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Archive du blog pour février 2024

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A graduate of l’École de danse du Québec in 1989, Harold Rhéaume first worked with Danse Partout (Québec) before joining the ranks of the prestigious Dance Lab Group in Ottawa. Under the guidance of Peter Boneham, he began exploring the fundamentals of dance performance and choreographic creation. He settled in Montréal in 1993 and rapidly gained recognition. In 1997, La Presse newspaper said that "…when he dances, Harold Rhéaume radiates such intensity that he seems larger than life, …he is among those who dance to say things and move you." Like Robert Lepage, Rhéaume returned to Québec city, founding his company Le fils d’Adrien danse (his father’s name) in Saint-Roch, which was at the time transforming into a culturally vibrant neighborhood.

With his humanism as well as his interest in clarity of intent, Harold Rhéaume distinguishes himself from other formal and conceptual trends. His pieces are inventive and refined without ever being pretentious. Inspired by day to day life, Rhéaume works from instinct and spontaneity and has a wide spectrum of influences including musicals, theater, painting, modern architecture, jazz and contemporary music. He also distinguishes himself in having his dancers be part of the creative process. Their personalities and personal experiences, and even their limits, are of much importance in shaping the shows.

Openly homosexual, the choreographer responds with humor when a journalist asks him if all contemporary dancers are gay : "That is wholly exaggerated. I’d say 90%!"

In addition to the choreographic work with his own company, Harold Rhéaume has worked with Cirque du Soleil and contributed to theater, cinema and opera. He is a teacher of physical expression at the Conservatoire d’art dramatique de Québec, as well as choreographic creation at l’École de danse de Québec and l’École de danse contemporaine de Montréal.

Un beau samedi soir de juin. Jour de la Fête nationale du Québec. Le soleil brille encore et descend lentement vers l’horizon. La journée fut parfaite pour nous faire apprécier ce début d’été. La rue Prince-Arthur est plus belle et accueillante que jamais avec sa végétation mature en milieu de rue piétonne qui crée une intimité particulière sur les terrasses.

Deux Gamins
Le Café Bistro Les Deux Gamins trône bien confortablement depuis fort longtemps sur cette rue mythique de Montréal, à quelques enjambées du non moins historique Carré Saint-Louis. Sa réputation dépasse largement les frontières. L’animation nocturne des établissements environnants au cours des années 70 et 80, entre autres, y a attiré une faune bigarrée avide de nouveauté.
On y propose une cuisine française classique délicieuse, avec une touche de modernité, dans un décor qui rappelle les authentiques bistros parisiens. La salle à manger intérieure sur deux paliers avec ses 90 places crée des espaces qui permettent l’intimité d’un couple autant que les festivités de groupes. Mais l’été, c’est au centre de la rue face au resto que la terrasse d’une quarantaine de places accueille les clients :
Déjà en 2009, un critique du journal La Presse écrivait : « Et d'un coup, la magie opère. Ah! quand la cuisine française est surprenante, qu'elle cause une émotion, un petit éclair, c'est comme un lever de rideau. Les plats sont tous bien ficelés, odorants, beaux à voir et à sentir. Quand ils arrivent, les uns après les autres, ils laissent dans leur sillage une vapeur aromatique d'herbes, de sauce au vin concentré ou de champignons, qui font sourire. Avant même d'avaler, nous sommes déjà ravis, c'est dire. »

Deux Gamins
Par exemple, les Croquettes de fromage brie en entrée (prunes grillées, oignons verts, noix caramélisées et vinaigrette à la framboise) ont vite conquis nos papilles. Pour sa part, la côtelette d’agneau servie sur purée de pomme de terre, chimichurri et légumes grillés, est venue compléter ce repas estival d’excellente manière. Il nous fut servi à l’arrivée un des kirs les plus authentiques qui soit.
Le personnel attentionné et souriant a rendu cette expérience des plus agréables. Une conversation avec les convives voisins a même permis de partager de beaux moments sur la beauté de notre Québec en ce début de vacances post-COVID.
En 2023, après des célébrations du Nouvel An délectables, l’établissement a fait relâche et est de retour depuis le 14 février, alors qu’un menu spécial a été concocté pour célébrer à la fois cette réouverture et la célébration de l’Amour. La nouvelle copropriétaire depuis février 2022, Anne Poirier-Parent, avec le chef Benoît Layrisse, aux fourneaux depuis huit ans, explique qu’après avoir été gérante de l’endroit pendant cinq ans, elle a été motivée de s’engager lorsque l’autre propriétaire précédent a décidé de quitter. Pour elle, les deux Gamins c’est un endroit unique en son genre à Montréal, où règne un fort esprit de famille.

Deux Gamins
Au cours du printemps, la direction offrira encore et toujours un menu table d’hôtes de trois choix qui varie chaque semaine, mais qui mise sur les influences du chef : le beurre, la générosité et la cuisine fraîcheur avec le plus possible des produits locaux. Une touche de modernité au menu de cuisine française classique rendra l’expérience encore plus savoureuse. Et le bar offre toujours des cocktails originaux et une carte des vins abordables, prisés de la clientèle qui elle, demeure fidèle et apprécie l’ambiance européenne qui se poursuit, l’accueil chaleureux, le rendez-vous des amis, et plus encore.
Enfin, les Deux Gamins, qui sont-ils vraiment ? He bien c’est le surnom que les fondateurs avaient donné à leurs deux chiens.

Café Bistro Les Deux Gamins
lesdeuxgaminsmontreal.com
170, rue Prince-Arthur E.
Montréal, Qc, H2X 1B7
514.288.3389

2014, la Fierté mondiale à Toronto (World Gay Pride). C’est là que l’aventure The Men’s Room, l’entreprise mère d’Armada telle qu’on la connaît aujourd’hui à Montréal, a débuté dans l’esprit de Francis Gaudreault et de son partenaire d’affaire, Steve Palmer.


The Men’s Room, c’est une entreprise à trois branches : Toronto (2014), Chicago (2016) et Montréal (2016). Trois boutiques ayant beaucoup de similitudes, mais avec chacune leur identité qui reflète la culture du milieu. Un projet qui a évolué rapidement et qui a nécessité beaucoup de travail et d’efforts de la part de ses instigateurs.


On ne peut pas parler de The Men’s Room et d’Armada sans mentionner le rôle de Francis Gaudreault dans son histoire. Né en 1984 en Alberta, dans une famille dont les deux parents sont membres des Forces armées canadiennes, ayant vécu en Allemagne, en Ontario, puis en Nouvelle-Écosse, il quitte le foyer familial dès ses 17 ans, à la fin de ses études secondaires, pour s’établir en Ontario. Après un retour aux études supérieures de quelques années, il s’en va vivre à Toronto en 2008, à 24 ans. Il travaille alors dans divers établissements du milieu gay.


Dès 2010, avec ses partenaires, il crée Pitbull Events pour l’organisation de soirées thématiques avec djs pour les membres de la communauté LGBT. Au départ plutôt modestes, ces soirées deviennent rapidement populaires, surtout avec la tenue de la Fierté Mondiale en 2014, alors que des milliers de personnes y prennent part.


C’est à la suite de leur grand succès qu’il est convenu de réinvestir les profits de ces événements dans la création de la première boutique The Men’s Room à Toronto, en 2014. En plus des vêtements et articles fétichistes, on y accueille un salon de barbier et un atelier de cuir. Peu de temps après, un investisseur de Chicago, aux États-Unis, propose une association pour y ouvrir une boutique du même genre, ce qui est fait en 2016. La même année, on apprend que le propriétaire de la boutique Fétiche Armada de Montréal, créée en 2011, souhaite vendre son commerce. En quelques heures, la proposition de Francis et de son partenaire dans The Men’s Room, Steve Palmer, est acceptée. Armada par The Men’s Room est ainsi créée, dans le même local, puis déménagera dans les locaux actuels au cœur du Village en 2018. La dimension du local de Montréal ne permet pas d’y accueillir un salon de barbier (surtout qu’il y en a alors deux importants à proximité), mais un atelier de cuir y opère depuis pour la production des items offerts à la clientèle de la boutique.

Armada
Francis avoue que comme pour une majorité d’entreprises commerciales, la pandémie de COVID a constitué une période difficile, qui a obligé ses dirigeants à faire preuve d’originalité et à sortir des sentiers battus (think outside of the box) pour éviter la catastrophe. Les consignes et les contraintes différaient d’un endroit à l’autre et il a fallu en tenir compte et gérer la crise de manière intelligente.


Aujourd’hui encore, Armada Par The Men's Room est reconnu comme un guichet unique incontournable pour tous les besoins en matière de fétichisme et de vêtements originaux appréciés par les hommes gais, mais pas seulement eux. Des experts en « kink » parfaitement informés et bilingues sont toujours à la disposition pour aider à explorer de nouveaux intérêts passionnants. Spécialisé dans les vêtements de sport, le néoprène, le cuir et l'équipement de bondage, Armada est « l'endroit idéal pour explorer son côté sauvage », explique-t-on sur la page Web. On peut également personnaliser n'importe quelle pièce en cuir en magasin, pour en faire le meilleur équipement possible souhaité par chacun.

Armada
Francis est fier de pouvoir compter sur une équipe d’une dizaine de gens sur qui il peut compter sans réserve à la boutique de Montréal. Il considère que cela représente un atout majeur pour le succès des affaires et les bonnes relations avec les clients. Au total, The Men’s Room emploie entre 35 et 40 personnes dans ses trois boutiques.

Armada offre aussi en vente les billets pour certains des plus importants événements LGBTQ de Montréal, tels que Fierté Montréal, le festival Black and Blue (dont PittBull Events est maintenant partenaire), et d’autres aussi. À Montréal, comme si ça ne suffisait pas, Francis Gaudreault est engagé personnellement auprès d’organismes communautaires du milieu, notamment la Maison Plein Cœur qui soutient les personnes vivant avec le VIH, avec des levées de fonds et des contributions spéciales. Au cours des dernières années, il s’est impliqué au conseil d’administration de la Société de développement commercial (SDC) du Village, dont il est devenu le président du conseil en avril 2023. Mentionnons qu’il avait aussi présidé la corporation du Village à Toronto pendant deux ans, à partir de 2016.

Ce qui est certain, c’est que l’attachement de Francis pour Montréal est de plus en plus grand. À preuve, lui et son conjoint (qui n’est pas du tout impliqué dans l’entreprise) ont entrepris une démarche pour acquérir une propriété pour venir s’y établir en permanence. Actuellement, Francis passe 50% de son temps à Montréal, le reste à Toronto.

Armada

Si aucun projet majeur de développement n’est sur la table pour le moment pour les boutiques, Francis Gaudreault n’exclut pas éventuellement d’exploiter à Montréal un autre type de commerce en lien avec sa clientèle, comme un bar ou un lieu de divertissement, ce qui reste à être précisé. En ce qui concerne Pitbull Events, en plus des soirées populaires à divers moments de l’année, l’organisation de croisières gaies dans les Caraïbes s’est ajoutée pendant quelques années. On remplacera bientôt ces croisières par des événements au soleil dans un site populaire de Cuba, par exemple.

Chose certaine, son accession récente à la présidence de la SDC du Village va certainement l’occuper pas mal au cours des prochaines années. Car il a promis d’y agir énergiquement pour lui redonner tout l’amour dont ce milieu a grandement besoin.

Armada
ARMADA Par The Men’s Room
shopthemensroom.com
1359, rue Ste-Catherine Est, Montréal, QC
514 419-1089

Ils ne sont pas parmi les plus flamboyants vus de l’extérieur puisqu’ils sont localisés un peu en retrait de l’activité commerciale et touristique du secteur, à l’entrée du Village. C’est lorsqu’on franchit leurs portes et qu’on accède à leurs chambres, suites et services qu’on en apprécie toutes les particularités.

Labelle Roberval
C’est à la famille Charron, des entrepreneurs et investisseurs dans le monde de l’immobilier depuis plus de 40 ans à Montréal, qu’on doit la « renaissance » de ces deux établissements. Ce sont aujourd’hui les enfants du fondateur qui les dirigent.
La principale qualité de ces hôtels, c’est la localisation : à quelques pas du Quartier Latin, du Vieux-Montréal, à l’entrée du Village et de ses restaurants et bars, à quelques centaines de mètres de la station Berri-Uqam où passent trois lignes de métro, et tout à côté du campus de l’UQÀM et du complexe hospitalier du CHUM et de son centre de recherches. Le merveilleux Quartier des spectacles peut être rejoint en moins de 10 minutes de marche.

Labelle Roberval
Le Roberval, coin René-Lévesque et Berri, est constitué de deux bâtiments connexes qui datent des années 1920. La famille l’a acquis à la fin des années 1990. Les suites Labelle, sur la courte rue du même nom, est de construction plus récente. Il est la propriété des Charron depuis le début des années 2000, explique la directrice des ventes et du marketing, Charlene Richard.
Chacun des deux hôtels propose des spécificités uniques pour plaire à diverses clientèles. Le Roberval a subi des rénovations importantes : en 2019 on y a refait les planchers, on a changé la literie, refait des comptoirs de cuisines et des salles de bains. On y compte 75 chambres et suites, dont : 26 studios 1 lit Queen, 11 studios à 2 lits Queen, 15 suites une chambre plus sofa-lit, 17 suites une chambre plus lit mural, 6 suites deux chambres (dont 2 au sous-sol). Il propose un confort exceptionnel, une ambiance familiale peu importe la durée du séjour. Les travailleurs, étudiants ou chercheurs venus à Montréal pour de courtes ou longues périodes y trouvent un lieu de résidence temporaire des plus appréciés.

Labelle Roberval
Pour sa part, l’hôtel Labelle tout à côté a subi des rénovations importantes de ses planchers, on y a changé la literie et les rideaux et de nouveaux matelas ont été installés dans les chambres de 4 des 8 étages, en 2022 et 2023. On poursuivra au cours des prochains mois pour le reste du bâtiment. Il propose 97 chambres, dont 84 studios standards à 1 ou 2 lits Queen, 10 studios supérieurs à 1 ou 2 lits Queen, 2 suites junior et 1 suite exécutive. Cet hôtel accueille régulièrement des clients de tours opérateurs.

Labelle Roberval
Dans les deux établissements, les chambres et suites sont équipées de plusieurs commodités, dont une kitchenette, un réfrigérateur, un micro-ondes, la climatisation, le wifi gratuit et une foule d’autres accessoires. Des salles à petit déjeuner (inclus dans le séjour) vastes et accueillantes sont accessibles dans les deux hôtels. Enfin, les clients peuvent profiter de stationnements intérieurs.
Bien entendu, le personnel attentionné est formé pour respecter les principes d’inclusion et diversité pour toute la clientèle qui choisit d’y séjourner. Les gens de la communauté LGBTQ sont ainsi assurés d’y trouver respect et sécurité.
Enfin, la famille Charron, sensible au besoin de s’impliquer dans la communauté, accueille depuis plusieurs années des travailleurs et travailleuses immigrants de l’Ukraine. Ces immigrants légaux sont actuellement une quarantaine à y trouver un emploi et ce, à la satisfaction de la direction qui est fière de sa contribution à l’intégration de ces nouveaux arrivants.

Hôtel et Suites Labelle
hotellabelle.com
120, rue Labelle
Montréal, QC H2L 4C1
514 840-1151

Hôtel Le Roberval
leroberval.com
505, Bd. René-Lévesque Est
Montréal, QC H2L 5B6
514 286 2992

East of the Saint-Charles river and next to Saint-Roch, Limoilou was, throughout the 20th century, the most working-class neighbourhood of Québec city. The American-style urban planning with checkered streets and avenues and rows of triplex apartment buildings is in notable contrast to both the old city, which was built before the arrival of the automobile, and the newer suburbs surrounding it. With its tree-lined avenues typical of 20th century city life and the huge, inexpensive apartments, it has long attracted many students enrolled at the Limoilou cégep, one of the most important colleges in the region. 

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Marie-Claire Blais


The area takes its name from the French seigneurie of Jacques-Cartier, who was the first explorer to set foot on its soil. Today, it is one of the trendiest neighbourhoods of Québec, thus attracting many gays and lesbians early on. The reinvigoration of Limoilou is particularly noticeable along 3rd avenue in the heart of Vieux-Limoilou, where many restaurants and pubs have set up shop. The new nearby Centre Vidéotron performance hall has also largely contributed to this revitalization.
Fine dining in Limoilou
Among the gay-friendly establishments of Limoilou, the restaurants La Planque and Cendrillon are two key locations on 3rd avenue. La Planque is set up as a sort of shelter from the storm, featuring four distinct atmospheres: the basement hideout is intimate and perfect for meetings, the bar section for a more casual ambiance, the kitchen area is great for those who want to be at the centre of the action, and the mezzanine, which is intimate while still allowing a view of the kitchen and bar. Its neighbour, Le Cendrillon, is a friendly restaurant with an unpretentious and eclectic décor. It aimed to revive a cult neighbourhood location of the same name from the 50’s. Local products are carefully selected from nearby establishments and are at the heart of their menu, composed of homemade-style dishes, Québec cheeses, an oyster bar and wood charcoal-grilled meats.
The nearby Fun en Bouche is Limoilou’s “green” restaurant. In an urban and minimalist décor, this eco-friendly spot specializes in breakfasts, with eggs Benedict, omelettes, crêpes, bread puddings and Viennese pastries. They also serve light meals like paninis, ciabatta or bagel sandwiches and quiches.

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Les deux tiers de la population de la région de Lanaudière sont concentrés dans la conurbation qui va de Terrebonne sur la rivière des Mille-Iles à Repentigny au confluent de la rivière et du Saint-Laurent, en passant par Charlemagne et L’Assomption sur la rivière du même nom, un affluent de la rivière des Mille-Iles.

Terrebonne est la ville la plus importante de la région avec plus de 110,000 habitants. Cette banlieue de Montréal compte l’un des plus importants quartiers historiques de la périphérie métropolitaine. Que ce soit pour ses bâtiments et ses sites patrimoniaux, dont l’Île-des-Moulins, pour ses richesses culturelles telles que le Théâtre du Vieux-Terrebonne et la Maison Bélisle, pour ses événements tels que le Festival vins et histoire, son marché de Noël, ses bonnes tables et terrasses estivales ou tout simplement pour observer la fougueuse rivière des Mille Îles, vous apprécierez le Vieux-Terrebonne.

Dans la ville voisine de Repentigny, la 2e plus importante de la région avec plus de 80,000 habitants, la chanteuse et artiste-peintre Diane Dufresne, vient de donner son nom au centre d'art et de création, inauguré en novembre 2015 dans le nouveau centre-ville. Sa salle multifonctionnelle accueillera des artistes en résidence de création dans différentes disciplines et servira également de salle de répétition pour les artistes de la région. La galerie permanente dans le hall comprend une œuvre de Jean-Paul Mousseau, des vitraux de Marcelle Ferron et une œuvre de Diane Dufresne.

Si vous allez à Repentigny, faites un détour par la petite ville de Charlemagne de l’autre côté de la rivière l’Assomption où Céline Dion est née et a passé son enfance avant d’entreprendre la carrière qui l’a mené aux quatre coins du monde. La modeste maison familiale au 130, rue Notre-Dame a été remplacée l’an dernier par le siège social de la Fondation Maman Dion.

En poursuivant sur la rivière L’Assomption, le quartier des Arts de la ville de L’Assomption allie patrimoine, arts et bonnes tables. Le centre Hector-Charland est l’une des plus importantes salles de spectacles de la région. En décembre, les terrains du Collège de l’Assomption accueillent un marché de Noël dans la plus pure tradition européenne.

À moins de 75 km de Gaspé, Percé est certainement la destination touristique par excellence de la Gaspésie. Du pic de l’aurore ou au détour de la Côte surprise, c’est un site d’une beauté exceptionnelle reconnu internationalement.  Le site naturel est enchanteur avec son célèbre Rocher Percé qui avait déjà été décrit et cartographié par Samuel de Champlain en 1603, et l’Ile Bonaventure, ce sanctuaire d’oiseaux juste en face, de l’autre côté de la baie.

Percé donne accès au Parc national de l'Île-Bonaventure-et-du-Rocher-Percé , refuge d'une colonie de fous de Bassan accueillant plus de 120 000 de ces oiseaux du mois d'avril au mois d'octobre, faisant de cette colonie la plus importante au monde, en plus d'être facile d'accès.

Au coeur de Percé, le nouveau Géoparc offre aux amateurs de géologie, d'aventures et d'émotions fortes une occasion unique de remonter le temps de 500 millions d'années. Sous le signe de la nouveauté et du plaisir, facilement accessible, c’est l’endroit pour se divertir au coeur des beautés exceptionnelles qu'offre Percé et tomber sous le charme de secrets méconnus. Fin août, Percé convie les cinéphiles aux Percéïdes, un festival international de cinéma d’auteur et d’art.

Percé compte d’excellentes tables et plusieurs établissements homosympas, du gite à l’hôtel. C’est un arrêt incontournable lors d’un voyage en Gaspésie. La boutique Wazo, dont les créations ont suivi Guy Laliberté lors de son voyage dans l’espace, maintenant relocalisée rue De L’Église, offre aux visiteurs des bijoux originaux tous faits avec des pierres de la Gaspésie.

C’est au Coin-du-Banc, huit km au nord du cœur de Percé, que se trouve la plus belle plage de la région. La plage du Coin-du-Banc s’étend sur plusieurs km et les eaux peuvent y prendre une couleur turquoise qui tranche avec le bleu de la mer au loin. On y contemple le Rocher Percé, l’Anse de Canne-de-Roches et ses falaises rouges et grises. Au bout de la plage, on pratique le naturisme depuis des décennies. Cette plage incite à la promenade  à la recherche d’agates et les levers de soleil et de lune y sont exceptionnels.

C’est aussi au Coin-du-Banc que se trouve la rivière du Portage, qu’on appelle ici la rivière aux Émeraudes. Ce site magnifique constitue l’un des points de départ du sentier des Rivières qui s’étend sur 27 kilomètres à travers la forêt jusqu’à L’Anse-à-Beaufils au sud de Percé. On pourra admirer sa chute et s’y baigner. On l’appelle rivière aux émeraudes à cause de la profondeur des eaux et de la couleur des pierres au fond qui lui donne une apparence verte.

Côté culturel, il ne faut pas manquer de visiter au sud de Percé l'ancienne usine de transformation de poissons, la Vieille Usine de l'Anse-à-Beaufils, devenue depuis des années le carrefour culturel de la région avec ses salles de spectacles et son bar et bistro sur le quai. À proximité, le Magasin historique fait revivre l’époque du magasin général, tenu souvent dans cette région par des jersiais. De l’autre côté de l’anse, juste en face de la Vieille Usine, s’est installée la Microbrasserie Pit Caribou où vous pourrez découvrir les bières locales tout en profitant de la terrasse sur l’eau.

À quelques km au sud de l’Anse à Beaufils, la plage de Cap d'Espoir est facile d'accès à partir de la route 132 et très populaire auprès des visiteurs et des gens de la région.

Parc Labelle

Aux pieds de montagnes des Laurentides et traversée par la rivière du Nord, Saint-Jérôme est la plus importance ville des Laurentides avec quelque 75,000 habitants. Son développement n’est pas étranger au travail colossal du légendaire curé Labelle dont la statue orne le parc qui lui est consacré au centre-ville devant la cathédrale.

Au XIXe siècle, le curé Antoine Labelle, abbé de Saint-Jérôme, a travaillé d’arrache-pied à la colonisation de la région afin de freiner l'exode des Québécois vers les États-Unis. Claude-Henri Grignon l’a immortalisé dans son oeuvre culte Un homme et son péché. Comme les villages se retrouvaient isolés durant l'hiver avec des routes impraticables, il fit pression auprès du gouvernement afin de créer une ligne de chemin de fer pour desservir les Pays d'en haut. Prélat catholique de 1868 à 1891, il réussit à faire relier St-Jérôme à Montréal par train dès 1876. Puis le chemin de fer sera prolongé progressivement pour atteindre finalement Mont-Laurier en 1909.

Le P’tit train du Nord permit aux villages des Laurentides de s'approvisionner durant toute l'année, d'améliorer les postes et d'installer le télégraphe. Mais il permit aussi d'exporter le bois de chauffage vers Montréal, contribuant ainsi au développement de la région. Il attira également des dizaines de milliers de touristes à chaque hiver, venus pratiquer le ski et fut à l’origine du développement touristique des Laurentides.

Avec la construction de routes praticables à l’année, puis de l’autoroute des Laurentides, le train périclita et aujourd’hui la piste cyclable et piétonnière rappelle son tracé. Dans chaque ville sur son tracé, on garde la mémoire de la gare qui jadis jouait un rôle si important dans la vie quotidienne. Et le nom du Curé Labelle est partout.

Ville industrielle et administrative, Saint-Jérôme est aussi la seule ville universitaire de la région avec ses institutions collégiale et universitaire. On trouve ici une vibration jeune et urbaine qui tranche avec les banlieues des Basses-Laurentides et les villes à vocation récréotouristique plus au nord. Cette vibration urbaine est perceptible au centre-ville, autour de la rue Saint-Georges. C’est là qu’on trouve la plupart des meilleurs restaurants, les cafés et bars branchés. L’été, leurs belles terrasses envahissent le domaine public. Vous les trouverez aisément entre le parc Antoine-Labelle et la place de la Gare. Le secteur est en plein redéveloppement avec la nouvelle salle de spectacle de 800 places qui est en construction à côté de la Place de la Gare dont l’ouverture est prévue en 2017. À deux pas, le marché public de Saint-Jérôme est un rendez-vous des producteurs maraîchers où l’on peut trouver fruits et légumes frais ainsi que des plantes, fleurs, fines herbes, produits de l'érable, pain, et pâtisseries.

Vieux-saint-patrice

Des jolis villages du Kamouraska, au début de l’estuaire,  en passant par les villes pittoresques de Rivière-du-Loup, Cacouna et Trois-Pistoles, on passe progressivement des paysages de la vallée du Saint-Laurent aux paysages spectaculaires de mer à perte de vue. Le bleu devient omniprésent.

Rivière-du-Loup, la principale ville de la région avec ses 20,000 habitants, est un carrefour important qui relie le Témiscouata (et de là toute la vallée du fleuve Saint-Jean au Nouveau-Brunswick) à Charlevoix et au Saguenay via le traversier qui va à Saint-Siméon. C’est à Rivière-du-loup que le réseau autoroutier de la Transcanadienne bifurque à travers le Témiscouata vers les provinces maritimes.

Des croisières permettent d’aller observer les baleines du parc marin du Saguenay-Saint-Laurent au large. Profitez d’un point de départ unique sur la rive sud du Saint-Laurent pour découvrir le plus beau site d’observation des baleines et partez à la rencontre des figures emblématiques du Saint-Laurent : rorquals, bélugas, phoques, marsouins et oiseaux. Au fil de la croisière, vous serez émerveillés par la beauté du littoral parsemé d’îles et de phares ancestraux qui ont façonné l’histoire de la région.

D’un point de vue patrimonial, le  Vieux-Saint-Patrice à l’ouest de la rue Fraser, rappelle cette époque où la bourgeoisie anglo-canadienne avait fait de ce secteur en bord de mer ses quartiers d’été. En y installant ses quartiers d’été de 1871 à 1890, le premier ministre canadien John A. MacDonald y attira de nombreux membres de ses cabinets. Au XXe siècle, les hommes politiques Ernest Lapointe et Louis Saint-Laurent poursuivirent cette tradition.  Aujourd’hui, le quartier compte de dizaines de somptueuses villas entourées de superbes aménagements paysagers.  Et ce secteur est tout à proximité de la jolie plage sablonneuse du village voisin de Notre-Dame-du-Portage.

Un des bijoux du circuit patrimonial du Vieux-Rivière-du-Loup. c’est le domaine seigneurial Fraser, classé site historique qui comprend un manoir, ses dépendances et son terrain. Le manoir, a été construit en 1829. Le sixième seigneur de Rivière-du-Loup, Alexandre Fraser acquiert le manoir en 1834, et le bâtiment sera habité par ses descendants durant 155 ans. Quand le manoir est rénové en 1888, les travaux sont effectués dans le style néo-Queen-Anne selon les plans commandés à l'architecte Georges-Émile Tanguay (1858-1923). Ayant subi peu de modifications depuis 1888, le manoir constitue le plus important exemple d'architecture résidentielle néo-Queen Anne à Rivière-du-Loup.

L’été, le centre-ville s’anime et offre plusieurs activités culturelles entre autres au Parc Blais. Il faut voir aussi le Parc des Chutes, depuis longtemps un lieu de rencontre pour les hommes gais de la région.

Pour découvrir la vie insulaire de l’estuaire, découvrez le circuit patrimonial de la pittoresque Ile Verte.  À quelques km de Rivière-du-Loup, l’Ile Verte est une destination idéale pour décrocher du stress de la vie moderne. Dans cette ile dont la population ne dépasse pas 50 habitants, on nomme les maisons par leurs anciens occupants. Le circuit touristique, comprend trois attraits importants: l’École Michaud, le Musée du squelette et le site du Phare. Le Phare de l’île Verte est un des premiers phares du Canada et le tout premier à être érigé sur le St-Laurent. Construit entre 1806 et 1809, il hébergea plusieurs gardiens et ce, jusqu’en 1972. Il est aujourd’hui considéré comme monument national et comme destination de choix pour les visiteurs du Québec.

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On doit à Carlo Onorato Catelli, l’un des fondateurs de la Petite-Italie,  l’adoption par les Québécois des pâtes alimentaires dans leur alimentation quotidienne. Arrivé à Montréal en 1866 à l’invitation de son oncle, le sculpteur Carlo Catelli, dès l’âge de 18 ans, il commence à rouler des macaronis et des vermicelles à la main au sein de sa propre entreprise. La première usine de pâtes du Canada voit ainsi le jour, rue St-Paul dans le Vieux-Montréal, en 1867. Dès 1920, l’usine qu’il a ouvert rue Bellechasse dans la Petite-Italie est mécanisée. Intégré dès le début à la vie montréalaise, il marie une fille du pays et devient un homme d’affaires prospère et impliqué dans sa communauté.  On trouve encore aujourd’hui la marque Catelli dans toutes les épiceries au Québec et les pâtes dont il a apporté le secret dans sa besace, fait désormais partie du quotidien des Québécois.

C’est aussi dans la petite Italie qu’une véritable institution, la Pizzeria Napoletana, a fait découvrir depuis 1948 la riche tradition de la pizza napolitaine à croûte mince aux Montréalais. D’abord un petit bar fréquenté par les immigrants italiens qui voulaient goûter les saveurs nostalgiques de leur pays d’origine, cet établissement préserve cet héritage familial caractérisé par la simplicité et l’authenticité des recettes. La terrasse au coin de la rue Dante est très appréciée et en prime on peut apporter son propre vin.

Du côté du marché, il faut faire un tour chez Pastificcio Sacchetto, un fabriquant artisanal de pâtes et de sauces tomate. Cette fabrique de pâtes fraîches a ouvert ses portes il y a plus de 30 ans. On y trouve les spécialités italiennes des Sacchetto: les pâtes farcies, raviolis, tortellinis au fromage ou à la viande, medaglionis farcis au ricotta et au veau. Vous craquerez pour ses saveurs et sa fraîcheur. Ses amis taquinent le proprio en le déclarant grand-prêtre du pastafarisme.

Sans aucun rapport avec la cuisine italienne, la Dinette Triple Crown, rue Clark, est un secret de quartier à découvrir qui offre le comfort food du sud des États-Unis. On peut bien sûr manger sur place, mais c’est largement un restaurant où on va chercher quelque chose pour apporter. Du poulet frit, du porc effiloché ou du brisket fumé avec trois accompagnements. La Dinette vous offre tout le nécessaire pour faire un pique-nique au Parc de la Petite-Italie en face.

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