Un peu après que la rivière Matapédia a terminé sa course dans la Restigouche, vis-à-vis le village de Matapédia, on arrive au pont Interprovincial qui enjambe la rivière pour nous emmener au Nouveau-Brunswick. Les deux provinces, se partagent les rives à partir de ce point.
C’est le début de la route 11 qui traverse une grande partie du Nouveau-Brunswick et devient une autoroute après la ville de Campbellton. Mais entre ces deux points, Jo-Anne et Danny Lagacé ont créé en 2022 une oasis unique sur un grand terrain bordant la Restigouche : le Appalaches Dômes & Spa.
Ce couple d’entrepreneurs a développé son projet autour de 2019. Après avoir cherché le site idéal pendant un certain temps, et pandémie de COVID oblige, ce n’est qu’en 2022 qu’ils ont finalement acquis ce site qui comprenait déjà une maison. Pour eux, ce type d’hébergement ne cesse de gagner en popularité auprès des gens qui cherchent une alternative au camping traditionnel et à l’hôtel. Il s’en trouvait dans plusieurs régions, au Québec et au Nouveau-Brunswick, mais pas au Restigouche. C’est dans ce contexte que le retraité des Forces armées et sa conjointe ont choisi de se lancer dans ce projet.
Pour l’été 2024, ce sont trois dômes qui sont offerts aux villégiateurs. « Il y a plusieurs chalets dans le coin, mais rien qui s’apparente à l’expérience des dômes », explique Danny Lagacé. Contrairement à d’autres installations du genre, ces dômes ont la particularité que leur structure est constituée de bois et d’aluminium. Un concept développé avec un fournisseur de l’Ontario : beau, solide et bien isolé.
Toutefois, ce qui les rend davantage uniques encore, ajoute-t-il, c’est qu’ils sont situés devant un des plus beaux paysages de la province. D’autres dômes s’ajouteront au cours des années. D’ici là, le bâtiment voisin de la réception sera aménagé pour optimiser l’accueil des clients. On y aménagera aussi une boutique offrant des produits dérivés de même que des produits locaux de diverses catégories.
Se faire le cadeau de la nature et d’une expérience exceptionnelle
Appalaches Dômes & Spa, c'est le glamping à son meilleur, idéal pour les célibataires, les couples, les amis, les lunes de miel, les petits groupes, les escapades romantiques, les cadeaux de mariage ou de Noël, les personnes occupées qui ont simplement besoin d'une pause.
Avec une vue panoramique imprenable sur les montagnes et les rivières, le ciel bleu, les couchers de soleil et l'observation des étoiles la nuit. Ce dôme isolé confortable en toute saison repose sur ses propres fondations, est protégé du froid et de la neige et offre les petits luxes, comme des planchers chauffants partout, l'air climatisé, un poêle à granules, etc. Confortablement installé dans des chaises berçantes ou grâce au WIFI inclus, on peut naviguer sur son ordinateur portable ou sa tablette avant de se blottir dans un lit chaud.
Chaque dôme dispose d'une salle de bains complète, d'une cuisine équipée d'une plaque chauffante, d'un grille-pain-four, d'un réfrigérateur et d'un congélateur, d'un four à micro-ondes, d'une machine à café Keurig latte et de la plupart des équipements nécessaires pour préparer un bon repas, Enfin, on peut se détendre dans le bain à remous peu importe la saison.
Après avoir investi dans la conversion de l’église voisine de Flatlands en chalet haut de gamme, le Island View, en 2022, offert en location par Old Church Cottages, voilà maintenant que Jo-Anne et Danny Lagacé ont le vent dans les voiles pour mener à bien leur projet touristique et contribuer ainsi au développement de l’offre dans le Restigouche.
« Les voyageurs se rendant en Gaspésie ou aux Iles-de-la-Madeleine, ou encore d’autres destinations dans les Maritimes, trouveront à quelques kilomètres du pont Interprovincial un lieu exceptionnel pour une halte d’une ou de plusieurs nuits dans un décor enchanteur, et ce en toute saison », assurent-ils.
Appalaches Dômes & Spa
booking.oldchurchcottages.com
62 Islandview Dr.
Flatlands, NB
506 329.5444
En plein cœur de Causapscal, au confluent des rivières Matapédia et Causapcal, face au site patrimonial de pêche Matamajaw, se trouve une maison blanche à pignons, parée sur trois côtés d'une galerie ouverte. Cette ancienne résidence de religieux, qui fut aussi celle de la famille Bouchard, est située sur une petite butte tranquille et abrite, depuis l'été 1984, l'Auberge La Coulée Douce.
Ses premiers propriétaires souhaitant prendre leur retraite après une trentaine d’années d’opération des lieux, et n’ayant pas de relève familiale, c’est à une de leurs employées de 14 ans d’ancienneté, Julie Ménard, et à son conjoint Francis Potvin, qu’ils en ont confié la poursuite des activités.
C’est donc en mai 2013 que le couple vivant dans la région depuis quelques années avec leurs deux enfants, s’est engagé dans cette belle aventure d’aubergistes. Julie et Francis se sont connus dans la région de Montréal en 1983 au restaurant où elle travaillait. Ce fut le début d’une belle idylle pour ce natif de la Matapédia. Quelques années plus tard, ils ont choisi de venir s’installer dans la région et Julie est tombée en amour avec la région.
L’endroit avait besoin « d’une peu d’amour », explique Francis. Ils dont donc entrepris quelques travaux pour remettre l’endroit au goût du jour : peinture, décor, portes et fenêtres, aménagement des chambres, etc. Ils souhaitaient s’assurer que la clientèle allait profiter des meilleurs services, autant à l’hébergement qu’à la salle à manger.
La Coulée Douce offre huit chambres à l’auberge, en plus de cinq chalets situés à l’arrière et offrant toutes les commodités. Depuis cette année, le couple a choisi de fermer la salle à manger en soirée pendant deux semaines au printemps pour se permettre des vacances. Le personnel a assuré la gestion de l’hébergement et des déjeuners et dîner pendant cette période.
Autrement, l’auberge et le restaurant sont ouverts toute l’année. On peut y venir manger pour les trois repas chaque jour et ce toute la semaine. Julie est reine des cuisines avec son équipe. Le menu propose, sans prétention, l'une des meilleures tables du circuit gaspésien ! On y sert une excellente cuisine régionale composée de produits du terroir sans oublier la spécialité maison : le saumon atlantique. En soirée, on peut déguster aussi le filet mignon, des pâtes, des fruits de mer, des plats végétariens, sans parler de succulents desserts.
La Coulée Douce est membre de la Gaspésie gourmande et de l’ARQ. On y offre également diverses formules soit pour les réunions d'affaires, un 5 à 7, des menus de groupe, pour une fête de famille ou pour un cocktail dînatoire. La population locale constitue maintenant une partie importante des clients du restaurant, ce dont le couple est très fier.
Du côté de l’hébergement en chambre dans le bâtiment principal, chaque pièce est unique et présente des styles différents, soit plutôt champêtre ou moderne. L’atmosphère est propice à la détente. Les chalets plutôt modernes offrent toutes les commodités d’une maisonnette : une cuisinette avec tous les équipements nécessaires pour les repas, la literie, des séchoirs à cheveux, le wi-fi gratuit, etc. On peut aussi utiliser un BBQ pour cuisiner à l’extérieur.
Pêcheurs, chasseurs, randonneurs, motoneigistes, s’y retrouvent depuis toujours. L’auberge est certifiée comme établissement « Bienvenue Cyclistes » par Vélo Québec. L’endroit est reconnu « Qualité tourisme » et est partenaire du Sentier international des Appalaches (SIA).
L’auberge La Coulée Douce
lacouleedouce.com
21, rue Boudreau
Causapscal, (Québec) G0J 1J0
(418) 756-5270
Offrir des services d’information, de sensibilisation, de soutien et de consultation aux populations LGBT en région relève presque du missionnariat. À Rimouski, le groupe communautaire Uniphare a pris la relève de MAINS-BSL il y a deux ans. L’organisme à but non lucratif existe depuis 1994. Il célèbre donc ses 30 ans en 2024.
Actuellement, Uniphare peut compter sur deux personnes dévouées et engagées pour offrir les services en santé sexuelle, affective et en identité de genre : le directeur général, Maxence Gene-Morneau, et l’agente et intervenante Helly Bérubé (photo du haut). Des concours destinés à embaucher d’autres ressources étaient lancés en avril dernier.
Un premier mandat consiste à informer, à sensibiliser et à prévenir l'infection due au VIH au Bas St-Laurent; à apporter aide et support aux personnes vivant avec le VIH/sida et leurs proches dans les régions du Bas St-Laurent et de la Gaspésie. Un second mandat consiste à informer, à sensibiliser et à prévenir les ITSS (Infections Transmises Sexuellement et par le Sang) tout en apportant aide et support aux personnes vivant avec une ITSS au Bas St-Laurent. Un troisième mandat vise à informer et à sensibiliser à la réalité homosexuelle, à développer des stratégies de lutte à l'homophobie et à apporter aide et support aux personnes vivant une problématique liée à la réalité LGBT (Lesbienne, Gai, Bisexuel et Transgenre) au Bas St-Laurent.
Agir pour une société en santé libre d’être et d’aimer !
Uniphare travaille pour une société en santé, libre d’être et d’aimer, comme le propose sa mission. Les membres du conseil d’administration s’assurent que les actions portent dans ce sens. La clientèle d’Uniphare est composée d’une diversité de communautés de personnes du monde LGBT. Le territoire d’intervention comprend les 8 MRC du Bas-Saint-Laurent: le Kamouraska, le Témiscouata, Rivière-Du-Loup, Les Basques, Rimouski-Neigette, La Mitis, La Matapédia et La Matanie.
Uniphare est d’ailleurs le seul organisme du Bas St-Laurent ayant le mandat d’offrir ce genre de services à ces communautés et ce, avec le support et la collaboration du CRSSS.
Défi premier : le financement
Pour le directeur général, le plus important défi pour l’avenir, c’est d’assurer un meilleur financement de l’organisme. Un plan d’action est en développement en ce sens. Uniphare devra aussi modifier ses règlements généraux pour faciliter l’atteinte de ses objectifs. Certains éléments de ces règlements ne sont plus adaptés à la réalité d’aujourd’hui.
L’organisme compte actuellement 40 membres. La diffusion de ses messages et sa promotion passent principalement par les nédias sociaux et le site Web. Au local permanent d’Uniphare, on trouve de nombreux outils d’information et un grand nombre de documents portant sur les questions touchant la santé sexuelle, l’identité de genre et d’autres sujets pertinents aux communautés LGBT en questionnement, par exemple.
Uniphare travaille aussi étroitement avec les autres organismes communautaires LGBT+ de la région et des régions environnantes.
L’équipe d’Uniphare répond aussi à des demandes d’institutions et d’organisation et offre des formations et conférences pour les personnes enseignantes, intervenantes et autres. On accompagne également toutes les personnes des communautés, grâce à une équipe d’intervention psychosociale sur place afin d’offrir un espace pour l’écoute en individuel et en groupe et faire des suivis dans la confidentialité et la sécurité. L’accompagnement peut être par exemple le soutien au dévoilement d’une orientation sexuelle ou d’une identité de genre, l’accueil des personnes en questionnement et l’écoute ou l’intervention en réduction des méfaits pour les personnes travailleuses du sexe, entre autres.
UNIPHARE
uniphare.com
418-722-7432
info@uniphare.com
En traversant la vallée de la Matapédia, on rejoint la rivière Ristigouche dont la Matapédia est un affluent. La Ristigouche se jette dans la Baie des Chaleurs en plein cœur des Appalaches. C’est une rivière reconnue mondialement comme rivière à saumon qui fait partie du patrimoine canadien. Le nom Ristigouche (en anglais Restigouche) vient de la francisation de Listuguj, le nom de la communauté mi’gmak qui campait sur ses berges des centaines d’années avant la venue des premiers colonisateurs français. Encore aujourd’hui, la communauté de Listuguj, l’une des plus importantes communautés mi’gmak des Maritimes se dresse sur la rive québécoise en face de la ville de Campbellton au Nouveau-Brunswick.
Sur la rive droite de la Ristigouche, la nouvelle ville fusionnée de Campbellton constitue avec les communautés de Listuguj et de Pointe-à-la-Croix auxquelles elle est reliée par le pont interprovincial la plus importante conurbation de la Baie-des-Chaleurs avec ses quelque 15,000 habitants.
Les Micmacs appelaient le site Wisiamkik, ce qui signifie endroit boueux, en référence aux sédiments dans les étroits de la Ristigouche. Le site prit le nom de Pointe-des-Sauvages vers 1700 à l’époque coloniale française et un petit village y fut fondé par des déportés acadiens en 1755, alors que plus de 1,000 déportés s’établissaient en face à la Petite-Rochelle. Cet important village ne connut qu’une existence éphémère car il fut rasé sous les ordres de James Wolfe après la chute de la Nouvelle-France en 1760. Le site devint un simple poste de traite pendant des décennies alors que les Acadiens se dispersèrent et fondèrent divers villages autour de la baie des chaleurs. La ville ne naquit vraiment qu’avec l’immigration écossaise dans la région au début du XIXe siècle. La ville porta à l'origine divers noms. Le nom actuel fut donné en 1833 en l'honneur de Sir Archibald Campbell, lieutenant-gouverneur du Nouveau-Brunswick entre 1831 et 1837.
Quand on arrive au bout du chemin qui mène à l’extrémité de la presqu’ile et qu’on aperçoit cet immense domaine en bord de mer où se trouvent un hôtel de 24 chambres incluant un centre de soins esthétiques (spa), un centre de congrès et 33 chalets disponibles pour locfation dispersés autour, on se rend compte de l’ampleur de l’endroit qui nous accueille.
Le site en impose par son envergure, ses rues identifiées comme dans un village, sa quiétude et l’impression de bien-être qui en émane grâce à un aménagement unique en son genre. Un séjour saura en convaincre les plus difficiles. L’hôtel offre toutes les commodités auxquelles on peut s’attendre d’un tel endroit. On y propose le petit déjeuner inclus dans une salle avec vue totale sur la mer, mais pas de repas le reste de la journée. Plusieurs lieux de restauration se trouvent à faible distance dans la ville de Tracadie.
Villégiature Deux Rivières offre en fait un service d’hôtellerie digne des grandes chaînes, mais sans les contraintes qui viennent avec. Martin Albert, un fils de la région, détenteur d’un MBA en administration des affaires de l’Université de Moncton, en assume la direction générale depuis 2013. Martin a auparavant été directeur général de la municipalité de Paquetteville.
« Ce qui distingue la corporation Villégiatures Deux Rivières des hôtels de chaînes, c’est que tout est décidé et géré localement », explique son directeur général.
Martin Albert est fier de participer à cette belle aventure depuis bientôt 10 ans. Pour lui, la mission et la vision de Villégiature Deux Rivières font partie de son quotidien. Même si l’endroit est devenu un incontournable depuis quelques années déjà en matière d’hébergement et de séjours de qualité, il souhaite en faire « la destination de préférence au Canada Atlantique, où les invités sauront capturer des souvenirs inoubliables à saveur acadienne ».
L’arrivée de la véloroute dans le secteur a amené une nouvelle clientèle pour qui l’environnement et la tranquillité des lieux, avec l’omniprésence de la mer et les levers de soleil à couper le souffle sont des éléments de choix. L’hiver, les sentiers de motoneige amènent eux aussi bon nombre de visiteurs.
Une histoire qui a débuté il y a presque 25 ans.
C’est en 1999 que l’aventure du Centre de villégiature Deux Rivières a débuté à Tracadie-Sheila. La municipalité avait confié à la Corporation de développement des deux rivières de Tracadie (CDDRT) le soin de développer ce site exceptionnel.
Dès lors, grâce à une entente de partenariat public-privé entre un groupe d’investisseurs locaux et la CDDRT, on a débuté la construction de 33 chalets. L’année suivante, on a construit le centre de congrès. En 2001, ce sont 17 nouveaux chalets qui se sont ajoutés. Puis en 2009, c’est l’hôtel de 20 chambres qui s’est ajouté. Juste à temps pour la tenue du Congrès mondial acadien.
En 2012, l’entreprise a procédé à un changement de nom pour devenir Villégiature Deux Rivières, ce qui représentait mieux les services offerts par l’entreprise. En 2013, la Corporation de développement Deux Rivières de la municipalité s’est retirée du centre de villégiature qui est maintenant géré entièrement par cette corporation d’investisseurs propriétaires.
L’entreprise voulait grandir et avoir assez d’hébergement pour tenir des congrès de moyenne envergure sur le site. Les investisseurs des chalets sont alors devenus les actionnaires de l’hôtel avec l’enregistrement d’une corporation Hôtel Deux Rivières afin de veiller à sa gestion.
Villégiature Deux Rivières
www.deuxrivieres.ca
100, rue Deux Rivières
Tracadie-Sheila, N.B.
506.394.4050
Situé au centre-ville de Moncton, le centre culturel Aberdeen est un édifice historique qui héberge plusieurs organismes culturels et ateliers d'artistes, il est un lieu de rassemblement important pour la communauté artistique du sud-est du Nouveau-Brunswick.
C’est aussi le lieu où s’est installé le restaurant Les Brumes du Coude en 2014, avec le chef Michel Savoie aux commandes. Le bistro s’est rapidement taillé une place parmi les 100 meilleurs restaurants au Canada. On y propose une cuisine simple et savoureuse. Une vraie cuisine française de bistro, conséquence de ses sept ans de cuisine en France.
Le restaurant loge dans une ancienne salle de classe de l'école Aberdeen, devenue le Centre culturel Aberdeen en 1986. En 2017, le centre s'est doté d'une terrasse culturelle à 50 places qui est gérée par Les Brumes du Coude durant la saison estivale.
D’où origine donc le nom de son resto ? La ville de Moncton est reconnue pour sa rivière Petitcodiac, dont le nom signifie « qui se courbe comme un arc » en micmac. Les acadiens qui s’y sont établis en 1733 nommaient ce lieu Le Coude à cause du méandre de cette puissante rivière brune, où les brumes des marais s'enfouissent. Moncton est à ce jour, toujours surnommée Le Coude.
Toutefois le nom Les Brumes du Coude a un sens bien différent pour le chef-propriétaire Michel Savoie. Il explique ce terme comme étant une description de ce qui l'inspire dans la cuisine : les odeurs brumeuses des plats mijotés, les vapeurs qui sont le résultat d'un effort physique, ou l'huile du coude.
Sa cuisine est généreuse, juste et à point, à l'esprit d'un bistrot français. Inspiré par les produits saisonniers du terroir et de la mer, on y retrouve retrouverez un métissage de traditions culinaires françaises, acadiennes et d'ailleurs. « Il y a toujours du nouveau à découvrir au Brumes du Coude car tout comme le menu, la carte des vins et de cocktails est en constante évolution. L'équipe des Brumes du Coude se contentera de vous accueillir dans cet espace vivant, chaleureux et convivial « , explique-t-il.
Originaire de Tabusintac, un petit village au nord de Néguac, Michel Savoie n’était pas prédestiné à la restauration. Avant la fin de ses études secondaires, il ne s’était pas vraiment intéressé à la cuisine. Des raisons financières n’ont pas permis qu’il puisse fréquenter l’université. À 18 ans, n’ayant aucune qualification particulière, il s’est retrouvé par hasard à travailler en cuisine, d’abord à la plonge. De fil en aiguille il s’est découvert un certain talent aux casseroles.
Il a roulé sa bosse dans le monde de la restauration pendant une vingtaine d’années, principalement à Montréal et à Tours en France, occupant le plus souvent des positions situées plutôt vers le bas de la hiérarchie. Son déplacement en France s’explique par le fait qu’il suivait sa femme de l’époque, une Française. A-t-il reçu une formation formelle en cuisine ? Il a bien passé quelques mois à l’ITHQ au début de la vingtaine, mais n’a pas pu compléter la formation, faute de moyens financiers.
Son désir de lutter contre la malbouffe envahissante, même à Moncton, l’a motivé pour aller de l’avant avec l’ouverture de son propre restaurant.
Serait-il en train de contribuer à réinventer la cuisine acadienne avec ses tentatives de revaloriser les produits locaux ? Il souhaite plutôt faire une cuisine misant le plus possible sur les produits du terroir et de la mer d’ici. On pourrait l’appeler une cuisine acadienne si le terroir en question correspondait à un territoire acadien. Il préfère toutefois ne pas se mêler à l’épineux débat sur les frontières de l’Acadie.
Entre temps, on a le loisir et le privilège de profiter des lieux, de son décor bon enfant, de son menu alléchant et des belles découvertes culinaires que partage Michel Savoie avec sa clientèle. Et si vous êtes amateurs de moules, sachez qu’on y a dégusté les meilleures du genre et ce, dans une proportion à satisfaire les plus grands appétits.
Les Brumes du Coude
lesbrumesducoude.com
140, rue Botsford
Moncton, NB E1C 4X5
506 858-0777
Au Coeur du Vieux-Longueuil, dans un grand bâtiment de pierres taillées construit en 1910, le restaurant Messina 2.0 propose depuis 2021 une cuisine fusion italienne, asiatique et d'Amérique latine.
Pendant de nombreuses années, à partir de 1968, la famille Lagiorgia a fait la pluie et le beau temps dans le monde de la restauration à Longueuil, entre autres avec Pizza Jacques-Cartier et ses succursales. Au décès du fondateur, les enfants et petits-enfants ont poursuivi les affaires. L’un d’eux, Franco Lagiorgia, a créé le Messina, l’un des meilleurs restaurants italiens de la rive-sud, situé dans le Vieux-Longueuil.
Au fil des ans, il en avait fait un lieu de rencontre accueillant et chaleureux pour célébrer des mariages ou encore des anniversaires de tous genres, avec plusieurs salles sur les deux étages de l’immeuble patrimonial de la rue Saint-Charles, entouré d’une vaste galerie qui ajoute à son charme. L’été, on y profite d’une terrasse accueillante. Le soir venu, des éclairages colorés en agrémentent la façade.
Depuis 2021, Franco Lagiorgia a passé le flambeau de cet établissement à son associé Felipe Fello, qui y avait débuté dans les années 2000 comme serveur, puis comme responsable marketing et de la gestion de plancher, avant de quitter pour opérer son propre restaurant dans le Village à Montréal, le Carte Blanche. En 2021, il a vendu son resto pour se lancer dans un service de traiteur à la maison. Puis en 2022, il est revenu au bercail pour lancer Messina 2.0, nouvelle formule. Même s’il en demeure le co-propriétaire, M. Lagiorgia a donné pleins pouvoirs à son associé qui y a procédé à quelques transformations, notamment au niveau de la cuisine.
Les habitués de la formule précédente du Messina apprécieront ce que le chef et associé Felipe Fello, en bon artiste qu’il est, leur prépare maintenant à partir de recettes traditionnelles et selon ses inspirations et origines chiliennes. Ce qui est certain, c’est que le chef mise sur des mets aux saveurs toujours exquises, ce qui nous a été donné de découvrir avec un menu dégustation d’une dizaine de mets différents, tous plus étonnants les uns que les autres.
L’établissement dispose d’une vaste salle à manger, en plus d’une salle pour des groupes ou des réunions d’affaires. Au sous-sol, la cave à vin est aménagée pour accueillir des petits groupes pour des activités spéciales, cocktails, etc.
On peut y manger du mercredi au dimanche, en soirée, sur réservation exclusivement. Le Messina 2.0 opère avec six employés au service et à la cuisine.
Messina 2.0
messina.ca
329, rue Saint-Charles Ouest
Longueuil (Qc)
450 651-3444
Après une première édition pleine de succès en 2023, les organisateurs de La Semaine sensibilisation LGBTQ+ de Fierté Charlevoix ont annoncé la programmation de leur 2e édition. Celle-ci se tiendra du 8 au 19 mai 2024.
Le tout débutera par la soirée d’ouverture se tiendra au Musée d’art contemporain de Baie-Saint-Paul le 8 mai, sous le thème « Un océan de diversité ». Un vernissage de l’exposition Collection en couleurs, où les gens pourront admirer des oeuvres de la collection du MACBSP d’artistes LGBTQ + ou en lien avec les réalités de la communauté.
Le président de l'organisme, Louis-Philippe Tremblay, signale aussi la contribution des élus des conseils municipaux des MRC de Charlevoix et de Charlevoix-Est qui sont invités, encore cette année, à la levée du drapeau de la fierté LGBT sur les mats de leurs hôtels-de-ville le vendredi 17 mai.
Parmi les principales activités proposées :
- Le 17 mai, la drag queen Océane, alias Thierry Boily-Simard, originaire de Baie Saint-Paul, proposera un spectacle sous le thème Eleganza avec ses acolytes au restaurant Tony et Charlo.
- Une heure du conte avec Barbada, organisée par la Bibliothèque Laure-Conan de La Malbaie, est également prévue le 11 mai à 13h30.
- Un vernissage est également prévu au Musée de Charlevoix le 16 mai à 17h30. Noctambule Queer night life in Haiti sera le thème abordé.
- Le samedi 18 mai, de 14h à 19h, la Ferme Ambrosia de Saint-Hilarion recevra de nouveau les gens de Fierté Agricole et tous les intéressés à une journée sur la réalité agricole des gens issus de la diversité sexuelle et de la pluralité des genres.
- Enfin, le dimanche 19 mai, entre 11h et 16h, Fierté Charlevoix clôturera ses activités 2024 par une superbe journée en plein air à La Malbaie. Le tout débutera par une marche de solidarité familiale aux abords du fleuve dans une ambiance festive ! Après avoir profité de l’animation sur le site et des contes racontés par Océanne, on termine le tout en émotions avec la douce voix de Safia Nolin en spectacle, à 14h (Lieu à confirmer).
Pour la programmation complète, voir l’image plus bas (cliquer ici pour agrandir
).
Les Guides GQ
sont heureux et fiers d'agir comme partenaire média de l'événement.
À propos de Fierté Charlevoix
Lors du lancement en 2023, les organisateurs présentaient leur événement ainsi.
Un comité organisateur composé de représentant.e.s d’organismes et de personnes LGBTQ+ a été formé au printemps 2022 en vue d’organiser la première semaine de sensibilisation dans Charlevoix. Les membres de ce comité sont soutenus par l’Alliance-Arc-en-Ciel et GRIS-Québec.
La programmation offrira une diversité d’activités éducatives, culturelles et festives adressées à toute la population, mais plus particulièrement aux jeunes. L’organisation de cet événement suscite déjà une très grande mobilisation régionale et les partenaires impliqués visent les objectifs suivants :
• Mobiliser les personnes LGBTQ+ dans Charlevoix et contribuer à briser leur isolement ;
• Créer des activités qui favorisent l’ouverture et le respect ;
• Permettre aux gens de tisser des liens au-delà de leurs différences ;
• Mettre en valeur les comportements inclusifs adoptés par les allié.e.s ;
• Contribuer au « vivre ensemble » et au sentiment d’appartenance.
Fierté Charlevoix
fiertecharlevoix.com
581 998-9226
Parler de gastronomie dans le Mile-End ne peut se faire sans parler de l’héritage juif et est-européen de la cuisine montréalaise. Car le Mile-End est le centre des institutions emblématiques de cet héritage qui comprend le bagel et les sandwichs à la viande fumée ou au saucisson que l’immigration juive nous a apporté de l’Europe de l’Est dont étaient originaires la grande majorité des immigrants juifs du début du XXe siècle. Dans le Mile-End vous trouverez ces temples du bagel montréalais que sont Fairmount Bagel et le Saint-Viateur Bagel. On raconte que, probablement en s’adaptant au goût local, le bagel montréalais est plus sucré et délicat que son cousin new-yorkais. Les amateurs de viande fumée voudront faire la queue et aller goûter le célèbre smoked meat montréalais chez Schwartz, rue St-Laurent, un peu au sud du Mile-End, De retour dans le Mile-End, il faut aller goûter le sandwich au saucisson de Walensky, rue Fairmount.
C’est probablement cette spécialité de bagel et de sandwich qui a fait du Mile-End une destination de prédilection pour les amateurs de brunchs copieux. La tradition a été bien implantée par le resto Beauty’s, avenue du Mont-Royal où le bagel est une spécialité et elle a été mise au goût du jour par des restos comme B & M ou Fabergé, sur Saint-Viateur et Fairmount. Le resto syrien Kazamaza, avenue du Parc, en propose même une version moyen-orientale.
Le caractère multiethnique du quartier se reflète bien sûr dans sa restauration et on peut y trouver d’excellentes tables offrant des spécialités provenant des quatre coins du bassin méditerranéen. Au bistro Barcola, avenue du Parc, vous découvrirez une cuisine authentique du Nord de l’Italie dans un décor intime. La Cuisine d’Izza, rue Bernard, nous fait découvrir la fine cuisine marocaine. L’influence espagnole est bien présente dans la carte de L’Assommoir, un peu plus loin, toujours sur Bernard, qui nous offre en hors d’œuvre avant une soirée animée tapas et ceviches. Rue Van Horne, coin Hutchison, au tout début d’Outremont, le Caffé Della Pace décline le café italien en mode végétarien avec une cuisine santé maison toute en fraicheur. Les prix sont très abordables, l’atmosphère est convivial avec un piano dans un coin et des sofas dans l’autre. Les familles et enfants tout aussi bien que les queers s’y côtoient en paix. Mais l’éventail est bien plus large et pour le découvrir Local Montréal Tours vous propose des circuits gourmands qui vous feront découvrir la richesse et diversité de l’expérience épicurienne du Mile-end.
Du côté d’Outremont, sur la chic rue Laurier ouest, le bistro Chez Lévêque est un incontournable depuis plus de quarante ans. Sur un ton humoristique un tantinet irrévérencieux, le thème religieux y est décliné en référence au patronyme du chef-propriétaire Pierre Lévêque. Cette chic brasserie parisienne avec une touche bien montréalaise n’a pas dérogé du concept qui a fait son succès : bonne bouffe, bon vin et une ambiance branchée mais décontractée. Ses menus économiques de ‘faim de soirée’ attirent les plus jeunes après 21h.
Le Kamouraska prolonge la Côte-du-sud jusque dans le Bas-Saint-Laurent. C’est une enfilade de jolis villages fondés à la fin du XVIIe siècle comme dans le reste de la Côte-du-Sud. Le village de Kamouraska est probablement le plus pittoresque. En plus de son riche patrimoine architectural et historique, Kamouraska émerveille toujours par la beauté, la diversité, l’harmonie et la sérénité de ses paysages. Tout près, des sommets des montagnes à Coton et du Cabouron, on s’émerveille devant un panorama agricole, villageois, maritime et montagneux. Sur la rive sud de l’estuaire du Saint-Laurent, on y bénéficie d’un paysage exceptionnel : filets des pêches à l’anguille ancrés sur l’estran, l’archipel de Kamouraska, et en toile de fond le massif majestueux des Laurentides dans Charlevoix aux couchers de soleils impressionnants.
En plus de ses très belles maisons traditionnelles, ce village tricentenaire offre la visite de son musée et de son centre d’art, des activités culturelles et artistiques. Plusieurs anciennes villas sont devenues des auberges de charme et le village compte plusieurs adresses homosympas. Allez faire un tour à la Villa Thomas Ward, une auberge depuis le XIXe siècle.
Les premiers colons s’établirent à Kamouraska vers 1692. Ravagé lors de la guerre de conquête en 1759, le village est déjà au début du XIXe siècle un centre de villégiature au cœur d’une seigneurie prospère passée aux mains de la famille Taché. Une deuxième paroisse, St-Pascal, est créée au sud. Cette ville voisine, en bordure de l’autoroute 20, est aujourd’hui le chef-lieu de la municipalité régionale de Kamouraska et offre un large éventail de services.
Comme beaucoup de jeunes filles de bonne famille de Québec, la romancière Anne Hébert séjourna dans ce charmant village durant son enfance. Sa mère, descendante de la famille seigneuriale des Taché, lui raconta le terrible drame survenu en 1839 lorsqu’à l’issu d’un triangle amoureux sur fond de mariage malheureux, le jeune seigneur de Kamouraska, Achille Taché, fut assassiné par le Dr George Holmes, l'amant de sa femme, Éléonore d'Estimauville. Celle-ci fut d’abord soupçonnée de complicité, mais finalement relâchée. Le Dr Holmes, lui, avait fui au Vermont et n'a jamais subi de procès. Ce drame lui inspire le roman Kamouraska pour lequel elle reçoit le prix des Libraires de France en 1971 et qui lance pour de bon la carrière de la romancière des deux côtés de l’Atlantique. Cette grande œuvre romanesque est portée au cinéma par Claude Jutra en 1973, sur une trame musicale du compositeur André Gagnon. Elle grave le nom du village dans la mémoire collective des Québécois.
Une résidence victorienne, aujourd'hui appelée Maison du domaine seigneurial Taché, existe toujours à Kamouraska. Elle fut l'un des lieux de tournage du téléroman Cormoran. La résidence a été construite en 1886 là où se trouvait le Manoir Taché du roman d'Anne Hébert, détruit dans un incendie évoqué dans les visions de son personnage romanesque Elisabeth Rolland.