Mashteuiatsh, qui signifie « Là où il y a une pointe », est la seule communauté autochtone au Saguenay–Lac-Saint-Jean. Plusieurs connaissent cet endroit sous l’appellation de Pointe-Bleue. Elle est située sur la rive ouest du Pekuakami, nom ilnu qui désigne l’immense étendue d’eau que constitue le lac Saint-Jean, à 6 km de Roberval.
Désignée autrefois par le nom de Ouiatchouan, la communauté porte le nom de Mashteuiatsh depuis 1985. Les 6780 membres de cette Nation parlent le nehleun et le français.
Destination incontournable dans la région, Mashteuiatsh bat au rythme des saisons et perpétue sa tradition d’important lieu d’accueil et de rencontre. On y découvre l’histoire, la culture et les traditions de la Première Nation des Pekuakamiulnuatsh, en plus d’y vivre une aventure où se côtoient culture et nature.
Au Bureau d'accueil touristique du Carrefour d'accueil Ilnu, sur un site bien aménagé au bord du lac, le superviseur à l’accueil et à l’animation, Pierre Larouche, agit comme un apôtre de cette communauté. Une seule question qui lui est posée débouche sur un long et pertinent discours qui démontre sa profonde connaissance de ce peuple, de son histoire et de ses traditions ancestrales.
Depuis l’année 2000, il s’évertue, avec les autres membres de son équipe, à renseigner les visiteurs sur tout ce qui concerne cette communauté qui a tissé des liens forts et dynamiques avec l’ensemble des intervenants politiques, économiques et touristiques régionaux.
Les yeux de Pierre Larouche brillent dès qu’on s’intéresse à ce qui anime sa passion pour cette communauté. Le bureau d’accueil est bien aménagé et on y trouve de l’information sous diverses formes (imprimée, vidéo, balado, artéfacts, etc.). On peut même y apprendre à lire et à prononcer des mots dans la langue nehlueun. On peut également s’informer sur les autres communautés du Québec autochtone.
Une halte à cet endroit permet enfin d’admirer l’immensité du lac Saint-Jean. On y a aménagé des installations qui permettent de profiter des lieux de diverses façons.
Il ne faut pas oublier de visiter le Musée ilnu de Mashteuiatsh. Ouvert depuis juin 1977, le Musée est reconnu comme étant un lieu privilégié de mise en valeur et de transmission de la culture des Pekuakamiulnuatsh (Innus du Piékouakami) et des Premières Nations du Québec. Son exposition permanente Tshilanu Ilnuatsh (Nous autres) a remporté un Prix de l'excellence de l'Association des Musées Canadiens en 2021. Une visite au Musée, c’est l’occasion d’explorer l’histoire des Pekuakamiulnuatsh, à travers des siècles de transformation, et de prendre contact avec une culture à la fois unique et vivante.
Bref, une visite au bureau d’accueil et une discussion avec Pierre Larouche, voilà qui agrémente de belle façon un séjour dans ce coin du Lac Saint-Jean.
Bureau d'accueil touristique de Carrefour d'accueil Ilnu
tourismemashteuiatsh.com
1516, rue Ouiatchouan
Mashteuiatsh, QC G0W 1G0
(418) 275-7200
Aujourd’hui, les Premières Nations renouent avec leurs traditions d’ouverture à la diversité sexuelle. À Wendake, à quinze kilomètres de Québec, sur le territoire de la nation huronne-wendat, l’Hôtel-musée des Premières Nations vous permet de découvrir leur culture à la fois contemporaine et millénaire. Dans ce bâtiment dont l’architecture est inspirée des maisons longues traditionnelles, vous retrouverez sous le même toit un hôtel de 55 chambres et suites, un musée, un restaurant et une boutique.
L’hôtel au design contemporain où les matériaux nobles comme la pierre, le cuir et le bois se conjuguent à une architecture remarquable, est entouré de jardins thématiques et de sentiers pédestres ce qui crée une atmosphère unique pour une des plus belles terrasses de la région. Le musée huron-wendat inauguré en 2008, veille à la conservation et à la mise en valeur du patrimoine de cette nation.
Au restaurant La Traite, le chef Martin Gagné nous offre une fine cuisine inspirée du terroir du Nord avec ses produits de la chasse, de la pêche et de la cueillette. À la boutique, vous pourrez vous procurer des créations d’artisans et d’artistes des Premières Nations. L’hôtel et le gite La Huronnière vous serviront de base pour découvrir Wendake et les environs et les multiples activités
Sur le territoire de Wendake, le Site Traditionnel Huron constitue une occasion unique de découvrir l’histoire, la culture, la cuisine, les danses et le mode de vie des Hurons d’hier à aujourd’hui. En visitant ce village reconstitué et en vous laissant emporter par les récits, vous découvrirez les facettes cachées de la vie des Hurons d’hier à aujourd’hui.
Le nouvel hôtel portant l’enseigne Quality Inn à l’entrée ouest de la Ville de Sept-Îles a été construit en 2014-2015 sur les terrains bordant le centre commercial Galeries Montagnaises. L’hôtel offre 61 chambres avec petit déjeuner inclus, une salle d’exercice, des salles de réunions, une salle de jeux et une buanderie.
Les terrains font partie du territoire de Uashat, enclavé dans la Ville de Sept-îles, géré par le Conseil de bande Innu Takuaikan Uashat Mak Mani-Utenam, qui a financé la construction de l’hôtel. Il est la propriété d’une entreprise chapeautée par un conseil d’administration nommé par le Conseil de bande.
La directrice générale de l’hôtel depuis 2017, Mylène Babin-Duclos, gère et coordonne les activités d’environ 25 personnes, dont 90% provient de la communauté innue. Certains employés sont des étudiants qui travaillent l’été et conservent quelques heures par semaine le reste de l’année.
La directrice est diplômée en psychoéducation, mais a vite trouvé un attrait pour l’hôtellerie. Elle a été à l’emploi du Château Arnaud pendant quelque temps avant de postuler pour la direction de l’hôtel qu’elle occupe maintenant. Elle avoue toutefois que ses connaissances en psychoéducation lui sont utiles au quotidien dans la gestion de personnel.
Son attitude donne des résultats certains puisqu’une employée s’est fait remarquer par les clients qui ont souligné ses qualités particulières. Mylène Babin-Duclos a donc soumis sa candidature pour le concours du Prix annuel de l’esprit de l’hospitalité en l’honneur de Mark Pearce, remis par Choice Hotels Canada. Il a été décerné en 2022 à Élisabeth Jean-Pierre, préposée au petit-déjeuner du Quality Inn de Sept-Îles.
Étant l’une des premières personnes que les clients voient le matin à l’hôtel, sa personnalité joyeuse et dynamique est très appréciée des clients. Madame Jean-Pierre chante en langue innue lorsqu’elle sert les clients. « L’un d’entre eux, très impressionné, a confié : c’était une expérience vraiment unique qui a rendu l’hôtel particulièrement charmant », peut-on lire dans le communiqué de Choice Hotels Canada.
Cela a eu pour effet de créer une fierté au sein du personnel et d’augmenter la motivation de plusieurs. Des réunions d’équipe sont tenues régulièrement par département pour permettre au personnel de s’exprimer et au besoin, de corriger des situations, explique Mme Babin-Duclos.
La directrice générale ajoute que la communauté innue est omniprésente pour supporter l’entreprise, incluant le programme Shipeku, le programme du tourisme autochtone durable mis de l’avant par Tourisme Autochtone Québec, avec le support financier de Développement économique Canada via le Fonds d’aide au tourisme et de Tourisme Québec.
Enfin, elle souligne la collaboration soutenue de la bannière Quality Inn pour la gestion des opérations et des finances de l’établissement.
Quality Inn Hôtel & Suites Sept-Îles
qualityinnsept-iles.com
1009, Boulevard Laure
Sept-Îles (QC) G4R 4S6
(418) 960-5600
Quitter des emplois haut-de-gamme dans des établissements réputés en hôtellerie et restauration après tant d’années n’est pas une décision qui se prend à la légère.
Si cette décision est associée à un désir de se rapprocher des familles et à celui de donner suite à un goût pour l’entrepreneuriat, alors que la pandémie avait contribué à la fermeture des hôtels pendant un certain temps, voilà qui permet de mieux comprendre les motivations de Mathieu Deschênes et de sa conjointe Mélissa dans l’acquisition de l’Auberge Mange-Grenouille au Bic en 2021.
Ces années passées dans les milieux hôteliers, des banquets et de la restauration leur ont fait réaliser que le contact humain et l'hospitalité sont deux points importants dans le quotidien.
Et on le constate dès l’accueil à la réception de l’auberge. Pour sa part, fier lui aussi de revenir dans sa région natale, Mathieu a comme vision de la restauration une offre conviviale, mettant l'accent sur l'hospitalité et de pouvoir faire découvrir une gastronomie "du Bas du Fleuve" à tous ceux et celles qui passeront au Mange-Grenouille.
L’endroit était exploité depuis plus de 30 ans par deux associés qui avaient acquis l’ancien magasin général inoccupé au cœur du village, pour en faire un lieu de villégiature bien sûr, mais aussi un lieu de création et de culture. Au fil des ans, l’auberge avait développé et maintenu une réputation remarquable auprès de la clientèle régionale, nationale et même internationale. Ils y avaient créé un décor baroque et théâtral qui alliait lyrisme, folie, clins d’œil, objets uniques et pure poésie.
Lors de l’acquisition au début de 2021, en pleine période de pandémie de la COVID, les nouveaux propriétaires ont choisi d’alléger le décor et d’y associer un environnement qui correspondait mieux à leur personnalité et à ce qu’ils souhaitaient offrir à la clientèle passée ou future. D’autres projets d’amélioration sont dans les plans pour les prochaines années.
C’est assurément la cuisine avec sa nouvelle équipe qui satisfait et motive le plus Mathieu Deschênes. Il entend pousser encore plus loin l’offre gastronomique qui en a fait sa réputation, un menu en constante évolution en fonction des arrivages des producteurs de la région ainsi que des saisons de récolte.
Le Mange-Grenouille
lemangegrenouille.com
148, rue Sainte-Cécile-du-Bic
Le Bic, QC G0L 1B0
418.736.5656
Julie Lévesque
À 14 heures un samedi après-midi du début de juin, elle est déjà aux fourneaux, avec des membres de son équipe, pour préparer les mets de la soirée qui s’annonce occupée. La vie reprend à La Pocatière, un peu comme partout ailleurs, avec la fin de cette pandémie.
C’est en 1989 que le Café Azimut de La Pocatière voit le jour. Novateur déjà à l’époque, il devient rapidement la référence en restauration dans la région. Pas étonnant qu’Azimut ait été sélectionné par le réputé Guide Michelin pour représenter la côte Est du Québec.
Elle y travaille pendant quatre ans à sa sortie du Cégep, puis achète des parts de l’entreprise du propriétaire de l’époque. Dix ans plus tard, Julie Lévesque prend la relève et concrétise son rêve en faisant l’acquisition du restaurant. Elle devient alors l’unique propriétaire de ce lieu incontournable.
Totalement investie dans son projet, Julie Lévesque a pu laisser son dynamisme, sa passion et son sens des affaires s’exprimer. Misant sur une ambiance de travail agréable, elle est fière de s’être entourée d’une équipe professionnelle, passionnée et fidèle. « Plus qu’un simple restaurant, c’est une vraie famille qui travaille ensemble », assure-t-elle.
Le Café Azimut, au cœur du centre-ville, à deux pas du Cégep et de plusieurs lieux populaires du secteur, attire une clientèle diversifiée. Gens d’affaires, touristes, résidents locaux qui aiment son atmosphère et son ambiance, y viennent profiter de sa cuisine unique, surtout son tartare de saumon, ses grillades, mais aussi ses plats végé. Au second étage, une grande salle permet la tenue de réunions d’affaires ou autres. On peut également commander des plats pour emporter.
Femme orchestre, elle voit à tous les aspects de l’entreprise pour que la clientèle soit toujours satisfaite. Et comme si ce n’était pas suffisant, elle a ouvert un autre établissement en 2018, cette fois-ci un resto-bar à la marina de Saint-Jean-Port-Joli, dans la région voisine.
Café Azimut
cafeazimut.ca
309, 4e avenue
La Pocatière, Qc G0R 1Z0
418.856.2411
image+nation, le premier festival du cinéma queer du Canada, présentera la 5e édition de sa célébration annuelle du court métrage du 13 au 16 juin : IMAGE+NATION. FESTIVAL COURTS QUEER SHORT FILM FEST.
Proposant plus de 40 des meilleurs courts métrages de l'année, le festival sera disponible en ligne dans tout le Canada sur la base du principe « payez ce que vous pouvez ».
Les films ont le pouvoir d’éduquer, inspirer et unir les gens. En se déroulant en plein Mois de la Fierté, ce festival veut souligner et célébrer la diversité des voix, expériences et histoires de la communauté LGBT2SQ+ à travers le puissant médium qu’est le film - en offrant aux cinéastes queers une plateforme qui leur permet de partager leurs voix et histoires avec une audience pancanadienne. Il s’agit d’amplifier les voix LGBT2SQ+ et d’y sensibiliser le grand public.
Voir la bande-annonce en suivant ce lien.
Avec une programmation thématique exceptionnelle qui met notamment en vedette des cinéastes locaux·ales, Autochtones et canadien·nes, l’édition de cette année comprend six programmes :
- VOIX AUTOCHTONES → des perspectives et expériences bi-spirituelles et Indigiqueer ;
- DOCUMENTS → des courts métrages documentaires s’intéressant aux vies et vécus queers ;
- UNE QUESTION DE GENRE → des drames, comédies et documentaires explorant les réalités trans et non-binaires ;
- AMOUR → des contes d’amour, de désir et de romance ;
- MADE AU CANADA → des histoires queers venues des quatre coins du Canada ;
- QUEERMENT QUÉBEC → la sélection locale d’I+N.
En plus d’une sélection de courts métrages puissants, provocateurs et hautement divertissants, le festival propose également de nombreuses activités dynamiques : séances de questions-réponses, rencontres avec les cinéastes, discussions, etc.
Plus d’infos et billetterie au www.fcqsff.image-nation.org
On dit que l’avenir d’un peuple ou d’une collectivité passe nécessairement par la connaissance de son histoire. Si cela s’avère, une visite au Village historique acadien, à Blanchard, dans la région de Caraquet, s’impose pour quiconque a un intérêt pour l’histoire de l’Acadie et de sa population.
Le Village présente la vie quotidienne des acadiens de 1770 à 1949, de juin à septembre, grâce à une quarantaine de bâtiments historiques animés par des interprètes costumés et bilingues. Vaste musée à ciel ouvert, on y propose aussi un hôtel et un restaurant, en plus d’activités et d'animations.
Situé au cœur du Village, l’hôtel Château Albert propose de l’hébergement avec 14 chambres et il est une réplique du Château Albert, construit en 1907 à Caraquet. Les chambres respectent le cachet historique à quelques détails près. Profitez du calme d’autrefois dans un décor d’aujourd’hui. Le petit déjeuner buffet est offert aux clients.
Par ailleurs, lors d’une visite au Village historique, il est possible de s’offrir un goûter ou encore un succulent repas. Le Café-bistro du Village est un restaurant familial de 40 places avec terrasse, près de l’accueil du Village. On y propose un menu de mets acadiens et des incontournables de la cuisine contemporaine, ainsi qu’une sélection de cafés spécialisés. Ouvert du 6 juin au 16 septembre, de 9h30 à 17h30.
Pour sa part, la Table des ancêtres loge dans la maison historique Dugas. Le restaurant de 30 places propose des mets traditionnels acadiens, en plus de la meilleure tarte au sucre de la région. Découvrez les délices d’autrefois servis avec amour, comme chez grand-maman, du 6 juin au 16 septembre, de 11h30 à 16h.
La saison 2024 est débutée depuis le 6 juin. On peut se procurer une passe de saison pour des visites tout l’été et ce, pour toute la famille. Le Village historique Acadien s’identifie comme homosympa.
Village historique Acadien
villagehistoriqueacadien.com
506.726.2600
5, rue du Pont
Bertrand, NB E1W 0E1
L’île de Miscou, dans la péninsule acadienne est d’une beauté exceptionnelle. Pas étonnant que Michèle Garceau et sa famille aient choisi d’y élire domicile il y a plus de 10 ans, alors qu’elle y avait trouvé son conjoint une quinzaine d’années plus tôt. Aujourd’hui, elle exploite ce qui est devenu son projet dès 2012, mais qui a mis du temps à aboutir pour diverses raisons, dont le décès tragique de son conjoint et bien entendu, la pandémie de COVID.
Fait à signaler, cette diplômée en anthropologie, qui a roulé sa bosse au Québec pendant plus de 25 ans dans le domaine de la production télévisuelle et cinématographique entre autres, touchant plusieurs champs d’intérêt sociaux, culturels, anthropologiques, humains et bien d’autres, a depuis attaché une autre corde professionnelle à son arc : celle de capitaine de bateau de pêche au homard depuis 2016. Elle demeure encore une des rares femmes dans les Maritimes à exercer ce métier, ce qui a d’ailleurs fait l’objet d’un film documentaire (*) ces dernières années.
Une fois la saison de pêche terminée, en juin, c’est son dossier de La vieille école de Miscou qui prend la relève pendant la belle saison, et ce jusqu’en octobre.
La vieille école de Miscou, dont elle est propriétaire, fait dorénavant partie du paysage socio-économique, touristique et culturel de l’île et même de toute la région. « J’ai acheté l’école en me disant que je voulais faire quelque chose de créatif », explique-t-elle. Les aléas de la vie ont quelque peu retardé sa réalisation, mais depuis trois ans, le projet a fini par prendre forme et se concrétiser.
L’édifice construit dans les années 1950 comprend deux étages et se veut un lieu polyvalent, selon le concept de maison des voyageurs, des artistes et des gens d’ici imaginé par Michèle Garceau. De nombreux travaux de rénovation, d’amélioration et de réaménagement y ont été réalisés depuis 10 ans. À l’étage supérieur, on y trouve huit chambres avec salles de bain, bien aménagées, pouvant accueillir chacune de 2 à 5 personnes, pour un total de 32 personnes. On y trouve aussi un coin café et un espace cuisine équipé pour les repas offerts dans la salle à manger. En bas, une vaste salle communautaire servira dès l’été 2024 pour la tenue de rassemblements, de spectacles, de conférences ou de réceptions.
À l’arrière, sur le vaste terrain entouré d’arbres et de végétation, on a aménagé des structures couvertes pour accueillir des activités familiales, des cours de yoga, ou d’autres types de rassemblements. D’autres plus petites peuvent servir pour des pique-niques à l’abri, alors que deux autres abritent un spa, accessibles par les gens qui logent dans les chambres. La cour peut accueillir des activités en plein air de toutes sortes et adaptées selon les saisons.
On y tient d’ailleurs au mois d’août autour de la fête nationale des Acadiens, le populaire Festival du thon avec jeux, musique, bouffe et animation, concours et dégustation, fête de la famille, etc.
Michèle Garceau précise que depuis trois ans, l’endroit est le théâtre tout le printemps et aussi l’automne, avant et après la saison touristique, d’activités privées qui occupent les lieux en totalité ou en partie, pendant quelques jours ou même des semaines entières. L’endroit est prisé par les organisateurs d’activités qui recherchent un lieu calme, bien organisé, accueillant et polyvalent. Les administrateurs et membres de l’organisme LGBT Acadie Love de Caraquet y ont d’ailleurs tenu une rencontre d’orientation l’automne dernier. Avant la fermeture pour l’hiver, une grande fête d’Halloween pour la population locale et régionale y a été tenue en 2023. Parions qu’elle sera de retour pour les prochaines années.
L’accès au public des chambres et du restaurant est surtout concentré du 19 juin au 15 octobre environ, " en fait, après que la tourbière ait perdu son rouge flamboyant. Vers la fin septembre et début octobre, c’est carrément la messe pour venir virer à Miscou et voir ce spectacle annuel " rappelle Michèle Garceau.
Pendant cette période, on peut profiter du café/restaurant licencié saisonnier. En plus du coin-café qui offre cafés, smoothies, croissants, chocolatines et muffins, les déjeuners traditionnels sont également offerts ainsi que le lunch. On y prépare aussi des lattés et lattés glacés, des fish cakes maison, paninis garnis, ou même une salade césar maison et une guédille aux homard. Qu’on vienne y loger quelques jours ou simplement faire une halte lors d’une visite au phare historique de 23 mètres tout au bout de l’île, on y sera bienvenu, assure Michèle Garceau.
Fière de participer à l’essor économique et touristique de l’île de Miscou, La vieille école emploie de 8 à 10 personnes de juin à septembre.
La vieille école de Miscou
facebook.com/LavieilleecoledeMiscou
506.344.0190
10577, New Brunswick 113
Miscou, NB E8T 1Z6
(*) Femmes capitaines, 2022, tou.tv. Disponible en ligne gratuitement. ici.tou.tv/femmes-capitaines
Accueillez la beauté de la diversité, tous les événements sont gratuits et ouverts à tous les âges au Festival Fierté Dieppe, en Acadie, au Nouveau-Brunswick.
Du 6 au 9 juin, les organisateurs vous invitent à participer à des activités gratuites et ouvertes à toustes. Les familles et les enfants sont les bienvenus.
Par exemple, on y propose une soirée gaming et trivia, un marché queer, une fête de quartier et des activités pour enfants, et une heure du conte drag (en français et en anglais) le dimanche.
Fait à signaler, des activités ont aussi lieu dans le village pittoresque voisin de Memramcook durant les trois jours : soirée sociale avec billard, soirée jeux de société, soirée musicale avec artiste invitée.
Consultez la programmation complète pour plus de détails.
Fierté Dieppe Pride
facebook.com/p/Fierté-Dieppe-Pride
(506) 232-1374
La 5e édition des célébrations de Fierté Val d’Or se tiendra du 6 au 9 juin. Une programmation diversifiée, gratuite et pleine de surprises a été préparée pour les visiteurs.euses et partyicipants.es.
Les activités se tiennent pour la plupart à Place Agnico Eagle (1300, 8e rue Val-d'Or).
Par exemple, le vendredi 7 juin, sous le thème « Soirée des années 80 », Madonna sera en spectacle sous les traits de Jimmy Moore qui la personnifie depuis de nombreuses années.
Le samedi 8 juin, place au « Bal en blanc » avec un groupe rock, un spectacle « Drags en or » produit par Rita Baga, suivi d’un après-bal original et festif.
Enfin, le dimanche 8 juin, Assistez à « La Grand-Messe de la Fierté! » de 12 H 00 À 18 H 00 :
- Atelier d’expression artistique
- Atelier de yoga
- Marche festive célébrant la fierté et l’inclusion des personnes issues de la diversité sexuelle et de genre.
- Karaoking : Animation et prestation d’un duo coloré et karaoké offert à la population.
Fierté Val d’Or est un festival de la diversité sexuelle et de la pluralité des genres. Le festival a été créé pour célébrer les avancements des communautés LGBTQ2S+, une série d’activités, d’événements et de spectacles se greffent à une riche programmation de quatre jours. Le festival s’est aussi donné pour mission de sensibiliser la population aux divers enjeux et de lutter contre la discrimination en organisant des ateliers, des conférences et une Journée communautaire.
Fierté Val d’Or
6 au 9 juin 2024
Place Agnico Eagle
facebook.com/fiertevaldor
(819) 860-3536