Chandler et les touristes ont adopté depuis déjà un certain temps les cafés et autres produits que propose le très apprécié et chaleureux Mich Café, rue Commerciale ouest.
Au menu chaque jour dès 7h, le bar a crêpes, croissants, chocolatines. En journée, jusqu’à 18h30, soupes, sandwiches paninis exquis, salades, pâtisseries, cafés, thés et chocolats chauds, smoothies, et plein d’autres douceurs à découvrir.
On y mange à l’intérieur à l’une des tables ou au comptoir devant la vitrine sur tabourets, avec vue sur la mer. Ou encore, la terrasse est accueillante et chaleureuse.
Et depuis que sa terrasse déjà fort courue s’est agrandie et a traversé la rue pour occuper une partie du terrain d’en face de façon originale et colorée (l'ancien terrain de la Gaspesia), on a droit à une vue sur la mer encore plus importante. Des tables de pique-nique en forme de tasses de café, et des bancs en forme de livres ouverts créés par des artisans du coin, voilà qui est très original !

Le proprio Jean-Michel Audet
Comme si le succès de Chandler ne lui suffisait pas, le propriétaire Jean-Michel Audet a eu l’idée de transporter ses produits et ses cafés à la plage du Coin-du-Banc à Percé, près de l’entrée du Camp de base. Un endroit qui n’offrait jusqu’à ce jour que peu de ressources alimentaires pour les nombreux usagers de cette magnifique et populaire plage longue de plusieurs kilomètres.

Chaque matin tôt, à Chandler, une équipe prépare tout ce qui sera servi dans la Mich Mobile à Percé, une camionnette spécialement adaptée pour ce faire. Au menu : boissons chaudes, boissons froides, paninis et wraps, pâtisseries et viennoiseries.
La Mich Mobile est en opération depuis le début de juillet, tous les jours de beau temps, de 9h à 20h. On prévoit l’offrir jusqu’au début de septembre.
Quant au Mich Café de Chandler, il demeure ouvert toute l’année, beau temps mauvais temps. Au grand bonheur de sa clientèle fidèle !
Mich Café
facebook.com/Michcafe
165, rue Commerciale Ouest
Chandler, Qc G0C 1K0
418.689.7799
Au bout du quai à Bonaventure, voisin de la marina et du phare, le Café Acadien est un incontournable, pour plusieurs raisons. D’abord parce que son nom est écrit en lettres géantes sur le toit de l’immeuble qui l’abrite ainsi que l’auberge au second étage. Ensuite parce que l’endroit fait partie du paysage de Bonaventure de juin à septembre depuis 1995.

C’est en 2015 que Christophe Rapin et son partenaire François reprennent les affaires et poursuivent sa présence dans l’univers touristique et économique de cette municipalité qui est un des premiers lieux d'enracinement des déportés d'Acadie en Gaspésie et qui abrite également le Musée Acadien.
Le Café Acadien propose les petits déjeuners aux clients de l’Auberge et au grand public chaque matin. On peut y manger toute la journée une cuisine d'inspiration québécoise et gaspésienne réalisée avec les produits de proximités. Il propose des menus savoureux, authentiques et innovants, explique Christophe. Une terrasse accueille les clients qui veulent profiter du plein air pour leur repas. À l’occasion, en soirée, des spectacles d’artistes musicaux sont offerts dans un coin aménagé à cette fin derrière l’immeuble.

À l’étage, l’auberge propose cinq chambres confortables d'occupation double. On y trouve deux salles de bain et chaque chambre a son propre coin lavabo. Toutes les chambres ont vue sur l'eau, soit sur la mer ou le barachois et la marina. Des forfaits familiaux sont disponibles avec utilisation de deux chambres. Les animaux de compagnie y sont les bienvenus.
Sa situation géographique exceptionnelle en fait l’endroit idéal pour découvrir tous les plaisirs de Bonaventure, assure son propriétaire : plage, grève, mer, rivière, restaurant, café-bar, baignade, canot, feu de camp, promenade, marina, pêche, phare, quai, barachois, nature, et plus encore.

Historiquement, le bâtiment servait de pêcherie où les arrivages de poissons et de fruits de mer étaient transformés, dès les années 1930. Aujourd’hui, le Café Acadien propose aux pêcheurs de vivre leur séjour de pêche en toute tranquillité, en gardant un oeil sur la rivière Bonaventure voisine, une rivière à saumons.
Pour leur retour de pêche, le Café Acadien leur offre un lieu ouvert sur la nature pour relaxer, une bonne table pour profiter des produits locaux, et même la possibilité de réfrigérer et d'emballer leurs prises.
Le Café Acadien procure de l’emploi à 18 personnes, dont des étudiants qui y trouvent un travail d’été.
Café Acadien
cafeacadien.com
168, rue Beaubassin
Bonaventure, QC G0C 1E0
418.534.4276
Qu’on aime les fraises un peu, beaucoup, passionnément… ou pas du tout, on ne reste certainement pas indifférent quand on entre à la boutique de la Ferme Bourdages à Saint-Siméon-de-Bonaventure.

Dès l’arrivée, on sent que quelque chose de marquant nous attend. Et on en a vite la confirmation lorsqu’on aperçoit cette variété de produits étalés dans ce vaste lieu dont la grande majorité ont un point en commun : les fraises. Il s’agit du plus grand producteur en Gaspésie.
On peut donc y trouver, en plus des fraises elles-mêmes dans leur plus simple état, divers produits cultivés dans les jardins ou provenant de producteurs locaux, dont divers légumes de saison, des confitures, des tartes et pâtés de toutes sortes ainsi que des pains et pâtisseries. Et que dire des vins de fraises, tous nommés en l’honneur des ancêtres Bourdages. Un comptoir de dégustation permet de les découvrir. On peut aussi y manger : plusieurs produits sont proposés.

Le directeur général de l’entreprise et copropriétaire avec son frère Jean-François, Pierre Bourdages, explique que cet étalage de produits et de saveurs est le résultat de 200 ans de culture sur la ferme familiale. Ils sont de la 6e génération de Bourdages sur cette terre qui poursuit sa tradition d’abondance et de qualité, explique Pierre.
La boutique de la Ferme Bourdages, c’est plus qu’un lieu de vente : c’est une expérience sensorielle et culturelle. Et si les produits ne peuvent pas afficher l’appellation BIO, Pierre Bourdages assure que les méthodes de culture et de transformation s’en approchent avec l’utilisation d’insectes prédateurs et d’autres procédéd qui en assurent la qualité ultimale.
Si au début la ferme était destinée à assurer la subsistance familiale, elle est passée à une ferme de production maraichère dans les années 1990 après que Pierre ait diplômé en technologie agricole et ait racheté la ferme avec ses parents. C’est là que la production de la fraise a pris son essor. Et inutile de dire qu’il s’agit du résultat d’un intense démarche alors que la fraise profite désormais d’un savoir-faire qui en fait une des meilleures pour son goût sur le marché, affirme son copropriétaire qui en parle avec passion.
La production vinicole quant à elle a débuté en 2000 alors que Jean-François s’est joint à l’équipe et a suivi une formation pour le secteur vinicole. Aujourd’hui, la Ferme Bourdages produit annuellement 45 000 bouteilles de vins de fraises et de rhubarbe. En plus de la boutique de Saint-Siméon (60 % des ventes), ils sont distribués dans 100 place d’affaires au Québec, dont des succursales de la SAQ.
La Ferme Bourdages emploie une centaine de personnes, dont près de 30 travailleurs Mexicains qui reviennent chaque année prêter main-forte aux travaux aux champs et ailleurs.
Les moments difficiles offrent souvent l’occasion de se remettre en question et de se réorienter. C’est ce qui est arrivé à Joseph St-Denis-Boulanger, un Caplinois et sa conjointe, Laurie-Anne Cloutier, une Montréalaise qui sont allés se réfugier en Gaspésie pour panser leurs blessures à la suite de la perte douloureuse de leur fille à la naissance en 2018. Construire et ouvrir au public une distillerie entre la 132 et la mer, à Caplan : voilà l’ambitieux projet qu’ont entrepris de réaliser ce couple de nouveaux entrepreneurs. Whisky et gin sont ainsi confectionnés à la Distillerie des Marigots, qui a démarré sa production en 2020.
Ce Gaspésien d’origine et sa conjointe, Montréalaise tombée amoureuse de ce coin de pays, ont tous deux réalisé que c’était le moment ou jamais de vivre leur rêve : celui de s’installer à Caplan, d’une part, mais aussi de lancer leur entreprise de distillerie artisanale mettant en valeur les saveurs du terroir.

Le nom choisi pour leur projet invite d’ailleurs les résidents et touristes à profiter de la vie. L’expression « courir ou aller au marigot » fait référence aux pêcheurs qui font « la pêche buissonnière » et se réfugient dans une anse, à l’abri des regards, pour se la couler douce.
Joseph a par ailleurs peaufiné ses connaissances grâce à une formation dispensée à Seattle par la distillerie Copperworks pour lui permettre de mettre au point un produit aimé du grand public qui sera également reconnu par les connaisseurs. C’est ainsi qu’est né le Récif, un gin de bord de mer. Un whisky créé à partir d’orge maltée est actuellement en voie de mûrissement pour être prêt à la vente en 2025.

Un alambic charentais est devenu la pièce maîtresse de la confection de ces nouveaux spiritueux gaspésiens. « Mon but, c’était de focuser sur l’arôme, sur la complexité du goût, tant pour mon gin que pour mon whisky. Je voulais que ce soit riche, long en bouche et très caractéristique, donc je suis allé chercher l’équipement parfait pour ça », explique M. St-Denis Boulanger.
Le couple avait dès le départ une idée du bâtiment qu’il désirait pour abriter leur distillerie. La beauté et la noblesse du bois étaient au cœur de cette vision. « Ma conjointe et moi on tripe sur l’architecture et on savait déjà qu’on aimait ce genre de bâtiment au design épuré et aux lignes géométriques rendu chaleureux par l’utilisation du bois », explique Joseph. De l’aveu même du propriétaire, l’option en bois a été la seule envisagée.

La façade abondamment vitrée, véritable signature du bâtiment, est d’ailleurs au cœur du logo de l’entreprise, devenant du même coup l’emblème de la marque. « L’idée, c’est que peu importe où on se trouve dans la distillerie, on puisse voir d’un côté la Baie-des-Chaleurs et de l’autre l’alambic », précise le propriétaire, qui n’est pas peu fier de son bâtiment niché sur une falaise avec vue sur la mer.
Le maître distillateur de la Distillerie des Marigots trouve son inspiration pour la conception de ses spiritueux dans le décor gaspésien et prend soin de faire ressortir la qualité exceptionnelle des ingrédients qui s’y trouvent. Sa démarche consiste à mettre à l’avant-plan les arômes et les parfums que lui offrent son environnement et le savoir-faire agricole gaspésien. Enfin, à travers la production des deux produits vedettes – le gin Récif et le whisky –, on prend plaisir à élaborer de petits lots expérimentaux comme des eaux-de-vie, des liqueurs aux herbes ou des gins éphémères.
Distillerie des Marigots
300, Boul. Perron Est
Caplan, QC
distilleriedesmarigots.com
(418) 388-2008
Élever des canards dans Charlevoix? Isabelle Mihura et de son mari, Jean-Jacques Etcheberrigaray, étaient bien loin de se douter qu’ils s’adonneraient à cette activité et seraient propriétaires d’une ferme d’élevage quelques années après leur arrivée au Québec.
Ils sont tous deux originaires du Pays basque français, mais c’est à Québec qu’ils se sont connus. Après que Jean-Jacques fut muté au Manoir Richelieu, ils ont décidé de s’installer dans Charlevoix. C’est finalement en 2002 qu’ils ont acheté la ferme située à Saint-Urbain, qui deviendra l’année suivante un élevage de canards. Pour se former, le couple professionnel du milieu de l’hôtellerie s’est rendu dans le Béarn, région française proche du Pays basque, chez des amis qui possèdent un élevage de canards pour la production de foie gras. Ils leur ont appris tout ce qu’il fallait savoir, puis sont revenus appliquer ce savoir dans leur production.
Ils ont tenu à garder leur production à l’échelle humaine. « Notre philosophie d’entreprise repose sur des valeurs fondamentales : une agriculture durable, respectueuse du bien-être animal et de l’environnement et des produits de qualité. Nous avons fait le choix de privilégier la qualité au rendement, dit Isabelle. C’est pourquoi nous n’élevons pas plus de 5000 canards par an ». Près de 1000 sont destinés à la viande. Le reste sert à la production de foie gras. Cette variété est le Mulard, une espèce reconnue dans cette industrie.

Durant la belle saison, du mois de mai au mois de novembre, les canards sont élevés à l’extérieur, sur parcours herbeux, et bénéficient de grands espaces pour se développer au rythme normal de la nature. Il faut les voir déambuler, boire aux abreuvoirs et jacasser joyeusement. Durant la période de gavage, les canards sont placés en petits groupes dans des parcs collectifs plutôt que dans des cages individuelles. Ils peuvent ainsi marcher, se lisser les plumes, s’ébattre et se taquiner à leur guise.
À la Ferme Basque, les méthodes de production sont basées sur le maintien des traditions ancestrales. Forts d’une nourriture saine tout au long de leur croissance, les canards sont ensuite gavés au maïs en grains entiers, gage de qualité, conférant ainsi au foie gras, souplesse et couleur dorée.
La ferme reçoit son lot de visiteurs intéressés par ce type d’élevage et curieux de constater les résultats et aussi, se procurer des produits à la boutique.
La Ferme Basque de Charlevoix
lafermebasque.ca
813, rue Saint Édouard
Saint-Urbain, Qc G0A 4K0
418.639.2246
On dit souvent qu’on ne change pas une formule gagnante. Même si celle de la boutique Péchés Mignons de Rimouski connaissait des succès depuis 1991, les nouveaux propriétaires depuis 2019, Céline Bilodeau et René Landry, y ont apporté leur touche personnelle à leur arrivée.
La boutique située dans un petit centre commercial de la rue Saint-Germain Ouest a des airs de librairie où tout est bien classé et répertorié selon un ordre bien établi. Pas étonnant, puisque tous deux ont travaillé pendant longtemps dans le monde des librairies, d’abord à Lévis, puis plus récemment dans une succursale de Rimouski. C’est en voyant que le commerce était à vendre qu’ils ont décidé de se lancer.

Péché Mignons offre du bonheur à sa clientèle. Chocolat haut de gamme, pâtisseries, vaste variété de thés et tisanes en vrac et en sachets, bon choix de confiseries fines, bubble tea et limonades glacées, crème glacée et sorbets. Et tout ça mise d’abord sur la qualité des artisans d’ici ou d’ailleurs qui les produisent. On propose aussi des exclusivités dans certains produits. Les confiseries européennes y sont également à l’honneur.

Il faut voir l’immense étalage de contenants de thés en métal blanc, tous de même forme et format dès l’entrée par le mail. On ne peut faire autrement que d’aller voir les étiquettes pour en mesurer la diversité. La vitrine de chocolats fins vaut à elle seule un petit détour. Et que dire des croustilles Brets importées de France et offertes en 17 saveurs différentes.
Céline et René y ont investi tout leur cœur et toute leur âme depuis trois ans pour que la clientèle puisse toujours y trouver un accueil chaleureux, mais aussi les produits qu’ils viennent chercher, pour s’assurer qu’ils reviennent. Ils savent qu’ils détiennent une bonne partie de la recette du bonheur sur cette terre. Ils ont bien l’intention de la conserver et de l’entretenir encore longtemps.
Péchés Mignons
facebook.com/pechesmignonsrimouski
119, rue Saint-Germain Ouest
Rimouski (Qc) G5L 4B6
418.725.5707
Pour plusieurs, le mot hydromel réfère à une boisson des dieux, souvent présentée ainsi dans les contes et légendes fantastiques, entre autres. Mais sachons qu’au Québec on en produit de l’excellent, dont celui de Hydromellerie du Vieux-Moulin, à Sainte-Flavie.
Connu et apprécié des Grecs et des Romains pour se répandre plus tard chez les Gaulois, l’hydromel, boisson des dieux issue de la fermentation d’eau et de miel dans des proportions très variables, est plébiscité tant par les familles que par les religieux du Moyen Âge. Il reste couramment consommé en Europe jusqu'au XIXème siècle. Dans la mythologie nordique, les Valkyries remplissent les cornes d'hydromel, durant le festin des dieux.
Normand Tremblay, le fondateur de cette entreprise familiale il y a 26 ans en 2022, produit du miel depuis plus de 40 ans. Au départ, il vendait dans les épiceries et commerces de la région. Mais lorsque l’idée de produire l’hydromel est arrivée, il a fallu penser à un local permettant d’installer une boutique en plus des équipements de production. En 1995, la famille acquiert un ancien moulin à farine construit en 1830, qu’elle occupe depuis.
C’est le fils du fondateur, Nicolas, qui gère maintenant l’entreprise.
Les fabuleux vins de miel qu’on y élabore et produit sont plusieurs fois médaillés d’or à diverses compétitions (vins et alcools du terroir). À la boutique, on trouve les nombreux produits du miel et une ruche d’observation.

À l’étage se cache le Musée de la Neufve-France, avec ses trésors patrimoniaux de la Nouvelle-France et artefacts exceptionnels des Premières Nations, le résultat de la passion de collectionneur de Normand Tremblay depuis les années 70. À voir absolument si on visite la boutique.
Hydromellerie du Vieux-Moulin
vieuxmoulin.qc.ca
141, route de la Mer
Sainte-Flavie, Qc G0J 2L0
418.775.8383

Julie Lévesque
À 14 heures un samedi après-midi du début de juin, elle est déjà aux fourneaux, avec des membres de son équipe, pour préparer les mets de la soirée qui s’annonce occupée. La vie reprend à La Pocatière, un peu comme partout ailleurs, avec la fin de cette pandémie.
C’est en 1989 que le Café Azimut de La Pocatière voit le jour. Novateur déjà à l’époque, il devient rapidement la référence en restauration dans la région. Pas étonnant qu’Azimut ait été sélectionné par le réputé Guide Michelin pour représenter la côte Est du Québec.
Elle y travaille pendant quatre ans à sa sortie du Cégep, puis achète des parts de l’entreprise du propriétaire de l’époque. Dix ans plus tard, Julie Lévesque prend la relève et concrétise son rêve en faisant l’acquisition du restaurant. Elle devient alors l’unique propriétaire de ce lieu incontournable.
Totalement investie dans son projet, Julie Lévesque a pu laisser son dynamisme, sa passion et son sens des affaires s’exprimer. Misant sur une ambiance de travail agréable, elle est fière de s’être entourée d’une équipe professionnelle, passionnée et fidèle. « Plus qu’un simple restaurant, c’est une vraie famille qui travaille ensemble », assure-t-elle.

Le Café Azimut, au cœur du centre-ville, à deux pas du Cégep et de plusieurs lieux populaires du secteur, attire une clientèle diversifiée. Gens d’affaires, touristes, résidents locaux qui aiment son atmosphère et son ambiance, y viennent profiter de sa cuisine unique, surtout son tartare de saumon, ses grillades, mais aussi ses plats végé. Au second étage, une grande salle permet la tenue de réunions d’affaires ou autres. On peut également commander des plats pour emporter.

Femme orchestre, elle voit à tous les aspects de l’entreprise pour que la clientèle soit toujours satisfaite. Et comme si ce n’était pas suffisant, elle a ouvert un autre établissement en 2018, cette fois-ci un resto-bar à la marina de Saint-Jean-Port-Joli, dans la région voisine.
Café Azimut
cafeazimut.ca
309, 4e avenue
La Pocatière, Qc G0R 1Z0
418.856.2411
Lorsqu’on se présente devant les étalages de la boulangerie Le Farinographe au centre-ville de Rimouski, on sent tout de suite qu’il se passe quelque chose d’exceptionnel derrière ces grandes vitrines qui nous permettent de voir le personnel et le proprio à l’œuvre.

Ici on prépare les chocolatines, là-bas on enfourne les baguettes qui vont s’envoler plus tard « comme des petits pains chauds », pour reprendre l’expression populaire. À l’accueil, le sourire de la préposée qui connaît par cœur le nom et les saveurs des produits en étalage, ajouté aux bonnes odeurs diverses qui émanent de l’endroit, font titiller nos papilles gustatives sans même avoir goûté à rien.
Originaire de Mont-Joli, Rémi Bélanger a toujours œuvré dans le domaine alimentaire, avec un intérêt marqué pour les aliments biologiques, ce qui l’amena à exploiter une petite ferme maraîchère biologique à St-Octave-de-Métis dans les années 80, avant de faire un retour aux études et à l’enseignement dans les années 90.

De fil en aiguille, avec le goût de revenir au bercail après une quinzaine d’années dans la formation en transformation des aliments à La Pocatière et le désir de démarrer à nouveau un projet d’entreprenariat, il analysa le potentiel de lancer une nouvelle boulangerie artisanale à Rimouski. Au même moment la Coop Alina, où son commerce se trouve toujours, songeait à agrandir sa section de produits frais et manifestait un grand intérêt pour y inclure un service de boulangerie. C’est dans ce contexte qu’on a pu assister au démarrage de la Boulangerie Le Farinographe en juillet 2019, un beau « projet de retraite » précise-t-il.
En plus d’une importante gamme de pains, allant des plus légers aux plus denses, Rémi Bélanger et son équipe proposent viennoiseries, pâtisseries et sandwichs variés. Le pain au levain demeure une spécialité de l’endroit quoi plaît grandement aux nombreux restaurants qui s’en approvisionnent.
Boulangerie Le Farinographe
lefarinographe.com
97, rue Saint-Germain Ouest
Rimouski, QC G5L 4B6
418.725.5297
À Rimouski, il existe un endroit unique et particulier au centre-ville. Une première visite débouche très souvent sur une envie d’y retourner très souvent. Mais comment définir précisément l’endroit ? Pas facile. Et pourtant ça l’est en même temps.

Manger, boire et jouer à des jeux de société. Ligues et soirées thématiques et plein de promotions pour le plus grand plaisir de ses usagers. Voilà en quelque sorte la définition qu’a choisi d’en faire le grand manitou et concepteur de l’endroit, Jonathan Lessard, qui dirige l’entreprise avec sa conjointe et associée Gisèle Gagnon.
Depuis son déménagement dans les locaux de la rue Saint-Louis, l’offre de services n’a de cesse de s’étendre. Le menu du resto-bar est des plus intéressants. Et il importe de préciser « qu’il est possible d’y venir pour manger ou prendre un verre, sans nécessairement jouer à un jeu de société », rappelle Jonathan. On y offre plusieurs bières, alcools et cocktails, ainsi que cafés, thés et autres breuvages.

Le complexe À qui le tour propose une ludothèque diversifiée de plus de 300 jeux pour tous les âges et tous les goûts. Plusieurs activités sont organisées chaque mois avec le support d’animateurs chevronnés. On peut même acheter le jeu, s'il nous a plu, à la boutique. Certains soirs, on propose maintenant des animations « live » avec un quizz portant sur des questions de connaissance générale. Il est amusant de voir les gens regroupés aux tables s’activer à trouver rapidement les réponses. On peut consulter le calendrier des activités en tout temps sur le site Web ou la page Facebook.
Fait à signaler, le complexe a maintenant son accréditation pour accès familial et peut accueillir les enfants. L’établissement propose un menu spécial pour sa jeune clientèle comprenant croquettes ou mini-pogos et frites ou mini-poutine. Les 11 ans et moins doivent être accompagnés d’un adulte.
Enfin, Jonathan Lessard et son équipe offrent, depuis l’été 2021, des soirées LGBT avec des spectacles de drag queens et des soirées de jeux. Les folles soirées d’À qui le tour ? ont lieu un dimanche sur deux. « Nous voulons être un lieu où les gens se sentent bien », indique le copropriétaire Jonathan Lessard.
À cet effet, le dynamique homme d’affaires a annoncé avoir repris les opérations du réputé bar-spectacles menacé de fermeture Le Campus en mai dernier et souhaite en faire un autre endroit inclusif et ouvert à tous.
Complexe À Qui Le Tour ?
complexeaquiletour.com/
97, avenue Saint-Louis
Rimouski (Qc) G5L 5P6
418.730.7770