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La propriétaire du populaire et réputé restaurant La Maison du pêcheur à Percé, France LeBreux, originaire de Grande-Rivière, a passé presque toutes les 35 dernières années au service de l’établissement. D’abord comme étudiante à la tenue de livres et comptabilité, engagée par Georges Malemonet, le fondateur venu de France en 1978 à 24 ans, puis comme sa conjointe et mère de ses deux enfants.

Georges et ses deux associés avaient identifié ce vieux bâtiment dès son abandon par le groupe de jeunes qui l’avait investi dans les années 1970, pour en faire une auberge de jeunesse, mais aussi pour y établir le chef-lieu du mouvement contestataire du FLQ, ce qui avait fait grand bruit au Québec et ailleurs dans le monde à l’époque.

 
Leur projet de casse-croûte favorisant et mettant en valeur les saveurs des produits locaux, s’est vite transformé en une reconversion du bâtiment vétuste qu’un aménagement adéquat et une mise en valeur aux accents gaspésiens métamorphosent en un étonnant restaurant qui, conservant l’appellation de La Maison du Pêcheur, accueille dès l’été 1985, ses premiers clients.

La Maison du Pêcheur
Au cours des années qui suivent, Georges s’investit totalement dans son œuvre, ajoutant au sous-sol un café bistro offrant un menu complètement différent et attirant un autre type de clientèle, quelque peu noctambule et plus festive, souvent jusqu’aux petites heures du matin.


Puis, en 2015, au sommet de son art et après avoir mené de front deux carrières comme restaurateur et politicien, Georges est bêtement victime d’un accident de la route auquel il ne survit pas. Et comme si ça ne suffisait pas, l’année suivante, en décembre 2016, une violente tempête détruit une partie importante du bâtiment alors situé en bordure de mer, face au Rocher Percé.

La Maison du Pêcheur
La famille, déjà en deuil du paternel, se voit à nouveau confrontée au malheur. France et les deux autres associés du départ entreprennent de faire déménager le bâtiment à son site actuel et de lui ajouter de nouveaux aménagements pour le faire revivre. L’ajout en façade de l’ancien bâtiment d’un magnifique atrium entièrement vitré, constitue un exemple très réussi d’architecture contemporaine parfaitement intégré au bâti traditionnel du bâtiment, permettant aux clients de bénéficier d’une vue privilégiée sur un paysage exceptionnel.

 La Maison du Pêcheur
Dès la réouverture en juillet 2017, le succès est à nouveau au rendez-vous. Le jeune Christophe assure la relève des cuisines suite au décès de Georges. Riche d’une formation culinaire de première classe, Christophe fait de La Maison du Pêcheur un des hauts lieux de la gastronomie de l’Est-du Québec, un restaurant reconnu internationalement, ayant à son embauche, en pleine opération, plus de 80 employés.

 La Maison du Pêcheur
Puis, les deux associés du départ choisissent de quitter le bateau, laissant à France LeBreux la propriété unique de l’établissement, qu’elle accepte d’assumer avec l’appui de sa famille et de son équipe.


Depuis, elle s’évertue à maintenir la cote de la Maison du Pêcheur, en assurant un approvisionnement de produits locaux. La Gaspésie a la cote. Et pour les touristes en quête de produits du terroir, La Maison du pêcheur se veut un passage obligé. « Je cherche le plus possible à m’approvisionner ici. On travaille avec de la pieuvre, des pétoncles en coquille, des escargots, des algues », énumère le chef Christophe en entrevue à La Presse.

La Maison du Pêcheur
De plus, comme pour mettre un baume sur les plaies encore vives des années précédentes, Christophe fut sélectionné en 2021 pour le titre de Révélation de l’année aux Lauriers de la gastronomie québécoise. On le qualifie alors d’étoile montante de la gastronomie gaspésienne.
Le restaurant est ouvert de juin à septembre et emploie près de 60 personnes. Pour sa part, France LeBreux est fière de son équipe et se réjouit de croire que son fils deviendra la relève entrepreneuriale de la Maison du Pêcheur avant longtemps.

La Maison du Pêcheur
maisondupecheur.ca
157, route 132 Ouest
Percé (QC) G0C 2L0
(418) 782-5331

LGBT+ Baie-des-Chaleurs – Association pour la diversité sexuelle et de genre est un organisme communautaire autonome qui œuvre depuis 2011 pour l’ensemble des communautés 2SLGBTQIA+ (autochtone, francophone, anglophone et allophone) de la Baie-des-Chaleurs.

 
L’organisme dont les bureaux logent à New-Richmond, en plein cœur du territoire des quelque 25 municipalités desservies, s’acharne à défendre les droits et intérêts des personnes lesbiennes, gaies, bisexuelles, trans, Two-Spirit, queer, intersexuées, asexuelles et celles en questionnement, reconnu.e.s sous l’acronyme 2SLGBTQIA+.

 
Née d’un flagrant besoin de soutien émanant des personnes de la région et créée dans le but de venir en aide à ces communautés, l’association est officiellement reconnue depuis 2013 par le Centre intégré de santé et de services sociaux de la Gaspésie et par Justice Québec.

LGBT+ Baie des Chaleurs
L’organisme couvre le territoire non cédé de la Baie-des-Chaleurs en Gespe’gewa’gi aujourd’hui appelé Gaspésie. Elle offre ses services dans les MRC de Bonaventure et d’Avignon, qui comprennent 24 municipalités et 2 communautés autochtones. L’équipe travaille fort pour être disponible et inclusive pour les communautés francophones, anglophones, autochtones et allophones présentes sur le territoire.

 
LGBT+-BDC s’est donné une nouvelle coordination générale en la personne de Corinne Lamy au cours des derniers mois. Elle travaille ardemment à compléter le plan d’action stratégique, à revamper et améliorer le site Web et à réaliser davantage de communications avec les membres des diverses communautés. Corinne ajoute qu’elle et ses collègues vont discuter de la possibilité de tenir une première Fierté BDC au cours des prochaines années.


Les personnes intéressées peuvent s’inscrire à l’infolettre et devenir membres en se rendant sur le site Web https://lgbt-bdc.net

LGBT+-BDC

lgbt-bdc.net130, boul. Perron O.
New Richmond (QC) G0C 2B0
581-886-5428

Perché sur un promontoire à l’entrée ouest du secteur à forte densité touristique de la ville de Percé, en Gaspésie, l’Hôtel Le Mirage occupe un point de vue unique et exceptionnel : la totalité de ses 67 chambres a vue sur le fabuleux Rocher Percé, au large de la côte dans la Baie des Chaleurs.


Le bâtiment de l’accueil à l’entrée du site abrite les bureaux de la direction de même que le comptoir de la réception. La qualité de l’accueil est prioritaire pour François Ouellette et rien n’est négligé pour qu’elle soit toujours constante.

Le Mirage
L’hébergement se fait dans une enfilade de bâtiments de deux étages avec accès au-devant au rez-de-chaussée et au premier étage via de longues galeries. Derrière, les immeubles sont équipés de balcons pour chacune des chambres, comportant des fauteuils pour contempler le paysage incroyable qui s’offre dans la baie.

Le Mirage
Le stationnement est vaste et gratuit ; chaque espace est identifié au numéro de la chambre occupée par les voyageurs. « Le stationnement au centre-ville est assez coûteux, donc les clients peuvent marcher vers les restaurants, boutiques et autres attraits en laissant leur voiture à l’hôtel en toute sécurité », ajoute le directeur du Mirage.


Les propriétaires de l’hôtel, François Ouellette et Andrée-Anne Labonté, s’assurent au quotidien que tout est en place pour satisfaire la clientèle. L’établissement coté 3 étoiles dispose d’un court de tennis et d’une piscine extérieure. L’Internet sans fil (WIFI) est disponible partout gratuitement et chaque chambre possède un téléviseur avec service de câble, une machine à café, un mini-frigo et une chambre de bain privée.

 Le Mirage

Le Mirage
Si l’hôtel n’offre pas de service de restauration depuis quelque temps, son président croit que la qualité des nombreux restaurant à proximité compense largement cette situation.


Originaire de Carleton-sur-Mer, la famille de François Ouellette est dans le monde de l’hôtellerie depuis plus de 100 ans. C’est en 1989 qu’ils ont pris possession du Mirage à Percé, puis François en est devenu le directeur et propriétaire un peu plus tard. Il s’est adjoint les services d’André-Anne Labonté il y a peu de temps pour en faire son associée. Elle agit comme vice-présidente et gère le volet des ressources humaines, entre autres.


La direction du Mirage gère un plan de rénovations des installations qui prévoit des travaux dans un certain nombre de chambres chaque année, sans parler de l’entretien permanent des bâtiments et de ses équipements. Les effets de la pandémie de COVID se font encore sentir chez les entreprises de construction qui ont peine à rencontrer tous les projets de travaux actuellement, ce qui a pour effet de ralentir quelque peu le plan prévu.


Le centre-ville de Percé est situé à 1 km de l'hôtel, tandis que l’île Bonaventure est accessible à partir du quai à 10 minutes à pied de l'hôtel . Un grand nombre de sites d’intérêt se trouvent à peu de distance du Mirage.

Hôtel Le Mirage
le-mirage.quebechotels.info/fr
288, route QC-132,
Percé (QC) G0C 2L0
(418) 782-5151

Barbara et Phil Thibodeau ont créé de toutes pièces, sans jeu de mots, cette résidence imposante montée pièces sur pièces qui agit comme gite Bed & Breakfast en bordure de mer à Pointe-Verte au Nouveau-Brunswick. Et ils l’ont appelée Gîte Toutes Saisons pour exprimer leur volonté d’en faire un lieu d’accueil toute l’année.


Ainsi, chacune des quatre chambres porte un nom évocateur : Coucher de soleil d’été, Lever de soleil d’automne, Refuge d’hiver, Sérénade du printemps.

L’hospitalité en toutes saisons  L’hospitalité en toutes saisons
Situé entre Bathurst et Campbelton, le gîte a débuté à accueillir des voyageurs en 2000. Quelques années auparavant, ce site n’était qu’un grand terrain de deux acres sans aucun aménagement. Après l’avoir acquis en 1999, ils ont alors entrepris d’y construire une grande maison et d’y aménager un terrain qui rencontre leurs valeurs et leur passion, avec en prime la proximité immédiate de la mer avec ses marées, ses levers de soleil et sa faune aviaire aquatique.

L’hospitalité en toutes saisons
Phil et Barbara ont engagé de la main d'œuvre locale pour la construction de leur gîte. Ce cottage en bois de cèdre local, entièrement conçu par les propriétaires, est un lieu de sérénité dans la Baie des Chaleurs.

 
Amoureux de la nature, les hôtes ont une belle conscience écologique, ils font une saine gestion des déchets ainsi que des ressources alimentaires, ils s'approvisionnent le plus possible localement, mettant en valeur les artisans du coin. Ils ont opté pour un chauffage au sol qui alimente en chaleur seulement les espaces occupés dans la journée, afin de réduire l'énergie consommée.

 
D'un engagement social indéniable, Phil (originaire de Bathurst) et Barbara (née en Ontario) sont des hôtes qui partagent leur culture avec authenticité et générosité. Ils se mettent à table avec les voyageurs et partagent autant d'anecdotes de vie que de connaissances diverses.
Phil a longtemps participé au comité multiculturel visant à favoriser l'échange entre les locaux et les immigrés, en plus d’être bénévole dans l'accompagnement des personnes malades. Ils ont à cœur de promouvoir le changement dans leur milieu. Barbara a pris sa retraite il y a quelques années d’une carrière d’enseignante à Chatam en Ontario.

L’hospitalité en toutes saisons
Les seules règles de la maison, ce sont : arrivez quand vous voulez, couchez-vous quand vous êtes fatigué, levez-vous quand vous êtes bien reposé et mangez quand vous avez faim ! Les quatre chambres sont spacieuses et douillettes et vous invitent au sommeil paisible. Fin cuisinier, Phil sait surprendra avec un délicieux petit-déjeuner local à la grande table de leur belle salle à manger rustique. « Phil adore préparer des repas pour les gens », explique Barbara. Il est dans son élément dans la cuisine. « Faut le voir aller quand on reçoit la famille dans le temps des Fêtes ou qu’on accueille des groupes au gîte », ajoute-t-elle.

L’hospitalité en toutes saisons
Ils ont beaucoup d'histoires à raconter et ils les partagent avec authenticité et simplicité avec leurs hôtes. Ils ont élevé une belle famille de quatre enfants, dont une réside encore en Acadie et trois sont en Ontario. Une de leur petite-fille, cuisinière de profession, a déjà démontré un intérêt pour prendre la relève de ses grands-parents lorsque ceux-ci décideront de passer le flambeau. Phil a 83 ans et Barbara 78 ans. Même s’ils sont en relative bonne santé, le jour viendra où ils devront penser à se reposer et vivre des jours paisibles. Tenir et gérer un gîte pendant près de 25 ans, ce n’est pas de tout repos.

 
Plusieurs services sont inclus dans le tarif d’hébergement, incluant le petit déjeuner, le wifi, l’accès à la mer et à la plage direct, aux jardins, en plus du stationnement, etc.

L’hospitalité en toutes saisons  L’hospitalité en toutes saisons  L’hospitalité en toutes saisons  L’hospitalité en toutes saisons

Ce qui est certain, c’est qu’un séjour chez ces gens ouverts d’esprits et bien accueillants est le gage de bons moments et de souvenirs heureux.

Gîte Toutes saisons B&B
relaxseaside.com
10, rue des Oiseaux
Pointe-Verte (NB)
(506) 783-3122

À Caraquet, capitale de l’Acadie, il y a de ces lieux qui font partie du paysage touristique depuis belle lurette. La Maison touristique Dugas est de ceux-là. Non seulement parce que ses installations sont charmantes et accueillantes, mais surtout parce que ce sont l’âme et la passion d’une famille qui en tiennent les destinées depuis trois générations.


Ces lieux ont un vécu riche et attrayant depuis la construction de la maison principale en 1926 par l’ancêtre Henri Dugas. La maison fait alors partie d'un domaine impressionnant, contenant une grange, un moulin à bois, un moulin à farine, une scierie et une usine de portes et fenêtres. Malheureusement, en 1945, une grande partie du domaine sera détruite dans un incendie et seulement la maison et la grange seront épargnées.

 Les Dugas
Ayant reçu la maison de son père Émile, Martina Dugas l'a converti en un gîte aux environs de 1977, sous le nom « La Maison Touristique Dugas ». Aujourd’hui, ce sont la fille de Martina, son conjoint ainsi que leurs enfants qui ont repris l’entreprise. « Plus personne ne porte le nom de Dugas, mais on s’assure de perpétuer la tradition familiale d’accueil qui a fait sa réputation », explique le propriétaire Guy Beaucage.


À l’époque de son établissement, le gîte des Dugas était le 2e du genre au Canada. Au fil des ans l’offre d’hébergement a évolué.

 
La qualité de l'immeuble et les matériaux utilisés génèrent l'intention de produire un travail d'une grande qualité. On peut admirer les magnifiques boiseries en chêne, le moulage raffiné et l'élégant escalier-spirale, que les nombreux visiteurs apprécient. Tout a été créé par Henri dans ses ateliers. Le décor, la vaisselle, le piano et la fourniture sont tous traditionnels, la majorité datant jusqu'en 1900. Cela rend cette maison un rare exemple d'une maison typique Acadienne du 20e siècle. La deuxième maison, construite bien plus tard, a été rénovée pour ressembler le plus possible à l'original, avec son plancher de bois franc et ces portes avec le même moulage.

 Les Dugas
Dans la maison ancestrale, on peut loger dans la chambre des parents ou encore dans une des trois autres chambres à l’étage. On a rénové la grange derrière en 1989-90 pour en faire un lieu proposant des chambres et suites modernes, incluant salle de bain privée, cuisine et coin salon. Plus loin, on a aménagé un site de camping qui propose trois formules, avec ou sans services. Enfin, quelques petits chalets totalement autonomes, pour 2, 3 ou 4 personnes, incluant la climatisation et le wifi, accueillent les voyageurs au fond du vaste domaine boisé.

Les Dugas
Un grand gazebo derrière la maison est accessible pour tout le monde. Une station de cuisine extérieure est située juste à côté.


Guy Beaucage nous confie que l’un des principaux éléments de « vente » de l’endroit, c’est le calme. Le terrain, qui se rend jusqu'à la baie, a été développé pour permettre aux clients d'admirer la beauté de la forêt tout en étant situé près de la ville.

 Les Dugas
Il spécifie aussi que chez Dugas, on fait preuve de grande ouverture d’esprit et qu’on favorise une attitude d’inclusion pour tout le monde.

 
Des projets pour les propriétaires des lieux ? On avait déjà annoncé avant la pandémie un projet de construction de 18 nouveaux chalets dans le boisé qui se situe entre la section de camping et la plage. Il a été présenté à la municipalité et on prévoit entreprendre les travaux en 2024 si tout va bien. Il y a un important travail de défrichage et de déboisement à faire pour dégager des espaces de construction avec un large dégagement entre chacun des chalets.

Les Dugas Le propriétaire, Guy Beaucage
Accessibles aussi l’hiver, ils permettraient d’accueillir des motoneigistes et utilisateurs de véhicules de type quatre roues et ainsi, de prolonger la saison d’activité d’hébergement. On conserverait les grands arbres pour recréer une ambiance forestière appréciée par ce types de villégiateurs, entre autres.

Enfin, Guy Beaucage rappelle que l’on peut admirer quelques-uns plus beaux couchers de soleil dans la cours arrière du site, directement sur la plage de la baie. Une marche de 10 minutes à travers la forêt permet d’y admirer les vues panoramiques de la péninsule.


Maison touristique Dugas
maisontouristiquedugas.ca
683, boul. Saint-Pierre Ouest
Caraquet (NB) E1W 1A1
(506) 727-3195

Bouctouche. Acadie. L’île-aux-Puces. C’est là que vit et s’anime depuis 32 ans, chaque été, le Pays de la Sagouine, cette reconstitution fantastique d’un village de pêcheurs au temps de la prohibition, sous forme théâtrale. Avec plus de 1,5 million de visiteurs depuis 1992, touristes et gens de la région continuent d’y retourner pour revivre l’expérience unique année après année.

Au Pays de la Sagouine
Derrière ce succès phénoménal, il y a une équipe de gestionnaires et de gens de marketing, entre autres, qui ont la passion de partager la culture acadienne grâce à la magie de personnages plongeant les visiteurs, petits et grands, dans un tourbillon de musique et de théâtre sur une petite île, du mercredi au dimanche chaque semaine. Comédie, musique et nourriture acadienne sont au rendez-vous.

Parce qu'ici, la Sagouine ce n’est pas qu’un roman et une pièce de théâtre d’Antonine Maillet et un personnage coloré créé par la regrettée Viola Léger C’est tout un monde culturel et touristique historique qui se vit au quotidien.

Pour parvenir à maintenir et faire progresser cette réussite, l’organisme Le Pays de la Sagouine s’est doté d’une codirection en 2022. Monique Poirier, qui occupait la direction générale et artistique par intérim depuis le départ de Luc LeBlanc en 2017, est devenue codirectrice à titre permanent. Elle a été musicienne et chanteuse au Pays de la Sagouine de 1993 à 2001. Pour sa part, le fonctionnaire de carrière Thierry Arseneau, était directeur général de la Division du patrimoine et des musées au ministère du Tourisme, du Patrimoine et de la Culture du Nouveau-Brunswick. Géographe de formation, sa thèse de maîtrise portait notamment sur l'Acadie littéraire d'Antonine Maillet, la créatrice du personnage de la Sagouine.

Au Pays de la Sagouine Monique Poirier
On comprend pourquoi avec de telles références l’organisation a le vent dans les voiles. Récemment, Le Pays de la Sagouine obtenait la certification Arc-en-ciel Officiel, qui reconnaît les entreprises favorables et accueillantes aux personnes 2ELGBTQI+ à travers le Canada. Le Programme de certification Arc-en-ciel Officiel a été mis sur pied par la Chambre de commerce 2ELGBTQI+ du Canada en collaboration avec RH Tourisme Canada. Le Pays de la Sagouine compte maintenant parmi 194 entreprises au Canada, et neuf au Nouveau-Brunswick à se mériter cette reconnaissance.

Au Pays de la Sagouine Thierry Arseneau
C’est à la suite de la participation de Thierry Arseneau au congrès de l’Association touristique du Nouveau-Brunswick, auquel la Chambre de commerce 2ELGBTQI+ du Canada était invitée, que l’idée d’y inscrire le Pays de la Sagouine est apparue. Il s’est donc empressé de demander l’information utile auprès des responsables afin de soumettre l’idée à ses collègues. Un des premiers éléments découlant de cette démarche fut la refonte du manuel du personnel de l’organisme, afin de s’assurer que tout le monde comprenne bien les motifs et le contexte des politiques d’inclusion « qui vise continuellement d’être un lieu accueillant et un endroit sécuritaire pour tous », explique Thierry Arseneau.

Au Pays de la Sagouine Tomy Desrosiers
De passage à Bouctouche le 6 juillet dernier, nous avons pu discuter avec les deux codirecteurs et celui qui a mené le projet de candidature de l’organisation pour la certification Arc-en-ciel, Tomy Desrosiers, assistant à la coordination des projets spéciaux au Pays de la Sagouine. « En tant qu’employé faisant partie de la communauté 2ELGBTQI+, il était important pour moi de mener ce projet à terme », dit-il. « J’estime qu’il est important pour une organisation du milieu touristique et artistique de montrer son soutien à la communauté avec des actions concrètes comme l’obtention de l’accréditation. Il s’agit d’une excellente preuve que le Pays de la Sagouine a non seulement un respect envers la communauté 2ELGBTQI+, mais aussi que l’organisation a à cœur la sécurité du public et de ses employés qui font partie de la communauté 2ELGBTQI+ » poursuit-il.

Au Pays de la Sagouine
L’accréditation est accordée suite à un processus d’évaluation des efforts déployés par l’entreprise par rapport aux normes établies par l’organisme Arc-en-Ciel Officiel. Les démarches d’inclusion, les politiques et procédures, l’affichage et autres facteurs sont évalués avec un formulaire d’évaluation, et un entretien avec l’équipe de l’entreprise.


Plusieurs autres mesures, autant pour le personnel que pour les visiteurs, seront progressivement mises en place. On n’a qu’à penser à des salles de toilettes dégenrées par exemple. L’organisme va aussi afficher fièrement cette accréditation sur la plupart de ses outils promotionnels et de ses communications publiques.


Voilà donc une raison de plus de planifier une visite au fabuleux site du Pays de la Sagouine lors d’un prochain passage en Acadie. Pour voir la programmation 2023, visitez le site Web.


Le Pays de la Sagouine
sagouine.com/fr
57, rue Acadie
Bouctouche (NB) E4S 2T7
(506) 743-1400

Lucille Leblanc est la propriétaire et torréfactrice de la Brûlerie de café des Îles. L’entrepreneuriat, elle est tombée dedans quand elle était toute jeune. Originaire de Gros Cap à l’Étang-du-Nord, ses parents Emmanuel Leblanc et Adéline Lapierre lui ont inculqué ces notions, alors que son père était un garde-pêche et que sa mère était entrepreneure.

Faire le tour du monde avec le café des Îles
Plus jeune, Lucille a déjà pensé se diriger dans les domaines de l’architecture ou de l’arpentage. Elle avait du talent en mathématique, elle a toujours aimé dresser des plans et se concentrer sur des projets. Elle a également toujours eu la fibre entrepreneuriale : « Quand j’avais 7 ans, mes parents ont acheté le Leslie à Cap aux Meules, devenu l’Hôtel Leblanc. Mon père me faisait vendre des coquillages sur le bord du chemin : 5 cents, 10 cents, et 25 cents le coquillage. J’avais un petit four, c’était un jouet et je faisais des vrais gâteaux avec pour ensuite les vendre aux touristes. Je me souviens aussi avoir loué mon vélo aux touristes », raconte-t-elle.


Avant de se « lancer » dans le café, Lucille a dirigé une agence de locations de voitures. En 2007, elle gérait de chez elle un réseau de vente et de distribution de café d’un grossiste montréalais. Elle a développé une clientèle partout au Québec.


Puis de 2007 à 2014, elle exploite un restaurant et un commerce de café à Cap-aux-Meules. Elle ferme le restaurant en 2014 pour continuer à développer le réseau des ventes de café dans le secteur commercial. Elle obtient vite la confiance des clients.

Faire le tour du monde avec le café des Îles
Il n’en faut pas plus pour qu’elle décide de passer à l’action en achetant l’immeuble du chemin de la Vernière, autrefois un magasin d’articles de sports, pour y installer la Brûlerie de café des Îles en 2018, et devenir torréfactrice. Elle y ajoute des équipements pour satisfaire la demande grandissante. Elle adopte le slogan « On brûle pour vous ! »


En plus d’offrir le service de distribution de café dans marchés d’alimentation et dépanneurs, les institutions (hôpitaux, écoles, cafés, restos, cafétérias d’entreprises, etc.), elle fournit également les machines à café. Pour plusieurs clients, elle fait même la formation des barristas. Une nouvelle installation permet aussi d’améliorer l’ensachage du café, passant de 50 à 800 sacs à l’heure.

Faire le tour du monde avec le café des Îles
Au magasin de l’Étang-du-Nord, son équipe et elle font leur travail avec passion. « La Brûlerie, c’est l’amour du café et de la clientèle, mais avant tout, une équipe fabuleuse », assure-t-elle. « Que vous soyez tentés par la Tempête du Nordet, le Vent d’boutte, le Dieu des vents, la Brise des Îles ou le Palabreux, soyez assurés que vous repartirez avec le goût des Îles en bouche », ajoute Lucille.


On y compte une dizaine d’employés, ayant diverses responsabilités, permettant ainsi de rencontrer les exigences des commandes, les besoins quotidiens du service de plancher, etc. On y trouve également tout ce qu’il faut pour la préparation et le service du café : machines espresso, accessoires et articles variés ou encore des conseils.

Faire le tour du monde avec le café des Îles
La Brûlerie offre une vaste sélection de grains de café provenant de plusieurs pays. Ceux-ci sont torréfiés sur place et offerts en 60 différents mélanges et recettes, offrant ainsi un produit haut de gamme durant toute l’année. Les achats sont faits en consultant la Bourse du café pour obtenir les meilleurs coûts et faire les meilleurs choix.


Et comme si tout ça ne suffisait pas, Lucille a développé une passion pour l’aide aux jeunes à se partir en affaires. Invitée au Cégep des Îles à présenter une conférence aux étudiants en administration sur l’art de devenir entrepreneur, elle a connu un grand succès et entend récidiver.
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Brûlerie de café des Îles

bruleriedecafedesiles.com
1252, chemin de la Vernière,
Étang-du-Nord (Qc) G4T 3E6
(418) 986-2660

Le Musée de la Mer du Havre-Aubert, situé au cap Gridley sur le site de La Grave, aux îles de la Madeleine, a fière allure, perché sur un des plus beaux points d’observation du secteur. Depuis son installation sur ce site en 1974, après avoir vécu quelques années dans l’ancienne salle paroissiale du Havre entre 1969, année de sa fondation, et son déménagement, il joue un rôle de premier plan afin d’assurer la sauvegarde du patrimoine maritime et culturel des îles.


Cette mission se traduit par des actions de recherche, de conservation des collections, de mise en valeur, de diffusion et d’éducation, en particulier concernant l’empreinte insulaire qui conditionne la vie des Madelinots.


D’ailleurs, pour ceux qui aiment les éléments impressionnants dans ce type d’institution muséale, dès l’entrée dans le hall principal de ce bâtiment agrandi et rénové en 2011, on est attiré par ce squelette de baleine suspendu du plafond.

Le Musée de la Mer

  
Rappel historique : en mai 2008, un Grand cachalot s’échoua sur la plage du Nord, juste avant la Pointe-aux-Loups. Le décès étant constaté, un groupe de Madelinots décida d’exposer aux Îles le squelette de l’animal. Trois hommes : Claude Bourque, Pierre-Henry Fontaine et Paul Grégoire, et vingt autres bénévoles s’affairent alors à réaliser ce projet et mirent trois jours à dépecer la carcasse du mammifère marin. C’est alors que débutèrent deux phases très importantes : le nettoyage de chaque os et sa numérotation afin de remonter le squelette. Ce n’est que plus de six ans plus tard, soit en décembre 2014, que les 215 os dégraissés, séchés et propres sont remontés et le squelette suspendu dans le hall du musée de la Mer.


La nouvelle directrice du Musée depuis la fin de 2022, Gabrielle Leblanc, est fière de pouvoir poursuivre l’œuvre du fondateur, le père Frédéric Landry, qui en fut le directeur pendant plus de 30 ans. Formée en science politique, en lettres et en gestion de projets, Mme Leblanc oeuvre dans le milieu de la culture et du patrimoine depuis de nombreuses années. De 2008 à 2021, elle a occupé le poste de superviseure aux activités culturelles et régisseure en culture, patrimoine et bibliothèques à la Municipalité des Îles-de-la-Madeleine.

Le Musée de la Mer
C’est le 8 août 1969 que le Musée des Îles fut inauguré en présence de Jean-Jacques Bertrand, alors Premier ministre du Québec. En 1972, le déménagement du Musée des Îles et son changement de nom pour le Musée de la Mer sont annoncés. Le gouvernement du Québec y consacre une subvention de 200 000 $ afin de construire un nouvel édifice spécialement dédié à l’établissement.


Expositions vivantes et activités captivantes
« Le Musée de la Mer offre une immersion dans la culture madelinienne, à travers expositions et activités, durant toute l'année. L'accueil chaleureux du personnel inspirant et passionné s’ajoute à la qualité des présentations permanentes ou temporaires et ce, pour toute la famille », assure Gabrielle Leblanc.

Le Musée de la Mer Le Musée de la Mer
L’exposition permanente « Vivre aux îles, vivre les Îles », des expositions temporaires sur différentes thématiques, montrant des œuvres, entre autres, des artistes locaux, et offrant une documentation pointue aux passionnés de généalogie, des artéfacts de la vie maritime, des activités de pêches ancestrales, de bateaux échoués, des conférences sur des sujets pertinents, voilà ce qui attend les visiteurs locaux et les touristes nombreux qui y viennent chaque année.


Depuis mai 2023, jusqu’en octobre, on peut voir l’étonnante exposition d’Annie Morin, artiste multidisciplinaire, « Promenade au fond de l’océan ». On y présente un amalgame d’œuvres sculpturales ainsi que picturales qui font appel aux profondeurs de l’océan. Dans sa démarche, elle s’inspire des formes organiques de ce milieu ainsi que le contraste entre sa fragilité et sa force.

 Le Musée de la Mer Le Musée de la Mer
Fait à signaler, en février 1971, on a accueilli l’exposition « La Lune débarque aux Îles ». Le musée a accueilli et présenté les roches lunaires rapportées sur Terre en 1969 par l’équipage d’Apollo 11.

 
De plus, en juillet 1987 fut inauguré l’Aquarium des Îles, dans l’ancien bâtiment patrimonial des Salines, sur le site de la Grave, qui présentait au public une partie de la faune et de la flore présentes sur le plateau continental du golfe du Saint-Laurent, un projet porté au départ par le musée dans le cadre du classement et de la revitalisation du site patrimonial de la Grave.

 
Après un changement de vocation en 2017, le bâtiment abrite depuis ce temps une exposition au 2e étage sur l'histoire de la Grave et des activités culturelles au rez-de-chaussée durant l'été. Les experts s’affairent à sécuriser le bâtiment datant de 1895 pour permettre de consolider ses fondations et poursuivre ainsi sa vocation d’animation et d’information historique durant l’été.


Pour sa part, le Musée de la Mer est un OSBL géré par un conseil d’administration présidé par Normand Thellab. Le Musée emploie une équipe de personnes de diverses disciplines, en plus d’accueillir des chercheurs en archéologie et anthropologie judiciaire durant l’été.

Musée de la Mer
museedelamer-im.com
1023, chemin De La Grave
Havre-Aubert, (Qc) G4T 9C8
418 937-5711

Il y a des histoires d’amour qui arrivent sans qu’on les aient vraiment planifiées. Pour celle qu’a vécue Mireille Vachon en 2017, disons qu’il y avait quand-même pas mal de conditions réunies pour que ça se passe ainsi.

 
Mentionnons surtout une volonté solide, une créativité sans borne, un talent de rassembleuse, une carrière de rêve, un conjoint et d’excellents amis pour l’appuyer et lui faire confiance.

La Récréation C Ouloir
C’est dans ce contexte qu’est née La réCréation, un lieu de transmission des arts sous diverses formes dans un centre d’hébergement créatif, comme le définit Mireille Vachon elle-même, qui est copropriétaire de l’endroit avec deux vieux amis, trois artistes visionnaires, amoureux des Îles-de-la-Madeleine, tombés sous le charme de l'école du Moulin et ayant choisi de lui donner un nouveau souffle de vie.

Sans en être un actionnaire lui-même, son conjoint Louis Robichaud, un artiste peintre de réputation internationale y occupe une place importante avec ses œuvres posées sur les murs du bâtiment rénové et décoré avec goût et avec toute une gamme de matériaux récupérés.
D’abord une toute petite école de canton au début du siècle, l’École du Moulin dans sa dimension actuelle est érigée en 1954 et abritera pendant 20 ans les classes de 1ère et de 2ième année du primaire pour les enfants de la communauté avoisinante. Puis elle devient par la suite, en 1974, « la salle des 50 ans et plus. » Ce lieu de rassemblement a reçu pendant plus de 40 ans les fêtes de famille, activités et événements de toute la communauté de l’île du Havre Aubert.

Une histoire de cœur et de passion
Venue aux Îles avec une chorale en tournée, en 2017, cette costumière d’émissions pour enfants et de spectacles de scène depuis plus de 30 ans, nominée aux Gémeaux à plusieurs reprises et en ayant remportée un, est littéralement tombée en amour avec cette école désaffectée, puisque ne répondant plus aux normes du bâtiment. Elle y a vu une occasion exceptionnelle de créer un lieu unique pouvant accueillir des artistes, des familles, des visiteurs cherchant un hébergement différent dans un environnement maritime et forestier à la fois.


En moins de temps qu’il faut pour le dire, elle va voir la municipalité et propose d’acheter la vieille école. On lui dit qu’il faudra aménager un nouveau système des eaux usées et faire plusieurs modifications structurales et aux équipements électriques, par exemple, pour pouvoir donner suite à son projet. Son ami Mario Bouchard vient alors à sa rescousse l’été suivant pour réaliser avec elle des plans d’aménagement et de rénovation.

La Récréation C Ouloir
Ainsi. Mireille Vachon et son compagnon de vie venaient de décider de quitter Montréal pour s’installer aux Îles de la Madeleine.

 
Un chantier de longue haleine

Contre vents et marées, si on peut dire, le chantier durera deux années et demie. Beau temps, mauvais temps, les ouvriers œuvrent avec courage et ténacité dans des conditions hivernales parfois périlleuses. Un souci d’économie circulaire et de récupération des matières, déjà en place dans la vieille école avant sa réfection, inspire les concepteurs dans sa réalisation et cela se reflète dans une foule de détails : de l’ameublement aux revêtements muraux.

Située à Bassin, sur l'Île-du-Havre-Aubert, la plage du Moulin à ses pieds, l'ancienne école de canton s'est métamorphosée et abrite maintenant deux magnifiques appartements de style « loft ». Il a fallu défaite la toiture et y ajouter un second étage pour réaliser le projet.

La Récréation C Ouloir La Récréation C Ouloir
Ayant débuté ses opérations en 2020, en pleine pandémie de COVID, l’endroit a maintenant pris des airs de renouveau. Le premier étage comprend deux chambres fermées et une grande salle à manger pouvant accueillir 12 convives. L'autre, un appartement à deux étages, est doté d'une immense mezzanine avec vue panoramique. De plus, au deuxième étage se trouvent quatre grandes chambres avec salles de bain individuelles et balcon pour contempler la mer. Les invités ont accès à une cuisine commune équipée et disposent d'un barbecue et de tables à pique-nique. L'attirail indispensable à la préparation des repas étant à portée de main et les hôtes n'ont que quelques pas à franchir pour faire leurs provisions.

Un endroit de « grande classe »

Les chambres et appartements portent des noms qui rappellent le passé de ce lieu : la Classe de première année, la Classe de 2e année, la Classe de 3e année, la Classe de 4e année, la Salle d’études, le Bureau de la directrice.

L’art y est omniprésent, que ce soit par la représentation d’artistes en art visuel locaux ou invités. Tous les espaces communs, classes et appartements comportent des œuvres originales et inédites. L’artiste peintre Louis Robichaud y tient une place de choix.

En 2022, un troisième partenaire, Alain Fournier, déjà très impliqué dans l’aménagement paysagé de La réCréation, rejoint Mario et Mireille à titre de partenaire officiel.


Des activités pour tout le monde
L'emplacement de la réCréation favorise tant les amants de la nature que les amateurs de sports. Les uns profiteront de la richesse des paysages madelinots et les autres pourront s'adonner à diverses activités dont la baignade, la pratique du kayak et de la planche à pagaie. Les randonneurs quant à eux n'auront qu'à emprunter le sentier du Phare qui mène au port de pêche de Bassin. Les mordus du kite surf sont particulièrement choyés aux Îles : été comme hiver, ces chorégraphes de ballets aériens époustouflants jouissent de conditions idéales.
La Récréation C Ouloir

De plus, le Salon du moulin situé au rez-de-chaussée de l’auberge est un endroit privilégié pour y rencontrer madelinots et madeliniennes lors des prestations musicales qui ont lieu quelques fois par semaine en mode 5 à 7. On y propose également des classes de yoga et activités diverses reliées à diverses disciplines artistiques (peinture, écriture, etc.).


Des projets d’avenir qui mijotent

Fière d’avoir remporté le prix « Best Creative Lodging » 2023 de l’organisme Creative Tourism Awards, parmi des candidats issus de 38 pays et 152 destinations, Mireille Vachon souhaite faire de La réCréation un lieu toujours plus attrayant.

Ainsi, elle entend établir le projet l’École buissonnière dès 2024, un camp de jour mis en place en partenariat avec l’organisme « Fou de Nature », orienté sur l’éducation à la nature et à l’environnement.

 Puis, pour remplacer un restaurant voisin abandonné, elle a acquis récemment une goélette historique dont une maquette se trouve au Musée de la Mer de Havre-Aubert, la Gaspésienne 26, qui sera transportée à l’automne sur le terrain où se trouvait ce restaurant. On y aménagera les lieux pour en faire une attraction originale, autant pour les Madelinots que pour les touristes qui viendront y manger des spécialités locales.

La RéCréation
larecreationauxiles.ca
814, chemin du Bassin
Bassin, Îles de la Madeleine (Québec) G4T 0C8
514 651-3810

C’est un phénomène qui surprendra tous ceux qui se sont baignés dans Charlevoix ou à Tadoussac et en Haute-Côte-Nord. Mais il faut monter un peu plus au nord vers la péninsule de Manicouagan pour trouver de l’eau de mer plus aisément baignable.
Eaux chaudes Manicouagan
Et la raison en est fort simple: alors que les eaux de l’estuaire sont très profondes de Charlevoix aux Escoumins ce qui attirent les baleines, les rivières Aux Outardes et Manicouagan ont créé depuis des millénaires un delta sablonneux dans l’estuaire avec de longues battures qui peuvent parfois atteindre 8 km. 

Eaux chaudes Manicouagan
Comme le fond marin y est peu profond et la batture longue, l’eau se réchauffe l’été, tout particulièrement à marée montante quand l’eau remonte sur le sable chaud. Les rivières Aux Outardes et Manicouagan qui coulent de chaque côté de la péninsule amènent aussi des eaux plus chaudes dans la mer. C’est ainsi que vous trouverez tout autour de la péninsule 30 km de plages de sable fin parmi les plus belles de la Côte-Nord. La Péninsule Manicouagan, c’est des millions de grains de sable et une mer en perpétuel mouvement qui vous offrent un très grand potentiel de loisirs, de détente et d’aventure. 

Eaux chaudes Manicouagan

De Baie-Comeau, les plages de Pointe-Lebel de l’autre côté de la rivière Manicouagan sont les plus facilement accessibles à à peine 20 km du centre-ville. La plage de Pointe-Paradis est un petit paradis marin naturel. Du côté de Pointe-aux-Outardes, on peut séjourner au Parc nature qui offre différents types d’hébergement en nature avec un accès direct à la plage. À proximité, la plage du Vieux-Quai est très appréciée.

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