Actualités

Archive du blog pour mars 2017

Place des citoyens Ste-Adèle

À quelques km de Saint-Sauveur, la petite ville de Sainte-Adèle s’étend sur plus de 120 km carrés de chaque côté de la Rivière du Nord au beau milieu des légendaires Pays d’En-haut. C’est ici que Claude-Henri Grignon a situé l’action de son œuvre culte Un homme et son péché, rendant le village célèbre dans tout le Canada francophone. L’action du roman se déroule juste avant l’arrivée du légendaire P’tit Train du Nord du curé Labelle qui reliera finalement Sainte-Adèle à Montréal en 1891. C’est juste avant que la région s’ouvre aux amateurs de ski et au tourisme qui est devenu depuis le principal moteur économique de la ville.

Sainte-Adèle doit son nom à son fondateur Augustin-Norbert Morin, un avocat, journaliste et homme politique, fondateur du journal La Minerve, dirigeant du Parti patriote, puis député du parti rouge, qui nomma le village naissant en 1855 du nom de son épouse, Adèle Raymond. À titre de premier ministre du Canada-Est de 1851 à 1855, on doit aussi à ce réformateur l’abolition du régime seigneurial hérité de la monarchie française en 1854. Il participa aussi à la fondation de Morin-Heights et de Val-Morin quelques années avant l'arrivée du curé Labelle.

À seulement 64 km au nord de Montréal, Sainte-Adèle est devenu depuis un carrefour unique reconnue pour son hôtellerie et ses bonnes tables. Depuis 2013, sa vie culturelle a été stimulée par l’ouverture de la Place des citoyens qui propose à la fois expositions, concerts, conférences et spectacles, sa salle de spectacle offrant avec une programmation d'envergure en arts de la scène. Au milieu du parc Claude-Henri Grignon, la Place des citoyens accueille aussi durant la belle saison le Marché public de Sainte-Adèle. Le cinéma Pine, véritable institution au Québec depuis 65 ans avec sa programmation laissant une large place au cinéma indépendant, les galeries d’art et musées complètent l’offre culturelle.

Mais Sainte-Adèle, c’est d’abord et avant tout un lieu de plein-air tout aussi réputé pour son magnifique Lac Rond, véritable joyaux situé en plein coeur de la ville, son impressionnant réseau de sentiers, ses pistes cyclables, ses centres équestres, ses terrains de golf, ses sentiers de motoneige, et ses trois centres de ski alpin.

En 1991, cent ans après son arrivée à Sainte-Adèle, le tracé du P’tit Train du Nord cèdera la place au plus long parc linéaire du Canada, un parc linéaire et piste cyclable de plus de 230 km qui relie Montréal à Mont-Laurier en Hautes-Laurentides, inaugurée en 1996, il y aura vingt ans en 2016.

Val-David Jardin du précambrien

À 80 km de Montréal, Val-David et Val-Morin bordent paisiblement la rivière du Nord. Entourés de montagnes et de forêts, avec un nouveau parc régional dont ces villages sont fiers, c’est un endroit où il fait bon respirer à fond et découvrir un riche éventail d'activités culturelles et de plein air, d'hébergement et de bonnes tables.

Val-David est le berceau de l'escalade au Québec, un incontournable de la randonnée pédestre, du ski de fond et de la raquette, et le bastion des plus grands artistes et artisans. Au fil des saisons, les artistes amoureux de la nature et les sportifs séduits par les arts se croisent. Au cœur du parc linéaire le P'tit Train du Nord, les cyclistes et les skieurs de fond trouvent à Val-David une escale privilégiée.

Ce qui démarque vraiment ces vaux, c’est la richesse de la vie culturelle. Au coeur de Val-David, la Maison du Village, le centre d’exposition de Val- David offre des expositions temporaires en arts visuels et en métiers d’art. Sa vocation de diffusion des arts visuels est dans le prolongement d’une tradition implantée par des artistes et des artisans venus s’installer à Val-David dans les années 1960. Ce noyau de jeunes visionnaires ont transformé pour toujours ce paisible village agricole en village d’art.

Toujours à Val-David, L’Atelier de l’Île est un centre d’artistes autogéré dédié à l’estampe contemporaine, alors que LézArts Loco s’est donné comme mandat de soutenir les arts dans la région des Laurentides. . Les Jardins du précambrien font relâche cette année après avoir organisé pendant vingt ans des symposiums d’art-nature où la forêt devient salle d’exposition.

Du côté de Val-Morin, le Théâtre du Marais dévoile un joyau culturel avec sa toute nouvelle salle intime à la fine pointe de la technologie où chaleur d'accueil et grands moments culturels sont au rendez-vous.

Cette vocation culturelle forte de Val David se reflète jusque dans son nom qui rappelle la mémoire d’Athanase David. Secrétaire de la province de Québec de 1919 à 1936, il fut le maître d’œuvre du développement d'une politique culturelle québécoise et le prix littéraire du Québec qu’il a créé en 1922 porte aujourd’hui son nom.

Saint-Sauveur Passé Composé

Saint-Sauveur compte plusieurs excellentes tables. Parmi les adresses homosympas, sur la rue Principale, le plus ancien restaurant du village s'est refait une beauté et a changé de vocation pour devenir Le Saint-Sau, pub gourmand. On y sert maintenant des plats de type bistrot accompagnés d’un verre choisi dans une vaste gamme de vins ou un bel éventail de bières québécoises et internationales. Que ce soit pour un burger végétarien ou au bison, pour une poutine avec sauce au foie gras ou un gravlax de saumon, le menu pub est ici franchement gourmand. Au coeur même de la rue Principale, ce pub moderne vous offre un des meilleurs emplacements de St-Sauveur, une terrasse plein sud et une salle à manger ensoleillée d'où vous profiterez de toute l'animation locale.

Toujours sur la rue Principale, la Brûlerie des Monts est un incontournable pour siroter un bon café ou un repas léger. Le café est torréfié sur place et fraîchement moulu, et ce café bistro fait également office de restaurant pour un déjeuner ou le temps d’un repas frais au cœur du village. Des cafés biologiques, verts, espresso, du Guatemala, de Java sont offerts. Tous les produits sont aussi disponibles en vrac à la boutique.

Sur la rue de la Gare, Le Passé Composé, un bistro bien connu des Montréalais pour ses brunchs gastronomiques et ses lunchs savoureux, a migré près des montagnes. Le chef Arnaud Glay et son équipe donnent un nouveau souffle aux petits déjeuners avec une cuisine gourmande résolument française, axée sur les produits saisonniers. Oeufs pochés et courge spaghetti, grilled cheese au canard confit, omelette roulée à la ratatouille, pain doré à la chapelure panko… Au Passé Composé, on réinvente les classiques Comme à Montréal, on privilégie une ambiance chaleureuse, familiale et sans prétention, mais le restaurant de Saint-Sauveur dispose aussi d’un permis de bar et d’une immense terrasse ensoleillée qui donnent au bistro une atmosphère toute festive.

Toujours sur la rue de la Gare, Gio’s offre une cuisine italienne conviviale et gourmande. Dans une ambiance décontractée, le restaurant propose un menu du jour où les classiques sont préparés avec amour et un heureux mélange de tradition, modernisme et rigueur. Les produits frais et distinctifs vous feront saliver et rendent le choix difficile parmi les plats proposés. Dans la belle saison, la charmante terrasse invite à la farniente et accueille les convives dès que le temps le permet.

C’est dans le Roberval du début du siècle dernier que Michel-Marc Bouchard a situé l’action de son drame romantique, Les Feluettes, que le cinéaste canadien John Greyson avait porté sur grand écran en 1996 et dont la version opéra vient d’être présentée par l’Opéra de Montréal en première mondiale. C’était  à la belle époque du boum de l’industrie forestière où de grands hôtels étaient construits sur les rives du lac Saint-Jean dont le mythique Hôtel Roberval réduit en cendres il y a plus d’un siècle.

La prospérité de naguère est disparue et la petite ville est aujourd’hui une ville de services. La rue Saint-Joseph a conservé tout le charme des rues commerciales de province. Et vous voudrez volontiers vous y attabler sur la terrasse d’Emporte-moi, ce resto de fine cuisine qui est aussi un salon de thé. À quelques pas, le Club Nautique de Roberval offre un accès direct au lac St-Jean avec une capacité d’accueil de quelque 200 plaisanciers et des services et aménagements qui en font une escale fort agréable.

À quelques km, vous reculerez d’un siècle, à cette époque glorieuse des premiers moulins à pâte du Québec au site historique de Val-Jalbert. Entre les années 1901 et 1927, Val-Jalbert vibrait joyeusement au rythme de son usine de pâte à papier.

Mais l’histoire de Val-Jalbert s’est terminée en 1927 avec la fermeture du moulin à pulpe. C’est aujourd’hui un musée à ciel ouvert où vous vous pourrez toucher du doigt les maisons en bois d’époque, le couvent-école, le bureau de poste et le magasin général qui tenait lieu de « supermarché » et qui abrite aujourd’hui une boutique de souvenirs, un sympathique Café-terrasse et des chambres de grand confort.

Juste à côté de Roberval,  Mashteuiatsh (autrefois appelé Pointe-Bleue) vous ouvre les portes de la seule communauté autochtone de la région. Lieu de rencontre des Pekuakamiulnuatsh, premiers occupants de ce vaste territoire, Mashteuiatsh est un endroit de prédilection pour une vue unique sur le Pekuakami, véritable mer intérieure. Vous irez  à la rencontre d’un peuple unique par son histoire et sa culture millénaire toujours vivante. Le village recèle une des plus belles plages de la région, la Plage Robertson.

À Lac-Bouchette, à l’intérieur des terres, l’Auberge Éva est un site de villégiature qui propose un séjour en milieu naturel avec une qualité d’accueil supérieure. L’Auberge Éva propose hébergement, randonnée pédestre, location d’embarcation, location de vélo, animation, ainsi qu’un service de restauration. Situé au bord du Lac-Bouchette, le site offre des paysages naturels et plonge les visiteurs dans une ambiance rurale du Nord québécois. En saison hivernale, l’auberge revêt son manteau blanc et devient un relais motoneige, elle offre aussi la location de raquettes, de tubes à glisser et un locateur motoneige est à proximité.

Saint-Sauveur

Après de vingt-cinq ans de carrière, Fabienne Larouche est devenue l’auteure de télé la plus prolifique que le Québec ait connu. Même si le travail l’amène à Montréal qui est le plus grand centre canadien de production télévisuelle, c’est dans sa grande maison de Saint-Sauveur, avec une vue imprenable sur les pentes de la montagne qu’elle trouve l’inspiration. L’auteure a grandi dans le Nord et n’a jamais pu le quitter. Elle a déjà pensé se rapprocher de Montréal, mais elle avoue être incapable de demeurer en ville durant la fin de semaine. Les rues de Saint-Sauveur regorgent de souvenirs de ses sorties de jeunesse.

Comme pour Fabienne Larouche, la coquette ville de Saint-Sauveur est un espace de détente privilégié pour ceux qui aiment la nature, le ski et les bons petits plats. À seulement 45 minutes en auto de la métropole, de nombreux montréalais s’y évadent du stress urbain. Vous serez charmés par ses boutiques, ses restaurants et son ambiance. L’été, un vaste parc aquatique attire des clientèles de tous âges. L’hiver, la station du Mont-Saint-Sauveur est l’un des plus importants centres de ski alpin du Québec. La montagne a l'une des plus longues saisons de ski au Québec. En 1948, le premier téléski en archet (T-bar) en Amérique du Nord y fut installé. Depuis, la station ne cesse de se développer. Et ce n’est que l’une des cinq grandes stations de la vallée qui compte en tout une centaine de pistes. Ski Morin Heights, Mont-Avila et Mont-Olympia à Piedmont, et Ski Mont-Gabriel à Sainte-Adèle complètent l’offre dans un périmètre de quelques km de Saint-Sauveur. Ski alpin, ski de fond et sports de glisse en hiver, vélo, randonnées pédestres, sports nautiques et golf en été, voilà seulement quelques-unes des activités de plein air offertes aux visiteurs.

Mais Saint-Sauveur, c’est aussi une animation culturelle en plein air qui célèbre les plaisirs de la belle saison. À la mi-juillet, la Vallée en Musique anime la scène du Parc Georges-Filion, rue Principale, à proximité de l’Église centenaire, avec une animation musicale des plus variée allant de la musique classique au rock. Fin juillet, début août, le Festival des Arts de Saint-Sauveur est le rendez-vous estival des amateurs de danse, de musique et de nature. Dans le cadre enchanteur de Saint-Sauveur, le festival accueille les grands noms de la danse et de la musique à l’échelle nationale et internationale. Fin août, les Nuits Blues des Laurentides offrent des spectacles de blues présentés gratuitement en plein air au Parc Georges-Filion. Début septembre, lors du congé de la Fête du Travail, Saint-Sauveur s’enflamme pour la fête cubaine avec une Auténtica Fiesta Cubana. À l’Action de Grâce, c’est au tour du Week-end country d’animer la scène au cœur de l’ancien village.

LINcrédule_photo-du-site

À à peine 10 minutes en auto du Village, le Vieux-Longueuil est un lieu de sortie appréciée par les gais et lesbiennes de Longueuil et de la Rive-Sud. Autour de la rue Saint-Charles, on trouve un large éventail de bonnes tables et de bars branchés. L’été, l’atmosphère y est très festive.

Dans cette partie ancienne de la ville, parfois dans des bâtiments centenaires, les produits locaux sont souvent à l’honneur, Longueuil ne manquant pas de mettre en valeur sa position de ville principale de la Montérégie. Comme la ville se trouve à quelques minutes de la région maraichère la plus importante du Québec, de ses meilleurs vergers et vignobles, les meilleures tables savent mettre à l’honneur les produits d’ici. C’est le cas du resto L’Incrédule avec son accueil chaleureux, son chef innovateur et sa terrasse sous les arbres l’été. Non loin de là, le Messina est un resto-bar branché homosympa où vous dégusterez le meilleur de la cuisine Italienne. Tout y respire la dolce vita. À l’écart de la rue Saint-Charles, au cœur du quartier, Les Copains Gourmands est un bistro homosympa reconnu autant par la chaleur de son décor que par que la qualité de sa table mettant en valeur les produits du terroir. À l’écart de la rue Saint-Charles, dans le Vieux-Longueuil, le Lou Nissart nous invite à une ballade gastronomique au sud de la France, du côté de la Provence et de la Côte d’Azur. On se régale ici de spécialités de cette France méditerranéenne avec des plats simples comme des salades, des tartares ou des pizzas, mais aussi d’assiettes sophistiquées comme la caille farcie aux marrons.

Autrefois dans le Vieux-Longueuil, mais opérant maintenant uniquement en mode traiteur, l’Échoppe Gourmande s’est mérité le prix des meilleurs cupcakes de Montréal. Les cupcakes sont déclinés en plusieurs saveurs, du Tiramisu au sucré-salé Érable et bacon en passant par le vibrant Red Velvet. Les gâteaux sur commande sont de véritables créations artistiques signées de la pâtissière elle-même. Le nouveau Quartier Dix30 plus à l’ouest est aussi très apprécié par les gais et lesbiennes des banlieues de la Rive-Sud. On y compte un nombre croissant de bons restos.

Têtes de cochon

C’est à Sainte-Adèle qu’est installée l’École hôtelière des Laurentides. C’est sans surprise que la ville compte plusieurs excellentes tables. Parmi les adresses homosympas, Chez Milot, installé dans une bâtisse centenaire au cœur de Ste-Adèle, rue Valiquette, est une institution.  À Sainte-Adèle depuis 1985, l’entreprise familiale a même passé la main à la deuxième génération. La cuisine est variée et répond à tous les goûts. Elle est reconnue pour ses généreuses portions. Que ce soit en terrasse ou dans le restaurant avec foyer pour les belles soirées d'automne et d'hiver, le sommelier peut vous conseiller sur le choix du vin qui accompagnera le mieux votre repas. Il a toujours quelques bonnes bouteilles en réserve.

Toujours sur Valiquette, le bistro Aux Garçons offre des mets revisités de la cuisine française concoctés avec des ingrédients frais, le plus souvent de la région, créant ainsi un menu alléchant et différent selon l’inspiration du jour. La carte des vins a été choisie afin de rehausser les saveurs et vous faire apprécier chaque bouchée. Du côté lounge, on peut prendre l’apéro ou le digestif, ou encore vse laisser tenter par les petites bouchées.

À proximité, le restaurant et boucherie Les Têtes de Cochon offre un large éventail de produits : boucherie, épicerie fine, café, charcuterie, mets préparés, vins d’importations privées, fromages et rôtisserie. Au menu dans la salle à manger lumineuse, urbaine et chaleureuse : une grande quantité de produits gourmand issus d’une culture responsable, biologique, sans antibiotiques et provenant des producteurs locaux. Tout ce qui est au menu, est fabriqué sur place avec la plus grande attention.

Du côté de Ste-Marguerite-du-Lac-Masson, la coopérative de solidarité O’ Marguerites est venue combler un sérieux manque dans ce charmant village en le dotant d’un café chaleureux. Vous pouvez y déguster un bon café ou un savoureux repas, à l’intérieur du restaurant ou sur la magnifique terrasse chauffée offrant une vue sur le lac Masson. On y cuisine principalement avec des produits biologiques, naturels et sauvages du terroir. On peut aussi s’y procurer des vins biologiques et bières artisanales. On peut y manger sans gluten

À l’Estérel Resort, le complexe offre trois expériences culinaires. Le resto L’Ultime vous amène au summum de l’expérience gastronomique avec son menu 5 services fine cuisine, marié à la vue époustouflante du lac Dupuis. Un bar, un bistro et une vue panoramique sur le lac vous attendent au 260. Spécialisé en cuisson sur pierre vive, le Rok sait satisfaire les amateurs de viande et de fruits de mer. Vous pouvez y être maître de votre cuisson.

La Baie est le plus ancien et le plus pittoresque arrondissement de la nouvelle ville de Saguenay.  Au fond du fjord, ses battures sont spectaculaires. Le territoire actuel de La Baie aurait été fréquenté par les tribus innues du Saguenay. Sur les rives de la baie des Ha! Ha!, La Baie fut le premier pôle colonisé au Saguenay–Lac-Saint-Jean lorsque la Société des Vingt et un s’y est installée en 1838.

La grande profondeur navigable de la baie des Ha! Ha!, même près de ses rives, a permis de développer rapidement les installations portuaires les plus importantes de la région à la suite de l’arrivée du chemin de fer en 1910. Ces eaux profondes sont aussi ce qui en fait ces dernières années un point d’escale majeur des bateaux de croisière qui fréquentent le Saguenay et le St-Laurent. Autour de ces installations portuaires, dans l’axe de la rue Victoria au centre-ville, on trouve bon nombre de bons restaurants et de belles auberges. La Baie compte plusieurs adresses homosympas.

C'est à La Baie qu'est situé l'aéroport et la base militaire de Bagotville , principal aéroport civil du Saguenay–Lac-Saint-Jean et l’une des deux bases militaires du Canada à héberger, en permanence, les chasseurs CF-18 de la force tactique aérienne.

L’arrondissement compte deux musées. À Grande-Baie, le Musée du Fjord se consacre au patrimoine historique, naturel et artistique de la baie des Ha! Ha! et du Fjord du Saguenay.

À Bagotville, le Musée de la Défense aérienne de la base militaire  est le seul musée consacré à l’aviation militaire au Québec. Logé dans une ancienne chapelle protestante, il est entouré d'un parc commémoratif où l’on peut observer des avions militaires de différentes époques.

L'arrondissement possède une salle de spectacles d’une capacité de 2 300 spectateurs, le Théâtre du Palais municipal. C'est le plus grand amphithéâtre de l’arrondissement et l’un des plus importants lieux de rassemblement de Saguenay. Chaque été depuis 1988, on y présente la fresque historique à grand déploiement, La Fabuleuse Histoire d'un royaume qui attire des dizaines de milliers de visiteurs.

À Grande-Baie, il faut visiter la Pyramide des Ha! Ha!, un monument commémorant le Déluge du Saguenay survenu il y a vingt ans en 1996. Réalisée sur un concept développé par l'artiste en art contemporain de La Baie, Jean-Jules Soucy, la structure en aluminium est décorée d'environ 3 000 panneaux de signalisation « Cédez le passage » munis d'une pellicule qui réfléchit la lumière.

Un escalier central permet d'y monter jusqu'à un promontoire d'observation. À l'intérieur, sur les parois de la pyramide, on trouve de nombreuses plaquettes dédiées à quelques familles. Ces plaquettes gravées contiennent les noms de certains citoyens de La Baie qui ont été concernés de près ou de loin par l'événement.

Chaque hiver, la baie des Ha! Ha! est recouverte d’une couche de glace, assez épaisse pour y accueillir des cabanes et des véhicules, afin d'y pratiquer la pêche blanche. Au plus fort de la saison, on compte près d'un millier de cabanes. On y pèche le sébaste, l'éperlan arc-en-ciel, l'ogac, la morue franche et le flétan du Groenland.

La Gare Labelle hiver

À partir de Mont-Tremblant, on a quitté la vallée de la Rivière du Nord qu’ont suivi les pionniers du XIXe siècle dans la conquête des Pays d’En-haut. La rivière du Diable qui traverse Mont-Tremblant se jette un peu plus loin dans la Rivière Rouge dont la vallée nous mène vers les Hautes-Laurentides et qui est un affluent de l’Outaouais. Toutes les Hautes-Laurentides sont traversées par ce bassin hydrographique. La Rivière du Lièvre qui traverse Mont-Laurier et Ferme-Neuve, les principales villes des Hautes-Laurentides, fait aussi partie de ce bassin.

Autrefois nommé Chute-aux-Iroquois, le village de Labelle à une vingtaine de km au nord de Mont-Tremblant fut rebaptisé à la mémoire du célèbre abbé de Saint-Jérôme qui présida à sa fondation. On quitte ici les villes récréotouristiques des Laurentides très fréquentées par les Montréalais qui y ont souvent des maisons de campagne, chalets ou condos. On arrive ici dans des contrées beaucoup plus sauvages et la prochaine ville de service, au bout du trajet de l’ancien P’tit Train du Nord, Mont-Laurier, est à des dizaines de km.

Quelle que soit votre activité préférée, Labelle vous réserve d’innombrables découvertes au tournant de chaque saison. Le village est un carrefour des activités de plein air. Entourée d’un décor à couper le souffle, Labelle est un véritable paradis pour les amants de la nature et les passionnés de plein air. Ski de fond, raquette, chasse, pêche, circuit patrimonial, canot, motoneige: le choix est grand. Été comme hiver, ce paradis couvert de montagnes et de lacs offre aux villégiateurs et touristes des paysages à caractère unique.

Quoi de mieux pour explorer cette région qu’un séjour à La Gare dans l’ancienne gare transformée en auberge, resto et bar en protégeant jalousement ce bijou patrimonial quasi centenaire. Le circuit du P’tit Train du Nord vous y mène tout naturellement. Vous dormirez ici dans les chambres qu’utilisait le personnel du Canadien Pacifique. Le menu du restaurant offre des classiques actualisés préparés sur place, une cuisine réconfort faite de produits toujours frais où chaque ingrédient est choisi pour sa qualité, afin de vous offrir confort, simplicité et fraîcheur tant dans l'assiette que sur l'oreiller.

La côte de la Haute-Côte-Nord a été explorée dès le début du XVIIe siècle par Samuel de Champlain. C’est à lui que l’on doit les noms Les Escoumins et Bergeronnettes. Si le premier nom vient de la langue innue, le nom  les Bergeronnettes viendrait du fait que Champlain y aurait vu des alouettes qu’il avait confondu avec les bergeronnettes.

Avec le traversier qui la relie à Trois-pistoles sur la côte sud, la ville des Escoumins en est une de services. En plus du tourisme, la foresterie et la pêche sont des activités économiques importantes. Une des attractions touristiques les plus réputées est la croisière à bord d'embarcations légères, permettant d'approcher les mammifères marins qui fréquentent l'estuaire du Saint Laurent : rorqual commun, baleine à bosse, beluga,et le phoque. De plus, l'entrée du Parc marin du Saguenay–Saint-Laurent, située aux Escoumins, est l'un des sites de plongée les plus recherchés à l'est du Canada grâce à la diversité des espèces qui habitent les fonds marins. La municipalité possède également une rivière à saumons. Étant donné le relief sous-marin abrupt, les mammifères marins (principalement les belugas et les petits rorquals) fréquentent le rivage des Escoumins de très près.

Dans le village voisin, aux Bergeronnes, les baleines sont si proches, qu'on peut les voir de la terre au Cap-de-Bon-Désir.  Pionnier des croisières aux baleines, ses attraits touristiques sont nombreux: ressource faunique,  sites archéologiques et un patrimoine bien conservé. Avec un nombre impressionnant de visiteurs à chaque année et une demande touristique sans cesse grandissante, les Bergeronnais ont su conserver la beauté de la nature, leur simplicité et leur chaleur tant recherchées. Destination par excellence pour l’observation des baleines, le kayak de mer et la plongée sous-marine, Bergeronnes charme par son histoire, sa nature, son calme et son accueil.

En poursuivant la route 138 vers Baie-Comeau, il faut découvrir Longue-Rive, sa longue plage de sable en bord de mer et ses marais salés. La plage est longue de 7 km et on y accède facilement du Gite de la Baie Au soleil couchant. C’est aussi un excellent point de départ pour explorer ses marais salés parmi les plus grands du Québec. Ces marais attirent plusieurs espèces d'oiseaux telles que des canards barboteurs, passereaux et oiseaux de rivage. Longue-Rive est l'un des meilleurs endroits pour l'observation d'oiseaux de rivage en migration. Fin août, le Festivent de Longue-Rive, attire les amateurs de cerfs-volants, de paramoteur, de parachute, de buggy sur plage, de planche à voile et de kitesurf.

Le village voisin de Portneuf-sur-mer se trouve au centre d'une grande baie de plus de 40 kilomètres qui s'étend de Longue-Rive à Forestville. Cette localisation donne un bord de fleuve à pente très douce et  très sablonneux exempt de déchets et autres

Flux RSS

Souscrire

Catégories

Mots clés

Autres articles

Archives