L’Acadie est au cœur de l’œuvre d’Antonine Maillet et à Bouctouche, son village natal au cœur du Sud-Est acadien, un parc thématique, Le Pays de la Sagouine, est consacré à l’univers de son truculent personnage.
De passage dans la région, les visiteurs sont souvent attirés par les plages du Sud-est de la province, cette Côte acadienne dont les eaux sont réputées les plus chaudes au nord de la Virginie. Tout près de Bouctouche, il ne faut pas manquer de visiter le parc national de Kouchibouguac qui compte parmi les plus belles plages naturelles du Nouveau-Brunswick.
Plus au sud, Shédiac est la destination balnéaire la plus populaire de la Côte acadienne. La ville compte plusieurs jolies auberges et bons restaurants. Le parc provincial de la plage Parlee est très couru l’été. C’est ici dans cette pointe d’Acadie aux limites de Moncton et de la Nouvelle-Écosse où le français est fortement concurrencé par l’anglais qu’a pris naissance le shiac, ce parler acadien mêlant le français acadien et l’anglais, une contraction du nom Shédiac, qu’on entend beaucoup moins dans le nord de la province.
Tout près, le Plage de l’Aboiteau à Cap-Pelé, vaste, profonde et encore largement dans son état naturel, est l’une des plus belles plages de mer en eau tiède du Nouveau-Brunswick.
Au sud du Nouveau-Brunswick, à la fin de la Côte Acadienne, le pont de la Confédération relie cette province à l’Ile du Prince-Édouard d’où vous pourrez prendre le traversier qui mène aux Iles de la Madeleine.
À moins de 75 km de Gaspé, Percé est certainement la destination touristique par excellence de la Gaspésie. Du pic de l’aurore ou au détour de la Côte surprise, c’est un site d’une beauté exceptionnelle reconnu internationalement. Le site naturel est enchanteur avec son célèbre Rocher Percé qui avait déjà été décrit et cartographié par Samuel de Champlain en 1603, et l’Ile Bonaventure, ce sanctuaire d’oiseaux juste en face, de l’autre côté de la baie.
Percé donne accès au Parc national de l'Île-Bonaventure-et-du-Rocher-Percé
, refuge d'une colonie de fous de Bassan accueillant plus de 120 000 de ces oiseaux du mois d'avril au mois d'octobre, faisant de cette colonie la plus importante au monde, en plus d'être facile d'accès.
Au coeur de Percé, le nouveau Géoparc offre aux amateurs de géologie, d'aventures et d'émotions fortes une occasion unique de remonter le temps de 500 millions d'années. Sous le signe de la nouveauté et du plaisir, facilement accessible, c’est l’endroit pour se divertir au coeur des beautés exceptionnelles qu'offre Percé et tomber sous le charme de secrets méconnus. Fin août, Percé convie les cinéphiles aux Percéïdes, un festival international de cinéma d’auteur et d’art.
Percé compte d’excellentes tables et plusieurs établissements homosympas, du gite à l’hôtel. C’est un arrêt incontournable lors d’un voyage en Gaspésie. La boutique Wazo, dont les créations ont suivi Guy Laliberté lors de son voyage dans l’espace, maintenant relocalisée rue De L’Église, offre aux visiteurs des bijoux originaux tous faits avec des pierres de la Gaspésie.
C’est au Coin-du-Banc, huit km au nord du cœur de Percé, que se trouve la plus belle plage de la région. La plage du Coin-du-Banc s’étend sur plusieurs km et les eaux peuvent y prendre une couleur turquoise qui tranche avec le bleu de la mer au loin. On y contemple le Rocher Percé, l’Anse de Canne-de-Roches et ses falaises rouges et grises. Au bout de la plage, on pratique le naturisme depuis des décennies. Cette plage incite à la promenade à la recherche d’agates et les levers de soleil et de lune y sont exceptionnels.
C’est aussi au Coin-du-Banc que se trouve la rivière du Portage, qu’on appelle ici la rivière aux Émeraudes. Ce site magnifique constitue l’un des points de départ du sentier des Rivières qui s’étend sur 27 kilomètres à travers la forêt jusqu’à L’Anse-à-Beaufils au sud de Percé. On pourra admirer sa chute et s’y baigner. On l’appelle rivière aux émeraudes à cause de la profondeur des eaux et de la couleur des pierres au fond qui lui donne une apparence verte.
Côté culturel, il ne faut pas manquer de visiter au sud de Percé l'ancienne usine de transformation de poissons, la Vieille Usine de l'Anse-à-Beaufils, devenue depuis des années le carrefour culturel de la région avec ses salles de spectacles et son bar et bistro sur le quai. À proximité, le Magasin historique fait revivre l’époque du magasin général, tenu souvent dans cette région par des jersiais. De l’autre côté de l’anse, juste en face de la Vieille Usine, s’est installée la Microbrasserie Pit Caribou où vous pourrez découvrir les bières locales tout en profitant de la terrasse sur l’eau.
À quelques km au sud de l’Anse à Beaufils, la plage de Cap d'Espoir est facile d'accès à partir de la route 132 et très populaire auprès des visiteurs et des gens de la région.
Plus vous poursuivrez votre route vers l’est, plus la montagne se rapprochera de la côte et vous découvrirez les paysages uniques de la Gaspésie entre mer et montagne. Sur 150 km, les quelques villes et villages de cette région peu peuplée sont blottis au fond des baies.
Passé Matane, la Haute-Gaspésie est le pays par excellence des éoliennes qui se dressent sur les montagnes. À Cap-Chat, Éole Cap-chat vous fait découvrir cette industrie verte en plein essor dans la région. À quelques km, Ste-Anne-des-monts est la principale ville de la région et le principal pôle de sorties. À proximité, il faut visiter la mine d’agates du mont Lyall. Sainte-Anne-des-Monts et Cap-Chat, deux villes voisines qui regroupent à elles seules les trois quarts des habitants de la Haute-Gaspésie, comptent plusieurs adresses homosympas.
En Haute-Gaspésie, ce contact mer et montagne a fait de Mont-Saint-Pierre la capitale du vol libre, et des ailes multicolores viennent habiller son ciel durant l’été. En juillet, la Fête du Vol libre se veut une rencontre internationale de pilotes de deltaplane et de parapente.
De Sainte-Anne-des-Monts ou de Mont-Saint-pierre, vous pouvez accéder au parc national de la Gaspésie. Haut lieu de la randonnée pédestre, ce parc donne accès à un environnement montagnard exceptionnel. Parmi les monts qui traversent le parc, se trouve le mont Jacques-Cartier, le deuxième plus haut sommet du Québec. L'altitude de ces montagnes influence profondément le climat qui modèle tout le paysage et crée une diversité d'espèces unique au Québec et même au monde. Plantes arctiques-alpines et paysages de toundra constituent l'habitat d'un troupeau de caribous des bois, derniers représentants de cette espèce au sud du Saint-Laurent.
Avec Dany Boutin
L'hiver est certainement l'un des meilleurs moments de l'année pour aller en randonnée. Pour quelqu’un désirant une escapade rapide non loin de la ville, le parc national de la Jacques-Cartier est l'endroit idéal, avec le massif des Laurentides en vue un peu partout, falaises et cascades, le paysage fait rêver, encore mieux par sa position géographique stratégique à peine 30km au nord de Québec.
Le parc est réputé pour son incontournable sentier « Les loups" (qualifié de difficile), mais d'autres sentiers un peu plus accessibles peuvent aussi nous offrir des vues splendides qui valent le déplacement.
Pour maximiser votre expérience, vous pouvez y combiner deux sentiers situés dès les premiers kilomètres du parc. D'abord, dès le km 0, il y a le sentier de la Rivière-Cachée, longeant la rivière du même nom.
Le tracé est une boucle de 3,3 km que, tout dépendant du sens dans lequel on décide de le parcourir, l'on peut commencer par une colline avec une vue sur le massif des Laurentides ou longer la rivière où en hiver on voit un cours d'eau aux cascades gelées et plusieurs parois rocheuses avec une belle couche de neige. Le parcours peut être effectué en raquettes ou avec des crampons, le dénivelé y est de 120m, de difficulté qualifiée d’intermédiaire.
Une deuxième suggestion dans ce parc national, le sentier l'Éperon, là aussi une boucle, accessible dès le km 3 du chemin du parc national, sur la montagne à l'Épaule. Avec un dénivelé de 200 m qualifié d’intermédiaire, parcourir l'Éperon est un joyau de 5,4 km aux multiples belvédères avec une vue sensationnelle sur la Jacques-Cartier et le massif des Laurentides.
La boucle peut être faite dans les deux sens, soit avec une montée en douceur vers le sommet et ses multiples belvédères ou en commençant par une montée abrupte et rapidement obtenir la récompense de la vue fantastique des vallons aux abords de la rivière.
L’accès au parc national de la Jacques-Cartier est facile, car l'entrée du parc est à quelques mètres de la route 175, au km 182. N'oubliez pas de payer vos droits d’accès d’avance ou d'avoir en main votre carte annuelle de la Sépaq avant d'y accéder.
En empruntant la route Transcanadienne en provenance du Témiscouata, vous découvrirez dans la haute vallée de la rivière Saint-Jean la République du Madawaska. C’est dans cette région aux confins du Nouveau-Brunswick, du Maine (É-U) et du Québec que les Acadiens chassés dans la basse vallée se réfugièrent en faisant fi des frontières internationales bien arbitraires dans ses hautes forêts. Ce contact avec les Québécois du Bas-Saint-Laurent a créé une identité brayonne à mi-chemin entre l’Acadie de l’Atlantique et le Québec. Si vous empruntez la route 11 de la côte est, vous traverserez les principales régions francophones autour de la Péninsule Acadienne et de la Baie des Chaleurs, avant de rejoindre le Sud-est, au sud de la rivière Miramichi. La Péninsule acadienne est la principale région acadienne avec ses quelque 100 000 habitants. La ville fière de Caraquet, avec son Village historique acadien, est le cœur de cette région ou vous trouverez plusieurs plages sur mer et un accueil chaleureux. Vous trouverez non loin de là Paquetville, un village rendu célèbre par la chanteuse Édith Butler originaire de la région.
Par Gaëtan Vaudry
À l’annonce de ma visite au Saguenay-Lac-Saint-Jean, les plus érudits m’ont rapidement dressé une liste des meilleures tables à ne pas manquer dans la région. Parmi celles-ci figurait la table du restaurant O'Batillage, qui propose une fine cuisine du terroir à même l'Auberge des Battures de ville de La Baie. Le chef Étienne Trottier s’assure d’un approvisionnement local qui nous fait découvrir le meilleur de la forêt boréale et des producteurs régionaux. Même si nous étions dans la basse saison du mois de novembre, l’équipe du O'Batillage nous a drôlement bien accueillis. Pour ma part, j’ai eu droit à un repas trois services, comprenant le saumon fumé de la Boucanerie d’Henri en entrée. Outre ce saumon de la meilleure boucanerie au Québec, à mon humble avis, le plat comprenait un coulis de Frambleu (du Domaine Le Cageot), concombres, huile de lin (de la Ferme Tournevent), câpres, framboises et riz sauvage soufflé. Une entrée incontournable !
Pour le plat principal, j’ai opté pour les pâtes aux fruits de mer qui proposaient des tagliolinis frais (La Prod LP) sauce Mornay, crevettes de Matane, moules de l'Île-du-Prince-Édouard, pétoncles des Iles-de-la-Madeleine, poisson blanc et laitue de mer. Une généreuse portion pouvant rassasier les bonnes fourchettes. On garde bien évidemment une place pour le dessert, me laissant tenter par une excellente crème brûlée. Je ne pouvais mieux choisir !
Faire l'expérience du restaurant de l'Auberge des Battures en est certes une fort positive pour les papilles, mais elle l'est tout autant pour les yeux. Tout au long de mon copieux repas, l'établissement dirigé par Monsieur Éric Civel m'offre une vue imprenable sur le Fjord du Saguenay. De quoi réjouir tous vos sens.
Restaurant O'Batillage / Auberge des Battures
6295, boulevard de la grande Baie Sud Saguenay, arrondissement La Baie
418 544-8234
https://obatillage.com
Par Gaëtan Vaudry
Selon les dires de sa responsable de l'hébergement Marie Lerdu, le projet de restaurer ce motel des années 1960 était un peu fou. Malgré tout, cette initiative porte aujourd’hui ses fruits puisque l’Auberge Camp de Base, située à l’entrée de L’Anse Saint-Jean, au milieu de la vallée du Bas Saguenay, est rapidement devenue un véritable lieu de vie du village.
En plus d’opérer adéquatement le volet hébergement de l’établissement (9 chambres, un dortoir, une cuisine commune et plusieurs espaces de camping), l’équipe de l’Auberge Camp de Base propose également un resto-bar mettant en valeur les produits locaux, ainsi que des viandes et poissons fumés sur place. Après quelques semaines de repos, l’équipe du resto-bar est de retour pour la saison hivernale qui s’annonce haute en couleur. Au menu, une expérience touristique complète dans le secteur du Bas-Saguenay, en partenariat avec le Mont-Édouard, Entre Chien et Loups et Saguenay Aventures. Offrez-vous l’un des forfaits excursions pouvant vous lier à 40 chiens malamutes au cœur des montagnes du Fjord-du-Saguenay, ou encore d’incontournables journées de ski alpin, de raquettes, de Fatbike et de ski de fond.
Au retour à l’Auberge Camp de Base, vous pourrez vous détendre et vivre une expérience gustative unique, l’établissement étant certifié ambassadeur de saveurs par Zone Boréale, attachant une grande importance à l'origine de ses produits locaux ou régionaux : « Bien que l’endroit attire un grand nombre de touristes tout au long de l’année, nous avons la réputation d’être un lieu de rassemblement social pour les habitants du village », nous confie Marie Lerdu. « Le mélange des touristes et de nos résidents crée des soirées fort chaleureuses. C’est pour cette raison que nous venons tout juste d’apporter quelques rénovations, qui nous permettront d’offrir plusieurs soirées thématiques à notre clientèle. » Au cours des prochains mois, l’Auberge Camp de Base proposera des vernissages, des spectacles de chanson, de l’improvisation et même des soirées jeux de société.
Opérationnel du jeudi au samedi dès 16h, le resto-bar de l’Auberge Camp de Base vous convie à son party du temps des Fêtes qui sera présenté le samedi 16 décembre prochain, dès 18 heures. La formation Les Quêteux du Lac-St-Jean y proposera de traditionnelles chansons à répondre, accompagnée par le calleur d’expérience Ghislain Jutras. Les billets au coût de 18 $ sont disponibles sur place. La programmation des prochaines soirées sera disponible via la page Facebook officielle de l’auberge : https://facebook.com/aubergelecampdebase.
De plus, la direction de l’Auberge Camp de Base se dit bien heureuse de participer à titre d’exposant officiel du Marché de Noël Européen de Saguenay, présenté du 30 novembre au 3 décembre et du 7 au 10 décembre, à la Place du Citoyen de Chicoutimi. Sur place, plus de 32 exposants, du vin chaud et des centaines d’idées cadeaux, dans un décor enchanteur et féérique de Noël.
Auberge Camp de Base
5, rue Saint-Jean-Baptiste
L'Anse-Saint-Jean
https://aubergecampdebase.com
Réuni jusqu'au 25 septembre à Riyad, en Arabie saoudite, pour sa 45e session, le Comité du patrimoine mondial de l'UNESCO a ajouté mardi matin l'île d'Anticosti à sa prestigieuse liste. On la connaît pour sa splendeur et son immensité. L’île d’Anticosti est 17 fois plus grande que l'île de Montréal. Mais ce qui lui vaut d’être ajoutée au Patrimoine mondial de l’UNESCO, c'est sa géologie unique.
C’est dans ses falaises et ses cailloux que se cachent les secrets de la première des cinq grandes extinctions de masse de l'histoire, il y a 444 millions d’années. On y retrouve l’une des plus importantes successions stratigraphiques en épaisseur de la fin de la période de l'Ordovicien, au début du Silurien. C’est le meilleur endroit du monde pour étudier cet événement, selon la géologue Joëlle Dufour, qui est responsable du volet scientifique au Centre d'interprétation de l'histoire de la culture et de la paléontologie d'Anticosti.
''C’est fascinant d’être ici. C’est un énorme laboratoire à ciel ouvert.''
La géologue Joëlle Dufour est responsable du volet scientifique au Centre d'interprétation de l'histoire de la culture et de la paléontologie d'Anticosti. Ce qui est considéré comme le bien du Patrimoine, ce sont les falaises qui font le tour de l’île, le lit des deux grandes rivières, Jupiter et Vauréal, leurs falaises respectives, ainsi que la plateforme littorale qui entoure l’île. Le bien inclut aussi une partie de la réserve de biodiversité qui fait le pourtour de l’île. Le village de Port-Menier, lui, est exclus.
La diversité des fossiles et leur état de préservation permettent un travail scientifique de classe mondiale. Qui plus est, l'abondance des fossiles est un avantage de taille pour les chercheurs. Pour les scientifiques, c’est donc un laboratoire à ciel ouvert.
Et pour les quelque 200 résidents de l’île, cette reconnaissance internationale s'accompagne d’une énorme fierté. Ce sont en quelque sorte les gardiens de ce joyau de l’humanité.
La mairesse Hélène Boulanger veut profiter de l’occasion pour donner un essor à son coin de pays. Avec cette nouvelle vitrine internationale, elle s’attend à ce que débarquent plus de scientifiques internationaux et plus de touristes.
Mais les services en général sont limités à Anticosti. Il n’y a pas de médecin – seulement deux infirmières –, pas de réseau cellulaire en dehors du village et pas d’eau potable depuis plus de 20 ans.
Et l’accès à l’île, en avion ou en bateau, vient aussi avec son lot de défis. Pour s'y rendre, il faut s’armer de patience, car les transports font régulièrement les frais de Dame Nature. Même si personne ne s’attend au développement d’un tourisme de masse, il y a un minimum de services à fournir.
La tâche est colossale et la mairesse le sait. Elle compte bien rappeler à l’ordre les gouvernements provincial et fédéral, qui ont promis de l’aide qui se fait toujours attendre.
''Comme il n’y a pas de chien à l’île et comme on a beaucoup de chevreuils, j’aime dire que je ferai le chevreuil de garde.''
Les résidents aussi sont bien conscients des défis. Anne-Marie Dresdell a 79 ans et est née sur l’île. Celle qui pourrait avoir l’âge de la retraite est plutôt une femme d’affaires très occupée. Elle est propriétaire d’un gîte touristique, d’une boutique d’artisanat, d’une friperie et elle vient tout juste d’ouvrir un petit restaurant.
Mme Dresdell est ravie de cette reconnaissance internationale, mais ce qu’elle souhaite avant tout, c’est que son île adorée se développe un peu.
À commencer par l’hébergement pour accueillir les touristes. Celle qui tient un gîte sait combien il manque toujours d’espace. Sur l'île, il y a une trentaine de chambres pour les visiteurs et il n'y a pas suffisamment de logements pour les personnes qui veulent venir s’y installer de façon permanente.
Anne-Marie Dresdell espère aussi qu’on s'attaque rapidement au manque d’eau potable. Comme tout le monde sur l'île, elle doit s’acheter de l’eau en bouteille pour s’approvisionner.
Sources: Radio-Canada
Photos: SÉPAQ
À mi-chemin entre Rivière-du-Loup et Rimouski, Trois-Pis-toles est au cœur de la région des Basques–région qui doit son nom aux pêcheurs basques qui venaient à l’Île-aux-Basques au XVIIe siècle. Bien avant que Jacques Cartier n'explore les eaux du fleuve Saint-Laurent, des pêcheurs venus des Pays Basques parcouraient déjà les côtes de la région pour chasser la baleine et faire du commerce avec les Premières Nations. Ils ont laissé au fil des années des traces de leur passage qui ont été découvertes en 1990 sur l'Île-aux-Basques grâce à des fouilles archéologiques. Ceci avait donné naissance au Parc de l'aventure basque en Amérique en 1996. Mais le site n'est pas ouvert en 2020 et son avenir est incertain.
Des contes et des légendes Chaque année depuis un quart de siècle, Trois-Pistoles accueille le Rendez-vous des Grandes Gueules, un festival des contes et récits de la francophonie. Le festival aura lieu à la salle de spectacles de la Vieille Forge à Bérubé, et cette année, aux alentours aussi : sur le fleuve, en plein air, et dans des lieux cachés.
Le festival de contes et récits de la francophonie de Trois-Pistoles, Le Rendez-vous des Grandes Gueules, célébrera ses 25 ans du 2 au 10 octobre 2021. Il offrira de nouveau une programmation riche, une parole diversifiée, des rencontres mémorables, de l'imaginaire et du conte dans ce qu'il se fait de meilleur.
Amateur d’art et de légendes, allez visiter le Jardin des Légendes. Vous serez conquis par ce jardin secret qui évoque par des sculptures les légendes les plus célèbres de Trois-Pistoles. Dans la cour arrière d'une maison ancestrale, qui abrite la fleuris-terie Déco Fleurs, découvrez une aire de repos avec vue sur le fleuve qui rend hommage aux légendes, une tradition locale riche et haute en couleurs. De Trois-Pistoles, un traversier vous amène aux Escoumins, en Haute-Côte-Nord.
A l'est de La Malbaie, on prend la route vers la Côte-Nord. Du Cap à l'Aigle à Baie-Sainte-Catherine, la route qui serpente en surplombant l'estuaire, offre parmi les plus beaux panoramas de la région. On comprend pourquoi les explorateurs français ont décidé d'y établir leurs premiers postes de traite. C'est d'ailleurs à Baie-Ste-Catherine, à la Pointe aux Alouettes qu'en 1603, au nom du roi Henri IV, Samuel de Champlain conclut un traité avec les chefs des Premières Nations voisines, lui permettant de s'y établir en échange d'une protection militaire. Cette alliance, le premier traité franco-autochtones du Nouveau Monde, a permis l'établissement des Français en Amérique du Nord et la création de la Nouvelle-France. Au large, débute le Parc marin du Saguenay-Saint-Laurent, une aire marine protégée reconnue internationalement pour la qualité de l'observation des mammifères marins que l'on peut y faire.
De Saint-Siméon, la route 170 nous mène à travers les terres vers le Saguenay. Au passage, Sagard recèle un joyau inaccessible au commun des mortels, le Domaine Laforest, un immense manoir de style renaissance italienne bâti au beau milieu de la forêt charlevoisienne, propriété de la famille milliardaire des Desmarais.
À Saint-Siméon, un traversier relie aussi Charlevoix au Bas-Saint-Laurent, sur l'autre rive de l'estuaire via Rivière-du-loup. Il faut découvrir au cœur de ce charmant village l'une des plus belles plages de sable de la région, tout près du quai. Un avant-goût des belles plages de la Côte-Nord.