Glenn Crawford was the instigator of the Build Our Bank and LGBT Village initiatives in the famously reserved capital since starting the volunteer-run project in 2007. While he has recently stepped down as president of The Village, making room for new ideas from successor Ian Capstick, Crawford has left an indelible mark on a town where there wasn’t a lot of consensus about creating a gay village.
Born out of town hall meetings about the reconstruction of Bank Street, the idea of designating the stretch between Wellington and Gladstone as The Village was about “trying to get a sense of belonging and place, where people feel they can be themselves, have access to services, fool around and shop,” Crawford says. “Gradually a lot of LGBTQ organizations have coalesced into this area… Forming The Village was a natural progression.” When he started fundraising and participating in public advisory committees five years ago, Crawford came up against both the veiled homophobia of a local business improvement association, as well as criticism from the LGBT community that the project was coming 10-20 years too late.
“People were asking Why do we want to create a ghetto? A lot of that criticism comes from people who are out [of the closet],” Glenn says with his typical incisiveness, “from people who have the relationship, two dogs and friend circle. I don’t need a Village either! It’s for people who are struggling in suburban or rural areas; it can be for everyone.” And as a child of the sleepy, inaccessible suburb of Kanata – “not an easy place to grow up gay” – Crawford speaks from experience. Like most LGBT people in any Village in any major city anywhere, the urban geographic bubble exists as much for townies as it does for people who have moved there to escape the stifling places they come from.
And lest you think that Crawford’s project was for commercial reasons alone, it may seem counterintuitive that he’s not a shop-keeper himself, but rather a website and graphic designer who lives just off Bank and works part time in a local gallery. “There’s a social aspect to it. Taking pride in who you are and finding a sense of value in there being a community,” which for him includes keeping the subsidized housing in the area, and watching out for condo development that could “force out the funkier elements.”
“It’s [about] putting roots down; people say it’s 20 years too late, but for me it’s just in time,” Glenn concludes. Echoing a theme that has emerged in everything from architecture to sociology, he adds that “The online world is not the same as having a real community. I worry about that, about younger generations, they’re not valuing the sense of community.”
So maybe when you walk by the “We Demand” mural that The Village commissioned on Gladstone and Bank Streets, you might get a sense of what that community looks like and is for, and clap your fairy hands for Glenn Crawford.
Photo by Noreen Fagan
Séjourner aux Îles de la Madeleine, c’est davantage qu’une escale exotique au milieu du Golfe Saint-Laurent. Tous les intervenants du milieu redoublent d’efforts pour assurer que les visiteurs, autant les nouveaux que ceux qui y reviennent, profitent totalement de leur séjour. Depuis quelques années, la destination des Îles est de plus en plus populaire et les besoins en hébergement sont en forte croissance.
Cela a stimulé deux entrepreneurs qui ont à cœur le développement intelligent et cohérent de l’offre d’hébergement indépendant aux Îles, avec l’engagement et la contribution des commerçants locaux pour compléter l’expérience. C'est dans cet esprit que Maison Mer est né et a développé son offre. L’archipel abrite des adresses aussi inspirantes qu’élégantes et l’on doit s’assurer que chaque détail est pensé pour faire d’un séjour une véritable parenthèse enchantée.
Les initiateurs de ce concept original, le couple Vincent Morel et Jan-Nicolas Vanderveken, sont eux-mêmes les propriétaires de l’hôtel-boutique juché dans les hauteurs de Bassin, sur l’Île du Havre-Aubert, le Petit hôtel de la montagne. Ils sont tombés en amour avec les îles dès leur premier contact. « Nous sommes atterris aux Îles en 2016, et nos cœurs ne sont jamais vraiment repartis. À travers les voyages, les livres et les musées, on s'inspire pour créer des hébergements qui allient design contemporain, raffinement et vie maritime », explique Jan-Nicolas, ajoutant que Vincent venait aux Îles avec ses parents durant sa jeunesse.
Vincent et Jan-Nicolas dans le confort de leur demeure
Depuis leur arrivée, ils ont réalisé deux premiers projets d’hébergement avant celui du Petit hôtel : Les Rochers, une maison d’architecte au design unique, et la Blanche de l'Ouest, une grande maison typique des Îles totalement rénovée, également proposées par Maison Mer.
Pour élargir leur passion, ils se sont associés à d’autres propriétaires d’hébergements similaires pour créer une offre de qualité hôtelière dans le confort d'une maison privée. On y propose une sélection de maisons à louer et d'hôtels aux Îles, où le confort d'une maison rencontre l'élégance des services hôteliers.

Les maisons et hébergements de la collection Maison Mer ne sont pas choisis au hasard; être membre de la collection est un véritable gage de qualité pour les propriétaires de ces lieux uniques, chacun trié sur le volet, pour garantir non seulement du charme et du confort, mais aussi un standard de service et de satisfaction.
Les appellations de chaque lieu, leur location et la description qu’on en fait, contribuent à allumer des étoiles dans les yeux et à fabriquer les rêves des voyageurs qui les consultent. Hôtels-boutiques, maisons d’architectes, résidences typiques, maisons d’exception, il y en a pour tous les goûts et pour tous les besoins et ce, un peu partout sur l’archipel, mais toutes avantageusement situées près des rives, des plages ou de panoramas imprenables.

Trop longtemps dans l’industrie, on a associé le prix à la qualité, mais Jan Nicolas explique avoir découvert que ce n’est pas toujours vrai! « Ce n’est pas parce qu’on paie cher qu’on a automatiquement droit à de la qualité — et c’est précisément pour ça que Maison Mer existe: pour aider les voyageurs à trouver, en toute confiance, les meilleures adresses où vivre pleinement la magie de l’archipel, sans déception ou pépins de vacances ».
Un « petit hôtel » qui en mène large
Installé dans un ancien magasin général, le Petit hôtel de la Montagne domine le paysage et se présente comme un lieu qui se distingue de bien des façons. Il propose quatre chambres de grand confort, chacune pourvue d'une salle de bain privée. L’endroit respire le design recherché et le bon goût dans tous les racoins. L'accès au bâtiment ainsi qu'à chaque chambre se fait en libre-service, grâce à des serrures munies de codes individuels.

De plus, on peut profiter des superbes espaces communs, comprenant au rez-de-chaussée une buanderie et une vaste terrasse. À l'étage, une cuisine ouverte, un salon bibliothèque, et une salle à manger sont à la disposition des clients, créant ainsi un espace idéal pour effectuer du télétravail durant la journée.
Doté d'une terrasse avec vue imprenable, le Petit hôtel de la Montagne propose gratuitement une connexion Wi-Fi dans l'ensemble de ses locaux et un stationnement privé.

Les chambres ont été pensées pour offrir un haut niveau de confort et de raffinement. Les planchers radiants, le contrôle de chauffage et de climatisation individuel et la literie haut de gamme sont quelques détails qui rendront votre séjour exceptionnel. Pour les petites familles, en plus d’offrir des chambres familiales à deux lits, on met à leur disposition un parc pliant, un siège d'appoint et de la vaisselle pour enfants.
En façade, on a accès à un café, boutique et galerie d’art, Maison Papier, qui apporte un cachet original à ces lieux excentrés du circuit touristique principal. Avec sa propriétaire, Maude Jomphe, le couple Vincent et Jan-Nicolas préparent pour 2026, un ambitieux projet d’aménagement d’une partie du sous-sol en une galerie d’art et un espace multifonctions permettant de créer un pôle culturel original. On souhaite y accueillir des artistes en exposition, y tenir également des réunions ou événements d’affaires, lancements et conférences de presses, 5 à 7 corporatifs, et en faire un lieu de rencontres populaire et recherché.

Collection Maison Mer
maisonmer.ca
438 230-3200

Petit hôtel de la Montagne
petithoteldelamontagne.com
2979, ch. de la Montagne
Bassin
Îles de la Madeleine (Québec) G4T 0A4
438 816-9977
Après avoir travaillé pendant six ans à l'atelier-boutique À marée basse, la photographe et designer graphique Maude Jomphe a décidé en 2022 de se lancer dans l'aventure de Maison Papier, à la fois boutique, galerie et lieu d'événement. Sa motivation : favoriser la découverte d'artistes madelinots aux visiteurs tout en rendant leur art davantage accessible et abordable.
Passionnée par le design, les arts, et les Iles de la Madeleine, sa terre-territoire d'accueil depuis plus de 15 ans, elle souhaite faire rayonner le talent des artistes d'ici. « Je souhaite les faire rayonner davantage, afin de permettre à un plus large public de découvrir les artistes, de tisser des liens sensibles avec leur démarche et de pouvoir s’entourer d’œuvres qui inspirent et embellissent le quotidien », explique-t-elle alors que Maison Papier a fêté ses trois ans en juin dernier.

À voir toutes les œuvres qui garnissent murs et étagères de ce local lumineux qui siège au rez-de-chaussée du PetIt hôtel de la montagne, sur les hauteurs de Bassin, sur l'île du Havre-Aubert, son appel a été entendu. Cette maman de jumelles qui se retrouvait sans travail et sans projet précis en février 2022 a suivi son inspiration en visitant cet espace vide : elle a eu un coup de cœur et a entrepris de créer son entreprise avec le soutien et l’encouragement des propriétaires des lieux, Vincent et Jan-Nicolas.
La galerie-boutique M A I S O N P A P I E R présente entre autres le travail d’artistes en arts visuels des Îles de la Madeleine sous forme de reproductions imprimées sur papier. Chaque œuvre sélectionnée est photographiée, retouchée, puis imprimée avec des encres à pigments sur un papier au fini lisse et mat. Le résultat se traduit par une reproduction fidèle et vibrante des couleurs, et un rendu tout en finesse des détails et subtilités de l'œuvre originale. On y trouve aussi des cadres et des objets choisis réalisés par des artisans des îles. On peut également s’y assoir pour déguster un café devant la large vitrine au fond du local ou sur la terrasse arrière avec vue imprenable sur le barachois.

Fait intéressant et original, parmi les étapes qui constituent la structure de Maison Papier, une s'avère particulièrement précieuse. On propose la visite de l'atelier de l'artiste, cet antre sacré, intime et rempli d'énergie créative.
Il importe aussi de mentionner l’idée commune de Maude Jomphe et de ses propriétaires qui préparent pour 2026, un ambitieux projet d’aménagement d’une partie du sous-sol en une galerie d’art et un espace multifonctions permettant de créer un pôle culturel original. On souhaite y accueillir des artistes en exposition, y tenir également des réunions ou événements d’affaires, lancements et conférences de presses, 5 à 7 corporatifs, et en faire un lieu de rencontres populaire et recherché.
On vérifie les horaires de Maison Papier qui reste ouvert toute l'année sur sa page Facebook. Une visite qui vaut le « petit détour » en ce lieu excentré du parcours touristique principal des Îles, mais sait gagner les cœurs et fasciner les yeux.

Maison Papier
maisonpapier.ca
2979 Chemin de la Montagne
Bassin, QC G4T 0A4
(418) 937-4279
Encore cette année, pendant la troisième semaine d'août, la communauté LGBTQ+ d’Ottawa et de partout en Ontario et d’ailleurs au Canada est invitée à prendre part aux diverses célébrations dans les parcs, les rues, les clubs et d'autres sites de la ville, dans le cadre de Fierté dans la Capitale.
Depuis le 16 août et ce jusqu’au dimanche 24, les points forts de la Fierté dans la Capitale sont les événements sportifs, la fête de l'arc-en-ciel, le pique-nique familial et le défilé de la Fierté, qui sont toujours très populaires. Une douzaine d'événements signature et plus de 50 événements communautaires, dont beaucoup sont gratuits, sont au programme en 2025!

La fin de semaine du festival, l'intersection des rues Bank et Somerset Ouest, le centre du village gai d'Ottawa, devient un centre de divertissement avec de la musique en direct, une foire communautaire et une brasserie en plein air. Le festival Fierté sur Bank est plus grand que jamais, s’étendant sur 14 blocs de ville sur Bank Street, de Gladstone à Laurier, et réunissant des groupes communautaires locaux, des artisans et des entreprises. Profitez des terrasses prolongées des restaurants et des bars, ainsi que des camions-restaurants.

Le Défilé de la Fierté est de retour avec la communauté criant sa Fierté, haut et fort ! Avec plus de 200 groupes, plus de 10 000 marcheurs, ainsi que le présidence d’honneur et le groupe d’honneur de cette année qui conduiront le défilé, le dimanche 24 août dès 13 heures. Le départ a lieu au coin des rues Elgin et Laurier, pour se terminer au coin des rues Kent et Albert.
En soirée dimanche, de 18h à 20h, le populaire T-Dance se tiendra au site de la Scène Principale TD • rue Bank et rue Slater.
Fait à signaler, Jeunesse Idem de Gatineau, au Québec, tenait sa Semaine de la fierté en Outaouais du 15 au 24 août avec des activités s’adressant aux jeunes en particulier. Le tout se termine avec la participation au défilé à Ottawa le dimanche après-midi.

Fierté dans la Capitale
capitalpride.ca
613-680-3033
La Fierté prend vie cette année avec Jeunesse Idem à Gatineau. Créé en 1995, l’organisme Jeunesse Idem vise à améliorer la qualité de vie des jeunes de 7 à 35 ans gais, lesbiennes, bisexuel.LEs, trans et en questionnement ainsi que de sensibiliser la population de la région de l'Outaouais face aux réalités de la diversité des orientations sexuelles et des identités de genre.

Pendant 10 jours en août, on offrira une programmation haute en couleurs, en inclusion et en célébration des communautés LGBTQ+.
Quelques détails pour donner un aperçu de ce qui attend les participants.es :
- Le vendredi 15 août : Cérémonie de lever du drapeau, de 10h00 à 11h00 à la Maison du Citoyen.
- Le samedi 16 août : Beach Party Ado, de 11h00 à 17h00 au Parc Moussette (Gratuit avec option payante)
- Le dimanche 17 août : Lecture de conte par une Drag queen, 10h30 à 11h45 à la Bibliothèque Donalda-Charron). C’est gratuit et pour les familles.

En semaine, le mardi 19 août : Soirée projection du film C.R.A.Z.Y en collaboration avec Ciné Jonction, de 19h45 à 22h00 à Place Laval. Activité gratuite offerte aux 13 ans et plus.
- Le mercredi 20 août : Soirée disco silencieuse de 17h00 à 21h00, gratuit pour tous, à Bibliothèque et archives Canada, au 625 Boul. du Carrefour, Gatineau
- Le jeudi 21 août : Soirée bingo musical au Minotaure animée par Rita Baga en collaboration avec BRAS Outaouais et l'As des jeux, de 18h00 à 21h00, Activité payante, pour 18 ans et plus, au 3 rue Kent, Gatineau
- Le vendredi 22 août : Activité familiale et show de drag de 16h00 à 23h00, gratuit, à Place Laval
Le dimanche 24 août : Défilé de la fierté à Ottawa de 10h00 à 16h00, départ devant l'hôtel de ville. Toit le monde est invité à participer.
À chacune des activités, on accueillera les participants et on animera les lieux de diverses façons. Pour plus de détails, on consulte le site web de Jeunesse Idem ou sa page Facebook.
La Fierté des Hautes-Laurentides débarque en grand pour une deuxième édition, du 31 juillet au 2 août. Ça débute dès ce jeudi soir par un Karaoké Fier à la salle Le Chapeau. Vendredi soir, on participera à une marche dans les rues de Mont-Laurier : départ à 19h de la Microbrasserie La Lièvre en direction de la salle de spectacles Le Chapeau.
Cette année, on célèbre la diversité, l’amour et la fierté avec trois soirées festives à ne pas manquer. Après la marche vendredi, on invite les gens à un Open Mic Fier où chacun et chacune pourront prendre la parole pour partager leur fierté ou encourager ceux qui le font. Samedi soir, c’est une soirée Cabaret Drag – Spécial Fierté qui est présentée, un show 100 % drag avec plus de 13 artistes sur scène.

Le fondateur de Fierté Hautes-Laurentides, Maxime Bélisle, travaille depuis plusieurs mois à planifier cette 2e édition avec une équipe de bénévoles et avec la collaboration d’intervenants de la communauté régionale qui supportent la tenue de l’événement, dont la Ville de Mont-Laurier, les municipalités de Lac-Des-Écorces et Sainte-Anne-Du-Lac, la Microbrasserie La Lièvre et la salle de cabaret-spectacles Le Chapeau. « Pas si mal pour une petite ville de 14 000 habitants située à 240 km au nord-ouest de Montréal », assure-t-il.
Fierté Hautes-Laurentides est également supportée et encouragée par l’organisation Fierté Montréal.
Maxime Bélisle, fondateur et président
Rappelons que c’est en août 2024 que Fierté Hautes-Laurentides a présenté da première édition. Lors de la marche dans les rues de Mont-Laurier, des drapeaux de toutes sortes flottaient au vent. Selon Maxime Bélisle, président de Fierté Hautes-Laurentides, la communauté LGBTQ+ demande à être respectée et c’est le message de la marche. « C’est un message de tolérance et de respect. À la base c’est le respect qu’on demande. La marche c’est pour dire qu’on est là et qu’on veut du respect ».

Les organisateurs de la marche se sont mis d’accord pour dire que la réception de la communauté a été très positive envers le défilé. « En général, nous sommes vraiment contents de la réponse de la communauté. Les gens se sont levés et ont répondu présents. Pour nous, c’était un rêve. C’est touchant de voir que les gens se sont ralliés et dans un plus grand nombre qu’on pensait ».
Cette année, encore une fois, Fierté Hautes-Laurentides assure que ses activités sont ouvertes à toustes, autant LGBTQ+ que les allié·es, leurs amis et leurs familles.
Toute la programmation sur la page Facebook de l’organisme.
The Mile End neighbourhood’s name seems to have come from a 19th century racing track that roughly covered the zone delineated by St-Joseph Boulevard, Mentana Street, Mont-Royal Avenue and Berri Street. Indeed, a 1 mile distance separated the racing track from the former limits of Montréal. Thus, Mile End.
Although the neighbourhood is officially part of the Plateau Mont-Royal district, Montrealers differentiate the two, as Mile End is situated in one of the most bilingual and multiethnic sectors of the city, in the western extremity of the mainly French speaking Plateau. It had long been the heart of Montréal’s Jewish community and Hassidic Jews are still very much present, though many have migrated slightly to the west, spilling into Outremont. Both the Fairmount and St-Viateur bagel factories, true Montréal institutions that have popularized bagels in the city, are emblematic of the neighbourhood. The Greek community is also very much present, especially on Avenue du Parc.
Since the 1980s, Mile End is known as a neighbourhood of largely artistic inclinations, and many artists, musicians, writers and filmmakers have elected residence here. The streets are peppered with many art galleries, designer workshops, specialized boutiques and cafés. Mile End’s transformation was reinforced by the establishment of big-time multimedia enterprises in former factories. Take a stroll along St-Laurent Boulevard, Parc Avenue, Fairmount, St-Viateur and Bernard streets and discover the eclectic diversity of this neighbourhood.
The bohemian nature of the new Mile End opened a space where gays, lesbians and the queer folk could flourish. Today, Mile End is considered Montréal’s second most dynamic area for LGBT culture and the preferred neighbourhood of the queer community in particular. Mile End has also appealed to the lesbian community, a portion of which has migrated to the north out of Plateau Mont-Royal, where it had previously maintained a strong presence for decades.
In the last few years, Mile End has emerged as the centre of the Montréal independent music scene, with internationally renowned band Arcade Fire electing residence there, among others. Other celebrated Mile End dwellers, such as filmmaker Xavier Dolan and singer/songwriter Ariane Moffatt, can often be spotted here. In fact, it is the main filming location of Dolan’s film Les Amours Imaginaires (Heartbeats).
Depuis le temps que j’en rêvais. Voir le Bout du banc et mourir ? Pas tant… mais pas loin.
Le Bout du banc, aussi appelé Sandy Hook, se situe à l’extrémité est de la dune du Havre Aubert. Il forme une « flèche » ou un crochet de sable blanc s’avançant vers l’Île d’Entrée. Cette plage spectaculaire s’étend sur près de 12 km et offre une silhouette étonnante, avec deux courants océaniques qui viennent s’y rejoindre.
Par ailleurs, le Bout du banc recèle un écosystème fragile et précieux : les Dunes de Sandy Hook. Le site abrite un refuge naturel pour les oiseaux migrateurs, attirés par les dunes et les berges stables des extrémités sableuses. Les dunes sont des milieux en constante évolution, essentiels pour le maintien de la biodiversité côtière.
Ce lieu unique est une merveille esthétique et sensorielle : banc de sable, brise océanique, rencontres des courants marins, panorama sur l’île d’Entrée, eau chaude et peu profonde autour du banc. Par ailleurs, sa vulnérabilité est réelle : fréquentation touristique, piétinement, aménagements limités, variations de marées, érosion et montée du niveau de la mer exigent une gestion délicate et durable.

Protéger le Bout du banc, c’est inscrire sa préservation dans un cadre raisonnable : sentiers balisés, accès surveillé, sensibilisation des visiteurs. Et c’est un peu ce qui a incité en 2015 un Madelinot, Clermont Poirier, à offrir des visites guidées à bord d’une longue plateforme de style « charette à foin », tirée par un tracteur, à partir du stationnement de la plage Sandy Hook au bout du chemin de Sable. Il a aménagé cette plateforme avec des bancs d’autobus scolaire et l’a entourée d’une garde sécuritaire. Il y a aussi prévu un espace de rangement pour les sacs et chaises, et y a installé un escalier qui permet l’accès facile par l’arrière.

La Balade au bout du banc de Clermont Poirier permet d’éviter de marcher 13 km aller-retour. Avec un parcours de 40 minutes, on arrive au bout du banc où on peut passer de 90 minutes à 2 heures, avant de s’embarquer pour le retour. On peut même y venir avec son chien et y apporter des chaises de plage.
Il est très probable que l’immensité du panorama et la beauté des éléments vous plongent dans un état de profonde contemplation. Une fois arrivé à l’extrémité du banc de sable, là où la mer reprend tous ses droits, on a l’impression d’avoir atteint le bout du monde. C’est aussi de cet endroit que l’île d’Entrée est la plus rapprochée.

La Balade du bout du banc est devenue si populaire qu’il faut s'y prendre à l’avance pour obtenir une place à bord les jours de sortie, quand la météo est propice. La plupart du temps, les départs se font à 10 heures et à 14 heures. Clermont Poirier s’est entouré d’une équipe pour le soutenir aux réservations et à la gestion, Josée et Colette.
Pour ma part, l’expérience de ce samedi 19 juillet fut un véritable cadeau après plusieurs jours de route et de rencontres entre le Bas St-Laurent et les Îles, en passant par la Gaspésie et l’Acadie. La météo parfaite, soit un 22 C sous un soleil radieux et des vents assez présents, a rendu cette balade inoubliable.

Balade du bout du banc
Chemin du sable
Plage Sandy Hook (Havre-Aubert)
facebook.com/boutdubanc
Réservations : (581) 453-1310
18 juillet 1980. Un groupe de rêveurs qui s’appellent alors Jean-Marc, Claude, Henri et Fernand permettent à ce lieu riche d’histoire de demeurer et d’ouvrir ses portes aux arts et à la musique. Parce que La Grave, c’est un site qui a profondément marqué le développement des Îles de la Madeleine.
Il fallait que je débarque dans l’archipel ce même jour 45 ans plus tard, après une nuit sur le traversier qui relie Souris (I,P.E.) à Cap-aux-Meules, pour apprendre que la soirée de célébrations allait être mémorable.
À l’époque, la Grave était le port d’entrée des Îles et le cœur des activités commerciales, et ce, jusqu’à la fin des années 50. Ce qui fut jadis un magasin général a pris part à l’histoire des Madelinots. Son premier propriétaire, John Phillip Savage, natif de Jersey, s’est établi aux Îles-de-la-Madeleine vers 1865. On prenait le temps d’aller aux nouvelles, de chuchoter les potins, de partager ses inquiétudes, ses espoirs, et de faire des pronostics sur l’avenir du pays.
C’est entre les murs de ce lieu mythique que s’est développé un sentiment d’appartenance fort, un attachement profond à la culture locale sous toutes ses formes, et un esprit festif qui a su traverses toutes les époques depuis sa fondation. En 2007, un vent nouveau souffle sur le café. Trois entrepreneurs dynamiques, Sonia, Francine et Denis apportent leur vision et leur volonté de poursuivre l’institution qui gagne en popularité bien au-delà des Îles. Le Café de La Grave est en voie de devenir un incontournable pour qui vient passer du temps dans l’archipel. Fraîcheur et fantaisie sont les éléments qui caractérisent cette nouvelle équipe.

Puis en 2015, c’est au tour de Marie-Claude Vigneault et de sa mère Nathalie, de prendre les rênes du Café et de s’entourer d’une solide équipe pour poursuivre les activités de l’institution. En fait, au fil des ans, il s’est construit une histoire autour du Café de La Grave à laquelle des milliers de personnes ont contribué de diverses façons.
Ce 18 juillet 2025, des dizaines de personnes, clients de longue date, visiteurs, touristes, familles et amis, ont envahi les lieux pour venir contribuer un tant soit peu à l’événement. Dès 18h30, la salle à manger vibrait de fébrilité. Deux anciens propriétaires du groupe fondateur se sont même faits un devoir de participer. Parce que les souvenirs, c’est ce qui perpétue l’histoire.

Suzanne Richard, au piano, a rappelé à plusieurs l’époque où la musique était au cœur de la vie du Café. Plusieurs ont des souvenirs assez vibrants de ces soirées animées qui se perpétuent encore aujourd’hui.

En plus de ces soirées « traditionnelles » inspirantes, le Café propose également un grand éventail d’expositions d’arts visuels, de spectacles et de « jams » spontanés. De plus, tout en poursuivant les traditions culinaires locales, on encourage les partenariats avec les différentes entreprises du secteur bioalimentaire de la région. Le menu du Café de la Grave a de quoi satisfaire ceux et celles qui aiment se laisser surprendre par des saveurs et des produits différents. Moules, pétoncles, agneau, veau, effiloché de phoque en poutine, morue et plus encore, il y en a pour tout le monde. Au Café de La Grave, rien n’est ordinaire peut-on constater.

Au moment d’écrire ces lignes, les célébrations se poursuivaient. Souhaitons à ses artisans et à toute l’équipe une longue vie afin de perpétuer encore longtemps ce merveilleux lieu emblématique des Ìles.
Café de La Grave
cafedelagrave.com
969, Chemin de la Grave,
Havre Aubert, Îles de la Madeleine (Qc) H4T 9C8
418-937-5765
.
East of the Saint-Charles river and next to Saint-Roch, Limoilou was, throughout the 20th century, the most working-class neighbourhood of Québec city. The American-style urban planning with checkered streets and avenues and rows of triplex apartment buildings is in notable contrast to both the old city, which was built before the arrival of the automobile, and the newer suburbs surrounding it. With its tree-lined avenues typical of 20th century city life and the huge, inexpensive apartments, it has long attracted many students enrolled at the Limoilou cégep, one of the most important colleges in the region.

Marie-Claire Blais
The area takes its name from the French seigneurie of Jacques-Cartier, who was the first explorer to set foot on its soil. Today, it is one of the trendiest neighbourhoods of Québec, thus attracting many gays and lesbians early on. The reinvigoration of Limoilou is particularly noticeable along 3rd avenue in the heart of Vieux-Limoilou, where many restaurants and pubs have set up shop. The new nearby Centre Vidéotron performance hall has also largely contributed to this revitalization.
Fine dining in Limoilou
Among the gay-friendly establishments of Limoilou, the restaurants La Planque and Cendrillon are two key locations on 3rd avenue. La Planque is set up as a sort of shelter from the storm, featuring four distinct atmospheres: the basement hideout is intimate and perfect for meetings, the bar section for a more casual ambiance, the kitchen area is great for those who want to be at the centre of the action, and the mezzanine, which is intimate while still allowing a view of the kitchen and bar. Its neighbour, Le Cendrillon, is a friendly restaurant with an unpretentious and eclectic décor. It aimed to revive a cult neighbourhood location of the same name from the 50’s. Local products are carefully selected from nearby establishments and are at the heart of their menu, composed of homemade-style dishes, Québec cheeses, an oyster bar and wood charcoal-grilled meats.
The nearby Fun en Bouche is Limoilou’s “green” restaurant. In an urban and minimalist décor, this eco-friendly spot specializes in breakfasts, with eggs Benedict, omelettes, crêpes, bread puddings and Viennese pastries. They also serve light meals like paninis, ciabatta or bagel sandwiches and quiches.