Choses à faire

Le Musée de la Mer du Havre-Aubert, situé au cap Gridley sur le site de La Grave, aux îles de la Madeleine, a fière allure, perché sur un des plus beaux points d’observation du secteur. Depuis son installation sur ce site en 1974, après avoir vécu quelques années dans l’ancienne salle paroissiale du Havre entre 1969, année de sa fondation, et son déménagement, il joue un rôle de premier plan afin d’assurer la sauvegarde du patrimoine maritime et culturel des îles.


Cette mission se traduit par des actions de recherche, de conservation des collections, de mise en valeur, de diffusion et d’éducation, en particulier concernant l’empreinte insulaire qui conditionne la vie des Madelinots.


D’ailleurs, pour ceux qui aiment les éléments impressionnants dans ce type d’institution muséale, dès l’entrée dans le hall principal de ce bâtiment agrandi et rénové en 2011, on est attiré par ce squelette de baleine suspendu du plafond.

Le Musée de la Mer

  
Rappel historique : en mai 2008, un Grand cachalot s’échoua sur la plage du Nord, juste avant la Pointe-aux-Loups. Le décès étant constaté, un groupe de Madelinots décida d’exposer aux Îles le squelette de l’animal. Trois hommes : Claude Bourque, Pierre-Henry Fontaine et Paul Grégoire, et vingt autres bénévoles s’affairent alors à réaliser ce projet et mirent trois jours à dépecer la carcasse du mammifère marin. C’est alors que débutèrent deux phases très importantes : le nettoyage de chaque os et sa numérotation afin de remonter le squelette. Ce n’est que plus de six ans plus tard, soit en décembre 2014, que les 215 os dégraissés, séchés et propres sont remontés et le squelette suspendu dans le hall du musée de la Mer.


La nouvelle directrice du Musée depuis la fin de 2022, Gabrielle Leblanc, est fière de pouvoir poursuivre l’œuvre du fondateur, le père Frédéric Landry, qui en fut le directeur pendant plus de 30 ans. Formée en science politique, en lettres et en gestion de projets, Mme Leblanc oeuvre dans le milieu de la culture et du patrimoine depuis de nombreuses années. De 2008 à 2021, elle a occupé le poste de superviseure aux activités culturelles et régisseure en culture, patrimoine et bibliothèques à la Municipalité des Îles-de-la-Madeleine.

Le Musée de la Mer
C’est le 8 août 1969 que le Musée des Îles fut inauguré en présence de Jean-Jacques Bertrand, alors Premier ministre du Québec. En 1972, le déménagement du Musée des Îles et son changement de nom pour le Musée de la Mer sont annoncés. Le gouvernement du Québec y consacre une subvention de 200 000 $ afin de construire un nouvel édifice spécialement dédié à l’établissement.


Expositions vivantes et activités captivantes
« Le Musée de la Mer offre une immersion dans la culture madelinienne, à travers expositions et activités, durant toute l'année. L'accueil chaleureux du personnel inspirant et passionné s’ajoute à la qualité des présentations permanentes ou temporaires et ce, pour toute la famille », assure Gabrielle Leblanc.

Le Musée de la Mer Le Musée de la Mer
L’exposition permanente « Vivre aux îles, vivre les Îles », des expositions temporaires sur différentes thématiques, montrant des œuvres, entre autres, des artistes locaux, et offrant une documentation pointue aux passionnés de généalogie, des artéfacts de la vie maritime, des activités de pêches ancestrales, de bateaux échoués, des conférences sur des sujets pertinents, voilà ce qui attend les visiteurs locaux et les touristes nombreux qui y viennent chaque année.


Depuis mai 2023, jusqu’en octobre, on peut voir l’étonnante exposition d’Annie Morin, artiste multidisciplinaire, « Promenade au fond de l’océan ». On y présente un amalgame d’œuvres sculpturales ainsi que picturales qui font appel aux profondeurs de l’océan. Dans sa démarche, elle s’inspire des formes organiques de ce milieu ainsi que le contraste entre sa fragilité et sa force.

 Le Musée de la Mer Le Musée de la Mer
Fait à signaler, en février 1971, on a accueilli l’exposition « La Lune débarque aux Îles ». Le musée a accueilli et présenté les roches lunaires rapportées sur Terre en 1969 par l’équipage d’Apollo 11.

 
De plus, en juillet 1987 fut inauguré l’Aquarium des Îles, dans l’ancien bâtiment patrimonial des Salines, sur le site de la Grave, qui présentait au public une partie de la faune et de la flore présentes sur le plateau continental du golfe du Saint-Laurent, un projet porté au départ par le musée dans le cadre du classement et de la revitalisation du site patrimonial de la Grave.

 
Après un changement de vocation en 2017, le bâtiment abrite depuis ce temps une exposition au 2e étage sur l'histoire de la Grave et des activités culturelles au rez-de-chaussée durant l'été. Les experts s’affairent à sécuriser le bâtiment datant de 1895 pour permettre de consolider ses fondations et poursuivre ainsi sa vocation d’animation et d’information historique durant l’été.


Pour sa part, le Musée de la Mer est un OSBL géré par un conseil d’administration présidé par Normand Thellab. Le Musée emploie une équipe de personnes de diverses disciplines, en plus d’accueillir des chercheurs en archéologie et anthropologie judiciaire durant l’été.

Musée de la Mer
museedelamer-im.com
1023, chemin De La Grave
Havre-Aubert, (Qc) G4T 9C8
418 937-5711

Il aura 35 ans en octobre 2023. Il représente un des plus beaux cadeaux qu’une société peut se faire à elle-même : un outil pour sauvegarder sa mémoire collective. Depuis sa création, cette créature du gouvernement du Québec n’a de cesse de nous étonner avec ses expositions et ses événements qui vont bien au-delà de ce que les musées proposent en général.

La mission qui lui a été confiée est précisément :
- faire connaître l’histoire et les diverses composantes de notre civilisation, notamment les cultures matérielle et sociale des occupants du territoire québécois, de même que celles qui les ont enrichies ;
- assurer la conservation et la mise en valeur de la collection ethnographique et des autres collections représentatives de notre civilisation ;
- assurer une présence du Québec dans le réseau international des manifestations muséologiques par des acquisitions, des expositions et d’autres activités de médiation culturelle et éducative.

Le Musée de la Civilisation a ceci de particulier qu’il OSE s’engager dans des thèmes, des sujets et des enjeux qui témoignent de nos réalités profondes, comme peuple Québécois.

Le Musée de la Civilisation

Depuis qu’il a ouvert ses portes au public le 19 octobre 1988, au fil des ans, le gouvernement du Québec a confié à l’institution muséale nationale des responsabilités supplémentaires en matière de conservation et la mise en valeur, de création du Centre national de conservation et d’études des collections, de mise en valeur et d’animation de Place Royale, etc.

Aujourd’hui, l’expertise du Musée de la civilisation est consolidée, connue et reconnue à travers le réseau canadien et le circuit international des grands musées. La créativité, le savoir-faire et l’efficacité de ses artisans sont une marque de commerce du Musée.

Résolument engagé dans le 21e siècle
Pour le PDG du Musée, Stéphan LaRoche, « l’offre culturelle du MCQ, par sa diversité, son abondance et sa qualité, a marqué l’imaginaire des Québécois et des visiteurs de partout. La multiplicité de ses moyens de diffusion continue de surprendre. Comme toute organisation vivante, il s’adapte et se transforme en continuant d’explorer de nouvelles avenues, en développant de nouvelles façons de faire ».

L’innovation, l’engagement numérique et l’optimisation de l’organisation, avec comme objectif d’être plus créatifs, plus performants, et de renforcer son positionnement comme lieu de rassemblement de la communauté, sont au cœur de l’action de l’équipe compétente constituée de plus de 230 personnes.

La réalisation des expositions ou d’activités culturelles et éducatives, la conservation et la manipulation des objets, les communications, la saine gestion ou l’accueil et à l’expérience des différents publics, voilà ce qui constitue le quotidien de tous ces gens.

« Notre musée est une « maison du monde », où les familles, les jeunes et les communautés de toutes origines convergent pour mieux comprendre le passé, construire le présent et rêver l’avenir. Notre programmation diversifiée d’expositions et d’activités en témoigne éloquemment », poursuit M. LaRoche.

Des lieux hors du commun et accueillants à souhait
Dès l’entrée dans le grand hall du Musée, on est frappés par l’étendue de cet espace, sa luminosité et son aménagement des plus étonnants.

En effet, en contrebas de l’aire d’accueil, on aperçoit une installation bien particulière. Des fouilles archéologiques réalisées dans la maison Guillaume-Estèbe pendant la construction du Musée de la civilisation ont révélé une barque datant du Régime français, conservée par le fait qu’elle n’était pas exposée à l’air libre. La barque est déposée, bien en vue, dans le hall du musée.

Le Musée de la Civilisation

Elle « navigue » au milieu d’une sculpture de grande envergure, La débâcle de Astri Reusch. Il s’agit de l’œuvre gagnante d’une compétition à l’échelle du Québec réalisée en 1982, où il fallait concevoir et réaliser une sculpture sur le thème du fleuve Saint-Laurent. Ces grands blocs de béton armé coulé, évoquent la fonte des glaces sur le fleuve au printemps. Une présentation vraiment impressionnante.

C’est assez incroyable de penser qu’à marée haute il y a environ 250 ans, le hall du Musée était submergé. Là où sont les portes aujourd’hui, on aurait eu de l’eau jusqu’aux genoux.

Une expo qui fait réfléchir, genre !
Après la présentation de l’expo photographique rétrospective Evergon – Théâtres de l’intime par le MNBAQ sur les Plaines en 2022, sur une thématique plurisexuelle, qui sortait véritablement des sentiers battus, voilà que le MCQ propose en 2023, une exposition qui « ose » elle aussi aborder des questions vibrantes dans la société québécoise actuelle, intitulée « Unique en son genre ».

Le Musée de la Civilisation

On est littéralement invités à plonger au cœur de l’expérience humaine et de sa diversité en explorant les multiples réalités liées aux identités de genre. Au Québec comme ailleurs, on y voit comment ces dernières se transforment dans le temps et évoluent selon les cultures. La visibilité des personnes trans, non-binaires et bispirituelles gagne en importance, mais les violences basées sur le genre persistent malgré les efforts des communautés pour faire reconnaître leurs identités et leurs droits.

Après deux visites (la première, plus brève, lors du lancement en mai dernier et la seconde plus élaborée le 27 juin), il nous faut admettre que le contenu en information de cette exposition est phénoménal. En présentant des séquences vidéos avec diverses personnes ayant vécu ou vivant encore des situations particulières reliées à l'identité de genre (incluant des parents, des médecins, psychologues, personnel enseignant, experts divers, etc.), on permet de mieux comprendre la réalité de ces personnes, mais aussi d'évoluer de façon dynamique dans cet univers souvent confondant pour qui n'y est pas familier.

Pour aider les visiteurs ou toute autre personne intéressée à mieux "naviguer" dans cet univers des questions de genre, l'équipe du Musée a préparé un Guide "Unique en son genre" qu'on peut télécharger. Recommandé pour une visite de l'exposition en totale connaissance de cause (avant ou après).

Le Musée de la Civilisation Le Musée de la Civilisation

Par cette exposition, le Musée souhaite participer à ces importantes discussions et contribuer à démystifier et à célébrer la pluralité des identités de genre.

Le Musée de la Civilisation

Pour sa part, au MNBAQ en 2022, l’artiste canadien Evergon, à la force créatrice immense, explorait l’identité, la diversité corporelle, l’amour, le désir, le vieillissement au cœur de son travail. On y célèbrait toutes les facettes de la vie, souvent avec humour. Evergon y greffait des notions d’autofiction et d’extimité, une révélation de l’intime dans la sphère publique, courantes aujourd’hui, mais qu’il a explorées tôt dans sa carrière. Evergon y approfondissait les termes d’une identité masculine et féminine queer, secouant les perceptions trop arrêtées.

Un Musée vert !
En plus de présenter jusqu’au 10 octobre prochain une exposition qui invite à voir La vie en vert grâce à un nuancier d’objets soigneusement sélectionnés dans les différentes collections du Musée, le MCQ vient de concrétiser un vieux rêve : celui de tenir un potager sur les toits du bâtiment.

Le Musée de la Civilisation

Un projet de potager temporaire fut installé en 2008 à l’occasion du 400e de Québec, mais le Musée rêvait de donner vie à une installation verte permanente. En partenariat avec Nature Québec, le projet de toit vert a finalement été mis sur pied en octobre 2021. Lors d’une prochaine visite au Musée, il faut gravir les grands escaliers et allez voir la verdure !

Le concept de ce verdissement ramène au fonctionnement naturel d’un écosystème : son processus d’évolution et de développement. Au bas des escaliers, c’est un univers familier et construit par l’homme qui accueille le visiteur. Plus on grimpe vers le toit, plus on évolue vers une nature dense, pratiquement en friche, où la vie peut se développer.

Le Musée de la Civilisation Le Musée de la Civilisation

Ce chemin permet de réaliser à quel point l’homme peut avoir une emprise et un contrôle sur cette nature si fragile. Prendre conscience de la façon dont nous avons investi des lieux, pour ensuite revenir à un état plus sauvage, naturel et sain pour le vivant. Le concept du projet et ses objectifs sont tout à fait collés au rôle du Musée de la civilisation, soit celui de musée de société.

Parmi les végétalisations en développement, il y a les plantes vivaces, indigènes et fruitières, des fleurs et même des arbres ! Mais surtout, on tenait à ce qu’un jardin potager, partagé et communautaire soit aménagé. En fait, le MCQ souhaite redonner et redistribuer à la communauté – aux organismes locaux par exemple.

Musée de la Civilisation
mcq.org
85, rue Dalhousie
Québec (Québec) G1K 8R2
418 643-2158

Expo « Unique en son genre »
présentée jusqu’en avril 2024.
Cliquez le lien pour description et billetterie.

Pour ses 40 ans, le Festival en chanson de Petite-Vallée dévoile une affiche des plus colorées, à l’image de la chanson qu’il célèbre chaque année à partir des villages de Petite-Vallée et Grande-Vallée, sur le magnifique littoral nord gaspésien. 

Cette édition anniversaire, qui aura lieu du 28 juillet au 5 août prochain, sera une fois de plus l’occasion de souligner la richesse de la musique francophone et autochtone, à travers une soixantaine de rencontres artistiques intimistes, dans l’environnement chaleureux et authentique qu’on lui connait.

Festival Petite-Vallée 2023
Tout en attendant avec impatience le début des travaux de reconstruction de son Théâtre de la Forge, incendié en 2017, ce sera un rendez-vous musical à échelle humaine dans le cadre apaisant de la Gaspésie, avec Florent Vollant, Les Hay Babies, Patrice Michaud, Guylaine Tanguay, Vincent Vallières, Ariane Roy et plusieurs autres.


Le Festival renouera en renouant avec trois artistes qui l'ont fait maintes fois vibré. Michel Rivard et Pierre Flynn, qui fêtent incidemment leurs 50 ans de carrière, de même que Richard Séguin font partie des pôles d’attraction de l’affiche 2023 du festival.


« Ces trois artistes sont des piliers qui sont passés souvent au festival et qui ont travaillé avec nous, soit comme passeurs ou comme formateurs. Ils ont été des fidèles », signale le directeur général du festival, Alan Côté.


Premières Nations

La désignation de Florent Vollant comme artiste passeur avec Richard Séguin, une première pour un membre des Premières Nations, constitue un autre fait saillant de la programmation.

Festival Petite-Vallée 2023
La présence de plusieurs autres artistes autochtones, dont Kathia Rock et Kanen, s’inscrit dans une désormais longue tradition d’ouverture aux Premières Nations à Petite-Vallée. Alan Côté croit que cette alliance remonte à une exposition sur la chanson québécoise qui avait été montée dans l’ancien Théâtre de la Forge.


« À l’intérieur de l’exposition, il y avait une place pour Kashtin. Quand Florent est venu pour la première fois, il avait été très ému qu’on fasse une place aux Premières Nations. On reconnaissait la chanson autochtone parmi la chanson québécoise. Ça a créé un lien. »
Festival Petite-Vallée 2023

La billetterie du Festival en chanson est ouverte. Les billets pour chacun des spectacles sont en vente, de même que les différents passeports et forfaits.
Billetterie : en ligne / 418 393-2592


Côté culture, il ne faut pas manquer de visiter au sud de Percé l'ancienne usine de transformation de poissons, la Vieille Usine de l'Anse-à-Beaufils, devenue depuis des années le carrefour culturel de la région avec ses salles de spectacles, sa galerie, son bar et bistro sur le quai. À proximité, le Magasin historique fait revivre l’époque du magasin général, tenu souvent dans cette région par des jersiais.

Vieille Usine
La Vieille Usine de l'Anse à Beaufils  

Fin août, Percé convie les cinéphiles aux Percéïdes, un festival international de cinéma d’auteur et d’art. Les Percéides en tant qu’unique festival de cinéma d’auteur en Gaspésie se distingue par sa liberté d’esprit, son caractère novateur dans la programmation et son souci d’ouverture aux spectateurs non professionnels intéressés par les cinémas contemporains audacieux. La sélection du festival est sensible à la production annuelle de longs métrages et de courts métrages ainsi qu’a des formes cinématographiques qui explorent différents genres tels la fiction, le documentaire, l’animation, le cinéma populaire, le cinéma rural et le cinéma d’auteur et expérimental.

Pit Caribou
Le festival agit également comme diffuseur d’art contemporain in situ avec sa nouvelle salle de cinéma au cœur de Percé. A proximité, la microbrasserie Pit Caribou s’anime en soirée avec une riche programmation de spectacles musicaux.

Denis Loiselle
 Les arts visuels ne sont pas en reste. À quelques pas, à sa nouvelle Galerie Ovila, l’artiste-peintre Ovila David Huard propose une expérience d’arts visuels et de trouvailles. Un peu du sud du village touristique, l’artiste-peintre Denis Loiselle vous accueille dans son atelier- galerie pour vous faire découvrir sa peinture, une passion tardive après une carrière en médecine. Les deux artistes-peintres sont membres du Circuit des Arts de la Gaspésie.

Tektonik
Pour parfaire vos connaissances en géologie, le Géoparc vous propose Tektonik, une expérience multimédia immersive qui fait un survol des caractéristiques géologiques et patrimoniales de Percé. Le visiteur fait ses premiers pas dans la découverte de 23 géosites, avec comme point d’ancrage le majestueux rocher Percé. Tendez l’oreille pour écouter les légendes
murmurées par les pierres, depuis des millions d’années. Vous pourrez voyager dans le temps à la rencontre d’Agathe, la mystérieuse
« liseuse de bonne aventure », tout en assistant à la formation spectaculaire du Rocher Percé.

Visitez "Courant-culturel, MRC du Rocher-Percé"

Après Los Angeles (États-Unis) et Melbourne (Australie), le Musée national des beaux-arts du Québec (MNBAQ) est fier de présenter à Québec, du 15 juin au 10 septembre 2023, Alexander McQueen : l’art rencontre la mode, la toute première exposition canadienne de l’œuvre du designer Lee Alexander McQueen (1969-2010), figure majeure de l’industrie de la mode internationale entre 1990 et 2010.

Alexander McQueen

Quand l’art et la mode se rencontrent
Cette exposition, dont Simons est le partenaire présentateur principal, propose une réflexion sur le processus de création de celui que l’on a surnommé « l’enfant terrible » de la mode britannique. Afin de mieux comprendre son vaste héritage artistique et ses sources d’inspiration, des ensembles, conçus par ce créateur de génie, sont mis en relation avec des œuvres d’art issues de différentes époques – de l’Antiquité à nos jours –, d’origines culturelles diverses et de techniques variées.

Alexander McQueen
 Ces œuvres, dont certaines sont réalisées par de grands maîtres de l’histoire de l’art – Dürer, Goya et Picasso – et par des artistes du Québec – François Baillairgé, Patrick Bernatchez, Clarence Gagnon, Holly King, Marcel Saint-Pierre et Claire Savoie –, se transforment ainsi en véritables références visuelles en écho aux créations et aux collections de McQueen. Nul ne sait si le designer a voulu citer directement les œuvres qui sont juxtaposées aux créations, mais il s’agit d’explorer, par cette présentation, l’impulsion interdisciplinaire qui aura défini toute sa carrière.

Alexander McQueen
Pour somptueusement illustrer ces rencontres inédites entre l’art et la mode, 225 objets ont été rassemblés. L’exposition offre à voir : 195 objets de la collection du LACMA – dont 69 ensembles signés Alexander McQueen issus de la collection de Regina J. Drucker –, 50 œuvres d’art incluant une sélection de costumes historiques, 17 coiffes et chaussures réalisées par Michael Schmidt, un artiste de Los Angeles, auxquels s’ajoutent 32 œuvres de la collection du MNBAQ. Trois œuvres en provenance du Musée de la civilisation, du Musée des beaux-arts de Montréal et du Musée des beaux‑arts du Canada complètent cet imposant corpus qui a tout pour séduire tant les fashionistas que les passionnés d’art.

Alexander McQueen : l’art rencontre la mode
Pavillon Pierre Lassonde
Du 15 juin au 10 septembre 2023
 MNBAQ / 179, Grande Allée Ouest, Québec, Québec G1R 2H1

IMAGE+NATION. FESTIVAL COURTS QUEER SHORT FILM FEST (I+N FCQSFF), le premier festival de courts métrages queer du Canada célèbre les cinéastes queer d'ici et du monde entier. Diffusé dans tout le Canada, I+N FCQSFF est de retour cet été [du 22 au 25 juin] pour sa quatrième saison fabuleuse avec des séances de questions-réponses, des rencontres avec les cinéastes, des discussions, des activités de réseautage innovantes dans l'espace virtuel de rencontre image+nation.

Une lettre d'amour destinée aux courts métrages et à leurs héros :
I+N FCQSFF est né de notre amour pour les petites histoires. Les courts métrages présentés illustrent la collision entre des idées novatrices et l’image en mouvement. Un court représente bien plus qu’une simple carte de visite pour le premier long métrage d’un cinéaste. C’est un moment, une pensée, une capsule temporelle étroitement tissée qui mérite d’être diffusée et exposée au grand public. I+N FCQSFF 04 est l'occasion d'encourager les cinéastes émergent·es et établi·es en créant des espaces de collaboration et d'échange grâce à l'espace de rencontre virtuel image+nation.

Ukraine queer
« I+N FCQSFF répond à un de nos objectifs de longue date, celui de souligner le talent que nous voyons dans les courts métrages soumis chaque année à image+nation. festival de films LGBTQueer Montréal. Nous pensons qu'il est grand temps que le court métrage soit célébré et qu'on lui accorde la vitrine qu'il mérite. I+N FCQSFF est aussi un lieu où les cinéastes et le public peuvent explorer comment les vies queer sont portées sur nos écrans. » - Charlie Boudreau & Kat Setzer, image+nation culture queer

I+N FCQSFF soutient l’Ukraine:
image+nation est solidaire de toutes et tous les Ukrainien·nes. En soutien à nos collègues, créateurices culturel·les et les personnes d’Ukraine, la saison 04 présente une collaboration avec Bohdan Zhuk, programmateur au Kyiv International Short Film Festival (KISFF) et fondateur du Sunny Bunny Festival, un nouveau festival ukrainien dédié au cinéma queer. Ce focus inclut le programme QUEER FIGHTERS / GUERRIER·ÈRE·S QUEERS / КВІР-БОРЦІ : une sélection de courts métrages queer ukrainiens puissants et contemporains abordant les thèmes d’identité trans, d’être soldat et queer dans l’armée ukrainienne et les expériences de vies LGBTQ+ dans une société moins que tolérante.

La programmation de la saison 04 comprend aussi des contes irrésistibles et beaucoup de créativité :
Une programmation à thèmes alléchante vous attend. Celle-ci met l'accent sur les cinéastes locaux, locales et canadien·nes. Vous y trouverez des catégories telles que UNE QUESTION DE GENRES / A QUESTION OF GENDER, des drames, des comédies et des documentaires qui explorent les réalités non binaires et trans; ENCOUNTERS / AMOUR, des contes sur l’amour, le désir, la romance et les relations; DÉCLARATIONS / DECLARATIONS, des expressions courageuses et brutes-de-décoffrage sur l’identité puis enfin, et surtout, QUEERMENT QUÉBEC, un regroupement de courts métrages locaux.

Un accent sur la croissance et l'accessibilité :
I+N FCQSFF a pour objectif d'élever et de promouvoir les talents de la communauté des courts métrages. Cela se reflète dans la diversité de sa programmation et de sa production. Les multiples activités de réseautage offrent aux professionnel·les émergent·es la possibilité de se connecter à un public plus large, ce qui stimule la croissance des industries cinématographiques locales et mondiales. Grâce à sa politique du "payez ce que vous pouvez", le festival réimagine l'expérience traditionnelle des festivals de cinéma en créant un environnement abordable et accessible où les réalisatrices et réalisateurs de courts métrages et leurs œuvres peuvent être soutenu·es et célébré·es par toutes et tous.
ImageNation2023
Plus d'info : I+N FCQSFF (programmation et billetterie)

Que vous soyez membre de la communauté LGBTQ ou simple allié, voici tout ce que vous devez savoir sur le mois de la fierté. *


Le mois de la fierté LGBTQ est une célébration internationale qui a lieu en juin de chaque année afin de rappeler le combat pour les droits LGBT+. Lié à la Marche des fiertés, le mois des fiertés est également un évènement issu des émeutes de Stonewall du 28 juin 1969 à New York.

 
Pendant ce mois ont lieu des marches des fiertés dans différentes villes du monde, ainsi que des évènements autour de la communauté LGBT. Toutefois, de multiples événements LGBTQ+ ont lieu tout au long de l’année, principalement en été.

Juin, le mois de la Fierté
Pour certains, le mois de la fierté offre une opportunité – et une obligation – de réfléchir à l’importance de notre communauté LGBTQ+. Désigner un mois spécifique qui se concentre sur la communauté LGBTQ garantit en quelque sorte qu’elle reçoive l’attention qu’elle mérite.


Tout débute en 1969, à New York. À l’époque, la police faisait fréquemment des descentes dans les bars gais et harcelait la communauté queer, car il existait encore de nombreuses lois interdisant l’homosexualité. Le Stonewall Inn de Greenwich Village était l’un des bars gais les plus populaires, et bien qu’il ait déjà été perquisitionné, le 28 juin 1969, la communauté queer a riposté et a protesté vigoureusement pendant plusieurs jours. Après cet événement, les choses n’ont plus jamais été les mêmes – heureusement.

Juin, le mois de la Fierté
Depuis le soulèvement, les personnes LGBTQ+ et leurs alliés se sont battus pour donner à la communauté le droit de se marier, de fonder une famille, de lutter contre la discrimination, les discours de haine et les crimes haineux, et de simplement leur permettre « d’existe r».
Le premier défilé officiel de la fierté a lieu l’année suivante, à New-York, à l’occasion de l’anniversaire des émeutes de Stonewall. La marche s’étendait du Stonewall Inn jusqu’au Central Park. L’année suivante, en 1971, plusieurs villes des États-Unis et du monde entier ont organisé leurs propres marches de la fierté, de Boston à Londres, en passant par Berlin-Ouest.


De plus en plus d’organisations, d’entreprises, de municipalités et de gouvernements soulignent chaque année cette occasion de diverses façons.

Juin, le mois de la Fierté Juin, le mois de la Fierté
Que vous choisissiez d’en savoir plus sur l’histoire LGBTQ+, d’assister à un événement drag local, de visionner à un festival du film queer, de collecter des fonds pour une organisation locale ou d’agiter des drapeaux avec votre famille lors des différents défilés, c’est le moment idéal pour apprendre, grandir et fêter, afin de promouvoir des générations futures plus tolérantes et inclusives.


Rappelons que les célébrations de Fierté Montréal auront lieu du 3 au 13 août. Voir toute la programmation du festival ICI.

 Juin, le mois de la Fierté

(* Sources diverses sur le Web)

Logeant depuis 30 ans dans un bâtiment très emblématique au tout début du chemin du Havre à La Malbaie, le Musée de Charlevoix fait découvrir et connaître le Charlevoix d’hier et d’aujourd’hui à travers ses activités de conservation, de diffusion, d’éducation et de recherche du patrimoine historique et artistique de la région avec une attention particulière à l’art populaire.

Musée Charlevoix
Son histoire débute dans les années 1940 avec un collectionneur qui veut honorer l’écrivaine Laure Conan. En 1975, le Musée régional Laure-Conan prend vie. Il s’installe au centre-ville de La Malbaie, dans l’édifice de l’ancien bureau de poste. Plus tard, on souhaite doter Charlevoix d’un édifice muséal plus adéquat. Un groupe de personnes se met à la tâche. Le 29 juillet 1990, le Musée de Charlevoix ouvre enfin ses portes sur le Chemin du Havre. Ce magnifique bâtiment, dont l’architecture évoque un phare, offre désormais de vastes espaces d’exposition et de conservation pour les milliers d’œuvres et d’objets de sa collection.

Musée Charlevoix
Le directeur général du Musée, Sylvain Gendreau, explique que l’orientation donnée è l’institution, soit l’histoire et l’art populaire, tire son origine d’une collection plus de 4 000 artéfacts liés à l'ethnohistoire de la région, acquis au fil des ans. Meubles et accessoires de maison, jouets et jeux, outils du bois et du textile, et bien sûr, vêtements et linges de maison constituent les principales catégories d'une collection qui se veut le reflet de l'identité charlevoisienne.
Le Musée de Charlevoix peut compter sur de sérieux et importants contributeurs, dont le Casino Loto-Québec, le ministère de la Culture et des Communications, la Ville de la Malbaie, la MRC de Charlevoix-est, divers établissements muséaux et d’économusée de la région, le Domaine Forget et le milieu scolaire régional.

Musée Charlevoix
Sylvain Gendreau appuie son action sur une équipe de sept personnes occupant des fonctions professionnelles, techniques et administratives. Il travaille également avec le conseil d’administration présidé par Me Marie-Christine Dufour. Les expositions présentées au Musée sont diverses, dont une permanente, « Charlevoix raconté », et des expositions temporaires qui varient tout au long de l’année. Un calendrier d’activités pour toute la famille est offert en ligne et permet d’y trouver des éléments d’intérêt en tout temps.
Le patrimoine religieux mis en valeur
Le Musée de Charlevoix s’apprête enfin à acquérir, avec la ville de La Malbaie, l’église plus que centenaire de Pointe-au-Pic, presque voisine du musée. L’église est classée bien culturel à protéger par le ministère de la Culture du Québec.
Le Musée pourrait la doter d’une aire citoyenne, d’un café, d’une salle de spectacle, d’un pavillon muséal et plus encore. Dans le cadre du projet Cité-Mémoires, on devrait y voir des projections sur la façade au cours des prochains mois.
Riopelle 100
L’année Riopelle à La Malbaie
Rappelons aussi que dans le cadre des célébrations des 100 ans de l’artiste Jean-Paul Riopelle, le Musée tiendra une exposition « Riopelle et l’art populaire » dès le 16 juin prochain et ce, jusqu’en février 2024. Elle a été imaginée par Yseult Riopelle, commissaire invitée, qui la dédie à son père en rendant hommage à son attrait pour l’art populaire.
La chasse, la pêche et la nature ont inspiré à Riopelle des œuvres issues d’objets qu’il trouve ou dérobe, et dont il détourne le sens. L’exposition met en scène ses espaces d’attache, dans l’estuaire du Saint-Laurent, et les créatures vivantes ayant inspiré sa production des années 1980. L’exposition fait un lien avec la collection d’art populaire du Musée de Charlevoix, une forme d’expression particulièrement appréciée de l’artiste.

Riopelle 100
On constate donc que ce ne sont pas les idées et les projets qui manquent afin de rassembler les citoyens et leur permettre de se reconnaître, d’échanger et de partager leur culture et leur histoire. Finalement, le Musée numérique et le Musée sur la route complètent l’offre muséale et font découvrir la richesse culturelle et sociale de Charlevoix à l’extérieur de ses frontières.
Musée de Charlevoix
museedecharlevoix.qc.ca
10 chemin du Havre
La Malbaie (Québec) G5A 2Y8
(418) 665-4411

Par Pierre Perreault

Le jeudi 17 mai dernier, Robert Lepage et son équipe du Théâtre Le Diamant de Québec avaient réuni les « amants et amantes » de ce bijou de salle de spectacles pour y présenter la programmation 2023-2024.


Après avoir enfin terminé une première année d’opérations sans interruption depuis son inauguration, Le Diamant dévoilait les grandes lignes ce qui y sera présenté en 2023-2024, incluant une première offre estivale des plus divertissantes, sans oublier le populaire toit-terrasse et sa vue exceptionnelle sur le Vieux-Québec à partir du 17 juin.

Le Diamant de Québec
Les GuidesGQ y étaient invités et vous présentent les grandes lignes de cette impressionnante programmation.


D’ici le printemps 2024, le public du Diamant sera transporté dans des univers théâtralisés novateurs, présentant une grande diversité d’expressions artistiques. Robert Lepage, directeur artistique du Diamant, et Viviane Paradis, cheffe de la programmation, ont soigneusement sélectionné onze spectacles d’horizons artistiques divers et une installation, auxquels s’ajoutent quatre galas de lutte, désormais incontournables.


Au cours de l’été, on pourra y voir du cirque, l’art de la drag et une installation cinétique.


- Dirty Laundry 29, 30 juin et 1er juillet
Une soirée cabaret déjantée avec comme invitée spéciale la drag queen québécoise Barbada. Briefs Factory est un collectif Australien qui produit des performances physiques évocatrices et impertinentes, inspiré par le cirque, la drag, la danse, le burlesque, la musique, la comédie et le monde en constante évolution qui les entoure.

Le Diamant de Québec
- Dreamland / Territoire de rêve30 juin au 6 août
Présentée au studio Lepage Beaulieu, Dreamland / Territoire de rêve est une installation cinétique inspirée de l’histoire de Coney Island, parc d’attractions américain situé à Brooklyn. Dans un décor de parc d’attractions abandonné, les visiteurs circulent, comme des géants érudits autour d’une époustouflante île fantastique aux mille mini mécaniques. Une fête foraine robotisée à la fois ludique et torturée.

Le Diamant de Québec
- Après la nuit3 au 5 août
Créé par la compagnie Nord Nord Est sous la direction de Benoit Landry, le spectacle de cirque Après la nuit met en vedette CHANCES, trio montréalais aux sonorités empruntant à l’électro, à la pop et à la musique du monde… Au-dessus et autour d’eux, une distribution exceptionnelle d’une douzaine d’acrobates et danseurs qui s’emparent du Diamant dans toute sa hauteur, donnant la part belle aux acrobaties aériennes. Un événement unique !

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- Swing Swing Swing – Soirée dansante au Diamant 9 septembre
Au son d’un groupe de 8 musiciens, on découvrira les danses swing (lindy hop, charleston, boogie, balboa) dans l’imposante salle Hydro-Québec du Diamant transformée en salle de bal des années 1930 pour l’occasion. Cours d’initiation, danseurs professionnels et numéros de cirque sauront émerveiller vos yeux, charmer vos oreilles, et dégourdir vos jambes. Une soirée inoubliable, remplie de surprises et de rencontres.

Le Diamant de Québec

Programmation automne-hiver
Les amateurs de théâtre seront choyés avec les présentations de « Les dix commandement de Dorothy Dix » avec en vedette Julie LeBreton; le fameux « Projet Riopelle » d’ex-Machina/Robert Lepage, avec entre autres Luc Picard dans le rôle titre; l’impressionnante « Les aiguilles et l’opium » d’ex-Machina/Robert Lepage; « M’appelle Mohamme Ali » sur la vie de cette icône culturelle des années 1960 et grand champion du monde de la boxe.

On pourra aussi voir la troupe « Machine de cirque », spectacle qui a été présenté à plus de 700 reprises en Europe, en Asie et en Amérique du Nord.

D’autres spectacles prendront l’affiche plus tard, comme « Arène – Lutte Cirque Théâtre » d’Ex-Machina et Flip Fabrique; « Les aveugles », La fantasmagorie technologique qui résulte de ce travail de création est une « séance théâtrale » d’une durée de 45 minutes où la pièce est entièrement jouée par des projections vidéo sur des masques; « Une voix pour être aimée », Maria Callas, avec Françoise Faucher et Marc Hervieux, un projet unique et original sur la vie et la carrière de la célèbre cantatrice Maria Callas.

Le Diamant de Québec

Enfin, soulignons le retour des désormais classiques galas de lutte professionnelle au Diamant. La lutte attire les foules, qu’il s’agisse des fans du premier jour ou de nouveaux publics curieux de vivre l’expérience électrisante proposée par la North Shore Pro Wrestling (NSPW). Les lutteur-euse-s préféré-e-s et de nouveaux visages performeront au Diamant le 1er septembre, 13 janvier, 23 mars et 11 mai prochain !

Le Diamant de Québec

Le Diamant
lediamant.ca
966, rue Saint-Jean
Québec (QC) G1R 1R5
418 692-0330

Billetterie : 418 692-5353
billetterie@lediamant.ca
ou en ligne sur le site Web.

Le 17 mai 2019, à l'occasion de la journée internationale contre l'homophobie et la transphobie, Val d'Or s'est jointe à la liste des villes québécoises célébrant la Fierté LGBT.

Après avoir souligné pendant six ans le 17 mai, cette année, c'est pour la première fois un véritable festival de trois jours qui s'est amorcé avec un défilé dans les rues du centre-ville de la place du Marché Agnico-Eagle à l'hôtel de ville auquel ont participé environ 200 membres de la communauté LGBT abitibienne.

Le défilé était suivi d'un souper communautaire dans la salle de la place du marché et la soirée se terminait en soirée karaoké. 

Le festival se poursuit samedi 18 avec la journée communautaire au Parc Albert Dumais au centre-ville avec des kiosques, prestations culturelles et T-Dance en fin de journée avec les Karao Kings Dale et Stéphane. La journée communautaire accueille un enfant prodigue de l'Abitibi, le chroniqueur et romancier Samuel Larochelle. En soirée, Fierté Val d'or organise une soirée de financement avec Rita Baga qui promet d'être le plus gros spectacle de drag queens et kings hors Montréal. 

Le dimanche 19 mai, Yannick Brouillette, nouveau directeur de la Société de développement commercial du Village à Montréal, originaire de Val d'Or, sera le conférencier du Brunch à Matante Rita en clôture de festival.

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