Hotel et hébergement

À mi-chemin entre Baie-Comeau et Sept-Iles, au coeur du petit village de Rivière-Pentecôte, aujourd'hui fusionné à la ville de Port-Cartier, l'Auberge du Nord-Côtier est l'endroit idéal pour découvrir l'univers des petits villages de la Côte-Nord d'avant le grand essor industriel d'après-guerre lié à l'extraction minière. Car le village fut  à la fin du XIXe siècle un des principaux centres de l'industrie forestière sur la Côte-Nord. Et c'est dans un ancien bâtiment de la compagnie papetière où logeaient les cadres que Patrick Weinspach et Eliane Didier, un couple d'origine alsacienne, ont décidé d'ouvrir leur auberge, un projet de préretraite après être tombé en amour avec la région.

Nord-Côtier 3A

L'ancien bâtiment de la Cie forestière était particulièrement bien situé sur un promontoire avec vue sur la Rivière Pentecôte et la mer, juste en-haut du quai qui bourdonnait autrefois d'activités. D'autant plus que c'est là que se termine la très belle plage de 13 km de Pointe-aux-Aux-Anglais. L'auberge est aujourd'hui à proximité des bâtiments centenaires du village qu'on peut visiter,

Patrick et Eliane ont revampé l'ancien bâtiment de compagnie avec goût et ils offrent aujourd'hui aux visiteurs de forts jolies chambres qui n'ont rien à envier au confort des grands hôtels. Avec en prime une vue plongeante sur la mer pour la plus grand plaisir des yeux. Ils offrent aussi des appartements autonomes pour les groupes et familles. 

Au rez-de-chaussée, le salon, la salle à manger et la cuisine sont accessibles aux visiteurs. Alors que pendant plusieurs années, l'Auberge a opéré une table gastronomique, aujourd'hui l'auberge n'offre que le petit déjeuner continental et c'est une cuisine complète qui est offerte à la clientèle où on peut se faire à manger pour les autres repas. 

L'auberge accueille périodiquement des événements culturels en collaboration avec les organismes culturels de la région et ses murs sont offerts pour exposition aux artistes en arts visuels. L'été, le vaste perron et une petite terrasse permettent aux visiteurs de profiter du beau temps tout en déjeunant.

Auberge du Nord-Côtier

4373, des Pionniers

Rivière-Pentecôte

aubergenordcotier.com

 https://youtu.be/vLqKFIszIP4?feature=sharedwym-1694356254314

Une visite organisée dans le cadre de la première présentation de Fierté Charlevoix, en mai 2023, en collaboration avec l’organisme Fierté agricole de la région, aura permis à une trentaine de personnes de découvrir le résultat du rêve de deux passionnés qui se sont lancés dans l’élevage du canard de barbarie, en même temps qu’un gîte à la campagne dans un environnement exceptionnel à Saint-Hilarion.


Alexis Tanguay et Aleck Vitam, amis et partenaires dans la vie depuis près de 10 ans, se sont engagés dans ce projet d’entrepreneuriat en agriculture en 2021. « La création d’une entreprise agricole s’est vite imposée comme projet de vie permettant de concilier nos ambitions et nos valeurs personnelles », explique Aleck.

Ferme Ambrosia de Charlevoix
Les deux partenaires partagent beaucoup plus que les tâches reliées à l’élevage, à la production de produits alimentaires et à la gestion de leur gîte touristique. Ils sont tous deux animés par une profonde conviction de l’importance de remettre en question le statu quo et toujours chercher l’innovation et l’élévation dans les saveurs, le service, les pratiques d’affaires et les relations humaines.


« Pour nous, il est impératif de placer l’humain au centre de toutes les décisions et promouvoir le respect, l’inclusion et le développement personnel, tant de nos partenaires que des membres de notre communauté », explique Alexis.

Ferme Ambrosia de Charlevoix
Leur impact sur l’environnement est aussi au cœur de leurs préoccupations. Tous deux s’efforcent de rester conscients des excès pour les éviter et chercher à toujours reconnaître et corriger leurs torts dans un monde plus grand que nous-mêmes.


« Il faut toujours chercher à se questionner sur l’empreinte écologique et sociale de nos pratiques et décisions, dans une vision tournée vers un futur propre, équitable et profitable », ajoute Aleck qui présente un profil d’écologiste assez prononcé, avec un accent de philosophe. « Pour moi, la philosophie est à la base de toute science », assure-t-il.

 Ferme Ambrosia de Charlevoix
À cet effet, il précise que leur canard est élevé en liberté et nourri au pâturage, pour une saveur réellement ancrée dans le terroir culinaire du Québec et de Charlevoix. Les oiseaux ne sont pas gavés et sont bien traités. Pour Alexis, « garantir la qualité de tous nos produits par le recours au plus hautes normes et l’utilisation d’ingrédients frais et produits localement, voilà ce qui nous anime en permanence ». Si le canard est un produit alimentaire peu connu pour certains, les dégustations permettent de mieux le faire apprécier.


Parce qu’au-delà de la production de ces canards, qui arrivent sous la forme de canetons fraichement nés, jusqu’à leur abattage pour consommation, il y a la mise en marché de la boutique et de ses produits fins tirés du canard et cuisinés avec amour sur place qui occupe une bonne partie de leur temps et de leurs énergies.

Ferme Ambrosia de Charlevoix Ferme Ambrosia de Charlevoix
Chaque fin de semaine pendant presque trois saisons, ils occupent des espaces de présentation dans des marchés publics, à Québec, à Saint-Irénée, à La Malbaie et à Baie Saint-Paul, en rotation et selon les événements. Leurs produits sont également distribués dans quelques points de vente et boutiques dans Charlevoix, en plus d’être au menu de quelques bons restaurants de la région. Les canards et leurs produits sont aussi vendus directement à la ferme.


La Ferme Ambrosia porte donc une mission double : accueillir des gens pour un séjour agrotouristique unique dans son gîte et produire des aliments savoureux et inspirants, dans le respect de l’environnement et du bien-être animal.

Ferme Ambrosia de Charlevoix
À cet effet, souhaitant devenir une destination agrotouristique dans la région, la ferme vient obtenir une aide financière de 14 000 $ de la MRC Charlevoix, dans le cadre d’un projet de financement de la ferme de 55 823$, afin d’obtenir des équipements neufs, de réduire la dépendance face aux sous-traitants et de faciliter le développement de nouveaux produits.

 
L’entreprise désire également aménager une boutique à la ferme, un espace pique-nique, des structures facilitant l’observation des canards et des affiches d’interprétation pour agrémenter les visites libres.

Ferme Ambrosia de Charlevoix Ferme Ambrosia de Charlevoix
Quant à son volet gîte, il propose déjà trois chambres soigneusement aménagées donnant accès à une magnifique salle de bains. On y sert le petit déjeuner chaque matin. Les invités ont aussi accès aux aires communes de la maison lors de leur séjour. Plusieurs activités en nature sont accessibles sur le site et aux alentours de Saint-Hilarion.

Ferme Ambrosia
fermeambrosia.com
335 Rang 1
Saint-Hilarion (QC) G0A 3V0
(418) 400-8283

L’équipe de Gestion Laprise, avec Julie Tremblay et Stéphane Laprise comme co-propriétaires, vient d’établir une nouvelle image de marque pour ses deux établissements hôteliers : le Motel 4 saisons de Forestville et le Complexe hôtelier Escoumins, sur la Côte-Nord.

 Forestville
Ce faisant, ils peuvent maintenant afficher une enseigne hôtelière commune, ce qui rehausse la notoriété de l’entreprise et créée une meilleure impression auprès de la clientèle. Le couple a acquis l’établissement des Escoumins, fondé il y a une quarantaine d’années, en mai 2023, alors qu’ils sont propriétaires de celui de Forestville, établi y a plus de 30 ans, depuis 2012.


Julie Tremblay et son conjoint sont aussi propriétaires de plusieurs immeubles à logements à Forestville et à Baie Comeau, comprenant différents types et grandeurs de logements, regroupés sous la bannière Gestion Laprise.

Forestville
Pour sa part, le Motel 4 Saisons est réputé pour sa propreté irréprochable et sa tranquillité. Les voyageurs de passage dans la région par plaisir ou par affaire, sauront apprécier l’une ou l’autre des 25 chambres, dans le bâtiment principal ou dans le motel connexe. On y trouve aussi une mini-suite. Les travailleurs saisonniers ou occasionnels ont accès à des chambres spécialement aménagées pour eux à des prix abordables. On y sert le petit déjeuner continental, inclus dans le coût de la chambre, tous les matins dans la salle à manger près de la réception.

Forestville Julie Tremblay, copropriétaire


Julie Tremblay souligne que son équipe de huit personnes est dynamique et professionnelle. Chacun respecte et fait sien les valeurs de l’entreprise : service-client, souci de la qualité, travail d’équipe. De plus, elle rappelle qu’en plus d’un hébergement de qualité, l’établissement est situé à proximité de plusieurs lieux d’intérêt et ce, en toute saison, dont une plage, des pistes de ski de fond et de raquettes, les sentiers pédestres de la Baie-Verte, la route de motoneige TQ3, des activités de chasse, pêche et canot, le Club de golf Le Méandre, la Véloroute des baleines et le Musée de la petite Anglicane.

Les Escoumins : poursuite des activités comme avant
À propos du Complexe hôtelier Escoumins, Julie Tremblay se réjouit d’avoir pu compter sur le maintien de l’équipe d’employés en place lors de l’acquisition et du soutien de l’ex-propriétaire pour la prise en charge. Le principal changement apporté par les acquéreurs, c’est la réouverture du bar au début de l’été, qui était fermé depuis la pandémie de COVID.


On projette également de réaménager et de rénover les aires communes. L’endroit étant en excellent état, il n’est pas prévu d’autres travaux à court terme.

Forestville
La priorité est accordée à l’uniformisation du produit et de l’image de marque pour les deux établissements, d’établir un système de réservation commun et d’assurer une qualité de service.


Motel 4 Saisons
motel4saisons.com
157, route 138 Ouest
Forestville (Qc) G0T 1EO
418-587-6666

Si en 2022 l’hôtel Econo Lodge de Forestville a reçu de Choice Hotels Canada, le prix Satisfaction de la clientèle Platine 2022, soulignant « son excellence opérationnelle et le dévouement de son personnel à offrir un service de qualité supérieure », ce n’est pas le fruit du hasard.


« L’Econo Lodge de Forestville, un chef de file dans l’industrie hôtelière, a démontré qu’il est tout à fait possible d’atteindre un haut niveau de satisfaction de la clientèle », a déclaré Brian Leon, président de Choice Hotels Canada. L’hôtel, qui a déjà remporté trois prix Satisfaction de la clientèle Or et un prix APEX (Awards for Property Excellence), a alors reçu son premier prix Platine.

ÉconoLodge Forestville
« Nous sommes honorés de recevoir ce prix, qui reconnaît le travail et l’attention que nous accordons à l’hôtel et à l’expérience de nos clients au quotidien, a affirmé Anna Marino, copropriétaire avec son frère, Renato, de l’établissement familial qui existe depuis 1956. Ce prix, qui reflète un véritable travail d’équipe, est dédié à tous les employés de notre établissement » a-t-elle commenté en son nom et celui de son frère Renato, copropriétaire de l’entreprise familiale.

ÉconoLodge Forestville
Le complexe hôtelier familial est rapidement devenu un emblème bien connu de cette ville. En 2006, le resto-pub Le Chianti fut ajouté pour compléter l’offre du restaurant ; un resto-pub chaleureux avec un menu varié qui a su impressionner et devenir l’endroit idéal pour se divertir en famille ou entre amis.


Un immigrant qui a fait son chemin
Plus de 65 ans après que leur père, Jos Marino, un immigrant Italien ayant fui son pays pendant la guerre en 1943, ait créé le restaurant Le Danube Bleu offrant alors 28 places, un bar salon et 12 chambres à Forestville, ses héritiers gèrent maintenant un établissement 3 étoiles offrant 55 chambres, un restaurant de 150 places, un resto pub, des salles de réunion et une salle de congrès pouvant accueillir 225 personnes.

ÉconoLodge Forestville ÉconoLodge Forestville
Les amateurs d’histoire comprendront que le nom du restaurant vient du fleuve Danube, en Europe centrale, que le jeune Jos a traversé dans sa quête de liberté après avoir subi les camps de concentration. Après avoir traversé l’océan au début des années 1950, il s’est retrouvé sur la Côte Nord où des milliers d'ouvriers travaillaient en haut de Forestville, au barrage Bersimis.


Jos Marino a profité de cette occasion pour implanter son établissement. D'autres membres de sa famille, dont son frère Michel, sont venus le rejoindre et ont également lancé des commerces à Forestville. Quand tout ce beau monde venu de partout, dont un certain nombre d'étrangers, se retrouvaient dans les hôtels de Forestville, ça brassait en grand, raconte-t-on. L'alcool coulait à flot, les bagarres étaient nombreuses, et les quelques femmes, très recherchées. 

Par malheur, en novembre 1967, un incendie a totalement détruit l’établissement, faisant un mort, le beau-frère de Jos Marino. Lui et son frère Michel ont tenté de le sauver et ont été brûlés dans leurs manœuvres à travers les flammes, sans succès. L’hôtel et le restaurant furent reconstruits rapidement.


Jos a rencontré celle qui allait devenir sa femme, Béatrice Nicolas, native de Forestville, et ensemble ils ont eu trois enfants. En 1989 et 1991, Renato et Anna, deux des trois enfants de Jos, se sont joints à l'entreprise pour en prendre les commandes quelques années plus tard. En 2003, un partenariat pour l'hébergement fut conclu avec la franchise mondiale Choice Hotels et est devenu Econolodge Forestville. Au fil des années, toutes les chambres ont été soigneusement rénovées entre 2005 et 2015. Elles sont dotées de salles de bains modernes et de nouveaux revêtements de sol.

ÉconoLodge Forestville
On a également réaménagé la salle de congrès pour accroître son efficacité et sa versatilité. Fait à signaler, cet hôtel accepte les animaux de compagnie.

 
Ana Marino ne tarit pas d’éloges pour son père qui, dit-elle, « était avant-gardiste et avait un sens très développé des affaires dès ses débuts ». Lui qui n’avait pas d’expérience dans le domaine a su faire sa place et conquérir une clientèle qui grandissait sans cesse avec le boom de la construction des centrales hydroélectriques et les opérations des industries forestières, entre autres.


Diplômée en gestion de services alimentaires de l’Institut de tourisme et d’hôtellerie du Québec (ITHQ) en 1991, elle a rejoint son frère Renato qui préside l’entreprise et voit à la gestion stratégique. Pour sa part, elle voit à la gestion opérationnelle de l’établissement.


Hôtel ÉconoLodge Forestville
Restaurant Danube Bleu et Pub le Chianti
econolodgeforestville.com
5, route 138 Est
Forestville (Qc) G0T 1E0
418 587-2278

 Pendant plus de 25 ans, Magella Landry, autrefois pêcheur commercial de crabe avec plusieurs bateaux, qui passait alors ses hivers à Montréal, s’est impliqué dans le développement touristique de Natashquan et de la Côte-Nord. Aujourd’hui, il retrouve une vie un peu moins mouvementée en veillant à la gestion et à la promotion de l’Auberge Port d’Attache qu’il a construite et qu’il opère depuis 1995.


Située à l’entrée ouest du village, directement au bord des eaux du Golfe St-Laurent, l’auberge offre huit chambres personnalisées offrant téléphone et télévision. On peut aussi s’y détendre dans le salon de lecture ou simplement admirer la magnifique vue. Au matin, on y prend le petit-déjeuner avec les autres voyageurs dans la salle à manger, amoureusement préparé par le chef qui se fait un plaisir de servir des oeufs, des crêpes ou du pain doré. Le tout inclus dans le tarif d’hébergement.

Natashquan Natashquan
Comme de nombreux autres villages de la région, l’offre d’hébergement touristique est plutôt limitée à Natashquan. On s’est d’ailleurs penché sur la question au cours des dernières années en vue de pouvoir offrir des logements pour les travailleurs et les nouveaux arrivants. Le séjour au Port d’Attache est rempli de beaux souvenirs alors que l’endroit est superbement décoré de meubles anciens, d’images historiques, de tableaux illustrant des scènes locales, entre autres.

Natashquan
Magella Landry demeure une figure importante dans le paysage Macacain *, ayant été vice-président de Tourisme Côte-Nord et président de l’organisme de développement touristique et culturel qui est devenu récemment Destination Natashquan.

 Natashquan
Il s’est aussi impliqué et a coordonné au milieu des années 2010, avec une centaine d’autres citoyens, un mouvement voué à la sauvegarde et à la promotion du site patrimonial Gilles Vigneault à Natashquan ou, en d'autres mots, pour assurer la survie de « La Source ». On souhaitait ainsi éviter la vente de ce site au privé qui dénaturerait ces lieux débordant d'histoire et stopper la dégradation des bâtiments de ce lieu qui sera bientôt irréversible.

Natashquan
Les gens de Natashquan désiraient sauver ces bâtiments - deux maisons et trois dépendances - pour en faire un lieu de mémoire vivante, un lieu de partage de la source d'inspiration du poète, d'accueil, de création et de résidence d'artistes. On avait ainsi initié une collecte de fonds nationale en vue d’amasser 500 000 $ dans le Fonds Natashquan pour la sauvegarde de la Source. « Une bien petite somme considérant l'envergure de l'acte de mémoire et de transmission de la source que les gens de ce tout petit village s'engagent à réaliser pour l'ensemble de la province », avait déclaré Magella Landry lors du lancement de la campagne.


Après toutes ces années d’engagement, et afin de pouvoir mieux s’occuper de sa famille, l’aubergiste pense éventuellement trouver un acheteur pour son auberge. Il n’y a pas de relève familiale qui puisse en assurer la suite, il doit donc se tourner vers d’autres ressources. Il espère qu’un acheteur local ou régional se manifestera le moment venu. L’auberge est ouverte toute l’année et jouit d’une localisation exceptionnelle, autant pour les amateurs de beaux paysages en été que pour les motoneigistes en hiver.

Natashquan
Et avis aux intéressés : l’eau de la baie à Natashquan est parfois plus chaude pour la baignade que peut l’être l’air ambiant pendant la belle saison.

Auberge Port d’Attache
aubergeleportdattache.ca70, rue du Pré
Natashquan (Québec) G0G 2E0
418 726-3569

* Macacain : Selon certains, le gentillé «Macacain» serait un dérivé d'«Acadien», peuple à qui l'on doit la descendance des habitants de Natashquan.

La famille Cormier de Havre-Saint-Pierre, sur la Côte-Nord, a un riche passé en matière de développement entrepreneurial dans la région et ce, depuis longtemps. Pas étonnant que l’un des descendants de cette famille, Anthony Cormier, soit au cœur du projet de mini-chalets écologiques et autonomes sur roues Didoche.


C’est d’ailleurs le surnom qu’on donnait à l’un de ces ancêtres Cormier, bâtisseur du Havre St-Pierre, qu’Anthony et sa conjointe et partenaire, Vicky Petipas, ont choisi pour promouvoir ce nouveau concept d’hébergement offert depuis peu en Minganie.

 Didoche
« Profiter autrement de la nature sur la Côte-Nord », voilà ce qui a motivé le couple pendant les quatre années de démarches qui ont conduit à la construction, en 2021, de ces 5 mini-chalets actuellement offerts en location.  Anthony Cormier, un expert en gestion des finances pour Parcs Canada, n’a pas ménagé les efforts pour mener à terme ce projet qui sort en quelque sorte des sentiers battus en terme de pleine autonomie énergétique, d’expérience d’hébergement tout confort accessible quatre saisons.

 
« J’ai toujours voulu être en affaires. J’avais remarqué il y a quelques années qu’il y avait un besoin en hébergement en Minganie. On a donc fait le tour du Québec pour regarder ce qui se fait ailleurs au niveau de l’hébergement et on a développé un concept qui, on l’espère, permettra à la clientèle de vivre une expérience unique », explique-t-il.

Didoche
Les mini-chalets munis de plaques solaires comprennent tout ce qui est utile et pratique pour assurer un séjour non loin de la mer, en toute sécurité et tranquillité. Il y a aussi un aménagement extérieur pour chacun des chalets avec patio, barbecue, pot à feu et table de pique-nique. Ils ont été réalisés avec la contribution de la firme MiniMaliste de Québec, spécialisée dans la conception et la fabrication de mini-maisons.

Didoche Didoche
Ces minimaisons construites pour atteindre une pleine autonomie énergétique sont installées à Havre-Saint-Pierre et ailleurs en Minganie. D’ici peu, on pourra offrir un lieu permanent pour leur installation. Elles sont conçues pour un maximum de 2 adultes et 2 enfants. Cet hébergement insolite plonge ses visiteurs dans un milieu riche de rencontres : un lieu idéal pour décrocher, faire le plein d’énergie et vivre une expérience d’hébergement à la fois confortable et originale.

 
On suggère à la clientèle de prendre au minimum trois nuits en Minganie pour bien comprendre le territoire et visiter ses attraits. Passionné de tourisme et de sa région, Anthony connaît mieux que personne les bons endroits à découvrir dans sa municipalité natale. L’archipel de Mingan est un incontournable à visiter. Les îles de Mingan demeurent pour Anthony le plus bel endroit au monde.

 
Une unité mobile est disponible. Celle-ci peut être installé partout sur le territoire de la Minganie.

Didoche
Enfin, Anthony et Vicky partagent des valeurs humaines et sociales qui s’expriment par l’ouverture aux autres, le respect des différences et la cohabitation de tous et toutes, sans jugement et dans l’harmonie. Tout ça se reflète dans leur entreprise qui conjugue valeurs modernes et développement durable.

Mini-chalets Didoche
chaletsdidoche.com
1697, rue Boréale
Havre-Saint-Pierre (QC) G0G 1P0
877 347-0383

Le nouvel hôtel portant l’enseigne Quality Inn à l’entrée ouest de la Ville de Sept-Îles a été construit en 2014-2015 sur les terrains bordant le centre commercial Galeries Montagnaises. L’hôtel offre 61 chambres avec petit déjeuner inclus, une salle d’exercice, des salles de réunions, une salle de jeux et une buanderie.


Les terrains font partie du territoire de Uashat, enclavé dans la Ville de Sept-îles, géré par le Conseil de bande Innu Takuaikan Uashat Mak Mani-Utenam, qui a financé la construction de l’hôtel. Il est la propriété d’une entreprise chapeautée par un conseil d’administration nommé par le Conseil de bande.

Quality Inn Sept-Iles Quality Inn Sept-Iles
La directrice générale de l’hôtel depuis 2017, Mylène Babin-Duclos, gère et coordonne les activités d’environ 25 personnes, dont 90% provient de la communauté innue. Certains employés sont des étudiants qui travaillent l’été et conservent quelques heures par semaine le reste de l’année.


La directrice est diplômée en psychoéducation, mais a vite trouvé un attrait pour l’hôtellerie. Elle a été à l’emploi du Château Arnaud pendant quelque temps avant de postuler pour la direction de l’hôtel qu’elle occupe maintenant. Elle avoue toutefois que ses connaissances en psychoéducation lui sont utiles au quotidien dans la gestion de personnel.

 
Son attitude donne des résultats certains puisqu’une employée s’est fait remarquer par les clients qui ont souligné ses qualités particulières. Mylène Babin-Duclos a donc soumis sa candidature pour le concours du Prix annuel de l’esprit de l’hospitalité en l’honneur de Mark Pearce, remis par Choice Hotels Canada. Il a été décerné en 2022 à Élisabeth Jean-Pierre, préposée au petit-déjeuner du Quality Inn de Sept-Îles.

Quality Inn Sept-Iles
Étant l’une des premières personnes que les clients voient le matin à l’hôtel, sa personnalité joyeuse et dynamique est très appréciée des clients. Madame Jean-Pierre chante en langue innue lorsqu’elle sert les clients. « L’un d’entre eux, très impressionné, a confié : c’était une expérience vraiment unique qui a rendu l’hôtel particulièrement charmant », peut-on lire dans le communiqué de Choice Hotels Canada.
Cela a eu pour effet de créer une fierté au sein du personnel et d’augmenter la motivation de plusieurs. Des réunions d’équipe sont tenues régulièrement par département pour permettre au personnel de s’exprimer et au besoin, de corriger des situations, explique Mme Babin-Duclos.

Quality Inn Sept-Iles
La directrice générale ajoute que la communauté innue est omniprésente pour supporter l’entreprise, incluant le programme Shipeku, le programme du tourisme autochtone durable mis de l’avant par Tourisme Autochtone Québec, avec le support financier de Développement économique Canada via le Fonds d’aide au tourisme et de Tourisme Québec.


Enfin, elle souligne la collaboration soutenue de la bannière Quality Inn pour la gestion des opérations et des finances de l’établissement.

Quality Inn Hôtel & Suites Sept-Îles
qualityinnsept-iles.com
1009, Boulevard Laure
Sept-Îles (QC) G4R 4S6
(418) 960-5600


Quand on arrive au bout du chemin qui mène à l’extrémité de la presqu’ile et qu’on aperçoit cet immense domaine en bord de mer où se trouvent un hôtel de 24 chambres incluant un centre de soins esthétiques (spa), un centre de congrès et 33 chalets disponibles pour locfation dispersés autour, on se rend compte de l’ampleur de l’endroit qui nous accueille.
Le site en impose par son envergure, ses rues identifiées comme dans un village, sa quiétude et l’impression de bien-être qui en émane grâce à un aménagement unique en son genre. Un séjour saura en convaincre les plus difficiles. L’hôtel offre toutes les commodités auxquelles on peut s’attendre d’un tel endroit. On y propose le petit déjeuner inclus dans une salle avec vue totale sur la mer, mais pas de repas le reste de la journée. Plusieurs lieux de restauration se trouvent à faible distance dans la ville de Tracadie.
Villégiature Deux Rivières offre en fait un service d’hôtellerie digne des grandes chaînes, mais sans les contraintes qui viennent avec. Martin Albert, un fils de la région, détenteur d’un MBA en administration des affaires de l’Université de Moncton, en assume la direction générale depuis 2013. Martin a auparavant été directeur général de la municipalité de Paquetteville.

« Ce qui distingue la corporation Villégiatures Deux Rivières des hôtels de chaînes, c’est que tout est décidé et géré localement », explique son directeur général.

Deux Rivières Villégiature Martin Albert est fier de participer à cette belle aventure depuis bientôt 10 ans. Pour lui, la mission et la vision de Villégiature Deux Rivières font partie de son quotidien. Même si l’endroit est devenu un incontournable depuis quelques années déjà en matière d’hébergement et de séjours de qualité, il souhaite en faire « la destination de préférence au Canada Atlantique, où les invités sauront capturer des souvenirs inoubliables à saveur acadienne ».
L’arrivée de la véloroute dans le secteur a amené une nouvelle clientèle pour qui l’environnement et la tranquillité des lieux, avec l’omniprésence de la mer et les levers de soleil à couper le souffle sont des éléments de choix. L’hiver, les sentiers de motoneige amènent eux aussi bon nombre de visiteurs.

Une histoire qui a débuté il y a presque 25 ans.


C’est en 1999 que l’aventure du Centre de villégiature Deux Rivières a débuté à Tracadie-Sheila. La municipalité avait confié à la Corporation de développement des deux rivières de Tracadie (CDDRT) le soin de développer ce site exceptionnel.
Dès lors, grâce à une entente de partenariat public-privé entre un groupe d’investisseurs locaux et la CDDRT, on a débuté la construction de 33 chalets. L’année suivante, on a construit le centre de congrès. En 2001, ce sont 17 nouveaux chalets qui se sont ajoutés. Puis en 2009, c’est l’hôtel de 20 chambres qui s’est ajouté. Juste à temps pour la tenue du Congrès mondial acadien.

En 2012, l’entreprise a procédé à un changement de nom pour devenir Villégiature Deux Rivières, ce qui représentait mieux les services offerts par l’entreprise. En 2013, la Corporation de développement Deux Rivières de la municipalité s’est retirée du centre de villégiature qui est maintenant géré entièrement par cette corporation d’investisseurs propriétaires.

L’entreprise voulait grandir et avoir assez d’hébergement pour tenir des congrès de moyenne envergure sur le site. Les investisseurs des chalets sont alors devenus les actionnaires de l’hôtel avec l’enregistrement d’une corporation Hôtel Deux Rivières afin de veiller à sa gestion.

Villégiature Deux Rivières
www.deuxrivieres.ca
100, rue Deux Rivières
Tracadie-Sheila, N.B.
506.394.4050

Vendre son permis de pêche de homard chèrement acquis et géré depuis plusieurs années, pour réaliser un autre rêve : acquérir un des plus prestigieux hôtels de Percé. Voilà ce que Marie-Josée Moreau, gaspésienne d’origine, a choisi de réaliser, avec le support et l’encouragement de son Madelinot de conjoint, Alain Renaud, lui aussi pêcheur de homard, mais qui l’est quand même demeuré depuis.Manoir de Percé
Judicieusement situé au cœur de l’action, directement en face du fabuleux rocher et de la promenade qui longe la mer, le Manoir de Percé vit depuis 2018 une « renaissance » grâce aux importants investissements réalisés par les nouveaux propriétaires pour remettre l’endroit aux normes d’aujourd’hui et au goût du jour. Peu de rénovations avaient été faites au cours des 25 années précédentes.
Manoir de Percé
L’hôtel de 40 chambres, dirigé par le fils de la propriétaire, Jean-Félix Renaud, offre une vue sur la mer ou une vue sur la montagne. La salle à manger propose chaque matin des petits déjeuners uniques aux saveurs régionales. On peut aussi prendre le déjeuner sur la terrasse avec vue imprenable sur le rocher. Au menu, œufs bénédictines, pain doré, saumon fumé et homard fraîchement pêché. « Les plus grands classiques avec une touche gaspésienne », précise Jean-Félix, qui se dirigeait d’abord en techniques infirmières avant que ses parents acquièrent le Manoir. Depuis qu’il occupe la direction générale, il s’investit corps et âme pour qu’un séjour au Manoir de Percé devienne une expérience inoubliable.

Manoir de Percé
Son objectif et celui de sa mère : faire du Manoir de Percé la référence en hébergement de qualité à Percé et dans les environs. L’idée d’en faire un lieu totalement inclusif ouvert à toutes les clientèles, particulièrement les LGBT+, fait son chemin et est déjà bien accueillie. De plus, on a choisi de mettre en valeur des éléments historiques sur les murs un peu partout dans les aires communes, de même que des œuvres d’artistes locaux.
Manoir de PercéLe vieux manoir anglais construit entre 1909 et 1914 s’appelait alors South Beach et accueillait surtout des riches touristes américains et européens.

Lorsqu’on l’aperçoit en tournant le coin de la rue Arnaud, dans le vieux port de Sept-Îles, on se rend compte immédiatement de son ampleur et de sa notoriété dans le paysage. Le Château Arnaud est venu remplacer un vieux bâtiment qui se trouvait à cet emplacement depuis belle lurette. Il fut inauguré en 2013 après plus d’an de travaux.


L’hôtel est la propriété du promoteur immobilier Yani Bélanger, qui possède aussi l’Hôtel Mingan, sur le boul. Laure. Il fait partie du groupe Ôrigine artisans hôteliers, un réseau d'hôtels et auberges indépendants 100% québécois. Avec 35 hôtels et auberges distinctifs au Québec, le réseau coopératif Ôrigine artisans hôteliers offre le meilleur du Québec dans 15 régions touristiques.


L’hôtel en brique et en pierre situé aux abords de la baie de Sept-Îles, prend l’aspect d’un manoir ancestral. Il est situé à proximité du port de Sept-Îles et tout près du musée régional de la Côte-Nord. L'aéroport de Sept-Îles se trouve à 10,8 km. Il comprend 80 chambres spacieuses, dont 9 suites et 1 suite-appartement. L'hôtel offre également des salles pour conférence ou réception. Une salle d'entraînement est également à la disposition des clients.

Château Arnaud

Décorées dans des tons doux, les chambres standards sont dotées d'une cafetière, d'une télévision à écran plat, du Wi-Fi, de la climatisation et d'un balcon. Les chambres de catégorie supérieure et les suites comprennent en outre des éléments comme une kitchenette, un espace de vie avec canapé-lit et/ou une chambre séparée avec porte-fenêtre. La plupart des chambres offrent une vue sur le fleuve.

Château Arnaud Château Arnaud

Une grande salle à manger accueille les convives pour le petit déjeuner copieux inclus dans le séjour.

Château Arnaud

Un directeur venu de loin
Il y a deux ans, le propriétaire voulant donner un nouvel essor à son hôtel en y installant une direction générale de talent et d’expérience, a recruté un spécialiste en hébergement et gestionnaire réputé en la personne de Bechir Ben Aicha, arrivant directement de Tunisie avec sa famille. Bechir est diplômé d’une grande école de tourisme de son pays. Il a travaillé depuis l’âge de 15 ans dans le monde de l’hôtellerie, dont cinq ans dans l’une des plus grandes chaînes au monde, les hôtels TUI, avant d’accepter l’invitation de venir à Sept-Îles.

Château Arnaud Le directeur général, Bechir Ben Aicha

Bechir s’est vite taillé une place dans l’organisation, se faisant le complice et l’ami des membres de l’équipe, presque comme dans une famille. Pour lui, la responsabilisation des individus dans leurs tâches au quotidien donne des résultats intéressants.


Côté gestion, Bechir opère un suivi serré du budget, ce qui constitue une préoccupation des propriétaires qui sont actuellement en phase acquisition d’hôtels, de motels et d’entreprises de services connexes, dans la région de la Côte Nord et ailleurs au Québec. Bechir est partenaire des propriétaires dans le développement du concept en cours. Ils espèrent atteindre leurs objectifs d’ici la fin de 2027.


Quitter la Tunisie, un pays d'Afrique du Nord situé sur la côte méditerranéenne et en bordure du désert du Sahara, pour venir s’établir dans une région nordique au climat changeant et glacial en hiver, voilà qui représente un défi pour Bechir et sa famille qui ont vite cherché à s’intégrer dans le milieu. Ils sont ici pour rester.


Hôtel Château Arnaud
chateauarnaud.com
403, avenue Arnaud
Sept-Îles, QC G4R 3B3
418 960-5511