permettre de mettre au point un produit aimé du grand public qui sera également reconnu par les connaisseurs. C’est ainsi qu’est né le Récif, un gin de bord de mer. Un whisky créé à partir d’orge maltée est actuellement en voie de mûrissement pour être prêt à la vente en 2025.
Un alambic charentais est devenu la pièce maîtresse de la confection de ces nouveaux spiritueux gaspésiens. « Mon but, c’était de focuser sur l’arôme, sur la complexité du goût, tant pour mon gin que pour mon whisky. Je voulais que ce soit riche, long en bouche et très caractéristique, donc je suis allé chercher l’équipement parfait pour ça », explique M. St-Denis Boulanger.
Le couple avait dès le départ une idée du bâtiment qu’il désirait pour abriter leur distillerie. La beauté et la noblesse du bois étaient au cœur de cette vision. « Ma conjointe et moi on tripe sur l’architecture et on savait déjà qu’on aimait ce genre de bâtiment au design épuré et aux lignes géométriques rendu chaleureux par l’utilisation du bois », explique Joseph. De l’aveu même du propriétaire, l’option en bois a été la seule envisagée.
La façade abondamment vitrée, véritable signature du bâtiment, est d’ailleurs au cœur du logo de l’entreprise, devenant du même coup l’emblème de la marque. « L’idée, c’est que peu importe où on se trouve dans la distillerie, on puisse voir d’un côté la Baie-des-Chaleurs et de l’autre l’alambic », précise le propriétaire, qui n’est pas peu fier de son bâtiment niché sur une falaise avec vue sur la mer.
Le maître distillateur de la Distillerie des Marigots trouve son inspiration pour la conception de ses spiritueux dans le décor gaspésien et prend soin de faire ressortir la qualité exceptionnelle des ingrédients qui s’y trouvent. Sa démarche consiste à mettre à l’avant-plan les arômes et les parfums que lui offrent son environnement et le savoir-faire agricole gaspésien. Enfin, à travers la production des deux produits vedettes – le gin Récif et le whisky –, on prend plaisir à élaborer de petits lots expérimentaux comme des eaux-de-vie, des liqueurs aux herbes ou des gins éphémères.
Distillerie des Marigots
300, Boul. Perron Est
Caplan, QC
distilleriedesmarigots.com
(418) 388-2008
L'Acadie propose plusieurs destinations charmantes au Nouveau-Brunswick. Celle de la Capitale mondiale du homard est particulièrement prisée par les touristes ainsi que par les gens des alentours.
À 25 kilomètres de Moncton,
Shédiac
est la destination balnéaire la plus populaire de la Côte acadienne. Le parc provincial de la plage Parlee est très couru l’été. C’est ici dans cette pointe d’Acadie aux limites de Moncton et de la Nouvelle-Écosse où le français est fortement concurrencé par l’anglais qu’a pris naissance le shiac, ce parler acadien mêlant le français acadien et l’anglais, une contraction du nom Shédiac, qu’on entend beaucoup moins dans le nord de la province.
Plus au sud, à une vingtaine de km, le Plage de l’Aboiteau à Cap-Pelé, vaste, profonde
et encore largement dans son état naturel, est l’une des plus belles plages de mer en
eau tiède du Nouveau-Brunswick.
Shédiac s’est déclaré la capitale mondiale du homard. La ville est reconnue internationalement pour la pêche au homard et célèbre au début juillet à la fin de la saison de pêche le Festival du homard qui célèbre en 2024 ses 75 ans. Pour les amateurs du crustacé, c’est donc une destination incontournable. Depuis 1989, pour bien marquer son titre, la ville s’est dotée d’un monument qui fait le bonheur des milliers de visiteurs de passage dans la région, un homard géant qui trône au milieu de la ville où on aime se faire prendre en photo.
La ville compte plusieurs jolies auberges et bons restaurants. Pour un séjour
homosympa, le Gite Le Griffon sur la rue principale vous accueille dans une résidence
bourgeoise patrimoniale. La plongée dans l’univers d’Alice au pays des merveilles dont
les hôtes se sont inspirés, se poursuit au Moque-Tortue, un bistro ludique à quelques
pas où les soirées animées se prolongent l’été en terrasse. Ce pays des merveilles inclut
maintenant la chocolaterie Adorable Chocolat en face et les comptoirs alimentaires Morse et
Marteaux à la Plage Parlee et au ciné-parc Neptune, opérés par les mêmes
entrepreneurs avec la même magie.
Au cœur du centre-ville, voisin de la baie de Shédiac et de ses plages, l’Auberge Gabrièle loge dans un bâtiment du 19e siècle, avec le charme d’antan et la modernité de l’Acadie d’aujourd’hui. Les visiteurs peuvent déjeuner à son restaurant au rez-de-chaussée et y finir la journée pour souper en soirée.
L'île de Laval constitue un lieu où des dizaines de nationalités proposent des saveurs et des expériences gastronomiques intéressantes.
Parmi les adresses homosympas, trois tables se distinguent à Laval. Depuis plus de 40 ans, au cœur du Vieux-Saint-Vincent-de-Paul, le Vieux Four de Laval est devenu une véritable institution. Depuis deux générations, la famille Manago vous accueille dans une ambiance
chaleureuse sous des fresques impressionnantes ou en terrasse l’été pour déguster son authentique pizza au four à bois qui fait saliver les connaisseurs.
Dans le Vieux-Sainte-Rose, le restaurant la Vieille Banque vous accueille depuis 1984 dans l’ancien bâtiment de la Banque Provinciale du Canada. Originellement réputé pour sa pizza au four à bois, le chef en a fait un restaurant de fine cuisine italienne en 1995. C’est donc par
un heureux hasard que le coffre-fort a été converti en cuisine, permettant de garder en sécurité les plus audacieuses créations de son chef. L’établissement est très populaire pour sa terrasse. Que ce soit pour un souper romantique, une soirée entre amis ou bien une
réception d’anniversaire, la Vieille Banque se fera toujours un plaisir de vous accueillir et de combler vos moindres désirs.
Toujours dans le Vieux-Sainte-Rose, dans une maison centenaire tout près de la rivière des Mille-Îles, le restaurant Black Forest est né d’une idée de partage et de découverte des sens. Pour Jean-François et Mélanie, le couple propriétaire, textures, goûts et innovation sont en
symbiose pour faire vivre ce voyage culinaire urbain. Grâce à un menu changeant mensuellement, l’imaginaire créatif des chefs contribue à livrer des centaines de tapas gastronomiques cuisinés depuis son ouverture en 2017 à Laval. On y favorise également les accords mets et vins.