https://youtu.be/4CsFz9ebRuo
Mis sur la glace pendant deux ans, pandémie oblige, le festival Igloofest est de retour en force en 2023 pour célébrer sa 15e édition, toujours avec deux scènes, dans le Vieux-Port de Montréal pendant quatre fins de semaine, du 19 janvier au 11 février. Les gens de Québec et de l’Est ne seront pas laissés pour compte puisque Igloofest y tiendra un premier week end de festivités les 2-3-4 mars à la place Jean-Béliveau, en plein cœur d’ExpoCité, devant le Centre Vidéotron.
À Montréal, pour l’occasion, l’événement de musique électronique propose plusieurs nouveautés, dont les soirées Après-ski, tout au chaud dans différents lieux montréalais. Le volet familial Igloofête sera aussi présenté sur quatre samedis. Mais d’abord et avant tout, Igloofest, ce sont 12 soirées extérieures festives avec plusieurs DJ d’ici et d’ailleurs.


Le volet Après-Ski risque d’intéresser les plus frileux qui préfèrent danser bien au chaud. Les gens de la communauté gaie seront certainement intéressés par ces partys « after » à l’Auberge Saint-Gabriel, au Centre PHI, au Francesco’s, au Soubois ou encore à la Société des arts technologiques (SAT). Les organisateurs ont mis à l’affiche pas moins de 27 soirées pour les vrai guerriers du froid. Du 20 janvier au 11 février 2023, les bons beats continueront à déferler toute la nuit de 23h à 3h !
Pour le volet extérieur au Vieux-Port, les soirées du 9 et du 10 février vont certainement plaire aux habitués des « circuit partys » gais alors que les djs TIGA et TIESTO seront parmi les performeurs invités. Pour TIESTO ce sera une première participation à Igloofest.
Une première pour Québec
Après le report de la première édition d’Igloofest Québec l’an dernier, ce sera un départ des plus brillants en 2023.
Dès le jeudi 2 mars, les igloosapiens n’auront d’autres choix que de mettre fin à leur hibernation alors que la DJ et pilier montréalais Misstress Barbara s’emparera des platines afin de faire frissonner la foule. Il y a fort à parier que la communauté gaie de Québec s’y donnera rendez-vous pour voir et entendre une de leurs icônes des nuits de danse depuis plusieurs années.
Le vendredi 3 mars, les incontestés Paul Woolford, force omniprésente des pistes de danse, et X-Coast, instigateur de soirées épiques sur tous les continents, briseront la glace avant de laisser place à la tête d’affiche Diplo ; DJ et producteur de musique house, récemment nominé aux grammy pour une 8e fois et parmi les plus influents dans le monde.
Le party le plus hot de l’hiver se conclura sur une note électrisante le samedi 4 mars avec l’infaillible DJ BORING ainsi que la montréalaise Andrea de Tour, avant le passage attendu de Claptone. Impossible de rester de glace devant ces artistes illustres qui s’alterneront pendant les trois jours de festivités !
Encore une fois, les organisateurs d’Igloofest ont mis le paquet pour satisfaire même les plus exigeants des amateurs de musique électronique avec des artistes provenant de partout dans le monde.
Pour plus de détails sur la programmation et pour la billetterie :
Montréal - https://igloofest.ca/fr
Québec - https://igloofest.ca/fr/quebec/programmation
Récemment, un nouveau concept d’événement a vu le jour à La Marche à côté sur le Plateau : les soirées « Open Mic », une scène ouverte à tous, avec ou sans inscription, qu'il s'agisse d'une performance humoristique, musicale ou poétique. Certaines de ces soirées sont dirigées par un animateur, présent sur scène, comme celles orchestrées par Danny Durand, à tous les 2e samedis et 4e jeudis de chaque mois, de 19 heures à 21 heures.

Danny Durand est d’abord et avant tout un auteur-compositeur-interprète cumulant plus de vingt-sept ans d’expérience dans le milieu de la musique. Son répertoire est varié mais comme il le dit si bien lui-même, il a toujours éprouvé « un fort penchant pour la pop accrocheuse et surprenante qui devient vite un vers d’oreille ». Plusieurs s’entendent pour dire que son style musical se situe quelque part entre le piano rock alternatif de Tori Amos et le pop rock R&B d’Elton John.
L’institution culturelle de quartier chaleureuse et conviviale située en plein coeur du Plateau-Mont-Royal a été reprise depuis peu par une nouvelle équipe. L’institution s’est faite remarquer rapidement chez les musiciens et les amateurs de musique originale. L’établissement propose des événements variés tous les soirs de la semaine, notamment des concerts de musique, des récitals de poésie et des sessions d’improvisation musicale. La salle de spectacle, dotée d’un bar, peut accueillir une cinquantaine de personnes.
Danny a rejoint la scène de La Marche pour deux raisons : pour accroître sa visibilité dans le paysage de la musique québécoise, et pour encourager d’autres artistes d’ici, comme lui, à se faire connaître auprès du grand public.

Lors de chacune de ses soirées, Danny ouvre le bal avec une chanson, seul au piano, avec ou sans musique en surjeu. Puis c’est à main levée qu’il choisit celui ou celle qui montera sur scène pour offrir son talent. Évidemment, cela ne se fait pas toujours sans gêne du côté des volontaires, mais Danny trouve toujours le moyen de faciliter leur entrée sur scène : ils se dégourdissent rapidement et s’emparent du micro!
La soirée se poursuit comme elle a commencé : Danny revient au micro pour une autre prestation, puis il laisse sa place à d’autres, en boucle. L’ambiance devient alors si détendue que cela incite parfois certains artistes à monter plus d’une fois sur scène! La soirée se termine généralement par une jam-session festive ouverte à tous.

Danny en est à sa 4e soirée « Open Mic » qui aura lieu le jeudi 22 décembre, à partir de 19 heures. À l’instar de tous les autres événements organisés par La Marche, l’entrée est gratuite puisqu’il s’agit d’un spectacle à contribution volontaire, en espérant que cette façon de faire puisse faciliter l’accès en salle au plus grand nombre. La Marche à côté
est située au 5043, rue St-Denis, Montréal.
La Marche à côté
lamarcheacote.ca
5043, rue St-Denis,
Montréal (Qc) H2J 2L8
514 742-0442
Le Festival de contes et de récits de la francophonie de Trois-Pistoles, au Bas-Saint-Laurent, s’avère l’activité phare des Compagnons de la mise en valeur du patrimoine vivant, l’organisme qui a créé cette véritable fête de la parole en 1997 et qui en poursuit la présentation depuis 26 ans.
Chaque automne, le festival propose une programmation riche et diversifiée, épicée aux imaginaires et parlures des quatre coins de la francophonie. Même la récente pandémie de COVID n’a pas réussi à freiner ses élans… ou presque.
« C’est une ambiance particulière qui transforme Trois-Pistoles chaque année pendant huit jours, et qui fait que plutôt que de demeurer spectateurs ou spectatrices, tout le monde en devient les acteurs, les conteurs et conteuses, les personnages », raconte la directrice générale de l’événement depuis 6 ans, Gabrielle Ayotte Garneau.

Les Grandes gueules, c’est un événement touristique important avec ses quelque 40 % de participants provenant d’autres régions que le Bas-Saint-Laurent. « Un public jeune en majorité., précise la directrice générale. Par ailleurs, son caractère international s’impose davantage chaque année avec un nombre importants d’artistes provenant d’autres pays de la francophonie.
Le festival, c’est aussi un tremplin incroyable pour une multitude de conteurs et conteuses qui foulent ses planches années après années. Le conte traditionnel s’y retrouve, bien entendu, mais il côtoie le conte moderne, jeune, actuel.
Pendant ces deux décennies ont défilé, à Trois-Pistoles et dans toute la région, des centaines de conteurs et conteuses du Québec et de tous les horizons culturels de la francophonie. « La Forge à Bérubé, devenue à travers ces années un lieu mythique de rassemblement culturel, a vu passer des milliers de festivaliers qui ont plongé avec enthousiasme dans un répertoire diversifié offrant la vastitude des cultures au sein d’histoires toujours rassembleuses. Et au fil des ans, on y a aussi intégré les aspects de la diversité de genre et des réalités LGBT pour en assurer la modernité », assure Gabrielle Ayotte Garneau.

Par ailleurs, le Festival s’épivarde et ils sont de plus en plus nombreux les partenaires et co-diffuseurs qui contribuent à répandre la diffusion partout dans la région. En 2022 ils étaient plus de 15 lieux, organismes et municipalités à contribuer à cette diffusion.
Fait à signaler, le Festival tient en parallèle son Concours national de la plus grande menterie. Mensonge, bourde, fausseté, fable, imposture, bobard, salade ! Appelez-la comme vous voulez ! Le festival de l’entourloupe, du bluff, du canular, de la frasque, du mauvais tour. Déjà vingt-quatre ans d’affabulateurs, de berneuses, de désinformateurs, de mythomanes, d’arnaqueuses, de beaux parleurs y ont contribué et viennent d’un peu partout pour tenter de séduire votre naïveté, de conquérir votre candeur, d’envoûter votre ingénuité.
Et comme on dit souvent : a beau mentir qui vient de loin !
Le prochain Festival international des Grandes gueules de la francophonie aura lieu au début d’octobre 2023.
Festival les Grandes Gueules
compagnonspatrimoine.com
363, rue Vézina
Trois-Pistoles, QC G0L 4K0
(418) 857-3248
Le festival de film LGBTQ Image+Nation présente du 17 au 27 novembre 2022 plus 50 films, en présentiel et en ligne, pour souligner son 35e anniversaire. Pendant 11 jours, le festival présente sur écran et en ligne des films primés, des documentaires marquants et des courts métrages remarqués de partout sur la planète. Il y a donc de tout pour tous les goûts, des comédies romantiques aux drames, en passant par les enjeux d’ordre social.
Maintenant âgé de 35 ans, image+nation prend une nouvelle direction et devient image+nation Culture Queer : créations LGBT2SQ+ stories, mais continuera de présenter du cinéma queer par l’entremise de son festival principal et de I+N FCQSFF. « Cette expansion nous permet de créer des initiatives novatrices, dont I+N StoryLab qui souhaite aider les créateur·trice·s à raconter leurs histoires et I+N E/space LGBT2SQ+, une banque de données et salle d’exposition virtuelle en phase de développement. Le recentrage de notre mission élargit donc notre rôle au sein du paysage culturel canadien et nous offrons désormais des occasions de mentorat aux artistes queers, principalement celleux issu·e·s de communautés sous-représentées », écris la directrice de la programmation, Katerine Setzer, en page de bienvenue.
Pionnier du cinéma LGBTQ+ depuis au pays, image+nation culture queer s’engage à diffuser, promouvoir et faire découvrir les histoires et expériences de vies LGBTQ+ via les films et les productions médiatiques. « La mission d’image+nation est de représenter, de protéger et de préparer les générations contemporaines et futures des artistes queer en partageant leurs histoires aux publics d’ici, au Canada et de partout ailleurs grâce à nos initiatives en ligne », insiste Charlie Boudreau, qui occupe la direction générale du festival.
Ses créateurs se réjouissent que pendant des décennies, les cinéastes canadien.nes LGBT2SQ+ ont créé certains des films les plus intelligents et les plus inspirés du cinéma queer. « Made au Canada » met en lumière leurs talents et leurs visions. Cette année détient un nombre record de longs métrages canadiens, dont la majorité sont des premiers longs métrages. Grâce aux groupes donateurs canadiens qui reconnaissent et soutiennent la diversité de leurs programmes, 2022 voit un assaut de talents canadiens.
Dès jeudi le 17 novembre, quarante longs métrages de fiction et documentaires ainsi que 13 programmes de courts métrages présentant des œuvres de 28 pays différents seront à l’affiche dans quatre salles : Cinéma Impérial, Cinéma Moderne, Cinéma de Sève et Centre PHI. La programmation d’Image+Nation35 (I+N35) se déploie aussi en ligne partout au Québec, via la plateforme virtuelle de l’événement, une formule qui a été déployée en 2020 et 2021, pandémie oblige, et qui a connu un vif succès.

En ouverture, la scénariste, réalisatrice et actrice Gail Maurice présente Rosie, un premier film réconfortant qui nous mène dans la marge du Montréal des années 80 à travers le regard d’une fille autochtone devenue orpheline et de sa nouvelle famille choisie (le 18 novembre, 19h, Cinéma Impérial).

En clôture, Cop Secret, du cinéaste islandais Hannes Þór Halldórsson, est une comédie policière à la sauce hollywoodienne. Lorsque Reykjavik est victime d’une vague de crime, un superpolicier dans le placard et un justicier pansexuel s’unissent pour s’y attaquer, non sans se rapprocher l’un de l’autre (le 27 novembre, 19h, Cinéma Impérial). La bande-annonce ici : https://youtu.be/S6Ukq4eVyIE
Pour la programmation complète, on consulte le e-catalogue : https://issuu.com/imagenation2/docs/cat_in35_2022_hyperlinks
The Musée national des Beaux-Arts in Québec City will be presenting this fall the long-awaited retrospective of the seminal Canadian artist Evergon, born Albert Jay Lunt in 1946 in Niagara Falls, Ontario. This major exhibition will span his entire career, from 1971 to the present, with a view to shedding contemporary light on the artist’s long-term output. More than 200 works will be assembled for the first time to highlight this colourful individual and his multifaceted work.
Evergon is regarded as a genuine cultural icon in Canada. He is an artistic and social pioneer who focuses on contemporary questions concerning cultural and body diversity and diversity of identity. For nearly 50 years, the artist’s career has centred on bold photographic, technological, and aesthetic research. His always moving and occasionally irreverent striking imagery is often an extension of classical painting. The simultaneously political and sensualistic nature of his work raises questions on sexual orientation. He revisits with rare vitality genres such as portraits, landscapes, or nudes. Through collages, the art of photocopy and an entire array of exploratory photographic approaches, including the Polaroid, Evergon deepens the terms of queer masculine and feminine identity, thereby shaking up fixed ideas.
Numerous striking works underpin Evergon’s career, in particular the immense colour Polaroids from the 1980s, for which he is internationally recognized. Critics and several artistic institutions in the world have also paid tribute to his award-winning work in holography. His series devoted to his mother Margaret renews the representation of the ageing body as few artists have done and has received widespread recognition. Evergon is an immense creative force: identity, body diversity, love, desire, and ageing are at the root of his work. Like death and life, it is the latter in all its facets that the artist celebrates. Evergon grafts on to life notions of autobiographical fiction and extimity, a revelation of the intimate in the public sphere that is common today but that he explored early in his career. The artist deems all his works to be love letters.
Evergon’s concerns encompass social and artistic issues that go beyond the body’s socially constructed limitations. He thus abandons clichés by representing atypical bodies and goes beyond the canons of standardized beauty while relying on the seductive powers of photography, capable of inventing fictional worlds or theatres as is true of another major series in his career, in which he imagines the life of an entire community, that of the characters the Ramboys. Evergon continues to be in perfect synchronicity with the emancipatory challenges of photography: he has forcefully called into question the notion of the author by creating various alter egos. He disrupts the foundations of the photographic image through an astonishing baroque aesthetic and brushes aside the conventional canons of beauty by representing atypical bodies that he invests with panache.
Cumulant 50 années de carrière et plus de 1 000 expositions personnelles et collectives, Evergon est une figure qui apparaissait incontournable au sein de la programmation du MNBAQ, aux dires même de son directeur, Jean-Luc Murray..
Le mercredi 19 octobre, en conférence de presse, le commissaire de l’expo Evergon, qui sera présentée du 20 octobre 2022 au 23 avril 2023, au magnifique Pavillon Pierre-Lassonde, Bernard Lamarche, conservateur de l’art actuel (2000 à ce jour) au MNBAQ, a indiqué que qu’il était fier d’offrir une rétrospective d’Evergon, artiste photographe phare du Canada.
Le directeur général de l’institution, communément surnommée « le Musée des Plaines », parle de cette exposition comme d’une « aventure culturelle exceptionnelle et un grand privilège ». Cette exposition majeure couvrira l’ensemble de la carrière d’Evergon, de 1971 à aujourd’hui, plaçant sous une lumière contemporaine cette production au long cours. « Ce sont plus de 230 œuvres qui sont réunies pour la première fois afin de présenter ce personnage haut en couleur et son travail à plusieurs visages », a-t-il ajouté.

Considéré comme une véritable icône de la culture au Canada, Evergon (un surnom adopté en 1975) est né Albert Jay Lunt en 1946 à Niagara Falls, en Ontario, et s’est établi au Québec il y a plus de 20 ans. Reconnu pour sa contribution singulière à l’art contemporain québécois et canadien, il s’est illustré dans la photographie mise en scène et fait figure de pionnier dans plusieurs domaines, notamment sur les plans artistique et social, en croisant des enjeux actuels concernant la diversité culturelle, corporelle et identitaire.
L’artiste maintenant âgé de 76 ans, a mené depuis près de 50 ans une carrière marquée par une recherche photographique, technologique et esthétique audacieuse. Il a produit une imagerie forte, toujours émouvante, parfois irrévérencieuse, souvent dans le prolongement de la peinture classique.
LA vérité queer en pleine face

Evergon est une force créatrice immense : on en est saisi violemment dès l’entrée dans les salles. L’identité, la diversité corporelle, l’amour, le désir, le vieillissement sont au cœur de son travail. Il fut un militant de la première heure des droits des personnes gaies. Très tôt dans sa carrière, il a porté haut et fort la voix d’une culture homosexuelle reléguée à l’invisibilité, par l’expression d’une masculinité différente des stéréotypes habituels définis par les conventions.
Il célèbre toutes les facettes de la vie, souvent avec humour. Evergon y greffe des notions d’autofiction et d’extimité, une révélation de l’intime dans la sphère publique, courantes aujourd’hui, mais qu’il a explorées tôt dans sa carrière.
À travers le collage, l’art de la photocopie et toute une série d’approches photographiques exploratoires, dont le Polaroïd, Evergon approfondit les termes d’une identité masculine et féminine queer, secouant les perceptions trop arrêtées. Il va même inventer des personnages, comme les Ramboys, une société masculine, secrète, crééé de toutes pièces par lui. L’exposition s’ouvre d’ailleurs sur une immense photo d’un représentant de cette société aux cornes de boucm « Ramboy Offering Polaroid Of Self Exposed in Hiding ». (photo avec le Commissaire et l’artiste)
Le visiteur découvrira avec surprise une section de l’exposition présentant des images proposant des sujets plus osés, plus sexuellement explicites, qui lui rappellera une époque pas si lointaine des fameux clubs vidéos. Un beau clin d’œil des concepteurs.
La carrière d’Evergon a été portée par nombre d’œuvres saisissantes, notamment les immenses Polaroïds en couleurs des années 1980, pour lesquels il a été mondialement reconnu. Primés, ses travaux en holographie ont aussi été salués par la critique et plusieurs institutions artistiques dans le monde.
En parallèle à sa carrière artistique, il a longuement enseigné la photographie à l’Université d’Ottawa et à l’Université Concordia, à Montréal.
Une escapade au MNBAQ est un « must » pour découvrir ou encore revisiter Evergon, le photographe pour qui les œuvres sont des lettres d’amour, adressées à ses collaborateurs, amants, amoureux et modèles, à sa mère Margaret, ainsi qu’à toute personne qui regarde.
Evergon. Théâtres de l’intime.
Du 20 octobre 2022 au 23 avril 2023
Pavillon Pierre-Lassonde du MNBAQ
Québec
Invité au Salon du livre de la Péninsule Acadienne à Shippagan durant la fin de semaine de l'Action de grâce, l'historien André-Carl Vachon n'était pas peu fier de dévoiler une surprise pour le lancement de son nouveau livre qui se fera conjointement pour l'occasion avec un nouveau produit de la Distillerie Fils du Roy de Paquetville dans l'environnement inspirant du Cielo Glamping.
"Voilà! Dévoilement de la surprise! L'année dernière, j'ai approché la Distillerie Fils du Roy afin de savoir s’il avait un intérêt à commercialiser un produit alcoolisé en lien avec la sortie de mon nouveau livre "La colonisation de l’Acadie. 1632-1654".... Nous sommes très heureux de vous partager cette collaboration qui sera dévoilé au Cielo – Glamping Maritime le 8 octobre." A-t-il annoncé sur les réseaux sociaux.
Pour l'occasion, la Distillerie lancera un nouveau whisky, le "Port-Royal II".

"Nous avons tous travaillé à créer la première œuvre de ce qui illustre la deuxième habitation de Port-Royal vers 1650" explique Sébastien Roy
Détenteur d'une maîtrise en histoire acadienne, André-Carl Vachon est auteur de plusieurs essais sur l'histoire de l'Acadie. Il est l’auteur de l’essai Les déportations des Acadiens et de leur arrivée au Québec, publié en 2014 aux éditions La Grande Marée. En 2015, M. Vachon a reçu entre autres le prix intergouvernemental Acadie-Québec, ainsi qu’une mention du jury du prix international France-Acadie 2015. En 2016, M. Vachon publie deux essais aux éditions La Grande Marée qui se sont vus décerner le prix Robert-Prévost 2018. Le premier, Les Acadiens déportés qui acceptèrent l’offre de Murray, l’auteur a reçu la bourse de création des Écrivains francophones d’Amérique 2016, le prix Percy-W.-Foy 2016 et le prix France-Acadie 2018. Le deuxième, Une petite Cadie en Martinique, l’auteur a reçu la médaille de la ville du Morne Rouge, Martinique. En 2018, l’auteur a publié un livre publié également aux éditions La Grande Marée : Histoire des Acadiens de la fondation aux déportations, tome 1 (1603-1710). En 2019, il a publié son premier récit, Raconte-moi la Déportation des Acadiens, dans la collection jeunesse des éditions Le petit homme.
Le Cielo Glamping à Shippagan, hôte du lancement
Dans le cadre des Journées de la culture, en collaboration avec l’Institut Tshakapesh, le Musée régional de la Côte-Nord convie la population à une causerie pour clôturer l’exposition Les pays intérieurs – Nutshimit. L’événement se tiendra le 2 octobre, de 15h à 17h, en présence des deux commissaires, soient Mme Naomi Fontaine (en présentiel) et M. Charles Binamé (en visioconférence).

L’exposition offre un regard inédit sur une quarantaine d'œuvres de la Collection Loto-Québec. C’est à travers de riches échanges entre les commissaires autour du thème de la frontière que s’est construit Les pays intérieurs - Nutshimit. Ce dialogue a engendré des textes poétiques qui accompagnent les oeuvres sélectionnées et qui explorent une série de sujets liés à l’exposition : le lieu, le territoire, le sentiment d’appartenance, l’altérité.
« Cette rencontre avec Naomi Fontaine, que je ne connaissais pas, fut une expérience particulièrement heureuse par sa spontanéité sincère résultant d’une confiance tout aussi simple et directe. Un mouvement naturel s’est engagé, curieux, profond et mû par le désir conscient ou non, d’une transgression de nos frontières humaines. »
– Charles Binamé, cinéaste et co-commissaire de l’exposition Les pays intérieurs – Nutshimit
Lorsque Charles m'a parlé du territoire, j'ai su qu'on parlait le même langage. Le territoire de l'intime, avec ses fonctions, ses limites, le territoire de l'autre, ses accès, ses formes. J'ai dit oui à Charles, je lui ai fait confiance, parce qu'au-delà de nos différences, une chose nous unissait: le rêve d'abattre des frontières.
« Naomi Fontaine, romancière et co-commissaire de l’exposition Les pays intérieurs – Nutshimit
»
« L’art contemporain est sans frontières et libre de circuler d’un endroit à l’autre afin d’être apprécié par le plus de gens possible. La présentation de l’exposition Les pays intérieurs – Nutshimit au Musée régional de la Côte-Nord illustre non seulement la volonté de Loto-Québec de rendre l’art accessible à tous, mais également de mettre en relief le talent des artistes québécois et celui des deux commissaires. Grâce à la plume de la poète Joséphine Bacon, qui a adapté les textes dans sa langue natale, la passion qui a animé Charles et Naomi au cours du processus de création trouve désormais écho auprès de la communauté innue. »
– Éric Meunier, directeur du jeu responsable et de l’engagement sociétal
D’abord présentée en Estrie (Frelighsburg, 2021), l’exposition a été adaptée du français vers l’innu pour sa présentation sur la Côte-Nord (Sept-Îles - Uashat, 2022). Un feuillet est également disponible pour les visiteurs anglophones. C’est la seconde fois que le Musée régional de la Côte-Nord a l’occasion de présenter un corpus de la collection de Loto-Québec (Nomade, la Collection Loto-Québec en mouvement, 2009).
Le Musée régional de la Côte-Nord est une institution muséale accréditée et reconnue par le MCC. Situé à mi- chemin entre la Haute et la Basse Côte-Nord, et au coeur de la vie culturelle de Sept-Îles, le Musée régional de la Côte-Nord se consacre à la conservation, à l’étude et la mise en valeur du patrimoine régional. En ses murs, ce sont près de 10 000 objets qui composent ses collections archéologiques, ethnologiques, scientifiques et artistiques. Ses actions : Valoriser le patrimoine nord-côtier par une muséologie d’intervention à l’échelle régionale | Protéger, conserver, étudier et présenter le patrimoine nord-côtier dans les domaines de l'ethnohistoire, de l'archéologie et des sciences naturelles | Promouvoir l’art en diffusant des oeuvres des artistes locaux, tout en présentant des expositions variées venues de l’extérieur.
Le Musée régional de la Côte-Nord, en collaboration avec l’Âtre et madame Andrée Landry, propose de vivre une expérience unique afin de souligner les Journées de la culture et Hop la Ville. La population est conviée à un vernissage, suivi d’une création collective. Plusieurs artistes des Ateliers pARTage seront présents à l’événement du samedi 1er octobre, offert en formule 5 à 7. L’exposition se poursuit jusqu’au 13 novembre 2022 inclusivement et l’accès à cette salle est gratuit.
Vernissage : œuvres et témoignages
Prenez part au vernissage des œuvres de la quinzaine d’artistes des Ateliers pARTage dans lesquelles l’expression des émotions à travers l’art étaient mises de l’avant via la peinture, l’écriture et la musique. De courts témoignages laisseront place à une prestation musicale de monsieur Kevin Lemay que vous pourrez apprécier en savourant un vin d’honneur et des petites bouchées.
Toile collective :
En deuxième heure, participez à un atelier unique de création d’une toile collective. Tour à tour, vous pourrez vous inspirer de l’ambiance sonore créée par notre musicien vedette et ainsi ajouter votre propre couleur au canevas en place !
Lieu : Musée régional de la Côte-Nord 500, boulevard Laure, Sept-Îles
Coût et horaire : Activité gratuite, formule 5 à 7 (1er octobre)
HISTORIQUE : Initiés par madame Andrée Landry, éducatrice spécialisée à la retraite, les Ateliers pARTage ont d’abord été proposés à la population par l’entremise de L’Âtre de Sept-Îles, en 2021. Ces ateliers avaient pour but de permettre à chacun de s’exprimer via la peinture, l’écriture et le dessin.
After a 2021 edition held at Place Émilie-Gamelin in a context of strict sanitary measures, the Carnaval des Couleurs of Montreal, 2022 edition, is breaking out of its usual model and is having a blast by settling for the first time in the Quartier des spectacles, from October 7 to 9, on a major outdoor stage at the new Esplanade Tranquille at the corner of Clark and Ste-Catherine streets in downtown Montreal.
"Already in its 4th annual edition, the Carnaval des Couleurs has established itself as a not-to-be-missed event on the annual Montreal festival scene, at the end of the season during the Canadian Thanksgiving weekend in early October, with a solid line-up featuring some well-known artists, in a context of cultural diversity and inclusion, and all for free," says Robert J. Vezina, President of the BBCM Foundation, the non-profit organization which organizes the event.
This year, the Carnaval des Couleurs, under the artistic direction of Yanick Daigle, can count on two major honorary ambassadors: author, composer, performer and musician Corneille, as well as singer and musician Elizabeth Blouin- Brathwaite. Both participated in the 2021 edition and were able to see the positive impact of this festival as a "Gathering and celebration of multicultural and LGBTQ+ communities for the fight against racism and the fight against homophobia", which constitutes the very essence of the event.
The public will be treated to performances by renowned and appreciated artists from various cultural communities. Among other things, we will see and hear:
- On Friday evening, October 7, from 6 p.m., DJ and singer Sandy Duperval will set the mood before the start of Corneille's official opening show.
- On Saturday, October 8, starting in the afternoon, the headliners will alternately be drag queen Oceane Aqua- Black (participant in the Canada's Drag Race contest), singer-songwriter and pianist Florence K, and to end the evening, the singer Jonas Tomalty and his musicians, with his new show “Undivided”.
The 2022 Carnaval des Couleurs of Montreal moves its star-studded
line-up to the famous Quartier des Spectacles for the first time
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- On Sunday, October 9, starting in the afternoon, the public will be able to enjoy lively music and performances. We will be treated to an indigenous show with Samuel Ojeda, then a show of authentic Cuban music with the group Me Llamo Son. Later, a key artist of the Montreal drag scene for more than 30 years, Michel Dorion, will present his show "Le Monde en musique" with his guests. Finally, the Carnaval will close with the beautiful voice, music and percussions of the dynamic and energetic Elizabeth Blouin-Brathwaite, with her guest musicians Steven Levac and Ricochet.
Saturday and Sunday at 1 p.m., open-air cinema is planned on the big screen with “Les Grands Explorateurs”, presenting the film “Viva Argentina!”, by its director André Maurice who will be present on site and who will comment on the screening. Made in 2016, this film takes us into the dance and stories of deep Argentina, an immense and intense country, ending with a wonderful Argentine tango danced at night in the milongas.
Other artists from various disciplines (DJs, musicians, dancers, etc.) will animate the stage and surroundings during these three days. Street entertainers, circus performers and multiple costumed characters will bring the site to life in a flurry of action on October 8 and 9.
Finally, a free interactive conference open to everyone will take place on Saturday and Sunday from 10:30 a.m. in the magnificent Pavillon de l'Esplanade Tranquille, offering four thematic workshops: the fight against homophobia, the fight against racism, the fight against hate on the Internet, and the effect of discrimination on mental health.
The entire BBCM Foundation team, which has also been organizing the Black & Blue Festival for 31 years, during the same Canadian Thanksgiving weekend, invites everyone, families, young and old to come and enjoy the last beautiful moments of the festival season at the Quartier des Spectacles, with a unique and diversified event that will please everyone (free and open to everyone!).
Consult the complete program on the www.carnivaldescouleurs.org website or on the Carnival Facebook page.