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Archive du blog pour juillet 2023

Lucille Leblanc est la propriétaire et torréfactrice de la Brûlerie de café des Îles. L’entrepreneuriat, elle est tombée dedans quand elle était toute jeune. Originaire de Gros Cap à l’Étang-du-Nord, ses parents Emmanuel Leblanc et Adéline Lapierre lui ont inculqué ces notions, alors que son père était un garde-pêche et que sa mère était entrepreneure.

Faire le tour du monde avec le café des Îles
Plus jeune, Lucille a déjà pensé se diriger dans les domaines de l’architecture ou de l’arpentage. Elle avait du talent en mathématique, elle a toujours aimé dresser des plans et se concentrer sur des projets. Elle a également toujours eu la fibre entrepreneuriale : « Quand j’avais 7 ans, mes parents ont acheté le Leslie à Cap aux Meules, devenu l’Hôtel Leblanc. Mon père me faisait vendre des coquillages sur le bord du chemin : 5 cents, 10 cents, et 25 cents le coquillage. J’avais un petit four, c’était un jouet et je faisais des vrais gâteaux avec pour ensuite les vendre aux touristes. Je me souviens aussi avoir loué mon vélo aux touristes », raconte-t-elle.


Avant de se « lancer » dans le café, Lucille a dirigé une agence de locations de voitures. En 2007, elle gérait de chez elle un réseau de vente et de distribution de café d’un grossiste montréalais. Elle a développé une clientèle partout au Québec.


Puis de 2007 à 2014, elle exploite un restaurant et un commerce de café à Cap-aux-Meules. Elle ferme le restaurant en 2014 pour continuer à développer le réseau des ventes de café dans le secteur commercial. Elle obtient vite la confiance des clients.

Faire le tour du monde avec le café des Îles
Il n’en faut pas plus pour qu’elle décide de passer à l’action en achetant l’immeuble du chemin de la Vernière, autrefois un magasin d’articles de sports, pour y installer la Brûlerie de café des Îles en 2018, et devenir torréfactrice. Elle y ajoute des équipements pour satisfaire la demande grandissante. Elle adopte le slogan « On brûle pour vous ! »


En plus d’offrir le service de distribution de café dans marchés d’alimentation et dépanneurs, les institutions (hôpitaux, écoles, cafés, restos, cafétérias d’entreprises, etc.), elle fournit également les machines à café. Pour plusieurs clients, elle fait même la formation des barristas. Une nouvelle installation permet aussi d’améliorer l’ensachage du café, passant de 50 à 800 sacs à l’heure.

Faire le tour du monde avec le café des Îles
Au magasin de l’Étang-du-Nord, son équipe et elle font leur travail avec passion. « La Brûlerie, c’est l’amour du café et de la clientèle, mais avant tout, une équipe fabuleuse », assure-t-elle. « Que vous soyez tentés par la Tempête du Nordet, le Vent d’boutte, le Dieu des vents, la Brise des Îles ou le Palabreux, soyez assurés que vous repartirez avec le goût des Îles en bouche », ajoute Lucille.


On y compte une dizaine d’employés, ayant diverses responsabilités, permettant ainsi de rencontrer les exigences des commandes, les besoins quotidiens du service de plancher, etc. On y trouve également tout ce qu’il faut pour la préparation et le service du café : machines espresso, accessoires et articles variés ou encore des conseils.

Faire le tour du monde avec le café des Îles
La Brûlerie offre une vaste sélection de grains de café provenant de plusieurs pays. Ceux-ci sont torréfiés sur place et offerts en 60 différents mélanges et recettes, offrant ainsi un produit haut de gamme durant toute l’année. Les achats sont faits en consultant la Bourse du café pour obtenir les meilleurs coûts et faire les meilleurs choix.


Et comme si tout ça ne suffisait pas, Lucille a développé une passion pour l’aide aux jeunes à se partir en affaires. Invitée au Cégep des Îles à présenter une conférence aux étudiants en administration sur l’art de devenir entrepreneur, elle a connu un grand succès et entend récidiver.
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Brûlerie de café des Îles

bruleriedecafedesiles.com
1252, chemin de la Vernière,
Étang-du-Nord (Qc) G4T 3E6
(418) 986-2660

Le Musée de la Mer du Havre-Aubert, situé au cap Gridley sur le site de La Grave, aux îles de la Madeleine, a fière allure, perché sur un des plus beaux points d’observation du secteur. Depuis son installation sur ce site en 1974, après avoir vécu quelques années dans l’ancienne salle paroissiale du Havre entre 1969, année de sa fondation, et son déménagement, il joue un rôle de premier plan afin d’assurer la sauvegarde du patrimoine maritime et culturel des îles.


Cette mission se traduit par des actions de recherche, de conservation des collections, de mise en valeur, de diffusion et d’éducation, en particulier concernant l’empreinte insulaire qui conditionne la vie des Madelinots.


D’ailleurs, pour ceux qui aiment les éléments impressionnants dans ce type d’institution muséale, dès l’entrée dans le hall principal de ce bâtiment agrandi et rénové en 2011, on est attiré par ce squelette de baleine suspendu du plafond.

Le Musée de la Mer

  
Rappel historique : en mai 2008, un Grand cachalot s’échoua sur la plage du Nord, juste avant la Pointe-aux-Loups. Le décès étant constaté, un groupe de Madelinots décida d’exposer aux Îles le squelette de l’animal. Trois hommes : Claude Bourque, Pierre-Henry Fontaine et Paul Grégoire, et vingt autres bénévoles s’affairent alors à réaliser ce projet et mirent trois jours à dépecer la carcasse du mammifère marin. C’est alors que débutèrent deux phases très importantes : le nettoyage de chaque os et sa numérotation afin de remonter le squelette. Ce n’est que plus de six ans plus tard, soit en décembre 2014, que les 215 os dégraissés, séchés et propres sont remontés et le squelette suspendu dans le hall du musée de la Mer.


La nouvelle directrice du Musée depuis la fin de 2022, Gabrielle Leblanc, est fière de pouvoir poursuivre l’œuvre du fondateur, le père Frédéric Landry, qui en fut le directeur pendant plus de 30 ans. Formée en science politique, en lettres et en gestion de projets, Mme Leblanc oeuvre dans le milieu de la culture et du patrimoine depuis de nombreuses années. De 2008 à 2021, elle a occupé le poste de superviseure aux activités culturelles et régisseure en culture, patrimoine et bibliothèques à la Municipalité des Îles-de-la-Madeleine.

Le Musée de la Mer
C’est le 8 août 1969 que le Musée des Îles fut inauguré en présence de Jean-Jacques Bertrand, alors Premier ministre du Québec. En 1972, le déménagement du Musée des Îles et son changement de nom pour le Musée de la Mer sont annoncés. Le gouvernement du Québec y consacre une subvention de 200 000 $ afin de construire un nouvel édifice spécialement dédié à l’établissement.


Expositions vivantes et activités captivantes
« Le Musée de la Mer offre une immersion dans la culture madelinienne, à travers expositions et activités, durant toute l'année. L'accueil chaleureux du personnel inspirant et passionné s’ajoute à la qualité des présentations permanentes ou temporaires et ce, pour toute la famille », assure Gabrielle Leblanc.

Le Musée de la Mer Le Musée de la Mer
L’exposition permanente « Vivre aux îles, vivre les Îles », des expositions temporaires sur différentes thématiques, montrant des œuvres, entre autres, des artistes locaux, et offrant une documentation pointue aux passionnés de généalogie, des artéfacts de la vie maritime, des activités de pêches ancestrales, de bateaux échoués, des conférences sur des sujets pertinents, voilà ce qui attend les visiteurs locaux et les touristes nombreux qui y viennent chaque année.


Depuis mai 2023, jusqu’en octobre, on peut voir l’étonnante exposition d’Annie Morin, artiste multidisciplinaire, « Promenade au fond de l’océan ». On y présente un amalgame d’œuvres sculpturales ainsi que picturales qui font appel aux profondeurs de l’océan. Dans sa démarche, elle s’inspire des formes organiques de ce milieu ainsi que le contraste entre sa fragilité et sa force.

 Le Musée de la Mer Le Musée de la Mer
Fait à signaler, en février 1971, on a accueilli l’exposition « La Lune débarque aux Îles ». Le musée a accueilli et présenté les roches lunaires rapportées sur Terre en 1969 par l’équipage d’Apollo 11.

 
De plus, en juillet 1987 fut inauguré l’Aquarium des Îles, dans l’ancien bâtiment patrimonial des Salines, sur le site de la Grave, qui présentait au public une partie de la faune et de la flore présentes sur le plateau continental du golfe du Saint-Laurent, un projet porté au départ par le musée dans le cadre du classement et de la revitalisation du site patrimonial de la Grave.

 
Après un changement de vocation en 2017, le bâtiment abrite depuis ce temps une exposition au 2e étage sur l'histoire de la Grave et des activités culturelles au rez-de-chaussée durant l'été. Les experts s’affairent à sécuriser le bâtiment datant de 1895 pour permettre de consolider ses fondations et poursuivre ainsi sa vocation d’animation et d’information historique durant l’été.


Pour sa part, le Musée de la Mer est un OSBL géré par un conseil d’administration présidé par Normand Thellab. Le Musée emploie une équipe de personnes de diverses disciplines, en plus d’accueillir des chercheurs en archéologie et anthropologie judiciaire durant l’été.

Musée de la Mer
museedelamer-im.com
1023, chemin De La Grave
Havre-Aubert, (Qc) G4T 9C8
418 937-5711

Il y a des histoires d’amour qui arrivent sans qu’on les aient vraiment planifiées. Pour celle qu’a vécue Mireille Vachon en 2017, disons qu’il y avait quand-même pas mal de conditions réunies pour que ça se passe ainsi.

 
Mentionnons surtout une volonté solide, une créativité sans borne, un talent de rassembleuse, une carrière de rêve, un conjoint et d’excellents amis pour l’appuyer et lui faire confiance.

La Récréation C Ouloir
C’est dans ce contexte qu’est née La réCréation, un lieu de transmission des arts sous diverses formes dans un centre d’hébergement créatif, comme le définit Mireille Vachon elle-même, qui est copropriétaire de l’endroit avec deux vieux amis, trois artistes visionnaires, amoureux des Îles-de-la-Madeleine, tombés sous le charme de l'école du Moulin et ayant choisi de lui donner un nouveau souffle de vie.

Sans en être un actionnaire lui-même, son conjoint Louis Robichaud, un artiste peintre de réputation internationale y occupe une place importante avec ses œuvres posées sur les murs du bâtiment rénové et décoré avec goût et avec toute une gamme de matériaux récupérés.
D’abord une toute petite école de canton au début du siècle, l’École du Moulin dans sa dimension actuelle est érigée en 1954 et abritera pendant 20 ans les classes de 1ère et de 2ième année du primaire pour les enfants de la communauté avoisinante. Puis elle devient par la suite, en 1974, « la salle des 50 ans et plus. » Ce lieu de rassemblement a reçu pendant plus de 40 ans les fêtes de famille, activités et événements de toute la communauté de l’île du Havre Aubert.

Une histoire de cœur et de passion
Venue aux Îles avec une chorale en tournée, en 2017, cette costumière d’émissions pour enfants et de spectacles de scène depuis plus de 30 ans, nominée aux Gémeaux à plusieurs reprises et en ayant remportée un, est littéralement tombée en amour avec cette école désaffectée, puisque ne répondant plus aux normes du bâtiment. Elle y a vu une occasion exceptionnelle de créer un lieu unique pouvant accueillir des artistes, des familles, des visiteurs cherchant un hébergement différent dans un environnement maritime et forestier à la fois.


En moins de temps qu’il faut pour le dire, elle va voir la municipalité et propose d’acheter la vieille école. On lui dit qu’il faudra aménager un nouveau système des eaux usées et faire plusieurs modifications structurales et aux équipements électriques, par exemple, pour pouvoir donner suite à son projet. Son ami Mario Bouchard vient alors à sa rescousse l’été suivant pour réaliser avec elle des plans d’aménagement et de rénovation.

La Récréation C Ouloir
Ainsi. Mireille Vachon et son compagnon de vie venaient de décider de quitter Montréal pour s’installer aux Îles de la Madeleine.

 
Un chantier de longue haleine

Contre vents et marées, si on peut dire, le chantier durera deux années et demie. Beau temps, mauvais temps, les ouvriers œuvrent avec courage et ténacité dans des conditions hivernales parfois périlleuses. Un souci d’économie circulaire et de récupération des matières, déjà en place dans la vieille école avant sa réfection, inspire les concepteurs dans sa réalisation et cela se reflète dans une foule de détails : de l’ameublement aux revêtements muraux.

Située à Bassin, sur l'Île-du-Havre-Aubert, la plage du Moulin à ses pieds, l'ancienne école de canton s'est métamorphosée et abrite maintenant deux magnifiques appartements de style « loft ». Il a fallu défaite la toiture et y ajouter un second étage pour réaliser le projet.

La Récréation C Ouloir La Récréation C Ouloir
Ayant débuté ses opérations en 2020, en pleine pandémie de COVID, l’endroit a maintenant pris des airs de renouveau. Le premier étage comprend deux chambres fermées et une grande salle à manger pouvant accueillir 12 convives. L'autre, un appartement à deux étages, est doté d'une immense mezzanine avec vue panoramique. De plus, au deuxième étage se trouvent quatre grandes chambres avec salles de bain individuelles et balcon pour contempler la mer. Les invités ont accès à une cuisine commune équipée et disposent d'un barbecue et de tables à pique-nique. L'attirail indispensable à la préparation des repas étant à portée de main et les hôtes n'ont que quelques pas à franchir pour faire leurs provisions.

Un endroit de « grande classe »

Les chambres et appartements portent des noms qui rappellent le passé de ce lieu : la Classe de première année, la Classe de 2e année, la Classe de 3e année, la Classe de 4e année, la Salle d’études, le Bureau de la directrice.

L’art y est omniprésent, que ce soit par la représentation d’artistes en art visuel locaux ou invités. Tous les espaces communs, classes et appartements comportent des œuvres originales et inédites. L’artiste peintre Louis Robichaud y tient une place de choix.

En 2022, un troisième partenaire, Alain Fournier, déjà très impliqué dans l’aménagement paysagé de La réCréation, rejoint Mario et Mireille à titre de partenaire officiel.


Des activités pour tout le monde
L'emplacement de la réCréation favorise tant les amants de la nature que les amateurs de sports. Les uns profiteront de la richesse des paysages madelinots et les autres pourront s'adonner à diverses activités dont la baignade, la pratique du kayak et de la planche à pagaie. Les randonneurs quant à eux n'auront qu'à emprunter le sentier du Phare qui mène au port de pêche de Bassin. Les mordus du kite surf sont particulièrement choyés aux Îles : été comme hiver, ces chorégraphes de ballets aériens époustouflants jouissent de conditions idéales.
La Récréation C Ouloir

De plus, le Salon du moulin situé au rez-de-chaussée de l’auberge est un endroit privilégié pour y rencontrer madelinots et madeliniennes lors des prestations musicales qui ont lieu quelques fois par semaine en mode 5 à 7. On y propose également des classes de yoga et activités diverses reliées à diverses disciplines artistiques (peinture, écriture, etc.).


Des projets d’avenir qui mijotent

Fière d’avoir remporté le prix « Best Creative Lodging » 2023 de l’organisme Creative Tourism Awards, parmi des candidats issus de 38 pays et 152 destinations, Mireille Vachon souhaite faire de La réCréation un lieu toujours plus attrayant.

Ainsi, elle entend établir le projet l’École buissonnière dès 2024, un camp de jour mis en place en partenariat avec l’organisme « Fou de Nature », orienté sur l’éducation à la nature et à l’environnement.

 Puis, pour remplacer un restaurant voisin abandonné, elle a acquis récemment une goélette historique dont une maquette se trouve au Musée de la Mer de Havre-Aubert, la Gaspésienne 26, qui sera transportée à l’automne sur le terrain où se trouvait ce restaurant. On y aménagera les lieux pour en faire une attraction originale, autant pour les Madelinots que pour les touristes qui viendront y manger des spécialités locales.

La RéCréation
larecreationauxiles.ca
814, chemin du Bassin
Bassin, Îles de la Madeleine (Québec) G4T 0C8
514 651-3810

C’est un phénomène qui surprendra tous ceux qui se sont baignés dans Charlevoix ou à Tadoussac et en Haute-Côte-Nord. Mais il faut monter un peu plus au nord vers la péninsule de Manicouagan pour trouver de l’eau de mer plus aisément baignable.
Eaux chaudes Manicouagan
Et la raison en est fort simple: alors que les eaux de l’estuaire sont très profondes de Charlevoix aux Escoumins ce qui attirent les baleines, les rivières Aux Outardes et Manicouagan ont créé depuis des millénaires un delta sablonneux dans l’estuaire avec de longues battures qui peuvent parfois atteindre 8 km. 

Eaux chaudes Manicouagan
Comme le fond marin y est peu profond et la batture longue, l’eau se réchauffe l’été, tout particulièrement à marée montante quand l’eau remonte sur le sable chaud. Les rivières Aux Outardes et Manicouagan qui coulent de chaque côté de la péninsule amènent aussi des eaux plus chaudes dans la mer. C’est ainsi que vous trouverez tout autour de la péninsule 30 km de plages de sable fin parmi les plus belles de la Côte-Nord. La Péninsule Manicouagan, c’est des millions de grains de sable et une mer en perpétuel mouvement qui vous offrent un très grand potentiel de loisirs, de détente et d’aventure. 

Eaux chaudes Manicouagan

De Baie-Comeau, les plages de Pointe-Lebel de l’autre côté de la rivière Manicouagan sont les plus facilement accessibles à à peine 20 km du centre-ville. La plage de Pointe-Paradis est un petit paradis marin naturel. Du côté de Pointe-aux-Outardes, on peut séjourner au Parc nature qui offre différents types d’hébergement en nature avec un accès direct à la plage. À proximité, la plage du Vieux-Quai est très appréciée.

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