Hotel et hébergement

---------------------------------------

Personne ne peut rester indifférent à séjourner dans une auberge qui a près de 200 ans d’histoire et où tout rappelle le passé éloquent du bâtiment et de ses occupants au fil du temps.

 
La vaste résidence qui porte maintenant le nom de Villa Thomas Ward à Kamouraska trône fièrement depuis 1819 au milieu de l’environnement riche et attrayant de ce village dont les histoires font les beaux jours localement et ailleurs depuis fort longtemps. Celle de ces lieux n’a rien de banale. Bien au contraire.

Villa Thomas Ward
Disons dès le départ qu’il s’agit de la plus ancienne auberge de Kamouraska. Elle a été témoin de nombreux événements ayant marqué son existence, par ses propriétaires successifs, ses célèbres et prestigieux occupants et son rayonnement en tant qu’auberge prestigieuse bien au-delà de la région.


Pouvoir dormir dans une de ses cinq chambres avec salle de bain privée, portant le nom de l’un de ses plus célèbres occupants du temps de la Villa Saint-Louis, l’avocat, juge, professeur de droit à l’université, écrivain et ardent patriote, citoyen de Kamouraska, Sir Adolphe Basile Routhier, celui-là même qui a composé les paroles de l’hymne national canadien, « Ô Canada », ce n’est pas sans avoir un certain effet sur l’imaginaire. Les quatre autres chambres sont également baptisées de noms de personnalités connues.

Villa Thomas Ward
À l’époque, il s’agissait surtout d’une auberge comportant une vingtaine de chambres sur deux étages accueillant les navigateurs des goélettes accostant au quai. À la fin des années 1870, à la suite du décès du père de la famille Ward, d’origine irlandaise, à 41 ans, la famille subvient à ses besoins en offrant ses services aux touristes de passage à Kamouraska. Les Ward louent d’abord des chambres, ou encore la maison tout entière ; puis, de 1891 à 1932, ils exploitent le Kamouraska Hotel, qui sera connu par la suite sous le nom de Villa Saint-Louis et, plus récemment, de Villa Thomas Ward.


Puis, le propriétaire des lieux depuis 2015, l’antiquaire montréalais Michel Richard, petit-fils de Clara Ward (mariée à Luc Richard), a été conquis par son architecture et son décor intérieur préservé dans toute la mesure du possible. Pour lui, cette villa demeurait un témoin authentique du Kamouraska touristique du XIXe siècle. Michel Richard a commencé sa vie professionnelle dans l’hôtellerie, alors que son père Maurice possédait l’hôtel Bellevue, maintenant disparu. Il est ensuite allé ouvrir un magasin d’antiquités dans la région de Montréal. La résidence historique, qui peut accueillir une quinzaine de personnes pour dormir, a été meublée et décorée en grande partie grâce aux objets issus du magasin d’antiquités de ce dernier. La clientèle LGBTQ+ qui est sensible à ce genre de décor sera certainement charmée par ce qui y a été accompli par M. Richard.

Villa Thomas Ward
Inutile de dire que ce Bed & Breakfast récemment rénové a tout pour charmer. Aussi, le buffet des petits déjeuners a de quoi satisfaire les plus exigeants. Enfin, on y trouve aussi une superbe piscine à l’arrière qui est chauffée une grande partie de l’année, de même qu’un magnifique jardin de fleurs et de plantes que Michel Richard entretenait et chérissait depuis qu’il y vivait, avec l’aide de son conjoint Jamie Katerenchuck, jusqu’au 9 avril 2022…


Une infirmière et un agriculteur deviennent aubergistes
Rien ne les destinait vraiment à ça. Elle, 31 ans, menait une belle carrière dans le domaine de la santé. Lui, 29 ans, agronome de profession, est nouvellement propriétaire de la ferme familiale de 7e génération avec 200 vaches laitières après y avoir travaillé presque toute sa vie. Ils sont tous deux fils et fille de Kamouraska. Il semble toutefois que le destin en a voulu autrement.

Villa Thomas Ward
Il faut dire que les bâtiments de la ferme et la maison familiale du jeune couple Patrick Pelletier et Marie-Pierre Pelletier (pas de lien familial direct malgré le même nom), se trouvent derrière et à côté de l’illustre Villa Thomas Ward.


Voilà pour l’histoire ancienne et plus récente de cette auberge unique. Mais qu’en est-il des nouveaux propriétaires ? En fait, l’histoire de cette acquisition est à la fois heureuse et triste. Ayant appris qu’il était atteint d’un cancer du poumon, Michel Richard a suggéré au couple Pelletier de s’en porter acquéreur. Il souhaitait la poursuite de sa vision pour l’endroit et il croyait que ces personnes étaient les mieux placées pour ce faire.

Villa Thomas Ward
Après mûre réflexion et alors que Marie-Pierre avait choisi de quitter sa profession après la naissance du 3e enfant, ils décident d’aller de l’avant et signent le contrat de vente le 8 avril dernier. Contre toute attente, ils apprennent le lendemain, 9 avril, que le cancer a eu raison de M. Richard qui est décédé le jour même.


Cela n’a pas eu pour effet de décourager les nouveaux propriétaires qui ont eu le support de la succession pendant les semaines qui suivirent. Ils ont entrepris d’opérer l’auberge au mois d’août, et en sont devenus les propriétaires officiellement le 4 octobre 2022.
Quelle est la recette du succès pour une telle entreprise, croit Patrick Pelletier ? D’abord aimer les gens, bien les accueillir, personnaliser les séjours lorsque possible, et consolider la clientèle pour en faire des habitués et des fidèles, année après année.

Villa Thomas Ward
Fait à signaler, la villa sera disponible en style « chalet » pour location de groupe ou familiale dès la mi-décembre, pour la période des Fêtes et au-delà pendant l’hiver et ce, pour des séjours de trois jours et plus. Elle a tous les atouts pour un séjour de tout confort, incluant des propriétaires déterminés à en assurer la postérité.

Villa Thomas Ward
villathomasward.ca
125, ave Morel,
Kamouraska, QC G0L 1M0
418 492-7072

Une promesse d’achat de Julie Mercier et Patrick Lévesque en 2019, en a fait les propriétaires du Motel Le délice et de son restaurant maintenant connu comme Les Boucaniers SmokeHouse, à Mont-Saint-Pierre en Haute-Gaspésie. Ils en ont repris l’opération au printemps 2020, en pleine pandémie. L’établissement existe depuis près de 25 ans.
En hébergement, on propose 18 chambres confortables et un condo tout équipé sur deux étages. Pendant toute l’année, touristes, travailleurs, employés de Transports Québec, motocyclistes et motoneigistes, entre autres, viennent profiter des lieux.

Boucaniers
En restauration, on y sert le petit déjeuner chaque matin et la salle à manger est ouverte le soir sauf les samedis et dimanches. Le Boucaniers SmokeHouse a gagné une clientèle d’amateurs de viandes fumées. Patrick use de créativité en proposant un menu alléchant qui met en vedette des viandes fumées artisanales de qualité. Il nous met l’eau à la bouche avec sa recette de porc effiloché au café et à la bière (Pulled pork), un plat chaleureux et réconfortant à déguster en toutes saisons.
On peut aussi y savourer les mets exquis de la cuisine régionale, en table d’hôte ou à la carte, tout en profitant d’une vue imprenable sur la mer.

Motel Le Délice
Rien ne destinait vraiment Julie et Patrick à l’hôtellerie. Elle était infirmière et lui était dans le milieu politique. Julie a quand même vu son père opérer le motel pendant longtemps. Ils ont acquis un établissement en bon état, ce qui leur a évité de devoir investir des sommes importantes avant de l’opérer.

Deltaplane
Une bonne chance pour eux, Mont-Saint-Pierre est connu comme la capitale du vol libre de l’est du Canada. En effet, des pilotes de parapente et de deltaplane provenant de partout au monde s’y donnent rendez-vous chaque été afin de pratiquer leur sport favori.
C’est aussi à Mont-Saint-Pierre que le Sentier International des Appalaches atteint le Saint-Laurent après avoir traversé le parc national de la Gaspésie. D’une longueur de plus de 110 kilomètres, le réseau de sentiers de randonnée pédestre est très diversifié.
En hiver, cette région attire de nombreux skieurs et motoneigistes. On peut profiter de 550 mètres de dénivelé du Mont-Saint-Pierre. Les conducteurs de VTT sont également nombreux à sillonner les sentiers de quad et le secteur de Mont-Saint-Pierre du réseau des sentiers de quad de la Gaspésie est particulièrement réputé.

Coucher de soleil à Mont-Saint-Pierre

Le motel-restaurant Le Délice
audelice.com
100, rue Prudent-Cloutier
Mont-Saint-Pierre (Québec) G0E 1V0
418.797.2850

Quand elle a ouvert il y a dix ans sa boutique d’artisanat L’Artisane du Village juste en face du terminal du traversier Godbout-Matane au cœur de Godbout, Sylvie Savard a vite décidé pour se démarquer de se tourner vers l’artisanat autochtone dans cette région où la nation innue est omniprésente. Elle-même métisse, elle comprenait l’intérêt des touristes pour cet artisanat unique. C’est ainsi que l’idée lui est venue d’installer un tipi pour prendre le thé des bois sur le terrain. Mettant à profit sa formation en cuisine, elle a vite associé des pâtisseries au thé sous le tipi. C’est ainsi qu’est né Thépi Bec Sucré.
Devant la demande de clients pour un séjour en tipi, l’entrepreneure a décidé d’ajouter un volet hébergement en tipi et en gite. En réponse à la pandémie, une sandwicherie avec terrasse a pris la place de la boutique. Et au tipi, s’ajoutera bientôt une yourte quatre-saisons pour répondre à la demande d’hébergement insolite.

Thepi Bec Sucré
Cette évolution au fil des ans permet aujourd’hui à Sylvie et son conjoint d’accueillir les visiteurs en leur offrant un toit et une table tout en les mettant en contact avec la culture autochtone. Ses deux chambres très confortables en formule gite avec vue sur la mer mettent à l’honneur l’artisanat autochtone avec une salle de bain partagée. Le tipi et bientôt la yourte dans la cour permettent un séjour insolite inspiré de la tradition autochtone tout en donnant accès aux facilités du gite et de la sanswicherie.
La sandwicherie offre quant à elle une spécialité de poisson et de fruits de mer, mais aussi un menu diversifié comprenant salades, burgers, pizzas, nachos et poulet frit.

C'est sans parler de l'accueil chaleureux et sans prétention de vos hôtes. Vous vous sentirez comme chez vous.
Alors que vous soyez en virée sur la Côte-Nord ou en transit vers la Gaspésie, Thépi Bec Sucré est une adresse sympathique à ajouter à votre séjour.
Thépi Bec Sucré
166, rue Pascal-Comeau
Godbout, Québec
G0H 1G0
418.568.7879
418.293.7273

Quand on arrive au bout du chemin qui mène à l’extrémité de la presqu’ile et qu’on aperçoit cet immense domaine en bord de mer où se trouvent un hôtel de 24 chambres incluant un centre de soins esthétiques (spa), un centre de congrès et 33 chalets disponibles pour locfation dispersés autour, on se rend compte de l’ampleur de l’endroit qui nous accueille.
Le site en impose par son envergure, ses rues identifiées comme dans un village, sa quiétude et l’impression de bien-être qui en émane grâce à un aménagement unique en son genre. Un séjour saura en convaincre les plus difficiles. L’hôtel offre toutes les commodités auxquelles on peut s’attendre d’un tel endroit. On y propose le petit déjeuner inclus dans une salle avec vue totale sur la mer, mais pas de repas le reste de la journée. Plusieurs lieux de restauration se trouvent à faible distance dans la ville de Tracadie.
Villégiature Deux Rivières offre en fait un service d’hôtellerie digne des grandes chaînes, mais sans les contraintes qui viennent avec. Martin Albert, un fils de la région, détenteur d’un MBA en administration des affaires de l’Université de Moncton, en assume la direction générale depuis 2013. Martin a auparavant été directeur général de la municipalité de Paquetteville.

« Ce qui distingue la corporation Villégiatures Deux Rivières des hôtels de chaînes, c’est que tout est décidé et géré localement », explique son directeur général.

Martin Albert est fier de participer à cette belle aventure depuis bientôt 10 ans. Pour lui, la mission et la vision de Villégiature Deux Rivières font partie de son quotidien. Même si l’endroit est devenu un incontournable depuis quelques années déjà en matière d’hébergement et de séjours de qualité, il souhaite en faire « la destination de préférence au Canada Atlantique, où les invités sauront capturer des souvenirs inoubliables à saveur acadienne ».
L’arrivée de la véloroute dans le secteur a amené une nouvelle clientèle pour qui l’environnement et la tranquillité des lieux, avec l’omniprésence de la mer et les levers de soleil à couper le souffle sont des éléments de choix. L’hiver, les sentiers de motoneige amènent eux aussi bon nombre de visiteurs.

Une histoire qui a débuté il y a presque 25 ans.
C’est en 1999 que l’aventure du Centre de villégiature Deux Rivières a débuté à Tracadie-Sheila. La municipalité avait confié à la Corporation de développement des deux rivières de Tracadie (CDDRT) le soin de développer ce site exceptionnel.
Dès lors, grâce à une entente de partenariat public-privé entre un groupe d’investisseurs locaux et la CDDRT, on a débuté la construction de 33 chalets. L’année suivante, on a construit le centre de congrès. En 2001, ce sont 17 nouveaux chalets qui se sont ajoutés. Puis en 2009, c’est l’hôtel de 20 chambres qui s’est ajouté. Juste à temps pour la tenue du Congrès mondial acadien.

En 2012, l’entreprise a procédé à un changement de nom pour devenir Villégiature Deux Rivières, ce qui représentait mieux les services offerts par l’entreprise. En 2013, la Corporation de développement Deux Rivières de la municipalité s’est retirée du centre de villégiature qui est maintenant géré entièrement par cette corporation d’investisseurs propriétaires.

L’entreprise voulait grandir et avoir assez d’hébergement pour tenir des congrès de moyenne envergure sur le site. Les investisseurs des chalets sont alors devenus les actionnaires de l’hôtel avec l’enregistrement d’une corporation Hôtel Deux Rivières afin de veiller à sa gestion.

Villégiature Deux Rivières
www.deuxrivieres.ca
100, rue Deux Rivières
Tracadie-Sheila, N.B.
506.394.4050

Il est un peu passé midi. Matthew Tremblay, le propriétaire de l’Authentique Auberge de Charlevoix, au cœur du pittoresque village des Éboulements, est fébrile. Lui et son équipe se préparent à accueillir un autocar bondé d’une cinquantaine de jeunes touristes qui viennent découvrir la région et ses particularités.
Les tables sont montées, la cuisine laisse déjà échapper quelques effluves de ce qu’on y prépare pour cette joyeuse bande d’affamés qu’on va accueillir sous peu. Le décor est simple, mais chaleureux. Des fenêtres sur chaque mur de la grande salle à manger, puis une porte coulissante qui donne sur une galerie extérieure.

Authentique auberge vue
Et là, oh merveille : le décor est à couper le souffle. Aucun voisin arrière, sauf une marmotte qui se montre le bout du nez au milieu de ce paysage où trônent le grand fleuve et l’Isle-aux-Coudres tout en bas, qu’on admire dans son entièreté.
Outre sa table offrant des mets aux saveurs régionales et internationales et un bar proposant bières régionales, vins et alcools divers, on peut aussi y dormir dans l’une des cinq chambres confortables et accueillantes, toutes avec foyer, baignoire et toilette privée.
Aperçu sur le menu, un burger à l’alpaga des Éboulements, qui doit certainement attirer les amateurs de goûts hors de l’ordinaire. Celui au pavé de saumon frais doit aussi avoir ses fans ! Poisson et entrecôte côtoient les autres plats de la table d’hôte du midi et du soir. Le dimanche, le brunch attire son lot de clients désirant profiter de l’ambiance, tout comme du panorama unique.
Bref, l’endroit porte bien son nom et son propriétaire s’investit à en assurer la « postérité ».

L’Authentique Auberge de Charlevoix
aubergeauthentiquedecharlevoix.com

2210, route du Fleuve
Les Éboulements, QC G0A 2M0
418.635.1401

Toute parée de blanc et de bleu sur son promontoire, l’Auberge Fleurs de Lune inspire luxe et charme. Au Cap-à-l’Aigle, à La Malbaie, dans un décor champêtre qui offre une vue spectaculaire sur le Saint-Laurent, ses proprios d’origine française vous mettent à l’aise dès l’arrivée. L’endroit respire le confort douillet et le bon goût. Le matin, bonne odeur du petit déjeuner que cuisine le chef propriétaire lui-même se répand dans les espaces communs au décor invitant à la détente.

Fleurs de lune

L’hébergement offre deux volets : chambres et suites exceptionnelles dans l’auberge, ou chalet voisin tout équipé pour gens autonomes, incluant deux chambres, une cuisine avec toutes les commodités, avec accès internet sans fil et télé par câble.
Plusieurs chambres jouissent d'une vue sur l'estuaire et d'un accès au grand balcon qui s'étend sur tout le devant de l'auberge, au deuxième étage. Chacune des chambres porte le nom d'une fleur et est décorée selon le thème. Une suite est disponible pour ceux qui recherchent un peu plus, comme une baignoire tourbillon, une section salon et bien sûr le foyer.
Des forfaits sont offerts incluant un souper table d’hôte dans un restaurant voisin de l’auberge. En toutes saisons on y accueille les visiteurs qui veulent profiter d’un séjour hors du commun.

Auberge Fleurs de Lune
fleursdelune.com

301, rue Saint-Raphaël,
La Malbaie QC G5A 2N6
418.665.1090

Quitter des emplois haut-de-gamme dans des établissements réputés en hôtellerie et restauration après tant d’années n’est pas une décision qui se prend à la légère.
Si cette décision est associée à un désir de se rapprocher des familles et à celui de donner suite à un goût pour l’entrepreneuriat, alors que la pandémie avait contribué à la fermeture des hôtels pendant un certain temps, voilà qui permet de mieux comprendre les motivations de Mathieu Deschênes et de sa conjointe Mélissa dans l’acquisition de l’Auberge Mange-Grenouille au Bic en 2021.
Ces années passées dans les milieux hôteliers, des banquets et de la restauration leur ont fait réaliser que le contact humain et l'hospitalité sont deux points importants dans le quotidien.
Mange-Grenouille
Et on le constate dès l’accueil à la réception de l’auberge. Pour sa part, fier lui aussi de revenir dans sa région natale, Mathieu a comme vision de la restauration une offre conviviale, mettant l'accent sur l'hospitalité et de pouvoir faire découvrir une gastronomie "du Bas du Fleuve" à tous ceux et celles qui passeront au Mange-Grenouille.

Mange-Grenouille
L’endroit était exploité depuis plus de 30 ans par deux associés qui avaient acquis l’ancien magasin général inoccupé au cœur du village, pour en faire un lieu de villégiature bien sûr, mais aussi un lieu de création et de culture. Au fil des ans, l’auberge avait développé et maintenu une réputation remarquable auprès de la clientèle régionale, nationale et même internationale. Ils y avaient créé un décor baroque et théâtral qui alliait lyrisme, folie, clins d’œil, objets uniques et pure poésie.

Mange-Grenouille
Lors de l’acquisition au début de 2021, en pleine période de pandémie de la COVID, les nouveaux propriétaires ont choisi d’alléger le décor et d’y associer un environnement qui correspondait mieux à leur personnalité et à ce qu’ils souhaitaient offrir à la clientèle passée ou future. D’autres projets d’amélioration sont dans les plans pour les prochaines années.
C’est assurément  la cuisine avec sa nouvelle équipe qui satisfait et motive le plus Mathieu Deschênes. Il entend pousser encore plus loin l’offre gastronomique qui en a fait sa réputation, un menu en constante évolution en fonction des arrivages des producteurs de la région ainsi que des saisons de récolte.

Mange-Grenouille

Le Mange-Grenouille
lemangegrenouille.com
148, rue Sainte-Cécile-du-Bic
Le Bic, QC G0L 1B0
418.736.5656

La région de Kamouraska est reconnue pour les initiatives citoyennes et l’originalité de son entrepreneuriat à plusieurs égards. La population de Saint-Denis-de-la-Bouteillerie n’y fait pas exception. Après le départ du dernier curé ayant habité le presbytère voisin de l’église paroissiale après 36 ans, en 2014, l’abbé Jean-Baptiste Ouellet, on a décidé de mettre en valeur ce bijou de bâtiment construit en 1895.
En 2017, la Corporation pour le maintien des lieux historiques de St-Denis a été créée pour structurer le projet de mise en valeur du presbytère. C’est ainsi qu’une entreprise d’économie sociale composée d’administrateurs de la communauté a proposé de faire de ce lieu une auberge incluant un café. Une opération de financement a permis d’amasser les fonds auprès de plusieurs partenaires locaux et régionaux pour faire l’acquisition du bâtiment en 2018 et de faire les rénovations avec une équipe de bénévoles pour pouvoir accueillir la clientèle dans les cinq chambres et offrir les déjeuners et des collations au café adjacent.

Maison Jean-Baptiste
Chaque chambre a conservé un cachet authentique et possède sa salle de bain privée. Des pièces communes sont aussi accessibles : un salon avec piano, une magnifique salle à manger et une salle commune avec micro-onde et réfrigérateur. La chambre qu’occupait l’évêque lors de sa visite annuelle est également offerte aux visiteurs, explique Sylvie Gendron, une des administratrices.
La corporation à but non lucratif faisant office d’entreprise de l’économie sociale emploie 7 personnes pour la cuisine du café et l’entretien ménager de l’auberge. On accueille les visiteurs toute l’année à l’hébergement, mais le café est ouvert du vendredi au dimanche. On y propose un menu-santé composé de produits locaux pour consommer sur place ou à l’extérieur.
Travailler avec l’histoire, le patrimoine, les paysages et les traditions régionales et en faire le fondement des actions entreprises. Assurer la prise en charge par la communauté du développement des services dont elle a besoin. Mettre à l’avant-plan les attraits locaux et régionaux ainsi que des savoir-faire des gens du Kamouraska. Voilà ce qui motive et anime l’équipe de la Maison Jean-Baptiste.
Une halte chaleureuse et sympathique attend les visiteurs de passage dans Kamouraska.

La Maison de Jean-Baptiste
lamaisondejeanbaptiste.com
5, route de l’Église
Saint-Denis-De-La-Bouteillerie (Québec) G0L 2R0
418.894.2213

Il y a 16 ans cette année, en 2022, Lyne Vézina et Yvon Horth ont quitté leur milieu de vie de la rive-sud de Québec pour débuter une aventure d’aubergiste. Le couple à la retraite était alors à la recherche d’une manière de revenir près du fleuve, où avait grandi l’homme, un Gaspésien.

Opérant depuis 1996, l’Auberge Foin de Mer de Kamouraska est devenue leur « plan de retraite » en 2006 quand ils ont acquis l’endroit qui opérait en saison touristique seulement. « J’avais toujours dit à ma femme qu’à 50 ans, je voudrais retourner au bord de l’eau. On s’est mis à chercher une maison. On est tombés là-dessus, simplement, c’était affiché dans le journal », se souvient Yvan Horth.

Foin de Mer
Une fois la transaction conclue, le couple s’installe dans l’auberge, qu’ils habitent et exploitent toujours. Après quelque temps, les quatre chambres de l’endroit ne suffisent plus à la demande. « On refusait de 500 à 600 nuitées par été », raconte l’aubergiste.

En juin 2011, un pavillon de quatre chambres est construit, à quelques pas de l’immeuble principal. « Des chambres plus spacieuses avec des lits king, et chaque chambre a son balcon. Avec vue sur le fleuve, évidemment, et les magnifiques couchers de soleil », explique Lyne Vézina. Le bâtiment principal est aussi agrandi pour y aménager une salle à manger et d’autres chambres à l’étage. On y offre donc maintenant 8 chambres et ce, toute l’année.

Chaque jour, Lyne et Yvon veillent au bien-être de leurs invités. Ils font tout eux-mêmes : l’entretien des chambres et du jardin, l’élaboration des menus, la cuisine, le service, les réservations, la comptabilité. L’été, trois femmes de chambre viennent leur prêter main-forte, sans plus. Leur fils qui a travaillé en restauration leur apporte son aide aussi.

Foin de Mer
Ah oui… le foin de mer, qu’est-ce que c’est au juste ? Yvon Horst nous explique qu’il s’agit des joncs qui poussent sur la rive et qui s’apparentent au foin lorsque ballotés par le vent. On le surnomme aussi le « foin d’odeur ». Les autochtones le récoltent depuis toujours, le mettent à sécher et en font entre autres des paniers et autres pièces d’artisanat.


Auberge Foin de Mer
aubergefoindemer.com
85, avenue Leblanc
Kamouraska, Qc G0L 1M0
418.492.7081

L’édifice est imposant et occupe un vaste terrain en bordure du Saint-Laurent, voisin du quai si familier aux locaux comme aux touristes qui s’y baladent de jour comme de soir. L’endroit est particulièrement achalandé pour y observer des superbes couchers de soleil. Une petite plage sablonneuse en est la voisine immédiate.
La Gaspésiana, c’est un motel de 46 chambres et un pavillon style auberge de 10 chambres en bordure du fleuve. C’est aussi un restaurant pouvant accueillir jusqu’à 85 personnes. Le Gaspésiana propose un centre de santé et de soins esthétiques dans une maison centenaire attenante à l’hôtel afin de dorloter ses clients, la Maison Hélios.
Petite fille, Geneviève Raîche sautait de joie lorsque ses parents l’emmenaient manger au Gaspésiana voisin. Elle était tellement séduite par l’hôtel-restaurant de Sainte-Flavie que lorsque la voiture familiale passait devant l’établissement, elle ne pouvait s’empêcher de s’écrier : « Tiens, "mon" Gaspésiana est encore complet ce soir… ». En 2006, Geneviève Raîche réalisait son rêve d’enfant et devenait propriétaire cette vénérable institution.
Comme directrice de l’établissement et comme employeur, elle est d’avis qu’un bon superviseur doit avoir un but clair et précis et partager ce but aux employés. « Il ne faut rien prendre pour acquis et être constamment à l’affût des besoins des clients et des employés. Ce que j’aime particulièrement de mon travail, c’est d’être en arrière-scène de mes employés et de les aider dans leur travail quotidien », explique-t-elle.

Au goût du large
L’espace-restaurant, désormais baptise Le Goût du Large, a subi une métamorphose en 2017. Un décor rustique-chic, comme le souhaitait Mme Raîche. « Je voulais quelque chose de très neutre qui réponde parfaitement aux couleurs de la mer et des magnifiques couchers de soleil. On a donc opté pour les briques et les pierres. Sans oublier, surtout, l’élément le plus important : les larges fenêtres qui offrent une vue incroyable sur ce décor qui change tous les jours… ».

Au goût du large 2
Au menu, l’expérience d’une cuisine recherchée, à mi-chemin entre une nappe blanche et un bistro, qui se traduit par un menu actuel et savoureux. Des plats signatures aux saveurs de la mer, des viandes goûteuses et apprêtées au goût de chacun. Et en prime, ce panorama immense et enivrant de la mer, à perte de vue.


Motel La Gaspésiana
gaspesiana.com
460, route de la Mer
Sainte-Flavie, Qc G0J 2L0
418.775.7233