Destination


Au sud des villes de Québec et de Lévis, la Beauce est une légendaire région rurale au coeur même de Chaudière-Appalaches, où s’égrainent de jolies villes le long de la rivière Chaudière comme Saint-Georges, Sainte-Marie, Beauceville et Saint-Joseph-de-Beauce.

Le premier enregistrement du nom remonte à 1739. La « Nouvelle Beauce » désignait les seigneuries concédées plus tôt le long de la Chaudière. Le nom Beauce a été choisi par les seigneurs pour développer le potentiel de colonisation, comme le nom rappelle la Beauce française, une région réputée pour sa production de blé.

Historiquement, les Beaucerons sont également connus sous le surnom de « Jarrets noirs ». Voyager vers Québec pouvait prendre jusqu'à une semaine, et à cause des routes vallonnées et leurs conditions, ils devaient souvent pousser leurs charrettes de ferme. L’expression fait surtout référence aux jarrets de leurs chevaux devenus noirs quand ils arrivaient à Québec, en raison de l'abondance de tourbières ou de zones humides rencontrées tout au long de leur parcours. Les jambes de leurs chevaux s'enfonçaient jusqu'aux jarrets et étaient ainsi couvertes de boues et noircies.

Exclusivement agricole depuis deux siècles, l'économie beauceronne s’est diversifiée lentement
au cours de la première moitié du XXe siècle avec le développement de la foresterie, la transformation du bois et les industries du cuir et du textile.

En 1951, la valeur de la production industrielle est devenue, pour la première fois, supérieure à celle de l'agriculture, probablement en raison d'importants entrepreneuriats. L'économie d'aujourd'hui s'appuie surtout sur les petites et moyennes entreprises dans les industries du mobilier, de la nourriture, des vêtements, de l’imprimerie et des métaux.
Cette culture d'entrepreneur a nourri l'esprit d'indépendance des Beaucerons.

La région de la Beauce fut la dernière zone rurale de Québec à maintenir ses propres bars gais jusqu'à récemment. Ils sont malheureusement fermés depuis quelques années. Aujourd'hui, le Gite au Masculin de Saint-Honoré de Shenley est le seul établissement gai de la région, un lieu où vous pourrez profiter des plaisirs de la nudité et apprécier la nature.
Près de la ville principale de Beauce, Saint-Georges, le Manoir Taylor, un édifice patrimonial avant-gardiste de style art-déco construit en 1917, est maintenant une auberge où les hôtes James et Paul, qui l’ont acquis et restauré, ont choisi d’éduquer les visiteurs au style de vie de la famille du seigneur anglais Thomas Taylor, qui a construit le manoir et fut le dernier Seigneur du domaine féodal de 7 000 acres des Moulins de Cumberland, dans la municipalité de Saint-Simon-les-Mines.

Le Manoir Taylor est situé dans un cadre pittoresque surplombant Cumberland Creek et entouré de forêt. Le site patrimonial de la Chapelle-Saint-Paul-et-du-Manoir-Taylor se compose d'un ensemble religieux de tradition anglicane, comprenant une chapelle et un cimetière, ainsi que d'un domaine bourgeois, constitué d'une vaste résidence, de ses dépendances et d'un jardin. Cet ensemble a été classé site patrimonial par le gouvernement du Québec.

En plus du petit-déjeuner et d'un brunch hebdomadaire du dimanche, le Manoir Taylor propose une cuisine raffinée tout au long de la semaine, sur réservation uniquement.

Située à Scott, à seulement 20 minutes des ponts de Québec via l’autoroute Robert-Cliche (73), La Cache à Maxime accueille un complexe d'hébergement de 45 chambres et de 2 suites. Située dans un site exceptionnel avec de nombreuses attractions naturelles incluant un vignoble, une zone boisée, des sentiers et un lac, c'est une oasis de quiétude, alliant un mode de vie urbain avec un exceptionnel environnement naturel, à quelques minutes de la ville. Également sur le site, les visiteurs peuvent se détendre au Noah's Spa et s'évader dans son ambiance tropicale.

À l'est de la Beauce, la ville de Lac-Etchemin sait charmer ses visiteurs. Le lac Etchemin, long de 5 km, est l’attraction majeure avec sa plage et la Station de ski Mont-Orignal voisine.

Au nord du Saguenay, à l’orée de la forêt boréale, les monts Valin sont un massif montagneux de la chaîne des Laurentides situé à 35 km au nord-est de la ville de Saguenay. Composé d'une dizaine de sommets qui surplombent le Saguenay–Lac-Saint-Jean, son point culminant est le pic Dubuc du mont Valin qui culmine à 984 mètres. Le massif couvre une superficie de 6 900 km2 qui est protégé sur plus de 150 km2 par le parc national des Monts-Valin. Ces montagnes marquent la limite septentrionale du graben du Saguenay.

Monts Valin
Du haut de ses 984 m, le parc national des Monts-Valin domine le paysage de la région. La pêche à l’omble de fontaine et le canotage se pratiquent dans une multitude de lacs et de rivières du parc. En plus du canot, le surf à pagaie est une activité originale pour sillonner les méandres de la rivière Valin. À l'automne, la randonnée pédestre est à l’honneur pour une journée ou un long séjour avec coucher en refuge. L'hiver, l'enneigement exceptionnel transforme ce territoire en haut lieu de raquette ou de ski nordique. Une navette sur chenille amène les visiteurs au pied de la vallée des Fantômes. Momies et fantômes les accompagnent ensuite jusqu’au sommet, 3 km plus loin.

Valinouët
Les monts Valin sont connus comme un important lieu de villégiature principalement hivernale mais aussi estivale. Chaque hiver, ces montagnes reçoivent en moyenne 600 cm de neige. On y retrouve le centre de ski Le Valinouët et de nombreuses pistes de motoneige. Au cœur du massif, Le Valinouët est l’un des seuls centres de ski au Québec proposant une neige 100% naturelle. Avec un enneigement moyen de plus de six mètres, sa montagne est un véritable paradis de l’or blanc. Ski alpin, planche à neige, ski de fond, ski de haute- route, glissades en tube, randonnée en raquette, fat bike, motoneige, hébergement, Le Valinouët es un terrain de jeu hivernal qui se distingue au Québe,

Distillerie du Fjord
À St-David de Falardeau, la Distillerie du Fjord offre des spiritueux uniques maintes fois primés inspirés par la richesse de la forêt boréale. C’est également une histoire familiale à découvrir. On y rencontre des gens passionnés qui nous partagent le fruit de leur travail où rigueur et qualité riment avec plaisir.
Cette entreprise familiale vous ouvre ses portes en offrant les visites guidées mettant en vedette les spiritueux de l’entreprise. Ces visites prennent la forme d’un parcours de découverte au coeur du processus de fabrication, de l'interprétation des ingrédients de la forêt boréale et la dégustation.

Au sud du Saint-Laurent, juste en face de la grande région de la capitale nationale, Chaudière-Appalaches opère la transition entre la vallée du Saint-Laurent et les eaux salées une fois passée l’Ile d’Orléans. C’est une région où les villages sont souvent tricentenaires puisqu’ils ont été fondés comme l’arrière-pays de la capitale de la Nouvelle-France. Plusieurs villages sont parmi les plus beaux au Québec. 

Avec ses 200 km de berges, Chaudière- Appalaches s'étale comme un véritable jardin en face de la Capitale nationale. Comme son nom l'indique, Chaudière-Appalaches est traversée par la rivière Chaudière qui parcourt l'ensemble de la Beauce pour se jeter dans le fleuve à Lévis. Près de sa limite sud, à la frontière du Maine, les sommets des Appalaches jalonnent les régions de Thetford, de Lotbinière, des Etchemins, de Bellechasse, de la Côte-du-Sud. C'est aussi une nature généreuse où le fleuve côtoie les vallées fertiles : paradis du cyclotourisme, de la marche en montagne et de l'observation des oiseaux. Ses érablières, au printemps, vous sucreront le bec. La région est la plus grande productrice de sirop d'érable dans le monde.


En amont de Québec, découvrez la région de Lotbinière, Au cours des siècles, les seigneurs y ont laissé leurs manoirs, leurs dépendances et leurs terres. L'architecture traditionnelle y a souvent été très bien préservée. Deux villages, Lotbinière et Saint-Antoine-de-Tilly, font partie de l'Association des plus beaux villages du Québec. Le Domaine Joly-De Lotbinière est un immense parc-jardin romantique aménagé au XIXe siècle par la famille seigneuriale de Lotbinière. Reconnu comme l’un des plus beaux jardins d’Amérique du Nord, ce site naturel exceptionnel est un attrait incontournable à visiter.
Dans cette région, les amateurs de camping et de naturisme aimeront le Domaine de l’Arc-en-ciel à Joly, le seul camping gai de la grande région de la capitale. Le Domaine est facilement accessible de l’autoroute 20. 

Dans l’Archipel de l’Isle Aux Grues, visitez le Parc national de Grosse-Ile. Des comédiens font revivre les personnages de l'époque où Grosse-Île, station de quarantaine du port de Québec, était le principal point d'arrivée des immigrants au Canada. Des centaines de milliers d’immigrants y ont transité au XIXe siècle, plus de 6,000 y sont morts, dont de nombreux Irlandais. Vous comprendrez mieux pourquoi vous rencontrez tant de Québécois avec des noms irlandais… qui ne savent pas dire un mot d’anglais !

À quelques km de Mont-Saint-Pierre, Mont-Louis est le plus important village de la Haute-Gaspésie. Important poste de pêche dès le XVIIIe siècle, Mont-Louis perpétue cette tradition grâce à deux usines de transformation de poissons qui s’approvisionne d’une quinzaine de pêcheurs dont Atkins et frères reconnu à l’échelle mondiale pour ses produits fumés haut de gamme.
Mont-Louis
Avec un peu de chance, il n’est pas rare de pouvoir observer des baleines dans les eaux à proximité de son anse. L’été, sa plage qui borde la mer au cœur du village est très appréciée par les touristes. À seulement quatre kilomètres à l'est, l’Anse-Pleureuse offre au bord de son lac une aire de pique-nique verdoyante.

Mont-Louis
On est ici comme à Mont-Saint-Pierre dans un paysage où falaises des Appalaches se découpent avec force et splendeur sur ciel et mer, avec sentiers de randonnée, d’observation de guillemots au belvédère de Gros-Morne, d’escalade de glace et un panorama d’intérêt géologique qui invite au baptême de l’air.
Tirant profit de cet environnement, la municipalité s’est tournée vers l’avenir en accueillant deux parcs éoliens dont l’un est le plus grand au Canada.
À ne pas négliger, dans cette vaste région peu peuplée, Mont-Louis est un village-relais qui se distingue par la diversité et la qualité de ses services: restauration, hébergement, épicerie, station d'essence et de dépannage mécanique, guichet automatique, pharmacie, quincaillerie.
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Pointe Sec
Mais le village se démarque sur le plan culturel avec ses artistes, galeries d’art, sa salle de spectacles à La Pointe Sec, mais aussi en matière gastronomique avec ses restos et produits de la mer. La Pointe Sec anime la vie culturelle du village. Cet espace culturel géré par un OBNL, la Machine à Truc, permet à des artistes émergents de la région ou d’ailleurs de se produire sur scène, qu’ils proviennent de l’univers de la musique, du théâtre ou d’autres formes d’art. On peut prendre aussi un verre ou diner à sa buvette La Face B ou sur la terrasse en profitant de la vue sur le havre et le golfe. En mai 2022, Sofia Nolin inaugurait sa saison.

Mont-Louis

Les étés 2020 et 2021 ont causé des maux de tête aux gestionnaires du tourisme et à de nombreux établissements d’hébergement et de restauration de l’île. Entre le 24 juin et le début de septembre de ces deux années, après que la Santé publique ait annoncé un certain relâchement dans les consignes sanitaires en pleine pandémie de COVID-19, les gens se sont rués vers des sites touristiques de proximité offrant un certain dépaysement.
L’Île-aux-Coudres fut parmi ces destinations les plus prisées par les familles et les vacanciers. Les infrastructures étant quand même limitées compte tenu de la faible taille de l’île, dont le contour fait 23 km, il a fallu faire face à ce flux inattendu.
« On ne s’y attendait pas et ce fut toute une surprise », explique Caroline Dufour, coordonnatrice de l’organisme touristique municipal. Ce qui explique cet intérêt pour la destination insulaire de Charlevoix, accessible uniquement par le traversier ? D’abord la proximité de grandes agglomérations comme la Capitale nationale et même plus loin vers l’ouest. Également, le plein air, le rythme tranquille de la vie, la simplicité des lieux, l’environnement marin omniprésent, l’immensité de l’espace malgré les dimensions restreintes.
On a beaucoup appris de cette expérience répétée deux étés de suite. On se sent donc préparés pour mieux accueillir les visiteurs en 2022 et les prochaines années. Parce que même si les frontières sont désormais ouvertes et que les voyages sont permis et possibles, plusieurs facteurs vont encore décourager les familles et plusieurs vacanciers de partir à l’étranger ou de s’éloigner trop loin de la maison. À commencer par le coût de l’essence et l’augmentation importante des coûts dans tous les secteurs, y compris l’hébergement et l’alimentation.
Le plan de développement de Tourisme Isle-aux-Coudres mise sur des investissements privés dans le secteur culturel, comme celui de l’Auberge La Fascine avec son théâtre extérieur, notamment. On entend poursuivre le développement des secteurs du Havre musical de la Pointe de l’Islet et celui du Quai de l’Anse Saint-Louis.
Enfin, à surveiller, la municipalité a acquis les terrains du secteur de la Pointe-du-Bout-d’en-Bas à l’extrémité est de l’île. On entend y aménager un centre écotouristique mettant en valeur les richesses et particularités de la faune et de la flore du secteur, actuellement inexploité.
Bref, le tourisme dans l’île se porte bien et les acteurs du milieu travaillent fort pour que ça se poursuive.

Au nord de l’estuaire du Saint-Laurent, le Nitassinan est la terre ancestrale des Innus. En explorant les vastes régions du Saguenay, du Lac Saint-Jean et de la Côte-Nord, c’est l’occasion pour les visiteurs de renouer avec les traditions et la culture de ce peuple qui le premier a su s’adapter à ce territoire boréal. Ce peuple que les explorateurs français avaient appelé les Montagnais, est encore très présent sur le territoire et c’est probablement ici une des régions du Québec où il est le plus facile pour les touristes d’y venir à la rencontre des Premières Nations que ce soit à Mashteuiatsh au Lac Saint-Jean, à Essipit, à Pessimit, à Ekuantshit, à Mani-Uténam ou à Nutashkuan sur la vaste Côte-Nord.

Grande Alliance 1603
Les Innus furent l’un des premiers alliés des Français avec lesquels ils signèrent tout comme les Algonquins et les Etchémins une Grande Alliance à la Pointe Saint-Mathieu, près de Tadoussac, en 1603. François Gravé du Pont et Samuel de Champlain conclurent au nom du roi Henri IV avec le chef innu Anadabijou ce traité leur permettant de peupler les territoires en échange d’une protection militaire. Cette alliance, le premier traité franco-amérindien du Nouveau Monde, a permis la création de la Nouvelle-France. « Nos fils vont épouser vos filles et ensemble nous formeront une seule et même nation » avait prédit Champlain parlant ainsi de la naissance de la nation métisse dans le Nouveau Monde qui deviendra la Nouvelle-France et le Québec. Près de 5 000 Innus vivent encore au Pekuakami (le Lac Saint-Jean en langue innu) dont près de la moitié dans la communauté de Mashteuiatsh près de Roberval. Sa pointe s’avançant directement dans le lac permet une vue exceptionnelle et un contact direct avec les eaux bleues. Facile de se mettre les pieds dans l’eau à partir du Site Uashassihtsh, ou à l’arrière du Carrefour d’accueil. Ses longues plages situées au sud de la communauté vous font rêver lorsque le soleil se couche, de quoi faire rougir les couchers de soleil des tropiques!

Plage Robertson 

Encore aujourd’hui, le territoire du Nitassinan demeure important et les jeunes générations s’approprient les territoires familiaux afin de garder ce contact. Vous pourrez y vivre l’expérience de dormir sur une couche de sapin dans un tipi ou une tente de toile et humez l’odeur qui s’en dégage. Nul doute que vous serez éblouis par les couleurs des apparats et des régalias, costumes traditionnels des pow-wow lors du Grand rassemblement des Premières Nations à Mashteuiatsh.. Chaque année, à la deuxième semaine du mois de juillet, c’est la fête. Danses, spectacles, défis de sports traditionnels, dégustations de mets à saveur autochtone, et ce, dans un site enchanteur, sur le Site Uashassihtsh. Un premier arrêt au Carrefour d’accueil vous permettra de découvrir toute la diversité des activités et des attraits à voir et à vivre.
Mashteuiatsh scène
La communauté d’Essipit aux Escoumins vous accueille pour sa part dans ses chalets et condos sur le bord du Saint-Laurent d’où vous pourrez observer les baleines directement de la rive, des lieux inspirants où Ariane Moffatt vient parfois gratter sa guitare.
Vacances Essipit offre aussi des croisières sur le fleuve pour les voir de plus près et différents forfaits découvertes. L'entreprise vous propose un vaste éventail d’activités de plein-air plein air à volonté au sein de sa communauté: kayak de mer, chasse, pêche, observation de l’ours et plus encore. Vous pourrez y profiter d’un environnement qui regorge de lacs naturels et de paysages à couper le souffle.

Condos Natakam

La vue spectaculaire sur l’estuaire en fait un lieu privilégié pour l’observation des baleines et de la faune marine. Vous pourrez vous y reposer dans ses condos-hôtels modernes, ses chalets bien équipés, ses pourvoiries en forêt ou ses terrains de camping. Vous serez séduits par les secrets bien gardés d’une culture transmise de génération en génération, depuis des millénaires.

En route vers la Minganie ou la Basse-Côte-Nord, Sept-Iles est un arrêt incontournable. Jusque dans la deuxième moitié du XIXe siècle, Sept-Îles n’était qu’un poste de traite fréquenté par les Innus, les coureurs des bois et marchands qui y échangeaient pelleteries et biens manufacturés. Le site historique du Vieux-Poste vous fait revivre la vie au quotidien de la traite des fourrures au 19e siècle. Héritage de cette époque, la ville est entourée des communautés innues d'Uashat et de Malioténam. À Sept-Iles, le Musée régional de la Côte-Nord fait une large place à l’histoire et à la culture autochtones.
A Uashat, il ne faut pas manquer de visiter le Musée Shaputuan. Ouvert en 1998, le musée a pour mission de faire partager la culture innue et de faciliter le dialogue entre les Autochtones et les non-Autochtones par des échanges interculturels. Le musée abrite une exposition permanente, En pays innu, la marche des saisons, axée sur la vie traditionnelle des Innus au fil des saisons, ainsi qu’une centaine d’objets témoignant du passé. Le solstice d’été Innu Tshitshuk, qui a lieu le 21 juin, est une des activités les plus populaires.

Innu Nikamu
L’Atelier-boutique Atikuss vous offre de découvrir les coutumes de ces peuples millénaires à travers les mains d’artistes et artisans issus des 11 Premières Nations du Québec. Vous y découvrirez une galerie d’art, un atelier de confection et la renommée boutique Atikuss, un véritable et authentique lieu de création, où vous pourrez admirer en direct le travail des artisanes et ainsi goûter à cette belle et riche culture ancestrale. La boutique d’artisanat, qui regorge de produits naturels, authentiques et écoresponsable issus des traditions des Premières Nations et du terroir. En 2018, les créations Atikuss ont fièrement chaussé les duchesses du Carnaval de Québec avec leurs fameuses Bottes de l’espoir !

Du côté de Malioténam, en août, le Festival Innu Nikamu est l’un des plus importants festivals de musique et des arts autochtones en Amérique du Nord. Depuis 30 ans, c’est aussi le lieu de rassemblement des artisans et des touristes qui visitent la région. Il perpétue la tradition des grands rassemblements estivaux innus.

Festival de l'Innucadie
En poursuivant la route, la Minganie est un pays de pêcheries, de gibier et de cueillette de petits fruits parcouru depuis des millénaires par les Innus. À la Maison de la culture innue, à Ekuanitshit, arrêtez-vous pour goûter à la bannique, ce pain traditionnel. À Natashquan et dans la communauté innue voisine de Nutashkuan, le Festival du conte et de la légende de l’Innucadie est un haut lieu de la parole vivante dans un décor de taïga, de rivières, de plages et d’eau propice à la baignade. Le festival fait un pont entre Natashquan et Nutashkuan. On y célèbre en 2022 l’œuvre de Gilles Vigneault, la culture acadienne et l’œuvre de Joséphine Bacon, et la création artistique des Innus, pour qui l’oralité est primordiale dans la transmission des savoirs.
La communauté innue voisine de Nutashkuan est le plus important village à l’est de Havre Saint-Pierre. Au Camping Nutshimit, vous pourrez vous immerger dans la culture innue.

La vaste zone du Québec maritime couverte par ce Guide s’étend sur plus de 1 000 kilomètres, de l’estuaire du Saint-Laurent aux îles du golfe et à l’Acadie du Nouveau-Brunswick. Du fjord du Saguenay aux Îles de la Madeleine, vous découvrirez les paysages les plus spectaculaires où la terre s’enfonce dans la mer, où l’horizon se dégage pour vous offrir de magnifiques levers et couchers de soleil. Régions encore faiblement peuplées avec à peine plus d’un million d’habitants—vingt fois moins la densité de la vallée du Saint-Laurent—c’est l’occasion d’aller à la rencontre de la nature et de découvrir une diversité humaine qui nous replonge dans les racines de ces nations, où les Innus côtoient les Québécois, les Micmacs, les Acadiens et aussi les descendants des Loyalistes qui ont donné naissance au Canada anglais. Ces contacts ont créé autant de métissages et d’identités régionales, des Brayons du Témiscouata et du Madawaska aux Madelinots. Avec seulement deux agglomérations de plus de 100 000 habitants, Saguenay et Moncton, le village reprend ici son sens originel et la vie LGBT y a peu pignon sur rue. Mais ce Guide vous propose plus de 200 adresses homosympas où vous serez accueillis avec toute la chaleur propre à ces régions où la solidarité humaine repose encore sur les contacts directs. Aussi pour découvrir ces régions d’une infinie beauté, il faut laisser derrière soi le rythme trépidauberge ant de la vie urbaine et prendre le temps de vivre. Il faut quitter les autoroutes et les routes nationales pour passer et s’arrêter au coeur des villages. Ici, c’est largement les marées et la vague qui rythment la vie. C’est ainsi que j’ai découvert les superbes villages de Kamouraska, Notre-Dame-du-Portage, de Cacouna, de Témiscouata-sur-le-lac, de Bic, de Sainte-Luce-sur-Mer, de Métis-sur-Mer, de Baie-des-sables, de Grande-Vallée, pour n’en nommer que quelques-uns. C’est ici l’endroit rêvé pour vous déconnecter du stress de la vie moderne… car à bien des endroits il vous sera impossible de vous connecter à internet ou de recevoir vos appels sur votre cellulaire. Allez-y, prenez le temps de vivre et de vous reconnecter avec les plaisirs simples et la chaleur des relations humaines.
André Gagnon, éditeur


Du côté de Sainte-Luce-sur-Mer, le café-bistro de l’Anse-aux-Coques est une véritable institution. Bien situé juste en face de l’Anse-aux-Coques et de sa promenade, on y sert une cuisine du terroir mettant en valeur les spécialités régionales, ainsi qu’un menu végétarien. Si près de la mer et avec un tel nom, on s’imagine bien que les poissons, fruits de mer sont à l’honneur. On y sert aussi des pâtes actualisées et fines pizzas, des grillades, déjeuners santé, des oeufs bénédictine en terrasse ou dans la superbe salle à manger. On s’y affale volontiers pour voir les visiteurs passer. Sur un petit cap à côté de l’église et profitant d’une vue remarquable sur l’anse et le village, le Bistro du Nipigon propose comme son nom l’indique un menu bistro où moules¬–frites, homard, fish & chips, crevettes, pétoncles, côtes levées, filet mignon, salades, et pâtes sont à l’honneur. Le café LeZ Assoiffés de l’Auberge Sainte-Luce offre des déjeuners légers et d’excellents cafés au rez-de-chaussée de cette auberge centenaire qui offre à l’arrière une large fenestration vers la mer.

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Située au bout du majestueux fjord du Saguenay et sous l’oeil omniprésent du massif des monts Valin, la ville de Saguenay s’impose comme la septième plus grande ville au Québec avec ses quelque 145 000 citoyens ,soit plus de la moitié de la population  de 280,000 habitants de la région du Saguenay Lac-Saint-Jean, et son territoire de 1 165 km2 qui couvre deux fois la superficie de l’île de Montréal.

Née principalement de la fusion des villes de Chicoutimi, Jonquière et La Baie, c’est une ville universitaire, industrielle et de services, la plus importante agglomération de tout le Québec maritime. C’est bien sûr là que la vie gaie et lesbienne a pu avoir pignon sur rue depuis des décennies.

Ce n’est toutefois pas encore une ville dont la trame urbaine est pleinement intégrée chacun des trois arrondissements conservant son centre-ville, des centre-ville isolés les uns des autres par une dizaine de km, séparés par des zones parfois encore rurales. Aussi, il ne faudrait pas vous surprendre de voir dans la signalisation routière chacun de ces centre-ville être indiqué.

L’arrondissement de La Baie, certes le plus ancien, est aussi le plus touristique et pittoresque avec son paysage du fjord et son terminal de croisière. Le véritable centre-ville de Saguenay est dans l’arrondissement de Chicoutimi là où se trouve autant l’Hôtel de Ville que l’université. Plus à l’ouest, l’arrondissement de Jonquière, qui comprend en plus de l’ancienne ville de Jonquière, les villes fusionnées d’Arvida et Kénogami, est le cœur industriel de la ville avec ses usines de papier et d’aluminium.