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Archive du blog pour mars 2017

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De passage à Baie-Saint-Paul, découvrez les bonnes tables de cette ville culturelle. En vous baladant au cœur de la ville, vous en découvrirez plusieurs sur les rues Saint-Jean-Baptiste et Ambroise-Fafard à proximité des galeries d’art. L’été, vous ne pourrez manquer de vous attarder à leurs terrasses.

Un incontournable est certes le Mouton Noir sur la rue St-Jean-Baptiste. Depuis des décennies, l’ancien magasin général, devenu café-boîte à chansons, puis restaurant, est devenu un classique de Baie-St-Paul. Le chef Thierry Ferré vous propose une cuisine bistro d’inspiration française rehaussée de produits du terroir. Saveurs et fraîcheur, en toute simplicité, pour le plaisir de vos papilles. Les lieux n’ont rien perdu du décor de bois vieillot et chaleureux. L’été, la terrasse à l’ombre qui donne sur la rivière du Gouffre est très appréciée.

Toujours sur Saint-Jean-Baptiste, sous le toit de l’Auberge La Muse, à deux pas des galeries, découvrez l'incontournable Chez Bouquet éco-bistro avec les spécialités du terroir de Charlevoix où l'on vous sert des pièces de chevreau et de bouvillon Galloway élevés dans la région. Toutes les spécialités proviennent de la ferme et de la pêche. Vingt-cinq fournisseurs de Charlevoix contribuent à garnir le garde-manger et ils sont bien identifiés en dessous de chaque plat sur le menu. Dégustez les tartares, les grillades, les poissons, les bistros classiques et les salades repas. Et en prime, la préoccupation environnementale ne se limite pas à ce que vous avez dans votre assiette mais dans les moindres détails.

Non loin de là, le restaurant Le Saint-Pub de la MicroBrasserie Charlevoix offre une table tout à la fois simple et de qualité. Les mets y sont élaborés à partir de produits régionaux, et de bière maison. Qu'il s'agisse du smoked meat mariné à la bière et fumé sur place, du poulet fumé, des moules, grillades ou des tables d'hôte, le tout est servi dans une ambiance détendue sans prétention. C’est aussi ici qu’est né, en 1998, la MicroBrasserie Charlevoix et on brasse toujours à l’intérieur des murs du Saint-Pub des bières naturelles savoureuses de tous les styles, pour tous les goûts.

À quelques pas, vous voudrez retomber en enfance chez Fraicheur et Saveur. Dans un décor rétro, vous voudrez magasiner vos bonbons et friandises et vous offrir les glaces de vos rêves ou de la barbe à papa faite sur place comme dans les fêtes foraines.

À l’extérieur du village, les épicuriens ne manqueront pas de visiter la Maison d’Affinage Maurice Dufour sur le boulevard Mgr de Laval. C’est là qu’on produit le célèbre Migneron de Charlevoix. Affiné en surface 50 jours, ce fromage à pâte semi-ferme à croûte lavée est fait de lait entier provenant de troupeaux de vaches de la Vallée de Baie-Saint-Paul. Sa pâte de couleur blanc ivoire est souple et homogène. Ses odeurs sont légères, présentant des notes de crème et de yogourt. En bouche, il suggère un goût de beurre et de noisette. En cuisine, ce fromage est régulièrement utilisé en sauce, en farce ou en gratin. Il apprécie aussi la compagnie d’un hydromel. Son nom, Le Migneron de Charlevoix, rend hommage à la première femme de l’aïeul des Dufour en Nouvelle-France, Anne Migneron.

Sur le rang St-Antoine, Le Domaine de la Vallée du Bras produit un vin apéritif de tomate unique au monde, Omerto. Issu d'une vieille recette familiale conçue en Belgique et jalousement gardée pendant quatre générations, Omerto est maintenant produit à Baie St-Paul.

Moncton, à une trentaine de km de Shédiac, est au cœur de la principale agglomération du Nouveau-Brunswick. Après avoir résisté longtemps au bilinguisme malgré que plus du tiers de sa population soit francophone, la ville a su en tirer avantage depuis des décennies en attirant un grand nombre d’entreprises  de services ayant besoin d’une main d’oeuvre bilingue ou francophone. En croissance rapide depuis, l’agglomération a dépassé celle de Saint-Jean.  C’est aujourd’hui le siège de plusieurs institutions acadiennes dont l’Université de Moncton, la seule université francophone de la province.

Ce dynamisme a attiré de nombreux jeunes francophones qui ont quitté les régions rurales acadiennes, attirés par cette région métropolitaine  de 150,000 habitants et a contribué à faire croître rapidement la ville jumelle de Dieppe, la ville majoritairement francophone de l’agglomération.

Point de jonction ferroviaire et routier vers la Nouvelle-Écosse et les Iles du golfe, Moncton est le principal centre de la vie gaie au Nouveau-Brunswick. Pour prouver son ouverture à la communauté LGBT, la ville a peint plusieurs traverses pour piétons de la rue principale au cœur du centre-ville aux couleurs de l’arc-en-ciel. L’agglomération a son propre festival de la fierté LGBT, Rivière de fierté en août. La pandémie a eu raison du seul club gai et lesbien, le Pink Flamingos qui avait succédé en 2019 au Triangles, opéré pendant près d'un quart de siècle par l’acadienne Stella Fougère.

Les marées spectaculaires de la baie de Fundy se répercutent sur la rivière Petitcodiac qui traverse la ville en produisant un mascaret impressionnant, un phénomène naturel observable tous les jours au cœur de Moncton où le courant de la rivière s’inverse à la stupéfaction des touristes.

 

Léa Pool

Léa Pool fait partie de ces femmes et de ces hommes qui ont choisi Montréal, dans son cas il y a plus de quarante ans. Née à Genève d’un père d’origine juive polonaise et d’une mère suisse alémano-italienne et protestante, elle immigre en 1975 pour étudier en Communications à l’Université du Québec à Montréal.

Réalisatrice et scénariste, Léa Pool est toujours demeurée discrète sur sa vie privée. Son identité sexuelle, vacillant entre gaie et bisexuelle, se fait sentir dans son observation continue des frontières entre les relations homoérotiques et homosociales chez les femmes comme dans son premier succès primé, La femme de l'hôtel en 1984, et dans son affection pour les triangles amoureux. C’est un sujet familier pour la réalisatrice comme femme juive et immigrante, mère monoparentale de surcroit.

Dans Rispondetemi, réalisé dans le cadre de l’anthologie Montréal vu par... à l’occasion du 350e anniversaire de la ville, son histoire d’une femme accidentée en route vers l'hôpital dans les bras de son amante à travers un parcours fou dans les rues de Montréal, considérée comme l’un de ses chefs-d’œuvre, est certainement son film le plus ouvertement lesbien. Les films les plus puissants de Pool sont ceux qui s’inspirent de ses expériences personnelles comme Anne Trister, sorti en 1986, le récit d’une artiste bisexuelle immigrante en conflit avec ses parents, tout comme Emporte-moi sorti en 1999. Avec À corps perdu, elle adapte le roman Kurwenal de l’écrivain Yves Navarre et explore l’homosexualité masculine.

Grand succès auprès du public, son film La Passion d’Augustine, sorti en 2015, a remporté six prix au Gala du cinéma québécois dont ceux de meilleur film et meilleure réalisatrice. En remportant le prix de meilleure réalisatrice, Léa Pool devenait la première femme à remporter ce prix dans le cadre de ce Gala.

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