Né à Saint-Jérome, Dave St-Pierre est l’un des plus talentueux chorégraphes du Québec. Bien qu'atteint de fibrose kystique, il a mené une brillante carrière d'interprète en danse contemporaine avant que les limitations de sa maladie l'obligent à se tourner vers la chorégraphie. Après une greffe des poumons qu’il a raconté à la caméra dans le documentaire de Brigitte Poupart Over my dead body en 2012, il a poursuivi sa carrière qui l’a amené à se produire à travers le monde.
Le très audacieux danseur et chorégraphe a accumulé une impressionnante feuille de route, notamment avec Brouhaha Danse, de 1990 à 1996. Il a dansé par la suite pour plusieurs chorégraphes québécois, dont Harold Rhéaume, Daniel Léveillé et Jean-Pierre Perrault parcourant le Canada, les États-Unis et l’Europe. Dave St-Pierre a aussi foulé les planches dans plusieurs créations dont la comédie musicale Notre-Dame de Paris. Au cinéma, il a participé à deux productions de Cinéquanon Film, dont L’enfant de la musique, dans lequel il incarne Mozart, le rôle principal.
En 2004, il fonde sa propre compagnie. Dave St-Pierre crée alors des pièces à la fois sauvages et ébouriffées, déjantées et provocatrices, touchantes et tragiques. Sa trilogie amorcée avec La pornographie des âmes s’est inscrite comme le porte-étendard de l’énergie brute. C’est avec cette pièce que Dave St-Pierre fait sa marque. La pièce, présentée cinq fois à Montréal remporte le prix du Meilleur spectacle 2004 à Francfort. La pornographie des âmes a également été présentée en Europe à Munich, Berlin, Salzbourg, Wolfsburg et Amsterdam. Autant saluée par la presse que par le public, elle a été présentée de nombreuses fois à l’international. La pornographie des âmes (2004), Un peu de tendresse bordel de merde ! (2006) et Foudres (2012) ont été vues dans plusieurs festivals d’envergure tels que Le Festival d’Avignon et de prestigieux théâtres tels que le Théâtre de la Ville de Paris et le Sadler’s Wells (Londres). Ces pièces La Pornographie des âmes et Un Peu de tendresse bordel de merde!, deux oeuvres de groupe fortes, provocatrices, poétiques, créées dans l'urgence, ont connu un vif succès.
En parallèle, la compagnie a produit les spectacles Over my dead body (2009), Bibelot (2010) et Fake (2015). Dans Fake, Dave St-Pierre rencontre Céline Dion interprétée par un jeune acteur travesti et il s’interroge sur le vrai et le faux dans la démarche artistique.
La danse de la compagnie Dave St-Pierre est brute, toujours en alerte. Des mouvements saccadés, des attrapées violentes, des étreintes fragiles, faisant la plupart du temps appel à la nudité. Ne pas cacher la difficulté d’exécution, la fatigue, l’effort. Elle veut plutôt montrer, sans fard, en simplicité.
On a pu voir le travail chorégraphique de Dave dans plusieurs pièces de théâtre à Montréal, dont Le traitement, mise en scène par Claude Poissant à l’Espace Go en 2005. Brigitte Poupart l’approche pour travailler sur son spectacle Cérémonials et le Théâtre du Nouveau Monde fait appel à lui pour signer la direction de mouvement dans le classique La Tempête, mis en scène par Victor Pilon et Michel Lemieux.
Parallèlement, il collabore avec le Cirque du Soleil. En 2004, il signe la chorégraphie du méga-spectacle Soleil de Minuit, présenté à plus de 200 000 personnes dans le cadre du Festival international de jazz de Montréal. Au cours de la même année, il remanie certaines sections chorégraphiques du spectacle Zumanity. En 2011, Love marque sa troisième collaboration avec le Cirque du Soleil.
Céline Dion est certainement la québécoise la plus connue à travers le monde. La p’tite fille de Charlemagne, petite ville de Lanaudière, a chanté pour la première fois en public ici dans le resto-bar de son père Le Vieux Baril. Sa vie aura été bien différente de la Céline du chanteur français Hugues Aufray à qui elle doit son nom. La cadette de quatorze enfants aura eu la carrière la plus extraordinaire qui soit. Une carrière qui aura débuté par la chanson composée pour elle par sa mère Ce n’était qu’un rêve, mais son rêve de devenir chanteuse s’est réalisé de la manière la plus merveilleuse qui soit. Elle fait aujourd’hui partie avec plus de 230 millions d’albums vendus dans le monde de la courte liste des cinq chanteuses les plus populaires de tous les temps.
Après des débuts plutôt conservateurs avec un premier album intitulé La voix du bon Dieu et comme premier succès la chanson Une colombe interprété au Stade Olympique de Montréal lors de la visite du pape Jean-Paul II, Céline Dion amorce un virage après son premier grand succès Incognito en 1988.
Mais c’est en 1991, il y aura 25 ans cette année, avec son premier grand succès international francophone l’album Dion chante Plamondon qu’elle devient une icône dans la communauté gaie alors qu’elle reprend le succès de Starmania Un garçon pas comme les autres et qu’elle interprète pour la première fois L’amour existe encore en plein épidémie du sida. Elle consolide son rôle d’icône en n’hésitant pas au fil des ans à s’associer à des festivités de la fierté gaie et à sortir de sa réserve sur les enjeux politiques pour se prononcer en faveur du mariage gai et de l’adoption par les couples gais et lesbiens.
Son succès L’amour existe encore prend un sens tout personnel quand elle résonne en 2016 aux funérailles nationales de son mari et gérant René Angélil, décédé du cancer, dans la même église Notre-Dame de Montréal où elle s’était marié vingt-et-un ans plus tôt.
La modeste maison d’enfance de Céline Dion où elle a appris en famille à chanter, au 130, rue Notre-Dame à Charlemagne, qui avait été transformé en commerce avant d’être rachetée par la famille, a fait place en 2015 à une nouvelle bâtisse qui loge notamment la Fondation Maman Dion. En juillet et août 2016, la tournée qui suivra la parution d’un nouvel album francophone l’amènera au Québec pour le plus grand plaisir de ses fans.
Quelques suggestions pour casser la croûte à St-Jean-Port-Joli, Si vous avez envie d’un bon café torréfié sur place, d’un bon thé, accompagné d’un croissant ou d’un muffin, d’un déjeuner continental ou d’un excellent dessert, allez faire un tour au Café Bonté Divine. Vous serez dans un endroit de saveurs uniques et pourrez prendre le temps de relaxer avant de vous rendre aux abords du fleuve ou de visiter les artisans.
La Libellule est un resto convivial offrant une cuisine maison depuis 33 ans où on peut apporter son vin. Son secret ? De la soupe réconfortante, du pain frais de notre boulangère, des ingrédients frais pour cuisiner une ribambelle de pitas et de pizzas, de sandwichs et de salades bien garnis, une farandole de mets végétariens, le tout, saupoudré de créativité et de sourires.
Pour un repas un peu plus substantiel, la Coureuse des Grèves a pignon sur rue en plein cœur du village de St-Jean-Port-Joli. Elle loge dans une superbe maison ancestrale entièrement restaurée. La Coureuse camoufle ses charmes gastronomiques sous des airs de petit café urbain. Avec son menu à la carte quatre saisons, la Coureuse des Grèves vous convie à une table constamment réinventée aux saveurs locales. Avec sa terrasse couverte, spacieuse et chauffée, il n’y a pas meilleur endroit pour profiter d’un doux moment saisonnier en associant bonne chair et bon vin. Le chef Patrick Gonfond harmonise ses arômes au rythme des saisons. Elle offre des mets savoureux et colorés d’une cuisine constamment réinventée.
À quelques km de Saint-Jean-Port-Joli, dans l'un des plus beaux villages du Québec, L’Islet-sur-Mer,
est un bistro à la cuisine gastronomique, une halte gourmande, sur la route de vos vacances, qui vous permettra de découvrir une cuisine inventive concoctée avec les produits des artisans d'ici mettant en valeur nos fruits de mer et poissons, le canard et la caille avec une carte des vins d'importation privé et en prime une terrasse avec vue sur le fleuve.
Au cœur du village de Knowlton, le Café Buzz est l'une des tables les plus appréciées de la région. Chaleureux et inspirant, ce petit café est le coup de cœur de la comédienne et écrivaine Francine Ruel, qu'elle qualifie d’épuré et raffiné. Les propriétaires Peter et Normand aux commandes de la cuisine et du café vous préparent des sandwichs, soupes, plats du jour, salades ainsi que des gourmandises sucrées, avec une touche européenne et une préoccupation pour une alimentation saine qui valent le détour et qu’on peut manger sur place ou en traiteur!
Juste à côté, Panissimo vous offre une grande sélection de pains préparés à partir d'ingrédients naturels et biologiques, ainsi que des petites douceurs pour vous charmer. Le pain multigrains, le chocolat et zeste d'orange, le pain aux noix et le pain aux raisins, cardamome et gingembre, des délices sont entièrement fabriqués sur place tous les jours et cuits sur sole.
Dans l’ancien village de Foster, L'Auberge du Joli Vent est une table d'exception dans une auberge centenaire. Le chef Hans Christiner propose un menu saisonnier de tradition européenne avec une touche asiatique.
Du côté de l’ancien village de West Brome, le Bistro de l’Auberge West Brome saura vous mettre l'eau à la bouche avec son menu créatif et inspiré, aux accents gastronomiques, fait de plats savoureux avec des ingrédients frais et locaux, avec une carte des vins étoffée comprenant plusieurs vins de la région.
Au cœur de Cowansville, le restaurant Carrément bon vous accueille dans un décor exclusif intégrant le travail d’artistes et artisans de la région. La cuisine est d’inspiration française et toute aussi raffinée. Que ce soit en salle à manger ou sur la terrasse, vous pouvez apporter votre vin.
À la boulangerie artisanale La mie bretonne, vous pourrez vous procurer trente choix de pains avec des farines québécoises pétris dans la tradition française : pains blancs, des pains spéciaux, des pains méditerranéens, des pains au levain et leurs traditionnelles brioches. On y trouve aussi plusieurs viennoiseries, des pâtisseries, des macarons, des sandwichs, du café espresso de qualité, des fromages artisanaux du Québec et des produits d'épicerie.
Entre Cowanswille et West Brome, la pâtisserie Crème et Myrtilles vaut le détour. Pour déguster de délicieuses pâtisseries françaises, du millefeuille à la tarte au citron, ou encore des gâteaux concoctés avec des ingrédients locaux si vous souhaitez une pause sucrée avec un bon café. Vous pouvez aussi faire une pause salée et déguster une quiche savoureuse, une salade délicieuse ou la pizza cuite au four à bois
À quelques km à l’est de Sainte-Adèle, plus à l’écart de l’autoroute, Sainte-Marguerite-du-Lac-Masson est un havre de paix bien connu depuis des décennies par la communauté gaie. Fondé en 1864 par Édouard Masson, le fils du dernier seigneur de Terrebonne, le village agricole ne prend vraiment un essor touristique que lorsque le baron belge Louis Empain en 1935 achète 17 000 acres de terres autour du Lac Masson pour y construire un hôtel, un centre commercial et un centre sportif. Il donne alors au projet le nom de Domaine d'Estérel.
Interrompu par la Seconde Guerre mondiale, le vaste projet est racheté par un promoteur de l’Abitibi, Fridolin Simard qui y établit une nouvelle municipalité basée sur la villégiature, la Ville d'Estérel, une enclave de Sainte-Marguerite, mais qui obtient un statut de municipalité distincte.
Au cours des années 1960 et 1970, l'Hôtel Estérel devient une destination par excellence et participe grandement à la promotion de la villégiature dans les Laurentides. Le peintre Jean-Paul Riopelle réside alors à l'Estérel et y construit son atelier. La région est une source d'inspiration pour ce dernier avec ses paysages à couper le souffle et ses forêts majestueuses.
Se démarquant par ses résidences de grande recherche architecturale, Ville d'Estérel offre une grande intimité due à une grande végétation et à sa topographie, un endroit rêvé pour y construire son havre de paix et de loisirs, loin des problèmes de la métropole.
C’est aussi à Sainte-Marguerite que le peintre paysagiste Gordon Harrison établit son atelier et son gite où on peut faire des séjours artistiques et participer à des ateliers de peinture.
Hiver comme été, Ste-Marguerite et l’Estérel autour du lac Masson ont beaucoup à offrir aux visiteurs : le ski de fond, la raquette et la motoneige l'hiver alors que l'été invite à parcourir ses terrains de golf, au tennis, à la randonnée et aux sports nautiques.
Les plus intrépides qui n’ont pas peur d’explorer les cascades de la Rivière du Nord, découvriront d’autres beautés en nature. Les cascades sont fréquentées depuis des décennies par les naturistes gais qui y profitent du soleil et de l’eau fraiche l’été venue.
La ville de Lac Brome, née de la fusion de sept villages dont le plus connu est Knowlton, doit son nom au lac qu’elle entoure. Cette étendue d’eau de 15 km carrés avec ses 20 km de berges est le plus rapproché des grands lacs qui font la plaisir des Montréalais à la recherche de lieux de résidence secondaire dans les Cantons de l’Est. C’est ici que la rivière Yamaska trouve sa source. Ce lac majestueux sait attirer les amateurs de plein air et les sportifs. L’été, il se prête aux joies de la baignade, du pédalo, de la planche à voile et du catamaran. Il sait aussi ravir les amants de la nature avec ses zones écologiques et ses habitats fauniques.
Les Cantons de l’est comptent une foule de villages ravissants dont plusieurs sont marqués pour l’influence de leurs fondateurs loyalistes, ces réfugiés de la Révolution américaine demeurés fidèles à la Couronne britannique qui colonisèrent les premiers la région après 1783. Knowlton, sur le lac Brome, est un de ces pittoresques villages des Cantons de l'Est où la population francophone côtoie les descendants de ces loyaux sujets qu’on appelle les Townshippers. À seulement 100 km de Montréal, Knowlton est reconnu pour ses boutiques et antiquaires bien achalandés, ses restaurants et cafés, ses auberges et gites. Situé sur la Route des Vins qui méandre dans la campagne de Brome-Missisquoi, Knowlton est l'arrêt idéal au début ou à la fin de votre périple pour savourer un bon repas arrosé d'un des vins régionaux dans un des restaurants du village. Le pittoresque village des Cantons de l'Est a été choisi par le magazine L'Actualité comme un des plus beaux villages du Québec. L’élégant village victorien est reconnu pour son héritage loyaliste et la richesse de son patrimoine bâti. L'Auberge Knowlton s'enorgueillit d'ailleurs d'être la plus ancienne auberge toujours en activité des Cantons de l'Est, depuis 1849. Les luxueuses résidences situées au pourtour du lac, le Musée de Brome et le circuit patrimonial rappellent la prospérité d'antan et l'héritage anglophone. Le cœur du village s'illumine tous les mois de décembre pour les Fêtes. Les Printemps meurtriers célébrant la littérature policière animent le village avant la haute saison touristique.
C’est dans ce charmant village que l’écrivaine et comédienne Francine Ruel, bien connue des téléspectateurs québécois, trouve son inspiration pour ses romans. Cela fait maintenant douze ans que l'écrivaine et comédienne habite dans un petit carré vert de Knowlton et qu'elle participe année après année aux Correspondances d'Eastman.
Autour du lac, l'agrotourisme est à l'honneur avec la ferme du célèbre Canard du Lac Brome qui se spécialise dans l’élevage du canard de Pékin, des canards élevés naturellement pour leur viande, et ce, sans gavage. C’est aussi un excellent point de départ pour explorer la route des vins de Brome-Missisquoi avec une visite chez Léon Courville au vignoble du Domaine Les Brome. Ou pour découvrir les nombreux créateurs de saveurs du terroir des alentours. La campagne environnante est riche de pittoresques auberges, fermettes et de petites routes panoramiques qui peuvent être découvertes à vélo.
Le charme victorien de Cowansville
Ville aux quatorze ponts, la ville voisine de Cowansville est la plus importante ville de Brome-Missisquoi. En plus du lac Davignon, en plein cœur de la ville, le quartier historique de Sweetsburg fait le charme de Cowansville grâce à son empreinte loyaliste et à ses magnifiques édifices et résidences cossues de style victorien, qui bordent les rues Principale et du Sud. La Maison Bruck (1875), le circuit d’œuvres murales « Les belles disparues », les nombreux restaurants et le Café de village de la boulangerie artisanale La mie bretonne offrent aux visiteurs un cadre agréable pour flâner et prendre le temps de vivre. La place Nelsonville révèle une vue splendide sur la rivière et, la nuit tombée, on peut y admirer les vestiges éclairés du vieux moulin à farine datant de 1837.
Au nord de Montréal, les Laurentides sont certainement la destination première des citadins de la métropole à la recherche de quiétude et de grand air. Il faut s’hasarder sur l’autoroute 15 au nord de Montréal un vendredi ou dimanche soir pour s’en convaincre.
Pour les visiteurs et grands voyageurs, c’est aussi une région des plus touristiques où la plaine du Saint-Laurent fait vite place aux collines et montagnes des Laurentides.
Sur le bord de la rivière des Mille-Iles, la conurbation qui va de Pointe-Calumet à Bois-des-Filion, avec son quart de million d’habitants, s’est développé en périphérie de Montréal.
Les passionnés d’histoire et de patrimoine prendront plaisir à visiter les différents noyaux villageois à partir desquels cette conurbation s’est développée. Le Vieux-Saint-Eustache est le plus chargé d’histoire de ces anciens villages de campagne. Le Musée de Saint-Eustache rappelle l’histoire des Patriotes de 1837-38 et de leur tragique défaite aux mains de l’armée anglaise qui incendia et pilla le village.
Les amateurs de musique électronique, de plage et de soleil ne manqueront pas d’aller faire un tour de piste au Beachclub de Pointe-Calumet. Profitant de la plage sur le lac des Deux-Montagnes qui lui donne des airs d’Ibiza, le Beachclub rassemble les beaux jours d’été des milliers de danseurs toutes orientations sexuelles confondues qui vibrent au son des meilleurs DJs locaux et internationaux.
Un peu plus à l’ouest, les amateurs de naturisme affectionnent tout particulièrement la plage d’Oka où plusieurs gais se donnent rendez-vous. Non pas que l’eau soit particulièrement claire à cet endroit où l’Outaouais rejoint le Saint-Laurent au Lac des Deux-Montagnes, mais la plage recèle d’autres merveilles.
Un riche terroir
Sitôt qu’on quitte ces développements urbains, l’agriculture reprend ses droits d’ainesse. Les Basses-Laurentides se démarquent par la diversité et la qualité des produits de son terroir. De la saison des sucres à l’auto-cueillette de pommes, courges, raisins, prunes, poires, les producteurs, vergers, vignobles et champs de lavande vous ouvrent leurs portes.
À Saint-Eustache, il faut visiter deux joyaux du terroir laurentien. Le Vignoble Rivière du Chêne, fondé en 1998, s’étend sur 16 hectares et produit plus de 11 500 caisses de vins annuellement. Ses vins ont été honorés lors de prestigieux concours internationaux,
Le vignoble offre une ambiance unique que ce soit pour un mariage, un souper, un anniversaire, un 5 à 7 ou un vins et fromages.
Un peu plus loin, il faut aller se promener dans la grande lavanderaie de La Maison Lavande. L’été, la visite des champs en fleurs est vraiment bucolique. Vous y trouverez des aires de pique-nique et de repos, sentiers de marche, un bistro et même un poulailler. Sa parfumerie et sa boutique gourmande offrent des produits originaux à la lavande faits sur place et des produits du terroir de la région.
À St-Joseph-du-Lac, le vignoble Les Vents d’Ange s’étend sur trois hectares. La montagne qui le protège, crée un microclimat qui le protège lors d’intempérie. Une terre sablonneuse et rocailleuse concède une minéralité qualitative à ses produits. Depuis 2013, le vignoble s’est doublé d’une microbrasserie. L’orge qui pousse dans les champs est maltée sur lace de façon ancestrale dans la malterie. La microbrasserie offre des bières blonde, rousse, rousse forte ainsi qu’aux potimarrons.
Aux portes du Circuit du Paysan qui vous emmènera jusqu’à la frontière américaine, Saint-Jean et le Haut-Richelieu comptent plusieurs excellentes tables homosympas mettant à l’honneur les produits de la région et des cafés, bistros et restos pour tous les goûts. En visite dans le Vieux-Saint-Jean, le bistro L’Imprévu, depuis plus de trente ans, offre une cuisine de haute qualité à prix abordables et des mets plein d’audace. Durant la chaude saison, L’Imprévu s’ouvre à l’extérieur sur une magnifique terrasse où il fait bon de savourer les plaisirs estivaux. Le restaurant-hôtel Chez Noeser vous plonge dans la féérie en vous présentant l’Alsace sur un plateau. Logé dans une maison ancestrale divisée en plusieurs petites salles, c'est un endroit romantique, où l'on mange bien et où l'on apporte son vin. L'ajout d'une chambre unique, qui se présente comme une suite luxueuse avec terrasse, spa et foyer, en fait probablement le plus petit hôtel en Amérique du Nord.
Pour quelque chose de plus léger, le café canin De la tasse au museau vous reçoit avec votre pitou pour un repas léger ou pour un toilettage de votre chien. Parmi les secrets bien gardés des johannais, le bistro La Trinquette est l’endroit tout désigné pour prendre un verre, grignoter une bouchée et relaxer. L’immense terrasse sous les arbres est un oasis de verdure et d’air frais durant la belle saison.
Le long du boulevard du Séminaire. Les Frères Moreau sont une véritable institution depuis plus de 50 ans, réputée pour ses grillades, ses fruits de mer et son rôti de bœuf. Le Steak frites Saint-Paul, sur la même rue, s’adresse aussi aux carnivores dans la formule bistro qui a fait la renommée de cette chaîne.
Toute la vallée est parsemée de belles auberges et tables champêtres installées dans de charmantes maisons anciennes datant du XIXe siècle. Le Domaine des Petits Fruits est un site agrotouristique producteur de bleuets et de cerises de terre. La boutique est reconnue pour ses produits de haute qualité et son authenticité. Vous pouvez aussi manger sur place dans un jardin unique près de l’étang qui peut accueillir des rassemblements corporatifs et familiaux, brunchs ou repas champêtre.
À Sabrevois, dans le Haut-richelieu, il faut visiter la Table champêtre En 1851 qui fait la partie belle aux produits d’ici, déclinés en grillades, fromages d’ici, pâtes fraîches, fruits et légumes frais, vins sélectionnés avec soin selon les plats.
Le restaurant Alyce est une table champêtre reconnue à Saint-Sébastien. La chef- propriétaire Carole Séguin est passionnée des produits du terroir et offrir aux clients un menu de type table d’hôte adapté aux saisons afin d’offrir la fraîcheur et la qualité du terroir. Le lapin, la pintade, l’agneau, le veau, le bœuf en passant par les produits de la mer plusieurs choix s’offrent à vous sur la carte.
Au cœur de l’ancien territoire de chasse de la nation abénaquise, Dunham a été le premier territoire érigé en canton par la Couronne britannique après l’arrivée au Québec de quelque 8,000 loyalistes fuyant la Révolution américaine.
Réfractaires au système seigneurial français maintenu dans la colonie après le Traité de Paris, ces loyalistes ne souhaitaient pas s’installer dans la vallée du Saint-Laurent où ils auraient été soumis à ce régime. Quant à elles, les autorités britanniques souhaitaient créer un tampon entre les nouveaux États-Unis et la Province de Québec.
Après la fondation de villages illégaux dans la région de la Baie Missisquoi, la Proclamation royale de 1791 ouvrit de nouvelles concessions dans le territoire abénaquis qui devint les Eastern Townships (Cantons de l’Est) en opposition aux Western Townships du Haut-Canada (Ontario actuel). Après avoir racheté la seigneurie de Saint-Armand, le juge Thomas Dunn obtint finalement le droit de sa concession en 1796 créant ainsi le premier «Township» qu’il nomma Dunham.
Deux siècles plus tard, ce canton jouera de nouveau un rôle de précurseur lorsque le Domaine des Côtes d'Ardoise (1979) et le Vignoble de l’Orpailleur (1982), pionniers de leur industrie au Québec, ont planté leurs premières vignes en dans la belle vallée de Dunham. Aujourd’hui, le village est au cœur de l’industrie viticole québécoise et Dunham est un arrêt incontournable sur la route des vins de Brome-Missisquoi.
C’est dans ce cadre enchanteur que Xavier Dolan a tourné le clip de la chanteuse britannique Adèle, Hello.
Sutton quatre-saisons
La petite ville voisine de Sutton compte de nombreux attraits touristiques. La présence du mont Sutton et de sa station de ski attire de nombreux skieurs durant la saison hivernale. Le mont Sutton fait partie des stations majeures du Québec. Son concept unique de ski en sous-bois toute catégorie est réputé dans tout l'est de l'Amérique du Nord.
Sutton accueille également des événements culturels et musicaux, notamment le Festival de Jazz de Sutton à la fin septembre. Chaque année, le 1er août, les Suisses célèbrent la Fête nationale suisse en grande pompe. Chaque été, le samedi le plus près de cette date, la Fédération des Sociétés Suisses de l'Est du Canada organise une imposante célébration au Mont Sutton. Les Cantons de l'Est abritent une importante population de Suisses expatriés qui ont été attirés par les paysages montagneux rappelant leur pays.
Au cœur de la ville, l’ambiance des restos, des auberges, des gîtes et des hôtels font de Sutton un endroit chaleureux, en harmonie avec la nature.
Avec son climat adouci l’hiver quand la masse d’air de l’Atlantique franchit les Appalaches, les Cantons de l’Est comptent plusieurs microclimats qui ont permis l’émergence d’une industrie viticole florissante depuis une trentaine d’années, industrie qui est venue s’ajouter aux vergers et aux cidreries qui sont une tradition aussi ancienne que la Nouvelle-France. Dans Brome-Missisquoi, du Lac Brome jusqu’à Frelighsburg en passant par Dunham , vous trouverez plus de vingt vignobles et un réseau de 140 km, la route des Vins, vous amènera dans sept charmants villages de la région. Vous êtes ici dans la principale région viticole du Québec qui produit à elle seule 60% de toute la production québécoise. Des vins blancs, rouges, rosés, des vins de glaces, fortifiés et tous les autres produits alcoolisés du cidre au gin.
La Route des vins compte plus d’une centaine de partenaires surnommés « les amis de la route des vins ». Vous y trouverez des lieux d’hébergements, des restaurants et de nombreux attraits agrotouristiques, d’arts et de culture et de plein air pour enrichir et compléter votre séjour. Idéal pour faire un pique-nique dans un vignoble agrémenté d’une visite libre ou guidée pour découvrir l’univers viticole ou encore une escapade gourmande pour découvrir les produits du terroir et les bonnes tables de la région. À travers montagnes, collines et vallées, une vingtaine de vignobles vous attendent pour vous faire partager leur amour du bon vin. Certains sont vignerons depuis plus de trente ans alors que d’autres se sont ajoutés tout récemment. Pas un n’est pareil, chacun a sa personnalité propre, mais ce qu’ils ont en commun c’est la passion qui les anime pour fabriquer du bon vin.
Au tout début de ce circuit, à quelques km de l’Autoroute des Cantons de l’Est, le Domaine Les Brome à Lac Brome bénéficie d’un site champêtre exceptionnel avec une vue à couper le souffle, un chai magnifique et moderne. Avec ses 18 hectares de vignes plantées sur des coteaux plongeant vers le Lac Brome, ce vignoble surélevé bénéficie d’un microclimat qui permet de vendanger tard en automne au moment où le raisin atteint une belle maturité. Son sol pauvre, caillouteux, argileux avec un peu de calcaire constitue un terreau fertile et permet le développement de vins typés, expression d’un terroir remarquable.
Le village de Dunham, au cœur de ce circuit regroupe plusieurs vignobles et cidreries dont les doyens, le domaine des Côtes d’Ardoise et le vignoble de l’Orpailleur. Le Domaine des Côtes d'Ardoise, le premier vignoble de la région est un véritable site champêtre. Vous serez charmés par ses jardins, ses bâtiments historiques sans oublier l'exposition des oeuvres d'art. Le vignoble de l’Orpailleur, pionnier lui aussi de son industrie au Québec, a planté ses premières vignes en 1982 dans la belle vallée de Dunham. Il offre aux amateurs de vin une famille de dix vins qui jouissent d’une reconnaissance nationale et internationale grandissante auprès de nombreux experts. Le vignoble compte plus de 140 médailles d’or et d’argent, reçues lors de concours internationaux, un témoignage évoquant bien le soin que le vignoble met à l’élaboration de ses vins.
Juste en face, la cidrerie et vignoble Union libre offre des cidres de feu exquis, produits d’une technique toute différente du cidre de glace. À ses cuvées de cidre de feu, cidre de feu fortifié et cidre de glace, s’ajouteront bientôt ses premiers vins. Un nouveau venu aussi, le Vignoble Centaure vous invite savourer des goûts uniques, un harmonieux mélange de vin traditionnel avec du vin de paille qui est la marque de commerce de la maison. Vous trouverez aussi dans la région le célèbre Domaine Pinnacle dont les cidres de glace, les crèmes et whiskys à l’érable, ainsi que le gin sont réputés.
En auto ou à vélo, vous pouvez découvrir tout sur sa production et découvrir la diversité des produits de notre terroir chez l’un ou plusieurs des 21 vignobles du circuit officiel de la Route des vins.