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Archive du blog pour novembre 2022

Qu’à cela ne tienne, le nouveau Café Chez Casgrain, à Kamouraska, qui loge à l’enseigne autrefois occupée par la chocolaterie La Fée gourmande  qui a déménagé au printemps 2022  après l’avoir occupé pendant cinq ans, sera ouvert toute l’année… sauf peut-être quelques jours pour Noël et le Nouvel an.


Ayant débuté ses activités le 21 juin dernier après quelques transformations du local et l’aménagement d’une terrasse, le commerce porte le nom de Pierre Casgrain, le constructeur de la maison voisine où réside la famille de Élaine Bossé, propriétaire du commerce avec son conjoint.
Chez Casgrain
La construction de la maison date de 1804. Ayant servi de magasin général et de banque avant de devenir une maison familiale, cette demeure fut transformée en 2008 par Marie Drapeau et Denis Bossé en gîte touristique. Jusqu’en 2018, la Belle Blanche a accueilli les voyageurs dans le confort et la simplicité.


On souhaite ainsi honorer la mémoire de Pierre Casgrain, qui fut une figure historique de la région et son implication en tant que marchand et seigneur a permis à plusieurs entreprises de la région de prendre leur essor dans les années 1800.

« Nous avons saisi l’opportunité de créer un commerce à notre image et de concrétiser une vision que nous avions si longtemps portée », explique Élaine Bossé attablée au café en ce dimanche matin frisquet de novembre. Elle et son conjoint Blake Love sont revenus à Kamouraska en 2021 avec leurs deux enfants après un séjour à Montréal, puis à Québec. La pandémie de COVID ayant instauré le travail à domicile, ils ont choisi de s’investir dans un projet « familial » avec le support des parents d’Élaine, propriétaires du bâtiment, situé en plein cœur du village, avec une localisation exceptionnelle.


Le café peut accueillir de 30 à 40 personnes à l’intérieur en plus de la terrasse extérieure en belle saison. Un stationnement permet d’accueillir une dizaine d’autos à la fois. On y sert les cafés, boissons chaudes et glacées et un menu d’accompagnements en valorisant un circuit court, comme une sélection de produits faits à partir d’ingrédients locaux afin de faire découvrir les saveurs du Kamouraska. On favorise les heures d’ouverture du matin et de l’après-midi, soit de 8 heures à 15 heures (16 heures les samedis et dimanches). Un rideau permet d’isoler une section de la grande salle pour des groupes privés, des réunions ou d’autres activités.

La saison estivale 2022 fut excellente, même si de petits ajustements ont dû être apportés au début pour mieux satisfaire la clientèle. Élaine Bossé est d’avis qu’on a maintenant bien maîtrisé tous les aspects des opérations d’un café et qu’on entreprend la suite des choses avec beaucoup d’enthousiasme.

Quelles sont les motivations de ces deux entrepreneurs ? Ils se définissent comme des rêveurs. « Nous avons rêvé d’un lieu d’échange pour les gens d’ici, celleux qui sont là à l’année, qui surmontent chaque vague estivale en tenant le cap. Nous avons rêvé d’un espace inspirant où naissent des romans mystérieux, des histoires d’amour et des projets ambitieux. Nous avons rêvé d’être au coeur de cette énergie, si près de nos racines, avec l’énergie des Appalaches sous nos pieds, les yeux tournés vers le majestueux Saint-Laurent. Nous avons rêvé d’une communauté accueillante, remplie d’énergie et vibrante d’idées ».

Café Chez Casgrain
chez-casgrain.ca
65C, ave Morel
Kamouraska, Qc G0L 1M0
418-308-0808


Rimouski, rue Saint-Germain ouest, une façade qui n’indique que très peu ce qui attend le visiteur à l’intérieur. Un vaste espace « cozy », de petits fauteuils autour d’une table basse, une section bistro, et au fond une grande salle aux éclairages tamisés où de petits groupes viennent y discuter ou s’y réunir tout en profitant des produits uniques et spécialisés du torréfacteur.

Moussonneur
Et puis ce grand comptoir derrière lequel on trouve deux douzaines de silos remplis de grains de cafés divers prêts à être emportés, moulus au goût du client ou dégustés sur place en une variété de choix et de formats, grâce à un personnel de baristas formés et connaisseurs.
On n’y sert pas de repas, précise Nathalie Gagnon, la directrice générale. On y sert en plus des cafés, des thés, des bières de micro-brasserie, des vins, des pâtisseries d’un commerce local. On peut y apporter un lunch et le faire réchauffer. À l’occasion, on y tient des vernissages, des conférences ou des spectacles.

La torréfaction, au cœur de l’entreprise

Moussonneur
Le Moussonneur, ce n’est pas que l’endroit qu’on vient de décrire plus haut. C’est encore et surtout une entreprise qui importe et sélectionne des cafés d’un peu partout dans le monde, et qui opère dans le parc industriel de Rimouski un atelier de torréfaction parmi les mieux équipés, grâce à l’expertise de plus de 32 années de Richard O’Neill, l’associé de Nathalie Gagnon.
Et le nom de cette entreprise rimouskoise provient du terme « moussonné », qui constitue en fait une gamme de cafés dont le Moussonneur a fait sa spécialité. En fait, on dit d'un café vert obtenu à partir de café non lavé qui a été exposé en atmosphère humide afin d'absorber de l'eau, gonfler et changer de couleur jusqu'à devenir brun clair doré, qu’il est moussonné.

Moussonneur 
La vedette de cette gamme, c’est le Moussonné des Îles-de-la-Madeleine, un café vert trempé dans l'eau de mer des Îles, ensuite séché au soleil et aux vents salins, avant d'être torréfié au fur et à mesure de la demande. Pourquoi cette idée folle ? « Parce que le sodium de mer, cristallisé à l'intérieur de ce grain, se mélange aux huiles du café lors de sa torréfaction, ce qui crée une réaction réduisant grandement l'acidité des autres cafés avec lequel il est mélangé, en plus de faire ressortir leurs arômes spécifiques qu'on ne découvrirait pas sans lui », explique Richard O’Neill. Il s’agit d’un procédé découvert au 17e siècle. Ces produits sont reconnus pour leur finesse, leur saveur supérieure et leur texture onctueuse. Afin de concevoir ces cafés exceptionnels, Richard O’Neill s’est plus qu’inspiré de la nature : il l’a intégrée à son procédé.

Moussonneur
Par sa façon unique de choisir et de torréfier nos cafés d’origine, l’artisan torréfacteur Richard O’Neill sait atteindre des saveurs exceptionnelles et remarquables. D’ailleurs, il se rend lui-même sur les plantations afin de mieux comprendre le quotidien et les particularités des producteurs, leurs procédés spécifiques ainsi que l’environnement distinct qui entoure chacune des cultures.
Il développe également plusieurs mélanges aux saveurs précieuses, parfaites et sans pareil qui savent plaire aux fins connaisseurs, qu’on appelle les Incontournables. L’atelier produit aussi des cafés pour des chaînes d’épicerie et des restaurants.
Par ailleurs, les cafés Privés sont des cafés ayant obtenu un grade au-dessus de 87 sur une échelle de 100 définie par la SCA (Speciality Coffee Association), une note attibuée selon différents critères : les arômes, le corps, l’acidité, la balance, l’arrière-goût, la netteté de la tasse. De l’éclairage de la salle, au Ph de l’eau en passant par les niveaux d’humidité du grain, tout est pris en compte pour assurer une uniformité des résultats lors de la dégustation.

C’est en découvrant ces détails et les méthodes de travail du torréfacteur qu’on peut dire qu’il est au café l’équivalent du sommelier pour le vin.
On ne peut terminer ce profil sans parler d’un nouveau produit qui occupe un créneau particulier : on l’appelle le Cold Drip Brew. Ce café est infusé à froid selon une méthode artisanale japonaise de goutte à goutte, le style Kyoto. Ce procédé permet d'obtenir un café infusé à froid d'une extrême richesse permettant le développement des saveurs et arômes spécifiques au terroir de chaque café d'origine. Il est offert en cannette prêt à servir ou à être intégré à un alcool ou à un breuvage fruité, par exemple, sur glace.
Ces dernières années, les boissons froides à base de café sont devenues de plus en plus populaires pendant les mois d'été aux États-Unis et au Canada. L'infusion à froid a connu une croissance exponentielle au cours des dix dernières années. Cependant, parallèlement à l'infusion à froid, on a également assisté à l'essor du café « cold drip », une boisson qui présente des similitudes et des différences essentielles. C’est ce procédé que le Moussonneur utilise pour fabriquer ses deux variétés : le Costa Rica Terrazu et le Jamaica Blue Mountain.
Le Moussonneur emploie une équipe de quatre personnes à l’atelier en plus de quelques baristas au café du centre-ville.

Le Café du Moussonneur
lemoussonneur.ca
173, rue St-Germain Ouest
Rimouski (Qc) G5L 4B8
418 721-7776

Moussonneur

Rimouski a maintenant sa franchise de la bannière Copper Branch depuis janvier 2019. Le restaurant propose des menus 100 % à base de plantes, et a pignon sur rue coin Léonidas et 2e rue est à Rimouski, un secteur de la ville en plein développement alors que de nombreux commerces et services s’y sont installés depuis quelques années.

CopperBranch
Véronique Desrosiers et Tommy Corbin ont choisi cette franchise pour leur projet d’affaires d’abord parce qu’elle correspond à leurs valeurs et qu’elle permet de participer à un mouvement qui veut aider les gens et les guider vers une meilleure alimentation, explique celle qui a une formation de biologiste et qui poursuit sa carrière à temps partiel à l’Université du Québec à Rimouski (UQÀR).
Véronique est d’avis que son plan d’affaires et sa carrière scientifiques sont très proches. Comme chercheure, elle participe à des travaux sur l’aquaculture, donc sur la vie des poissons (recherche appliquée) en plus d’être engagée dans des travaux sur la gestion du vieillissement chez les humains, en partie par le biais des fonctions cellulaires (recherche fondamentale).
Copper Branch, une entreprise créée au Québec et qui a toujours son siège social à Montréal, se donne pour mission de servir des aliments de base végétale préparés avec des ingrédients sains. Le menu est 100 % à base de plantes et d’aliments puissants à haute valeur nutritive tels que l’avocat, le chou vert, les haricots noirs ou rouges, les graines de lin, de chia, si l’on en croit le site. Copper Branch possède plusieurs restaurants au Québec et en Ontario.
Véronique Desrosiers explique si au départ sa clientèle était majoritairement féminine, cela a changé et l’équilibre s’est rétabli en grande partie. Actuellement, ce sont les 25-40 ans qui sont la principale clientèle, gens d’affaires, travailleurs des alentours, étudiants, etc. On peut commander en ligne et venir chercher, ou choisir la livraison DoorDash. Une salle à manger permet de consommer sur place aussi. On y offre également un service de traiteur.
Le couple franchisé estime qu’il s’agit également d’une façon de contribuer à l’éducation et à l’évolution des habitudes alimentaires au moment où les changements climatiques sont de plus en plus préoccupants. Il faut revenir à l’essentiel : servir des aliments complets sains qui sont une véritable source d’énergie, en promouvant la santé et la vigueur, la saveur, la commodité, et la responsabilité. « Ce sont des repas composés de superaliments qu’on peut savourer en toute confiance », est convaincue Véronique.

Copper Branch – Rimouski
eatcopperbranch.com
371, Av. Léonidas Sud, Local C
Rimouski, Qc G5M 1A1
(418) 723-3230

Lorsqu’on fréquente un restaurant réputé pour la première fois, on cherche souvent à « tester » un plat méconnu et un autre que l’on apprécie déjà. Une expérience qui procure la plupart du temps des frissons sur les papilles gustatives.
Disons d’abord que l’Union Pacifique, en plein cœur du centre-ville de Rimouski, sur la populaire rue Saint-Germain est où on trouve nombre de restaurants, bars et boutiques très fréquentés, propose une salle à manger sur deux niveaux, dont l’un sous une verrière agréable pour sa luminosité en fin de journée. La partie inférieure est décorée sobrement dans un style qui inspire la conversation et la détente en bonne compagnie. L’endroit accueille les clients depuis plus de 25 ans.
Le chef-propriétaire, Mani Bonnif, a concocté un menu dite de cuisine urbaine, qui présente quatre sections: les entrées, le bistro, la ferme et la mer. Il est intéressant de pouvoir à la fois savourer une entrée originale, comme la terrine de fromage de chèvre, pesto et noix de pin, et de la compléter par un copieux plat de moules de l’Atlantique sauce au saumon fumé, et leurs frites. Les viandes grillées, les poissons et fruits de mer s’affichent également sur la carte. On peut bien entendu accompagner son repas d’un vin ou d’une bière, à partir de la sélection offerte.

Union Pacifique

Dans un coin de la salle à manger, un vaste vivier rempli de homards n’attend que l’on vienne les choisir.
L’Union Pacifique sait combler les attentes. Le sourire et la gentillesse du personnel y est certainement pour quelque chose.

L’Union Pacifique
unionpacifique.com

40, rue Saint-Germain est
Rimouski, Qc G5L 1A2
418.723.3220

Lorsque Josée Poulin et son conjoint ont acquis l’endroit, en 2014, c’était déjà un gîte qui offrait plusieurs petites chambres. Ils ont alors décidé de réduire ce nombre à trois, et d’en faire des suites incluant chacune une salle de bain, une cuisine et un espace lounge : La Marée haute, la Marée basse et la Sirène.


Cela a eu pour effet d’attirer des gens qui souhaitent un séjour prolongé en profitant des commodités pour cuisiner des repas et ce, avec une vue sur le paysage fluvial juste en face.


Ce que la clientèle apprécie particulièrement, explique Josée, c’est la proximité de tous les services, l’accès au bord du St-Laurent juste en bas et la tranquillité des lieux. Les chambres et les espaces communs sont meublés de plusieurs meubles antiques qui rehaussent le cachet de l’endroit.

Écho de la mer
Les couples de tout âge, les petites familles avec un ou deux enfants ou même les personnes seules s’accommoderont aisément de cet hébergement sympathique et plein d’avantages. On favorise les séjours de trois jours et plus, mais on peut également, selon la disponibilité, y loger pour une ou deux nuitées.


la collection de bijoux de Josée Poulin Joaillière-Sculpteure. Une série de pièces uniques aux formes aquatiques inspirées par la magie de la mer. L’argent, l’or, les pierres précieuses et semi-précieuses sont à l’honneur.
Écho de la mer
Josée vous offre également une série de produits nautiques fabriqués avec des bois de grève, du verre et des coquillages.
Situé en plein cœur des principaux attraits de Kamouraska, un lieu qui déborde de faits historiques et de bâtiments anciens, L’Écho de la Mer propose aussi une boutique d’art et joaillerie, une discipline qu’elle exerce depuis plus de 30 ans. Josée y conçoit et réalise des bijoux et autres pièces de joaillerie, en plus de présenter des réalisations d’autres artisans régionaux, entre autres.

Écho de la mer
La propriétaire des lieux explique que la saison 2022 en fut une des plus prolifiques, avec une clientèle provenant surtout du Québec, de l’Ontario et aussi d’Europe (la France surtout). Le retour des bateaux de croisière au port de Québec n’y serait pas étranger, croit-on.
Les propriétaires projettent des travaux dans la rénovation de cuisines et aussi pour l’aménagement d’un atelier de joaillerie plus adéquat.
Une visite à l’Écho de la Mer s’impose pour qui recherche un séjour différent et confortable à Kamouraska.
Écho de la mer


Gîte Écho de la Mer

echodelamer.com
139, ave Morel,
Kamouraska (Qc) G0L 1M0
418 308-3011

Le festival de film LGBTQ Image+Nation présente du 17 au 27 novembre 2022 plus 50 films, en présentiel et en ligne, pour souligner son 35e anniversaire. Pendant 11 jours, le festival présente sur écran et en ligne des films primés, des documentaires marquants et des courts métrages remarqués de partout sur la planète. Il y a donc de tout pour tous les goûts, des comédies romantiques aux drames, en passant par les enjeux d’ordre social.
Maintenant âgé de 35 ans, image+nation prend une nouvelle direction et devient image+nation Culture Queer : créations LGBT2SQ+ stories, mais continuera de présenter du cinéma queer par l’entremise de son festival principal et de I+N FCQSFF. « Cette expansion nous permet de créer des initiatives novatrices, dont I+N StoryLab qui souhaite aider les créateur·trice·s à raconter leurs histoires et I+N E/space LGBT2SQ+, une banque de données et salle d’exposition virtuelle en phase de développement. Le recentrage de notre mission élargit donc notre rôle au sein du paysage culturel canadien et nous offrons désormais des occasions de mentorat aux artistes queers, principalement celleux issu·e·s de communautés sous-représentées », écris la directrice de la programmation, Katerine Setzer, en page de bienvenue.

Pionnier du cinéma LGBTQ+ depuis au pays, image+nation culture queer s’engage à diffuser, promouvoir et faire découvrir les histoires et expériences de vies LGBTQ+ via les films et les productions médiatiques. « La mission d’image+nation est de représenter, de protéger et de préparer les générations contemporaines et futures des artistes queer en partageant leurs histoires aux publics d’ici, au Canada et de partout ailleurs grâce à nos initiatives en ligne », insiste Charlie Boudreau, qui occupe la direction générale du festival.
Ses créateurs se réjouissent que pendant des décennies, les cinéastes canadien.nes LGBT2SQ+ ont créé certains des films les plus intelligents et les plus inspirés du cinéma queer. « Made au Canada » met en lumière leurs talents et leurs visions. Cette année détient un nombre record de longs métrages canadiens, dont la majorité sont des premiers longs métrages. Grâce aux groupes donateurs canadiens qui reconnaissent et soutiennent la diversité de leurs programmes, 2022 voit un assaut de talents canadiens.
Dès jeudi le 17 novembre, quarante longs métrages de fiction et documentaires ainsi que 13 programmes de courts métrages présentant des œuvres de 28 pays différents seront à l’affiche dans quatre salles : Cinéma Impérial, Cinéma Moderne, Cinéma de Sève et Centre PHI. La programmation d’Image+Nation35 (I+N35) se déploie aussi en ligne partout au Québec, via la plateforme virtuelle de l’événement, une formule qui a été déployée en 2020 et 2021, pandémie oblige, et qui a connu un vif succès.


Image + Nation 2022
En ouverture, la scénariste, réalisatrice et actrice Gail Maurice présente Rosie, un premier film réconfortant qui nous mène dans la marge du Montréal des années 80 à travers le regard d’une fille autochtone devenue orpheline et de sa nouvelle famille choisie (le 18 novembre, 19h, Cinéma Impérial).

Image + Nation 2022
En clôture, Cop Secret, du cinéaste islandais Hannes Þór Halldórsson, est une comédie policière à la sauce hollywoodienne. Lorsque Reykjavik est victime d’une vague de crime, un superpolicier dans le placard et un justicier pansexuel s’unissent pour s’y attaquer, non sans se rapprocher l’un de l’autre (le 27 novembre, 19h, Cinéma Impérial). La bande-annonce ici : https://youtu.be/S6Ukq4eVyIE
Pour la programmation complète, on consulte le e-catalogue : https://issuu.com/imagenation2/docs/cat_in35_2022_hyperlinks

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Personne ne peut rester indifférent à séjourner dans une auberge qui a près de 200 ans d’histoire et où tout rappelle le passé éloquent du bâtiment et de ses occupants au fil du temps.

 
La vaste résidence qui porte maintenant le nom de Villa Thomas Ward à Kamouraska trône fièrement depuis 1819 au milieu de l’environnement riche et attrayant de ce village dont les histoires font les beaux jours localement et ailleurs depuis fort longtemps. Celle de ces lieux n’a rien de banale. Bien au contraire.

Villa Thomas Ward
Disons dès le départ qu’il s’agit de la plus ancienne auberge de Kamouraska. Elle a été témoin de nombreux événements ayant marqué son existence, par ses propriétaires successifs, ses célèbres et prestigieux occupants et son rayonnement en tant qu’auberge prestigieuse bien au-delà de la région.


Pouvoir dormir dans une de ses cinq chambres avec salle de bain privée, portant le nom de l’un de ses plus célèbres occupants du temps de la Villa Saint-Louis, l’avocat, juge, professeur de droit à l’université, écrivain et ardent patriote, citoyen de Kamouraska, Sir Adolphe Basile Routhier, celui-là même qui a composé les paroles de l’hymne national canadien, « Ô Canada », ce n’est pas sans avoir un certain effet sur l’imaginaire. Les quatre autres chambres sont également baptisées de noms de personnalités connues.

Villa Thomas Ward
À l’époque, il s’agissait surtout d’une auberge comportant une vingtaine de chambres sur deux étages accueillant les navigateurs des goélettes accostant au quai. À la fin des années 1870, à la suite du décès du père de la famille Ward, d’origine irlandaise, à 41 ans, la famille subvient à ses besoins en offrant ses services aux touristes de passage à Kamouraska. Les Ward louent d’abord des chambres, ou encore la maison tout entière ; puis, de 1891 à 1932, ils exploitent le Kamouraska Hotel, qui sera connu par la suite sous le nom de Villa Saint-Louis et, plus récemment, de Villa Thomas Ward.


Puis, le propriétaire des lieux depuis 2015, l’antiquaire montréalais Michel Richard, petit-fils de Clara Ward (mariée à Luc Richard), a été conquis par son architecture et son décor intérieur préservé dans toute la mesure du possible. Pour lui, cette villa demeurait un témoin authentique du Kamouraska touristique du XIXe siècle. Michel Richard a commencé sa vie professionnelle dans l’hôtellerie, alors que son père Maurice possédait l’hôtel Bellevue, maintenant disparu. Il est ensuite allé ouvrir un magasin d’antiquités dans la région de Montréal. La résidence historique, qui peut accueillir une quinzaine de personnes pour dormir, a été meublée et décorée en grande partie grâce aux objets issus du magasin d’antiquités de ce dernier. La clientèle LGBTQ+ qui est sensible à ce genre de décor sera certainement charmée par ce qui y a été accompli par M. Richard.

Villa Thomas Ward
Inutile de dire que ce Bed & Breakfast récemment rénové a tout pour charmer. Aussi, le buffet des petits déjeuners a de quoi satisfaire les plus exigeants. Enfin, on y trouve aussi une superbe piscine à l’arrière qui est chauffée une grande partie de l’année, de même qu’un magnifique jardin de fleurs et de plantes que Michel Richard entretenait et chérissait depuis qu’il y vivait, avec l’aide de son conjoint Jamie Katerenchuck, jusqu’au 9 avril 2022…


Une infirmière et un agriculteur deviennent aubergistes
Rien ne les destinait vraiment à ça. Elle, 31 ans, menait une belle carrière dans le domaine de la santé. Lui, 29 ans, agronome de profession, est nouvellement propriétaire de la ferme familiale de 7e génération avec 200 vaches laitières après y avoir travaillé presque toute sa vie. Ils sont tous deux fils et fille de Kamouraska. Il semble toutefois que le destin en a voulu autrement.

Villa Thomas Ward
Il faut dire que les bâtiments de la ferme et la maison familiale du jeune couple Patrick Pelletier et Marie-Pierre Pelletier (pas de lien familial direct malgré le même nom), se trouvent derrière et à côté de l’illustre Villa Thomas Ward.


Voilà pour l’histoire ancienne et plus récente de cette auberge unique. Mais qu’en est-il des nouveaux propriétaires ? En fait, l’histoire de cette acquisition est à la fois heureuse et triste. Ayant appris qu’il était atteint d’un cancer du poumon, Michel Richard a suggéré au couple Pelletier de s’en porter acquéreur. Il souhaitait la poursuite de sa vision pour l’endroit et il croyait que ces personnes étaient les mieux placées pour ce faire.

Villa Thomas Ward
Après mûre réflexion et alors que Marie-Pierre avait choisi de quitter sa profession après la naissance du 3e enfant, ils décident d’aller de l’avant et signent le contrat de vente le 8 avril dernier. Contre toute attente, ils apprennent le lendemain, 9 avril, que le cancer a eu raison de M. Richard qui est décédé le jour même.


Cela n’a pas eu pour effet de décourager les nouveaux propriétaires qui ont eu le support de la succession pendant les semaines qui suivirent. Ils ont entrepris d’opérer l’auberge au mois d’août, et en sont devenus les propriétaires officiellement le 4 octobre 2022.
Quelle est la recette du succès pour une telle entreprise, croit Patrick Pelletier ? D’abord aimer les gens, bien les accueillir, personnaliser les séjours lorsque possible, et consolider la clientèle pour en faire des habitués et des fidèles, année après année.

Villa Thomas Ward
Fait à signaler, la villa sera disponible en style « chalet » pour location de groupe ou familiale dès la mi-décembre, pour la période des Fêtes et au-delà pendant l’hiver et ce, pour des séjours de trois jours et plus. Elle a tous les atouts pour un séjour de tout confort, incluant des propriétaires déterminés à en assurer la postérité.

Villa Thomas Ward
villathomasward.ca
125, ave Morel,
Kamouraska, QC G0L 1M0
418 492-7072

Jusqu’au 15 janvier 2023,le Musée régional de la Côte-Nord présente une exposition solo du peintre Carol Bérubé, Un arrêt sur la 138.

Carol Bérubé
Depuis près de cinq ans, Carol Bérubé se concentre à peindre la Côte-Nord. D’un village à l’autre, d’une rivière à l’autre, d’une plage à l’autre… Celui-ci nous montre, à sa façon, des lieux intimes à découvrir et qui font partie de ses propres souvenirs ou de ceux des autres.
Il nous propose une série de toiles ayant comme sujet la route qui nous relie d'un village à l'autre et au reste du Québec: la 138. Un décor déposé sur une ligne du temps, changeante avec les années et qui, à certains endroits, semble être figée dans le temps et les souvenirs.
Sa première exposition au Musée est toute récente. C’est en tant que dessinateur que Carol accompagne l’historien Guy Côté, dans un duo présenté en août 2022. Cette fois, c’est en peinture qu’il nous fait voyager :

« J’ai peint les villages, les rivières et les lacs, mais sur le chemin qui me menait à ces lieux, j’ai découvert une belle poésie et une atmosphère que je n’avais jamais représentées en peinture… La route 138 ! » (Bérubé)

BIOGRAPHIE : Carol Bérubé vit à Sept-Îles depuis 1973. Il est natif de Chicoutimi. Il mentionne avec ironie que la seule chose qu’il n’a pu faire sur la Côte-Nord, c’est d’y naître. Ses dons en dessin étaient visibles dès la maternelle. Il poursuit cette passion jusqu’au secondaire. Un de ses médiums préférés est la photographie qu’il pratique en visitant de multiples thématiques : animaux, portraits, paysages, etc. C’est en 1999 qu’il intègre la peinture dans sa vie. Ses œuvres sont exposées dans divers restos et autres lieux publics. Il participe à plusieurs reprises au Symposium de peinture de Baie-Comeau et au Symposium d’art MAMU « Ensemble », à Uashat. Caricaturiste pour un journal local pendant un certain temps, il pratique encore le dessin pour illustrer des livres et affirme que le dessin est à la base de son travail. Il est grandement inspiré par les grands maîtres : Monet, Van Gogh, Cézanne et Pissarro. Il mentionne aussi le Groupe des Sept dans ses coups de cœur de ce côté de l’Atlantique. Au Québec, c’est Tex Lecor qui lui a donné le goût de faire une tentative en peinture.

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