Ari Roach et Gary McLaughlin ont uni leurs efforts et leurs compétences pour créer un nouvel espace devant accueillir la communauté LGBT+ à Moncton. C’est ainsi que le Aris Bar & Nightclub a officiellement ouvert ses portes le 9 août dernier dans un vieil immeuble historique rénové, tout près du centre culturel Aberdeen.
Ce projet mijotait depuis 2022 dans la tête de la jeune étudiante à l’Université Mount Allison de Sackville, Ari Roach, originaire de Dieppe, alors qu’elle avait 19 ans. Pour sa part son nouvel associé, Gary McLaughlin, originaire de Tracadie, est revenu à Moncton avec son conjoint après plus de 20 ans d'absence. Une rencontre entre lui et Ari en février dernier, dans une activité qu’il avait organisée, a été le déclencheur de leur association.
Gary et Ari, les deux associés.
À Montréal, il a été constamment impliqué dans de nombreux événements queer et s'est bâti un parcours impressionnant dans l'organisation de la vie nocturne. Il a récemment conclu son événement électropop populaire "LUVHAUS", qui a réuni de nombreux queers de Montréal pour des soirées dansantes très énergiques, mettant en vedette un mélange éclectique des meilleurs DJ de la ville.
Apportant cette expérience et cette passion à Moncton et étant un joueur dans l'âme, il a déjà créé 1UP Moncton, qui propose des événements de jeu pour la communauté LGBT+ locale, afin que les personnes queer puissent se connecter autour du monde des jeux vidéo et POPROCKZ, un événement de danse axé sur certains artistes pop avec des performances de drag.
Gary espère offrir un espace permettant à chacun de danser et de se sentir en confiance et en sécurité tout en le faisant. Depuis la fermeture du Triangles, en 2018, puis du Flamingos, en 2021, la communauté LGBT+ de Moncton et du sud-est du Nouveau-Brunswick s’est retrouvée sans plus aucun bar, plus aucun espace dédié. C’est ce qui a motivé les deux entrepreneurs pour mener à bien leur projet.

Le Aris Bar & Nightclub propose une ambiance décontractée et un espace sécuritaire. Situé à peu de distance du secteur animé de la Main avec ses bars et restaurants, il se veut ouvert à tout le monde, en français et en anglais. Le personnel est bilingue, une volonté ferme des copropriétaires qui sont tous deux des francophones. Ils espèrent ainsi y attirer des touristes francophones.
Ouvert 6 jours par semaine, du mardi au dimanche, on y présentera diverses activités musicales de même que des spectacles. Une salle privée permet aussi d’accueillir des groupes pour des activités spéciales.
Nul doute que la communauté queer et ses alliés de Moncton et de la région adopteront cet endroit qui promet d’être des plus populaires.
Fait à signaler, le Aris est situé tout près du restaurant Brumes du coude, qui a fourni des bouchées pour les invités lors de la soirée d’ouverture.

Aris Bar & Nightclub
arisbarnightclub.com
184 Rue Alma Street
Moncton, NB E1C 2A4
(506) 388-2618
La région de Manicouagan et sa ville majeure, Baie Comeau, ont développé une gastronomie qui sait plaire même aux plus exigeants. Nul besoin d'aller à Montréal ou à Québec pour se titiller les papilles gustatives.
Seul hôtel quatre étoiles à l’est de Tadoussac et adresse de renom, le Manoir de Baie-Comeau est une halte prisée en voyage sur la Côte-Nord, à quelques minutes du parc des Pionniers et de la plage Champlain. L’hôtel bâti sur un cap qui domine le Saint-Laurent offre une vue imprenable sur le fleuve et la baie dont profite pleinement le bistro La Marée haute qui vous donne accès à sa vaste terrasse en été. Pour un repas dans un site exceptionnel, c’est l’endroit tout désigné. C’est le chef Carl Beaulieu qui a opéré le restaurant L’Orange bleue dans le secteur Hauterive pendant une douzaine d’années qui est maintenant aux commandes du restaurant.
Carl Beaulieu a aussi choisi d’étendre son offre de restauration avec l’opération de deux camions-bouffe (food trucks), sous l’appellation La Poutinerie. Son menu propose poutines et frites, burgers, hot-dog et pogo, et autres spécialités. Depuis quatre ans, chaque été, on en trouve un en permanence, du mardi au dimanche, sur le terrain de stationnement voisin de l’hôtel, à proximité du parc des Pionniers. Quelques tables de pique-nique installées dans un coin permettent de consommer sur place ou d’apporter chez soi. L’autre camion est mobile et se trouve dans le secteur Mingan, au centre-ville, en plus de se déplacer dans divers événements et festivals durant l’été. Il offre le même menu que celui situé au Manoir de Baie-Comeau.
On est ici à proximité de la Place Lasalle, le principal pôle de sorties au cœur de la
ville qui s’anime l’été avec ses terrasses. C’est l’occasion d’aller faire un tour à la
microbrasserie St-Pancrace pour y découvrir les meilleures bières de la région.
Première microbrasserie en Côte- Nord, elle fabrique et vous propose ses bières
artisanales à saveurs locales pour accompagner un menu composé de produits du
terroir ainsi que d’une grande collection de whisky et spiritueux québécois. On peut
aussi déguster leurs bières directement à l’usine et en faire la visite.
Opérer une chocolaterie, c’est s’investir à fond dans un univers passionnant. Et c’est ce que fait la chocolatière Véronique Émond, qui fondait Choco Véro en 2017. En plus de vendre sa production à sa boutique de Place La Salle et par l’entremise de sa page Facebook, Véronique propose ses produits dans une douzaine de dépanneurs situés de Colombier à Port-Cartier. Elle et son conjoint se spécialisent également dans les levées de fonds. Plusieurs organismes caritatifs ou communautaires font appel à eux pour la confection de chocolat sur mesure, qu’ils vendent ensuite en socio-financement
Sur les rives du Saint-Laurent, près du quai du traversier, avec sa terrasse offrant une magnifique vue sur les alentours, même les baleines parfois,, le restaurant Saint-James au bar de l'eau propose divers menus du jour, tables d’hôtes et sélection de vins à prix compétitifs. On y trouve de savoureux fruits de mer, poissons et du crabe frais en saison. Aussi populaires auprès de la clientèle, pâtes, pizzas, salades, sandwichs, grillades.
Née d’une vision d’ensemble et de l’amour de sa région, la distillerie Vent du Nord de Baie-Comeau est axée sur sa communauté. Soutenus par ses partenaires et les producteurs locaux, ses artisans continuent de créer des produits qui feront rayonner le savoir-faire et la solidarité des gens de la région. Les recettes des spiritueux et des prêts-à-boire sont inspirées de la Côte-Nord, de son terroir, de ses traditions ancestrales, de ses aromates, de ses paysages... et de l'avenir brillant qu'on lui souhaite.
Les moments difficiles offrent souvent l’occasion de se remettre en question et de se réorienter. C’est ce qui est arrivé à Joseph St-Denis-Boulanger, un Caplinois et sa conjointe, Laurie-Anne Cloutier, une Montréalaise qui sont allés se réfugier en Gaspésie pour panser leurs blessures à la suite de la perte douloureuse de leur fille à la naissance en 2018. Construire et ouvrir au public une distillerie entre la 132 et la mer, à Caplan : voilà l’ambitieux projet qu’ont entrepris de réaliser ce couple de nouveaux entrepreneurs. Whisky et gin sont ainsi confectionnés à la Distillerie des Marigots, qui a démarré sa production en 2020.
Ce Gaspésien d’origine et sa conjointe, Montréalaise tombée amoureuse de ce coin de pays, ont tous deux réalisé que c’était le moment ou jamais de vivre leur rêve : celui de s’installer à Caplan, d’une part, mais aussi de lancer leur entreprise de distillerie artisanale mettant en valeur les saveurs du terroir.

Le nom choisi pour leur projet invite d’ailleurs les résidents et touristes à profiter de la vie. L’expression « courir ou aller au marigot » fait référence aux pêcheurs qui font « la pêche buissonnière » et se réfugient dans une anse, à l’abri des regards, pour se la couler douce.
Joseph a par ailleurs peaufiné ses connaissances grâce à une formation dispensée à Seattle par la distillerie Copperworks pour lui permettre de mettre au point un produit aimé du grand public qui sera également reconnu par les connaisseurs. C’est ainsi qu’est né le Récif, un gin de bord de mer. Un whisky créé à partir d’orge maltée est actuellement en voie de mûrissement pour être prêt à la vente en 2025.

Un alambic charentais est devenu la pièce maîtresse de la confection de ces nouveaux spiritueux gaspésiens. « Mon but, c’était de focuser sur l’arôme, sur la complexité du goût, tant pour mon gin que pour mon whisky. Je voulais que ce soit riche, long en bouche et très caractéristique, donc je suis allé chercher l’équipement parfait pour ça », explique M. St-Denis Boulanger.
Le couple avait dès le départ une idée du bâtiment qu’il désirait pour abriter leur distillerie. La beauté et la noblesse du bois étaient au cœur de cette vision. « Ma conjointe et moi on tripe sur l’architecture et on savait déjà qu’on aimait ce genre de bâtiment au design épuré et aux lignes géométriques rendu chaleureux par l’utilisation du bois », explique Joseph. De l’aveu même du propriétaire, l’option en bois a été la seule envisagée.

La façade abondamment vitrée, véritable signature du bâtiment, est d’ailleurs au cœur du logo de l’entreprise, devenant du même coup l’emblème de la marque. « L’idée, c’est que peu importe où on se trouve dans la distillerie, on puisse voir d’un côté la Baie-des-Chaleurs et de l’autre l’alambic », précise le propriétaire, qui n’est pas peu fier de son bâtiment niché sur une falaise avec vue sur la mer.
Le maître distillateur de la Distillerie des Marigots trouve son inspiration pour la conception de ses spiritueux dans le décor gaspésien et prend soin de faire ressortir la qualité exceptionnelle des ingrédients qui s’y trouvent. Sa démarche consiste à mettre à l’avant-plan les arômes et les parfums que lui offrent son environnement et le savoir-faire agricole gaspésien. Enfin, à travers la production des deux produits vedettes – le gin Récif et le whisky –, on prend plaisir à élaborer de petits lots expérimentaux comme des eaux-de-vie, des liqueurs aux herbes ou des gins éphémères.
Distillerie des Marigots
300, Boul. Perron Est
Caplan, QC
distilleriedesmarigots.com
(418) 388-2008
L'Acadie propose plusieurs destinations charmantes au Nouveau-Brunswick. Celle de la Capitale mondiale du homard est particulièrement prisée par les touristes ainsi que par les gens des alentours.
À 25 kilomètres de Moncton,
Shédiac
est la destination balnéaire la plus populaire de la Côte acadienne. Le parc provincial de la plage Parlee est très couru l’été. C’est ici dans cette pointe d’Acadie aux limites de Moncton et de la Nouvelle-Écosse où le français est fortement concurrencé par l’anglais qu’a pris naissance le shiac, ce parler acadien mêlant le français acadien et l’anglais, une contraction du nom Shédiac, qu’on entend beaucoup moins dans le nord de la province.
Plus au sud, à une vingtaine de km, le Plage de l’Aboiteau à Cap-Pelé, vaste, profonde
et encore largement dans son état naturel, est l’une des plus belles plages de mer en
eau tiède du Nouveau-Brunswick.
Shédiac s’est déclaré la capitale mondiale du homard. La ville est reconnue internationalement pour la pêche au homard et célèbre au début juillet à la fin de la saison de pêche le Festival du homard qui célèbre en 2024 ses 75 ans. Pour les amateurs du crustacé, c’est donc une destination incontournable. Depuis 1989, pour bien marquer son titre, la ville s’est dotée d’un monument qui fait le bonheur des milliers de visiteurs de passage dans la région, un homard géant qui trône au milieu de la ville où on aime se faire prendre en photo.
La ville compte plusieurs jolies auberges et bons restaurants. Pour un séjour
homosympa, le Gite Le Griffon sur la rue principale vous accueille dans une résidence
bourgeoise patrimoniale. La plongée dans l’univers d’Alice au pays des merveilles dont
les hôtes se sont inspirés, se poursuit au Moque-Tortue, un bistro ludique à quelques
pas où les soirées animées se prolongent l’été en terrasse. Ce pays des merveilles inclut
maintenant la chocolaterie Adorable Chocolat en face et les comptoirs alimentaires Morse et
Marteaux à la Plage Parlee et au ciné-parc Neptune, opérés par les mêmes
entrepreneurs avec la même magie.
Au cœur du centre-ville, voisin de la baie de Shédiac et de ses plages, l’Auberge Gabrièle loge dans un bâtiment du 19e siècle, avec le charme d’antan et la modernité de l’Acadie d’aujourd’hui. Les visiteurs peuvent déjeuner à son restaurant au rez-de-chaussée et y finir la journée pour souper en soirée.
L'île de Laval constitue un lieu où des dizaines de nationalités proposent des saveurs et des expériences gastronomiques intéressantes.
Parmi les adresses homosympas, trois tables se distinguent à Laval. Depuis plus de 40 ans, au cœur du Vieux-Saint-Vincent-de-Paul, le Vieux Four de Laval est devenu une véritable institution. Depuis deux générations, la famille Manago vous accueille dans une ambiance
chaleureuse sous des fresques impressionnantes ou en terrasse l’été pour déguster son authentique pizza au four à bois qui fait saliver les connaisseurs.
Dans le Vieux-Sainte-Rose, le restaurant la Vieille Banque vous accueille depuis 1984 dans l’ancien bâtiment de la Banque Provinciale du Canada. Originellement réputé pour sa pizza au four à bois, le chef en a fait un restaurant de fine cuisine italienne en 1995. C’est donc par
un heureux hasard que le coffre-fort a été converti en cuisine, permettant de garder en sécurité les plus audacieuses créations de son chef. L’établissement est très populaire pour sa terrasse. Que ce soit pour un souper romantique, une soirée entre amis ou bien une
réception d’anniversaire, la Vieille Banque se fera toujours un plaisir de vous accueillir et de combler vos moindres désirs.
Toujours dans le Vieux-Sainte-Rose, dans une maison centenaire tout près de la rivière des Mille-Îles, le restaurant Black Forest est né d’une idée de partage et de découverte des sens. Pour Jean-François et Mélanie, le couple propriétaire, textures, goûts et innovation sont en
symbiose pour faire vivre ce voyage culinaire urbain. Grâce à un menu changeant mensuellement, l’imaginaire créatif des chefs contribue à livrer des centaines de tapas gastronomiques cuisinés depuis son ouverture en 2017 à Laval. On y favorise également les accords mets et vins.
On ne visite pas la région de Shippagan sans se laisser tenter par les tables de ses restaurants. Si certains font dans la tradition et la culture régionale, d'autres proposent des aventures gastronomiques différentes et excitantes.
À Shippagan, voisin du pont vers les îles de Lamèque et Miscou, le Pinokkio – Pizzeria Resto-Bar offre une vue panoramique sur les environs. Ses pizzas blanches ou rosées cuites au four à bois, ses entrées, salades, pâtes, fruits de mer et steaks, font le délice des amateurs. On y propose une cuisine internationale et régionale. Les moules marinières dans leur sauce crémeuse au vin blanc y sont particulièrement délectables. Sa terrasse extérieure en saison est populaire.
Du côté de Haut-Shippagan, sur le site de Cielo Glamping, le Hub chez Cielo a développé un concept de restauration différent qui vous offre une expérience culinaire et créative unique ! Le chef s’est donné pour mission de vous faire connaître les produits de la région avec le concept des Planches Cielo. Vous créez votre propre repas à partir des produits de la boutique. Le forfait Perles et huîtres est également populaire. On peut aussi y déguster un café de la brûlerie ou savourer un des fameux cocktails, leurs fameux vins et des bières locales.
Du côté de Lamèque, l’île regorge d’endroits intéressants. Par exemple, le Café boutique Aloha, rue Principale, avec son décor à l’hawaienne, offre un menu exotique avec son potage maison carottes et navets, sa chaudrée de maïs, ses bols Poké, ses paninis, bagels ou baguettes garnis, sa salade Aloha alléchante, sans oublier les fameux Crookies frais du jour. On y fait aussi des smoothies. Une jolie terrasse arrière vous accueille en saison. Sa boutique cadeaux est remplie de toutes sortes de choses pratiques et amusantes.
Lorsqu’un restaurant porte le nom d’un grand vin, on peut s’attendre à ce que sa nourriture soit de qualité supérieure et utilise des produits frais. Établissement familial par excellence, le menu du Kabernet Gourmet-pub propose une grande variété d’entrées, de sélections du chef, de burgers, de viandes et de poissons, sans oublier une carte de desserts des plus complètes. La carte des vins et des alcools est étonnante de variété et de choix. On réserve pour une table du jeudi au domanche.
Situé à l'entrée ouest de Rivière-au-Renard, un secteur de la Ville de Gaspé, à 5 km seulement du magnifique parc national Forillon, l'Auberge Le Caribou propose un séjour confortable en harmonie avec la mer. Cet établissement comprend 39 chambres de motel et deux chalets, ainsi que le Resto-Pub La Révolte, où on peut profiter d'une terrasse chauffée avec vue sur la mer en été. À quelques pas du port et de la marina, on se laisse facilement envoûter par cette ambiance chaleureuse et cette invitation à la détente dans un environnement particulièrement agréable en toutes saisons.

Celui qui a pris la direction de l’endroit en janvier 2020, juste avant que la pandémie de COVID ne sévisse et se transforme en une fermeture générale des commerces non essentiels, ne s’est pas laissé abattre par les événements. Mathieu Samuel a commencé à travailler à La Révolte, le restaurant de l’auberge Le Caribou, dès ses 18 ans, en 2011. Au fil des ans, il a appris les rouages d’un tel établissement, jusqu’au jour où le propriétaire lui fasse connaître son intention de vendre.
Dans le village d’environ 3000 habitants où il est né et a grandi, et où sa famille a déjà une tradition d’entrepreneuriat, peu d’entreprises touristiques sont ouvertes à l’année, et il se verrait bien reprendre celle-ci. « Le Caribou existe depuis 1930 ; plusieurs générations sont passées par là, explique-t-il. L’entreprise m’intéressait. J’ai donc dit au propriétaire de venir me voir lorsqu’il voudrait vendre. Mais ça a vraiment été plus rapide que prévu », raconte-t-il en entrevue.
Après avoir accepté le poste de directeur des opérations au printemps 2019, tout en poursuivant des études en gestion d’entreprises à l’Université Laval, il va devenir officiellement propriétaire en janvier 2020.
Grâce à une bonne gestion, la bonne volonté des employés et le retour des touristes en Gaspésie dès l’été 2021, l’entreprise s’est bien tirée d’affaires. On en a profité pendant cette période pour rénover toutes les chambres et les deux chalets. On voulait passer d’un « motel de bord de 132 » à un lieu de destination apprécié.
Le nouveau propriétaire ambitieux prévoit également ajouter de 6 à 8 chalets pour répondre à un besoin exprimé par une certaine clientèle, entre autres les familles.
Avec une trentaine d’employés, dont certains sont dans l’entreprise depuis très longtemps, il se sent en bonne position pour maintenir le succès de l’établissement. Le restaurant qui opère toute l’année, sept jours semaine, avec trois repas par jour, embauche aussi des travailleurs immigrants, notamment des Africains et des Malgaches. Ce Gaspésien convaincu essaie au quotidien d’apporter une touche de jeunesse à La Révolte, notamment dans les menus, et d’attirer la clientèle de son âge en suivant les tendances du marché.

Le patron ne se cache pas d’avoir de grandes ambitions pour son entreprise : « Je veux que tout le monde connaisse l’établissement comme un incontournable où s’arrêter. Je veux que les touristes viennent profiter de ce qu’on a à offrir. » Comme de la vue qu’il a depuis son auberge, au bord du golfe et à deux minutes de la plage.

Une salle privée est disponible pour des repas ou des rencontres d'affaire, familiales ou entre amis. Un service de repas, de boissons, de collations et de buffet est possible sur demande.
Et pour ceux et celles qui se demandent d’où origine le nom du restaurant La Révolte, il faut retourner dans l’histoire de ce village. En août 1909 , les compagnies de pêche réduisent par 30 % le prix offert au quintal de morue salée séchée, principal produit commercé par les pêcheurs renardois. Il y a plus de 150 ans, une partie de l’Auberge Le Caribou existait comme étant la William Fruing and Company. C’est donc sur le terrain actuel de l’Auberge Le Caribou que des pêcheurs se sont révoltés contre les compagnies jersiaises. Nommer le Resto-Pub La Révolte en l’honneur de cet événement allait donc de soi.
Auberge Le Caribou
Resto-bar La Révolte
aubergelecaribou.ca
82, boulevard Renard Ouest
Gaspé (Qc), Canada
G4X 5H1
(418) 269-3344
La péninsule acadienne n'a pas que des plages et des attraits culturels à offrir. Ses plaisirs de la table sont tout à fait attrayants eux aussi. La région de la Sagouine et celle de la capitale mondiale du homard, Shédiac, en sont des exemples.
À Bouctouche, pays de la Sagouine, on peut s’attendre à y trouver des endroits caractéristiques. Le Restaurant la Sagouine, voisin du gîte du même nom, en plein cœur de la ville, en est un exemple parfait. Pour ceux et celles qui recherchent une nouveauté gastronomique, on peut y déguster des mets acadiens ou de fameux fruits de mer. On y rencontre régulièrement des autocars d’excursionnistes qui y déversent leurs passagers pour un repas en après-midi. Les petits déjeuners y sont particulièrement réputés.
Le fameux Marché des fermiers de Bouctouche accueille les fervents de produits locaux tous les samedis de mai à décembre.
Au cœur du centre-ville, sur la rue Main, le restaurant La Coast a été fondé en 2012. Son
nouveau propriétaire depuis 2024 poursuit la tradition de ce restaurant familial vite devenu vite
l'un des favoris des résidents locaux tout comme des touristes. Les fruits de mer sous diverses
formes y sont rois, mais on y sert aussi une variété de plats comme les steaks, les burgers, le
poulet, les pâtes, les salades. Jusqu'à 16 bières et breuvages sous pression sont offerts, en plus
d’une sélection en bouteille, l’un des plus grands choix dans la région. Les petits déjeuners y
sont réputés et populaires.
Inspiré de personnages d’Alice au Pays des Merveilles, le bistro ludique le Moque-Tortue, dans une grande maison de la rue Main, propose de jouer, de s’évader et de manger, tout au même endroit. Avec la plus importante collection de jeux de société de l’Atlantique ainsi que des jeux d'évasion bien construits, le Moque-Tortue offre un menu varié de bons mets bien préparés. Les fruits de mer y sont à l’honneur. Le brunch du dimanche vaut à lui seul le déplacement. Il y a de la musique sur la terrasse tous les jours durant l’été.
Pas très loin du Moque-Tortue, les propriétaires Sébastien et Heater proposent Adorable Chocolat. L’endroit offre une variété de chocolats fabriqués sur place, à partir d’ingrédients simples et naturels, mais c’est aussi un café où on peut déguster soupes, sandwiches et desserts. Le matin, on y trouve brioches et viennoiseries fraîches. On y propose désormais des cocktails alcoolisés en plus d’une grande variété de cafés et ce, tous les jours jusqu’à 18 heures.
Comme si ce n’était pas suffisant, ces mêmes entrepreneurs ont fait l’acquisition du ciné-parc Neptune, à nouveau en opération depuis mai 2024, où ils opéreront aussi la cantine de l’endroit, sous le nom Morse et Marteaux, pour poursuivre le concept « Pays des Merveilles ». Ils ont aussi obtenu le contrat d’opération de la cantine de la Plage Parlee de Pointe-du-Chêne. Sébastien Després rêvait d’un fumoir à viande de style Texan. Il en a construit un, installé à la cantine du ciné-parc. Il sera utilisé pour fumer au feu de bois le poulet et les viandes de bœuf
qui seront servis autant dans les deux cantines que dans ses deux restaurants de Shediac.
À signaler : chaque année en juillet, depuis 1949, Shédiac accueille son réputé Festival du homard célébré dans toute la ville avec une foule d'activités gourmandes. On ne manquera pas la Grande Table sur la rue primcipale en plein centre-ville.
Saguenay, la plus importante ville de tout l’Est du Québec, offre un large éventail de tables accueillantes.
À La Baie, elles se concentrent autour du plateau Victoria, près du terminal de croisière. Tout près du terminal,
jouissant d’une merveilleuse vue sur la baie, le resto-bar Le Pavillon Noir se spécialise en viandes fumées et
grillades. Vous pouvez y prendre un verre et accompagner votre 5 à 7 de grignotines, nachos ou calmars frits.
Juste à côté, la Microbrasserie du Pavillon Noir a vu le jour en décembre 2022. La microbrasserie offre une
belle nouveauté à La Baie aux amateurs de bières de microbrasserie et aux amoureux du rhum.
Plusieurs auberges offrent aussi des services de restauration. Sur les rives du fjord au cœur de La Baie,
l'Auberge des 21 propose à son restaurant Le Doyen une fine cuisine régionale actualisée. Depuis plus de 30
ans, cette auberge occupe une place de choix parmi les relais gourmands du Québec. Au gré des arrivages, elle
privilégie les produits régionaux, notamment des aliments sauvages méconnus, pour créer une cuisine
actualisée, qui s’inspire des traditions locales et des mets autochtones.
L’Auberge des Battures mise de son côté sur une fine cuisine mettant à l’honneur les produits du terroir.
D’inspiration française ponctuée par l’environnement québécois, sa table a été primée lors des grands prix du
tourisme québécois. À son restaurant O'Batillage, le chef Étienne Trottier s’assure d’un approvisionnement
local qui vous fait découvrir le meilleur de la forêt boréale et des producteurs régionaux. La salle à manger offre
une vue panoramique sur le fjord.
Depuis juin 2019, le restaurant fait le bonheur de la clientèle qui grandit constamment. Même la pandémie n’a pas eu raison de leur ardeur et de leur passion. Puis le voisin d’en face, en bas de la ville à Sept-Îles, près de la marina et du port, l’épicerie fine Mel&Lau, est sauvée de la fermeture par les restaurateurs.
Démarrer, faire croître, récupérer, sauver et poursuivre l’opération de deux commerces du monde de l’alimentation en 5 ans, dont le dernier en l’espace de quelques mois seulement, ça relève presque de la magie. Ou encore de la folie, diront certains ! Tout cela permet quand-même à plus de 35 personnes d’y trouver un emploi toute l’année.

Le Bavard et l'Ivrogne, Pierre-Olivier Simard (à droite) et Billy Tanguay-Labrie (à gauche), se sont rencontrés dans un autobus scolaire il y a bien des années. C'est lors d'une soirée bien arrosée que l'idée de leur propre restaurant leur est venue. Les connaissances en cuisine italienne acquises à l'ITHQ et en Italie de Billy (l'Ivrogne) jointes à l'entregent et à la loquacité de Pierre-Olivier (le Bavard), davantage un technicien en télécom qu’un restaurateur, c'est exactement ce qu’il fallait pour établir un endroit si unique.

Le but des deux propriétaires est simple : de la nourriture faite maison, des produits locaux en majorité, des portions pour tous les appétits, le tout dans une ambiance où l'on se sent comme à la maison. Le menu propose une variété de mets originaux, savoureux et uniques en leur genre, du mardi au samedi.
Les groupes peuvent profiter d’un menu-dégustation spécial permettant de profiter au maximum de l’expérience de l’endroit. On y propose deux services plus un dessert dans une variété de choix.

À travers les années, les aventures, les projets et les différentes entreprises, l'équipe du Bavard & l'Ivrogne est rapidement devenue une famille. « Une belle famille étant maintenant une trentaine à en faire partie », ajoute Pierre-Olivier. Depuis le début, les deux propriétaires s’entendent pour créer un environnement de travail agréable, dans la rigolade, où l'on se sent chez soi.
« Offrir des salaires compétitifs et de bonnes conditions de travail, proposer des rabais sur les produits des commerces et promouvoir les emplois disponibles auprès d’étudiants internationaux : voilà ce qui est notre approche en matière de ressources humaines. On réussit à garder nos employés et on réussit à en développer de nouveaux. On a des gens qui sont des piliers qu’on peut affecter un peu partout, qui restent avec nous et avec lesquels on peut se développer », expliquait Billy Tanguay en entrevue récemment.
Un nouveau « bébé » à faire grandir.
Par ailleurs, en février 2023, la propriétaire du Marché MelLau annonçait qu'elle devait mettre la clé sous la porte en raison d'une surcharge de travail due au manque de main-d'œuvre. Il s'agissait du seul commerce à Sept-Îles qui offrait des plats préparés à emporter et qui faisait office d'épicerie fine. « La poursuite des activités du marché sous le nom de Mel&Lau permet de consolider l'offre alimentaire de la ville », assure Pierre-Olivier.
« C'est un projet qu'on tenait à cœur depuis longtemps », témoigne Billy Tanguay. « On s'est dit qu'on voulait essayer de le maintenir en vie, d’en faire un projet phénix un peu. La ville a un besoin de ce genre de commerces », souligne-t-il. Non seulement on y poursuit maintenant l’offre de produits cuisinés selon les recettes du Bavard & l’Ivrogne, mais on y offre également pains et pâtisseries, viennoiseries, salades et autres spécialités, dont des produits vegan, sans viande, sans gluten ni produits laitiers. Quant aux produits d’épicerie fine, les tablettes se regarnissent un peu plus chaque semaine.
Chaque semaine, on propose un menu du jour différent au quotidien, pour consommer sur place ou pour emporter. De plus, les produits de Fumeur en Nord qui annonçait lui aussi sa fermeture, en avril dernier, sont maintenant offerts chez Mel&Lau.
Le Bavard & L’Ivrogne
lebavardetlivrogne.ca
14, rue Père Divet
Sept-Îles (QC) G4R 2X1
(418) 962-4011
Mel&Lau
facebook.com/MarcheMelLau