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Archive du blog pour juin 2022

Au nord de l’estuaire du Saint-Laurent, le Nitassinan est la terre ancestrale des Innus. En explorant les vastes régions du Saguenay, du Lac Saint-Jean et de la Côte-Nord, c’est l’occasion pour les visiteurs de renouer avec les traditions et la culture de ce peuple qui le premier a su s’adapter à ce territoire boréal. Ce peuple que les explorateurs français avaient appelé les Montagnais, est encore très présent sur le territoire et c’est probablement ici une des régions du Québec où il est le plus facile pour les touristes d’y venir à la rencontre des Premières Nations que ce soit à Mashteuiatsh au Lac Saint-Jean, à Essipit, à Pessimit, à Ekuantshit, à Mani-Uténam ou à Nutashkuan sur la vaste Côte-Nord.

Grande Alliance 1603
Les Innus furent l’un des premiers alliés des Français avec lesquels ils signèrent tout comme les Algonquins et les Etchémins une Grande Alliance à la Pointe Saint-Mathieu, près de Tadoussac, en 1603. François Gravé du Pont et Samuel de Champlain conclurent au nom du roi Henri IV avec le chef innu Anadabijou ce traité leur permettant de peupler les territoires en échange d’une protection militaire. Cette alliance, le premier traité franco-amérindien du Nouveau Monde, a permis la création de la Nouvelle-France. « Nos fils vont épouser vos filles et ensemble nous formeront une seule et même nation » avait prédit Champlain parlant ainsi de la naissance de la nation métisse dans le Nouveau Monde qui deviendra la Nouvelle-France et le Québec. Près de 5 000 Innus vivent encore au Pekuakami (le Lac Saint-Jean en langue innu) dont près de la moitié dans la communauté de Mashteuiatsh près de Roberval. Sa pointe s’avançant directement dans le lac permet une vue exceptionnelle et un contact direct avec les eaux bleues. Facile de se mettre les pieds dans l’eau à partir du Site Uashassihtsh, ou à l’arrière du Carrefour d’accueil. Ses longues plages situées au sud de la communauté vous font rêver lorsque le soleil se couche, de quoi faire rougir les couchers de soleil des tropiques!

Plage Robertson 

Encore aujourd’hui, le territoire du Nitassinan demeure important et les jeunes générations s’approprient les territoires familiaux afin de garder ce contact. Vous pourrez y vivre l’expérience de dormir sur une couche de sapin dans un tipi ou une tente de toile et humez l’odeur qui s’en dégage. Nul doute que vous serez éblouis par les couleurs des apparats et des régalias, costumes traditionnels des pow-wow lors du Grand rassemblement des Premières Nations à Mashteuiatsh.. Chaque année, à la deuxième semaine du mois de juillet, c’est la fête. Danses, spectacles, défis de sports traditionnels, dégustations de mets à saveur autochtone, et ce, dans un site enchanteur, sur le Site Uashassihtsh. Un premier arrêt au Carrefour d’accueil vous permettra de découvrir toute la diversité des activités et des attraits à voir et à vivre.
Mashteuiatsh scène
La communauté d’Essipit aux Escoumins vous accueille pour sa part dans ses chalets et condos sur le bord du Saint-Laurent d’où vous pourrez observer les baleines directement de la rive, des lieux inspirants où Ariane Moffatt vient parfois gratter sa guitare.
Vacances Essipit offre aussi des croisières sur le fleuve pour les voir de plus près et différents forfaits découvertes. L'entreprise vous propose un vaste éventail d’activités de plein-air plein air à volonté au sein de sa communauté: kayak de mer, chasse, pêche, observation de l’ours et plus encore. Vous pourrez y profiter d’un environnement qui regorge de lacs naturels et de paysages à couper le souffle.

Condos Natakam

La vue spectaculaire sur l’estuaire en fait un lieu privilégié pour l’observation des baleines et de la faune marine. Vous pourrez vous y reposer dans ses condos-hôtels modernes, ses chalets bien équipés, ses pourvoiries en forêt ou ses terrains de camping. Vous serez séduits par les secrets bien gardés d’une culture transmise de génération en génération, depuis des millénaires.

En route vers la Minganie ou la Basse-Côte-Nord, Sept-Iles est un arrêt incontournable. Jusque dans la deuxième moitié du XIXe siècle, Sept-Îles n’était qu’un poste de traite fréquenté par les Innus, les coureurs des bois et marchands qui y échangeaient pelleteries et biens manufacturés. Le site historique du Vieux-Poste vous fait revivre la vie au quotidien de la traite des fourrures au 19e siècle. Héritage de cette époque, la ville est entourée des communautés innues d'Uashat et de Malioténam. À Sept-Iles, le Musée régional de la Côte-Nord fait une large place à l’histoire et à la culture autochtones.
A Uashat, il ne faut pas manquer de visiter le Musée Shaputuan. Ouvert en 1998, le musée a pour mission de faire partager la culture innue et de faciliter le dialogue entre les Autochtones et les non-Autochtones par des échanges interculturels. Le musée abrite une exposition permanente, En pays innu, la marche des saisons, axée sur la vie traditionnelle des Innus au fil des saisons, ainsi qu’une centaine d’objets témoignant du passé. Le solstice d’été Innu Tshitshuk, qui a lieu le 21 juin, est une des activités les plus populaires.

Innu Nikamu
L’Atelier-boutique Atikuss vous offre de découvrir les coutumes de ces peuples millénaires à travers les mains d’artistes et artisans issus des 11 Premières Nations du Québec. Vous y découvrirez une galerie d’art, un atelier de confection et la renommée boutique Atikuss, un véritable et authentique lieu de création, où vous pourrez admirer en direct le travail des artisanes et ainsi goûter à cette belle et riche culture ancestrale. La boutique d’artisanat, qui regorge de produits naturels, authentiques et écoresponsable issus des traditions des Premières Nations et du terroir. En 2018, les créations Atikuss ont fièrement chaussé les duchesses du Carnaval de Québec avec leurs fameuses Bottes de l’espoir !

Du côté de Malioténam, en août, le Festival Innu Nikamu est l’un des plus importants festivals de musique et des arts autochtones en Amérique du Nord. Depuis 30 ans, c’est aussi le lieu de rassemblement des artisans et des touristes qui visitent la région. Il perpétue la tradition des grands rassemblements estivaux innus.

Festival de l'Innucadie
En poursuivant la route, la Minganie est un pays de pêcheries, de gibier et de cueillette de petits fruits parcouru depuis des millénaires par les Innus. À la Maison de la culture innue, à Ekuanitshit, arrêtez-vous pour goûter à la bannique, ce pain traditionnel. À Natashquan et dans la communauté innue voisine de Nutashkuan, le Festival du conte et de la légende de l’Innucadie est un haut lieu de la parole vivante dans un décor de taïga, de rivières, de plages et d’eau propice à la baignade. Le festival fait un pont entre Natashquan et Nutashkuan. On y célèbre en 2022 l’œuvre de Gilles Vigneault, la culture acadienne et l’œuvre de Joséphine Bacon, et la création artistique des Innus, pour qui l’oralité est primordiale dans la transmission des savoirs.
La communauté innue voisine de Nutashkuan est le plus important village à l’est de Havre Saint-Pierre. Au Camping Nutshimit, vous pourrez vous immerger dans la culture innue.

La vaste zone du Québec maritime couverte par ce Guide s’étend sur plus de 1 000 kilomètres, de l’estuaire du Saint-Laurent aux îles du golfe et à l’Acadie du Nouveau-Brunswick. Du fjord du Saguenay aux Îles de la Madeleine, vous découvrirez les paysages les plus spectaculaires où la terre s’enfonce dans la mer, où l’horizon se dégage pour vous offrir de magnifiques levers et couchers de soleil. Régions encore faiblement peuplées avec à peine plus d’un million d’habitants—vingt fois moins la densité de la vallée du Saint-Laurent—c’est l’occasion d’aller à la rencontre de la nature et de découvrir une diversité humaine qui nous replonge dans les racines de ces nations, où les Innus côtoient les Québécois, les Micmacs, les Acadiens et aussi les descendants des Loyalistes qui ont donné naissance au Canada anglais. Ces contacts ont créé autant de métissages et d’identités régionales, des Brayons du Témiscouata et du Madawaska aux Madelinots. Avec seulement deux agglomérations de plus de 100 000 habitants, Saguenay et Moncton, le village reprend ici son sens originel et la vie LGBT y a peu pignon sur rue. Mais ce Guide vous propose plus de 200 adresses homosympas où vous serez accueillis avec toute la chaleur propre à ces régions où la solidarité humaine repose encore sur les contacts directs. Aussi pour découvrir ces régions d’une infinie beauté, il faut laisser derrière soi le rythme trépidauberge ant de la vie urbaine et prendre le temps de vivre. Il faut quitter les autoroutes et les routes nationales pour passer et s’arrêter au coeur des villages. Ici, c’est largement les marées et la vague qui rythment la vie. C’est ainsi que j’ai découvert les superbes villages de Kamouraska, Notre-Dame-du-Portage, de Cacouna, de Témiscouata-sur-le-lac, de Bic, de Sainte-Luce-sur-Mer, de Métis-sur-Mer, de Baie-des-sables, de Grande-Vallée, pour n’en nommer que quelques-uns. C’est ici l’endroit rêvé pour vous déconnecter du stress de la vie moderne… car à bien des endroits il vous sera impossible de vous connecter à internet ou de recevoir vos appels sur votre cellulaire. Allez-y, prenez le temps de vivre et de vous reconnecter avec les plaisirs simples et la chaleur des relations humaines.
André Gagnon, éditeur


Du côté de Sainte-Luce-sur-Mer, le café-bistro de l’Anse-aux-Coques est une véritable institution. Bien situé juste en face de l’Anse-aux-Coques et de sa promenade, on y sert une cuisine du terroir mettant en valeur les spécialités régionales, ainsi qu’un menu végétarien. Si près de la mer et avec un tel nom, on s’imagine bien que les poissons, fruits de mer sont à l’honneur. On y sert aussi des pâtes actualisées et fines pizzas, des grillades, déjeuners santé, des oeufs bénédictine en terrasse ou dans la superbe salle à manger. On s’y affale volontiers pour voir les visiteurs passer. Sur un petit cap à côté de l’église et profitant d’une vue remarquable sur l’anse et le village, le Bistro du Nipigon propose comme son nom l’indique un menu bistro où moules¬–frites, homard, fish & chips, crevettes, pétoncles, côtes levées, filet mignon, salades, et pâtes sont à l’honneur. Le café LeZ Assoiffés de l’Auberge Sainte-Luce offre des déjeuners légers et d’excellents cafés au rez-de-chaussée de cette auberge centenaire qui offre à l’arrière une large fenestration vers la mer.

Le Conseil des arts et des lettres du Québec a décerné son Prix - Artiste de l'année sur la Côte-Nord à l'artiste multidisciplinaire Johanne Roussy. Ce prix, assorti d'un montant de 10 000 $, lui a été remis par Nataly Rae, chargée de programmes à la Direction du soutien aux artistes, aux communautés et à l'action régionale au Conseil des arts et des lettres du Québec, à l'occasion d'une soirée organisée par Culture Côte-Nord au Musée régional de la Côte-Nord, à Sept-Îles.

Johanne Roussy 8e Île
« Artiste engagée qui déstabilise dans la bienveillance, Johanne Roussy conscientise ses concitoyens et concitoyennes aux écueils du développement de sa région par le biais de ses activités artistiques. L'Atelier de la 8e île qu'elle a fondé est devenu une halte sociale et culturelle indispensable, visant le rapprochement des artistes, du public et des communautés environnantes. Par-dessus tout, les activités de cette artiste collent à son discours », ont mentionné les membres du jury réunis par le Conseil. 

Originaire d'une famille installée sur la Côte-Nord depuis plusieurs générations, Johanne Roussy se définit comme une sculpteure sociale. Elle aborde sa pratique artistique de façon socialement engagée et multidisciplinaire. Avec à son CV une vingtaine d'expositions à travers le Québec et en Afrique du Sud, elle s'intéresse notamment à l'implication de l'humain au sein de ses œuvres. Elle a aussi pris une direction résolument sociale, politique et postcoloniale après un voyage en Afrique du Sud (2000) où elle a rencontré plusieurs groupes d'artistes militants pour les droits de la personne. L'amour, dans son sens neurologique et endocrinien, est alors devenu son intentionnalité première dans l'élaboration de ses scénarios d'art-action. Après son retour de voyage, elle est revenue s'implanter dans sa ville natale, Sept-Îles, et a fondé l'Atelier de la 8e île, un concept culturel autonome et autofinancé ayant comme mandat de recevoir des artistes en résidence de création ainsi que le partage des savoir-faire.

Atelier de la 8e Île
Pour l'artiste septilienne, le concept de la 8e île est l'œuvre d'une vie. Dans une volonté de créer des ponts entre les peuples et les artistes de tous les horizons, elle développe ce lieu de recherche, création, production, diffusion et médiation culturelle en arts multidisciplinaires dans une ancienne église biconfessionnelle catholique et protestante d'une base radar désaffectée de l'armée canadienne sur la Pointe de Moisie.

Pour découvrir le travail de Johanne Roussy, une vidéo portant sur sa démarche artistique sera disponible prochainement sur La Fabrique culturelle, la plateforme culturelle numérique de Télé-Québec.

Quitter des emplois haut-de-gamme dans des établissements réputés en hôtellerie et restauration après tant d’années n’est pas une décision qui se prend à la légère.
Si cette décision est associée à un désir de se rapprocher des familles et à celui de donner suite à un goût pour l’entrepreneuriat, alors que la pandémie avait contribué à la fermeture des hôtels pendant un certain temps, voilà qui permet de mieux comprendre les motivations de Mathieu Deschênes et de sa conjointe Mélissa dans l’acquisition de l’Auberge Mange-Grenouille au Bic en 2021.
Ces années passées dans les milieux hôteliers, des banquets et de la restauration leur ont fait réaliser que le contact humain et l'hospitalité sont deux points importants dans le quotidien.
Mange-Grenouille
Et on le constate dès l’accueil à la réception de l’auberge. Pour sa part, fier lui aussi de revenir dans sa région natale, Mathieu a comme vision de la restauration une offre conviviale, mettant l'accent sur l'hospitalité et de pouvoir faire découvrir une gastronomie "du Bas du Fleuve" à tous ceux et celles qui passeront au Mange-Grenouille.

Mange-Grenouille
L’endroit était exploité depuis plus de 30 ans par deux associés qui avaient acquis l’ancien magasin général inoccupé au cœur du village, pour en faire un lieu de villégiature bien sûr, mais aussi un lieu de création et de culture. Au fil des ans, l’auberge avait développé et maintenu une réputation remarquable auprès de la clientèle régionale, nationale et même internationale. Ils y avaient créé un décor baroque et théâtral qui alliait lyrisme, folie, clins d’œil, objets uniques et pure poésie.

Mange-Grenouille
Lors de l’acquisition au début de 2021, en pleine période de pandémie de la COVID, les nouveaux propriétaires ont choisi d’alléger le décor et d’y associer un environnement qui correspondait mieux à leur personnalité et à ce qu’ils souhaitaient offrir à la clientèle passée ou future. D’autres projets d’amélioration sont dans les plans pour les prochaines années.
C’est assurément  la cuisine avec sa nouvelle équipe qui satisfait et motive le plus Mathieu Deschênes. Il entend pousser encore plus loin l’offre gastronomique qui en a fait sa réputation, un menu en constante évolution en fonction des arrivages des producteurs de la région ainsi que des saisons de récolte.

Mange-Grenouille

Le Mange-Grenouille
lemangegrenouille.com
148, rue Sainte-Cécile-du-Bic
Le Bic, QC G0L 1B0
418.736.5656

Julie Lévesque
Julie Lévesque 

À 14 heures un samedi après-midi du début de juin, elle est déjà aux fourneaux, avec des membres de son équipe, pour préparer les mets de la soirée qui s’annonce occupée. La vie reprend à La Pocatière, un peu comme partout ailleurs, avec la fin de cette pandémie.
C’est en 1989 que le Café Azimut de La Pocatière voit le jour. Novateur déjà à l’époque, il devient rapidement la référence en restauration dans la région. Pas étonnant qu’Azimut ait été sélectionné par le réputé Guide Michelin pour représenter la côte Est du Québec.
Elle y travaille pendant quatre ans à sa sortie du Cégep, puis achète des parts de l’entreprise du propriétaire de l’époque. Dix ans plus tard, Julie Lévesque prend la relève et concrétise son rêve en faisant l’acquisition du restaurant. Elle devient alors l’unique propriétaire de ce lieu incontournable.
Totalement investie dans son projet, Julie Lévesque a pu laisser son dynamisme, sa passion et son sens des affaires s’exprimer. Misant sur une ambiance de travail agréable, elle est fière de s’être entourée d’une équipe professionnelle, passionnée et fidèle. « Plus qu’un simple restaurant, c’est une vraie famille qui travaille ensemble », assure-t-elle.
Café Azimut
Le Café Azimut, au cœur du centre-ville, à deux pas du Cégep et de plusieurs lieux populaires du secteur, attire une clientèle diversifiée. Gens d’affaires, touristes, résidents locaux qui aiment son atmosphère et son ambiance, y viennent profiter de sa cuisine unique, surtout son tartare de saumon, ses grillades, mais aussi ses plats végé. Au second étage, une grande salle permet la tenue de réunions d’affaires ou autres. On peut également commander des plats pour emporter.

Café Azimut
Femme orchestre, elle voit à tous les aspects de l’entreprise pour que la clientèle soit toujours satisfaite. Et comme si ce n’était pas suffisant, elle a ouvert un autre établissement en 2018, cette fois-ci un resto-bar à la marina de Saint-Jean-Port-Joli, dans la région voisine.

Café Azimut
cafeazimut.ca
309, 4e avenue
La Pocatière, Qc G0R 1Z0
418.856.2411

Lorsqu’on se présente devant les étalages de la boulangerie Le Farinographe au centre-ville de Rimouski, on sent tout de suite qu’il se passe quelque chose d’exceptionnel derrière ces grandes vitrines qui nous permettent de voir le personnel et le proprio à l’œuvre.

Farinographe
Ici on prépare les chocolatines, là-bas on enfourne les baguettes qui vont s’envoler plus tard « comme des petits pains chauds », pour reprendre l’expression populaire. À l’accueil, le sourire de la préposée qui connaît par cœur le nom et les saveurs des produits en étalage, ajouté aux bonnes odeurs diverses qui émanent de l’endroit, font titiller nos papilles gustatives sans même avoir goûté à rien.

Originaire de Mont-Joli, Rémi Bélanger a toujours œuvré dans le domaine alimentaire, avec un intérêt marqué pour les aliments biologiques, ce qui l’amena à exploiter une petite ferme maraîchère biologique à St-Octave-de-Métis dans les années 80, avant de faire un retour aux études et à l’enseignement dans les années 90.

Farinographe
De fil en aiguille, avec le goût de revenir au bercail après une quinzaine d’années dans la formation en transformation des aliments à La Pocatière et le désir de démarrer à nouveau un projet d’entreprenariat, il analysa le potentiel de lancer une nouvelle boulangerie artisanale à Rimouski. Au même moment la Coop Alina, où son commerce se trouve toujours, songeait à agrandir sa section de produits frais et manifestait un grand intérêt pour y inclure un service de boulangerie. C’est dans ce contexte qu’on a pu assister au démarrage de la Boulangerie Le Farinographe en juillet 2019, un beau « projet de retraite » précise-t-il.

En plus d’une importante gamme de pains, allant des plus légers aux plus denses, Rémi Bélanger et son équipe proposent viennoiseries, pâtisseries et sandwichs variés. Le pain au levain demeure une spécialité de l’endroit quoi plaît grandement aux nombreux restaurants qui s’en approvisionnent.

Boulangerie Le Farinographe
lefarinographe.com
97, rue Saint-Germain Ouest
Rimouski, QC G5L 4B6
418.725.5297

À Rimouski, il existe un endroit unique et particulier au centre-ville. Une première visite débouche très souvent sur une envie d’y retourner très souvent. Mais comment définir précisément l’endroit ? Pas facile. Et pourtant ça l’est en même temps.

A qui le tour?
Manger, boire et jouer à des jeux de société. Ligues et soirées thématiques et plein de promotions pour le plus grand plaisir de ses usagers. Voilà en quelque sorte la définition qu’a choisi d’en faire le grand manitou et concepteur de l’endroit, Jonathan Lessard, qui dirige l’entreprise avec sa conjointe et associée Gisèle Gagnon.

Depuis son déménagement dans les locaux de la rue Saint-Louis, l’offre de services n’a de cesse de s’étendre. Le menu du resto-bar est des plus intéressants. Et il importe de préciser « qu’il est possible d’y venir pour manger ou prendre un verre, sans nécessairement jouer à un jeu de société », rappelle Jonathan. On y offre plusieurs bières, alcools et cocktails, ainsi que cafés, thés et autres breuvages.


À qui le tour

Le complexe À qui le tour propose une ludothèque diversifiée de plus de 300 jeux pour tous les âges et tous les goûts. Plusieurs activités sont organisées chaque mois avec le support d’animateurs chevronnés. On peut même acheter le jeu, s'il nous a plu, à la boutique. Certains soirs, on propose maintenant des animations « live » avec un quizz portant sur des questions de connaissance générale. Il est amusant de voir les gens regroupés aux tables s’activer à trouver rapidement les réponses. On peut consulter le calendrier des activités en tout temps sur le site Web ou la page Facebook.

Fait à signaler, le complexe a maintenant son accréditation pour accès familial et peut accueillir les enfants. L’établissement propose un menu spécial pour sa jeune clientèle comprenant croquettes ou mini-pogos et frites ou mini-poutine. Les 11 ans et moins doivent être accompagnés d’un adulte.
Enfin, Jonathan Lessard et son équipe offrent, depuis l’été 2021, des soirées LGBT avec des spectacles de drag queens et des soirées de jeux. Les folles soirées d’À qui le tour ? ont lieu un dimanche sur deux. « Nous voulons être un lieu où les gens se sentent bien », indique le copropriétaire Jonathan Lessard.
À cet effet, le dynamique homme d’affaires a annoncé avoir repris les opérations du réputé bar-spectacles menacé de fermeture Le Campus en mai dernier et souhaite en faire un autre endroit inclusif et ouvert à tous.

Complexe À Qui Le Tour ?
complexeaquiletour.com/
97, avenue Saint-Louis
Rimouski (Qc) G5L 5P6
418.730.7770

Il a 25 ans. Dans la fleur de l’âge. Il est grand, calme, il sait ce qu’il veut et il voit très bien où il s’en va. En arrivant dans l’ancien magasin général de Kamouraska où la Fée Gourmande vient d’emménager, on s’attend à voir un vieux monsieur qui nous accueille. C’est plutôt ce jeune entrepreneur audacieux et visionnaire qui discute avec ses employées, sourire aux lèvres.

Samuel Dionne a grandi dans une auberge de Kamouraska que possédait sa mère. Il a donc été en contact avec le milieu entrepreneurial depuis toujours. Ayant découvert la Fée Gourmande qui a pignon sur rue à Kamouraska depuis 2002, il s’y engagea à la fin des années 2010. Puis, en 2018, lui et sa collègue Andréanne Pelletier ont décidé d’acquérir le commerce du propriétaire d’alors. Ils n’avaient que 20 et 21 ans. Un peu à l’étroit dans le local qu’ils occupaient, ils ont décidé d’agrandir pour augmenter la production, puisque la demande augmentait sans cesse.Fée gourmande
L’ancien magasin général a été ciblé comme le meilleur endroit pour ce faire. Les démarches d’acquisition de l’immeuble ont porté fruit au début de 2021. « Ç’a été beaucoup de travail d’aménager le tout, car il y a trois étages, mais on est assez contents du résultat », indique Samuel Dionne.
Si la grande maison construite en 1898 accueille La Fée Gourmande au rez-de-chaussée, deux logements convertis en unité de location touristique sont situés à l’étage, avec vue sur l'estuaire, en formule Airbnb. « Nous en avons loué l’été dernier et ç’a super bien fonctionné. L’hébergement était un autre domaine qui nous intéressait », note Samuel Dionne.
Samuel et Andréanne ont plein de projets pour la chocolaterie. Dont une terrasse à l’arrière très bientôt. Ils ont même ouvert une succursale dans un restaurant de Saint-Jean-Port-Joli en avril dernier. Samuel parle aussi de développer l’offre d’hébergement très bientôt. Comble de bonheur, le personnel qui oeuvrait sous l’ancien propriétaire les a suivis dans l’aventure. On a même embauché du personnel pour développer de nouveaux produits, de nouvelles recettes.
Fée gourmande
L’offre actuelle est déjà impressionnante. Chocolats fins, truffes, ganaches, caramels, tartinades, sans oublier les desserts chocolatés et la fameuse crème glacée molle trempée dans le chocolat. La boutique en ligne permet de s’approvisionner à distance de divers produits.
Passer à Kamouraska sans s’y arrêter, c’est presque péché.

La Fée Gourmande
lafeegourmande.ca
98, avenue Morel
Kamouraska (Qc) G0L 1M0
418.492.3030

La région de Kamouraska est reconnue pour les initiatives citoyennes et l’originalité de son entrepreneuriat à plusieurs égards. La population de Saint-Denis-de-la-Bouteillerie n’y fait pas exception. Après le départ du dernier curé ayant habité le presbytère voisin de l’église paroissiale après 36 ans, en 2014, l’abbé Jean-Baptiste Ouellet, on a décidé de mettre en valeur ce bijou de bâtiment construit en 1895.
En 2017, la Corporation pour le maintien des lieux historiques de St-Denis a été créée pour structurer le projet de mise en valeur du presbytère. C’est ainsi qu’une entreprise d’économie sociale composée d’administrateurs de la communauté a proposé de faire de ce lieu une auberge incluant un café. Une opération de financement a permis d’amasser les fonds auprès de plusieurs partenaires locaux et régionaux pour faire l’acquisition du bâtiment en 2018 et de faire les rénovations avec une équipe de bénévoles pour pouvoir accueillir la clientèle dans les cinq chambres et offrir les déjeuners et des collations au café adjacent.

Maison Jean-Baptiste
Chaque chambre a conservé un cachet authentique et possède sa salle de bain privée. Des pièces communes sont aussi accessibles : un salon avec piano, une magnifique salle à manger et une salle commune avec micro-onde et réfrigérateur. La chambre qu’occupait l’évêque lors de sa visite annuelle est également offerte aux visiteurs, explique Sylvie Gendron, une des administratrices.
La corporation à but non lucratif faisant office d’entreprise de l’économie sociale emploie 7 personnes pour la cuisine du café et l’entretien ménager de l’auberge. On accueille les visiteurs toute l’année à l’hébergement, mais le café est ouvert du vendredi au dimanche. On y propose un menu-santé composé de produits locaux pour consommer sur place ou à l’extérieur.
Travailler avec l’histoire, le patrimoine, les paysages et les traditions régionales et en faire le fondement des actions entreprises. Assurer la prise en charge par la communauté du développement des services dont elle a besoin. Mettre à l’avant-plan les attraits locaux et régionaux ainsi que des savoir-faire des gens du Kamouraska. Voilà ce qui motive et anime l’équipe de la Maison Jean-Baptiste.
Une halte chaleureuse et sympathique attend les visiteurs de passage dans Kamouraska.

La Maison de Jean-Baptiste
lamaisondejeanbaptiste.com
5, route de l’Église
Saint-Denis-De-La-Bouteillerie (Québec) G0L 2R0
418.894.2213

Il y a 16 ans cette année, en 2022, Lyne Vézina et Yvon Horth ont quitté leur milieu de vie de la rive-sud de Québec pour débuter une aventure d’aubergiste. Le couple à la retraite était alors à la recherche d’une manière de revenir près du fleuve, où avait grandi l’homme, un Gaspésien.

Opérant depuis 1996, l’Auberge Foin de Mer de Kamouraska est devenue leur « plan de retraite » en 2006 quand ils ont acquis l’endroit qui opérait en saison touristique seulement. « J’avais toujours dit à ma femme qu’à 50 ans, je voudrais retourner au bord de l’eau. On s’est mis à chercher une maison. On est tombés là-dessus, simplement, c’était affiché dans le journal », se souvient Yvan Horth.

Foin de Mer
Une fois la transaction conclue, le couple s’installe dans l’auberge, qu’ils habitent et exploitent toujours. Après quelque temps, les quatre chambres de l’endroit ne suffisent plus à la demande. « On refusait de 500 à 600 nuitées par été », raconte l’aubergiste.

En juin 2011, un pavillon de quatre chambres est construit, à quelques pas de l’immeuble principal. « Des chambres plus spacieuses avec des lits king, et chaque chambre a son balcon. Avec vue sur le fleuve, évidemment, et les magnifiques couchers de soleil », explique Lyne Vézina. Le bâtiment principal est aussi agrandi pour y aménager une salle à manger et d’autres chambres à l’étage. On y offre donc maintenant 8 chambres et ce, toute l’année.

Chaque jour, Lyne et Yvon veillent au bien-être de leurs invités. Ils font tout eux-mêmes : l’entretien des chambres et du jardin, l’élaboration des menus, la cuisine, le service, les réservations, la comptabilité. L’été, trois femmes de chambre viennent leur prêter main-forte, sans plus. Leur fils qui a travaillé en restauration leur apporte son aide aussi.

Foin de Mer
Ah oui… le foin de mer, qu’est-ce que c’est au juste ? Yvon Horst nous explique qu’il s’agit des joncs qui poussent sur la rive et qui s’apparentent au foin lorsque ballotés par le vent. On le surnomme aussi le « foin d’odeur ». Les autochtones le récoltent depuis toujours, le mettent à sécher et en font entre autres des paniers et autres pièces d’artisanat.


Auberge Foin de Mer
aubergefoindemer.com
85, avenue Leblanc
Kamouraska, Qc G0L 1M0
418.492.7081

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