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Le complexe de restaurant et marché italien Le Richmond dans Griffintown est bien loin de ce que les amis d’enfance Luc Laroche et Paul Soucie ont d’abord imaginé et créé. Après avoir été copropriétaires du Misto, rue Mont-Royal est, jusqu’en 2015, ils ont entrepris ensemble de joindre leurs talents respectifs pour mettre au monde Le Richmond, un endroit de premier choix.


Ces deux adeptes de voyages et d’escapades gastronomiques ont choisi pour ce faire un espace industriel de 3200 pi² qui date de la fin des années 1800, rue Richmond, au sud de la rue Notre-Dame, pour y aménager un restaurant qui allait mettre en relief la richesse architecturale de l’endroit, le tout selon l’imaginaire créatif du réputé designer Luc Laroche.

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Il faut voir le résultat : après de coûteux et complexes investissements, on a inauguré en 2013 une salle manger de 230 places assises dont une trentaine sur la mezzanine, surplombant la salle à manger, et 90 places dans la cour intérieure avec toit rétractable. Le tout se présente selon un véritable chef-d’œuvre de bon goût et d’audace. Et là on ne parle pas encore du menu !

 
Acier peint en noir, briques, éléments structuraux et décoratifs en bois de pruche : les matériaux rappellent le Montréal de 1886, dans lequel est né ce bâtiment. Ils sont cependant employés avec une approche moderne et contribuent à créer un décor convivial et chaleureux. Lorsque la toiture rétractable s’ouvre sur la terrasse du restaurant, la verdure intérieure fait écho à celle des grands arbres qui poussent à l’extérieur, et l’on peut profiter de la nature et du moment présent.

 
Le jury du 8e Grand prix du design au Québec, en 2016, a été impressionné au point de lui accorder son vote. On a souligné la qualité de ce concept, qui se démarque en plongeant dans l’histoire pour créer un intérieur invitant.

Le Richmond
Le succès n’a pas tardé. Au point où en 2015, la direction dorénavant composée des copropriétaires Ertan Eren, comme directeur général, et Luc Laroche, comme président, associés dans la vie comme en affaires, (photo ci-haut) a entrepris de prolonger l’offre alimentaire dans un nouveau concept qui occupe le local voisin du restaurant, rue Richmond. C’est ainsi qu’est né le Marché italien Richmond., qui agit en quelque sorte comme « garde-manger » du Richmond, explique son DG.

Richmond 1 Le Richmond
On y trouve un bistro-marché-traiteur dans un espace à aire ouverte où l’on peut profiter d’un verre de vin et d’une assiette d’antipasti au bar, savourer un repas complet du côté bistro et trouver des produits fins exclusifs ainsi qu’une sélection de mets à emporter.

 
Les articles disponibles au Marché italien Richmond sont préparés par le chef exécutif Liam Fanning et son équipe, des coffrets de recettes gourmandes où on peut préparer ses plats préférés à la maison, des coffrets gourmands spécialement préparés pour le 5 à 7 virtuel, ou les desserts préférés pour satisfaire sa gourmandise.

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Le directeur général explique que le Richmond entrevoit de poursuivre son association avec le monde événementiel, comme le Grand Prix F1 de Montréal, et d’autres grands événements annuels. Le volet traiteur demeure une activité en croissance depuis la pandémie et toujours populaire. Le Richmond dispose d’une salle au 2e étage du restaurant pour recevoir des groupes ou tenir des événements spéciaux.


Un menu qui transporte et surprend

Le Richmond
Nous avons pu déguster quelques plats du menu du Richmond qui nous ont réellement convaincu de l’inspiration qui prévaut dans ses cuisines. En entrée, le Burrata (purée d’aubergine rôtie, tomates confites, chips de prosciutto, huile d’herbes) et les Pétoncles poêlés (beurre blanc, Œufs de saumon, salicorne, huile d'herbes), deux plats savoureux et surprenants pour les papilles. 

Le Richmond Richmond 1

En plat principal, la Morue d’Islande (Fregola, bisque de homard, salsa verde) et les pâtes flambées aux truffes, sur meule de fromage : spectaculaire ! Au dessert, un entremet de bleuets & lime (Sablés aux amandes & agrumes, sirop de lime, bleuets) et une mousse chocolat et abricots (coulis d’abricots, pacanes confites au caramel) ont complété ce régal à saveur italienne.

Le Richmond


Une équipe pleine de ressources
Diplômé du Collège Lasalle en 2012 à l'âge de 20 ans, Liam Fanning a débuté sa carrière culinaire a un très jeune âge. Ce qui était au départ un intérêt culinaire est devenu une passion au fil des années. Après deux premières années à travailler dans différents restaurants et services de traiteurs à fort volume dans la région de Montréal, il poursuit son expérience en cuisine dans l’Ouest-de-l’Île de Montréal, à l’Île-du-Prince-Édouard et à travers l’Europe.


Pionnier dans la cuisine du restaurant le Richmond depuis l’ouverture en 2013, il monte les échelons de chef de partie à sous-chef exécutif. En 2017, il part en Italie travailler pour se perfectionner avec des chefs renommés, spécialisés dans les produits frais et de saison. De retour à Montréal, Liam est devenu le chef exécutif du Groupe Le Richmond en 2020. Depuis, ce jour, il élabore les menus et supervise les équipes du restaurant Le Richmond, du Marché Italien Le Richmond et de la salle à manger, soit une trentaine de personnes au total.
Les associés propriétaires, pour leur part, proposent des talents et des expériences complémentaires, qui servent bien les intérêts de l’entreprise.

 
Né et élevé à Istanbul, en Turquie, Ertan Eren a poursuivi ses études au Québec avec son deuxième baccalauréat en génie mécanique spécialisé en systèmes et mécatronique à l'Université Concordia. Après avoir obtenu son diplôme en 2013, il se joint au Richmond et prend en charge la gestion de projet des premiers restaurants de ce groupe à Griffintown. Ses connaissances en budgétisation, prévisions et finances ainsi que sa passion pour l'hôtellerie et la gastronomie, lui permettent d’être promu au poste de directeur général et l'un des propriétaires du Groupe Le Richmond.


Pour sa part, véritable passionné de mode et entrepreneur dans l’âme, Luc Laroche débuta sa carrière en créant la ligne ultra-chic de sous-vêtements pour hommes, Lùk by Luc Laroche, au début des années 90. Il en assumera la direction de la création et de la mise en marché au Canada et aux États-Unis pendant plus de 14 ans avant de partir à la conquête de grandes maisons de prêt-à-porter, comme Château Lingerie, la marque espagnole Mango, puis à New York chez Tommy Hilfiger, comme vice-président des opérations au détail pour l’Amérique du Nord. De retour à Montréal avec un savoir-faire impressionnant en finances, en développement des affaires et en commerce de détail, il se lance dans une toute nouvelle aventure : la restauration, avec le Misto, en 2011. Quelques mois plus tard, il entreprend la concrétisation d’un grand projet : le restaurant Le Richmond dans Griffintown. Luc prend ainsi l’entière conception du design intérieur sous son aile et dirige le projet.

 
En plus de tout ça, il est depuis 5 ans vice-président, support aux opérations chez LCI Éducation, la division internationale du réputé Collège LaSalle, composé de cinq écoles et offrant plus de 60 programmes. Celui-ci est aujourd’hui présent sur cinq continents et compte maintenant 23 campus d’enseignement supérieur qui forment chaque année plus de 17 000 étudiants à travers le monde.

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Le Richmond
377, rue Richmond
Montréal (Qc) H3J 1T9
514 508.8749
lerichmond.com

Le Richmond marché italien/Bistro
333, rue Richmond
Montréal (Qc) H3J 1T9
514 508.8749
lerichmond.com

La ministre responsable de la Condition féminine et chargée de la lutte contre l'homophobie et la transphobie, Martine Biron, a lancé un appel de candidatures pour la première édition du prix Action LGBTQ+ en 2024.


Ce prix récompense des organismes et des personnes qui contribuent à faire du Québec une société accueillante et respectueuse des droits des personnes LGBTQ+, notamment en réduisant les inégalités vécues par ces dernières. Il se décline en deux catégories :


- Hommage : pour honorer les réalisations exceptionnelles, le dévouement et le mérite d'une personne ou d'un organisme québécois dans le domaine de la lutte contre l'homophobie et la transphobie ;


- Milieu de vie en confiance : pour récompenser une personne ou un organisme s'illustrant dans un milieu de vie, par exemple dans le milieu de l'éducation, du sport et des loisirs ou dans le réseau de la santé et des services sociaux, et ayant contribué à l'instauration d'un environnement sécuritaire pour les personnes LGBTQ+ qui les fréquentent. Cette initiative peut aussi contribuer à la prévention de la violence à caractère homophobe et transphobe.


Les personnes et organismes qui souhaitent déposer une candidature peuvent le faire jusqu'au 22 mars 2024.


Le prix Action LGBTQ+ contribue aux objectifs de la Politique québécoise de lutte contre l'homophobie et au renforcement du milieu communautaire et des réseaux de soutien aux personnes LGBTQ+, qui correspond à une orientation du Plan d'action gouvernemental de lutte contre l'homophobie et la transphobie 2023-2028, lancé le 14 décembre 2023.


Les candidatures doivent être déposées au moyen du formulaire de candidature disponible sur la page Web du Prix Action LGBTQ+.


La première cérémonie de remise de prix aura lieu au printemps 2024.

L’ ’île d’Orléans est connue comme un lieu exceptionnel pour la richesse de son patrimoine. Les habitants de l’île sont conscients de la dimension nationale du riche héritage patrimonial et historique dont ils ont hérité. Ils sont sensibles à la charge symbolique que l’Île continue de transporter, à leurs yeux mêmes comme à ceux de tous les québécois. Ils ont donc choisi de mettre en valeur les caractéristiques propres de l’Île, qui en font encore aujourd’hui la « terre mémoire » de l’Amérique française.

Patrimoines maritime et naturel, politique et territorial, social et familial, artistique et culturel, toute la chaîne historique, toute l’activité humaine y sont représentées. Les activités d’interprétation offertes dans les cinq lieux historiques de l’Île sont complètes en elles-mêmes, mais elles s’enrichissent en plus du Réseau d’histoire de l’île d’Orléans, une approche intégrée qui fait du patrimoine historique de l’Île une richesse exceptionnelle par sa complémentarité.

Vestiges d’un patrimoine historique d’une richesse exceptionnelle, parcourez ces six lieux d’interprétation qui vous raconteront, à leurs façons, le passé pertinent de l’île d’Orléans. Ici vous découvrirez le mode de vie des habitants de l’Île à l’époque du Régime seigneurial alors qu’ailleurs vous en apprendrez plus sur l’un des grands poètes francophones, mais partout, vous serez comblés par les connaissances que vous en retirerez.

Les étapes du circuit

Comment vivait-on sous le Régime français, alors que nous n’avions ni électricité, ni eau courante, ni confort ? Venez le découvrir en visitant la Maison Drouin, seule maison de l’île datant du Régime français et non modernisée. Vous y découvrirez comment vivaient vos ancêtres, les habitants de la Nouvelle-France. L’alimentation, l’architecture, le mode de vie, le travail et la famille sont abordés durant une visite guidée de 30 minutes. Vous prendrez conscience du rythme de vie des colons et du travail qu’ils devaient abattre chaque jour pour subvenir à leurs besoins et à ceux du seigneur.

Découvrez le Manoir Mauvide-Genest (1734), résidence Louis XV d’un chirurgien devenu seigneur, restaurée et meublée avec rigueur. Des guides en costume d’époque relatent la vie au temps du régime seigneurial français. Un multimédia, des activités pédagogiques et des conférences complètent la programmation

Automne 2020. En pleine pandémie de COVID. La plupart d’entre nous étions bien en sécurité à la maison, espérant que le tout se termine rapidement. Pour leur part, le couple Raphaëlle Imbault et Laurence Latraverse se « magasinaient » un commerce de vêtements dans le Village. Fallait le faire. Fallait oser.

Osez
Justement, c’est la boutique « OSEZ » de la rue Wolfe, en opération depuis 2004, qui était dans leur mire. Le propriétaire, Simon, les informe alors qu’il est en processus pour mettre fin aux affaires. À moins qu’elles acceptent de l’acquérir et de prendre la relève. D’autant plus qu’elles y achetaient plusieurs de leurs vêtements déjà depuis quelques années.
Raphaëlle était déjà familière avec le Village et ses particularités. Elle a travaillé au Cabaret Mado, au bar, pendant quelques années et fréquentait les établissements et commerces du secteur régulièrement. C’est chez Mado d’ailleurs qu’elle a rencontré celle qui est devenue sa conjointe depuis maintenant 13 ans. Ni une ni l’autre n’avait d’expérience en gestion de commerce.
Pourtant, étant donné qu’elles connaissaient bien cette boutique et son offre de vêtements, dont une grande partie unisexe, elles ont décidé de faire le saut, avec le support de leur ami Simon. « Nous n’avions pas l’intention de la changer, de la transformer. Notre souhait le plus cher, c’était de la garder ouverte. Avant tout. Nous croyons à ce quartier. Nous étions prêtes à nous engager pour contribuer à son maintien, et peut-être ainsi à améliorer le sort de chacun de ceux et celles qui y vivent, qui y viennent chercher des produits et services », explique Raphaëlle.
En octobre 2020, elles prennent possession des clefs de la boutique et font les premières commandes de vêtements, dont une série pour femmes, qui s’avéreront de tailles trop petites, à leur grand désarroi. Elles choisissent d’en faire don au magasin Le Chaînon, en partie, et à un autre organisme communautaire.
Comble de malchance, à l’hiver 2021, les vitrines de la boutique sont l’objet de vandalisme, à deux reprises en l’espace de quelques semaines, et un certain nombre de vêtements exposés en vitrine disparaissent. Pourtant, jamais rien de tel n’était arrivé au cours des 14 années précédentes.
Qu’à cela ne tienne, le couple se relève les manches et poursuit son engagement à servir la clientèle composée à 70% d’hommes. Les étalages proposent des vêtements tout aller haut et moyen de gamme, dont certains proviennent de grandes marques comme Lacoste et Diesel. Autant les femmes que les hommes y trouvent de quoi satisfaire leurs goûts. Certains produits leur sont exclusifs dans un environnement de quelques kilomètres. Elles cherchent à maintenir des prix abordables même si la récession a généré une certaine augmentation des coûts chez les fournisseurs.

Osez
La variété des items offerts est vaste : hauts et bas divers (sport et classiques), accessoires, kangourous, sacs, casquettes, chandelles, aromathérapie, savons, etc.
La non-binarité étant socialement en vogue dans les discours, l’idée de « dégenrer » ou du moins de mélanger/neutraliser les genres dans le vêtement est aussi présente au niveau de plusieurs collections de sportwear et de streetwear, notamment avec la marque Scotch and Soda.
Elles donnent du travail occasionnel à deux autres personnes. Les heures d’ouverture sont aménagées en fonction des saisons. Jusqu’à la piétonisation en mai, la boutique est ouverte à midi du lundi au samedi. Ensuite elles seront étendues à la faveur de l’achalandage grandissant de l’été.

Osez
Disons-le, l’endroit est agréable, bien localisé à moins de 50 mètres de l’intersection de la rue Sainte-Catherine. Le décor est simple, lumineux, et sympathique. Des cabines d’essayage attendent les clients à l’arrière et de larges miroirs couvrent des sections de murs, créant un effet de grandeur.
Raphaëlle et Laurence sont toujours fières et heureuses de leur décision et entendent poursuivre leur présence, rue Wolfe, encore longtemps. Elles ont osé et on ne peut que les féliciter pour l’avoir fait dans un contexte aussi difficile et risqué.

Boutique OSEZ boutiqueosez.com
1320 Rue Wolfe
Montréal, QC H2L 3J3
(514) 521-2004

vignoble-carone

La région de Joliette fut longtemps au Québec au cœur de la production du tabac, une habitude que les premiers colons français avaient emprunté aux Premières Nations qui le cultivaient. Les Amérindiens rencontrés par Jacques Cartier cultivaient déjà le tabac qu'ils faisaient sécher au soleil avant de le fumer dans une pipe. Le Québec devint ainsi jusqu’au début du XXe siècle le premier producteur canadien de tabac. La culture du tabac était surtout concentrée au nord de Montréal, dans Lanaudière.  Le déclin du tabagisme et la concurrence des tabacs produits à l’étranger à meilleur coût entrainèrent à partir de 1980 le déclin de cette production agricole.

Par un curieux retour des choses, la vigne venue d’Europe a remplacé le tabac indigène qui lui est maintenant produit à travers le monde. La reconversion d’anciennes terres à tabac de la région a permis la naissance d’une industrie viticole florissante depuis une vingtaine d’années. À Saint-Thomas de Joliette, c’est le cas du Vignoble Le Mernois. Dans son pavillon de dégustation, vous pourrez découvrir ses vins issus d’un terroir riche et distinctif. Il produit des vins uniques et savoureux à partir de cépages du nouveau monde qui se déclinent en blanc, rosé, rouge et fortifié.

Mais c’est un peu à l’es, du côté de Lanoraie qu’on trouve le plus de vignobles dans la région. Le Vignoble aux Pieds des Noyers a été un des premiers vignobles à s’implanter sur la rive nord du Saint-Laurent. Il se distingue par son caractère unique et particulier en procédant à la culture de cépages nobles. Un service de traiteur et de table gourmande personnalisée sont disponibles sur réservation.

Au Vignoble Carone, l’héritage et le savoir-faire italiens adaptés à la situation québécoise font des produits Carone des vins de haute qualité respectés dans le milieu. Médailles internationales en poche, les vins Carone sont reconnus et appréciés un peu partout dans le monde. son Cabernet Severnyi  est le seul vin rouge québécois à figurer parmi les cent meilleurs vins disponibles au Québec. Trois autres vins rouges du vignoble  figurent parmi les vingt meilleurs vins du Québec.

Le Vignoble Mondor a emprunté son nom de la compagnie qui était à l’époque une entreprise renommée, cultivant du tabac de grande qualité. Ses terres fertiles, chargées de l’histoire de la région, renaissent désormais grâce à la viticulture. L’entreprise est toute récente et les premières cuvées ont été élaborées en 2009. Le vignoble produit des vins rouges et blancs, secs et fruités , ainsi qu’un vin de glace.

Parc-des-Ancêtres

L’île d’Orléans est connue comme un lieu exceptionnel pour la richesse de son patrimoine. Les habitants de l’île sont conscients de la dimension nationale du riche héritage patrimonial et historique dont ils ont hérité. Ils sont sensibles à la charge symbolique que l’Île continue de transporter, à leurs yeux mêmes comme à ceux de tous les québécois. Ils ont donc choisi de mettre en valeur les caractéristiques propres de l’Île, qui en font encore aujourd’hui la « terre mémoire » de l’Amérique française.

Patrimoines maritime et naturel, politique et territorial, social et familial, artistique et culturel, toute la chaîne historique, toute l’activité humaine y sont représentées. Les activités d’interprétation offertes dans les cinq lieux historiques de l’Île sont complètes en elles-mêmes, mais elles s’enrichissent en plus du Réseau d’histoire de l’île d’Orléans, une approche intégrée qui fait du patrimoine historique de l’Île une richesse exceptionnelle par sa complémentarité.

Vestiges d’un patrimoine historique d’une richesse exceptionnelle, parcourez ces six lieux d’interprétation qui vous raconteront, à leurs façons, le passé pertinent de l’île d’Orléans. Ici vous découvrirez le mode de vie des habitants de l’Île à l’époque du Régime seigneurial alors qu’ailleurs vous en apprendrez plus sur l’un des grands poètes francophones, mais partout, vous serez comblés par les connaissances que vous en retirerez.

Les étapes du circuit

Comment vivait-on sous le Régime français, alors que nous n’avions ni électricité, ni eau courante, ni confort ? Venez le découvrir en visitant la Maison Drouin, seule maison de l’île datant du Régime français et non modernisée. Vous y découvrirez comment vivaient vos ancêtres, les habitants de la Nouvelle-France. L’alimentation, l’architecture, le mode de vie, le travail et la famille sont abordés durant une visite guidée de 30 minutes. Vous prendrez conscience du rythme de vie des colons et du travail qu’ils devaient abattre chaque jour pour subvenir à leurs besoins et à ceux du seigneur.

Découvrez le Manoir Mauvide-Genest (1734), résidence Louis XV d’un chirurgien devenu seigneur, restaurée et meublée avec rigueur. Des guides en costume d’époque relatent la vie au temps du régime seigneurial français. Un multimédia, des activités pédagogiques et des conférences complètent la programmation


La vieille ville, le secteur touristique par excellence de Québec, compte la plus grande concentration de restaurants et de tables gastronomiques de Québec. Dans la tradition de Serge Bruyère, on y trouve parmi les plus grands chefs du Québec. Pensons aux Jean-Luc Boulay (Le Saint-Amour et Chez Boulay) Arnaud Marchand (Chez Boulay), Daniel Vézina (Laurie Raphaël) et Louis Pacquelin (Panache). Jean-Luc Boulay et Arnaud Marchand vous feront vivre l’expérience de la cuisine boréale mettant en valeur les produits typiquement québécois Chez Boulay au rez-de-chaussée de l’élégant Manoir Victoria, rue Saint-Jean. Non loin de là, le chef Jean-Luc Boulay préside aux destinées du Saint-Amour, une figure de proue de la gastronomie québécoise qui rend hommage aux fines denrées de notre terroir. Le Saint Amour se veut une figure de proue pour le rayonnement de la gastronomie québécoise. Dans le Top 10e des restaurants gastronomiques au Canada selon TripAdvisor, le Saint-Amour est un rendez-vous des stars de passage dans la capitale.

Sur la rue Saint-Stanislas, le chef Stéphane Roth veille aux cuisines du Patriarche, un établissement classé cinq-diamants. Du côté du Vieux-Port, le restaurant Panache installé dans un ancien entrepôt du XVIIIe siècle et intégré à l’Auberge Saint-Antoine, vous fera découvrir la cuisine raffinée du chef Louis Pacquelin digne des Relais et Châteaux. Au passage, découvrez les artéfacts mis en valeur dans les murs du bâtiment, rappelant la riche histoire des lieux qui ont vu naître la colonie.

Les touristes apprécient aussi Les Anciens Canadiens , un restaurant établi dans un bâtiment patrimonial qui vous permet de découvrir ou de revisiter les classiques de la cuisine traditionnelle québécoise. Non loin du Château Frontenac, le Continental est réputé pour ses flambés. Le Parmesan à deux pas met à l’honneur les classiques de la cuisine italienne.


Un petit creux à combler avant ou après le spectacle ou les emplettes? L’axe de la rue Saint-Joseph offre d’excellentes tables. Essayez Le Cercle pour sa cuisine à base de produits locaux, son ambiance éclectique et sa programmation d’événements culturels. À moins que vous n'ayez un penchant pour le bistro du Clocher Penché? C’est toujours un réel plaisir de s’attabler dans cet irréductible bistro qui échafaude son art autour de produits d’artisans d’ici. Au brunch, les becs salés se régalent de mets uniques en ville, telles la tarte à l’endive ou la brouillade d’œufs au maquereau fumé. Le midi, le classique bistro du jour rameute plusieurs affamés. Et le soir, la carte se veut rassembleuse, forte de plats gorgés d’amour qui semblent s’être encanaillés. Une valeur sûre.

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Vous cherchez un endroit bien branché pour prendre un verre en fin de journée? Le Versa Resto-bar à deux pas sur Du Parvis vous offre une carte des vins exclusive, un bel éventail de mojitos et l’unique bar à huîtres de Québec. Vous découvrirez la cuisine bistronomique du chef Benoit Poliquin. Des plats savoureux : pétoncles poêlés, bavette de bœuf, arrivages de poissons frais, avec un style et des saveurs gastronomiques à des prix raisonnables.

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Un peu plus loin sur Saint-Joseph, Les Sales Gosses proposent une cuisine travaillée et goûteuse, influencée par la France et Italie. Le restaurant se trouve dans un local tout en longueur où le noir et le blanc sont de véritables accessoires qui contribuent à rehausser les différents plats au menu. Les clients apprécieront l’aspect épuré du resto, sans compter l’immense banquette de la salle à manger, ainsi que le vaste bar qui permet à la clientèle de manger sur le pouce ou d’apprécier une soirée entre amis.

Les amateurs de bières artisanales, eux, souhaiteront étancher leur soif à la micro brasserie La Barberie, qui a atteint le stade d'institution dans le quartier. À moins que ce ne soit chez la petite dernière, Korrigane Brasserie Artisanale. Rue Saint-Vallier, on raconte que vous pouvez croiser Robert Lepage aux Salons d’Edgar.

 

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Depuis les années1960, la route 138 construite sur les berges et battures de la Côte-de-Beaupré, invite les visiteurs à éviter l’ancestrale avenue Royale qui traverse et relie les villages de la Côte. C’est cette avenue facilement cyclable qu’il faut remonter pour découvrir les charmes et toute l’histoire de la Côte qui nous ramène aux tout débuts de la colonie. Si vous arpentez cette avenue historique, le pendant du Chemin du Roy sur la Côte de Beaupré, quelques arrêts s’imposent aux épicuriens.

Tout d’abord à L’Ange Gardien, arrêtez-vous au Domaine de l’Ange Gardien et découvrez ses vignobles et vergers. Depuis 2007, ce vignoble à moins de vingt minutes du centre-ville de Québec offre des produits de grande qualitéà sa clientèle. Que ce soit dans les champs où le viticulteur travaille avec minutie afin de produire des fruits d’une qualité optimale ou encore dans le chai où les vins sont élaborés avec soin, Le Domaine s’engage à vous livrer le meilleur du terroir québécois.

En poursuivant votre chemin jusqu’à l’historique village de Château Richer, il ne faut pas manquer de vous arrêter à l’historique Auberge Baker. Ici la gastronomie québécoise et européenne est à l’honneur. Alvin A. Baker fit, en 1935, une auberge d'une maison cossue datant du 19e siècle. Vous y retrouverez le charme des auberges de campagne et dégusterez les plats classiques de la cuisine québécoise et française en buffet ou en table d'hôte. La carte des vins est des plus élaborée. À quelques pas, les Gagnon et les Doyon retrouveront les terres de leurs premiers ancêtres en Nouvelle-France.

Si vous poursuivez la route jusqu’à Ste-Anne-de-Beaupré, arrêtez-vous au Café-bistro Le Sainte-Anne, à deux pas de la basilique, au cœur du village. L’endroit est chaleureux, les plats savoureux et le service hors pair ! La jeune équipe a su rafraîchir et mettre au goût du jour la formule café-bistro.

En empruntant la route 138 vers Beaupré ou Charlevoix, faites un arrêt au Café-épicerie Les Trois Becs, une cantine gourmande pour fins gourmets. L’ambiance est chaleureuse propice à la dégustation de cafés, thés, chocolats chauds, produits fins mettant à l’honneur les saveurs régionales de la Côte-de-Beaupré. Durant la belle saison, sa vaste terrasse offre une vue sur l’ile d’Orléans et le fleuve.

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Au beau milieu de ce vaste terroir, Granby et Bromont comptent plusieurs tables homosympas offrant les produits de la région.

À Granby, le resto Il Piccolo de l’Hôtel Saint-Christophe propose une cuisine internationale aux saveurs méditerranéennes. Malgré le nom italien, le chef est portugais. Aussi des tapas d’inspiration ibérique sont au menu. Le bistro met à l’honneur un belle carte de vins en importation privée. La magnifique terrasse, attenante à la salle à manger, offre une vue prenante sur le lac Boivin.

Avec ses deux restaurants, en à peine 5 ans C’est Belge s’est construit une renommée à Granby une solide réputation pour ses fameux déjeuners gastronomiques mariant recettes européennes classiques aux déjeuners québécois spécialisés dans les œufs bénédictines et les gaufres. Philippe Payen, une figure bien connue du Village aux débuts des années 2000, a donné raison à l’adage qui dit ‘Qui prend mari, prend pays’ en faisant connaître la cuisine belge dans son pays d’adoption. C’est Belge offre des produits naturels et bio, toujours de provenance de producteurs de la région.

À quelques km de Granby, à L’Ange Gardien, le Bistro Colombine vous fera découvrir une fine cuisine avec une touche à connotation française, autant dans l’amalgame des goûts que dans la beauté des plats. À déguster à l’intérieur ou sur la terrasse en été. À la même enseigne, il faut goûter à la finesse et l’authenticité du goût de Chocolats Colombe.

À Bromont, le bistro et steakhouse Le Macpherson loge dans une bâtisse historique, l’ancien hôtel Le Macpherson construit en 1880 au cœur du Vieux Village de Bromont. Son décor allie confort et modernisme en intégrant des éléments patrimoniaux. Le menu bistro s’inspire d’une cuisine du marché aux saveurs variées qui saura plaire à tous les palais, avec de succulentes grillades de première classe et une carte des vins incluant une sélection d’importations privées .

La micro-brasserie Le Brouemont propose plus de vingt recettes de bière artisanale brassées sur place. On raconte que c’est la meilleure micro-brasserie de tous les Cantons de l’Est. Ses bières se marient à la cuisine pub offerte au restaurant qui comprend d’excellents burgers. C’est un rendez-vous recherché en après-ski.

Si vous êtes amateur de chocolat, le Vieux Village de Bromont célèbre fin main la Fête du Chocolat, une fête qui se veut la plus gourmande au Québec.

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