Actualités

Kamouraska ciel d'orage

Le Kamouraska prolonge la Côte-du-sud jusque dans le Bas-Saint-Laurent. C’est une enfilade de jolis villages fondés à la fin du XVIIe siècle comme dans le reste de la Côte-du-Sud. Le village de Kamouraska est probablement le plus pittoresque. En plus de son riche patrimoine architectural et historique, Kamouraska émerveille toujours par la beauté, la diversité, l’harmonie et la sérénité de ses paysages. Tout près, des sommets des montagnes à Coton et du Cabouron, on s’émerveille devant un panorama agricole, villageois, maritime et montagneux. Sur la rive sud de l’estuaire du Saint-Laurent, on y bénéficie d’un paysage exceptionnel : filets des pêches à l’anguille ancrés sur l’estran, l’archipel de Kamouraska, et en toile de fond le massif majestueux des Laurentides dans Charlevoix aux couchers de soleils impressionnants.

Kamouraska maison traditionnelle

En plus de ses très belles maisons traditionnelles, ce village tricentenaire offre la visite de son musée et de son centre d’art, des activités culturelles et artistiques. Plusieurs anciennes villas sont devenues des auberges de charme et le village compte plusieurs adresses homosympas. Allez  faire un tour à la Villa Thomas Ward, une auberge depuis le XIXe siècle.

Les premiers colons s’établirent à Kamouraska vers 1692. Ravagé lors de la guerre de conquête en 1759, le village est déjà au début du XIXe siècle un centre de villégiature au cœur d’une seigneurie prospère passée aux mains de la famille Taché. Une deuxième paroisse, St-Pascal, est créée au sud. Cette ville voisine, en bordure de l’autoroute 20, est aujourd’hui le chef-lieu de la municipalité régionale de Kamouraska et offre un large éventail de services.

kamouraska_bujold

Comme beaucoup de jeunes filles de bonne famille de Québec, la romancière Anne Hébert séjourna dans ce charmant village durant son enfance. Sa mère, descendante de la famille seigneuriale des Taché, lui raconta le terrible drame survenu en 1839 lorsqu’à l’issu d’un triangle amoureux sur fond de mariage malheureux, le jeune seigneur de Kamouraska, Achille Taché, fut assassiné par le Dr George Holmes, l'amant de sa femme, Éléonore d'Estimauville. Celle-ci fut d’abord soupçonnée de complicité, mais finalement relâchée. Le Dr Holmes, lui, avait fui au Vermont et n'a jamais subi de procès. Ce drame lui inspire le roman Kamouraska pour lequel elle reçoit le prix des Libraires de France en 1971 et qui lance pour de bon la carrière de la romancière des deux côtés de l’Atlantique. Cette grande œuvre romanesque est portée au cinéma par Claude Jutra en 1973, sur une trame musicale du compositeur André Gagnon. Elle grave le nom du village dans la mémoire collective des Québécois.

Une résidence victorienne, aujourd'hui appelée Maison du domaine seigneurial Taché, existe toujours à Kamouraska. Elle fut l'un des lieux de tournage du téléroman Cormoran. La résidence a été construite en 1886 là où se trouvait le Manoir Taché du roman d'Anne Hébert, détruit dans un incendie évoqué dans les visions de son personnage romanesque Elisabeth Rolland.

L’île du Havre aux Maisons, bordée de falaises aux couleurs variées, conserve un air champêtre avec ses maisons éparses, multicolores et ses routes sinueuses. C'est sur cette île que se trouve l’aéroport des Îles-de-la-Madeleine et que se pratique la mytiliculture, l’élevage de la moule bleue. On y trouve plusieurs plages dont la spectaculaire plage de la Petite Échouerie, la longue plage de Dune du sud et son sable blanc à l'infini et la coquette plage de la Pointe Basse. On y rencontre plusieurs élevages et on y trouve également une fromagerie et une miellerie.

Parmi les adresses homosympas, Le Domaine du Vieux Couvent est un petit hôtel boutique de 11 chambres qui s’est installé dans l’ancien couvent. Au rez-de-chaussée, son restaurant offre une vue fort agréable sur la mer. Le gite La Butte ronde vous accueille dans une ancienne école où les cinq chambres spacieuses convergent vers une grande aire commune à la fois salle à diner et salon où trône un piano à queue. Non loin, Le 180 degrés est une maison de tourisme tout confort qui vous permet de jouir des iles comme si vous étiez à la maison.

À Old Harry, vous ne voudrez pas manquer de visiter la plage de la Grande Échouerie. Cette plage est l’une des plus belles plages de l’archipel. On y retrouve également plusieurs services : douches, toilettes, tables de pique-nique, filet de volleyball et aire de jeu. Selon certains, cette majestueuse plage offre les eaux les plus chaudes des Îles, tout comme les plages de la Pointe-de-l’Est et de la Pointe-aux-Loups. C’est un endroit de rêve pour pratiquer le kitesurf, un sport qui est de plus en plus populaire dans cet archipel où le vent  souffle toujours quelque part. Cette plage constitue la bande littorale de la Réserve nationale de faune de la Pointe-de-l’Est. Immense, on peut marcher cette plage sur toute sa longueur. À la pointe, on peut parfois y apercevoir des phoques qui jouent dans l’eau. Un conseil : cette plage mérite bien son nom. Elle est si profonde, il est conseillé de ne pas enlever vos chaussures quand vous entrez sur le sable pour une chaude journée d’été. L’eau est loin et sur le sable chaud vous vous brûlerez les pieds.

Saguenay, la plus importante ville de tout l’Est du Québec, offre un large éventail de tables accueillantes.

À La Baie, elles se concentrent autour du Plateau Victoria, près du terminal de croisière. Une adresse branchée, le Bistro-café Summum allie bistronomie et culture et est très courue. Non loin de là, dans l’atmosphère chaleureuse d’une maison centenaire, le restaurant L'Opia propose une cuisine du moment qui combine fraîcheur et audace dans une ambiance accueillante et chaleureuse où les couleurs vives du décor et la musique se mélangent à la vue sur la baie. Tout près du terminal de croisière et jouissant d’une merveilleuse vue sur la baie,  le resto-bar Le Pavillon Noir se spécialise en viandes fumées et grillades. Vous pouvez y prendre un verre et accompagner votre 5 à 7 de grignotines, nachos ou calmars frits.

Plusieurs auberges homosympas offrent aussi des services de restauration. Sur les rives du fjord  au coeur de La Baie, l’Auberge des 21 propose à son restaurant Le Doyen une fine cuisine régionale actualisée. Depuis 26 ans, cette auberge occupe une place de choix parmi les relais gourmands du Québec. Au gré des arrivages, elle privilégie les produits régionaux, notamment des aliments sauvages méconnus, dont quenouilles, pimbina, chicoutées, violettes sauvages et fleurs de mai pour créer une cuisine actualisée, qui s'inspire des traditions locales et des mets autochtones.

Les auberges nichées sur le bord du fjord offrent aussi  d’excellentes tables. Fière de son virage écologique, l’Auberge de la Rivière Saguenay propose une cuisine faisant largement appel à ses propres légumes et fruits, ainsi qu’à des produits équitables. L’Auberge des Battures mise de son côté sur une fine cuisine mettant à l’honneur les produits du terroir. D’inspiration française ponctuée par l’environnement québécois, sa table a été primée lors des grands prix du tourisme québécois. La salle à manger O Batillage offre une vue panoramique sur le fjord.

Auberge-Mange-Grenouille

V ille universitaire, capitale régionale, Rimouski et sa région comptent un large éventail de bonnes tables pour tous les goûts. Ici, on peut goûter toutes les meilleures saveurs du Bas-Saint-Laurent. Le pittoresque village du Bic, maintenant intégré administrativement à Rimouski, compte parmi les meilleures tables de la région. Un survol des meilleures tables, ne saurait manquer d’inclure Chez Saint-Pierre, l’un des 100 meilleures au Canada. La talentueuse chef-propriétaire Colombe St-Pierre vous reçoit dans une ambiance feutrée qui se prête très bien aux déclarations amoureuses ou simplement à un très bon moment. Le menu dégustation fait l’unanimité et permet de se délecter d’un éventail de produits de la région bien mis en valeur. Légumes, viandes et poissons sont ici travaillés de manière originale. Les accords mets et vins très étudiés sont l’oeuvre d’un sommelier. Obligatoire ici de réserver.

Toujours au Bic, la renommée de l’Auberge du Mange-Grenouille n’est plus à faire. La réputation de sa table n’est pas surfaite. La déco théâtrale de la salle à manger crée une atmosphère unique qui met en valeur ce bâtiment historique. Le chef propose au menu des produits locaux et de saison, apprêtés avec soin. Pour l’accord mets-vins, la carte des vins est très intéressante. La table est renommée et sa réputation n’est pas surfaite. On en profite pour y séjourner au moins une nuit et tomber sous le charme.

Le bistro Les Affamés propose une cuisine familiale, accessible et abordable. Au menu, des mets populaires, des produits locaux et saisonniers préparés de façon originale et inventive. De la poutine au foie gras en passant par les salades repas et poissons frais. L’été, on profite avec plaisir de la terrasse.

Côté terroir, la ferme et gite C'est la Faute des Biquettes abrite une boutique qui propose des spécialités culinaires, dont de la charcuterie artisanale. Quinze espèces d'animaux vivent dans la ferme sur place, notamment des moutons et des lamas. Vous pourrez participer à une visite guidée de la ferme, en saison et sur réservation.

La chocolaterie artisanale Croqu’Érable fabrique un fondant à l’érable selon la tradition ancestrale. Ce fondant se décline en d’autres produits de chocolat à l’érable ou aux fruits des champs et à l’érable, en verres à porto en chocolat, en tablettes et en pièces exclusives. Elle offre aussi des confitures sublimes faites de fruits des champs de la chocolatière.

Chicoutimi est l'un des trois arrondissements de la ville de Saguenay, au centre géographique de son vaste territoire. C’est le plus urbanisé des trois arrondissements et le siège des principales institutions publiques dont l’Université du Québec et l’Hôtel de ville de Saguenay. En langue innue eshko-timiou signifie « jusqu'où c'est profond ». Le vocable autochtone, considéré comme descriptif, désignait déjà un lieu géographique avant toutes tentatives d'établissement. L'endroit constituait, ce qu'il est convenu d'appeler, « la tête de la navigation en eau profonde » sur le Saguenay.

Si chacun des trois arrondissements a son propre centre-ville, le centre-ville de Chicoutimi, autour de la rue Racine, est le plus ancien et le plus urbain. Comme dans tant de petites villes du Québec, la plupart des commerces de détail ont déserté le centre-ville et se sont installé dans les centres commerciaux près des quartiers résidentiels, et les restaurants et bars ont remplacé les anciens commerces sur la rue Racine qui est maintenant le premier pôle de sorties de Chicoutimi.

La ville de Saguenay ne compte plus pour le moment de bar gai depuis la fermeture du Tunnel. Autour de la rue Racine, on trouve parmi les meilleures tables de la ville et plusieurs établissements homosympas. En août, la rue Racine accueille le Festival des Rythmes du Monde, un festival de musique du monde où les artistes se produisent sur les scènes dressées aux deux bouts du tronçon central de la rue commerciale.

À proximité, le musée de la Petite Maison Blanche raconte l’histoire du déluge du Saguenay, une catastrophe naturelle survenue en 1996 et à laquelle cette résidence de 125 ans a survécu alors que le terrain autour d’elle était emporté par les eaux.

La Pulperie de Chicoutimi est un vaste complexe d’animation culturelle et touristique destiné à la préservation et la mise en valeur du patrimoine du Saguenay–Lac-Saint-Jean. Situés aux abords de la rivière Chicoutimi, les bâtiments qui composent cet ensemble touristique appartenaient autrefois à la Compagnie de Pulpe de Chicoutimi, qui transformait mécaniquement le bois en pâte à papier pour répondre à la demande des marchés européens jusqu’en 1930.

À moins d’une heure de Charlottetown, la célèbre station balnéaire de Cavendish et toute la région vous offre un accès à la mer des plus agréables sur la côte nord de l’Ile-du-Prince-Édouard. Depuis 1937, le Parc national de l'Île-du-Prince-Édouard y a été établi sur 60 kilomètres  le long de cette rive du golfe du Saint-Laurent. Le parc national englobe ainsi les meilleures plages de l'Île-du-Prince-Édouard, dont une des plus populaires est la plage de Cavendish.

Cette destination a été rendue populaire par les romans de Lucy Maud Montgomery et son personnage d’Anne… la maison aux pignons verts, des romans traduits dans une quarantaine de langues. La ferme des ‘Pignons verts’ de la famille MacNeill où a grandi l’auteure et qui l’a inspirée pour la création de son personnage d’Anne, a été intégrée au Parc national.

Depuis plusieurs années, un débat académique intense a supputé le caractère lesbien des amours d’Anne avec ses amies au fil des romans. L’auteure, elle, décédée en 1942, avait pour sa part vivement nié tout penchant lesbien.

La région compte quelques adresses homosympas. Le Graham Inn vous offre un hébergement sympa avec piscine intérieure tout près de la mer et en prime le service est bilingue. Les unités d’Around the sea vous permettront de bénéficier de sa vue panoramique à 360 degrés puisque cette bâtisse est en rotation constante, rien pour vous étourdir, mais plutôt pour s’assurer de vous permettre de voir à la fois le lever et le coucher du soleil de vos fenêtres panoramiques.

Les établissements gais, lesbiens et homosympas se sont regroupés dans cette province, la plus petite du Canada, dans une association que vous trouverez facilement en ligne sur le site bilingue

www.gaytourismpei.ca

Dans le quartier Sainte-Rose, à Laval, à quelques enjambées de la rivière des Mille-Iles, une vieille maison ancestrale datant de 1834 abrite depuis plus de 40 ans un établissement de restauration. Pour les habitués du coin, c’était le resto La Vieille Histoire qui y logeait, jusqu’à ce que Jean-François Pépin et Mélanie Joannette décident de l’acquérir.


Ainsi, depuis 2017, c’est un vieux rêve que ce couple réalise avec le restaurant Black Forest – Cuisine urbaine. Celui-ci est né d’une idée de partage et de découverte des sens. Textures, goûts et innovation sont en symbiose pour faire vivre ce voyage culinaire urbain.

Black Forest - Laval
Question de mieux saisir le contexte qui a précédé cette acquisition, disons que la restauration a fait partie de l’ADN familial depuis au moins trois générations chez les Pépin. Son grand-père et son père ont opéré des restaurants avant lui. Dans les années 2010, il a lui-même joué dans ce milieu, entre autres avec un service de traiteur auprès d’un opérateur de services aériens à Mirabel pendant quatre ans. Puis, le couple s’est mis à la recherche d’un restaurant et c’est sur le boulevard Ste-Rose à Laval que l’occasion s’est présentée.


Jean-François et Mélanie ont choisi dès le départ de modifier le style et le menu de leur restaurant, tranchant donc totalement avec la tradition des lieux. Toutefois, ils ont choisi de conserver l’ambiance chaleureuse qui rappelle celle des petites chaumières d’antan, une ambiance qu’on ressent dès notre entrée. Le décor est rajeuni par des éléments décoratifs modernes au charme discret. On y est littéralement plongé dans le charme des chaudes couleurs, des boiseries et de l’aménagement qui favorise le confort et les discussions entre convives.

Black Forest - Laval Black Forest - Laval
C’est toutefois avec leur choix de menu changeant mensuellement et selon les saisons que l’imaginaire créatif des chefs parvient à vous mettre l’eau à la bouche. À travers quelque 800 tapas gastronomiques cuisinés depuis 2017, l’équipe du Black Forest nous propose de plonger dans son univers épicurien. Jean-François Pépin, qui dirige les cuisines avec ses adjoints, favorise les produits locaux et du terroir québécois. Les produits sont travaillés et transformés dans une vision de cuisine du monde aux nombreuses influences.

Black Forest - Laval Black Forest - Laval
Une des spécialités de ce restaurant, qui emploie 19 personnes, c’est aussi les accords mets et vins. Le propriétaire est un fin sommelier. Les vins sont en fait une vraie passion pour lui. On y propose des vins d’importation privée de même que des produits de qualité provenant de la SAQ pour compléter ses accords avec son menu des plats en dégustation.

Black Forest - Laval Black Forest - Laval
Ce menu, il est conçu de plats à partager à la carte. Encore mieux, c’est d’opter pour le menu dégustation. Il est toujours composé d’une bouchée du jour pour débuter, puis ensuite de 10 plats du mois. Là-dessus, il y a toujours deux crus (genre ceviche et tartare de crudités), deux pâtes maison, deux protéines, deux poissons et fruits de mer ainsi que deux plats végétariens. On peut compléter le tout avec un dessert original.


Chaque plat est divisé en quatre portions, mais il peut être adapté pour 3 ou pour 6. En plus des vins, un grand choix de bières de microbrasseries est également offert, ainsi que de délicieux cocktails pour accompagner le repas.

Black Forest - Laval Black Forest - Laval
À noter que Black Forest offre des mets à emporter, un service qui fut fort populaire durant la pandémie de COVID 19. On peut y recevoir des groupes dans une salle prévue à cet effet. On peut choisir de s’installer dans la salle à manger à l’ambiance plus discrète, ou dans la section du bar près des cuisines. En été, la terrasse installée sur la galerie avant est très populaire.


Comme si cela ne suffisait pas, le couple restaurateur a choisi d’étendre son expérience culinaire dans un second Black Forest, à Terrebonne, depuis 2022. On y propose une signature, une ambiance, un décor et un menu originaux qui attire une clientèle locale et régionale.

Le Black Forest – Cuisine urbaine
leblackforest.ca
284, boul. Sainte-Rose
Laval (Québec) H7L 1M3
(450) 937-1200

Le Comité exécutif de la Ville de Montréal a entériné la nomination des 17 personnes qui recevront l'insigne de l'Ordre de Montréal, le 16 mai prochain. L'Ordre de Montréal est la plus haute distinction montréalaise et rend hommage aux Montréalaises et aux Montréalais qui s'engagent pour la communauté et qui contribuent de manière remarquable au développement et au rayonnement de la métropole.

« Je suis très fière d'annoncer les récipiendaires 2024 de l'Ordre de Montréal. Une fois de plus, je souhaite rendre hommage à ces 17 Montréalaises et Montréalais, qui ont en commun une remarquable détermination à bâtir un monde meilleur. Je vous invite à découvrir ces personnes de cœur et de valeur, issues de milieux et d'origines diversifiés, qui se démarquent dans des domaines d'activités variés. Chacune et chacun d'entre eux favorise le bien-être de nos communautés, incarne une source d'inspiration pour nos jeunes et génère un impact positif dans la société. Leur engagement et leurs actions contribuent à façonner une métropole plus forte, plus solidaire et plus inclusive », a déclaré la mairesse de Montréal, Valérie Plante.

Les récipiendaires 2024
.
Le titre d'officière ou d'officier sera remis entre autres à deux personnalités de la communauté LGBT reconnus pour leur engagement de longue date auprès de cette communauté :

OrdreMontréal

- Line Chamberland, sociologue, professeure à l'Université du Québec à Montréal et fondatrice de la Chaire de recherche sur l'homophobie ;

OrdreMontréalOrdreMontréal
- Luc Provost, créateur du populaire personnage de Mado Lamotte, pilier haut en couleur de la scène montréalaise et entrepreneur.

Les autres récipiendaires de ce titre sont :

- Marguerite Mendell, cofondatrice de l'Institut Karl Polanyi et de l'Association communautaire d'emprunt de Montréal, professeure à l'Université Concordia;
- Norman Steinberg, philanthrope, vice-président de BFL Canada;
- J. Sebastian van Berkom, philanthrope, fondateur et associé, président du conseil et chef de la direction de Van Berkom gestion mondiale d'actifs;
- Dorothy Williams, historienne, spécialiste de l'histoire des Noirs au Canada, auteure de The Road to Now : A History of Blacks in Montreal.

Pour leur part, les personnes suivantes recevront le titre de chevalière ou de chevalier de l'Ordre :

- Louise Bessette, pianiste concertiste et professeure au Conservatoire de musique de Montréal;
- Isabelle Boissé, directrice générale de l'Institut Pacifique;
- Mario Fortin, ex-directeur général des cinémas Beaubien, du Parc et du Musée;
- Véronique Lacroix, cheffe d'orchestre et fondatrice de l'Ensemble contemporain de Montréal;
- Anne-Marie Mes-Masson, chercheuse et professeure au Département de médecine de l'Université de Montréal;
- Menka Nagrani, chorégraphe, metteure en scène et artiste multidisciplinaire, directrice fondatrice des Productions des pieds des mains;
- Nancy Neamtan, cofondatrice et ex-présidente du Chantier de l'économie sociale;
- Gabor Szilasi, photographe de la vie Montréalaise, mentor et professeur.

À propos de l'Ordre de Montréal

À l'occasion du 375e anniversaire de Montréal et en complément des symboles municipaux que sont les armoiries, adoptées en 1833, et le drapeau, en 1938, l'Ordre de Montréal a été créé au titre de la plus haute distinction honorifique décernée par la Ville. Cette distinction honorifique vise à reconnaître les mérites de Montréalaises et de Montréalais s'étant distingués par :

- L'éminence de leur contribution au développement de la ville;
- La notoriété de leur apport à son rayonnement local et international;
- Le caractère exemplaire de leur engagement au service de leurs concitoyennes et de leurs concitoyens;
- La qualité remarquable de leurs réalisations professionnelles.

Pour plus de détails, visitez le site web Ordre de Montréal

Plus de 60 artistes d’ici sont à l’honneur dans l’exposition Variations sur l’art d’ici, à l’affiche du 24 avril au 5 mai, à l’Écomusée du fier monde.


Admirez la création contemporaine d’ici


Selon Bernard Lévy, écrivain et ancien rédacteur en chef de la revue Vie des Arts (1992-2018), l’exposition « loge à l’enseigne du pluralisme. Des œuvres d’artistes chevronnés côtoient celles d’artistes émergents; par ailleurs, arts figuratifs et arts abstraits font bon ménage. L’objectif principal de l’événement ne consiste pas à satisfaire tous les goûts, il répond plutôt au souci d’être le plus représentatif possible des genres et des styles qui caractérisent la créativité artistique qui s’étend de l’ère moderne aux tendances de l’art contemporain et actuel au Québec. Ainsi avec Variations sur l’art d’ici, l’Écomusée du fier monde demeure résolument au service de tous les publics. [...] "

À travers une variation de styles, de thèmes et de techniques, admirez une sélection d’œuvres picturales représentative de la création contemporaine québécoise et canadienne. L’entrée à l’exposition est gratuite. 

Écomusée

Les œuvres exposées seront mises aux enchères lors du 23e encan bénéfice au profit de l’Écomusée du fier monde, qui propose une double formule. Le mardi 7 mai, un encan crié mettra 36 œuvres à la vente. 30 autres œuvres seront accessibles au moyen d’une plateforme de mise en ligne lors d’un encan virtuel, qui se déroulera du 24 avril au 8 mai.

Pour cette édition 2024, on retrouve des oeuvres provenant d’un noyau d’artistes que l’on peut qualifier d’habitués : Luc Béland, Stéphanie Béliveau, Pierre Blanchette, Graham Cantieni, René Derouin, Hélène Goulet, Jérôme Fortin, Muriel Faille, Michel Lagacé, Jean-Pierre Morin, Marc Séguin, Irène Whittome. 

Et puis, il y a des œuvres signées par des artistes remarquables dont les noms jalonnent l’histoire de l’art moderne du Québec :
Marcel Bellerive, André Bergeron, Louis-Pierre Bougie, Kittie Bruneau, Marcelle Ferron, Frère Jérôme, Denis Juneau, Fernand Leduc, Maurice Perron, Jean Jérôme, Jean-Paul Riopelle, Robert Savoie, Francine Simonin, Claude Vermette, ZÏLON.

Enfin, les amateurs découvriront quelques nouveaux venus : Martine Bertrand, Marie- Chloé Duval, Gilles Bossé, Jean-François Lauda, Philippe Mayer.

Pour consulter le catalogue des oeuvres, c'est ICI.


Écomusée du fier monde
2050, rue Atateken
Montréal (Qc)

Plusieurs activités culturelles d’intérêt pour la communauté LGBT s’annoncent à Montréal et ailleurs en région en prélude à l’été. Le monde du théâtre est particulièrement actif ces temps-ci. En voici quelques-unes parmi d’autres.

Les anciennes odeurs
de Michel Tremblay

Printemps théâtral

Jean-Marc, professeur de cégep de trente-huit ans, reçoit chez lui son ex-amant, dont le père se meurt dans une lente agonie. Ce lieu est chargé d'odeurs et d'émotions, de souvenirs heureux et de non-dits moins heureux qui vont guider les personnages dans leurs conversations.

Productions Jean-François Quesnel
Théâtre de la Comédie de Montréal
1113 Boul. de Maisonneuve E, Montréal
16-17*-18 mai 2024
* Interprétation simultanée en langue des signes québécoise.

Billetterie : Zeffy

-----------------------------------------------

Being at home with Claude
de René-Daniel Dubois

Printemps théâtral

L’histoire de Being at home with Claude résonne pour beaucoup de personnes s’identifiant comme 2ELGBTQI+. Lundi 5 juillet 1967. Palais de Justice de Montréal. Alors que l’Expo bat son plein survient un fait divers troublant. Un meurtre crapuleux. Face à un inspecteur déterminé à le faire avouer, un jeune prostitué lève progressivement le voile sur les motifs d’un crime impardonnable pour le commun des mortels.

Une coproduction barre/oblique x La p’tite réplique
Petite salle du Centre culturel de l’Université de Shebrooke,
2500 boul. de l’Université, Sherbrooke
4, 5 et 6 avril 2024

Billetterie : Zeffy

---------------------------------------------

Every Day She Rose
de Andrea Scott et Nick Green

Printemps théâtral

Une pièce qui explore les relations entre amis et alliés et du privilège qui les séparent. Après la manifestation de Black Lives Matter lors du défilé de La Fierté de Toronto en 2016, deux amis découvrent que leurs politiques raciales et queer ne sont pas aussi alignées qu'ils le pensaient, et les dramaturges qui sont derrière leur histoire doivent trouver comment interpréter cette réalisation.Cathy-Ann, une femme Noire hétérosexuelle, et son colocataire Mark, un homme blanc homosexuel, sont rentrés du défilé avec des points de vue très différents sur ce qui s'est passé et sur la manière dont cela a affecté leurs propres communautés.

Production Black Theater Workshop
(en anglais avec surtitres français)
Théâtre Espace Libre (Studio)
1945, rue Fullum, Montréal)
Du 4 au 13 avril 2024


Billetterie : BTW
_____________________________________

Un coeur habité de mille voix

Printemps théâtral

Roman de Marie-Claire Blais
Adapté pour la scène par Kevin Lambert

Un homme trans en fin de vie qui se prépare à recevoir des ami.e.s. Le personnage, René, 93 ans, commence sa journée en pyjama entouré de son infirmière et d’une grande amie, Louise, qui l’aide à s’habiller. Et au cours de cette journée qui doit se terminer avec l’arrivée d’amies, il dévoile des parties de sa vie, se remémore des amours passées, et parle des luttes auxquelles il a participé comme personne transgenre à l’époque contre l’intolérance. Marie-Claire Blais aborde la question de la mémoire et de la nécessité de se souvenir du passé et des luttes menées par les personnes et les groupes LGBGTQ+, surtout face à la montée de l’homophobie et de la transphobie, et donc, c’est non seulement un testament littéraire mais aussi un testament politique.


Coproduction : Ubu compagnie de création et Espace Go
À l’Espace Go
4890, boulevard Saint-Laurent, Montreal
Du 2 au 28 avril 2024

Billetterie : Espace GO

--------------------------------------------------

La Duchesse de Langeais
De Michel Tremblay

Printemps théâtral
Personnage emblématique, voir mythique de l’œuvre de Tremblay, « Se tenant debout, au bar d’un tout inclus défraîchi quelque part dans le sud, celle qui se présente comme une des plus grandes stars mondiales, la Duchesse de Langeais, vous parle directement, à cœur et à corsage ouvert, de tout et de tout le monde. Son langage est coloré, étonnamment cru et elle en a gros sur le cœur. Elle nous parle de sa vie, se délectant en nous livrant les plus croustillants détails. Hilarante, irrévérencieuse, on ne sait si c’est vérité ou fabulations, mais on reconnaît entre les lignes toute la souffrance d’un homme qui garde, envers et contre tout, une soif d’amour insatiable. »


Interprété par Luc Arsenault
Mise en scène de Fred Gagnon
Théâtre de la Comédie de Montréal
1113 Boul. de Maisonneuve E, Montréal
Supplémentaire : 24-25 avril 2024

Billetterie : La Duchesse

__________________________________

Le Grand Jeu
Adaptation du film The Full Monty

Printemps théâtral

Quand quatre gars sur le « BS » décident de monter un show de strip-tease. Mais comment passer de « Emploi Québec » au « 281 » quand on a une bedaine et que l’on s’approche plus du colon que de l’Apollon ?! Ils n’ont rien à perdre, rien à cacher… Pour s’en sortir, ils vont tout déballer !


Mise en scène : Jamin Chtouki
Interprètes : Luc Arsenault, Alexis Paquette, Alex Laroche. Jamin Chtouki
Théâtre de la Comédie de Montréal
1113, Boul. de Maisonneuve E, Montréal

Samedis 13 et 20 avril 2024
Vendredis 19 et 26 avril 2024


Billetterie : Le Grand Jeu

Flux RSS

Souscrire

Catégories

Mots clés

Autres articles

Archives