Choses à faire

Dans le cadre de l’événement national Mangeons local, organisé par l’Union des producteurs agricoles (UPA), la Ferme Manicouagan, de Pointe-Lebel, ouvrira ses portes au grand public le 10 septembre. Ce sera la seule ferme de la Côte-Nord à y participer.

Ferme Manicouagan
Ce rendez-vous  incontournable, qui en est à sa 19e édition, propose une foule d’activités qui se dérouleront entre 10 h et 16 h : visites animées, dégustations, découverte d’animaux, ateliers éducatifs, autocueillette et plus encore. C'est une excellente occasion de découvrir ce délicieux petit fruit qu'est la camerise, une spécialité de la Ferme Manicouagan. Si vous avez l'occasion, goûter à la mousse de camerise que propose la ferme, un pur délice!

Ferme Manicouagan
Sur les 160 hectares en culture de la ferme depuis 2012,  on retrouve des productions fruitière (camerises, fraises et framboises), fourragère, céréalière et maraîchère. On y récolte annuellement 10 000 kg de camerises et 800 balles rondes de foin de 5 pieds de diamètre. On y offre aussi de l’autocueillette de fraises et framboises.

Ferme ManicouaganCes portes ouvertes seront l'occasion de découvrir le Nouveau Centre d'interprétation de la camerise de la ferme.

« Les gens pourront en apprendre plus sur ses origines, ses saveurs et ses valeurs nutritives », explique Julie Bérubé, copropriétaire de la ferme, en insistant sur l’importance de ses propriétés antioxydantes qui surpasse aisément celles des autres fruits.

Les visiteurs pourront élargir leurs connaissances par l’entremise de panneaux d’interprétation. Des écrans roulants sont également dans la mire, mais leur ajout dépendra du potentiel de fourniture d’électricité provenant de panneaux solaires.

Les visiteurs auront aussi la possibilité de découvrir le petit fruit grâce à leurs papilles gustatives puisqu’une offre de dégustations leur sera proposée sous la forme de mousses, de tartes ou de jus, entre autres choses. « Ils vont pouvoir manger assis ou demeurer debout. Il y aura une sorte de comptoir-lunch », poursuit Mme Bérubé.

Plus encore

Ferme Manicouagan
Au-delà de la camerise, le concept permettra à la Ferme Manicouagan de faire goûter d’autres concoctions provenant de la transformation des fruits et légumes issus de ses champs. La copropriétaire pense notamment au confit d’oignon et à la relish de maïs.

Fondée par Laurent et Donald Bérubé, la Ferme Manicouagan a, au fil des ans, vu la deuxième génération s’impliquer dans l’entreprise avec Julie et son frère Luc, les deux enfants de Donald. Depuis peu, un partenaire d’affaires, Claude Théberge, est associé à la famille Bérubé.

La Fondation Massimadi était heureuse de dévoiler la 15e édition du Festival Massimadi, qui se tiendra du 11 au 30 septembre 2023. Cette année, pour cet anniversaire, le festival propose une programmation inédite fusionnant les deux festivals annuels de la Fondation en un seul grand festival. Plus que jamais, le Festival se veut une célébration des arts, du cinéma et des cultures afro-queer, offrant une fusion dynamique d'expressions artistiques diversifiées, de projections cinématographiques captivantes, de discussions stimulantes.

Le thème de cette édition, intitulé Célébration (15 ans, ça se fête !), reflète l'engagement inébranlable de la fondation envers la création d'un espace inclusif pour les personnes afro-queers et alliées. À travers ce thème, le festival commémore fièrement 15 ans d'audace, de dialogue et de mise en avant des récits authentiques au sein de nos communautés vibrantes.

Découvrez une exposition itinérante en plein air de photographies mettant en lumière les incroyables talents locaux, Noire Mouliom et Schaël Marcéus. Les cinéphiles seront enchantés par une sélection méticuleuse de courts, moyens et longs-métrages afro-queers à savourer en plein air ou en ligne sur massimadi.ca. Les plus jeunes ne sont pas oubliés, avec le Pique-Nique Salade de Fruits offrant une journée spéciale animée par la Drag Queen Barbada dans L'heure du Conte avec Barbada. Un rendez-vous incontournable pour petits et grands !

Rejoignez-nous pour la Parade Commémoration Village, une célébration vivante qui marque la conclusion du Festival Massimadi. En collaboration avec le groupe de percussions Zuruba, cette parade commémorative promet d'éveiller vos sens et de vous immerger dans une expérience rythmique et festive. Venez rendre hommage à plus de 15 années de créativité, de diversité et d'inclusion en participant à une joyeuse procession entre les rues Plessis et Atateken, avec des surprises à la Place du Village. C'est une opportunité unique de partager l'amour et la fierté de la communauté Afro-queer/LGBTQ+ tout en créant des souvenirs inoubliables ensemble.

DES ÉCHANGES ENRICHISSANTS

Laissez-vous inspirer par des moments uniques d'interaction avec des artistes, des discussions collectives animées et des tables rondes passionnantes, toutes centrées sur des thèmes essentiels aux communautés noires et bipoc LGBTQQAAI+. Parmi nos panélistes, nous aurons la chance de compter sur la présence d'Aïcha Bastien N'Diaye, qui partagera son expertise dans le domaine du cinéma, ainsi que de Syrus Marcus Ware, un fervent défenseur des droits des personnes trans.

Découvrez également notre nouvelle initiative, le Cocktail de Réseautage, conçu pour réunir scénaristes, décideur·euse·s, bailleurs de fonds et professionnel·le·s du cinéma. Cette initiative s'inscrit dans le cadre de notre programme Momentum, un accompagnement dédié aux scénaristes LGBTQQAAI+ noir·e·s émergent·e·s.

« Le Festival Massimadi, fort de plus de 15 ans d'excellence artistique, de diversité culturelle et de militantisme, célèbre son riche héritage et son engagement continu envers l'art, la fierté et la diversité. Depuis notre première édition il y a plus de 15 ans, nous avons été le témoin et l'acteur de l'évolution des récits Afro-queer, de l'affirmation identitaire, et de la lutte pour l'inclusion. Aujourd'hui, avec 15 ans d'ardeur, de questionnement, de passion et de résilience derrière nous, nous sommes fiers de continuer à éclairer le chemin vers un avenir plus inclusif, tout en célébrant notre histoire et notre engagement envers nos communautés Afro-queer. » – Laurent Lafontant (Président de la Fondation Massimadi)

« Alors que la communauté 2ELGBTQ+ continue de faire bouger les choses, une chose est claire : nous avons besoin les uns des autres pour continuer à apporter des changements positifs. La Fierté est un mouvement qui nous permet de nous rassembler, de célébrer nos progrès et de changer les choses. Par l’intermédiaire de La promesse TD Prêts à agir, notre plateforme d’entreprise citoyenne, nous sommes fiers de soutenir la Fondation Massimadi et le grand nombre de projets 2ELGBTQ+ qui contribuent à ouvrir les portes à un avenir plus inclusif. » – Sylvie Demers (Présidente, Direction du Québec pour le Groupe Banque TD)

« Bâtir la programmation de la 15e édition du Festival Massimadi représente une aventure audacieuse et un exploit qui vaut la peine pour bâtir une ville plus inclusive. Une programmation, sans aucun doute, riche au point de vue cinématographique avec des projets provenant du Canada, États-Unis, Australie, Allemagne, France, Brésil, Angleterre, Lagos, mais surtout, une programmation élaborée afin de rejoindre un plus large public ; enfants, adultes, personnes queers, personnes racisées et allié·e·s.

J’espère pouvoir, avec cette programmation, intervenir contre l’homophobie et la transphobie, qui demeurent, somme toute, des peurs irrationnelles et non fondées. L’art a sans équivoque un pouvoir sensible et constitue un fort vecteur de changement.

La dernière année démontre que les préjugés et la discrimination envers les membres de la communauté LGBTQQAAI+ et les personnes racisées sont encore bien présents. Nos droits ont été ébranlés un peu partout sur la planète, mais je crois qu’il faut célébrer, car la commémoration de nos identités et de la multiplicité de nos couleurs de peau est un acte de résistance. Et Massimadi fait preuve de cette résistance depuis 15 ans. » – Wanderson Santos (Chargé de projet et Responsable de la programmation pour la Fondation Massimadi)


MASSIMADI 15 - EN BREF

QUOI ?

Festival Massimadi
Le seul festival de films et d'arts Afro-queer au Canada

QUAND ?
11–30 SEP 2023

Programme en ligne à partir du 11 septembre
Soirée d'ouverture : vendredi 15 septembre, 19h @ Ausgang Plaza

OÙ ?
Parc Daisy-Peterson-Sweeney, Place du Village, Ausgang Plaza, L’inis, MAI (Montréal, arts interculturels), Cinéma Moderne et massimadi.ca (programmation en ligne)

BILLETTERIE
Tous les événements et programmes en ligne sont gratuits à 100 %
www.massimadi.ca/festival/programmation/fete-des-15-ans

Il y a de ces musées qui, au premier contact, nous transportent instantanément dans l’histoire pour laquelle ils ont été créés afin de nous la raconter. Quand on entre au pavillon d’accueil du Musée maritime de Charlevoix, créé en 1981, on ressent immédiatement ce sentiment unique, avant même d’être immergé dans les trésors qu’il renferme.


Situé à Saint-Joseph-de-la-Rive, maintenant partie du village des Éboulements, à quelques pas du quai de la traverse vers l’Isle aux Coudres, ce musée témoigne de façon vivante de la riche histoire des chantiers de construction des goélettes de bois dans Charlevoix.

 Malgré un violent incendie qui détruit les trois bateaux préservés jusque-là, en 1998, les acteurs du milieu n’ont pas baissé les bras.
Par des dons et des achats, les goélettes Jean-Yvan et Saint-André ainsi que la goélette pêcheuse Marie Clarisse sont acquises et deviennent les nouveaux témoins de l’exposition permanente consacrée aux fameuses « voitures d’eau », ayant fait l’objet d’un film culte de l’Office national du film (ONF), réalisé par le regretté cinéaste Pierre Perrault.

Musée maritime de Charlevoix

De fermeture de chantier à musée
En 1973, les Chantiers maritimes de Charlevoix de Saint-Joseph-de-la-Rive, une entreprise vouée à l'hivernage et à l'entretien des goélettes depuis 1946, ferme ses portes. Les dernières goélettes en état de naviguer sont vendues et appareillent pour la mer des Caraïbes en 1978. Celles qui restent sont volontairement échouées sur les plages de la région afin d’y mourir doucement. On parle de 28 goélettes construites sur place, avec un groupe de 25 employés. Une page de l’histoire venait donc de se tourner …

Musée maritime de Charlevoix 
Quelques années plus tard, des résidents de Saint-Joseph-de-la-Rive proposent au grand public la belle épopée des goélettes de bois et de ses artisans qui ont construit tant de bateaux sur les grèves de la baie du village. Ainsi, en 1981, une exposition maritime est aménagée dans l’ancienne école de la municipalité. Puis, en 1985, Joseph-Arthur Zélada (JAZ) Desgagnés, de la fameuse famille d’armateurs, désormais propriétaire du chantier maritime, consent à l’aménagement du site pour en faire un lieu d'interprétation dédié aux goélettes de bois et au patrimoine maritime de Charlevoix. Les trois goélettes qui y vieillissent retrouvent leurs lettres de noblesse et deviennent les vestiges d’une vie qui ne reviendra plus.


Rapidement, le site du Musée maritime de Charlevoix est consacré « lieu historique » par la Commission des lieux et monuments historiques du Canada en 1998. Il se serait construit plus de 600 bateaux entre 1791 et 1959 dans le secteur.
Musée maritime de Charlevoix Musée maritime de Charlevoix

Curieusement, c’est un descendant direct de la famille Desgagnés, passionné de l’histoire, Martin Desgagnés, qui nous a servi de guide pour la visite du musée un beau dimanche de juillet 2023.

Musée maritime de Charlevoix Martin Desgagnés, guide-animateur, MMC

La Forêt marine et le Parc des navigateurs
En 2008, le Musée reçoit une forêt de 40 hectares, précieux cadeau d’un résident de Saint-Joseph-de-la-Rive. Appelée aujourd’hui Forêt marine, elle est dédiée à la restauration de la forêt dite « de bateaux » et aménagée en partenariat avec l'Université Laval. Depuis 2016, un spectaculaire sentier de 4 km la traverse.


Après avoir reçu un don de terrain de 8,2 hectares (20 acres), adjacent à l’ancien chantier maritime, le Musée entreprend en 2015 son redéploiement avec le projet de Parc des navigateurs. Le Parc des navigateurs permet au Musée de proposer une visite à 360°, de la forêt au fleuve, de nature et de culture. Il ajoute à son offre des expositions, un vaste parc avec un espace ludique, un arboretum, une piste d’hébertisme, des sculptures, un sentier, des espaces à pique-nique, etc.

Musée maritime de Charlevoix
Le Musée mise beaucoup sur la clientèle familiale et sur les groupes d’écoliers. Plusieurs aménagements sont en place pour les accueillir et favoriser leur appréciation de la visite. Plusieurs expositions et attractions sont présentées sous diverses formes et à différents endroits du site. La curiosité des visiteurs est constamment attirée et de nombreux artéfacts, maquettes et images anciennes les transportent à travers les époques.


Un exercice de rappel de la riche histoire et du fier passé de ces lieux qu’il vaut la peine de vivre, et même de revivre, à chaque visite dans la région de Charlevoix.

Musée Maritime de Charlevoix
museemaritime.com
305, rue de l’Église
Saint-Joseph-de-la-Rive
(Les Éboulements)
Québec G0A 3Y0
418 635-1131

L’Alliance Arc-en-ciel organise la Fête Arc-en-ciel de Québec depuis 2005. Cet événement se tient chaque année pendant la fin de semaine de la Fête du travail. Organisme communautaire de la Capitale-Nationale, il est un acteur majeur dans la lutte pour la défense et la promotion des droits des personnes issues de la diversité sexuelle et la pluralité des genres (DSPG).


La Fête Arc-en-ciel est un festival socio-artistique de la fierté LGBT+ qui attire plus de 70 000 participants.es au centre-ville de Québec. Cette fête est l’occasion pour un grand nombre de personnes d’exprimer publiquement leurs valeurs d’égalité et de justice, de réaffirmer leurs droits, et permet à la population de côtoyer les membres de la diversité, expliquent ses organisateurs.


"Se rejoindre et célébrer la diversité sous toutes ses formes » sont au cœur de cette 19e édition qui se déroulera du 31 août au 4 septembre. L’équipe derrière la Fête Arc-en-ciel rappelle la nécessité de ce rendez-vous inclusif. « On s’attend à avoir le même nombre de personnes avec une formule similaire sur cinq jours et de gros spectacles. Ça reste très festif », explique Nicolas Caron, responsable des communications à l'Alliance Arc-en-ciel de Québec.

Arc En Ciel  Marche
Un moment phare de la Fête, la Marche de solidarité aura lieu le dimanche 3 septembre. Le point de départ est la Place d'Youville à 13h00, sous le thème 𝗠𝗮𝗿𝗰𝗵𝗼𝗻𝘀 𝗘𝗻𝘀𝗲𝗺𝗯𝗹𝗲, 𝗩𝗶𝘀𝗶𝗯𝗹𝗲 𝗲𝘁 𝗤𝘂𝗲𝗲𝗿.


Bien sûr, c'est un événement ouvert aux allié.es, aux personnes en questionnement et quiconque veut montrer son appui aux communautés LGBTQ+

Arc En Ciel  Marche
La fameuse Journée communautaire de la Fête Arc-en-ciel de Québec aura lieu le samedi 2 septembre 2023 de 11h à 16h sur la rue Saint-Jean. Le P'tit Marché sera également présent en collaboration avec la SDC Saint-Jean-Baptiste. Le groupe populaire À Pieds Levés - Aérobie, Le Choeur gai de Montréal et Drag Opéra seront présents pour animer la rue.

Le lendemain, dimanche 3 septembre, le Marché queer de la Fête Arc-en-ciel de Québec occupera le même espace dans la rue St-Jean, de 11h à 16h. Pour l’occasion, plusieurs artisan.e.s et commerces locaux célébreront la diversité. Joaillerie, peinture, entreprise écoresponsable et bien plus seront au rendez-vous afin de faire découvrir leurs produits.

Un moment très attendu, le samedi 2 septembre, animé par la drag queen Barbada, le spectacle SUPERNOVA met en vedette les stars internationales de la drag ! La soirée commence dès 20h avec un DJ Set de Barbada, à Place d’Youville.

Arc En Ciel  Marche Arc En Ciel  Marche
La veille, lors de la soirée d’ouverture, le spectacle ICÔNES, le 1er septembre dès 20h sur la Scène TD de la Place d'Youville. On y retrouvera, lors de ce spectacle animé par Joël Legendre, les artistes Nathalie Simard, Brigitte Boisjoli, Éléonore Lagacé, Véronique Claveau et Jules qui prendront place sur la scène pour un spectacle remarquable.

 Arc En Ciel  Marche
En première partie, on aura droit au talent de Jimmy Moore avec un numéro hommage à Madonna. Avec 25 ans de carrière, le personnificateur compte près de 2 millions de spectateur.trices.

 
Plusieurs autres activités sont au programme pendant ce week end, dont Place à la relève avec des artistes émergents, une série de conférences intéressantes et pertinentes sur des questions reliées aux droits de la communauté, dont une organisée avec le Bureau des affaires éducatives et culturelles du Département d'État des États-Unis, et son Consulat à Québec, présentant l'artiste visuel et concepteur créatif américain Serge Gay Jr.

 
Fait à signaler, des activités présentées en soirée dans les bars Le Drague et Le St-Mathews, ont été intégrées à la programmation de la FAEC.

Arc En Ciel  Marche
Près de 20 ans après sa création, la Fête demeure encore très pertinente à Québec même si bien des choses ont évolué, précise l’organisation.


Pour la programmation, suivez ce lien : fetearcenciel.ca

Si on n’est pas originaire de la Côte-Nord, en particulier de Baie Comeau, le nom de St-Pancrace ne nous est pas familier. Mais là-bas, 10 ans après la fondation de la microbrasserie qu’on a baptisée de ce nom, tout le monde en connaît l’origine, et la légende qui en découle.


Les propriétaires associés de la Microbrasserie St-Pancrace, André Morin, Karine Savard et Pierre-Antoine Morin, sont fiers de leur création et de son évolution. D’abord un pub au centre-ville, Place LaSalle, en 2013, où on crée la première bière, la Uapishka, dans un coin de cuisine et au sous-sol, une bière blanche de blé légèrement voilée qui présente un goût rafraîchissant de coriandre et d’écorce d’orange.

St-Pancrace
On y a ajouté depuis 2017 une usine de production et une boutique, boulevard Comeau, pour répondre aux besoins et à la demande grandissante. On y brasse aujourd’hui 26 bières régulières et saisonnières, en plus de deux sans alcool.


Les associés y ont installé un coin historique où on peut suivre toute l’évolution de l’entreprise et de ses produits au fil des ans, dans une présentation 3D et multimédias des plus fascinantes. Bref, on y apprend que l’inspiration des fondateurs provient d’une légende locale bien connue.

 
Le fleuve St-Laurent était à l’époque le théâtre de contrebande d’alcools. En 1932, dans une baie située entre Baie-Comeau et Franquelin, un navire de la douane intercepte le Aileen McDonald, une embarcation d’un bootlegger renommé. Pris de panique, les hommes de main balancent la cargaison par-dessus bord qui se disperse dans le courant.

St-Pancrace St-Pancrace
Il n’en fallait pas plus pour que cette histoire inspire le nom et le logo de la microbrasserie, un baril flottant dans la Baie St-Pancrace.
Fait intéressant : chaque bière a son histoire, sa source de légende. Cela ajoute à l’effet de la fierté régionale de l’équipe de la St-Pancrace. Par exemple, la Sinueuse. Brassée en l’honneur du 40e anniversaire de fondation de Fermont, en 2014, la Sinueuse célèbre la vivacité des gens du Nord. Évoquant la route 389, elle invite à la découverte ceux qui n’ont pas froid aux yeux.


C’est dans les cuves de Pit Caribou en Gaspésie que les premières bières ont été brassées en 2013. Dès l’année suivante, on entreprend le premier brassin à Baie Comeau et les bouteilles arrivent en épiceries et dépanneurs de la région en fin 2014. Au cours des années qui précèdent l’ouverture de l’usine, on élabore des protocoles de recherche en vue de mettre en valeur les saveurs des petits fruits du terroir nordique. On développe également des partenariats avec producteurs et cueilleurs régionaux.

St-Pancrace
Pour ses 10 ans, St-Pancrace s’est fait un cadeau : aller parcourir la Côte-Nord et rencontrer tous ses collègues brasseurs et brasseuses sur l’ensemble du territoire, jusqu’au Labrador. André Morin, directeur de production de la microbrasserie explique que c’est d’ailleurs avec Iron Rock Brewing Co, au Labrador, que la première bière thématique est sortie, la Maibock.

Le but de l’équipe est de profiter de ce 10e anniversaire pour se déplacer, avec un brasseur, dans les autres microbrasseries, et ainsi rencontrer les autres équipes et profiter de chaque arrêt sur la Côte-Nord ainsi qu’au Labrador. Quatre nouvelles bières découlant de cette opération devraient voir le jour d’ici la fin de 2023.


Mis à part les plans de développement et de croissance, l’ajout de nouveaux produits et l’élargissement de la distribution, les dirigeants de la microbrasserie ont le souci de l’équipe avec qui ils travaillent. « Une autre chose importante pour nous, c’était de pouvoir aussi grandir dans l’entreprise. Donc avoir un endroit qui permet de grandir en tant qu’entreprise, mais permettre aux gens autour de nous de grandir également. On est fiers de nos produits, mais on est encore plus fiers d’avoir su créer des carrières et de réelles opportunités d’emploi », affirme Daniel Morin. L’entreprise emploie près de 40 personnes au pub et à l’usine.

St-Pancrace
Il ne manque pas de souligner également l’importance que jouent les partenaires et les producteurs régionaux dans la réussite à ce jour de la microbrasserie.


Curieusement, si on demande quel est aujourd’hui le produit vedette de la St-Pancrace, Pierre-Antoine Morin nous répond sans hésiter : la Uapishka, la première bière créée en 2012. Étonnant quand même, alors que la variété est si importante !


Microbasserie St-Pancrace
microbrasserie.stpancrace.com
55, place LaSalle
Baie-Comeau (QC) G4Z 1J8
418 296-0099

Usine et boutique
110, boulevard Comeau
Baie-Comeau (QC) G4Z 3A8
418 296-0099

Il ressemble à ses photos. Grand, solide, imposant, charmant, pausé, calme… Dès le premier contact on se sent à l’aise, un peu comme si on s’était vus la veille. Pourtant, François Cormier en mène large alors que se prépare la 15e édition des Percéides, le Festival international de cinéma et d’art à Percé, en Gaspésie, dont il est le directeur général et artistique, mais également le fondateur.


Originaire de Newport, il vit et travaille à Montréal et à Percé. Il a une formation en urbanisme de l'Université de Montréal (1985). Il a poursuivi des études interdisciplinaires en arts à l'Université Laval de Québec (1982) et dans le programme Arts et lettres du CEGEP de la Gaspésie et des Îles (1979).

Percéides

François Cormier


Après ses études, il séjourne en Europe et plus particulièrement en France où il devient chargé de projet pour le métro de Paris (RATP) au service de design et de recherche sur l'intégration des nouvelles approches en architecture urbaine (1987-1989). De retour à Montréal, il s'implique activement dans le milieu culturel comme commissaire, programmateur et collaborateur pour le Festival des films du Monde (FFM, Festival des Grandes Écoles de Cinéma du Monde, le Festival Vues d'Afrique et pour le Festival international du Jeune Cinéma de Montréal (1990-1991).

 
Il s’implique et initie de nombreux autres projets en arts, en cinéma d’auteur et dans divers secteur d’activités à Montréal et ailleurs pendant plusieurs années. Puis, En 2008, il crée en Gaspésie un tout nouvel événement dans les domaines du cinéma d'auteur et de l'art contemporain intitulé : Les Percéides – Festival international de cinéma et d'art de Percé. Il crée aussi La Nuit du cinéma à Percé, une activité de diffusion hivernale en plein air sur le site historique Charles Robin sur la plage de Percé dont l'activité a remporté en 2011 le prix Citoyen de la culture décerné par l'organisme québécois Les arts et la ville et l'Union des municipalités du Québec (UMQ). Il est l'initiateur des Premiers États généraux du cinéma en Gaspésie qui se sont tenus à Percé en juin 2012, de l'École de cinéma d'été de Percé (2018-2019).

Les Percéides Les Percéides
Il nous reçoit dans le bâtiment historique, en plein cœur de la ville, construit en 1786 comme bâtiment de ferme, puis comme chantier de bateaux, jusqu’à ce que les artistes Suzanne Guité et Alberto Tommi y créent le Centre d’Art de Percé en 1956, qui a connu plusieurs époques et de nombreuses heures de gloire. Depuis 1990, il est la propriété des Bateliers de Percé et le bâtiment est l’hôte de plusieurs activités au fil des ans. Les Percéides ont entrepris un partenariat avec Les Bateliers en 2017, notamment pour l’aménagement d’une salle de cinéma. François Cormier et son équipe mijotent depuis un projet de renaissance du Centre d’art avec plusieurs partenaires du milieu.

Entretemps, il accueille les organisateurs des Percéides qui fêtent 15 ans en août 2023, qui promet d’être une édition hors de l’ordinaire, avec entre autres le comédien, metteur en scène et cinéaste Québécois Luc Picard comme président du jury. On prévoit présenter 110 films à Percé et Gaspé. Le défi de l’organisation qui compte une trentaine de personnes dans son équipe de production : innover, année après année, assure François Cormier.


Visionnez la bande-annonce du Festival Les Percéides 2023.

Les Percéides


En plus des nombreux partenariats locaux et régionaux qu’il entretient depuis plusieurs années, Le Festival Les Percéides s’est constitué un solide réseau national et international formé d’une centaine d’organisations professionnelles du cinéma : distributeurs de films, festivals de cinéma, institutions d’enseignement du 7e art, etc.


Les Percéides offre, depuis 2008, au public local et régional un accès à diverses formes de cinéma d’auteur d’ici et d’ailleurs en saison estivale. Il propose également, depuis 2015, la Grande Rencontre des arts médiatiques en Gaspésie, un événement rassembleur centré sur les arts médiatiques et les pratiques expérimentales contemporaines qui en découlent.

Les Percéides Les Percéides
Après une carrière et un cheminement de vie aussi remplis de réalisations, qu’est-ce qui peut encore faire rêver François Cormier ? « Réaliser à Percé un nouveau pôle culturel et artistique au Québec ». Il est déterminé à ce que ce projet se concrétise. En parallèle, il s’investit avec les Bateliers pour que le bâtiment historique puisse être restauré rapidement. Il en fait une priorité.


On comprend que lorsque François Cormier s’engage dans un projet, il finit toujours par se réaliser. Ainsi, à la suite d’une campagne de socio-financement en 2019, la salle de cinéma a dorénavant des vrais sièges installés sur une estrade en dénivelé. Exit les chaises de salle paroissiale d’auparavant ! Les Percéides ont inauguré la nouvelle salle de cinéma en juillet 2022, en même temps qu’un tout nouvel espace bar, lounge et espace co-working .connexe à la salle de cinéma.

Les Percéides

FESTIVAL LES PERCÉIDES
perceides.ca
162, route 132 Ouest
Percé (Québec) G0C 2L0
418 782-4379

Quand Vincent Imbeault, alors papa à la maison, il y a une vingtaine d’années, s’est mis à la recherche d’un bon savon pour son bébé naissant, et qu’il ne trouvait pas ce qu’il désirait, il eut l’idée de demander à sa grand-mère de lui montrer comment fabriquer le savon du pays avec la méthode traditionnelle.

 
Ce fut le début de la grande aventure qui a mené à la création de la Manufacture de savon Borale de Baie-Comeau, en 2012. Elle loge dans un magnifique bâtiment, autrefois un établissement bancaire, au centre-ville, au design épuré et invitant.

 
« Voulant peaufiner sa technique, il a été mentoré par des maîtres savonniers français et italiens, qui lui ont appris la méthode traditionnelle pleine cuisson pour faire un savon extra pur. Cette méthode différente offre plusieurs avantages, dont d’être doux pour tous les types de peaux et de durer plus longtemps », explique la directrice générale, qui est dans l’entreprise depuis 9 ans, Suzan Arsenault.

Borale
La méthode à froid permet de produire des savons en moins d’une heure. Avec la méthode marseillaise, au contraire, on travaille avec des cuves classiques ouvertes et une chaleur directe. « La pâte cuit très longtemps », explique le maître savonnier. La pâte est ensuite lavée pour enlever toutes les impuretés et l’excès de glycérine. Il faut entre 10 et 15 jours pour faire une production. « C’est long, ça demande de l’attention, mais ça permet de garantir des savons qui ont une teneur minimum de 72 % de pâte à savon extra pur », assure-t-il.

 
Borale offre maintenant 20 sortes de savons extra purs, sans parfum artificiel (sauf les arômes naturels des produits utilisés), ni colorant, ni produit chimique, ni agent de conservation, mais seulement des huiles essentielles dont les essences proviennent surtout de la forêt boréale. « On propose quatre catégories de savons, pour répondre aux demandes de la clientèle : savon à mains, soins corporels, lessive et entretien ménager », précise Suzan Arsenault.

Borale
« On fait un produit différent, qui ne se trouve pas ailleurs. On sait qu’on fabrique des produits d’une qualité exceptionnelle. Il s’agit de quelque chose de très niché parce que notre méthode de fabrication diffère des autres savonniers au Québec », de faire valoir le fondateur de l’entreprise, Vincent Imbeault, dans une entrevue à un magazine du secteur de l’agroalimentaire et de l’entrepreneuriat du terroir. « C’est beaucoup plus complexe, plus long, mais ça donne un produit tellement différent », ajoute-t-il.


Ils sont vendus principalement à leur boutique ou par internet et sont distribués aussi dans quelques pharmacies. Toutefois, l’entreprise travaille fort à développer de nouveaux concepts marketing pour élargir sa distribution, assure la directrice générale. On pense entre autres aux centres jardins (par exemple Botanix) et les chaînes de pharmacies.

Borale
Il faudra donc probablement aménager une nouvelle manufacture pour permettre d’élargir la production. Vincent Imbeault est reconnu comme un entrepreneur sans demi-mesure qui se consacre totalement à sa mission.

« Comme mes valeurs s’insèrent dans tout ce que je fais dans la vie, je ne peux faire autrement qu’avoir une grande préoccupation pour l’environnement dans mon entreprise. Mes savons sont aussi bons pour la santé humaine que pour l’environnement ». Évidemment, il n’y a pas que le produit qui doit être irréprochable, mais aussi tout ce qui entoure sa fabrication. Le maître savonnier opte donc pour des ingrédients non toxiques, mais travaille aussi à réduire son empreinte environnementale dans toutes les étapes de fabrication.


Borale est née de valeurs fortes qui reposent principalement sur deux aspects. Tout d’abord, la volonté d’offrir des produits sains, utilisables en toute quiétude, pour tous les membres de la famille. Deuxièmement, le désir de travailler avec les richesses de la forêt boréale qui l’entoure pour créer des produits aux bienfaits et aux arômes uniques.

Borale
Il est possible de visiter la Manufacture et en apprendre un peu plus sur le processus de saponification. On peut aussi commander en ligne avec livraison partout au Canada.

Manufacture de savon Borale
borale.ca
4, Place La Salle
Baie-Comeau (Québec) G4Z 1K3
(418) 298-1888

Avec une programmation qui culminera le dimanche 13 août par le retour du grand défilé, à partir de 13 h, sur un parcours de 2,9 km de long, les célébrations de la 16e édition Fierté Montréal 2023 semblent avoir fait le plein d’énergie au cours de l’année.


Le défilé, qu’on promet être le plus grand jamais présenté à Montréal, avec ses dizaines de contingents représentant autant d’organismes communautaires de la diversité, et totalisant des milliers de marcheurs, prendra son élan dans l'ancien Village gai du centre-ville ouest, sur le boulevard René-Lévesque de la rue Metcalfe à la rue Alexandre DeSève, au cœur de l'actuel Village à l'est.

 Fierté Montréal
Bien entendu, on observera la Minute de Silence à 14h30 à la mémoire des vies perdues beaucoup trop tôt en raison du sida, de la lesbophobie, de l’homophobie, de la biphobie et de la transphobie. On profitera également de ce moment pour commémorer la vie des femmes, filles, enfants et personnes bispirituelles ou LGBTQIA+ autochtones disparues ou assassinées.

 
Fierté Montréal encourage les gens à utiliser le transport en commun pour venir voir le Défilé et poursuivre la fête dans le Village et à l’Esplanade du Parc olympique (métro Pie-IX) pour le Méga T-Dance et le spectacle de clôture.

Fierté Montréal
Les journées communautaires
L’autre grand événement du festival, ce sont les Journée communautaires. Elles ont lieu sur la rue Sainte-Catherine Est, en plein cœur du Village, les vendredi 11 et samedi 12 août 2023. Elles seront ouvertes au public de 11 h à 18 h. Des dizaines d’organismes y sont présents pour faire valoir leur action et leurs services. On y trouve aussi une multitude, de commerces, d'entreprises, de clubs sportifs et socioculturels impliqués auprès des communautés 2SLGBTQIA+.

Fierté Montréal

Selon les organisateurs, le Festival de Fierté Montréal constitue désormais le plus important festival LGBTQ du Canada et le plus grand rassemblement LGBTQ du monde francophone. Fierté Montréal attire un très grand nombre de visiteurs locaux et internationaux.

Fierté Montréal

Pour plus de détails sur la programmation à l’Esplanade du Parc olympique et ailleurs, visiter le site fiertemontreal.com

Ce grand concert gratuit de l'Orchestre métropolitain au pied du mont Royal est assurément l’événement le plus attendu de l’été pour les amateurs de musique classique. Dirigé par Yannick Nézet-Séguin, ce rassemblement est une occasion unique de vibrer avec l’OM et 50 000 personnes réunies dans ce lieu emblématique de la métropole. Une expérience à vivre au moins une fois dans sa vie!

La présence d’un invité spécial, le pianiste virtuose Alain Lefèvre, mettra en lumière la sublime Rhapsodie romantique pour piano et orchestre, une œuvre du compositeur québécois André Mathieu. À ses côtés, les thèmes passionnés de Dvořák, les paysages majestueux de Jean Coulthard et les rythmes endiablés de Márquez compléteront ce programme enivrant aux influences variées, à l’image d’une ville cosmopolite comme Montréal!

Ariane Moffatt
Le chef d'orchestre a révélé la veille qu'Ariane Moffatt serait une invitée surprise de ce concert qui est désormais une tradition de l'Orchestre métropolitain. La soirée est animée par la comédienne Katherine Levac. À la veille du Festival de la Fierté, la communauté artistique LGBT y sera donc bien représentée.


Concert gratuit de l'Orchestre métropolitain 

Parc du mont-Royal

Montréal, le 2 août 2023 à 20h

Sandra Blais et André Gauthier, propriétaires de la ferme Purmer, sur l’île Grosse Boule à Sept-Îles, sont de gens dont la résilience est réellement surdimensionnée. Leur entreprise d’élevage de moules créée en 1994 par un pêcheur commercial de la région, Serge Gagnon, qu’ils ont acquise en 2007, ne l’a pas eu facile à ses débuts.


Passionnée de la mer, restauratrice de longue date, Sandra Blais (photo) se lance corps et âme dans la mariculture et commence à y cultiver des moules. Au fil des années, elle y installe des yourtes et développe le potentiel touristique d’une ferme unique en son genre : un camp de jeune, un site de villégiature, des excursions en mer et toute une gamme d’activités de plein air !

PurMer
Mais un événement malheureux survenu en automne 2013, alors que ça devait être l'aboutissement de cinq années de dur labeur pour les entrepreneurs qui envisageaient de commencer la commercialisation de la moule, élevée depuis 2008 dans la baie de Sept-Îles, les a forcés à la mettre aux poubelles plutôt que sur la table en raison des risques de contamination laissés par les 5000 litres de mazout qui ont fui des installations industrielles de la minière Cliffs Natural Resources dans la baie de Sept-Îles.

PurMer
« C'est certain qu'on est encore amer d'avoir travaillé autant et de ne pas en avoir récolté les fruits », déclarait Sandra Blais à l’époque. « Les premiers mois ont été difficiles, mais ça nous a appris que dans la vie, aujourd'hui t'es là, et demain, tu ne sais pas », ajoutait-elle avec optimisme. Le couple a donc remis à l'eau, en juillet 2014, 50 000 livres de moules qu'ils souhaitaient cueillir à l'automne 2017.

 
C’était alors sans se douter qu’en 2018, ils devraient encore remettre ça puisque leurs installations ont été envahies par les algues. Il en fallait davantage pour les décourager. La diversification des cultures allait être leur bouée de sauvetage. Alors qu’on avait déjà introduit le pétoncle, on allait ajouter la culture d’algues pour la consommation. Les huîtres se sont maintenant ajoutées aux cultures.

PurMer
Au cours des dernières années, les productions ont repris de la vitesse, sauf pour le pétoncle qui n’a pas été produit en 2023, l’eau de la baie étant trop chaude. Eux qui ne s’y connaissaient aucunement au début en mariculture ont vite appris de formations sur Internet et d’un séjour d’André, le menuisier de carrière, sur la Basse-Côte-Nord avec des pêcheurs qui lui ont appris les rudiments de la mariculture.


Grosse Boule, un paradis
Depuis 2018, en plus de l’univers fascinant de la mariculture, le décor enchanteur de l’île Grosse Boule, en plein cœur de l’archipel des Sept Îles dévoile tous ses secrets. Outre déguster les produits, on y apprivoise la culture des algues ainsi que l’élevage de moules et de pétoncles. Ceux qui s’y rendent en excursion ne voient plus les fruits de mer de la même façon par la suite.

PurMer
L’accès au site s’effectue par bateau pneumatique. Le trajet depuis la marina de Sept-Îles dure environ 15 minutes selon les conditions météorologiques.

PurMer

Le camp éducatif Purmer accueille les jeunes âgés de 8 à 13 ans pour un séjour de 4 nuitées sur l’île Grosse Boule. Les enfants ont le plaisir de découvrir les secrets de la mariculture et les beautés naturelles de l’archipel des Sept Îles et de vivre l’excitation de passer la nuit sous l’une des yourtes modernes et bucoliques.

PurMer
Les biologistes sur place interprètent et expliquent le processus d’élevage de moules et d'algues lors d’une excursion en zodiac autour des installations de la ferme. Les visiteurs sont ensuite invités à une dégustation de pétoncles. Suite à cette inoubliable rencontre culinaire, les visiteurs de l’île se voient accorder un moment pour découvrir le site par eux-mêmes, pouvant ainsi prendre des photos. La ferme offre également des accommodements d’hébergement en yourtes pour 4 à 8 personnes.

PurMer
André Gauthier et Sandra sont aujourd’hui de fiers producteurs maricoles. Ils ont même refusé une offre d’achat généreuse pour leur île, plusieurs fois plus élevée que le prix payé. Tout ça parce qu’ils veulent laisser ce petit paradis en héritage à leurs descendants. Leur fille, Meggie, est déjà impliquée dans l'entreprise familiale en y venant passer ses étés pour collaborer avec ses parents.

 
Ferme maricole Purmer
ferme-purmer.com
Ile La Grosse Boule
Sept-Îles (QC) G4R 2P8
(418) 960-4915