Actualités

 

yvon

Né à Québec il y a soixante ans, Yvon Goulet est un artiste-peintre dont l’œuvre est intimement associée au Village où il peint et habite. C’est un artiste recycleur qui aime utiliser les matériaux de récupération comme support à l'expression de sa création. En 1988, il complète un baccalauréat en arts à l'Université du Québec en Outaouais et en 1989 il participe à un stage d'art et environnement avec Philip Fry de l'Université d'Ottawa. Certaines de ses oeuvres font partie des collections de divers musées dont le Musée national des Beaux-Arts du Québec et la banque d’œuvres du Musée des Beaux-Arts du Canada. L'une d'elle forme la couverture de la dernière édition de La cité dans l'œuf de Michel Tremblay. Yvon Goulet a exposé ses hommes du Village à plusieurs reprises au Québec et à l'étranger. En 2002 il a participé à l'exposition itinérante Le corps gai au vieux Palais de justice de Saint-Jérôme, puis à Québec. De 1992 à 2002, il a participé à diverses expositions d’Ottawa au Japon, en passant par Paris, Bruxelles et Barcelone.

micheltremblay_lacitecover

Yvon Goulet agit en tant qu'historien visuel à la recherche d'artefacts culturels dans le Village. Ses tableaux, inspirés des événements festifs et culturels de la communauté gaie, lui permettent d'exprimer le quotidien, d'enregistrer l'événement et de mettre en scène le corps masculin comme participant actif au sein de la communauté gaie. "J'exprime le milieu dans lequel je vis c'est-à-dire en gros le Village. Le corps de l'homme, à la différence de beaucoup d'autres artistes, est pour moi non pas une finalité, mais un accessoire qui me permet d'aller vers une représentation urbaine et aussi vers un constat social de mon époque". Toujours parcellés, divisés, construits, ses tableaux juxtaposent une multitude de fragments épisodiques reliés aux moeurs gaies qui, un coup assemblés, forment une vision pluridimensionnelle de la communauté gaie. Chaque année, il participe au Festival international Montréal en Arts et vous le rencontrerez assurément si vous arpentez les rues du Village.

inferno_pic

On doit à Carlo Onorato Catelli, l’un des fondateurs de la Petite-Italie,  l’adoption par les Québécois des pâtes alimentaires dans leur alimentation quotidienne. Arrivé à Montréal en 1866 à l’invitation de son oncle, le sculpteur Carlo Catelli, dès l’âge de 18 ans, il commence à rouler des macaronis et des vermicelles à la main au sein de sa propre entreprise. La première usine de pâtes du Canada voit ainsi le jour, rue St-Paul dans le Vieux-Montréal, en 1867. Dès 1920, l’usine qu’il a ouvert rue Bellechasse dans la Petite-Italie est mécanisée. Intégré dès le début à la vie montréalaise, il marie une fille du pays et devient un homme d’affaires prospère et impliqué dans sa communauté.  On trouve encore aujourd’hui la marque Catelli dans toutes les épiceries au Québec et les pâtes dont il a apporté le secret dans sa besace, fait désormais partie du quotidien des Québécois.

C’est aussi dans la petite Italie qu’une véritable institution, la Pizzeria Napoletana, a fait découvrir depuis 1948 la riche tradition de la pizza napolitaine à croûte mince aux Montréalais. D’abord un petit bar fréquenté par les immigrants italiens qui voulaient goûter les saveurs nostalgiques de leur pays d’origine, cet établissement préserve cet héritage familial caractérisé par la simplicité et l’authenticité des recettes. La terrasse au coin de la rue Dante est très appréciée et en prime on peut apporter son propre vin.

Du côté du marché, il faut faire un tour chez Pastificcio Sacchetto, un fabriquant artisanal de pâtes et de sauces tomate. Cette fabrique de pâtes fraîches a ouvert ses portes il y a plus de 30 ans. On y trouve les spécialités italiennes des Sacchetto: les pâtes farcies, raviolis, tortellinis au fromage ou à la viande, medaglionis farcis au ricotta et au veau. Vous craquerez pour ses saveurs et sa fraîcheur. Ses amis taquinent le proprio en le déclarant grand-prêtre du pastafarisme.

Sans aucun rapport avec la cuisine italienne, la Dinette Triple Crown, rue Clark, est un secret de quartier à découvrir qui offre le comfort food du sud des États-Unis. On peut bien sûr manger sur place, mais c’est largement un restaurant où on va chercher quelque chose pour apporter. Du poulet frit, du porc effiloché ou du brisket fumé avec trois accompagnements. La Dinette vous offre tout le nécessaire pour faire un pique-nique au Parc de la Petite-Italie en face.

2962

La Matawinie qui s’étend à tout le bassin de la rivière Matawin, un affluent de la Saint-Maurice, couvre les deux tiers du territoire de Lanaudière. C’est la zone récréative par excellence pour les amateurs de plein-air.

À quelques km de Sainte-Julienne, Rawdon est l’une des villes de province les plus multiethniques du Québec. Le village a été fondé par des squatters irlandais, suivis d’Écossais, d’Anglais, de Loyalistes avant que la population francophone y devienne majoritaire vers 1840. Au début du XXe siècle, c’est au tour des Russes, Polonais, et Ukrainiens de s’y installer. Aujourd’hui, Rawdon célèbre cet héritage multiethnique.

À Rawdon probablement plus qu’ailleurs dans Lanaudière on peut observer la diversité des conifères qui poussent dans la région. Les pins parasols dominent dans le paysage. Traversé par les rivières Rouge et Ouareau, Rawdon est une ville d’eau. Il faut visiter le parc des Cascades et les chutes Dorwin. Comme c’est ici le piémont, on peut y pratiquer un large éventail d’activités de plein-air. Plage, parcours aérien d’arbre en arbre, patinage, équitation, traîneau à chiens, ski, excursions en kayak et campings vous attendent.

En reprenant la route 125 vers le nord, on atteint la partie lanaudoise du Parc national du Mont-Tremblant. Aux portes du parc, le village de Saint-Donat est un important site touristique avec ses centres de ski alpin au Mont-Garceau et au Mont La Réserve, les croisières sur le Lac Archambault et le Festival des couleurs à l'automne. Le village compte de nombreux restaurants et, tout autour, de nombreux hôtels, auberges ou gîtes du passant.

Les activités de plein-air sont nombreuses à Saint-Donat. Pour les amants de l'hiver, les sentiers de ski de fond et de raquette, généralement en partance du centre du village, abondent et vont dans toutes les directions. Il en va de même pour les sentiers aménagés pour les amateurs de motoneige dont Saint-Donat est en quelque sorte un relais. En été, les lacs sont tous très occupés et ce par de nombreux sportifs pratiquant la natation, la voile, la planche à voile ou d'autres loisirs reliés à l'eau. En automne, les artistes du village ou des environs exposent leurs œuvres pendant les fins de semaine du Festival des couleurs. Une piste cyclable traverse la municipalité le long de la rue Principale, et le sentier des marécages permet les promenades et l'observation des oiseaux.

En empruntant la route 131 à partir de Joliette, on peut s’engager encore plus profondément en forêt et se rendre jusqu’à Saint-Michel des Saints. Sur la route, Saint-Zénon est l’une des localités les plus hautes du Québec. Le village a été fondé en 1866 lorsque la colonisation s’est tournée vers le Nord, ici plus intéressée par la forêt que par la terre. Avant d’arriver au village, faites une randonnée pédestre dans le parc régional des Sept-Chutes. Au village, depuis le belvédère à l’arrière de l’église, contemplez la coulée des Nymphes. Les aménagements panoramiques, les horizons exceptionnels, la forêt protégée et la réserve faunique font de Saint-Zénon une destination touristique qu’affectionnent les amants de la nature. Vous êtes ici au coeur de la Matawinie et dans la capitale de la motoneige au Québec. C’est aussi un haut lieu de pêche, été comme hiver, en raison de sa forte concentration de pourvoiries.

Ceux qui veulent faire l’expérience de vivre à la manière des Premières Nations, voudront poursuivre la route encore plus au nord que Saint-Michel-des-Saints jusqu’à la communauté atikamekw de Manawan . Tourisme Manawan vous invite à y vivre une expérience authentique dans un cadre naturel en découvrant les rites, les traditions, l’artisanat amérindien et plus encore.

IMG_0699

Passé Matane, la Haute-Gaspésie est le pays par excellence des éoliennes qui se dressent sur les montagnes. À Cap-Chat, Éole Cap-chat vous fait découvrir cette industrie verte en plein essor dans la région. À quelques km, Ste-Anne-des-monts est la principale ville de la région. À proximité, il faut visiter la mine d’agates du mont Lyall. Cap-Chat et Sainte-Anne-des-Monts comptent plusieurs adresses homosympas.

Plus vous poursuivrez votre route vers l’est, plus la montagne se rapprochera de la côte et vous découvrirez les paysages uniques de la Gaspésie entre la montagne et la mer. En Haute-Gaspésie,  ce contact a fait de Mont-Saint-Pierre la capitale du vol libre, et des ailes multicolores viennent habiller son ciel durant l’été. En juillet, la Fête du Vol libre se veut une rencontre internationale de pilotes de deltaplane et de parapente.

De Mont-Saint-pierre, vous pouvez accéder au parc national de la Gaspésie. Haut lieu de la randonnée pédestre, ce parc donne accès à un environnement montagnard exceptionnel. Parmi les monts qui traversent le parc, se trouve le mont Jacques-Cartier, le deuxième plus haut sommet du Québec. L’altitude de ces montagnes influence profondément le climat qui modèle tout le paysage et crée une diversité d’espèces unique au Québec et même au monde. Plantes arctiques-alpines et paysages de toundra constituent l’habitat d’un troupeau de caribous des bois, derniers représentants de cette espèce au sud du Saint-Laurent.

Vieux-saint-patrice

Des jolis villages du Kamouraska, au début de l’estuaire,  en passant par les villes pittoresques de Rivière-du-Loup, Cacouna et Trois-Pistoles, on passe progressivement des paysages de la vallée du Saint-Laurent aux paysages spectaculaires de mer à perte de vue. Le bleu devient omniprésent.

Rivière-du-Loup, la principale ville de la région avec ses 20,000 habitants, est un carrefour important qui relie le Témiscouata (et de là toute la vallée du fleuve Saint-Jean au Nouveau-Brunswick) à Charlevoix et au Saguenay via le traversier qui va à Saint-Siméon. C’est à Rivière-du-loup que le réseau autoroutier de la Transcanadienne bifurque à travers le Témiscouata vers les provinces maritimes.

Des croisières permettent d’aller observer les baleines du parc marin du Saguenay-Saint-Laurent au large. Profitez d’un point de départ unique sur la rive sud du Saint-Laurent pour découvrir le plus beau site d’observation des baleines et partez à la rencontre des figures emblématiques du Saint-Laurent : rorquals, bélugas, phoques, marsouins et oiseaux. Au fil de la croisière, vous serez émerveillés par la beauté du littoral parsemé d’îles et de phares ancestraux qui ont façonné l’histoire de la région.

D’un point de vue patrimonial, le  Vieux-Saint-Patrice à l’ouest de la rue Fraser, rappelle cette époque où la bourgeoisie anglo-canadienne avait fait de ce secteur en bord de mer ses quartiers d’été. En y installant ses quartiers d’été de 1871 à 1890, le premier ministre canadien John A. MacDonald y attira de nombreux membres de ses cabinets. Au XXe siècle, les hommes politiques Ernest Lapointe et Louis Saint-Laurent poursuivirent cette tradition.  Aujourd’hui, le quartier compte de dizaines de somptueuses villas entourées de superbes aménagements paysagers.  Et ce secteur est tout à proximité de la jolie plage sablonneuse du village voisin de Notre-Dame-du-Portage.

Un des bijoux du circuit patrimonial du Vieux-Rivière-du-Loup. c’est le domaine seigneurial Fraser, classé site historique qui comprend un manoir, ses dépendances et son terrain. Le manoir, a été construit en 1829. Le sixième seigneur de Rivière-du-Loup, Alexandre Fraser acquiert le manoir en 1834, et le bâtiment sera habité par ses descendants durant 155 ans. Quand le manoir est rénové en 1888, les travaux sont effectués dans le style néo-Queen-Anne selon les plans commandés à l'architecte Georges-Émile Tanguay (1858-1923). Ayant subi peu de modifications depuis 1888, le manoir constitue le plus important exemple d'architecture résidentielle néo-Queen Anne à Rivière-du-Loup.

L’été, le centre-ville s’anime et offre plusieurs activités culturelles entre autres au Parc Blais. Il faut voir aussi le Parc des Chutes, depuis longtemps un lieu de rencontre pour les hommes gais de la région.

Pour découvrir la vie insulaire de l’estuaire, découvrez le circuit patrimonial de la pittoresque Ile Verte.  À quelques km de Rivière-du-Loup, l’Ile Verte est une destination idéale pour décrocher du stress de la vie moderne. Dans cette ile dont la population ne dépasse pas 50 habitants, on nomme les maisons par leurs anciens occupants. Le circuit touristique, comprend trois attraits importants: l’École Michaud, le Musée du squelette et le site du Phare. Le Phare de l’île Verte est un des premiers phares du Canada et le tout premier à être érigé sur le St-Laurent. Construit entre 1806 et 1809, il hébergea plusieurs gardiens et ce, jusqu’en 1972. Il est aujourd’hui considéré comme monument national et comme destination de choix pour les visiteurs du Québec.

Parc Labelle

Aux pieds de montagnes des Laurentides et traversée par la rivière du Nord, Saint-Jérôme est la plus importance ville des Laurentides avec quelque 75,000 habitants. Son développement n’est pas étranger au travail colossal du légendaire curé Labelle dont la statue orne le parc qui lui est consacré au centre-ville devant la cathédrale.

Au XIXe siècle, le curé Antoine Labelle, abbé de Saint-Jérôme, a travaillé d’arrache-pied à la colonisation de la région afin de freiner l'exode des Québécois vers les États-Unis. Claude-Henri Grignon l’a immortalisé dans son oeuvre culte Un homme et son péché. Comme les villages se retrouvaient isolés durant l'hiver avec des routes impraticables, il fit pression auprès du gouvernement afin de créer une ligne de chemin de fer pour desservir les Pays d'en haut. Prélat catholique de 1868 à 1891, il réussit à faire relier St-Jérôme à Montréal par train dès 1876. Puis le chemin de fer sera prolongé progressivement pour atteindre finalement Mont-Laurier en 1909.

Le P’tit train du Nord permit aux villages des Laurentides de s'approvisionner durant toute l'année, d'améliorer les postes et d'installer le télégraphe. Mais il permit aussi d'exporter le bois de chauffage vers Montréal, contribuant ainsi au développement de la région. Il attira également des dizaines de milliers de touristes à chaque hiver, venus pratiquer le ski et fut à l’origine du développement touristique des Laurentides.

Avec la construction de routes praticables à l’année, puis de l’autoroute des Laurentides, le train périclita et aujourd’hui la piste cyclable et piétonnière rappelle son tracé. Dans chaque ville sur son tracé, on garde la mémoire de la gare qui jadis jouait un rôle si important dans la vie quotidienne. Et le nom du Curé Labelle est partout.

Ville industrielle et administrative, Saint-Jérôme est aussi la seule ville universitaire de la région avec ses institutions collégiale et universitaire. On trouve ici une vibration jeune et urbaine qui tranche avec les banlieues des Basses-Laurentides et les villes à vocation récréotouristique plus au nord. Cette vibration urbaine est perceptible au centre-ville, autour de la rue Saint-Georges. C’est là qu’on trouve la plupart des meilleurs restaurants, les cafés et bars branchés. L’été, leurs belles terrasses envahissent le domaine public. Vous les trouverez aisément entre le parc Antoine-Labelle et la place de la Gare. Le secteur est en plein redéveloppement avec la nouvelle salle de spectacle de 800 places qui est en construction à côté de la Place de la Gare dont l’ouverture est prévue en 2017. À deux pas, le marché public de Saint-Jérôme est un rendez-vous des producteurs maraîchers où l’on peut trouver fruits et légumes frais ainsi que des plantes, fleurs, fines herbes, produits de l'érable, pain, et pâtisseries.

trattoria gusto

Joliette compte plusieurs tables homosympas. Au cœur du boulevard Manseau, les amateurs de café voudront faire un tour à la Brûlerie du Roy qui offre non seulement du café et des gâteaux et pâtisseries, mais aussi des repas légers. Avec ses cafés du monde entier, des catés équitables, tous torréfiés sur place, sa bouffe santé, cette brûlerie est une coche au-dessus de ce qu’offrent habituellement ces commerces. Vous y trouverez plusieurs choix de déjeuner et de repas légers. La pomme au four vaut le détour. Une autre succursale de la Brûlerie a pignon sur rue à L’Assomption au cœur du quartier des Arts.

À deux pas, la brasserie artisanale Albion dans une solide maison de campagne sert des bières brassées sur place d’inspiration britanniques, le tout dans une ambiance chaleureuse et décontractée. Des repas légers sont maintenant offerts à un excellent rapport qualité/prix.

Un peu plus loin, Le Bercail est un restaurant gastronomique installé dans un ancien bâtiment monumental avec d’imposantes colonnes blanches. Les classiques de la cuisine française sont ici revisités à travers le menu qui se veut évolutif au fil des saisons. C’est donc avec des produits du terroir, des produits frais et de grande qualité que les plats sont préparés. Ces trois restos du boulevard Manseau disposent durant la belle saison de terrasses fleuries fort agréables où on peut s’affaler pour voir le tout-Joliette passer.

À un coin de rue, sur Notre-Dame, Le Lapin qui tousse est un restaurant urbain offrant un compromis entre le bistro et la cuisine française gastronomique. Les abats, le foie de veau, les poissons et les fruits de mer sont toujours parfaitement apprêtés et font d’ailleurs la renommée de l’établissement. L’atmosphère est chaleureuse pour un repas en tête à tête.

À la Trattoria Gusto sur Saint-Paul, vous aurez le bonheur de déguster de vrais plats traditionnels italiens des plus populaires, du jarret d’agneau braisé au four au poulet farci sans oublier toutes les pâtes classiques.

Pour les amateurs d’agrotourisme, Joliette se trouve au beau milieu d’un riche terroir agricole. Autrefois la capitale québécoise de la culture du tabac, depuis le déclin de cette production, les cultures se sont diversifiées. On trouve à proximité tout type de produits du terroir. À Saint-Esprit, dans Montcalm, le restaurant La Boustifaille s’inspire et privilégie les produits du terroir lanaudois en misant sur la fraîcheur des produits saisonniers afin de vous en faire goûter toutes les saveurs. Les amateurs de viande lorgneront du côté de la Boucherie Morin à Saint-Liguori qui offre des viandes de bœuf élevé sans hormones ni antibiotiques. À Ste-Mélanie, Miel de Chez-nous vous propose des miels d'une qualité supérieure et ses produits transformés comme le caramel à la fleur de sel et le miel aux framboises raviront vos papilles : difficile pour les becs sucrés d’y résister.

Rimouski marina

Dans le Bas-du-fleuve,  juste avant d’arriver en Gaspésie, Rimouski est la principale ville de tout l’Est du Québec avec ses  46,000 habitants. Cette charmante ville universitaire compte plusieurs établissements homosympas et une vie culturelle et nocturne active concentrée le long du boulevard Saint-Germain. Sertie de ces deux joyaux que sont Le Bic à l’ouest et Saint-Luce-sur-mer à l’est, la région offre un large éventail de tous les plaisirs maritimes, de la plage sablonneuse au kayak sur mer.

Rimouski compte quatre musées qui vous plongeront dans l’univers marin. []Le plus important est le Site historique maritime de la Pointe-au-Père. Visitez les anciens bâtiments de la station de phare et ce phare qui a joué un rôle central dans l'histoire de la navigation sur le Saint-Laurent. Érigé en 1909, c’est l'un des plus hauts au Canada. La visite permet d'atteindre son sommet et de profiter d'une vue fantastique.

Le Musée Empress of Ireland raconte l'histoire beaucoup moins connue que celle du Titanic, mais toute aussi tragique de l'Empress of Ireland. De sa construction, en 1906, jusqu'au naufrage qui fit 1012 victimes, en 1914, vous apprendrez tout sur ce magnifique navire. Découvrez la collection d'objets prélevés sur l'épave, des photos, des bornes interactives et des témoignages de passagers. Un spectacle multimédia vous plongera dans l'atmosphère de cette nuit tragique. Vous pouvez aussi y monter à bord de l’Onondaga, le seul sous-marin accessible au public au Canada. En entrant dans le navire vous découvrirez le quotidien d’une soixantaine d’hommes, qui vivaient confinés pendant des mois dans un sous-marin de 90 mètres. La visite audioguidée vous plongera dans ce monde fascinant et inconnu. Il est aussi possible de passer une soirée et une nuit à bord pour vivre l’expérience comme si vous étiez sous-marinier!

En prenant une navette à la marina de Rimouski, on peut accéder à l’Ile Saint-Barnabé, à trois km au large, un lieu de migration de plus de 72 espèces d’oiseaux dont le cormoran et le grand héron.

À visiter aussi, la maison Lamontagne, une maison à colombages pierroté, classée monument historique. Cette demeure, qui représente un des derniers vestiges de ce type d'architecture en Nouvelle-France, fut construite vers 1744.  Au plan carré initial, une rallonge est ajoutée en 1819. C’est aujourd’hui un centre d’interprétation de la vie en Nouvelle-France.

À une dizaine de km de Rimouski, retournez mil ans en arrière aux origines de la civilisation occidentale à la Feste Médiévale de Saint-Marcellin en août. Trois jours de célébrations, tournois, foire et spectacles sont au programme ainsi que le célèbre banquet du Seigneur des lieux. Visitez le Bourg médiéval soigneusement reconstitué, avec sa tour de guet de quinze mètres, son trébuchet et ses décors qui vous transporteront en l'an mil.

Lors de la fin de semaine de la Fête du Travail, le centre-ville de Rimouski s’anime pour  la 30e édition de son festival de jazz. L’organisation propose, cette année encore, une programmation qui mettra en vedette des figures mondiales du jazz, des virtuoses en pleine ascension internationale, des visages incontournables de la scène québécoise, des jeunes musiciens de la relève et plusieurs artistes régionaux du jazz bien en vue.

Parc national du bicLe Bic

À l’ouest de Rimouski, sur le bord du Saint-Laurent, le parc national du Bic vous attend avec ses caps, ses baies, ses anses, ses îles et ses montagnes qui dessinent un paysage exceptionnel. Des milliers d'oiseaux marins viennent y nicher et des plantes rares fleurissent sur les caps rocheux. Ce petit parc national est unique avec ses caps, anses, îles et montagnes de carte postale. À l’entrée du parc national, l’Auberge du Mange-Grenouille sise dans un bâtiment datant des années 1840, est une des auberges les plus recherchées de la region.

Profitez de votre visite au Bic, pour découvrir une des fermes les plus originales de la région. La Ferme C’est la faute des Biquettes vous offre une visite animée ludoéducative, plus de quinze espèces d’animaux dans un lieu propre et accueillant. Découvrez les particularités des moutons (bergerie en exploitation) chèvres, lamas, lapins, cochons, poules, autruches et plusieurs autres. Loin d’une simple visite, vous vivrez ici, une expérience où humour et informations pertinentes sont à l’honneur. En plus de voir, nourrir et toucher plusieurs espèces, vous comprendrez aussi la vie à la ferme. Le propriétaire François Gagnon est un ami de la communauté.

Gordon Harrison

Gagnant en 2014 du concours national Rêves d’automne et auteur du livre The Colours of Canada, le peintre-paysagiste Gordon Harrison s’est passionné pour la peinture en séjournant dans les Laurentides et en s’inspirant de ses paysages. Né à Montréal en 1953. Il partage aujourd’hui sa vie entre Ottawa où il a une galerie dans le Marché By et Sainte-Marguerite-du-Lac-Masson où il a un gite et atelier. Gordon Harrison s’intéresse à l’art dès son jeune âge. L’intérêt singulier qu’il développe à l’égard de la nature brute le porte spontanément à entreprendre des études en architecture du paysage, à l’Université de Toronto.

L’été venu, c’est avec fébrilité qu’il se retire à la villa familiale des Laurentides pour s’enivrer des magnifiques paysages du Lac des Îles qui insufflent la vie sur son canevas. C’est ainsi qu’il regagne la capitale, à l’automne, muni d’une toute nouvelle collection de tableaux.

Principalement autodidacte, il s’inscrit toutefois à l’École des beaux-arts d’Ottawa, une étape au cours de laquelle il est inspiré d’emblée par Jean-René Richard (1895-1982), l’un des artistes québécois les plus avant-gardistes de son époque. Dès lors, il parcourt le Canada à la recherche des plus beaux panoramas qu’il peint in situ sur la toile de son chevalet. Au cours de ses nombreux séjours d’est en ouest, il constituera ainsi une imposante collection de paysages canadiens. Dès son premier vernissage, des amateurs d’art conquis lui réclament des huiles reconstituant leurs souvenirs les plus mémorables. Depuis les sommets enneigés des montagnes de la Colombie-Britannique jusqu’aux rives escarpées de Terre-Neuve, le réputé peintre paysagiste brosse le pays tout entier à sa façon dans son livre The Colours of Canada. Cet ouvrage cartonné regroupe plus de 300 tableaux exposés dans différentes collections privées de par le monde.

La critique, pour sa part, décrit son œuvre comme étant une « célébration de la couleur ». En effet, le trait prononcé de ses couleurs permet de créer une ambiance propre à chaque tableau, suscitant ainsi un élan d’émotion chez l’amateur qui le contemple.

Dans le luxe et le confort d’un gîte singulier dans sa maison de campagne, Gordon Harrison et son partenaire galeriste, Phil Émond vous feront découvrir ses toiles. Des séjours artistiques et ateliers de peinture sont aussi offerts à l’atelier de peinture à Sainte-Marguerite-du-lac-Masson.

Cidrerie-Boutin

En visite à Saint-Jean-sur-Richelieu, c’est l’occasion d’amorcer votre visite du Circuit du paysan, un circuit d’agrotourisme qui vous permettra de découvrir de chouettes produits du terroir du Haut-Richelieu et du Haut-Saint-Laurent : vignobles, fromageries, pâtisseries et boulangeries ainsi que plusieurs attraits naturels. Dans les limites mêmes de la nouvelle ville de Saint-Jean-sur-Richelieu, vous pouvez commencer par une visite du vignoble Le Mas des Patriotes dans l’ancien village historique de L’Acadie. Prix Fleur bleue du Musée du Haut-Richelieu pour le patrimoine bâti, ce vignoble offre un cachet unique par la richesse de son histoire et la beauté de son terroir. Les vins déclinés en blanc, rouge et rosé sont offerts en vente et en dégustation dans de magnifiques bâtiments de ferme anciens complètement rénovés.

De l’autre côté du Richelieu, passé Iberville, le mont St-Grégoire comme les collines montérégiennes voisines est planté depuis des siècles de pommiers. La Cidrerie et Verger Léo Boutin fait la transformation de produits à base de pommes. En plus de visiter la boutique et de cueillir vos pommes, vous pouvez aussi profiter de la table gourmande offrant des repas champêtres où la pomme et ses arômes sont à l’honneur. La cidrerie vous offre un bel éventail de cidres mousseux, apéritifs ou digestifs, de cidres fruités et de mistelles qui ont remporté 38 médailles, prix et mentions honorifiques à ce jour.

À flanc de montagne, sur le versant nord du Mont-Saint-Grégoire, le Verger de la Montagne est exploité par une troisième génération de Duchesne. Depuis plus de 75 ans, la superficie du verger s'est grandement accrue passant de 10 à plus de 23 hectares et près de 15,000 pommiers. Les techniques de production ont évolué et la production de pommes au Verger est en continuelle évolution pour vous offrir les deux nouvelles variétés créées par La Pomme de Demain, la Rosinette et la Passionnata. Cette dernière, charnue et savoureuse a la particularité de peu s’oxyder. Idéale pour vos salades de fruits et autres recettes avec des pommes fraîches.

Flux RSS

Souscrire

Catégories

Mots clés

Autres articles

Archives