Rimouski, rue Saint-Germain ouest, une façade qui n’indique que très peu ce qui attend le visiteur à l’intérieur. Un vaste espace « cozy », de petits fauteuils autour d’une table basse, une section bistro, et au fond une grande salle aux éclairages tamisés où de petits groupes viennent y discuter ou s’y réunir tout en profitant des produits uniques et spécialisés du torréfacteur.

Et puis ce grand comptoir derrière lequel on trouve deux douzaines de silos remplis de grains de cafés divers prêts à être emportés, moulus au goût du client ou dégustés sur place en une variété de choix et de formats, grâce à un personnel de baristas formés et connaisseurs.
On n’y sert pas de repas, précise Nathalie Gagnon, la directrice générale. On y sert en plus des cafés, des thés, des bières de micro-brasserie, des vins, des pâtisseries d’un commerce local. On peut y apporter un lunch et le faire réchauffer. À l’occasion, on y tient des vernissages, des conférences ou des spectacles.
La torréfaction, au cœur de l’entreprise

Le Moussonneur, ce n’est pas que l’endroit qu’on vient de décrire plus haut. C’est encore et surtout une entreprise qui importe et sélectionne des cafés d’un peu partout dans le monde, et qui opère dans le parc industriel de Rimouski un atelier de torréfaction parmi les mieux équipés, grâce à l’expertise de plus de 32 années de Richard O’Neill, l’associé de Nathalie Gagnon.
Et le nom de cette entreprise rimouskoise provient du terme « moussonné », qui constitue en fait une gamme de cafés dont le Moussonneur a fait sa spécialité. En fait, on dit d'un café vert obtenu à partir de café non lavé qui a été exposé en atmosphère humide afin d'absorber de l'eau, gonfler et changer de couleur jusqu'à devenir brun clair doré, qu’il est moussonné.
La vedette de cette gamme, c’est le Moussonné des Îles-de-la-Madeleine, un café vert trempé dans l'eau de mer des Îles, ensuite séché au soleil et aux vents salins, avant d'être torréfié au fur et à mesure de la demande. Pourquoi cette idée folle ? « Parce que le sodium de mer, cristallisé à l'intérieur de ce grain, se mélange aux huiles du café lors de sa torréfaction, ce qui crée une réaction réduisant grandement l'acidité des autres cafés avec lequel il est mélangé, en plus de faire ressortir leurs arômes spécifiques qu'on ne découvrirait pas sans lui », explique Richard O’Neill. Il s’agit d’un procédé découvert au 17e siècle. Ces produits sont reconnus pour leur finesse, leur saveur supérieure et leur texture onctueuse. Afin de concevoir ces cafés exceptionnels, Richard O’Neill s’est plus qu’inspiré de la nature : il l’a intégrée à son procédé.

Par sa façon unique de choisir et de torréfier nos cafés d’origine, l’artisan torréfacteur Richard O’Neill sait atteindre des saveurs exceptionnelles et remarquables. D’ailleurs, il se rend lui-même sur les plantations afin de mieux comprendre le quotidien et les particularités des producteurs, leurs procédés spécifiques ainsi que l’environnement distinct qui entoure chacune des cultures.
Il développe également plusieurs mélanges aux saveurs précieuses, parfaites et sans pareil qui savent plaire aux fins connaisseurs, qu’on appelle les Incontournables. L’atelier produit aussi des cafés pour des chaînes d’épicerie et des restaurants.
Par ailleurs, les cafés Privés sont des cafés ayant obtenu un grade au-dessus de 87 sur une échelle de 100 définie par la SCA (Speciality Coffee Association), une note attibuée selon différents critères : les arômes, le corps, l’acidité, la balance, l’arrière-goût, la netteté de la tasse. De l’éclairage de la salle, au Ph de l’eau en passant par les niveaux d’humidité du grain, tout est pris en compte pour assurer une uniformité des résultats lors de la dégustation.
C’est en découvrant ces détails et les méthodes de travail du torréfacteur qu’on peut dire qu’il est au café l’équivalent du sommelier pour le vin.
On ne peut terminer ce profil sans parler d’un nouveau produit qui occupe un créneau particulier : on l’appelle le Cold Drip Brew. Ce café est infusé à froid selon une méthode artisanale japonaise de goutte à goutte, le style Kyoto. Ce procédé permet d'obtenir un café infusé à froid d'une extrême richesse permettant le développement des saveurs et arômes spécifiques au terroir de chaque café d'origine. Il est offert en cannette prêt à servir ou à être intégré à un alcool ou à un breuvage fruité, par exemple, sur glace.
Ces dernières années, les boissons froides à base de café sont devenues de plus en plus populaires pendant les mois d'été aux États-Unis et au Canada. L'infusion à froid a connu une croissance exponentielle au cours des dix dernières années. Cependant, parallèlement à l'infusion à froid, on a également assisté à l'essor du café « cold drip », une boisson qui présente des similitudes et des différences essentielles. C’est ce procédé que le Moussonneur utilise pour fabriquer ses deux variétés : le Costa Rica Terrazu et le Jamaica Blue Mountain.
Le Moussonneur emploie une équipe de quatre personnes à l’atelier en plus de quelques baristas au café du centre-ville.
Le Café du Moussonneur
lemoussonneur.ca
173, rue St-Germain Ouest
Rimouski (Qc) G5L 4B8
418 721-7776

Rimouski a maintenant sa franchise de la bannière Copper Branch depuis janvier 2019. Le restaurant propose des menus 100 % à base de plantes, et a pignon sur rue coin Léonidas et 2e rue est à Rimouski, un secteur de la ville en plein développement alors que de nombreux commerces et services s’y sont installés depuis quelques années.

Véronique Desrosiers et Tommy Corbin ont choisi cette franchise pour leur projet d’affaires d’abord parce qu’elle correspond à leurs valeurs et qu’elle permet de participer à un mouvement qui veut aider les gens et les guider vers une meilleure alimentation, explique celle qui a une formation de biologiste et qui poursuit sa carrière à temps partiel à l’Université du Québec à Rimouski (UQÀR).
Véronique est d’avis que son plan d’affaires et sa carrière scientifiques sont très proches. Comme chercheure, elle participe à des travaux sur l’aquaculture, donc sur la vie des poissons (recherche appliquée) en plus d’être engagée dans des travaux sur la gestion du vieillissement chez les humains, en partie par le biais des fonctions cellulaires (recherche fondamentale).
Copper Branch, une entreprise créée au Québec et qui a toujours son siège social à Montréal, se donne pour mission de servir des aliments de base végétale préparés avec des ingrédients sains. Le menu est 100 % à base de plantes et d’aliments puissants à haute valeur nutritive tels que l’avocat, le chou vert, les haricots noirs ou rouges, les graines de lin, de chia, si l’on en croit le site. Copper Branch possède plusieurs restaurants au Québec et en Ontario.
Véronique Desrosiers explique si au départ sa clientèle était majoritairement féminine, cela a changé et l’équilibre s’est rétabli en grande partie. Actuellement, ce sont les 25-40 ans qui sont la principale clientèle, gens d’affaires, travailleurs des alentours, étudiants, etc. On peut commander en ligne et venir chercher, ou choisir la livraison DoorDash. Une salle à manger permet de consommer sur place aussi. On y offre également un service de traiteur.
Le couple franchisé estime qu’il s’agit également d’une façon de contribuer à l’éducation et à l’évolution des habitudes alimentaires au moment où les changements climatiques sont de plus en plus préoccupants. Il faut revenir à l’essentiel : servir des aliments complets sains qui sont une véritable source d’énergie, en promouvant la santé et la vigueur, la saveur, la commodité, et la responsabilité. « Ce sont des repas composés de superaliments qu’on peut savourer en toute confiance », est convaincue Véronique.
Copper Branch – Rimouski
eatcopperbranch.com
371, Av. Léonidas Sud, Local C
Rimouski, Qc G5M 1A1
(418) 723-3230
Lorsqu’on fréquente un restaurant réputé pour la première fois, on cherche souvent à « tester » un plat méconnu et un autre que l’on apprécie déjà. Une expérience qui procure la plupart du temps des frissons sur les papilles gustatives.
Disons d’abord que l’Union Pacifique, en plein cœur du centre-ville de Rimouski, sur la populaire rue Saint-Germain est où on trouve nombre de restaurants, bars et boutiques très fréquentés, propose une salle à manger sur deux niveaux, dont l’un sous une verrière agréable pour sa luminosité en fin de journée. La partie inférieure est décorée sobrement dans un style qui inspire la conversation et la détente en bonne compagnie. L’endroit accueille les clients depuis plus de 25 ans.
Le chef-propriétaire, Mani Bonnif, a concocté un menu dite de cuisine urbaine, qui présente quatre sections: les entrées, le bistro, la ferme et la mer. Il est intéressant de pouvoir à la fois savourer une entrée originale, comme la terrine de fromage de chèvre, pesto et noix de pin, et de la compléter par un copieux plat de moules de l’Atlantique sauce au saumon fumé, et leurs frites. Les viandes grillées, les poissons et fruits de mer s’affichent également sur la carte. On peut bien entendu accompagner son repas d’un vin ou d’une bière, à partir de la sélection offerte.

Dans un coin de la salle à manger, un vaste vivier rempli de homards n’attend que l’on vienne les choisir.
L’Union Pacifique sait combler les attentes. Le sourire et la gentillesse du personnel y est certainement pour quelque chose.
L’Union Pacifique
unionpacifique.com
40, rue Saint-Germain est
Rimouski, Qc G5L 1A2
418.723.3220
Elle est devenue au fil des ans une adresse gourmande incontournable aux Iles qui figure dans plusieurs guides touristiques. Elle fait de plus partie de la courte liste des adresses qui s’affichent sans détour accueillantes pour la clientèle LGBT. Et pour cause. La petite entreprise familiale est devenue grande en 30 ans pas à pas. Elle offre un large éventail de pizzas des plus originales dans un espace coloré et rustique typique des Iles.

Depuis 10 ans, les sœurs Isabelle et Rosalie Arseneau ont pris la relève de leur mère Jocelyne Guérette qui avait démarré cette pizzéria 20 ans plus tôt dans une des Maisonnettes Ton Nid qu’elle exploitait au Havre-aux-Maisons. Il y a dix ans à la faveur de la construction du nouveau pont, la Pizzéria est devenue une entreprise en soi alors que la famille cessait l’exploitation des Maisonnettes.


D'hier à aujourd'hui
Avantageusement située à l’entrée du Havre aux Maisons sur la route 199, au centre de l’archipel , Pizza D’la Pointe s’est rapidement démarquée avec ses pizzas originales qui n’envient rien aux meilleures pizzérias des métropoles. Avec l’avantage de puiser dans le terroir madelinot et de faire une bonne place aux fruits de mer. Sans surprise, sa pizza du pêcheur avec béchamel au homard, pétoncles, crevettes et homard est très recherchée. La Beau maquereau au maquereau fumé, la Ti-Loup au loup marin confit, bacon et fromage Pied-de-vent dépayseront les plus grands amateurs de pizzas. Je me suis offert la Sainte-Jocelyne aux pétoncles et saumon fumé pour faire honneur à la fondatrice… et me gâter un peu.

Ces pizzas complètent une carte diversifiée réinterprétant les classiques du genre avec une diversité de viandes pour les carnivores : salami, poulet assaisonné, bacon, saucisse italienne, jambon, Les végétariens ne sont pas en reste avec une belle variété de pizzas mettant en valeur tantôt les fromages parmesan, suisse, pied-de-vent ou la mozzarella. On offre aussi des pâtes sans gluten.
À cette carte, s’ajoutent des frites savoureuses, de pomme de terre ou de patate douce, Ou encore mieux des deux, un classique de la place. Pour déculpabiliser de toutes ces gourmandises, il y a aussi des salades verte, césar ou grecque. Les impénitents pourront compléter leur repas avec une pâtisserie de chez Hélène des Iles en face, opérée par leur soeur Hélène Arseneau, maitre-pâtissière depuis 30 ans. Autant de bonnes raisons de s’exclamer ‘’Diable que c’est bon’’ comme il est écrit sur la façade.

Toutes ces gourmandises peuvent être dégustées sur place ou pour emporter. La salle à manger offre depuis cette année un espace pour les groupes.

Et la terrasse à l’arrière, fleurie et à l’abri du vent et de la route permet aux vacanciers de profiter pleinement de l’été. Pour ses 30 ans, on a réaménagé la cuisine pour la rendre plus efficace et répondre plus rapidement à la demande grandissante. Autre nouveauté, clin d’œil à la diversité de genre, les toilettes sont maintenant non-genrées.
Pizza d’la Pointe
86, route 199,
Havre-aux-Maisons, Iles de la Madeleine
David Soucy est ingénieur forestier. Yan Lévesque, ingénieur en électromécanique. Un certain « soir de scotch », pour faire une image, en 2016, à partir d'une passion commune pour les spiritueux, un rêve de créativité et la volonté de participer au développement de leur région s’est imaginé.
Pendant plus de deux ans, ils ont développé le concept de leur entreprise de distillerie en prenant la peine de faire des choix éclairés et logiques. Ainsi. Comme l’eau est la base principale de la production, ils ont décidé que celle de la rivière Mitis allait être la meilleure pour répondre aux critères pour la fermentation et obtenir un produit à la hauteur des standards de l'industrie des spiritueux fins. Le choix de l’emplacement de la distillerie a suivi cette décision, soit à proximité de la rivière, à Mont-Joli.

Le processus de création de produits selon leurs valeurs et leurs normes de qualité nécessite des partenariats avec des entreprises et des organismes locaux spécialisés dans leur domaine. Par exemple, le Jardin de Mitis pour le pin montagnard, Ma cabane en Gaspésie pour la sève d’érable concentrée, et d’autres aussi.

Les équipements spécialisés qui constituent l’alambic ont été conçus et fabriqués selon le concept de Yan, le mécano de l’équipe. Ils représentent une part majeure du résultat obtenu une fois les assemblages des divers ingrédients effectués. Le vieillissement en tonneau de chêne est également un élément important pour la qualité du rhum. La macération avec du bois québécois sélectionné et torréfié tel l’érable à sucre, le bouleau jaune et le pommier, avec lequel on jumele le chêne blanc français et américain, permet de produire un spiritueux équilibré, vif et boisé, le Mitis.
En juin 2022, on a lancé la vodka Frimas, aromatisée avec des fruits de l’argousier du Québec ! Légèrement fruitée et acidulée, souple et douce : elle se déguste pure, sur glace ou en cocktail.
La boutique à la distillerie de Mont-Joli propose aussi quelques produits dérivés pour les amateurs. Une belle visite à faire si vous passez dans le coin.
Distillerie Mitis
distilleriemitis.com
1034, avenue de la Gaspésie
Mont-Joli, QC G5H 0B2
418.775.4011
Au cœur du noyau villageois de Sainte-Flavie, avec vue en terrasse sur la mer, la microbrasserie Le Ketch met à l’honneur ses bières gaspésiennes. Il est aussi possible de s’y restaurer et d’assister à des spectacles. À quelques pas, Le P'tit Bistro vous sert en saison de la pizza cuite au four à bois traditionnel dans une ambiance bistro. Le resto est réputé pour ses pizzas à pâte mince.
Au Gaspésiana, le resto Au goût du large est sans contredit un arrêt incontournable à Sainte-Flavie. Avec sa vue imprenable sur la mer et la plage et avec terrasse par beau temps, vous y découvrirez une cuisine recherchée, à mi-chemin entre une nappe blanche et un bistro, et un menu actuel composé de plats signatures aux saveurs de la mer, et de viandes goûteuses apprêtées à votre goût.

Au carrefour giratoire de Mont-Joli où l’autoroute 20 rejoint la route 132, un arrêt s’impose à Ma Cabane en Gaspésie. La famille Ouellet y vend les produits de son érablière nichée au cœur de la vallée de la Matapédia, son savoir-faire depuis quatre générations. Mais c’est aussi l’occasion d’y faire provision d’une large gamme de produits du terroir du Bas-Saint-Laurent, de la Gaspésie et des Îles de la Madeleine. Vous y trouverez pâtisseries, pains artisanaux, produits gourmets, sandwichs, déjeuners, lunchs et coffrets-cadeaux.
À quelques pas, à la Distillerie Mitis, faites le plein de spiritueux fins. Cette micro-distillerie au pied de la rivière Mitis utilise fièrement son eau pour produire son gin et un rhum du Nord. Ce qui lui permet de produire un produit de haute qualité.
Un peu plus loin, le Dépanneur du Carrefour offre aux amateurs un large éventail de bières de micro-brasseries québécoises.
À Percé, la plupart des gens connaissent l’histoire de Thérèse, la grand-mère de Billy Bastien et de Shaddy Beaudin, deux des quatre co-propriétaires du resto-bar La Buvette depuis 2020, en plein cœur du village. Situé en retrait de la rue, son grand parterre fleuri où pointe une chaleureuse terrasse invite à y aller consulter le menu et découvrir le décor.
Thérèse Beaudin, native de Newport, décédée en 2017, était une bâtisseuse reconnue entre autres pour son hospitalité et sa générosité. Il allait de soi pour les quatre entrepreneurs en herbe de nommer leur établissement en son honneur.
Au menu, des plats originaux, « une cuisine locale qui bouge au gré des saisons, où les cocktails sont soigneusement conçus et où les vins sont choisis avec amour », peut-on lire sur la page Facebook. Billy parle d’un endroit où on peut déguster des produits locaux qui viennent de la mer et de la montagne. Il précise aussi que la Buvette Thérèse ne s’offre pas comme un restaurant ou un bar, mais un entre-deux où le client pourra bruncher, prendre l’apéro et souper.

À l’endroit où se trouve La Buvette, il y avait déjà un restaurant depuis 2000, le Café Champêtre. Billy y a travaillé pendant 10 ans, tout en poursuivant des études de gestion en hôtellerie et restauration, jusqu’à ce que les propriétaires d’alors laissent entendre leur projet de vendre, au début de la pandémie de COVID. Billy a réuni trois de ses amis, dont sa cousine, ayant tous une certaine expérience de la restauration. Ensemble ils ont élaboré le projet de Buvette.

Il fallait du cran et une détermination sans borne pour se lancer dans une telle entreprise en pleine pandémie. Quatre jeunes sans revenus permanents, sans historique d’affaires, affronter le financement d’un restaurant saisonnier ouvert trois mois par année à Percé a été un beau défi, explique Billy. « Il fallait oublier les banques et institutions financières. On a donc trouvé des gens qui ont cru en nous et on leur doit une fière chandelle ».
Depuis deux ans, on a reconfiguré et redécoré le local. On a créé un coin bar et on a équipé la cuisine en y ajoutant quelques éléments. Ce sont près d’une trentaine de personnes qui y trouvent un emploi de mai à septembre.
Ah oui, le site web mentionne qu’il vaut mieux réserver pour s’assurer d’y avoir une table certains soirs et lors des brunchs.
La Buvette Thérèse
buvettetherese.com
162, QC-132
Percé, QC G0C 2L0
418.689.9609
La devanture du bâtiment où la Distillerie O’Dwyer produit et distribue ses produits en dit déjà long sur ce qui motive et stimule ses dirigeants : perpétuer l’histoire et les traditions de ce coin de pays. On l’a d’ailleurs fait remarquer à Michael Briand, le directeur des ventes et marketing de l’entreprise créée en 2016 par deux diplômés universitaire, en génie civil et en chimie organique, ce qui a eu l’air de lui plaire.

Tout a débuté un beau soir autour d’un verre dans un bar, comme débutent souvent de nombreuses histoires. « Pourquoi on ne produirait pas nous-mêmes quelque chose qui nous rappelle l’histoire des colons irlandais, arrivés ici à la suite de la grande famine de la pomme de terre des années 1845 à 1849 en Irlande, causée par un champignon et qui a décimé un grand nombre d’entre eux ? »
Il n’en fallait pas plus pour que la « grande noirceur » inspire les deux entrepreneurs et certains de leurs amis. Pourquoi O’Dwyer ? « O » c’est descendant, et « dwyer » c’est noirceur, en gaélique. Par ailleurs, la présence de chanterelles en grand quantité autour de Gaspé a fait en sorte que le champignon devienne l’élément de base de la plupart des produits de O’Dwyer.

C’est ainsi que Radoune (Gin fabriqué à partir de quatre champignons sauvages de la région), Radoune Vieilli (dans des barils de chêne américain vieux de plus de 15 ans, spécialement choisis, ayant servi pour la fabrication de rye whisky, rye canadien et bourbon), le St-Pierre No20 (rappel du whisky de prohibition provenant de St-Pierre-et-Miquelon et connu des Gaspésiens), le Gaspésienne No20 (un acérum, ou eau-de-vie d’érable, issu de la fermentation de la sève d’érable concentrée québécoise, selon des normes strictes), ont été créés et font désormais la fierté des deux associés.
On peut aussi mentionne le Puddingstone, du nom d’une haute montagne près de Gaspé (liqueur de crème gaspésienne ultime aux arômes complexes de chocolat, de café et d’érable) et l’amaretto Dartmouth (un produit unique, entre le sucré et le terreux, incluant lichen, mousse de framboisier, séchés et trempés longuement dans l’alcool 96%).
O’Dwyer produit 80 000 bouteilles annuellement de ces divers produits et on peut se les procurer à la SAQ. Un des gros vendeurs est Le Dartmouth, pour sa spécificité et son goût incomparable.

Enfin, on a décidé de recycler même les mélanges de champignons et d’épices utilisés pour la distillation, en les déshydratant et en les ensachant pour les amateurs de cuisine raffinée. On peut pour le moment se procurer ce produit uniquement à la distillerie de Gaspé. Une idée qui va certainement faire son chemin.
Distillerie O’Dwyer
odwyerdistillery.com
6, rue des Cerisiers
Gaspé (Québec) G4X 2M2
418.360.0160

Depuis 26 ans, Jessica Cain accueille les amateurs de gastronomie, s’appuyant sur des produits locaux et régionaux et mettant en vedette les meilleures saveurs qui soient ! Un peu en retrait du cœur de Percé, mais avec un terrain en bordure de mer offrant une vue imprenable sur le Rocher, on y prend le petit déjeuner ou encore le repas du soir, 7 jours par semaine.

La propriétaire parle d’une cuisine inspiration, avec des produits toujours frais. Ceux de la mer autant que ceux de la terre. « Cet endroit est né de ma passion pour la cuisine, de mon plaisir à recevoir et de mon désir de le partager », explique-t-elle. Les quelque 22 employés s’affairent quotidiennement à préparer les plats du matin au soir ou à les servir aux clients qui viennent de partout pour en profiter.
Les noms des plats du menu principal suffisent à mettre l’eau à la bouche. Par exemple, comment résister à une entrée qui s’appelle « Croustillant de brie fondant, pomme caramélisées, figues et pacanes à l’érable », suivi de « Joues de veau braisées à la rousse «la bonne aventure » ? Ou encore, à une Roulade de pétoncles et saumon fumé sur crémeuse aux poireaux, à un Flétan grillé sauce triple crème et crevettes ou encore du côté des pâtes, aux Tagliatelles aux champignons, noix et fromage halloumi grillé.

Les plats du petit déjeuner sont tout aussi invitants et offrent une variété de mets pour plaire à tous et toutes. Inutile de préciser qu’il faut réserver pour s’assurer d’une table la plupart du temps, surtout les fins de semaine.
Jessica Cain a grandi dans un mode d’affaires. En 1996, elle a fait le saut en devenant restauratrice. Sa mère possèdait l’Auberge Les Trois Sœurs voisine, et Maison Mathilde fait office de restaurant de déjeuner pour les clients de l’hôtel. Jessica Cain en est devenu la directrice depuis un certain temps, mais en deviendra la propriétaire avant la fin de 2022. De quoi l’occuper encore davantage.
La Maison Mathilde
lamaisonmathilde.com
85, Route 132 Ouest
Percé, Québec G0C 2L0
418.782.2349
Au bout du quai à Bonaventure, voisin de la marina et du phare, le Café Acadien est un incontournable, pour plusieurs raisons. D’abord parce que son nom est écrit en lettres géantes sur le toit de l’immeuble qui l’abrite ainsi que l’auberge au second étage. Ensuite parce que l’endroit fait partie du paysage de Bonaventure de juin à septembre depuis 1995.

C’est en 2015 que Christophe Rapin et son partenaire François reprennent les affaires et poursuivent sa présence dans l’univers touristique et économique de cette municipalité qui est un des premiers lieux d'enracinement des déportés d'Acadie en Gaspésie et qui abrite également le Musée Acadien.
Le Café Acadien propose les petits déjeuners aux clients de l’Auberge et au grand public chaque matin. On peut y manger toute la journée une cuisine d'inspiration québécoise et gaspésienne réalisée avec les produits de proximités. Il propose des menus savoureux, authentiques et innovants, explique Christophe. Une terrasse accueille les clients qui veulent profiter du plein air pour leur repas. À l’occasion, en soirée, des spectacles d’artistes musicaux sont offerts dans un coin aménagé à cette fin derrière l’immeuble.

À l’étage, l’auberge propose cinq chambres confortables d'occupation double. On y trouve deux salles de bain et chaque chambre a son propre coin lavabo. Toutes les chambres ont vue sur l'eau, soit sur la mer ou le barachois et la marina. Des forfaits familiaux sont disponibles avec utilisation de deux chambres. Les animaux de compagnie y sont les bienvenus.
Sa situation géographique exceptionnelle en fait l’endroit idéal pour découvrir tous les plaisirs de Bonaventure, assure son propriétaire : plage, grève, mer, rivière, restaurant, café-bar, baignade, canot, feu de camp, promenade, marina, pêche, phare, quai, barachois, nature, et plus encore.

Historiquement, le bâtiment servait de pêcherie où les arrivages de poissons et de fruits de mer étaient transformés, dès les années 1930. Aujourd’hui, le Café Acadien propose aux pêcheurs de vivre leur séjour de pêche en toute tranquillité, en gardant un oeil sur la rivière Bonaventure voisine, une rivière à saumons.
Pour leur retour de pêche, le Café Acadien leur offre un lieu ouvert sur la nature pour relaxer, une bonne table pour profiter des produits locaux, et même la possibilité de réfrigérer et d'emballer leurs prises.
Le Café Acadien procure de l’emploi à 18 personnes, dont des étudiants qui y trouvent un travail d’été.
Café Acadien
cafeacadien.com
168, rue Beaubassin
Bonaventure, QC G0C 1E0
418.534.4276