Manger et boire

À Québec, capitale gastronomique par excellence, le nom de Stéphane Modat est bien inscrit dans le firmament des chefs incontournables et des propriétaires de restaurants haut-de-gamme. Lorsqu’on est invité à passer un peu de son précieux temps avec lui pour discuter de la formule de son Clan et profiter ensuite de son menu-dégustation, on ne peut que se sentir privilégié.

Ce Français arrivé au Québec il y a 25 ans avec déjà pas mal d’expérience, d’idées et de projets, s’est signalé dans quelques établissements réputés de Québec, avant de passer à la direction des cuisines du Champlain au prestigieux Château Frontenac, poste qu’il a occupé pendant huit ans. Puis arrive la pandémie de Covid en 2020 : il y voit l’occasion d’opérer des changements et de lancer sa propre affaire.
Février 2021, il quitte le Château et entreprend ses démarches l’amènent vers l’ancien Café de la paix, rue Des Jardins, autrefois un haut-lieu de cuisine française à Québec, un établissement mythique fondé en 1952 et ayant fermé ses portes en 2013. Pourquoi cet endroit plutôt qu’un autre? « Il faut écrire l’histoire dans quelque chose qui est historique », disait Stéphane Modat alors qu’il se préparait à y établir son Clan.

Le Clan

Par définition, le clan est un petit groupe de personnes qui ont des idées, des goûts communs et qui les partagent dans leur entourage ou encore un groupe de personnes se soutenant mutuellement par passion ou intérêt. Pour le chef Modat, ce concept est appliqué à sa formule d’affaire : réunir autour de lui des producteurs, des maraîchers, des transformateurs, des artisans et des commerçants qui proposent des produits locaux et régionaux de qualité, pour les faire découvrir à sa clientèle d’ici ou d’ailleurs et ainsi établir une communauté du terroir tout en participant au développement d’une gastronomie québécoise qui rayonne à l’international.

Viandes, gibier, poissons, fruits de mer, légumes, épices, et autres produits sont constamment dans la mire de Stéphane Modat qui parcoure les régions pour découvrir sans cesse les meilleurs produits et les producteurs les plus originaux et performants. « Pas de compromis possible dans ce domaine », assure-t-il. Le logo du restaurant au cœur du Vieux-Québec exprime bien cet esprit : l’union des produits de la chasse et de la pêche dans un environnement de terroir, ce qui traduit l'amour du chef pour ces activités.

Qu’est-ce qui le motive au quotidien depuis qu’il a créé le Clan? « Je nourris le monde! Je suis chanceux de recevoir les gens chez moi et leur offrir le meilleur à tous les niveaux! »

Le Clan

L’un des éléments clés de la formule du Clan : tout le monde y entre par les cuisines. Autant les clients que les fournisseurs et le personnel, on y a accès par le lieu où tout se passe vraiment. Une fois rendu à l’étage, on est aussitôt plongé dans une ambiance qui prépare à ce qu’on va nous faire vivre ensuite. « Accueillir les gens, c’est ma passion », assure le chef Modat.

À lui seul, le menu dégustation qu’on nous a servi lors de notre visite est totalement une aventure gustative et émotive. On passe par de multiples saveurs et on se délecte de la présentation de chaque mets avant même qu’il soit porté en bouche. Les pétoncles de Baie-Comeau (Aguachile de légumes d’été / Encre de seiche /OEufs de truite /Oignons Marinés), l’esturgeon jaune de Châteauguay (Topinambours / Airelles / Amandes / Caribou / Gingembre), la pintade de Cap Saint-Ignace (Morilles aux miso / Foie gras / Tempeh / Crème de volaille), l’Hommage à Marie-Victorin (Lactaire / Bleuet / Thé des bois / Épinette), et leurs accords de vin, voilà quelques exemples de ce qui attend les amateurs de découvertes gastronomiques vraiment uniques.

Le Clan Le Clan Le Clan Le Clan

Le chef Modat innove également avec ses menus-midi en formule tapas « Café de la paix » depuis l’été 2024, populaires auprès des travailleurs du secteur et des visiteurs à la recherche de curiosités culinaires basées sur les produits du terroir québécois. De plus, il accepte les invitations à partager ses talents auprès d’autres établissements comme chef invité, et même sur des paquebots amarrés au port de Québec à l’occasion. Sans compter sa participation à des événements internationaux en tant que conférencier expert, ici et à l’étranger.

Stéphane Modat, père de quatre enfants devenus adultes et adolescents, tous nés à Québec, s’engage aussi dans la communauté depuis quelques années, entre autres au Patro Roc Amadour de Limoilou qu’ont fréquenté ses enfants, avec un repas de bouilli aux légumes de 180 portions servi dans le cadre d’un événement de financement. Son ami Peter Simons de l’entreprise plus que centenaire portant son nom, s’est joint à lui pour l’occasion.

Fait à signaler, en mai dernier, le Guide Michelin accordait une recommandation du Clan auprès du prestigieux annuaire gastronomique de renommée mondiale. Par ailleurs, le Clan a été désigné « Restaurant de l’année 2025 » au Québec aux prestigieux Lauriers de la gastronomie.

Le Clan

Cet entrepreneur venu de France s’est totalement intégré dans sa ville d’adoption, à Québec. Il en est devenu le symbole vivant que la détermination, l’innovation, la qualité et la diversité constituent des ingrédients essentiels au succès. Le Clan représente bien ce qu’il considère comme le secret de son engagement : « Agir pour les bonnes raisons, sans compromis. Ls meilleures idées arrivent demain! », est-il convaincu.

Le Clan
Le Clan
restaurantleclan.com
44, Rue des Jardins
Québec, QC G1R 3Z1
(418) 692-0333

18 juillet 1980. Un groupe de rêveurs qui s’appellent alors Jean-Marc, Claude, Henri et Fernand permettent à ce lieu riche d’histoire de demeurer et d’ouvrir ses portes aux arts et à la musique. Parce que La Grave, c’est un site qui a profondément marqué le développement des Îles de la Madeleine.

Il fallait que je débarque dans l’archipel ce même jour 45 ans plus tard, après une nuit sur le traversier qui relie Souris (I,P.E.) à Cap-aux-Meules, pour apprendre que la soirée de célébrations allait être mémorable.

À l’époque, la Grave était le port d’entrée des Îles et le cœur des activités commerciales, et ce, jusqu’à la fin des années 50. Ce qui fut jadis un magasin général a pris part à l’histoire des Madelinots. Son premier propriétaire, John Phillip Savage, natif de Jersey, s’est établi aux Îles-de-la-Madeleine vers 1865. On prenait le temps d’aller aux nouvelles, de chuchoter les potins, de partager ses inquiétudes, ses espoirs, et de faire des pronostics sur l’avenir du pays.

C’est entre les murs de ce lieu mythique que s’est développé un sentiment d’appartenance fort, un attachement profond à la culture locale sous toutes ses formes, et un esprit festif qui a su traverses toutes les époques depuis sa fondation. En 2007, un vent nouveau souffle sur le café. Trois entrepreneurs dynamiques, Sonia, Francine et Denis apportent leur vision et leur volonté de poursuivre l’institution qui gagne en popularité bien au-delà des Îles. Le Café de La Grave est en voie de devenir un incontournable pour qui vient passer du temps dans l’archipel. Fraîcheur et fantaisie sont les éléments qui caractérisent cette nouvelle équipe.
La Grave 45 ans

Puis en 2015, c’est au tour de Marie-Claude Vigneault et de sa mère Nathalie, de prendre les rênes du Café et de s’entourer d’une solide équipe pour poursuivre les activités de l’institution. En fait, au fil des ans, il s’est construit une histoire autour du Café de La Grave à laquelle des milliers de personnes ont contribué de diverses façons.

Ce 18 juillet 2025, des dizaines de personnes, clients de longue date, visiteurs, touristes, familles et amis, ont envahi les lieux pour venir contribuer un tant soit peu à l’événement. Dès 18h30, la salle à manger vibrait de fébrilité. Deux anciens propriétaires du groupe fondateur se sont même faits un devoir de participer. Parce que les souvenirs, c’est ce qui perpétue l’histoire.

La Grave 45 ans La Grave 45 ans La Grave 45 ans

Suzanne Richard, au piano, a rappelé à plusieurs l’époque où la musique était au cœur de la vie du Café. Plusieurs ont des souvenirs assez vibrants de ces soirées animées qui se perpétuent encore aujourd’hui.

La Grave 45 ans La Grave 45 ans

En plus de ces soirées « traditionnelles » inspirantes, le Café propose également un grand éventail d’expositions d’arts visuels, de spectacles et de « jams » spontanés. De plus, tout en poursuivant les traditions culinaires locales, on encourage les partenariats avec les différentes entreprises du secteur bioalimentaire de la région. Le menu du Café de la Grave a de quoi satisfaire ceux et celles qui aiment se laisser surprendre par des saveurs et des produits différents. Moules, pétoncles, agneau, veau, effiloché de phoque en poutine, morue et plus encore, il y en a pour tout le monde. Au Café de La Grave, rien n’est ordinaire peut-on constater.

La Grave 45 ans

Au moment d’écrire ces lignes, les célébrations se poursuivaient. Souhaitons à ses artisans et à toute l’équipe une longue vie afin de perpétuer encore longtemps ce merveilleux lieu emblématique des Ìles.

Café de La Grave
cafedelagrave.com
969, Chemin de la Grave,
Havre Aubert, Îles de la Madeleine (Qc) H4T 9C8
418-937-5765
.

Fièrement affiché en facade du RIÔTEL-MATANE, on ne peut franchement pas ignorer la présence du restaurant CARGO dans cet établissement depuis 10 ans en 2025. Toutefois, les habitués du secteur et les anciens se rappelleront que la restauration existe à cet endroit, dans cette même enceinte, depuis une soixantaine d’années, autrefois sous la bannière de l’Hôtel des Gouverneurs.

Aujourd’hui, le CARGO a quitté ses vieux habits pour devenir restaurant original, proposant toute l’année un clin d'oeil au patrimoine industriel et maritime de la ville de Matane. Son décor charme avec ses installations, ses matériaux bruts et simples et son design intérieur qui lui confèrent une atmosphère des plus conviviale et permet d’apprécier pleinement la nourriture au menu et l’environnement naturel des lieux.

Riotel-Matane+Cargo

Ce qui étonne et charme surtout à l’arrivée, c’est cette large vitrine ouverte sur le Saint-Laurent et l’immensité de son estuaire maritime. On ne se lasse jamais de se laisser envelopper par ce paysage plus grand que nature, peu importe les saisons, sans parler des grandioses couchers de soleil qui s’y manifestent, jour après jour. Avec la présence de la marina voisine, les mouvements de bateaux qui sortent et rentrent ajoutent à cette impression de vie maritime et de vacances.

Avant de s’y attabler pour un repas en soirée, on peut choisir de passer un peu de temps pour un apéritif au CARGO LOUNGE, où on sert une variété de cocktails maisons, de bières régionales ou importées, de vins provenant d’un imposant cellier. Plusieurs mocktails et boissons non-alcoolisées sont aussi disponibles. Leur limonade est d’ailleurs digne de mention. On peut y venir en groupe d’amis ou en famille, ou simplement pour un 5 à 7 décontracté. En saison et selon la météo, la terrasse extérieure prolonge ce plaisir, autant pour les repas que pour le cocktail, toujours avec cette vue imprenable unique à Matane.

Riotel-Matane+Cargo Riotel-Matane+Cargo

Pour un anniversaire ou un déjeuner d’affaires, par exemple, on peut également profiter d’un salon privé aménagé dans un container à l’intérieur du CARGO et pouvant accueillir 10 personnes.

Le CARGO sert des repas au petit-déjeuner et pour le souper, autant pour la clientèle locale que pour les clients de l’hôtel (Riôtel-Matane et Pavillon-sur-Mer). Les menus concoctés par une équipe de chefs chevronnés sous la direction du chef Jean-Alexandre Dubé, proposent des plats simples, de qualité et accessibles, selon la formule que favorise RIÔTEL pour les décrire. Une cuisine bistro urbaine inspirée des saveurs de la Gaspésie, incluant des plats végétariens et un menu pour enfants. On peut également commander des plats à emporter. Plusieurs plats sont offerts en version sans gluten.

Parlant d’expérience culinaire, certains mets méritent qu’on s’y attarde. Il faut mentionner en entrée les pilons de canard, crème sure au poivre crispé, ou le foie gras au torchon, pain brioché, gelée d’argousier et caramel de betteraves : des saveurs indéniables. Le tartare de bœuf ou de saumon est également à souligner. En plat principal, on a l’embarras du choix avec les poissons et fruits de mer, les pâtes, les tartares, ou même les viandes, le burger ou les choix végétaliens. On a pu apprécier le fish’n chips maison de morue qui inspirait la Gaspésie, et la bavette de bœuf Angus AAA et ses légumes, digne des grandes grilladeries.

Riotel-Matane+Cargo Riotel-Matane+Cargo

Les desserts ne sont pas en reste, avec une courte variété, mais des choix de qualité, tels le cheesecake onctueux et la tarte aux bananes avec de gros morceaux de fruit sous la garniture.

Pour les amateurs de petits-déjeuners, CARGO propose toute une gamme d’assiettes, certains intégrant des fruits de mer, voire même une poutine déjeuner. Les œufs et les crêpes y sont également proposées selon diverses formules. On y sert de délicieux cafés pour ceux et celles qui en ont besoin pour débuter leur journée.

Fait à signaler, l’accueil et le service par le personnel du CARGO sont réputés de qualité supérieure. La maître d’hôtel Malela y œuvre depuis 10 ans, d’abord comme serveuse, puis est récemment passée à cette importante fonction de chef d’orchestre des opérations de la salle à manger et du lounge du CARGO.

Enfin, mentionnons que comme le Riôtel-Matane loge un centre de congrès, les participants aux événements qu’on y tient peuvent eux aussi profiter des avantages des cuisines du CARGO pour les repas qui y sont servis. De plus, avec l’acquisition de trois autres hôtels en Gaspésie, le groupe Riôtel Hospitalité a étendu aux restaurants de ces établissements la même formule de menus, avec des variantes pour favoriser les spécificités locales, à Percé, Bonaventure et depuis peu à Carleton-sur-Mer.

Riotel-Matane+Cargo

Resto-bar-lounge CARGO
restocargo.com
250, avenue du Phare est
Matane (Qc) G4W 3N4
418.566.2651

Au cours des derniers jours, les experts et inspecteurs du Guide Michelin, une des plus illustres références mondiales dans la classification des restaurants en France, ont rendu leur verdict pour la toute première sélection du Guide MICHELIN Québec. On a dévoilé neuf restaurants auréolés d'Étoiles MICHELIN à Montréal, à Québec et à Rimouski.

Les inspecteurs se sont aussi rendus ailleurs au Québec pour expérimenter des tables remarquables. C’est ainsi que le restaurant Chez Mathilde Bistro, à Tadoussac, figure dans la prestigieuse sélection du Guide MICHELIN.

Guide Michelin

En cette année de célébration des 18 ans de leur établissement, les propriétaires Mireille Perron et Jean-Sébastien Sicard considèrent cette reconnaissance comme un cadeau pour le moins exceptionnel !

Voici ce qui est écrit dans le guide à son sujet : « Au confluent du fjord du Saguenay et du fleuve Saint-Laurent, le site de Tadoussac offre une biodiversité marine exceptionnelle. C’est ici, dans ce village isolé soufflé par les vents, que Mireille (originaire de la région) et Jean-Sébastien ont choisi de s’installer. Ils ont bâti au fil des ans la réputation de leur restaurant, très fréquenté pendant ses cinq mois d'ouverture estivale. Un menu est consacré aux produits terrestres (légumes du potager, plantes forestières, gibier), l’autre dédié au Saint-Laurent (crabe des neiges, thon rouge, homard, flétan). Les assaisonnements sont simples et bien équilibrés, laissant toute leur place à la saveur des ingrédients. »

Pour voir la description des restaurants ayant obtenus deux et une étoiles au Guide, c’est ICI.

Véritable institution dans le paysage de la Côte-de-Beaupré depuis maintenant 50 ans, l’Auberge Restaurant Baker de l’avenue Royale à Château-Richer est un lieu riche en histoire et en patrimoine culturel. Aujourd’hui, sous la gouverne de Gaston Cloutier, l’établissement prépare lentement, mais sûrement, le dossier de la relève.

D’abord une maison bourgeoise de campagne plutôt cossue construite en 1840 dans un des plus vieux villages du Québec, par Ferdinand Lefrançois et son épouse Mary Ann (Anney) Brady, l’endroit a profité d’une période de croissance économique faste. La finition et l’ornementation des lieux démontrent clairement qu’il s’agissait d’une habitation confortable et du dernier cri.

Auberge Baker 

À cette époque, le deuxième étage servait de grenier et on y habitait qu’en été. Presque cent ans plus tard, soit en 1935, l’homme d’affaires Alvin A. Baker, qui avait connu le crash économique récent, ouvrit « The Baker’s Inn » dans la maison qu’il loua d’abord du propriétaire et qu’il acheta finalement en 1958. On y faisait une cuisine très québécoise de l’époque, mais simple aussi parce qu’en fait, les mets populaires, c’étaient le bar – le poisson – et aussi le steak. Comme c’était écrit « fish and steak » sur l’enseigne, c’était très important pour tous les Américains qui venaient dans la région.

Après son décès, au début des années 1960, sa seconde épouse Lucienne Hamel, continua d’opérer le restaurant. Plus tard, celle-ci ayant décidé de se retirer de l’opération des lieux en raison de problèmes de santé, c’est Henri Simard, le fils d’Idola Simard, propriétaire de la terre où est bâtie l’auberge, qui décida de racheter le « Baker » en 1972. Très vite, il le revendit à un de ses neveux, Gaston Cloutier au printemps 1975, qui en est le propriétaire encore aujourd’hui.

Celui-ci habita l’étage avec sa famille jusqu’en 1989, tout en assurant la gestion et l’entretien des lieux. Cette année-là l’auberge reprit son nom chez Baker puisqu’on y aménagea cinq chambres pour accueillir des touristes.

Auberge Baker

Gaston Cloutier (photo) a démontré au fil de ans une véritable passion pour l’Auberge Restaurant Baker. Il a mené en parallèle à sa vie d’aubergiste une carrière d’éducateur physique dans une école secondaire de la région, de 1973 jusqu’à sa retraite en 2005. Depuis, il se consacre corps et âme à son établissement qui a pris une place importante dans le monde de la gastronomie et de la cuisine du terroir de la région de la Capitale-Nationale, entre autres. Peu d’endroits peuvent se targuer de servir des repas depuis 90 ans. Chaque année il y apporte des changements et des améliorations pour toujours mieux répondre aux attentes de la clientèle et ce, pendant toute l’année.

Du côté de l’hébergement, on propose six chambres joliment décorées sous les combles, mais on a ajouté un petit chalet voisin ainsi que la « Maison du Village », située au cœur du village de Château-Richer, la maison du grand-père Cloutier. Celle-ci consiste en une demeure ancestrale et patrimoniale de 1776 face au fleuve et à l’Île d’Orléans, aménagée pour accueillir six personnes pour un voyage dans le temps dans le confort du 21e siècle.

Auberge Baker

Quant au restaurant, il est d’une capacité de deux cents places et est composé d’une salle à manger et d’une salle de réception entièrement vitrée, spacieuse et polyvalente avec toutes les installations multimédias nécessaire pour un événement réussi. On y propose la table d’hôte en soirée et de fabuleux brunchs le dimanche.

Auberge Baker 

Auberge Baker

Plus récemment, Gaston Cloutier a choisi d’ajouter un produit à son offre : une bière de type belge, la Baker, brassée à Québec à partir d’un houblon cultivé sur une ferme locale, et de mûres aussi produites localement. Une touche spéciale: cette bière est fermentée avec de la levure de champagne, offrant une effervescence délicate et des arômes raffinés.

Auberge Baker
Certes, le succès de l’Auberge Restaurant Baker depuis 50 ans, sous la gouverne de Gaston Cloutier, est lié à son engagement de tous les instants et à sa motivation toujours animée par la qualité de l’accueil et du produit « Baker ». Plus de 22 personnes y trouvent un emploi et le patron peut compter sur du personnel fiable et compétent à qui il peut déléguer une bonne partie des responsabilités.

Une visite sur place est certainement la meilleure façon de découvrir et d’apprécier la qualité des lieux et de ses services.

Auberge Baker

Auberge Restaurant Baker
aubergebaker.com
8790, avenue Royale
Château-Richer (Québec) G0A 1N0
418 824-4478

35 ans, ça se fête en grand. Comme d'habitude, l'Auberge du Mange Grenouille, au Bic, a décidé d'en faire un événement, en invitant le réputé chef Stéphane Modat, propriétaire du restaurant Le Clan, dans le Vieux Québec et figure emblématique de la gastronomie au Québec, à venir cuisiner pour la clientèle de la populaire salle à manger de l'Auberge.

Il y sera pour l'ouverture officielle de la saison 2025 les 9 et 10 mai, en compagnie du chef Félix St-Pierre et du sous-chef Samuel Roy, tous deux anciens membres de sa brigade au Château Frontenac, dont il a dirigé les cuisines pendant quelques années. Chef passionné du terroir, Stéphane Modat et son équipe proposent une cuisine raffinée en célébrant la richesse des produits d'ici ainsi que le travail des artisans et producteurs locaux.

Le propriétaire du Mange Grenouille, Mathieu Deschênes, est fier de proposer ce "cadeau" à sa clientèle pour souligner de façon toute spéciale les débuts de la 35e saison de l'Auberge. Pour l'occasion, pour ces deux soirs seulement, on aura un menu dégustation unique de cinq services à 95 $. On pourra faire l'accord mets et vins si désiré. La composition du menu n'est pas encore dévoilée, mais on peut s'attendre à des mets hors de l'ordinaire, conçus spécialement pour les privilégiés qui auront la chance d'en profiter.

Mange Grenouille

On peut réserver dès maintenant au Mange Grenouille en utilisant le formulaire en ligne.

Auberge du Mange-Grenouille
148, Rue de Sainte-Cécile-du-Bic
Rimouski, QC
(418) 736-5656

En 2019, Francis Joncas, a vendu ses parts d’une brasserie réputée de Percé pour se concentrer entièrement à Brett & Sauvage qu’il venait de créer. Pour bien maîtriser l’art de créer ce type de bière, il a fait un stage à la brasserie belge Cantillon, la référence mondiale dans la production des bières de fermentation spontanée. L’entreprise est installée sur un site en pleine campagne, entouré de végétation et de forêt, à Sainte-Thérèse-de-Gaspé, dans la MRC du Rocher-Percé.

Ce qui distingue la nano-brasserie, c’est qu’aucune levure commerciale n’est utilisée dans le processus de fermentation. C’est d’ailleurs une des rares entreprises du genre au Canada à avoir une production entièrement autosuffisante en matière de levures.
Sa mission est de mettre en marché des bières spontanées et d’explorer d’autres méthodes de fermentation à travers les ressources fermentescibles du terroir Gaspésien, ce qui donne à ses bières une signature organoleptique unique.

Brett Sauvage Barils

Ce qu’il faut savoir, c’est que chez Brett & Sauvage, il n’y a qu’une seule recette de base. Les bières sont toujours conçues avec la même recette de grains et contiennent du houblon suranné. Les bières sont toujours brassées avec la même recette de grains, à partir de blé cru (35%) et de malt d’orge (65%) ; on utilise uniquement du houblon suranné, lors de l’ébullition. Les aromates et les petits fruits sont soit indigènes, sauvages ou cultivés. Les levures et les bactéries lactiques naturellement présentes dans l’air ensemencent le moût pendant qu’il refroidit, conférant sa complexité au produit final.

La saison, la pluie, le beau temps et même le sens du vent influencent la flore du moût au moment de son passage en bac refroidissoir, communément appelé coolship. C’est ce qu’on appelle la fermentation spontanée.

Brett Sauvage Barils

Par la suite, les bières séjournent entre une à trois années en barriques de chêne. Certaines bières sont également dites ensemencées. L’ensemencement de la production est fait avec des ferments que nous avons recueillis dans l’environnement gaspésien. Les cidres sont quant à eux réalisés avec des pommes qui proviennent de pommiers sauvages. Les levures sauvages permettront également la fermentation de ceux-ci. On procède pour terminer à l’assemblage des bières et des cidres, parfois de différentes barriques ainsi que des bières de fermentation spontanée et des bières ensemencées.

Brett & Sauvage propose donc sept catégories de bières : Série spontanée, Série spontanée tranquille, Série spontanée nature culture, Série ensemencée, Série ensemencée authentique, Série hybride et Série hommage aux pommes. Sept catégories, mais une seule formule de base et toujours avec un accent sur les produits régionaux.

Brett Sauvage Barils

Philippe Wouters, conférencier et éditeur du journal Bières et Plaisirs, explique que « un autre défi, c’est que c’est un goût qu’il faut adapter, dans le sens que ce sont des bières qui sont acidulées, surettes, avec des notes très terreuses, donc ce n’est pas donné à tout le monde ». Il ajoute également que non seulement y a une demande, mais en plus de ça, y a un marché pour les produits artisanaux et en petites quantités. C'est un marché qui est destiné principalement à des amateurs avertis dans le monde de la bière. Des gens qui vont suivre l'actualité de la bière, aussi bien internationale, canadienne que québécoise.

Les produits de la Nano-brassserie Brett & Sauvage sont disponibles à divers endroits en Gaspésie, à Montréal, à Québec et à plusieurs autres lieux. On peut faire une visite guidée de la brasserie sur demande et y déguster certains produits. Francis Joncas, la cobrasseuse, Rosemary Ahelo-White et l’équipe de Brett & Sauvage sont fiers de ce qu’ils ont créé et réalisé depuis 2019.

Brett Sauvage Barils

Nano-brasserie Brett & Sauvage
brettetsauvage.com
37, Chemin de St-Isidore
Sainte-Thérèse-de-Gaspé, QC G0C 3B0
(581) 359-0359

Elsa Houde est née à Gaspé et y a passé la première partie de sa vie. Elle a ensuite élu domicile sur la rive-sud de Montréal où elle a bâti une famille et entrepris une carrière professionnelle en communication.

À la fin des années 90, elle choisit d’amorcer un virage à 180 degrés en décidant de revenir dans sa Gaspésie natale pour amorcer un changement profond, sans toutefois savoir de quoi il s’agissait vraiment avant d’y arriver. Sa fibre entrepreneuriale prend son éveil et elle constate que Gaspé aurait grand besoin d’une boulangerie digne de ce nom, rue de la Reine.

Après quelques visites chez des amis qui tiennent boulangerie à Saint-Hilaire et chez la propriétaire de La Pétrie à Bonaventure, elle se met à la préparation d’un plan d’affaires et réalise un sondage auprès de la communauté Facebook, pour connaître les besoins et trouver des appuis à son projet. Surprise : plus de 1000 réponses confirment sa décision et lui donnent l’énergie et la confiance pour aller de l’avant.

Oh les pains  Oh les pains

Les années 2018 et 2019 ont été celles de la planification : compléter le financement, trouver un local, acquérir des équipements, établir une liste de produits et les prix de vente, imaginer l’aménagement, développer ses compétences en gestion, etc. Dès qu’elle entre en 2020 dans le local que Oh les pains occupe, rue de la Reine, elle a déjà la vision de ce que ça sera.

Puis arrive la pandémie de COVID, en mars 2020. Les commandes de fours et autres équipements de boulangerie qui viennent de France pour certains sont mises sur pause. Lentement, mais sûrement, les équipements se mettent en place et les premières cuissons sont effectuées. Elsa Houde est seule maître à bord au début. Puis une boulangère arrive en septembre 2020. L’équipe accueille aussi des pâtissiers. Les produits se multiplient et les clients aussi. Petit à petit, Oh les pains devient un lieu de rencontre et l’arrivée des déjeuners et des soupes et sandwiches le midi gagne en popularité. L’équipe grandit au rythme de la demande et de la croissance de la clientèle.

« Cette ouverture, en plein cœur de la pandémie, est loin d’être un simple détail historique. Cela souligne la détermination d’Elsa et sa vision claire : offrir un lieu accueillant et chaleureux, où le pain et les produits de qualité sont à l’honneur », lisait-on dans un reportage peu de temps après l’ouverture. Chez oh les pains, l’expérience va bien au-delà de l’achat d’une baguette : c’est un espace de vie où les clients peuvent partager des moments authentiques tout en dégustant divers produits de boulangerie toujours réinventés.

Oh les pains Oh les pains

En parallèle, rapidement, la boulangerie intègre des pratiques d’économie circulaire autour de l’élaboration de ses produits. Par exemple, dans les premières années, pour concocter un de ses pains spéciaux, l’équipe récupère le petit lait de la production de ricotta du café voisin, Le Paquebot. Aujourd’hui, le petit lait a été remplacé par le kéfir, le pain existe toujours et reste le point de départ des explorations de l’équipe.

Cette démarche n’est pas seulement un choix écoresponsable, c’est aussi une manière de travailler en collaboration et en synergie avec les autres entreprises locales. Chez oh les pains, il n’y a pas de sous-produit, chaque substance secondaire issue d’un processus de production donne l’occasion de créer de nouveaux produits tout en donnant une seconde vie à ce qui est parfois considéré à tort comme des résidus. De plus, les non-vendus sont expédiés aux comptoirs d’aide alimentaire de Gaspé.

Pour Elsa Houde, la notion de développement durable est aussi au cœur de la gestion de son équipe, qui compte aujourd’hui près de 30 personnes. Elle veille à adapter les horaires de travail à la diversité de ses employés, pour répondre aux besoins individuels, qu’il s’agisse d’étudiants avec des contraintes scolaires changeantes ou de parents ayant besoin de plus de flexibilité. Cela fait de Oh les pains une entreprise où le développement durable passe aussi par l’humanité.

Oh les pains

Quatre ans plus tard, la boulangerie est devenue un pilier de la communauté, un espace où le sentiment d’appartenance se renforce autour de produits authentiques et de pratiques durables. Avec fierté, Elsa et son équipe ont implanté la notion de village sur la rue de la Reine. Voilà qu’on projette maintenant de développer la distribution des produits de boulangerie ailleurs en ville et dans la région. La fibre entrepreneuriale de Elsa Houde continue de s’étendre et de s’installer. Oh les pains n’a pas fini d’étonner et de grandir.

Oh les pains

Oh les pains
ohlespains.com
114b, rue de la Reine
Gaspé, QC G4X 1T4
581 822-0555

Imaginez un concept de restauration qui fait un accord des mets originaux concoctés par des chefs en gastronomie du Mange-Grenouille du Bic, et huit bières artisanales dédiées de la Microbrasserie L’Octant de Rimouski, jamais encore servies dans un établissement de restauration.

Imaginez aussi un grand local favorablement situés en plein cœur du secteur des restaurants, bars et hôtels de la ville, au 97 rue Saint-Louis, qui pourra accueillir la clientèle désireuse de découvrir cet heureux mariage qui sera célébré officiellement au début de décembre 2024, sous l’appellation du Club Saint-Louis.

Maintenant que la saison 2024 de l’Auberge du Mange-Grenouille est terminée, son propriétaire Mathieu Deschênes a décidé de permettre à son équipe de restauration de pouvoir participer à un nouveau projet.

C’est ainsi qu’il a imaginé un concept de sandwicherie et bières avec ses amis de L'Octant – Microbrasserie, qui produisent leurs bières dans un local du parc industriel de Rimouski depuis 2018. On y trouvera une offre abordable de sandwiches, soupes et salades, le tout préparé par les chefs Félix et Gabriel, ainsi que les huit lignes de fût dédiées à l'Octant. Le Club Saint-Louis sera ouvert le midi et le soir selon un horaire à être révélé sous peu.

 Club St-Louis Club St-Louis


Les habitués du secteur reconnaîtront les lieux qui ont abrité pendant quelques années le pub ludique « À qui le tour ? » et le Café Saint-Louis., entre 2020 et 2023.

Club St-Louis

Quant à l’Octant Microbrasserie, c’est au début 2018 qu’elle ouvre ses portes dans un local du quartier industriel de Rimouski. Après plusieurs années d’études et de travail dans le milieu brassicole québécois, l’équipe de L’Octant a finalement décidé de s’implanter dans leur ville d’enfance afin de promouvoir la créativité et la beauté de la région.

Pour sa part, Mathieu Deschênes compte plus de 20 ans en hôtellerie et restauration. Après une carrière dans des institutions de Rivière-du-Loup, dans la chaîne Fairmont, au Sofitel Montréal, à diverses fonctions dont directeur de la restauration, il a été fier de revenir dans sa région natale. Amoureux du Bas-St-Laurent, Mathieu a comme vision de la restauration une offre conviviale, mettre l'accent sur l'hospitalité et pouvoir faire découvrir une gastronomie " du Bas du Fleuve" à tous ceux et celles qui passent au Mange-Grenouille.

« Nous sommes actuellement à un point tournant dans l'histoire du Mange-Grenouille où nous retournons à la base de la restauration, un contact humain, un accent sur la convivialité et l'hospitalité, une relation étroite avec les producteurs de la région et une cuisine qui se veut un ôde au Bas-St-Laurent », explique-t-il sur la page web du Mange-Grenouille.

Il y a fort à parier que la formule développée pour le Club Saint-Louis sera rapidement appréciée et adoptée par les adeptes de mets originaux, populaires et revisités par les chefs, en accord avec des bières artisanales que plusieurs découvriront pour la première fois.

Club St-Louis

Le Club Saint-Louis
97, rue Saint-Louis
Rimouski (Qc) G5L 5P6
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Mine de rien, l’année 2024 marque les 10 ans de l’arrivée de la microbrasserie Le Malbord dans le paysage gaspésien. Établie dans une ancienne épicerie totalement réaménagée, en bord de mer au cœur du secteur historique de Sainte-Anne-des-Monts, Le Malbord est devenu un lieu de rencontre convivial et fait revivre ce bâtiment patrimonial dans un décor chic et rustique agrémenté de créations d’objets recyclés.

Pour les amateurs d’information linguistique, « malbord » est une expression folklorique pour désigner la Haute-Gaspésie, l'autre Gaspésie qui ne veut pas sombrer dans l'oubli. On associe souvent la Gaspésie à la Baie-des-Chaleurs. Malbord, ça fait référence à l'autre bord de la Gaspésie. « Pour nous, c'est une façon de dire que ça vaut la peine de s'arrêter à Sainte-Anne-des-Monts. Il y a de beaux produits et une belle population de tous âges, super impliquée », indique le copropriétaire Félix Labrecque.

Le Malbord 

Sainte-Anne-des-Monts est la plus importante municipalité de la Haute-Gaspésie, mais aussi, en contrepartie, la ville québécoise qui a connu la plus importante chute démographique au cours des dernières années. Elle méritait donc qu’on y injecte un peu d’énergie entrepreneuriale.

En 2012, cela a motivé trois personnes provenant de milieux bien différents, mais quand même préoccupés par leur avenir et conscients de l’effervescence du monde des microbrasseries à l’époque, de se lancer dans l’aventure et de saisir l’opportunité qui se présentait à eux. Après quelques expériences de brassage en petites quantités réalisées au sous-sol de la résidence de l’un d’entre eux, pendant deux ans, ils ont entrepris de poursuivre leur projet avec l’acquisition du bâtiment de la 1ére avenue et sa rénovation.

Le Malbord

Ils ont même eu l’idée de se lancer dans la culture du houblon… mais le projet ne s’est pas concrétisé après mûre réflexion et le manque de potentiel.

Entre temps, ils entreprennent de faire brasser leurs premières bières imaginées par eux chez Pit Caribou (Percé) et le Naufrageur (Carleton-sur-Mer) et reçoivent enfin leurs premiers clients en novembre 2014. Un an après l’ouverture, Le Malbord célébrait le début du brassage maison avec des équipements modernes et des recettes sérieusement concoctées par les propriétaires.

Le Malbord 

Le Malbord

Thierry Lafargue, un travailleur du milieu forestier et Félix Labrecque, un passionné d’architecture, ont poursuivi seuls à partir de 2018 l’aventure Malbord.

Le Malbord offre aujourd’hui des bières de fabrication artisanale raffinées dont les recettes s’inspirent de la richesse du terroir. Les propriétaires définissent leurs produits comme « Des bières qui se partagent, qui se découvrent, des bières qui s’affirment au gré du temps. Bonne mer, mauvaise mer, elles s’agrippent à vos papilles comme les crans de roche à la mer. Elles vous feront voyager, découvrir ses goûts aussi bien que les beautés de notre coin de pays, avec ses monts et son ciel à perte de vue. »

Le Malbord
Au bistro bar, 11 bières pression servies en tout temps et brassées sur place. En distribution en épicerie et en boutique partout au Québec, plusieurs produits dont la blanche, la blonde, la rousse et la noire en canette de 473 ml. Pour les appétits gourmands, un menu de style pub et grignotines offre des plats savoureux. On tient aussi boutique dédiée à la vente de vêtements et d’accessoires du Malbord ainsi que de la bière pour emporter.

Le Malbord 

Le Malbord

Ayant été un certain temps un lieu de diffusion et de découverte culturelle, l’accent est d’abord mis sur le plaisir ! Étant une petite équipe, on accueille parfois un humoriste, un quizz amusant ou des soirées de karaoké.

Le Malbord

Le Malbord est ouvert toute l’année du jeudi au dimanche. L’été on peut profiter de la terrasse à l’avant et y admirer les magnifiques couchers de soleil sur le Saint-Laurent.

Microbrasserie Le Malbord
lemalbord.com
178, 1ère avenue Ouest
Ste-Anne-des-Monts, Qc G4V 1C9
418 764.0022