Dans la bergerie, les brebis sont calmes. À l’entrée, un gros chien fait le guet. Très calme lui aussi. Il est responsable de la sécurité : sa présence au champ lorsque le troupeau est dans la pâturage a empêché plusieurs fois que les coyotes ne fassent un festin, explique Rachel White, co-propriétaire avec son conjoint Pascal-André Bisson de la Ferme du Mouton-Blanc de La Pocatière.

En plus du cheptel de brebis, il y a la production de fromages débutée en 2004. Cinq produits de lait cru, dont un de vache, déjà reconnus et réputés. Le fromage vedette, la Tomme du Kamouraska, a reçu plusieurs prix au fil des ans.
En ce dimanche matin frisquet et humide du début de juin, Rachel se fait un honneur de présenter et raconter l’histoire de cette entreprise qui a été créée il y a 23 ans. Pendant ce temps, son conjoint prépare le terrain pour la plantation de noisetiers et de poiriers. On souhaite éventuellement produire de nouveaux fromages avec ces fruits, dès qu’on pourra les récolter.
Il faut comprendre ce que représente un élevage ovin qui compte près de 400 têtes, dont une centaine de brebis en lactation, dans un mode d’agriculture durable, sans pesticides. C’est un travail quotidien qui demande des soins constants et méticuleux. Les normes de production fromagère sont telles qu’on ne peut se permettre de diminuer la garde.

Chaque jour est différent pour Rachel White. La bergère est toujours émerveillée de travailler entourer de ses moutons. De janvier à mai, plus de 300 agneaux viennent au monde au Mouton Blanc. Pendant qu’elle prend soin des animaux, Pascal-André supervise la production des fromages et la gestion de la boutique. Parce qu’on y propose aussi des produits d’artisans fromagers et d’autres produits du terroir non-industriels, de la région et d’ailleurs au Québec.
Chaque été, des travailleurs guatémaltèques viennent prêter main-forte aux champs, à la bergerie et aux divers travaux de la ferme. Parce que la relève familiale n’y est pas, Rachel et Pascal-André ont une préoccupation première, celle de consolider l’entreprise qu’ils ont créée et faite grandir, pour pouvoir trouver d’éventuels acquéreurs qui assureront la pérennité du Mouton Blanc.
Fromagerie Le Mouton Blanc
lemoutonblanc.ca
176, route 230 Ouest,
La Pocatière, Qc G0R 1Z0
418.856.6627
Alors que le commerce qui s’y tenait auparavant avait quitté les affaires, c’est huit ans plus tard, en 2018, que Jean-François Fortin et quelques membres de sa famille ont décidé de le faire revivre en lançant une microbrasserie artisanale.
On a rebaptisé le magnifique bâtiment en bordure du littoral, en plein cœur du village de Sainte-Flavie, du nom d’un type de voilier à deux mâts en acajou et en chêne, dont un exemplaire sur lequel naviguaient jusqu'à récemment deux des propriétaires, orne fièrement la devanture de l’établissement : le Ketch. Sa terrasse en bordure du Saint-Laurent a été reconnue comme l’une des cinq plus belles au Québec en 2021.
L’idée de base de ce lieu, tel que souhaitée par les promoteurs du Ketch : créer un lieu unique, proposant un accueil chaleureux et permettant le rassemblement de gens qui partagent les mêmes passions, les mêmes valeurs. Un lieu où s’exprime la solidarité aussi !
Le directeur général de l’entreprise familiale, Jean-François Fortin, a grandi à Sainte-Flavie et s’y implique socialement depuis l’adolescence. À preuve : président, coordonnateur et cofondateur du Carrefour International bas-laurentien pour l’engagement social, ex-député fédéral (2011-2015), actuel maire de Sainte-Flavie et professeur en sciences politiques au Cégep de Rimouski à temps plein, il voit le Ketch comme un synonyme de fraternité, engagement et passion !
Le Ketch produit déjà quelques bières dans ses installations de Sainte-Flavie depuis le début. En 2021, on a procédé à la réalisation d’une nouvelle usine de production biotechnologique dans un vaste entrepôt à Mont-Joli, pour répondre à la demande croissante de ses produits et en offrir de nouveaux. On veut aussi distribuer ailleurs au Québec. « On vise à quintupler notre production », explique M. Fortin. On a aussi développé un partenariat avec la brasserie L’Octant de Rimouski pour lancer une bière commune, un hybride de deux de leurs produits qu’on a nommé L’Équipage.
Jean-François et son équipe sont confiants pour l’avenir de leur bébé qui fête ses 4 ans en 2022. Ce ne sont pas les projets qui manquent. Et la période estivale s’annonce encore pour être vibrante et animée au Ketch.
Il a 25 ans. Dans la fleur de l’âge. Il est grand, calme, il sait ce qu’il veut et il voit très bien où il s’en va. En arrivant dans l’ancien magasin général de Kamouraska où la Fée Gourmande vient d’emménager, on s’attend à voir un vieux monsieur qui nous accueille. C’est plutôt ce jeune entrepreneur audacieux et visionnaire qui discute avec ses employées, sourire aux lèvres.
Samuel Dionne a grandi dans une auberge de Kamouraska que possédait sa mère. Il a donc été en contact avec le milieu entrepreneurial depuis toujours. Ayant découvert la Fée Gourmande qui a pignon sur rue à Kamouraska depuis 2002, il s’y engagea à la fin des années 2010. Puis, en 2018, lui et sa collègue Andréanne Pelletier ont décidé d’acquérir le commerce du propriétaire d’alors. Ils n’avaient que 20 et 21 ans. Un peu à l’étroit dans le local qu’ils occupaient, ils ont décidé d’agrandir pour augmenter la production, puisque la demande augmentait sans cesse.
L’ancien magasin général a été ciblé comme le meilleur endroit pour ce faire. Les démarches d’acquisition de l’immeuble ont porté fruit au début de 2021. « Ç’a été beaucoup de travail d’aménager le tout, car il y a trois étages, mais on est assez contents du résultat », indique Samuel Dionne.
Si la grande maison construite en 1898 accueille La Fée Gourmande au rez-de-chaussée, deux logements convertis en unité de location touristique sont situés à l’étage, avec vue sur l'estuaire, en formule Airbnb. « Nous en avons loué l’été dernier et ç’a super bien fonctionné. L’hébergement était un autre domaine qui nous intéressait », note Samuel Dionne.
Samuel et Andréanne ont plein de projets pour la chocolaterie. Dont une terrasse à l’arrière très bientôt. Ils ont même ouvert une succursale dans un restaurant de Saint-Jean-Port-Joli en avril dernier. Samuel parle aussi de développer l’offre d’hébergement très bientôt. Comble de bonheur, le personnel qui oeuvrait sous l’ancien propriétaire les a suivis dans l’aventure. On a même embauché du personnel pour développer de nouveaux produits, de nouvelles recettes.

L’offre actuelle est déjà impressionnante. Chocolats fins, truffes, ganaches, caramels, tartinades, sans oublier les desserts chocolatés et la fameuse crème glacée molle trempée dans le chocolat. La boutique en ligne permet de s’approvisionner à distance de divers produits.
Passer à Kamouraska sans s’y arrêter, c’est presque péché.
La Fée Gourmande
lafeegourmande.ca
98, avenue Morel
Kamouraska (Qc) G0L 1M0
418.492.3030
Il y a 33 ans en 2022, on procédait à la transformation d’un bâtiment qui avait abrité un garage, puis un entrepôt, afin d’en faire un établissement chaleureux, accueillant et lumineux. Le Café bistro L’Anse-aux-Coques est né de la détermination de gens qui, à l’époque, souhaitaient miser sur une ambiance de bord de mer, avec une incroyable vue sur le fleuve pour créer un arrêt privilégié permettant de déguster les joyaux de la mer.
C’est cette même détermination et cette passion qui animent le propriétaire de l’endroit depuis 2020, Dave Roussel. Aux commandes de l’établissement après un séjour d’une quinzaine d’années sur la Côte-Nord où il a opéré restaurant et hôtel de même qu’une boulangerie artisanale, c’est un retour aux sources pour ce fils de la région du Bas-Saint-Laurent. Pour lui, l’Anse-aux-Coques est une valeur sûre qui doit se perpétuer, tout en y apportant quelques améliorations.

L’établissement ouvert d’avril à septembre offre 90 places sur la terrasse, en plus des 70 places intérieures. Durant l’été, le bistro attire de nombreux touristes, mais la plus grande partie de la clientèle de l’Anse-aux-Coques est locale et régionale. Chose certaine, les fameuses clams (coques) demeurent parmi les vedettes de l’endroit, tout comme les autres produits locaux et régionaux au menu : moules, fines pizzas, pâtes poêlées, produits de la mer (poissons) et de la terre (viandes), pour ne nomme que ceux-là.
Dave Roussel parle d’un bar au 2e étage et de spectacles avec chansonniers et musiciens plus tard en saison. Et cette vue superbe d’un des plus beaux endroits de la côte, l’anse-aux-coques de Sainte-Luce-sur-Mer, dont la plage est l’une des plus populaires de la région.
Café bistro l’Anse-aux-Coques
anseauxcoques.com
31, route du Fleuve Ouest
Sainte-Luce, QC G0K 1P0
418.739.4815
Sur la rue Racine, pour sentir le pouls de la ville, il faut s’arrêter au Café Cambio. Cette coopérative de travail homosympa se donne pour mission de promouvoir des produits certifiés équitables, du terroir régional et des repas santé abordables, dans une ambiance conviviale propice à l'échange et à la diffusion culturelle.
Le Bistro D, un petit resto style bistro offre un menu du terroir dans une ambiance chaleureuse avec une cuisine distinctive et sans prétention. En s’attablant au comptoir, vous pourrez observer les chef et sous-chef travailler avec minutie et passion. Ils apportent des touches créatives en réinven-tant des classiques ou en fusion-nant des inspirations asiatiques à la tradition française et québécoise. Le jour, vous pouvez déguster ses charcuteries maison à sa Sandwicherie voisine.

Tout près, La Parizza marie pizzeria et bistro parisien offrant une expérience jazzy dans un contexte moderne. On s’y attable pour ses pizzas gastronomiques et son menu de bistro français typique avec bar à espresso et bar à vin avec une belle sélection d’importations privées.
À l'extrémité est de la rue Racine, juste devant la cathédrale, La tour à bières logée dans une superbe maison ancienne offre ses bières de microbrasserie produites sur place et un menu de style pub en accompagnement. Les forfaits dégustation de bière sont populaires.
Depuis 1994, le restaurant La Cuisine, un incontournable, s’enorgueillit d’une longue tradition de cuisine française à la fois authentique et créative. La Cuisine expérimente une gastronomie fine, nutritive et audacieuse, une variété de mets haut de gamme inspirée des dernières tendances culinaires rencontrées à travers le monde.
Lorsque qu’on fait référence à Cap-aux-Pierres, on pense à un grand hôtel avec vue sur un site exceptionnel en surplomb du fleuve. Pour plusieurs, c’est avant tout une excellente table au réputé restaurant La marée haute.
L’hôtel trône dans le paysage depuis 1967. Le bâtiment actuel remplace l’original suite à un sinistre en 1976. Contre vents et marées Cap-aux-Pierres a su relever et maintenir sa réputation d’hospitalité et de qualité culinaire.

Les amateurs apprécient particulièrement le pot-au-feu de la Marée haute, un plat qui vaut à lui seul le déplacement. Le menu de table d’hôte varie constamment pour offrir des spécialités locales et régionales. Le matin, c’est le buffet américain qui est proposé.
Dès qu’on arrive sur le site, on se rend compte de l’importance des installations et du soin qu’on consacre à l’accueil et à la qualité du séjour.

L’impact du panorama séduit tout de suite. Deux piscines, intérieure et extérieure, permettent de passer du bon temps. Un parcours de mini-golf offre des heures de plaisir à ses adeptes.
On peut loger dans une des 52 unités de motel connexes, toutes aussi confortables et offrant une vue sur le large. Sinon, les 45 chambres sur deux étages du bâtiment principal séduiront par leur confort et la proximité de tous les services.
Et que dire des levers de soleil fabuleux ! Ça ajoute au caractère spécifique de l’endroit. Le meilleur moyen d’en être davantage convaincu, c’est d’aller y séjourner.
Hôtel Cap-aux-Pierres
hotelcapauxpierres.com
444, chemin de la Baleine,
L'Isle-aux-Coudres, Québec, G0A 2A0
418.438.2711
Dès qu’on pénètre dans ce long bâtiment en surplomb d’un promontoire donnant sur les derniers prolongements de l’île dans le grand fleuve, on se transporte ailleurs. Pas que le décor en soit un d’autrefois. Il y flotte tout de même une histoire qui date, alors que le boulanger Laurin Dufour y fabrique le pain depuis 50 ans.
La Boulangerie Bouchard, c’est une institution sur l’île, et même « outre-mer », parlant des contrées de la terre ferme de Charlevoix et d’ailleurs. Les cyclistes qui font des randonnées tout le long du chemin des Coudriers ont adopté l’endroit comme halte-vélo, et en profitent pour se rassasier avant de repartir.

Le légendaire pâté croche de l'Isle
On y propose des assiettes repas des plus alléchantes, incluant celle du pâté croche, dont l’histoire « probable » est brillamment racontée par la propriétaire Noëlle-Ange Harvey. Il semble exister plus d’une version de cette légende. En voici une dont la boulangère assure de la véracité. Avant l’arrivée des goélettes et plus tard des traversiers, les insulaires n’avaient que le canot pour rejoindre la rive nord. Jusqu’en 1954, plusieurs valeureux « « traverseux » bravaient le fleuve avec ses contraintes saisonnières et des conditions souvent extrêmes.
Ces canotiers assuraient le transport des victuailles, de la poste, des écoliers, des malades et cela au quotidien. Chaque jour, chacun s’assurait d’apporter son repas pour la traversée. Le petit pâté rond à la viande était alors le mets par excellence. Ce petit pâté ne restait pas rond longtemps au fond du canot à l’avant en pleine action. Tangage et roulis aidant, le petit pâté se retrouvait souvent tout « croche ».
Discutant de ça avec son épouse, l’un des canotiers suggéra qu’elle fabrique ses pâtés en forme de demi-lune. Ainsi il serait plus facile à manipuler et à manger, d’une seule main. Il n’en fallu pas plus pour que la suggestion du mari canotier devienne l’habitude, et ce petit délice fut baptisé le « pâté croche ».

Chaque jour on peut y savourer des mets issus du riche terroir charlevoisien. On peut aussi s’y procurer des pains artisanaux et des pains fabriqués à partir de farine provenant des moulins de l’île. On y trouve aussi tout ce qu’il faut pour préparer de bons pique-niques champêtres.
En arrière-boutique, on travaille encore avec certains équipements d’origine, dont le pétrin et les fours, toujours en condition de fonctionnement. En été, lors de certaines belles journées ou lors de la haute saison touristique, il n’est pas rare d’y voir de longues files d’attente pour venir s’y procurer son pain… ou plein d’autres produits de boulangerie.
Boulangerie Bouchard
boulangeriebouchard.com
1648, chemin des Coudriers
Île-aux-Coudres (Qc) G0A 3J0
418.438.2454
Son logo est un arbre à biscuits dans lequel un enfant y pige joyeusement… Mais ne nous méprenons pas : ce ne sont pas spécifiquement les enfants qui sont visés par cette image qui fait rêver autant les grands que les petits.
Dès qu’on y entre, il y flotte une douce odeur qui augmente au fur et à mesure que les yeux admirent le contenu des étalages vitrés. Biscuits, sablés et autres, carrés aux dattes, café, pâtisseries, desserts se bousculent pour qu’on les admire. Puis, tout au fond, derrière les comptoirs, de beaux appareils au métal étincelant n’attendent que les commandes de crème glacée et de yogourt glacé.

Si la gourmandise a un nom, c’est certainement Aux fruits du biscuitier. Par beau temps, la terrasse avant permet de prolonger la visite en partageant les gâteries fraîchement acquises.
Et que dire du personnel passionné et souriant qui présente les divers produits confectionnés sur place. Ça complète le tableau de ce commerce original, issu de l’imagination de la famille Pedneault, juste en face de la cidrerie familiale.
Aux Fruits du Biscuitier
auxfruitsdubiscuitier.com
3387, chemin des Coudriers
Île-aux-Coudres (Qc) G0A 3J0
418.600.8123
La boutique de Cidrerie et Vergers Pedneault est une formidable vitrine, non seulement sur les divers produits que fabrique et distribue cet artisan familial, mais aussi sur cet art méconnu pour plusieurs de la fabrication du cidre. On y trouve de l’information précise sur le processus de création et de production, de la culture de la pomme à l’embouteillage.
On est rapidement attiré par les nombreux étalages et les colorées étiquettes des quelque 30 différents produits classés selon diverses catégories : mistelles, crèmes, mousseux, tranquilles fruités, de glace, apéritifs, etc. Deux produits ont excité nos papilles : le pomme d’érable au goût délicat et subtil, mais surtout la vedette inégalée encore aujourd’hui, le Glacier, gagnant de plusieurs prix dans des foires vinicoles.

Même le nouveau-né, la Marée Rose, premier cidre rosé d’un beau rouge vif en raison de la pomme Geneva qui constitue 100 % de sa matière première, trahit les plus de 100 ans de culture de la pomme de la famille Pedneault sur l’île.
Sur place, on prend le temps de faire déguster et de bien expliquer la diversité des variétés offertes. L’éducation des amateurs de produits vinicoles contribue à rendre au cidre ses lettres de noblesse auprès de nombreux visiteurs de la boutique.
La demande grandissante des dernières années a eu pour effet d’ouvrir des boutiques à La Malbaie, à Baie-Saint-Paul et à Québec.
Fait à signaler, on peut pratiquer l’auto-cueillette des pommes, poires et prunes dans les vergers pendant l’automne.
Cidrerie et Vergers Pedneault
vergerpedneault.com
3384, chemin des Coudriers
L’Île-aux-Coudres, Qc G0A 3J0
418.438.2365
Pierre Perreault
Pour les plus âgés qui ont étudié le latin à l’école, ils s’en doutent un peu. Pour les autres, Le Corylus est tout simplement le nom latin du coudrier, fruit emblématique et patronyme de l’Isle-aux-Coudres, nommée ainsi par Jacques Cartier lui-même lors de son deuxième voyage dans la vallée du Saint-Laurent.
Stratégiquement situé en bord de fleuve face aux Laurentides et au quai de Saint-Joseph-de-la-Rive, l’architecture extérieure a de quoi surprendre dès l’arrivée, avec sa tour de style médiéval. En belle saison, la terrasse extérieure a de quoi épater les amateurs d’air marin avec sa vue spectaculaire.

Au menu, des plats dont les seuls noms sont alléchants. Poissons, fruits de mer, spécialités locales et curiosités, dont le fameux pâté croche de l’Isle et ses accompagnements. Le restaurant encourage et fait la promotion des produits du terroir local et régional. Le fameux jus de pommes pétillant des vergers Pedneault a de quoi séduire les amateurs de ce genre de boisson non alcoolisée.
Une fois la sélection de plats faite, on n’a qu’à lever les yeux pour regarder le soleil se coucher derrière les montagnes, pendant que de grands bateaux naviguent vers l’aval ou vers l’amont devant nous.
Situé sur la pointe est de l’ile, dans l’ancien village de La Baleine, Le Corylus est certainement un incontournable dans la liste des lieux charmeurs de cette île aux mille curiosités.
Le Corylus Resto-Bistro
3094, Chemin des Coudriers, La Baleine, Île-aux-Coudres, QC G0A 2A0
418 600-8013
restaurantlecorylus.com