La vaste zone du Québec maritime couverte par ce Guide s’étend sur plus de 1 000 kilomètres, de l’estuaire du Saint-Laurent aux îles du golfe et à l’Acadie du Nouveau-Brunswick. Du fjord du Saguenay aux Îles de la Madeleine, vous découvrirez les paysages les plus spectaculaires où la terre s’enfonce dans la mer, où l’horizon se dégage pour vous offrir de magnifiques levers et couchers de soleil. Régions encore faiblement peuplées avec à peine plus d’un million d’habitants—vingt fois moins la densité de la vallée du Saint-Laurent—c’est l’occasion d’aller à la rencontre de la nature et de découvrir une diversité humaine qui nous replonge dans les racines de ces nations, où les Innus côtoient les Québécois, les Micmacs, les Acadiens et aussi les descendants des Loyalistes qui ont donné naissance au Canada anglais. Ces contacts ont créé autant de métissages et d’identités régionales, des Brayons du Témiscouata et du Madawaska aux Madelinots. Avec seulement deux agglomérations de plus de 100 000 habitants, Saguenay et Moncton, le village reprend ici son sens originel et la vie LGBT y a peu pignon sur rue. Mais ce Guide vous propose plus de 200 adresses homosympas où vous serez accueillis avec toute la chaleur propre à ces régions où la solidarité humaine repose encore sur les contacts directs. Aussi pour découvrir ces régions d’une infinie beauté, il faut laisser derrière soi le rythme trépidauberge ant de la vie urbaine et prendre le temps de vivre. Il faut quitter les autoroutes et les routes nationales pour passer et s’arrêter au coeur des villages. Ici, c’est largement les marées et la vague qui rythment la vie. C’est ainsi que j’ai découvert les superbes villages de Kamouraska, Notre-Dame-du-Portage, de Cacouna, de Témiscouata-sur-le-lac, de Bic, de Sainte-Luce-sur-Mer, de Métis-sur-Mer, de Baie-des-sables, de Grande-Vallée, pour n’en nommer que quelques-uns. C’est ici l’endroit rêvé pour vous déconnecter du stress de la vie moderne… car à bien des endroits il vous sera impossible de vous connecter à internet ou de recevoir vos appels sur votre cellulaire. Allez-y, prenez le temps de vivre et de vous reconnecter avec les plaisirs simples et la chaleur des relations humaines.
André Gagnon, éditeur
Du côté de Sainte-Luce-sur-Mer, le café-bistro de l’Anse-aux-Coques est une véritable institution. Bien situé juste en face de l’Anse-aux-Coques et de sa promenade, on y sert une cuisine du terroir mettant en valeur les spécialités régionales, ainsi qu’un menu végétarien. Si près de la mer et avec un tel nom, on s’imagine bien que les poissons, fruits de mer sont à l’honneur. On y sert aussi des pâtes actualisées et fines pizzas, des grillades, déjeuners santé, des oeufs bénédictine en terrasse ou dans la superbe salle à manger. On s’y affale volontiers pour voir les visiteurs passer. Sur un petit cap à côté de l’église et profitant d’une vue remarquable sur l’anse et le village, le Bistro du Nipigon propose comme son nom l’indique un menu bistro où moules¬–frites, homard, fish & chips, crevettes, pétoncles, côtes levées, filet mignon, salades, et pâtes sont à l’honneur. Le café LeZ Assoiffés de l’Auberge Sainte-Luce offre des déjeuners légers et d’excellents cafés au rez-de-chaussée de cette auberge centenaire qui offre à l’arrière une large fenestration vers la mer.
Le Conseil des arts et des lettres du Québec a décerné son Prix - Artiste de l'année sur la Côte-Nord à l'artiste multidisciplinaire Johanne Roussy. Ce prix, assorti d'un montant de 10 000 $, lui a été remis par Nataly Rae, chargée de programmes à la Direction du soutien aux artistes, aux communautés et à l'action régionale au Conseil des arts et des lettres du Québec, à l'occasion d'une soirée organisée par Culture Côte-Nord au Musée régional de la Côte-Nord, à Sept-Îles.
« Artiste engagée qui déstabilise dans la bienveillance, Johanne Roussy conscientise ses concitoyens et concitoyennes aux écueils du développement de sa région par le biais de ses activités artistiques. L'Atelier de la 8e île qu'elle a fondé est devenu une halte sociale et culturelle indispensable, visant le rapprochement des artistes, du public et des communautés environnantes. Par-dessus tout, les activités de cette artiste collent à son discours », ont mentionné les membres du jury réunis par le Conseil.
Originaire d'une famille installée sur la Côte-Nord depuis plusieurs générations, Johanne Roussy se définit comme une sculpteure sociale. Elle aborde sa pratique artistique de façon socialement engagée et multidisciplinaire. Avec à son CV une vingtaine d'expositions à travers le Québec et en Afrique du Sud, elle s'intéresse notamment à l'implication de l'humain au sein de ses œuvres. Elle a aussi pris une direction résolument sociale, politique et postcoloniale après un voyage en Afrique du Sud (2000) où elle a rencontré plusieurs groupes d'artistes militants pour les droits de la personne. L'amour, dans son sens neurologique et endocrinien, est alors devenu son intentionnalité première dans l'élaboration de ses scénarios d'art-action. Après son retour de voyage, elle est revenue s'implanter dans sa ville natale, Sept-Îles, et a fondé l'Atelier de la 8e île, un concept culturel autonome et autofinancé ayant comme mandat de recevoir des artistes en résidence de création ainsi que le partage des savoir-faire.
Pour l'artiste septilienne, le concept de la 8e île est l'œuvre d'une vie. Dans une volonté de créer des ponts entre les peuples et les artistes de tous les horizons, elle développe ce lieu de recherche, création, production, diffusion et médiation culturelle en arts multidisciplinaires dans une ancienne église biconfessionnelle catholique et protestante d'une base radar désaffectée de l'armée canadienne sur la Pointe de Moisie.
Pour découvrir le travail de Johanne Roussy, une vidéo portant sur sa démarche artistique sera disponible prochainement sur La Fabrique culturelle, la plateforme culturelle numérique de Télé-Québec.
Lorsqu’on se présente devant les étalages de la boulangerie Le Farinographe au centre-ville de Rimouski, on sent tout de suite qu’il se passe quelque chose d’exceptionnel derrière ces grandes vitrines qui nous permettent de voir le personnel et le proprio à l’œuvre.
Ici on prépare les chocolatines, là-bas on enfourne les baguettes qui vont s’envoler plus tard « comme des petits pains chauds », pour reprendre l’expression populaire. À l’accueil, le sourire de la préposée qui connaît par cœur le nom et les saveurs des produits en étalage, ajouté aux bonnes odeurs diverses qui émanent de l’endroit, font titiller nos papilles gustatives sans même avoir goûté à rien.
Originaire de Mont-Joli, Rémi Bélanger a toujours œuvré dans le domaine alimentaire, avec un intérêt marqué pour les aliments biologiques, ce qui l’amena à exploiter une petite ferme maraîchère biologique à St-Octave-de-Métis dans les années 80, avant de faire un retour aux études et à l’enseignement dans les années 90.
De fil en aiguille, avec le goût de revenir au bercail après une quinzaine d’années dans la formation en transformation des aliments à La Pocatière et le désir de démarrer à nouveau un projet d’entreprenariat, il analysa le potentiel de lancer une nouvelle boulangerie artisanale à Rimouski. Au même moment la Coop Alina, où son commerce se trouve toujours, songeait à agrandir sa section de produits frais et manifestait un grand intérêt pour y inclure un service de boulangerie. C’est dans ce contexte qu’on a pu assister au démarrage de la Boulangerie Le Farinographe en juillet 2019, un beau « projet de retraite » précise-t-il.
En plus d’une importante gamme de pains, allant des plus légers aux plus denses, Rémi Bélanger et son équipe proposent viennoiseries, pâtisseries et sandwichs variés. Le pain au levain demeure une spécialité de l’endroit quoi plaît grandement aux nombreux restaurants qui s’en approvisionnent.
Boulangerie Le Farinographe
lefarinographe.com
97, rue Saint-Germain Ouest
Rimouski, QC G5L 4B6
418.725.5297
À Rimouski, il existe un endroit unique et particulier au centre-ville. Une première visite débouche très souvent sur une envie d’y retourner très souvent. Mais comment définir précisément l’endroit ? Pas facile. Et pourtant ça l’est en même temps.
Manger, boire et jouer à des jeux de société. Ligues et soirées thématiques et plein de promotions pour le plus grand plaisir de ses usagers. Voilà en quelque sorte la définition qu’a choisi d’en faire le grand manitou et concepteur de l’endroit, Jonathan Lessard, qui dirige l’entreprise avec sa conjointe et associée Gisèle Gagnon.
Depuis son déménagement dans les locaux de la rue Saint-Louis, l’offre de services n’a de cesse de s’étendre. Le menu du resto-bar est des plus intéressants. Et il importe de préciser « qu’il est possible d’y venir pour manger ou prendre un verre, sans nécessairement jouer à un jeu de société », rappelle Jonathan. On y offre plusieurs bières, alcools et cocktails, ainsi que cafés, thés et autres breuvages.
Le complexe À qui le tour propose une ludothèque diversifiée de plus de 300 jeux pour tous les âges et tous les goûts. Plusieurs activités sont organisées chaque mois avec le support d’animateurs chevronnés. On peut même acheter le jeu, s'il nous a plu, à la boutique. Certains soirs, on propose maintenant des animations « live » avec un quizz portant sur des questions de connaissance générale. Il est amusant de voir les gens regroupés aux tables s’activer à trouver rapidement les réponses. On peut consulter le calendrier des activités en tout temps sur le site Web ou la page Facebook.
Fait à signaler, le complexe a maintenant son accréditation pour accès familial et peut accueillir les enfants. L’établissement propose un menu spécial pour sa jeune clientèle comprenant croquettes ou mini-pogos et frites ou mini-poutine. Les 11 ans et moins doivent être accompagnés d’un adulte.
Enfin, Jonathan Lessard et son équipe offrent, depuis l’été 2021, des soirées LGBT avec des spectacles de drag queens et des soirées de jeux. Les folles soirées d’À qui le tour ? ont lieu un dimanche sur deux. « Nous voulons être un lieu où les gens se sentent bien », indique le copropriétaire Jonathan Lessard.
À cet effet, le dynamique homme d’affaires a annoncé avoir repris les opérations du réputé bar-spectacles menacé de fermeture Le Campus en mai dernier et souhaite en faire un autre endroit inclusif et ouvert à tous.
Complexe À Qui Le Tour ?
complexeaquiletour.com/
97, avenue Saint-Louis
Rimouski (Qc) G5L 5P6
418.730.7770
Il a 25 ans. Dans la fleur de l’âge. Il est grand, calme, il sait ce qu’il veut et il voit très bien où il s’en va. En arrivant dans l’ancien magasin général de Kamouraska où la Fée Gourmande vient d’emménager, on s’attend à voir un vieux monsieur qui nous accueille. C’est plutôt ce jeune entrepreneur audacieux et visionnaire qui discute avec ses employées, sourire aux lèvres.
Samuel Dionne a grandi dans une auberge de Kamouraska que possédait sa mère. Il a donc été en contact avec le milieu entrepreneurial depuis toujours. Ayant découvert la Fée Gourmande qui a pignon sur rue à Kamouraska depuis 2002, il s’y engagea à la fin des années 2010. Puis, en 2018, lui et sa collègue Andréanne Pelletier ont décidé d’acquérir le commerce du propriétaire d’alors. Ils n’avaient que 20 et 21 ans. Un peu à l’étroit dans le local qu’ils occupaient, ils ont décidé d’agrandir pour augmenter la production, puisque la demande augmentait sans cesse.
L’ancien magasin général a été ciblé comme le meilleur endroit pour ce faire. Les démarches d’acquisition de l’immeuble ont porté fruit au début de 2021. « Ç’a été beaucoup de travail d’aménager le tout, car il y a trois étages, mais on est assez contents du résultat », indique Samuel Dionne.
Si la grande maison construite en 1898 accueille La Fée Gourmande au rez-de-chaussée, deux logements convertis en unité de location touristique sont situés à l’étage, avec vue sur l'estuaire, en formule Airbnb. « Nous en avons loué l’été dernier et ç’a super bien fonctionné. L’hébergement était un autre domaine qui nous intéressait », note Samuel Dionne.
Samuel et Andréanne ont plein de projets pour la chocolaterie. Dont une terrasse à l’arrière très bientôt. Ils ont même ouvert une succursale dans un restaurant de Saint-Jean-Port-Joli en avril dernier. Samuel parle aussi de développer l’offre d’hébergement très bientôt. Comble de bonheur, le personnel qui oeuvrait sous l’ancien propriétaire les a suivis dans l’aventure. On a même embauché du personnel pour développer de nouveaux produits, de nouvelles recettes.
L’offre actuelle est déjà impressionnante. Chocolats fins, truffes, ganaches, caramels, tartinades, sans oublier les desserts chocolatés et la fameuse crème glacée molle trempée dans le chocolat. La boutique en ligne permet de s’approvisionner à distance de divers produits.
Passer à Kamouraska sans s’y arrêter, c’est presque péché.
La Fée Gourmande
lafeegourmande.ca
98, avenue Morel
Kamouraska (Qc) G0L 1M0
418.492.3030
La région de Kamouraska est reconnue pour les initiatives citoyennes et l’originalité de son entrepreneuriat à plusieurs égards. La population de Saint-Denis-de-la-Bouteillerie n’y fait pas exception. Après le départ du dernier curé ayant habité le presbytère voisin de l’église paroissiale après 36 ans, en 2014, l’abbé Jean-Baptiste Ouellet, on a décidé de mettre en valeur ce bijou de bâtiment construit en 1895.
En 2017, la Corporation pour le maintien des lieux historiques de St-Denis a été créée pour structurer le projet de mise en valeur du presbytère. C’est ainsi qu’une entreprise d’économie sociale composée d’administrateurs de la communauté a proposé de faire de ce lieu une auberge incluant un café. Une opération de financement a permis d’amasser les fonds auprès de plusieurs partenaires locaux et régionaux pour faire l’acquisition du bâtiment en 2018 et de faire les rénovations avec une équipe de bénévoles pour pouvoir accueillir la clientèle dans les cinq chambres et offrir les déjeuners et des collations au café adjacent.
Chaque chambre a conservé un cachet authentique et possède sa salle de bain privée. Des pièces communes sont aussi accessibles : un salon avec piano, une magnifique salle à manger et une salle commune avec micro-onde et réfrigérateur. La chambre qu’occupait l’évêque lors de sa visite annuelle est également offerte aux visiteurs, explique Sylvie Gendron, une des administratrices.
La corporation à but non lucratif faisant office d’entreprise de l’économie sociale emploie 7 personnes pour la cuisine du café et l’entretien ménager de l’auberge. On accueille les visiteurs toute l’année à l’hébergement, mais le café est ouvert du vendredi au dimanche. On y propose un menu-santé composé de produits locaux pour consommer sur place ou à l’extérieur.
Travailler avec l’histoire, le patrimoine, les paysages et les traditions régionales et en faire le fondement des actions entreprises. Assurer la prise en charge par la communauté du développement des services dont elle a besoin. Mettre à l’avant-plan les attraits locaux et régionaux ainsi que des savoir-faire des gens du Kamouraska. Voilà ce qui motive et anime l’équipe de la Maison Jean-Baptiste.
Une halte chaleureuse et sympathique attend les visiteurs de passage dans Kamouraska.
La Maison de Jean-Baptiste
lamaisondejeanbaptiste.com
5, route de l’Église
Saint-Denis-De-La-Bouteillerie (Québec) G0L 2R0
418.894.2213
Il y a 16 ans cette année, en 2022, Lyne Vézina et Yvon Horth ont quitté leur milieu de vie de la rive-sud de Québec pour débuter une aventure d’aubergiste. Le couple à la retraite était alors à la recherche d’une manière de revenir près du fleuve, où avait grandi l’homme, un Gaspésien.
Opérant depuis 1996, l’Auberge Foin de Mer de Kamouraska est devenue leur « plan de retraite » en 2006 quand ils ont acquis l’endroit qui opérait en saison touristique seulement. « J’avais toujours dit à ma femme qu’à 50 ans, je voudrais retourner au bord de l’eau. On s’est mis à chercher une maison. On est tombés là-dessus, simplement, c’était affiché dans le journal », se souvient Yvan Horth.
Une fois la transaction conclue, le couple s’installe dans l’auberge, qu’ils habitent et exploitent toujours. Après quelque temps, les quatre chambres de l’endroit ne suffisent plus à la demande. « On refusait de 500 à 600 nuitées par été », raconte l’aubergiste.
En juin 2011, un pavillon de quatre chambres est construit, à quelques pas de l’immeuble principal. « Des chambres plus spacieuses avec des lits king, et chaque chambre a son balcon. Avec vue sur le fleuve, évidemment, et les magnifiques couchers de soleil », explique Lyne Vézina. Le bâtiment principal est aussi agrandi pour y aménager une salle à manger et d’autres chambres à l’étage. On y offre donc maintenant 8 chambres et ce, toute l’année.
Chaque jour, Lyne et Yvon veillent au bien-être de leurs invités. Ils font tout eux-mêmes : l’entretien des chambres et du jardin, l’élaboration des menus, la cuisine, le service, les réservations, la comptabilité. L’été, trois femmes de chambre viennent leur prêter main-forte, sans plus. Leur fils qui a travaillé en restauration leur apporte son aide aussi.
Ah oui… le foin de mer, qu’est-ce que c’est au juste ? Yvon Horst nous explique qu’il s’agit des joncs qui poussent sur la rive et qui s’apparentent au foin lorsque ballotés par le vent. On le surnomme aussi le « foin d’odeur ». Les autochtones le récoltent depuis toujours, le mettent à sécher et en font entre autres des paniers et autres pièces d’artisanat.
Auberge Foin de Mer
aubergefoindemer.com
85, avenue Leblanc
Kamouraska, Qc G0L 1M0
418.492.7081
Odette Duguay et son partenaire Daniel Larouche célèbrent en 2022 la 7e année d’opération de ce qui au départ fut un projet de retraite : le P’tit Bistro à Sainte-Flavie. Après mûre réflexion, ils ont décidé de transformer le garage double sur le côté de la résidence située en plein cœur du village, en face du Motel Le Gaspésiana.
Ni elle, ni son conjoint n’avaient d’expérience en restauration. Elle a toutefois occupé pendant toute sa vie professionnelle des fonctions de gestion. Ce qui lui procurait une qualité importante pour le succès du projet.
Puisqu’ils ont choisi de n’opérer leur restaurant que l’été, ils ont développé un concept ne nécessitant que peu de ressources et de budget. Le menu est simple : huit saveurs de pizzas cuites au four à bois, pâte mince à l'européenne, en portion individuelle 10''; quelques salades-repas; et de petites entrées coupe-faim. À cela s’ajoutent des bières, des vins, et divers breuvages chauds ou froids. Une salle à manger peut accueillir jusqu’à 24 personnes. On peut aussi profiter de la terrasse, sinon commander pour apporter.
La vedette de l’endroit, c’est certainement le four à bois. Un modèle unique, fabriqué par un artisan qui l’a livré en une seule pièce et installé sur la dalle de béton préparée à cet effet derrière le mur. La presque totalité se trouve donc à l’extérieur, avec une ouverture pour la cuisson sur le mur intérieur. La propriétaire des lieux lui a même donné un nom : Ganesh, qu’on peut lire au-dessus de l’ouverture. Un mot hindou qui représente un dieu qui enlève les obstacles. Pour elle, il est le gage de leur réussite.
Le P’tit Bistro
leptitbistro.wixsite.com/leptitbistro
471, Route de la Mer
Ste-Flavie, Qc G0J 2L0
418.731.0656
L’édifice est imposant et occupe un vaste terrain en bordure du Saint-Laurent, voisin du quai si familier aux locaux comme aux touristes qui s’y baladent de jour comme de soir. L’endroit est particulièrement achalandé pour y observer des superbes couchers de soleil. Une petite plage sablonneuse en est la voisine immédiate.
La Gaspésiana, c’est un motel de 46 chambres et un pavillon style auberge de 10 chambres en bordure du fleuve. C’est aussi un restaurant pouvant accueillir jusqu’à 85 personnes. Le Gaspésiana propose un centre de santé et de soins esthétiques dans une maison centenaire attenante à l’hôtel afin de dorloter ses clients, la Maison Hélios.
Petite fille, Geneviève Raîche sautait de joie lorsque ses parents l’emmenaient manger au Gaspésiana voisin. Elle était tellement séduite par l’hôtel-restaurant de Sainte-Flavie que lorsque la voiture familiale passait devant l’établissement, elle ne pouvait s’empêcher de s’écrier : « Tiens, "mon" Gaspésiana est encore complet ce soir… ». En 2006, Geneviève Raîche réalisait son rêve d’enfant et devenait propriétaire cette vénérable institution.
Comme directrice de l’établissement et comme employeur, elle est d’avis qu’un bon superviseur doit avoir un but clair et précis et partager ce but aux employés. « Il ne faut rien prendre pour acquis et être constamment à l’affût des besoins des clients et des employés. Ce que j’aime particulièrement de mon travail, c’est d’être en arrière-scène de mes employés et de les aider dans leur travail quotidien », explique-t-elle.
L’espace-restaurant, désormais baptise Le Goût du Large, a subi une métamorphose en 2017. Un décor rustique-chic, comme le souhaitait Mme Raîche. « Je voulais quelque chose de très neutre qui réponde parfaitement aux couleurs de la mer et des magnifiques couchers de soleil. On a donc opté pour les briques et les pierres. Sans oublier, surtout, l’élément le plus important : les larges fenêtres qui offrent une vue incroyable sur ce décor qui change tous les jours… ».
Au menu, l’expérience d’une cuisine recherchée, à mi-chemin entre une nappe blanche et un bistro, qui se traduit par un menu actuel et savoureux. Des plats signatures aux saveurs de la mer, des viandes goûteuses et apprêtées au goût de chacun. Et en prime, ce panorama immense et enivrant de la mer, à perte de vue.
Motel La Gaspésiana
gaspesiana.com
460, route de la Mer
Sainte-Flavie, Qc G0J 2L0
418.775.7233
L’Auberge n’était pas réellement à vendre. L’établissement fondé en 1878 a été la propriété de Jean April, le cousin du grand-père d’Ariane April, désormais propriétaire depuis mai 2021 avec son frère François et son oncle Stéphane.
Pour eux, l’auberge n’est pas une étrangère dans leur vie. Ariane confirme qu’elle et ses partenaires ne sont pas des hôteliers expérimentés. Au cours des dernières années ils ont mené une vie professionnelle ailleurs que dans le tourisme ou l’hôtellerie. Ariane a œuvré en ressources humaines au Château Bonne Entente de Québec. Mais elle rappelle qu’elle a travaillé une douzaine d’années comme serveuse à la salle à manger de l’auberge qu’elle dirige maintenant.
Son frère a transformé le presbytère de Notre-Dame-du-Portage en une populaire pizzeria en 2021, après avoir appris le métier dans un restaurant de Ste-Marie-de-Beauce. Quant au troisième associé, Stéphane April, il est président de Batitech Maisons usinées, de Témiscouata-sur-le-Lac.
Le manque de main-d’œuvre qu’ont connu plusieurs établissements hôteliers ces dernières années a frappé l’Auberge sur Mer aussi. Cela n’a pas découragé les nouveaux associés à convaincre les propriétaires précédents à leur céder la propriété de l’Auberge. Comble de bonheur, la majorité du personnel a choisi de poursuivre avec la nouvelle direction.
Peu de temps après l’acquisition, on a procédé à la rénovation de 11 des 50 chambres. L’auberge compte aussi 12 chambres dans le bâtiment principal et 2 chalets sur le site. On a aussi apporté des améliorations dans la salle à manger le April, tout en gardant le cachet.
La table du bistro de l’Auberge attire les amateurs qui recherchent une cuisine inspirée par les produits locaux et de saison. On y sert le déjeuner et le repas du soir. Et en prime, on y assiste à un spectacle sans cesse renouvelé avec la vue sur le Saint-Laurent et ses fabuleux couchers de soleil.
Auberge sur Mer
aubergesurmer.ca
363, route du Fleuve
Notre-Dame-du-Portage (Qc) G0L 1Y0
418.862.0642