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Le MAI (Montréal, arts interculturels) donnera son coup d'envoi à l'année du 25 au 28 janvier avec « rock bottom », un spectacle inédit et franchement unique!

Atteindre le rock bottom, ça fait quoi sur le corps ? Pensant le mouvement par et à partir du cul, cette performance convie l’audience à explorer des zones enfouies de leur intériorité. Un désir de se raconter malgré l’humiliation, faire du fond du baril un espace de connexion. Une performance de mouvement qui forme un intestin des gut feelings d’Emile Pineault et de Gabriel Cholette.

Rock Bottom Cholette
Dans cette première collaboration entre danseur et chorégraphe Emile Pineault et l'auteur de Les carnets de l'underground, Gabriel Cholette, rock bottom associe texte, danse et performance pour explorer le concept de bottomness en lien avec la sexualité et le fait d’atteindre le fond du baril. Cette performance de découverte de soi est motivée par un désir de s'émanciper et d'explorer la libération qui surgit après avoir atteint le rock bottom. De l'intestin à l'anus, rock bottom est ancré dans une chorégraphie vulnérable qui explore notre propre intériorité et les sentiments qui émergent de l'intérieur.

« Comment conjuguer la chorégraphie et le texte ? Comment le langage du corps rencontre-t-il celui de l'esprit ? Après avoir travaillé pendant deux ans sur le matériel chorégraphique, j'ai pensé à faire de 'rock bottom' un spectacle solo sur scène, mais avec la voix de Gabriel figurant en filigrane, comme l'écho des hookups du passé et des rencontres personnelles. Cela a créé quelque chose d'unique que j'ai hâte de faire découvrir à tous. » écrit Emile Pineault.

À propos des créateurs:

• Emile Pineault fait ses premiers pas dans le cirque, à l'âge de 4 ans, pour ensuite étudier à l’École nationale du cirque et se produire sur la scène internationale.
• La précédente performance d'Emile, More-Than-Things, a bénéficié de résidences de création au fabrik Potsdam (Allemagne) et au Kunstencentrum BUDA (Belgique), entre autres
• « rock bottom » est la première grande collaboration performative de Gabriel Cholette
• Une voix essentielle de la littérature LGBTQ+ québécoise, Gabriel s'est fait remarquer avec son livre acclamé Les carnets de l'underground, qui constitue une chronique sans tabou de la scène des clubs queers à New York, Berlin et Montréal
• Titulaire d'un doctorat en littérature médiévale, Gabriel enseigne la création littéraire à l'Université de Montréal et publie des essais engagés dans la revue Liberté
• Une discussion avec les artistes suivra la performance du vendredi 27 janvier

https://youtu.be/4CsFz9ebRuo

Mis sur la glace pendant deux ans, pandémie oblige, le festival Igloofest est de retour en force en 2023 pour célébrer sa 15e édition, toujours avec deux scènes, dans le Vieux-Port de Montréal pendant quatre fins de semaine, du 19 janvier au 11 février. Les gens de Québec et de l’Est ne seront pas laissés pour compte puisque Igloofest y tiendra un premier week end de festivités les 2-3-4 mars à la place Jean-Béliveau, en plein cœur d’ExpoCité, devant le Centre Vidéotron.
À Montréal, pour l’occasion, l’événement de musique électronique propose plusieurs nouveautés, dont les soirées Après-ski, tout au chaud dans différents lieux montréalais. Le volet familial Igloofête sera aussi présenté sur quatre samedis. Mais d’abord et avant tout, Igloofest, ce sont 12 soirées extérieures festives avec plusieurs DJ d’ici et d’ailleurs.

Igloofest TigaIgloofest Tiesto

 Le volet Après-Ski risque d’intéresser les plus frileux qui préfèrent danser bien au chaud. Les gens de la communauté gaie seront certainement intéressés par ces partys « after » à l’Auberge Saint-Gabriel, au Centre PHI, au Francesco’s, au Soubois ou encore à la Société des arts technologiques (SAT). Les organisateurs ont mis à l’affiche pas moins de 27 soirées pour les vrai guerriers du froid. Du 20 janvier au 11 février 2023, les bons beats continueront à déferler toute la nuit de 23h à 3h !

Pour le volet extérieur au Vieux-Port, les soirées du 9 et du 10 février vont certainement plaire aux habitués des « circuit partys » gais alors que les djs TIGA et TIESTO seront parmi les performeurs invités. Pour TIESTO ce sera une première participation à Igloofest.


Une première pour Québec


Après le report de la première édition d’Igloofest Québec l’an dernier, ce sera un départ des plus brillants en 2023.
Dès le jeudi 2 mars, les igloosapiens n’auront d’autres choix que de mettre fin à leur hibernation alors que la DJ et pilier montréalais Misstress Barbara s’emparera des platines afin de faire frissonner la foule. Il y a fort à parier que la communauté gaie de Québec s’y donnera rendez-vous pour voir et entendre une de leurs icônes des nuits de danse depuis plusieurs années.
Le vendredi 3 mars, les incontestés Paul Woolford, force omniprésente des pistes de danse, et X-Coast, instigateur de soirées épiques sur tous les continents, briseront la glace avant de laisser place à la tête d’affiche Diplo ; DJ et producteur de musique house, récemment nominé aux grammy pour une 8e fois et parmi les plus influents dans le monde.
Le party le plus hot de l’hiver se conclura sur une note électrisante le samedi 4 mars avec l’infaillible DJ BORING ainsi que la montréalaise Andrea de Tour, avant le passage attendu de Claptone. Impossible de rester de glace devant ces artistes illustres qui s’alterneront pendant les trois jours de festivités !
Encore une fois, les organisateurs d’Igloofest ont mis le paquet pour satisfaire même les plus exigeants des amateurs de musique électronique avec des artistes provenant de partout dans le monde.


Pour plus de détails sur la programmation et pour la billetterie :
Montréal - https://igloofest.ca/fr
Québec - https://igloofest.ca/fr/quebec/programmation

Un peu en retrait du circuit habituel du Village, Isabelle Ricard, sa fille Marie-Frédérique et son père Jean-Claude, opèrent en famille depuis juillet 2020 un café-bistro qui avait déjà pignon sur rue depuis quelques années sous ce même nom, rue de Champlain face au parc Campbell.

Eugène Café
Le bâtiment a connu une époque commerciale de longue haleine, avec le Marché R. Mireault, jusque dans les années 1980, puis avec un resto brésilien, avant que la famille de Eugene Michel le transforme dans sa forme actuelle en 2017.
Isabelle rêvait depuis un certain temps de devenir restauratrice et cherchait sans relâche un établissement à acquérir. Jusqu’à un certain jour de juillet 2020 alors qu’elle aperçoit l’annonce d’un café à vendre sur le site de ventes en ligne kijiji. En l’espace de quelques heures, le contact fut établi avec les vendeurs, une entente est vite intervenue et la vente fut conclue. Le bonheur total !

Eugène Café
On se rappellera qu’à cette époque le Québec vivait une période d’insécurité en raison de la pandémie de COVID qui venait de se répandre, ici comme ailleurs dans le monde. Mais rien n’indiquait ce qui allait suivre au cours des mois suivants. Malgré tout ça, Isabelle et ses copropriétaires ont entrepris de poursuivre les affaires qui se portaient assez bien, sans changer le nom déjà bien établi, en profitant d’un endroit en excellent état et d’une clientèle fidèle d’habitués, de gens du quartier et surtout de gens d’affaires du secteur, dont la cité des médias (TVA, Radio-Canada, Bell Médias, etc.). On a conservé les recettes et le style des anciens proprios de façon à ce que la clientèle n’a vécu aucun dépaysement.
Eugène Café
On y passe le matin pour prendre le café avant de se rendre au travail, ou on y vient le midi pour un repas composé de produits locaux de qualité, en formule cuisine-bistro, à consommer sur place ou pour emporter. L’endroit profite d’une grande luminosité grâce à de larges vitrines, un aménagement agréable et des plafonds très hauts qui contribuent à l’impression d’espace. Eugene est ouvert du lundi au vendredi de 8h15 à 15h30. Cette formule permet d’accueillir des soirées ou des événements spéciaux, même le week-end. On peut aussi offrir un service de traiteur. L’endroit possède un permis d’alcool et peur accueillir 43 personnes assises.
Isabelle Ricard pense ajouter bientôt une formule de soupers pour des causes communautaires ou philanthropiques. C’est d’ailleurs son goût et celui de son père pour l’organisation de réceptions à la maison qui l’a amené à vouloir devenir propriétaire d’un café. Son expérience antérieure dans un café du Plateau et dans le lounge d’un gymnase l’ont préparée à ce rôle et elle s’y sent bien à l’aise aujourd’hui, épaulée par sa fille pâtissière, à la cuisine et au service.

Eugène Café
Bol façon poké au poulet pané, porc au café, quinoa et légumes grillés en plus des délicieux combos soupe-sandwich-salade ! Voilà un avant-goût de ce qu’on y propose. Le menu varie selon les saisons aussi. Cet endroit est certainement de moins en moins un secret bien gardé, puisque sa popularité n’a de cesse d’augmenter.

Eugène Café-bistro

https://www.mon-eugene.ca/1251, rue de Champlain
Montréal, Qc. H2L 2R9
514 379-3947

Au centre-ville de Rimouski, vous trouverez plusieurs adresses homosympas. Elles se concentrent autour de la rue Saint-Germain, l’artère du centre-ville autour de laquelle tout se passe.

L’été, Les Terrasses urbaines sont l’occasion de découvrir plusieurs de ces bonnes tables. Le boulevard Saint-Germain se ferme alors à la circulation et s’ouvre aux piétons entre la rue Belzile et l’avenue de la Cathédrale. Les restaurants, bars et commerçants installent des terrasses et toute la ville s’y donne rendez-vous pour s’approprier le centre-ville et profiter des spectacles et de l’animation de rue. Parfait pour prendre un verre.
La brasserie artisanale Le Bien et le Malt, sur Belzile, tout près de Saint-Germain, fut l’une des premières adresses à s’afficher homosympa. Ouverte depuis 2008, cette microbrasserie propose neuf bières brassées sur place, en plus d’offrir des hydromels, des cidres, des vins d’importations privées et des scotchs.
Tout près, la buvette Chez Germaine qui loge dans une bâtisse patrimoniale, se veut un lieu de rassemblement invitant avec ses deux terrasses. Elle offre des repas accessibles et réinventés, ainsi qu’une carte de cocktails, bières de microbrasserie et de vin à la hauteur des plus fins connaisseurs.
En face, Yin Yan Sushi propose les meilleurs sushis en ville. Quand on est si près de la mer, comment résister à ses nigiri, sashimi, hosomaki, maki, pizzas sushi. Le menu offre aussi des plats thaïlandais, malaisiens et autres classiques d’Orient, du steak de thon, tataki de bœuf, crevettes croustillantes.
De biais, Union pacifique a innové il y a plus de quinze ans avec une cuisine française contemporaine et des vins présentés artistiquement dans un environnement rustique et chic.
Sur l’Avenue de la Cathédrale non loin, Le Narval offre un menu gastronomique axé sur les produits du terroir de l’est du Québec.
Au coin de Saint-Louis, le pub ludique À qui le tour vous accueille avec une oriflamme sans équivoque aux couleurs de l’arc-en-ciel. Avec ses spécialités de burgers, poutines, grillades, c’est l’endroit pour manger, boire et jouer à des jeux de société.
A proximité, autour de l’épicerie santé coopérative Alina et des Halles Saint-Germain, vous trouverez un large éventail d’échoppes gourmandes pour faire vos provisions. Du côté d’Alina, la boulangerie artisanale Le Farinographe vous propose un large éventail de pains artisanaux et viennoiseries pour emporter ou congelées pour cuisson à la maison. Du côté des Halles, Péchés Mignons offre depuis plus de 30 ans du chocolat haut-de-gamme, des pâtisseries, une vaste variété de thés et tisanes en vrac et en sachets ainsi qu'un bon choix de confiserie fine, issus des meilleurs artisans autant québécois qu'étrangers.
Pour prolonger l’expérience maritime jusque dans le café, il faut déguster les cafés du Moussonneur, boulevard Saint-Germain. Son café vert est trempé dans l’eau de mer et ensuite séché au soleil, avant d’être torréfié au fur et à mesure de la demande. Ce café d’exception se retrouve en grande quantité dans les mélanges espressos concoctés dans ce café-lounge.
En face, le bistro L’Arlequin offre une fine cuisine régionale qui a fait sa renommée dans tout le Bas-Saint-Laurent. Vous pouvez y apporter votre vin.
Plus à l’ouest, le steakhouse Bovino Grill vous offre des viandes de première qualité dans un décor flamboyant. Ses viandes sont aussi disponibles pour emporter à son comptoir de boucherie.
Si vous êtes en visite dans la région avant les fêtes de fin d’année, il ne faut pas manquer le Marché des Saveurs du Bas-Saint-Laurent qui réunit chaque année des dizaines de producteurs artisans de toute la région, un paradis pour les épicuriens.

À mi-chemin entre Montréal et Québec, la région de la Mauricie est le deuxième plus ancien foyer de peuplement européen sur le territoire de l’ancienne Nouvelle-France. Premier établissement français fondé en aval de Québec en 1634, Trois-Rivières célébrait en 2009 son 375e anniversaire. Ancienne capitale canadienne des pâtes et papiers, la ville de Laviolette (fondateur de la cité trifluvienne) a su revitaliser son centre-ville et le Vieux-Trois-Rivières ces dernières années.
L’été, vous apprécierez l’animation des rues Royale et des Forges avec leurs bars, cafés, boîtes de nuit et restos dont les terrasses s’installent sur les trottoirs. Ou encore arpenter la rue des Ursulines sur les traces des fondateurs de la ville.
En hiver, la ville s’anime en défiant le froid lors des Nuits polaires, un happening comprenant des événements intérieurs et extérieurs.
Au début de l’été, toute la ville se donne rendez-vous pour les spectacles extérieurs de chanson et de musique à l’occasion du FestiVoix.
Au mois d'octobre, c'est le Festival international de poésie. Parmi les poètes et poétesses des quatre coins du monde qui s’y donnent rendez-vous, il y a toujours plusieurs gais et lesbiennes.
Toujours à Trois-Rivières, le Musée québécois de culture populaire présente six expositions audacieuses, non conventionnelles et empreintes de plaisir qui vous feront découvrir divers aspects de la culture québécoise.
À 20 minutes du centre-ville de Trois-Rivières, le lieu historique des Forges-du-Saint-Maurice commémore l’établissement du premier site industriel au Canada au XVIIIe siècle. Le site est vaste et de très nombreux vestiges archéologiques rappellent la naissance et l’évolution de la première industrie en Nouvelle-France.

Pendant des siècles, la région aujourd'hui connue sous le nom de Trois-Rivières était fréquentée par les Algonquins et les Abénakis comme lieu de halte estivale. L'explorateur français Jacques Cartier décrit le site lors de son deuxième voyage vers le Nouveau Monde en 1535. Le nom Trois-Rivières (trois rivières), cependant, n'a été donné qu'en 1599, et apparut pour la première fois sur les cartes de la région en 1601. Cette appellation est due en fait à une illusion d’optique : elle fait référence aux trois canaux que la rivière Saint-Maurice forme à son embouchure avec le fleuve Saint-Laurent en s'écoulant entre deux îles, celles de Potherie et Saint-Quentin.

Dès 1603, Samuel de Champlain a recommandé d'établir un établissement permanent dans la région, ce qui a été enfin fait le 4 juillet 1634 par le Sieur de Laviolette. La ville était la deuxième
fondée en Nouvelle-France (après Québec, avant Montréal) et – grâce à son emplacement stratégique – a joué un rôle important dans la colonie et dans le commerce des fourrures. Le site est devenu le siège d'un gouvernement régional en 1665.
Trois-Rivières est la plus ancienne du Canada ville industrielle, avec sa première fonderie établie en 1738. La forge produisait fer et fonte pendant 150 ans, et est maintenant un site historique national à visiter.

Trois-Rivières continue de prendre de l'envergure sous la domination britannique, et avec le développement de l'industrie du bois le long la vallée du Saint-Maurice, connue en tant que capitale de l'industrie des pâtes et papiers du monde de la fin des années 1920 jusqu'à
le début des années 1960. Malgré le déclin de cette industrie, vous pouvez encore souvent sentir une odeur de pâte à papier en marchant à travers la ville.

Situé à mi-chemin entre Montréal et Québec, la région de la Mauricie est la deuxième plus ancienne région de peuplement européen en Nouvelle-France. A partir des années 1970
jusqu'aux premières années de l’actuel siècle, Trois-Rivières avait une vie nocturne gaie avec
quelques bars gays et lesbiens, mais il a décliné depuis en raison de la concurrence féroce des scènes gaies à Montréal et Québec à seulement une heure de voiture. Aujourd'hui, la scène gay de Trois-Rivières est réduite à Cabaret Tapis Rouge à Cap-de-la-Madeleine (mettre à jour ??).

Malgré l'incendie de 1908 qui a détruit la plus grande partie de la ville et la majorité de ses bâtiments d'origine - dont beaucoup remontent à la période coloniale française - vous pouvez toujours découvrir les nombreux charmes de l'Ancien Trois-Rivières en flânant le long de Des
Ursulines. Le Monastère des Ursulines et le Manoir de Niverville, qui est maintenant un musée, sont parmi les bâtiments les plus anciens. Tout le secteur a été remaniée en 2009 pour le 375e
anniversaire de la ville.

Mais Trois-Rivières n'a pas qu'un intérêt historique : il y a aussi l'effervescence bars, cafés et clubs sur des Forges et les rues Royale du centre-ville, juste à côté de la vieille ville où les terrasses des restaurants et bars débordent sur la rue. Depuis là, au tout début de Des Forges, vous pouvez accéder au Vieux-Port où de nombreux événements se déroulent juste à côté du fleuve géant.

Une scène culturelle dynamique
Ville universitaire depuis 1969, Trois-Rivières s'est développée au cours des dernières décennies une scène culturelle en plein essor. Perché au confluent du fleuve Saint-Laurent et du Saint-Maurice, l’Amphithéâtre Cogeco, construit sur le site d'une ancienne papeterie, a largement contribué à stimuler cette vie culturelle. Sous son toit rouge vif, il est l’hôte chaque été des plus grandes productions locales, nationales et internationales.

Le Cirque du Soleil et le Festival Trois-Rivières en blues, ainsi que des comédies musicales et artistes de renom, ravissent des publics d'ici et d'ailleurs. Avec la rivière à sa porte et la douceur des brises d'été créant l'ambiance, c'est le lieu idéal pour des spectacles en plein air. Et quand l'automne arrive, le les portes se ferment pour créer une ambiance ultra-chic de scène de cabaret. Cet été, l’Amphithéâtre Cogeco présente la comédie musicale Stone du Cirque du Soleil, un hommage à l'auteur-compositeur le plus célèbre du Québec, Luc Plamondon, qui a notamment écrit quelques des plus grands tubes français pour Céline Dion au début de sa carrière, notamment Ziggy et L'amour existe encore), qui a propulsé la star internationale comme une icône gaie.

Au centre-ville, le Musée québécois de la culture populaire est un divertissant musée de la culture pop conçu pour plaire à tout le monde, avec des expositions thématiques interactives qui permettent de découvrir la culture québécoise.

Installée dans une ancienne usine, Boréalis est dédié à l’industrie des pâtes et papiers qui a propulsé la croissance de l'économie de Trois-Rivières. Les visiteurs sont exposés à un aperçu complet de cette industrie. La rivière Saint-Maurice, les forêts de la région, les bûcherons et les draveurs sur billots, et la vie des ouvriers d'usine sont tous exposés à l'intérieur d'un moulin datant des années 1920. L'architecture, encore intacte, témoigne de la riche histoire du site, tout comme les voûtes souterraines.

Au début de l'été, le FestiVoix présents de nombreux auteurs-compositeurs-interprètes pour
une série de spectacles en plein air, un programme de neuf jours où on fête de la musique. En juin, le Le festival international DansEncore réunit plus de 150 artistes du Canada des États-Unis et de l'Europe, qui envahissent les scènes des salles du centre-ville dans une atmosphère détendue, avec une variété de performances et quelques soirées légendaires.

Le temps fort de l'année culturelle est de loin est le célèbre Festival international de poésie en octobre, un aimant pour les âmes littéraires gaies et lesbiennes qui se rassemblent pour entendre des poètes du monde entier lire et partager leur travail.

Des milliers de poèmes ornent le Parc Champlain, tandis que les poètes des cinq continents
convergent vers le centre-ville. Largement reconnue comme la capitale de la poésie du Québec, Trois-Rivières affiche durant toute l'année des centaines de poèmes, en français ainsi que dans une gamme d'autres langues, sur différents murs autour de la ville.

Le développement rapide de Lévis a donné lieu à l’apparition de nombreuses belles tables. Comme les 17 petites villes sur le rive-sud de Québec se sont progressivement unies pour créer la nouvelle ville de Lévis, qui est maintenant la plus grande de Chaudière-Appalaches, elle a recueilli une sacrée réputation sur le plan du circuit culinaire de la région de la Capitale nationale, de l’autre côté du fleuve.

Ce changement est particulièrement notable dans le Vieux-Lévis entre le terminus du traversier et l’avenue Bégin en haut de la côte, où vous trouverez de nombreuses bonnes tables, dont beaucoup offrent des terrasses malgré les rues étroites de ce quartier historique.

Plus près des ponts, dans le Vieux-Saint-Romuald, Au grain de folie Faim Bistro est vraiment un coup de cœur. Situé Chemin du fleuve, avec une petite terrasse offrant une jolie vue sur le Saint-Laurent, c’est un petit bistrot sans prétention avec un menu hebdomadaire reflétant les nouveaux arrivages et les produits de saison, et où tout est préparé avec amour par la chef Claudine Hasty. Vous devriez certainement goûter au boudin noir et ses excellents desserts traditionnels. Un sommelier est là pour de bonnes suggestions de vins importés.

Dans le nouveau Lévis, entre les boulevards du Président-Kennedy et Alphonse-Desjardins près du Centre des congrès, vous trouverez le classique restaurant Cosmos et son décor sauvage. Un menu-maison diversifié est proposé dans une salle à manger flamboyante où des milliers de bulles de verre rencontrent des alcôves blanches, un coin salon feutré et un salon VIP de style Louis XVI. Les soirs du jeudi au samedi, l'endroit se transforme en boîte de nuit avec un DJ et une piste de danse.

L’Île d’Orléans est l’une des plus anciens terroirs du Québec et elle a su conserver cette tradition bien ancrée dans l’histoire de ces communautés insulaires.

Pour découvrir la gastronomie locale, le restaurant-auberge Les Ancêtres, situé près du pont vers la terre ferme, propose des plats traditionnels et une fine cuisine du terroir. La salle à manger vitrée et la magnifique terrasse de cette ancienne maison tricentenaire offrent une vue panoramique sur le pont, les Laurentides et la chute Montmorency. Vous apprécierez aussi très certainement les couchers de soleil romantiques.

Plus à l'est, sur le chemin Royal dans le village de Ste-Famille, l'auberge-restaurant Au Poste de traite se démarque par le charme d'antan de son décor intérieur et de ses plats authentiques, avec une terrasse offrant une belle vue sur le fleuve.

Au réputé Vignoble du Mitan, vous pourrez siroter un verre de vin blanc, rosé, rouge, fortifié, de glace ou de vendanges tardives tout en admirant la magnifique vue sur le Saint-Laurent et la forêt laurentienne depuis la terrasse.

Aussi à Ste-Famille, La Roulotte du Coin à la Ferme d'Oc est un casse-croute spécialisé dans la viande de canard et autres produits de l'Île d'Orléans, une halte parfaite si vous êtes de passage sur cette île. Les frites cuites dans le gras de canard, hot-dogs, hambourgeois, poutine garnie de pâté de foie, pâté de foie poêlé ou poché et frit, les pattes de canard sont au menu.

À l'extrémité est de l'île dans le village de Saint-François, la Confiserie de la vieille École vous ramène au bon vieux temps. Située dans une école du 19ème siècle nichée derrière l’église, on y fait la vente de chocolat artisanal, de confiseries et de fudge. L'école-maison elle-même, désignée monument historique, remonte à 1830 et est l'un des plus anciens bâtiments de son genre en Amérique du Nord.

Entièrement fabriquées à partir des célèbres baies de l'Île d'Orléans, les confitures de lla confiserie Tiguidou dans le village de Saint-Jean sont faites avec du sucre bio et équitable, des fines herbes du jardin et des épices du nord du Québec, pour créer une grande variété de délicieuses tartinades, exclusivement disponibles dans cette confiturerie sortie du 19ème siècle.

La Côte de Beaupré compte parmi les premières terres concédées aux colons français recrutés par Champlain et ses successeurs pour fonder la Nouvelle France. Son défrichage remonte aux années 1630 alors qu’auparavant Québec n’était pour l’essentiel toujours que le poste de traite fondé par Champlain en 1608.
Aussi, c’est sans surprise qu’on trouve parmi ses défricheurs les ancêtres paternels des plus grandes familles québécoises. En consultant les cartes et les archives, on peut y retrouver les lieux d’implantation de ces familles qu’on retrouve maintenant aux quatre coins du Québec et bien souvent à travers l’Amérique du Nord. Les Boivin, Boucher, Caron, Gagné, Gagnon, Giguère. Gravel, Guimont, Mercier, Lessard, Paré, Pelletier, Poisson, Poulin, Pouliot, Provost, Simard, Tremblay, Trottier font tous partie des familles fondatrices de ce premier terroir québécois. Ces patronymes sont parmi les plus répandus au Québec.

Château-Richer
C’est ainsi à Château-Richer que mon ancêtre paternel Mathurin Gagnon, l’ainé des trois frères Gagnon, s’établit en 1640 . Avec ses frères Jean et Pierre, Mathurin Gagnon fut l’un des principaux pionniers de Québec et ils seront bientôt les bâtisseurs de Château-Richer sur la Côte de Beaupré, ainsi que des entrepreneurs prospères. En 1651, ils construisirent un grand édifice de 60 pieds de front sur 24 pieds de profondeur, près du magasin de la Communauté des Habitants, en face de l’actuel 38 rue St-Pierre dans le Vieux-Québec; ce sera à la fois une maison, un magasin et un entrepôt. Une plaque commémorative rappelle leur contribution au développement de la colonie… mais aussi à son peuplement car, avec leur cousin Robert, ils sont aujourd’hui les ancêtres des quelque 60,000 Québécois et Québécoises à porter ce patronyme, le deuxième plus répandu au Québec tout juste après Tremblay.

Château-Richer
Le Centre d'interprétation de la Côte-de-Beaupré présente sa nouvelle exposition permanente qui relate cette épopée. La nouvelle exposition permanente propose une thématique riche en histoire et en artefacts qui présentent le territoire selon les différents villes et villages de la région. Les paysages exceptionnels de la Côte y sont mis en valeur ainsi que le patrimoine bâti tel que les nombreuses maisons ancestrales et patrimoniales, les églises et les caveaux à légumes. Le savoir-faire des artisans et des métiers d'autrefois y sont également présentés. Aussi, plusieurs panoramas célèbres d'artistes reconnus sont illustrés à l'aide de multimédias et l'élément fort de l'exposition présente un court métrage des quatre saisons sur la Côte.

André Gagnon

Bien que la région puisse prétendre avoir inventé la poutine à juste titre, elle a certainement plus à offrir dans le monde de la gastronomie.

Les incurables amateurs de poutine se retrouveront au Festival de la poutine à Drummondville, fin août, et devraient profiter de l'occasion pour tomber sur un spectacle du groupe musical très homosympa Les Trois Accords, qui avait lancé son album Joie d'être gai en 2015.

Les participants voudront aller savourer une poutine au Roy Julep, l'endroit précis qui prétend être l'inventeur de ce plat de restauration rapide. Une large et étonnante sélection des meilleures poutines du monde est sur le menu.

Si vous recherchez une cuisine raffinée de saveurs locales, vous devriez visiter le bistro À la bonne vôtre. rue Lindsay, à Drummondville. Tous les jours, le chef concocte et repense son
menu en tenant compte des disponibilités des produits de fournisseurs locaux. Sa cuisine exquise ainsi que le décor intimiste et rustique de cet endroit stimuleront vos papilles.

À Warwick, qui prétend également être la ville où la poutine est d’abord apparue, vous pouvez choisir parmi l’excellente sélection offerte au Lampron Highland Grill. Ce restaurant apportez votre vin, situé dans un magnifique bâtiment ancestral au coeur de Warwick, offre une grande variété de ce plat national, mais avant tout, il offre un menu où le boeuf Highland est mis de l’avant.

À quelques pas de là, le vignoble Les Côtes du Gavet vous accueille sur son site enchanteur sur un côteau verdoyant. Vous pouvez discuter du vin et de sa fabrication avec ces dévoués producteurs de raisins tout en dégustant leurs blanc, rosé, rouge et les vins de style Porto dans la salle de dégustation. On peut aussi apporter un pique-nique et en profiter sur leur charmante terrasse couverte, offrant une vue imprenable sur le vignoble et ses paysages environnants. Le vignoble Les Côtes du Gavet se trouve le long de la Balade gourmande des Bois-Francs.

À Victoriaville, arrêtez-vous au Complexe Évasion pour une offre diversifiée du menu de style pub composé, sans surprise, de poutines, mais aussi de grillades, salades, pizzas, tartares et petit-déjeuners.

Pour découvrir les produits de la région, vous devez aussi passer chez Crystalina, boulevard Gamache. Outre leur chocolat maison, vous trouverez d'autres produits délicieux comme les pâtes fraîches, les sauces, la crème glacée et les sorbets, sans oublier leurs plats faits maison.

Crystalina est également un point de vente pour les producteurs locaux, avec des viandes exotiques, pâtés, confitures et produits de l'érable.


Au sud des villes de Québec et de Lévis, la Beauce est une légendaire région rurale au coeur même de Chaudière-Appalaches, où s’égrainent de jolies villes le long de la rivière Chaudière comme Saint-Georges, Sainte-Marie, Beauceville et Saint-Joseph-de-Beauce.

Le premier enregistrement du nom remonte à 1739. La « Nouvelle Beauce » désignait les seigneuries concédées plus tôt le long de la Chaudière. Le nom Beauce a été choisi par les seigneurs pour développer le potentiel de colonisation, comme le nom rappelle la Beauce française, une région réputée pour sa production de blé.

Historiquement, les Beaucerons sont également connus sous le surnom de « Jarrets noirs ». Voyager vers Québec pouvait prendre jusqu'à une semaine, et à cause des routes vallonnées et leurs conditions, ils devaient souvent pousser leurs charrettes de ferme. L’expression fait surtout référence aux jarrets de leurs chevaux devenus noirs quand ils arrivaient à Québec, en raison de l'abondance de tourbières ou de zones humides rencontrées tout au long de leur parcours. Les jambes de leurs chevaux s'enfonçaient jusqu'aux jarrets et étaient ainsi couvertes de boues et noircies.

Exclusivement agricole depuis deux siècles, l'économie beauceronne s’est diversifiée lentement
au cours de la première moitié du XXe siècle avec le développement de la foresterie, la transformation du bois et les industries du cuir et du textile.

En 1951, la valeur de la production industrielle est devenue, pour la première fois, supérieure à celle de l'agriculture, probablement en raison d'importants entrepreneuriats. L'économie d'aujourd'hui s'appuie surtout sur les petites et moyennes entreprises dans les industries du mobilier, de la nourriture, des vêtements, de l’imprimerie et des métaux.
Cette culture d'entrepreneur a nourri l'esprit d'indépendance des Beaucerons.

La région de la Beauce fut la dernière zone rurale de Québec à maintenir ses propres bars gais jusqu'à récemment. Ils sont malheureusement fermés depuis quelques années. Aujourd'hui, le Gite au Masculin de Saint-Honoré de Shenley est le seul établissement gai de la région, un lieu où vous pourrez profiter des plaisirs de la nudité et apprécier la nature.
Près de la ville principale de Beauce, Saint-Georges, le Manoir Taylor, un édifice patrimonial avant-gardiste de style art-déco construit en 1917, est maintenant une auberge où les hôtes James et Paul, qui l’ont acquis et restauré, ont choisi d’éduquer les visiteurs au style de vie de la famille du seigneur anglais Thomas Taylor, qui a construit le manoir et fut le dernier Seigneur du domaine féodal de 7 000 acres des Moulins de Cumberland, dans la municipalité de Saint-Simon-les-Mines.

Le Manoir Taylor est situé dans un cadre pittoresque surplombant Cumberland Creek et entouré de forêt. Le site patrimonial de la Chapelle-Saint-Paul-et-du-Manoir-Taylor se compose d'un ensemble religieux de tradition anglicane, comprenant une chapelle et un cimetière, ainsi que d'un domaine bourgeois, constitué d'une vaste résidence, de ses dépendances et d'un jardin. Cet ensemble a été classé site patrimonial par le gouvernement du Québec.

En plus du petit-déjeuner et d'un brunch hebdomadaire du dimanche, le Manoir Taylor propose une cuisine raffinée tout au long de la semaine, sur réservation uniquement.

Située à Scott, à seulement 20 minutes des ponts de Québec via l’autoroute Robert-Cliche (73), La Cache à Maxime accueille un complexe d'hébergement de 45 chambres et de 2 suites. Située dans un site exceptionnel avec de nombreuses attractions naturelles incluant un vignoble, une zone boisée, des sentiers et un lac, c'est une oasis de quiétude, alliant un mode de vie urbain avec un exceptionnel environnement naturel, à quelques minutes de la ville. Également sur le site, les visiteurs peuvent se détendre au Noah's Spa et s'évader dans son ambiance tropicale.

À l'est de la Beauce, la ville de Lac-Etchemin sait charmer ses visiteurs. Le lac Etchemin, long de 5 km, est l’attraction majeure avec sa plage et la Station de ski Mont-Orignal voisine.

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